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Afrique

Covid-19 : qui veut 300 millions de vaccins ?

Jeune Afrique / Economie - Wed, 23/02/2022 - 15:27
À peine un quart des doses disponibles via le dispositif Covax ont été réclamées par les pays éligibles. Une situation inédite, qui soulève inquiétudes et interrogations.
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Cameroun : cafouillage australo-chinois autour de la bauxite de Ngaoundal et de Makan

Jeune Afrique / Economie - Wed, 23/02/2022 - 13:40
Le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a annulé un mémorandum d’entente entre la Sonamines et son partenaire chinois Crec5 visant à développer les mines de bauxite de Ngaoundal et Makan. Deux sites également sollicités par la junior australienne Canyon Resources…
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L’Algérie peut-elle relancer le gazoduc transsaharien ?

Jeune Afrique / Economie - Wed, 23/02/2022 - 11:06
Une feuille de route pour ce projet de gazoduc de 4000 km, s’étendant du Nigéria jusqu’en Algérie en passant par le Niger, a (enfin) été approuvée. Mais beaucoup reste à faire.
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Rwanda : KIFC lorgne les fonds du Luxembourg et de la Suède

Jeune Afrique / Finance - Wed, 23/02/2022 - 09:11
Le Centre financier international de Kigali (KIFC) attend des investisseurs en provenance du Luxembourg et de la Suède, alors qu’il se positionne comme place de choix pour les investissements en Afrique.
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Rwanda : KIFC lorgne les fonds du Luxembourg et de la Suède

Jeune Afrique / Economie - Wed, 23/02/2022 - 09:11
Le Centre financier international de Kigali (KIFC) attend des investisseurs en provenance du Luxembourg et de la Suède, alors qu’il se positionne comme place de choix pour les investissements en Afrique.
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La fintech Flutterwave, valorisée trois milliards de dollars, s’installe au premier rang de la tech africaine

Jeune Afrique / Economie - Tue, 22/02/2022 - 18:44
La plateforme américano-nigériane de paiement vient de boucler une levée de fonds de 250 millions de dollars qui lui permet de poursuivre une diversification tous azimuts, notamment dans les produits et services financiers.
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Mali : quelle durée pour la transition ?

BBC Afrique - Tue, 22/02/2022 - 17:18
Les autorités maliennes viennent d'adopter une nouvelle charte de la transition qui permet à la junte de rester au pouvoir pendant cinq ans avant d'organiser des élections législatives et présidentielle.
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Premiers pas du MPSR : Que chacun dise un mot ou pose un acte dans l'intérêt du pays !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 17:17

Pour la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022 doit se focaliser sur la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité et s'abstenir de poser des actes ou de donner des signaux à polémiques.

« Le 24 janvier 2022, le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère de son histoire avec l'arrivé au pouvoir du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) sous la conduite du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA. Ce changement avec l'irruption à nouveau de l'armée dans l'histoire de notre pays intervient dans une période fatidique marquée par l'exacerbation d'une double crise structurelle et conjoncturelle avec pour point culminant une insécurité sans précédent.

S'il est indéniable que la gouvernance du MPSR ne peut être évaluée à environ un mois d'exercice du pouvoir d'État, il est aussi exact d'affirmer que les premiers symboles visibles peuvent permettre de déterminer si la marche sera glorieuse ou désastreuse. Il est donc venu ce moment dans l'histoire de notre pays où face à l'imminence du naufrage collectif, nous devons rester les plus alertes possibles en ne faisant l'économie d'une opinion, d'une idée ou même d'une critique qui pourrait apporter de la terre à la terre à l'élan de sauvegarde du territoire national et de la restauration des valeurs qui ont longtemps caractérisé le Burkina Faso, pays des hommes intègres.

Bien avant de rentrer dans le vif de notre sujet, il sied de plaider auprès des nouvelles autorités le cas de milliers d'étudiants qui ne pourront plus bénéficier des allocations financières pour l'amélioration de leurs conditions d'études et de vie du fait du durcissement des modalités d'octroi de l'aide, du prêt par le FONER et de la bourse par le CIOSPB.

Dans l'esprit de notre écrit, il faut entendre par symboles un comportement, un fait, un acte de porté national posé sur l'autel de la gouvernance nouvelle du MPSR.

