Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO), salue la reprise des audiences foraines devant le tribunal militaire de garnison de Beni depuis le lundi 22 novembre à Butembo.
La visite du Président Zambien à Kinshasa fait la Une des journaux paraissant dans la capitale ce mercredi 24 novembre 2021.
Forum des As annonce que le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi et le zambien, Hakainde Hichilema ont échangé sur des projets communs dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales entre leurs pays respectifs.
La Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale plaide pour l'amélioration du budget alloué à l’armée nationale, à la police nationale congolaise, à la Direction générale de migration (DGM), à l’agence nationale de renseignements (ANR) et à la Détection Militaire des Activités Anti-Patrie (DEMIAP).
Le ministère public a poursuivi à l'audience de mardi 23 novembre son réquisitoire sur les différentes préventions à charge des personnes accusées dans l’affaire du meurtre des experts de l’ONU. Après le mouvement insurrectionnel, l’organe de la loi a également abordé l’association des malfaiteurs et les crimes de guerre par meurtre.
Dans la matinée du mardi 23 novembre 2021, 37 gendarmes décédés lors de l'attaque du poste de gendarmerie d'Inata, le 14 novembre 2021 ont été inhumés à Ouagadougou. La levée de corps s'est déroulée dans la matinée aux alentours de 10h00 au camp Sangoulé Lamizana et l'enterrement, au cimetière municipal du 6e arrondissement.
Le 14 novembre 2021, aux alentours de 5h du matin, le poste de gendarmerie d'Inata était attaqué. Menée selon des sources sécuritaires, par les combattants d'Ansaroul Islam, cette attaque a fait 53 morts dont 49 gendarmes et quatre civils.
Parmi ces victimes, ce sont 37 gendarmes qui ont été inhumés ce jeudi 23 novembre 2021. Les 37 militaires ont été décorés à titre posthume. Les familles des défunts présentes et les autorités administratives, (notamment le président de l'Assemblée nationale, le Premier ministre, des membres du gouvernement) leur ont rendu un dernier hommage. Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, est allé saluer la mémoire de ces soldats tombés sur le champ d'honneur en défendant la patrie et traduire la compassion et la solidarité du gouvernement aux familles et aux frères d'armes des victimes.
Après les oraisons funèbres, les prières des aumôniers et le cérémonial militaire sous les pleurs et des murmures, les 37 cercueils ont été acheminés jusqu'au cimetière où ils séjourneront pour toujours.
Alors que la levée de corps avait lieu au camp, le cimetière du secteur 6 était le théâtre de petites polémiques portant notamment sur la taille des tombes jugées trop petites et la responsabilité de l'État dans ce drame, quand on sait que les gendarmes manquaient de vivres au front.
Dans cette atmosphère de recueillement, un parent de victime manifeste sa frustration : « Nous sommes vraiment indignés de la façon dont seront inhumés les gendarmes tombés à Inata. La façon dont les tombes ont été creusées, c'est un manque de respect pour les familles des victimes, c'est un manque de respect pour ces soldats tombés dignement pour la patrie, c'est un manque de respect pour les veuves, c'est un manque de respect pour les orphelins qui pleurent aujourd'hui. »
Quand vous regardez ces tombes, ajoute-t-il, « ce ne sont pas des tombes. Nous n'avons jamais vu des tombes comme cela. C'est de la foutaise. S'ils savaient qu'ils ne pouvaient pas gérer ces tombes, s'ils savaient qu'ils ne pouvaient pas enterrer dignement nos soldats tombés au front, ils pouvaient nous le dire. Nous, nous sommes capables de creuser ces tombes-là et d'enterrer dignement nos frères. Nous n'allons pas accepter des choses comme cela ».
Une femme venue faire ses adieux à son fils adoptif, tient le même discours. « Si vous regardez ces tombes, est ce que ce sont réellement des tombes ? Ce ne sont pas des tombes. Des gens ont mis au monde leur enfant, il meurt et vous les prenez pour les mettre dans ce genre de tombe. Même si Roch (Kaboré) vient voir ces tombes, il vous dira que vous n'avez pas raison. Vous pensez que le cercueil est comment et il va rentrer dans ce trou ? Ça ne se fait pas. Ce sont les enfants des gens. Son père et sa mère sont décédés. On est venu au cimetière et on nous dit que ce sont les tombes comme cela. Quand même ça ne se fait pas », proteste-t-elle
Après négociations, les 37 cercueils ont pu être enterrés dans leurs tombes respectives mettant ainsi fin à l'inhumation des gendarmes tombés au front.
