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Actualité
- Le désastre sahélien
- La crise du pétrole africain
Histoire : La guerre du Rif
- Le front espagnol
- La France et la guerre du Rif
GénétiqueLes Carthaginois étaient des Berbères
Editorial de Bernard Lugan
Afrique du Sud et Algérie, les dernières buttes témoin de l’idéologie anti-impérialiste des années 1960
Buttes témoin de la période des luttes tiers-mondistes, l’Afrique du Sud et l’Algérie, deux pays sans passé national et créés par la colonisation, ont leurs références historiques et leurs définitions diplomatiques bloquées sur les années 1960. L’anti-impérialisme était alors le moteur central de nombreux mouvements politiques, culturels et intellectuels à travers le monde. Dans le contexte de la décolonisation et de la Guerre froide, le bloc de l’Est utilisait l’anti-impérialisme comme argument idéologique. L’URSS et la Chine se présentaient alors comme alliées des luttes du tiers-monde (Vietnam, Algérie, Cuba, Afrique du Sud).
Depuis, le monde a changé, l’Union soviétique est redevenue la Sainte Russie et les Gardes rouges chinois se sont transformés en capitaines d’industrie…Le train de l’histoire est donc passé, mais l’Algérie et l’Afrique du Sud sont restées sur le quai de la gare… en compagnie de quelques pays dont l’horizon diplomatique est également bloqué sur une horloge arrêtée au siècle dernier, à la décennie 1960.
Dans l’affaire du Sahara occidental, l’alignement de l’Afrique du Sud sur les positions algériennes est parfaitement compréhensible. Il s’inscrit en effet dans la permanence de liens politiques et idéologiques noués à l’époque de la lutte contre l’apartheid, lorsque des militants de l’ANC s’entraînaient militairement à Tindouf aux côtés des membres du Polisario.
Dans sa politique anti-française, la vie politique algérienne semble quant à elle être obstinément bloquée sur le rétroviseur de la guerre d’indépendance des années 1954-1962.
Dans les deux pays, l’histoire n’est pas tant la connaissance du passé, qu’une thérapie nationale à travers l’addition de mythes et d’affirmations péremptoires de nature idéologique destinés à valoriser, ou même à inventer un passé glorieux.
Ecrire l’histoire de l’Algérie et celle de l’Afrique du Sud contraint à un choix. Soit suivre la trame de l’histoire officielle écrite par les plumitifs du FLN ou de l’ANC, ou bien s’en affranchir, mais en acceptant alors par avance les attaques et les procès d’intention. En Algérie comme en Afrique du Sud, l’historien est d’abord un vengeur de l’histoire dont la fonction est de s’affranchir d’un traumatisme existentiel. Et il le fait en s’accrochant à un passé reconstruit et même fantasmagorique, toujours inscrit dans le contexte des définitions idéologiques des années 1960. D’où l’impossibilité de réviser une histoire devenue dogme, toute critique étant vue comme du néo-colonialisme ou comme du racisme.
Le relief montagneux de la zone sinistrée constituera un obstacle majeur pour les opérations de sauvetage.
Une clinique de Nyala, la capitale du Darfour du Sud contrôlée par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), a été visée samedi par une frappe de drone de l'armée soudanaise, faisant au moins 12 morts, selon une ONG. Et dans la soirée, au moins sept personnes ont été tuées dans des bombardements contre El-Facher, la capitale de l'État du Darfour du Nord assiégée par les paramilitaires, selon une source médicale.
À neuf mois de la fin du mandat du chef de l’État au Bénin, l'héritier politique de Patrice Talon est désormais connu. Romuald Wadagni a été officiellement choisi dans la nuit de samedi à dimanche par des responsables des deux partis de la mouvance présidentielle et des personnalités influentes, selon des cadres de la coalition au pouvoir. Romuald Wadagni est ministre en charge de l’Économie et des Finances depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016.