D'ores et déjà, depuis l'évènement du 24 janvier, le premier symbole constaté au sein de l'opinion nationale est la prise de conscience collective que les nouvelles autorités n'ont pas droit à l'échec sur la question fondamentale de la sécurité. De la reprise en main de la sécurité nationale dépend l'existence même de la patrie car de ce préalable est liée tous les autres pans de notre destin commun. D'où cette apparence de main molle constatée dans la veille citoyenne malgré une recrudescence des attaques terroristes qui pourrait être assimilée à un état de grâce de fait de quelques mois afin que les nouvelles autorités puissent décliner leur agenda et dérouler la réponse sécuritaire promise. Toutefois, il est nécessaire de savoir que le temps n'est plus notre allié.

Le 16 février 2022, la cérémonie de prestation de serment du Président Paul Henri Sandaogo DAMIBA aura révélé un second symbole avec la première grande polémique de l'ère MPSR. En effet, il s'agit du tollé né de la qualité de deux civils (politique, activiste) qui étaient dans le rang des militaires dits membres du MPSR pendant la séance photo. Le débat houleux suscité par ce symbole aura pollué l'environnement de cette récente transition à tel enseigne que des voix dîtes autorisées étaient obligées de sortir du bois pour rectifier le tir.

Le troisième symbole non moins important perceptible depuis l'avènement des nouvelles autorités est l'expression de l'adhésion et de soutien au MPSR avec une série de marches et de meetings. Cet autre symbole est au cœur d'une bataille rangée verbale sur l'opportunité d'une telle démarche dans la mesure où le MPSR en construction minutieuse n'a pas encore impacté la situation sécuritaire.

Les deux derniers symboles énumérés viennent rappeler que le MPSR reste une œuvre humaine dont l'existence d'un organe interne de censure doit permettre de trier l'utile et le nécessaire du dispensable. Le nouveau pouvoir doit rester focus sur la raison essentielle de son existence : la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité. Il serait préjudiciable à travers des actes et des prises de position pendant cette transition naissante par la ventilation de signaux créateurs de polémiques à même de fragiliser la sympathie et l'attente populaire aux nouvelles autorités du MPSR. »

Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)
Ousmane SO
Président

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Langues africaines : Une semaine pour les promouvoir

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 16:30

L'Académie africaine des langues de l'Union africaine (ACALAN-UA), en partenariat avec les acteurs de la promotion des langues du Burkina Faso, organise, du 24 au 28 février 2022, une semaine des langues africaines sous le thème « Langues africaines : leviers pour construire l'Afrique que nous voulons ». L'information a été portée à la connaissance des journalistes ce mardi 22 février 2022 au cours d'une conférence de presse tenue à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) à Ouagadougou.

La semaine des langues africaines, initiative de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine est à sa première édition. Elle sera célébrée dans tous les pays membres de l'Union africaine. Le Burkina Faso ne sera pas en marge de cette célébration qui se tiendra du 24 au 28 février 2022.

A en croire Dr Alain Tiga Ouédraogo, l'un des conférenciers du jour, l'objectif de la semaine, est « d'accroître la sensibilisation et l'appropriation des langues africaines en examinant des moyens pratiques pour les autonomiser et les rendre pertinentes pour la vie des Africains ; promouvoir la dynamique des visions du monde et des philosophies africaines à travers l'autonomisation et l'utilisation des langues africaines ; démontrer le rôle indispensable des langues africaines dans l'intégration, la paix et le développement durable de l'Afrique ». Ce sera aussi l'occasion de faire le point sur la situation des langues africaines dans la sphère des langues du monde, mais également de mener la réflexion sur les moyens de rendre les langues africaines plus fonctionnelles.

Deux grandes activités marqueront cette semaine des langues africaines. Il s'agit du festival qui se tiendra du 24 au 28 février et des journées scientifiques qui auront lieu du 24 au 26 février et ouvertes aux chercheurs, doctorants, opérateurs d'aide au développement du Burkina Faso et d'autres pays, pourvu que les thèmes des communications aient trait aux langues africaines. Le festival donnera lieu à des expositions (productions des enseignants-chercheurs, des étudiants sur les langues et cultures africaines, les archives, le patrimoine des différentes ethnies, l'art vestimentaire, l'art culinaire, etc.), des prestations artistiques et culturelles. L'ensemble de ces activités se dérouleront au sein de l'Institut des sciences des sociétés (INSS).

Les conférenciers ont annoncé qu'en plus du français et de l'anglais, les communications au cours des journées scientifiques se feront aussi dans les langues africaines. Déjà 75 communications venant du Cameroun, du Niger, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso ont été reçues. « Pour les communications en langues nationales, ceux qui se sont déjà inscrits, on peut citer entre autres, des communications en haoussa, en fulfuldé, en mooré avec l'imminent chercheur de philosophie, le Pr Mahamadé Savadogo, qui vous le savez depuis un certain temps donne des cours de philosophie en mooré », a indiqué Dr Ouédraogo.