Notons que cette attaque est la plus meurtrière depuis 2015 pour les forces de défenses et de sécurité. Encore 17 gendarmes disparus lors de l'attaque d'Inata manquent à l'appel. Les autorités assurent que les recherches se poursuivent afin de retrouver toutes les personnes manquantes.
Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net
Les débats du procès de contrebande de carburant se sont achevés ce mardi 23 novembre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I. Six journées ont été consacrées à l'audition d'une cinquantaine de prévenus à la barre, poursuivis pour des faits de contrebande, de mise en danger de la vie d'autrui et de recel. La prochaine étape de ce procès est celle des plaidoiries des différentes parties et des réquisitions du ministère public.
Les derniers accusés ont été entendus en ce dernier jour consacré à l'instruction du dossier de contrebande de carburant au Burkina Faso. Parmi ces prévenus, Karim Dayamba qui déclare avoir été embauché par son patron Inoussa Kouanda pour vendre, au départ, du gaz avant de se retrouver dans le dépôt de trafic illicite de carburant de ce dernier.
« Je ne savais pas qu'il s'agissait de carburant de contrebande car j'étais dans la boutique de vente de gaz bien avant que mon patron m'envoie dans son dépôt d'essence. Il a, en sa possession, deux camions de 7 tonnes et un autre de 10 tonnes. J'y ai travaillé pendant cinq mois », précise Karim Dayamba.
« Est-ce vous qui détenez les clés du dépôt de votre patron ? », question adressée à M. Dayamba par le conseil de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY).
« Oui c'est moi qui ouvre et referme le dépôt », répond l'accusé.
« Vous êtes donc le gestionnaire de stock du dépôt », conclut le conseil de la SONABHY.
A la suite de Karim Dayamba, Abdoulaye Kaboré est appelé à la barre. Sur les faits qui lui sont reprochés, il reconnaîtra sans jouer à un jeu de “cache-cache” que l'activité qu'il menait était bien illégale.
Au cours de l'audience, les conseils de la SONABHY et de l'Etat burkinabè ont demandé au tribunal de leur accorder un délai de 48 heures en vue de mieux se préparer pour leurs réclamations au regard du nombre importants d'accusés poursuivis dans ce dossier.
Le Parquet a procédé à la projection d'images relatives à la contrebande de carburant évoquée depuis l'entame du procès, pendant que la défense a demandé à prendre connaissance de certains documents pouvant constituer des éléments d'argument pour ses plaidoiries.
Les images projetées sont des dépôts au sein desquels sont stockés des fûts de 200 litres de carburant, des véhicules transportant de l'essence et des stations notamment situés à Fada N'Gourma, Kombissiri et Kaya.
Ils appartiennent selon le Parquet à Mahamadi Yoni, Idrissa Rouamba, Ousmane Tiendrebéogo, Karim Dialga et Inoussa Kouanda.
« M. le juge c'était pour vous montrer en images de quoi nous parlions lorsque nous faisions cas de dépôt de carburant de contrebande », a expliqué le procureur.
Prenant la parole le juge demande si les différentes parties ont encore des observations à faire : « est-ce qu'il y a d'autres observations parce que nous allons clore l'instruction de ce dossier ? », questionne-t-il.
Concernant le délai de 48 heures demandé par les conseils de la SONABHY et de l'Etat, Me Charlemagne Kambou, agent judiciaire adjoint de l'Etat a précisé ceci : « les conseils de la SONABHY et de l'Etat burkinabè ont demandé en effet 48 heures pour mieux quantifier les réclamations. Ils ont écouté les déclarations des uns et des autres, surtout des prévenus, à l'issue desquelles une confrontation sera faite pour estimer les dommages subis par l'Etat tels que la fiscalité puisque rien est enregistré », a-t-il expliqué.
L'audience a été suspendue aux environs de 12h et reprendra son cours ce mercredi 24 novembre 2021 pour l'étape des plaidoiries et des réquisitions.
A cette phase du procès, la partie civile va justifier ses réclamations tandis que le ministère public va apporter les éléments nécessaires pour démontrer la constitution des infractions et procéder aux réquisitions pour ce qui concerne les peines.
La défense, quant à elle, fera de son mieux pour fournir les preuves qui contredisent les arguments du Parquet ou passera, à défaut, par la méthode de repentance de ses clients en implorant la clémence du juge.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La dégradation de la situation sécuritaire préoccupe les partis politiques. Par la déclaration conjointe ci-après, trois partis politiques, l'Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), Burkina Yirwa et Socle citoyen pour la libération (SOCL) prennent "position au regard de la confusion et des incertitudes qui enflent chaque jour". Pour eux, la président Roch Kaboré et son gouvernement doivent objectivement et logiquement en tirer les conséquences.