Au Kenya, les attaques de hyènes se multiplient, notamment dans les zones rurales proches des réserves naturelles. Ces incidents concernent principalement le bétail, mais des cas impliquant des habitants ont également été signalés.
Notre correspondant Bastien Renouil est sur place.
Au Sénégal, des centaines de manifestants ont paradé ce samedi sous la pluie pour réclamer justice pour les victimes des troubles politiques entre 2021 et 2024 dans le pays. Au moins 66 personnes ont été tuées lors de ces manifestations politiques en soutien au Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, et contre l'ancien président Macky Sall. Jusqu'ici, aucun procès n'est ouvert contre les auteurs de crimes de sang et d'actes de torture durant cette période.
L’Afrique Festival fête ses 20 ans à Paris, au Parc des Princes, les 6 et 7 septembre prochain. Au programme: concerts, espace d’échanges, projections de films et documentaires africains, ateliers et animations. Manouté Seri, le Directeur général de L’Afrique Festival était l'invité du journal de l'Afrique.
Une cour d'appel américaine a jugé que la plupart des tarifs douaniers imposés par Trump étaient illégaux. Que va-t-il se passer maintenant ?
Conducteurs armés, extorsion et pannes : un couple fuit la nouvelle ligne de front dans le conflit au Soudan.
Des réfugiés rohingyas ont déclaré à la BBC qu'ils avaient été emmenés par avion depuis Delhi et forcés de se jeter en mer au large des côtes du Myanmar.
Au Sénégal, les autorités allègent les conditions d'indemnisation des victimes des troubles politiques de ces dernières années. Engagées depuis plusieurs mois, ces indemnisations concernent notamment les familles des personnes tuées lors de ces émeutes. Plusieurs d'entre elles n'ont toujours pas reçu d'assistance. Selon le gouvernement sénégalais, les familles de 74 personnes décédées lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024 sont concernées par cette mesure.
Notre invité du soir est un personnage bien connu du milieu culturel togolais. D'abord acteur dans les séries "Mi-temps", "HOSPTAL IT" et "Oasis la source du bonheur", Julio Teko s'est ensuite lancé dans la réalisation film. Il lance "la Fondation", l’un des premiers centres entièrement togolais dédié au cinéma et à la culture.
Une enquête a été ouverte à la suite de la publication d'une vidéo sur Instagram, qui a depuis été supprimée.
Des accords de partenariats sont signés, des intentions d'investissements sont annoncées et des centaines de milliards de dollars sont promis à l'Afrique lors des sommets avec les puissances étrangères. Mais le continent peine encore à amorcer son développement tant attendu. Quelles en sont les raisons ?
Dans le sud du Malawi, la chaîne de montagnes dominée par le mont Mulanje a été inscrite en juillet sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance souligne son importance pour les peuples autochtones, ainsi que son statut de l’un des plus grands massifs isolés au monde. Pour les chefs traditionnels, la montagne abrite les esprits de leurs ancêtres.
Dans le nord du Ghana, des centaines de femmes accusées de sorcellerie, chassées par leur famille et leur communauté, vivent dans des prisons à ciel ouvert, des "camps de sorcières". Les conditions de vie y sont extrêmement difficiles. Associations et acteurs politiques œuvrent désormais à fermer ces camps inhumains et à criminaliser les accusations de sorcellerie. Reportage de Julia Guggenheim et Damien Koffi pour Pool Africa.
Après l'Eswatini et le Soudan du Sud, le Rwanda a accueilli sept premiers migrants en situation irrégulière expulsés des États-Unis, dans le cadre d'un accord récemment conclu avec Washington, a annoncé jeudi Kigali. Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration avait déjà envoyé des étrangers vers ces pays, dont ils n'étaient souvent pas originaires.
La rencontre entre le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue français Emmanuel Macron marque une étape clé dans la redéfinition des relations bilatérales entre le Sénégal et la France.
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