A la fin de la semaine, les meilleurs exposants pour ce qui est du festival et les meilleurs communications et posters pour ce qui est des journées scientifiques, seront classés. A travers la célébration de la semaine des langues africaines au Burkina Faso, les organisateurs veulent promouvoir les langues et la culture burkinabè, le dialogue interculturel, l'intégration, la cohésion sociale et la paix.

Justine Bonkoungou
Photos et vidéo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Situation nationale : Les conditions de la résidence surveillée se durcissent pour Roch Kaboré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 16:21

La junte militaire au pouvoir depuis le 24 janvier 2022, a durci les conditions de la résidence surveillée de l'ex président Roch Kaboré. L'information est rapportée par nos confrères de Jeune Afrique.

Selon le média, Roch Kaboré, qui était logé dans une ville ministérielle et qui était autorisé à recevoir la visite de son épouse Sika Kabore et ses enfants, a été déplacé dans une villa non loin de celle du président du Faso, le Lt-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Les confrères rapportent également que le président déchu n'est maintenant autorisé à recevoir qu'une heure de visite par jour et que ses téléphones lui ont également été retirés.

Dans sa nouvelle résidence, Roch Kaboré est toujours gardé par les forces spéciales qui l'ont renversé du pouvoir. Pour l'instant, aucune explication n'a été donnée sur ces nouvelles mesures.

Lefaso.net

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Truth Social : banni de Twitter, Trump revient avec sa propre plateforme

BBC Afrique - Tue, 22/02/2022 - 16:12
La plateforme de l'ancien président, Truth Social, est disponible sur l'App Store américain.
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Tribune : Retour vers le futur

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 15:00

Pour certains Africains, des concepts comme la lutte contre le changement climatique, le genre, la protection sociale, la santé environnementale et l'approche Onehealth, sont des modèles de développement importés, or il n'en n'est rien. C'est plutôt l'inverse qui est vrai. Que proposaient nos sociétés traditionnelles africaines et nos leaders éclairés en matière de genre, protection de l'environnement, protection sociale et santé ? C'est la question à laquelle répond Aïcha Yatabary, titulaire d'un Master en santé publique et d'un DU en affaires humanitaires et coopération international et Consultante en santé publique axée sur les questions de durabilité et de genre.

Genre

La femme a toujours occupé un rôle de pilier de la famille dans les sociétés traditionnelles africaines, elle qui joue un rôle de procréatrice et d'éducatrice lorsqu'elle est jeune, et de conseillère discrète et ciment de l'unité de la famille quant elle prend de l'âge. Elle jouait aussi un rôle économique majeur dans la famille traditionnelle africaine, par ses activités liées à l'agriculture, au commerce ou à l'artisanat. Cela est vérifié dans les sociétés matriarcales aussi bien que les sociétés patriarcales.

D'abord les sociétés matriarcales.

Chez les Lobis et les Gans (que certains rattachent aux Lobis) du Burkina Faso, le matriarcat est la règle ou prédomine. Chez les Lobis, la transmission du pouvoir économique (richesses) se fait selon le mode matriarcal. La femme transmet aussi son nom aux enfants.

Chez les Moagas, la première femme du chef joue le rôle de conseillère politique et juridique et la première fille du chef assure l'intérim du pouvoir à la mort de celui-ci.
On trouve aussi des sociétés matriarcales au Ghana. En pays Ashanti, la Reine-mère, qui connaît bien la généalogie de la famille royale et n'est pas forcément la mère du roi (elle peut être une grande tante ou une grande cousine), joue un rôle majeur dans le choix du souverain. C'est donc la faiseuse de rois, disposant de sa propre cour composée de dignitaires. Son siège est souvent en or au même titre que le siège royal. C'est la conseillère du souverain sur les questions politiques, sanitaires, celles liées aux femmes et à l'éducation.

Concernant les sociétés patriarcales, la Charte de Kuruga Fuga promulguée par Soundiata Kéita, à la tête de l'empire Mandingue dont sont issues beaucoup de Nations d'Afrique de l'Ouest, illustre bien la place qui était dévolue à la femme au sein de celles-ci. Cette Charte, qui constitue l'une des premières déclarations universelles des droits de l'Homme ne stipule t-elle pas ceci :

"N'offensez jamais les femmes, nos mères. " (article 14)
" Les femmes doivent être associées à tous nos gouvernements." (article 16)

Environnement

Dans l'Afrique traditionnelle, les sages étaient imprégnés des notions d'écologie et de protection de l'environnement, c'est pour cette raison qu'il existait des forêts sacrées et qu'il était interdit de se rendre à la rivière, au fleuve, ou de chasser certains jours de la semaine. Tout le monde devait balayer devant sa case le matin et le faisait. Les villages étaient toujours propres.