Après s'être signalé le mardi, 16 novembre 2021 où il dit avoir « sonné l'alerte », le Mouvement sauvons le Burkina Faso se prépare pour une marche, le samedi, 27 novembre 2021 pour « rendre hommage à nos frères et sœurs tombés et exiger la démission du président du Faso ». Le mouvement a animé une conférence de presse le samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou sur le sujet.
A Ouagadougou, rendez-vous est donné à la Place de la nation, informent les organisateurs. « Ce sera le jour de refus national d'un pouvoir qui s'accommode de ses morts. Nous demandons aux uns et aux autres de se vêtir ce jour-là de signes marquant l'évènement (habit noir, par exemple). Nous sortons pour rendre hommage à nos frères et sœurs forces de défense et de sécurité tombées. Je veux ici signaler au pouvoir en place, aux partis de la majorité présidentielle, qui organisent des réunions en chaînes, où il nous revient que des billets de banque circulent, dans la perspective de casser notre noble lutte, qu'ils sachent qu'on peut avec de l'argent acheter la liberté d'un homme, on peut acheter la liberté de 100 hommes, mais on ne pourra jamais acheter la liberté de tout un peuple. Il faut rompre avec ça. Il faut écouter la douleur du peuple burkinabè. Le sang a trop coulé, il est grand temps que ces dirigeants cessent avec ces manigances », dévoilent les conférenciers. Ils invitent les commerçants à fermer boutiques, les travailleurs du public et du privé « à se lever comme un seul homme pour la défense de la survie » du pays.
« Un problème sans solution est un problème mal posé. Notre problème, nous allons bien le poser. Notre problème, c'est demander au président Roch Marc Christian Kaboré de partir, parce qu'aujourd'hui, son pouvoir est comparable au régime français de Vichy. Aujourd'hui, le Burkina Faso est occupé par des forces extérieures comme en 1940, la France était occupée par les nazis. On a vu le maréchal Pétain collaborer avec les nazis, où il y a eu des échanges de prisonniers et on a tué des Français. Donc, on a le même cas ici au Burkina, où le régime Kaboré collabore pour libérer des terroristes, qui repartent tuer des Burkinabè. La France était réduite, aujourd'hui, le Burkina est réduite à la limite à Bobo et Ouaga. (…). Donc, le président Roch Marc Christian Kaboré peut déposer sa démission, pendant qu'il est temps, avant le 27 novembre. (…).
Aujourd'hui, c'est avec respect qu'on essaie de s'adresser au président et à ses collaborateurs, ils ne sont pas à la hauteur comme dirigeants. La fois dernière, nous étions au cimetière pour l'enterrement, quand les 14 gendarmes sont tombés, aucun officier supérieur n'est venu au cimetière. Aucun ! Et aujourd'hui, on apprend qu'il y a des pressions pour qu'on enterre certains corps à l'intérieur. Nous voulons la vérité, parce qu'on a des chiffres qui ne concordent pas. Les gens d'Inata ont lancé des alertes en vain, l'hélico n'est jamais venu. On nous dit défaut de kérosène. Mais, on a le kérosène pour aller prendre les corps. On parle de 20 millions pour organiser les enterrements. Mais, ils ne sont pas capables de nourrir des gens qui sont au front. C'est comme Tahirou Barry l'a dit, il (président du Faso, ndlr) est entouré par un feu de brousse, et il dort. Maintenant, le feu nous a encerclé tous, il faut qu'on se lève pour l'éteindre pour ne pas périr tous », s'indigne le secrétaire exécutif national, Mamadou Drabo.
« Une personne qui a fait la preuve de son échec, pourquoi continuer avec elle ? En 2019 déjà, le président Kaboré avait reçu en audience, les personnes-ressources du Sahel. Savez-vous ce qu'il leur a dit ? On a des gens qui étaient à cette rencontre-là, certains sont morts, mais d'autres sont là. Il leur a dit que ce n'est pas parce qu'il ne voit pas leur souffrance, le calvaire du peuple du Sahel, ce n'est pas qu'il n'est pas préoccupé, mais il avoue que ça le dépasse. Il l'a dit, et il y a des gens qui sont toujours là et qui peuvent témoigner. Depuis cette date qu'il a fait cet aveu d'échec, la situation ne fait que s'empirer, voulez-vous qu'on poursuive avec lui ? Non ! C'est fini, il faut qu'il libère ce peuple », clament les conférenciers.
Le Mouvement sauvons le Burkina Faso dit donc se demander si le président Roch Kaboré a vraiment perçu la gravité du problème. « Quand il dit que les gens exagèrent, qu'il a des amis qui vont au Sahel et qui reviennent. On se demande s'il mesure la gravité de la situation. Il ne nous dit pas que lui-même est allé et est revenu », réplique le porte-parole de l'organisation, Valentin Yambkoudougou.