Thomas Sankara est un héros moderne africain et nous ne manquerons jamais de le citer chaque fois qu'un exemple de leadership et de vision nous est nécessaire pour illustrer la nécessité de penser un développement dévolu au bien-être des populations. Un développement qui ne compromet pas la préservation de l'environnement, par ailleurs, pour notre génération et les générations futures.
En plus de ses efforts pour promouvoir l'agroécologie au Burkina Faso, Thomas Sankara s'est illustré par ses efforts pour la protection de l'environnement, comme nous l'avons décrit dans notre article précédent le concernant.

La protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique ne sauraient être un modèle importé de développement puisque de notre environnement dépend survie. Cela est encore plus vrai dans les pays africains qui ne participent que de l'ordre de 4 % à l'émission de GES et en subissent les conséquences les plus graves, comme la menace sur la sécurité alimentaire du fait de la réduction des terres cultivables, de la sécheresse et des inondations.

Protection sociale

Des systèmes de solidarité existaient déjà dans l'Afrique traditionnelle, que l'on pourrait assimiler à un système de protection sociale reposant sur la famille, les plus vigoureux et les plus riches et visant le bien-être de la société, ainsi que l'assistance aux plus vulnérables.

Dans sa lutte contre les inégalités sociales, Thomas Sankara a voulu reproduire le modèle traditionnel de protection sociale burkinabé de l'échelle de la famille à l'échelle de la société.

Sa vision n'était-elle pas assise sur une économie centrée sur les besoins des populations (agroécologie avec une prédominance de l'agriculture vivrière, de la petite manufacture), et sur le dynamisme du monde associatif ? Ainsi, on a vu sous sa présidence, la stratification de la société burkinabé en plusieurs couches : la Paysannerie, le Prolétariat ou les Ouvriers, la Petite Bourgeoisie et les Eléments Déclassés sans Formation et sans Emplois.

La paysannerie, qui était autrefois exclue du jeu politique et économique, jouait à présent un rôle de premier plan, devenant un « agent puissant » du développement économique et social dont elle profiterait pleinement, selon les termes du capitaine visionnaire. L'objectif était que ces paysans puissent se prendre en charge, sortir de la pauvreté et regagner leur dignité.

Les modèles traditionnels de protection sociale doivent nous inspirer, à l'heure où on parle de plus en plus d'instauration de la Couverture Santé Universelle en Afrique, et que l'on cherche les moyens de financer cette politique de protection sociale dédiée à la santé.

Santé

Pour le volet santé, alors que la santé environnementale et l'approche Onehealth (basée sur la prise en compte des interactions entre animaux, hommes et environnement en matière de santé) font l'actualité au sujet des politiques de santé publique, l'on devrait savoir que les sociétés traditionnelles africaines reposaient déjà sur cette approche basée sur l'interconnexion entre la santé et l'environnement.

En effet, la conception de la maladie dans l'Afrique traditionnelle est le résultat d'un déséquilibre entre l'homme et son milieu. La médecine traditionnelle prend donc en charge l'homme dans sa dimension psychologique, biologique, sociale, et même spirituelle. Elle prend aussi en compte les interactions de l'homme avec son environnement physique. On peut dire que cette approche de la santé, basée sur la conception holistique de l'homme africain, est parfaitement en adéquation avec la définition moderne que les Nations Unies lui donnent, à travers l'ODD3 : « un état de bien-être physique, mental et social » qui prend en compte des déterminants comme l'environnement, les politiques en matière de santé, la démographie, l'économie, etc.

Alors que les modèles classiques des siècles passés en matière de développement sont en train d'être remplacés par de nouveaux paradigmes, il est important de souligner à quel point les ODD liés à la santé, à l'environnement et au genre, sont alignés avec nos modèles traditionnels de sociétés, tout en offrant des perspectives intéressantes pour le futur.

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Football : Bientôt un appel à candidature pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 14:04

Un appel à candidature sera bientôt lancé pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons. Telle est l'une des principales décisions du Comité exécutif de la fédération burkinabè de football qui a tenu, ce lundi 21 février 2022, à Ouagadougou, une réunion bilan de la CAN 2021.

Le contrat du sélectionneur national Kamou Malo et de son staff arrive à terme le 28 février 2022. Lazare Banssé, président de la Fédération burkinabè de football, qui avait notifié à l'encadrement technique que les contrats n'allaient pas être renouvelés, veut aller vite dans le recrutement du nouvel entraîneur des Etalons.

Au cours d'une réunion du Comité exécutif, décision a été prise de lancer dans les prochains jours un appel à candidature pour le recrutement du technicien qui sera sur le banc de touche des Etalons. « Nous allons définir un cahier de charges. Kamou Malo ou toute autre personne qui se sent qualifiée pour le poste pourra postuler », a expliqué Issa Sidibé, deuxième vice-président chargé des ligues régionales du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF).

Avant le recrutement du nouveau sélectionneur national, les Etalons vont affronter en amical les équipes du Kosovo ( 26 mars) et de Belgique (29 mars). « Pour ces matchs amicaux, nous allons nommer un intérimaire. La fédération a des entraîneurs pour les autres équipes nationales. Elle fera appel à l'un pour assurer l'intérim », a ajouté Issa Sidibé.

La réunion du Comité exécutif a été boycottée par dix membres qui ont claqué la porte pour protester contre certains préalables et le contenu de l'ordre du jour. Selon les frondeurs, ces mesures ne pourront pas être appliquées pour raison d'invalidité. « Les textes disent qu'il faut 12 membres pour que les décisions soient validées. Mais ils ne valent pas ce nombre », a relevé Jean-Claude Ramdé, magistrat et porte-parole des dissidents.

Une bataille judiciaire risque de voir le jour après cette réunion du Comité exécutif. Et une chose est sûre, si rien n'est fait, on va vers un blocage institutionnel de la FBF qui risque d'être placée sous normalisation par la FIFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Manifestations du 22 janvier 2022 à Ouagadougou : Sur les traces des commerçants Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga, victimes d'incendie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 14:03

Les séquelles de cette journée de marche de protestation contre le pouvoir Kaboré (samedi, 22 janvier 2022) sont encore vivaces chez Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga dont les commerces ont entièrement été consumés pour le premier et partiellement touchés pour le second. Le sinistre serait parti des tirs de grenades lacrymogènes des forces de l'ordre dans leur poursuite des manifestants. Un mois après cette triste journée, Lefaso.net est reparti ce lundi 21 février 2022 sur les lieux sis à quelques encablures au sud du grand marché de Ouagadougou. Si El hadj Abdoul Rachid Karanga reprend progressivement ses activités, tel n'est pas le cas pour Sayouba Ouédraogo dont les décombres subsistent toujours, comme si le sinistre s'était produit hier, tant les dégâts sont importants.

Grossiste de sucre et de thé, El hadj Abdoul Rachid Karanga est une victime moins touchée que son voisin du nord, l'épicentre de l'incendie. Ayant son bureau et son magasin contigus au magasin de Sayouba Ouédraogo, son commerce a été inondé, ses murs et plafonds endommagés par les flammes et l'eau. Il était absent des lieux au moment des faits, les commerçants de la zone ayant décidé de ne pas ouvrir leurs commerces en cette journée de manifestations.

Ce sont les voisins, les collaborateurs et même des manifestants qui ont dû forcer les portes pour extraire les marchandises dont certaines avaient déjà pris de l'eau. « Comme cela est toujours le cas dans ce genre de situations, il y en a qui ont profité pour partir avec des marchandises. Les pertes à ce niveau sont estimées à deux millions de francs CFA », rappelle El hadj Abdoul Rachid Karanga, rendant grâce à Dieu pour avoir limité les dégâts.

Un mois après, il tente de refaire ses bureaux et magasin. Nous constatons à notre passage que l'essentiel des travaux étaient finis. Peinture, plafonds, comptoir, box d'accueil, carreaux ont été refaits et de nouvelles caméras de surveillance replacées. « Je n'ai pas le choix, il fallait tout reprendre pour pouvoir honorer les engagements. (…). Je peux rendre grâce à Dieu par rapport à mon frère et voisin qui a vraiment tout perdu. C'est vraiment déplorable dans un contexte où les commerçants ne s'en sortaient pas. Des pratiques qui étaient en cours dans l'administration avec certaines autorités n'étaient pas de nature à rendre service aux acteurs du commerce et aux populations. Quand à cette souffrance s'ajoute cette situation, ça devient encore compliqué », soupire El hadj Abdoul Rachid Karanga. Il assure cependant ses partenaires nationaux et internationaux ainsi que ses clients de sa ferme volonté à honorer ses engagements.

El hadj Abdoul Rachid Karanga réaménage dans ses locaux.