Les responsables du Mouvement sauvons le Burkina Faso confient avoir, depuis longtemps, adressé des lettres au président du Faso, au Premier ministre et au Président de l'Assemblée nationale, pour attirer leur attention sur ce que la situation devenait de plus en plus critique.
Une autre lettre est également adressée au CFOP-BF (Chef de file de l'opposition politique au Burkina-Faso), le 4 novembre 2021, pour lui dire qu'il sera responsable de la situation pour s'être acoquiné avec le pouvoir.
« A Ouagadougou, nous avons l'impression que le pays va bien. Alors que quand vous voyez nos compatriotes un peu partout à travers le pays, ce sont des gens qui vivent des situations extrêmement difficiles. C'est à nous qui avons encore la chance de vivre une certaine accalmie, de nous mobiliser pour leur aller en aide ; parce que chez eux, ce n'est plus possible », décrit le secrétaire général adjoint du mouvement, Oumar junior Bahoro.
O.H.L
Lefaso.net
Suite à la situation sécuritaire tendue dans le pays, des manifestants réclament depuis un certain moment, le départ du chef suprême des armées. A la faveur d'une conférence de presse animée ce mardi 23 novembre 2021, la Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) a donné de la voix.
La dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso donne lieu depuis peu à des manifestations dans les régions du pays. Pour certains, c'est l'armée française la coupable et ils réclament son départ du territoire national. Mais pour d'autres, le gouvernement est à la base de la situation, raison pour laquelle ils revendiquent la démission du président du Faso, Roch Kaboré.
Pour la coalition citoyenne pour la défense de la patrie, il est plus que nécessaire de se mettre ensemble pour vaincre la fatalité et construire le pays, que de se laisser emporter par le sentimentalisme. Ils affirment que le combat est ailleurs et que l'ennemi ne doit nullement diviser l'élan démocratique emprunté depuis peu.
‘'Il faut qu'on puisse, dans un sursaut patriotique, nous écouter, nous comprendre et surtout nous donner les moyens nécessaires pour arriver à une vraie résilience'', déclare Aristide Ouédraogo, porte-parole de ladite coalition. Ils se disent surpris que la mobilisation et l'ultimatum donné au président de la république pour déposer le tablier ne soit plutôt donné aux terroristes afin de libérer l'ensemble du pays des attaques meurtrières dont est victime la population.
Il vaut mieux un mauvais arrangement qu'un bon procès dit-il. Autrement dit, ils demandent au peuple de se mettre ensemble plutôt que de demander la démission du président du Faso. La démocratie chèrement acquise mérite d'être conservée, selon eux. ‘'Notre démarche cherche à apaiser la situation et à appeler nos frères et sœurs à l'apaisement et à la retenue pour que notre démocratie si fière et si digne soit profitable et nous guide vers une issue favorable'', concluent-ils.
Ils s'accordent sur la responsabilité engagée du pouvoir dans la dégradation de la situation sécuritaire actuelle sans pour autant lui faire un procès en sorcellerie. ‘'Les terroristes ne connaissent ni enfants, ni grand, ni la mouvance, ni l'opposition. Ils tuent tout le monde sur leur passage'', foi de Idrissa Coulibaly, membre de la coalition. ‘'Même si la saison pluvieuse n'a pas été bonne, le chef de l'Etat est responsable mais est-ce qu'il est coupable ?' Je dis non !" clame Idrissa Coulibaly. "Quittons l'émotion et soyons républicains car le président est responsable de ce qui nous arrive en tant que premier homme du pays mais il n'est pas coupable'', rajoute Idrissa Coulibaly.
A la question de connaître leur position sur le renvoi du convoi militaire français du territoire, il répond sans ambages ‘'nous sommes anti-français mais pas d'avis avec la méthode adoptée''. Selon les conférenciers, on aurait pu interdire l'entrée du convoi militaire à Bobo-Dioulasso ou mieux, à Ouagadougou. Si ce convoi transportait des explosifs, ‘'ça allait décimer toute la population de Kaya lorsqu'on a ouvert un camion, qui sait'' dixit Idrissa Coulibaly. Pour lui, même la fermeture de l'ambassade de France au Burkina Faso n'est nullement un gêne car ‘'ils sont nos problèmes'', s'offusque-t-il.
Rappelons que les marches s'intensifient depuis les attaques terroristes de Inata qui ont fait plus de 50 décès dans le rang des gendarmes burkinabè.
Inocent H. Alloukoutoui
Crédit photos : M. Bonaventure Paré
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