A la question de savoir s'il a reçu une visite de l'administration, l'opérateur économique répond par la négative. S'il ne semble pas s'en plaindre, El hadj Abdoul Rachid Karanga saisit le moment pour lancer un appel aux nouvelles autorités sur la nécessité de déconnecter, dans les réformes, l'économique du politique. « Vous aviez des ministres du commerce qui possédaient des sociétés. Ils travaillaient donc à nuire aux autres, dans le but de s'approprier le marché. (…). Ils étaient dans une traque contre les vrais commerçants. C'est un comportement qui tue l'économie d'un pays et rend la vie difficile aux populations. Nous avons beaucoup souffert de cette accointance, nous souhaitons donc que les nouvelles autorités veillent sur cette préoccupation. Ça va soulager tout le monde, à commencer par les populations », a-t-il détaillé.

Sayouba Ouédraogo, lui, a toujours les yeux rivés sur les ruines de son magasin. Un mois après le sinistre, le matériel calciné et les traces des flammes témoignent de l'importance du sinistre. Spécialisé dans la vente du matériel médical, de chirurgie, de consommables et matériels de laboratoire et bien d'autres mobiliers médicaux, Sayouba Ouédraogo pleure 27 années de travail parties en fumée. Parlant des pertes, Sayouba Ouédraogo ne veut, pour le moment, pas avancer de chiffres. « La police et la gendarmerie sont venues faire le constat, on attend le résultat », s'impatiente-t-il. Mais elles sont estimées à plusieurs centaines de millions, voire un peu plus du milliard par des proches interrogés le jour du sinistre.

Ici, dans le magasin de Sayouba Ouédraogo, l'ampleur des dégâts se constatent toujours avec ces femmes qui tentent de rassembler les débris

Aujourd'hui, Sayouba Ouédraogo est orienté vers des recherches de solutions pour pouvoir se relancer et redonner espoir, pense-t-il, à ses nombreux employés et collaborateurs. A notre passage, deux femmes, vêtues de leur blouse de travail, mettaient un peu d'ordre sur les lieux. Regards tristes, le travail de ces femmes consiste désormais à rassembler le matériel et autres consommables calcinés. La tristesse se lit toujours sur les visages. « Je suis à la maison, je vais faire comment, je n'ai plus rien à faire là-bas », a réagi Sayouba Ouédraogo, lorsque nous l'avons joint au téléphone à notre passage.

Rappelons qu'au cours de la même journée, et dans des manifestations similaires, des incendies de boutiques ont été également enregistrées à Bobo-Dioulasso (capitale économique). Là également, les projectiles de gaz lacrymogène des forces de l'ordre ont été mis en cause par des manifestants.

Aussi, un journaliste de la télévision LCA, Ibrahim Compaoré, a été blessé au bras à Ouagadougou par une bombe lacrymogène. Un mois après, l'intéressé est toujours en convalescence.

O.H.L
Lefaso.net

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Situation nationale : Une délégation des sages de l'Appel de Manega chez le Président du Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 13:59

Les membres du panel des anciens pour la paix et la réconciliation (PANAPAX) de l'Appel de Manega communément appelés les « Sages de Manega », ont été reçus en audience, le 20 février 2022, à Ouagadougou, par le Lt-Colonel Sandaogo Paul Henri Damiba, président du Faso.

Conduits par Me Pacere Titinga, les sages de Manega ont échangé sur les préoccupations nationales avec le président du Faso.

« Au nombre des questions d'intérêt général soulevées, les Anciens ont tenu à insister sur le besoin indispensable de réconciliation nationale entre les Burkinabè. Ils se sont dits disponibles pour aider à l'atteinte des objectifs de réconciliation, de cohésion nationale et de paix que le MPSR s'est donné », rapporte le communiqué de l'Appel de Manega.

Selon les responsables de l'Appel de Manega, le président du Faso, après avoir exposé aux sages les raisons du coup d'Etat du 24 janvier 2022, la vision et les tâches que se sont assignées les militaires, a indiqué attendre le soutien des sages.

« Le président du Faso, en retour, a fait savoir que les démarches de l'Appel de Manega et la dynamique poursuivies ces dernières années sont en phase avec la vision du MPSR dans l'entreprise et l'œuvre de refondation et de sauvegarde du pays qu'il a à cœur de réussir. Il a exprimé sa volonté d'attendre une grande contribution des sages et partant de l'Appel de Manega pour le volet réconciliation nationale, cohésion, unité et paix », a ajouté le communiqué.

Lefaso.net

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Pour ou contre le fait que certains invités partent avec de la nourriture lors des cérémonies ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 13:58

Parfois, lors de certaines cérémonies, il arrive que des invités ne se gênent pas d'emporter une partie de la nourriture destinée aux convives en la mettant dans des sachets plastiques. Cette pratique est-elle bonne ou mauvaise selon vous ? C'est le thème du présent micro-trottoir.

Mme Ilboudo

Mme Ilboudo : « Je suis contre cette pratique, car il y'aura certainement des invités qui viendront à la cérémonie et n'auront pas à manger. »

Issata Compaoré, commerçante : « Je trouve qu'emporter de la nourriture lors des cérémonies est une très mauvaise chose. Cela crée des dépenses supplémentaires pour les organisateurs des cérémonies en question, alors que ces gens ont certainement voté un budget à ne pas dépasser. C'est vraiment irresponsable et irrespectueux, j'invite mes sœurs et mes mamans à abandonner cette mauvaise habitude. »

Issata Compaoré, commerçante

Rebecca Nikiéma : « Pour moi, c'est n'est pas du tout une mauvaise chose que d'emporter de la nourriture. Lors des cérémonies, la plupart du temps, il y a des surplus de nourriture et on peut bien en rapporter à la maison. Pour ceux-là qui disent que les invités qui viendront en retard n'auront pas à manger, je pense que si ces derniers respectaient l'heure des cérémonies comme tout le monde, ils auraient à manger. »

Mme Tiendrébeogo : « Pour moi, on peut bien emporter de la nourriture, si toutefois ceux qui vous invitent vous autorisent à le faire. Mais dans le cas contraire, ce serait du vol ».

Mme Tiendrébeogo

Asseta Kouanda, commerçante : « Franchement, les repas emportés lors des cérémonies ne sont pas choses faciles. Moi je pense que si c'est un proche (sœur, frère) qui vous invite, on peut bien partir avec de la nourriture parce qu'il s'agit de la famille. Mais quand il s'agit de cérémonies organisée par des voisins ou des amis, c'est vraiment déplacé ».

Fatimata Bara : « En ce qui me concerne, je suis contre cette pratique, car c'est de la gourmandise. Et le comble c'est que de nos jours, même les hommes s'y mettent et c'est vraiment pathétique. »

Mme Karambiri, secrétaire : « Je déteste franchement les gens qui emportent des repas. C'est vraiment très compliqué lorsque tu fais partie de la commission restauration dans les cérémonies. Pendant que toi tu te tues à trouver de la nourriture aux invités, d'autres sont la bonnement à puiser dedans pour ramener chez eux et c'est pas du tout joli ».

Patricia Coulibaly et Hanifa Koussoubé (Stagiaires)
Lefaso.net

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République centrafricaine : quatre soldats français arrêtés à Bangui

BBC Afrique - Tue, 22/02/2022 - 13:36
Quatre soldats français escortant le chef d'état-major de la force de l'ONU ont été arrêtés lundi à l'aéroport de Bangui, dans la capitale centrafricaine, a tweeté l'ambassade de France.
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Burkina : De la politisation de l'administration, parlons-en !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 12:59

Cette tribune, Ousmane Djiguemde revient sur la politisation de l'administration burkinabè

Dans l'agenda politique évoquée par le président Damiba, figure en bonne place la question de la dépolitisation de l'administration. Il s'en est suivi une polémique sur sa nécessité et/ou sa faisabilité ! Pourtant, il nous souviendra que c'est un débat évacué depuis plus de deux décennies. Et pour cause !

I. De la nécessité de dépolitiser l'administration publique

La nécessité de dépolitiser l'administration publique a été reconnue au Faso, dès 1999 à la suite de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, par le Collège des Sages, dans son rapport qui fait autorité jusqu'à ce jour. En effet, ledit rapport en ses points 2-1-6, 7, 9 et 10, dénonçait :

La politisation des institutions républicaines traditionnellement neutres (Administration, Armée, Justice) ;

Le contrôle effectif de l'appareil d'État par un seul parti ;

La politisation des organisations de la société civile ;

La politisation à outrance des opérateurs économiques.

Comme solutions, le Collège avait proposé, entre autres, au point 2-2-3 de son rapport de remettre principalement en œuvre la neutralité politique de l'administration, de l'armée et de la justice, des organisations de la société civile (syndicats, mouvements des droits de l'Homme et Organisations non gouvernementales (ONG).

Mieux, cette position a été renforcée par les rapports du MAEP (2008) et du CGD (2010) qui consacrent, d'une manière ou d'une autre, cette nécessité.

II. Une politisation méthodique de l'administration et de l'État

Lorsque le Collège des Sages recommandait la neutralité politique, c'était en connaissance de cause de la construction méthodique, mais aussi de l'impact sur la dégradation du vivre-ensemble. Celle-ci a connu trois étapes :

a. L'organisation d'un électorat autour des « secteurs structurés »

S'il y a un mécanisme bien huilé qui a été entretenu dans la vie publique c'est bien celui-ci : les secteurs structurés ! Voici ce qu'en disait le président du CDP à l'époque, lorsqu'on accusait son parti de procéder à la politisation de l'administration :

« Sur ce point, je voudrais être clair. Le CDP n'est pas un parti-État et, faut-il le rappeler, nous sommes dans un État de droit. Cependant, on ne peut pas nous reprocher d'organiser nos militants qui sont dans l'administration et le secteur privé afin qu'ils participent activement et efficacement à l'animation de la vie du parti et au développement du Burkina Faso. Il ne s'agit donc pas d'une politisation de l'Administration mais d'un élargissement et d'une consolidation de la base sociale de notre parti » .

Question de sémantique donc et de subtilité de langage ! C'est une méthode qui a consisté à fabriquer des militants de fait dans tous les secteurs de la vie nationale, de gré ou de force, avec un système de référencement des militants et de cotisations régulières. Elle a fait beaucoup de mal à la neutralité de l'Administration à l'époque.

b. L'arme de l'emploi public

Une autre arme manipulée aux fins de la politisation de l'administration, et régulièrement dénoncée par le SYNAGRH a fini par affiner ses costumes de légalité. Il s'agit du « recrutement sur mesures nouvelles. Ce type de recrutement, qui était exclusivement « sur simple sélection des dossiers », a fini par associer l'accès par voie de concours. Voici la récrimination du SYNAGRH :

« Cette disposition [le recrutement sur mesures nouvelles] est soupçonnée de partialité car étant une circonstance d'insertion dans l'Administration publique d'agents à très forte connotation politique. Cette mesure est interprétée comme un élément de la stratégie de redistribution clientéliste du parti au pouvoir [le CDP à l'époque] pour récompenser des individus pour leur militantisme politique et raviver leur loyauté à l'égard du régime » (Natielsé, 2013 : 251).

c. L'arme de la promotion dans l'administration publique

Sur cette question, Tahirou Barry, ancien ministre de la culture, enfonce le clou dans une interview accordée au journal l'Observateur Paalga :

« (…) je peux vous dire que j'ai été à plusieurs reprises interpellé par les premiers responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP - parti au pouvoir) sur la nomination de certains cadres de mon ministère simplement pour des raisons partisanes. Où se trouve la neutralité de l'Administration ? Avons-nous rejeté oui ou non la politisation de l'Administration ? Le parti au pouvoir signifie-t-il le pouvoir du parti dans l'appareil d'État ? »

Enfin, il y a eu le mauvais usage de dispositions règlementaires comme celles de l'article Article 11 du Décret N°2016-027/PRES/PM/SGGCM du 23 février 2016 portant organisation-type Des départements ministériels :

« Les chargés de mission sont des hauts cadres de l'Administration publique, ayant occupé de hautes fonctions politiques et/ou administratives et qui sont en fin de mission. Ils dépendent directement du Ministre et exécutent toutes missions qu'il leur confie.

Les chargés de mission sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre et sont placés hors hiérarchie.
Ils bénéficient des mêmes indemnités que les chargés de mission du Premier Ministère »

III. Conséquence : naissance d'un faux modèle de redevabilité et dynamitage de la solidité du vivre-ensemble

Comme on peut aisément le constater, une fois au contact de l'Administration publique, cette démarche a introduit un faux modèle de redevabilité qui induit plusieurs autres phénomènes au sein des structures publiques : sectarisme, démarcation, régionalisation, népotisme, puisqu'elle est basée sur la préférence partisane et, si affinités, ethnique, religieuse, amicale, etc.

La mise en œuvre des politiques publiques en a pris un coup avec pour impact évident la mauvaise distribution des investissements et services publics par zones et par citoyens, malgré une égalité constitutionnelle des citoyens en droits et en devoirs.

La politisation, comme les rapports l'ont indiquée, a touché tous les secteurs y compris l'armée. C'est donc à tous les niveaux qu'il faut appliquer la dépolitisation pour asseoir une saine gouvernance. Que faut-il faire ?

IV. La solution

Tout dépend du degré d'intégrité et de l'exemplarité des pilotes politiques du moment pour pouvoir impulser une cure de désintoxication à l'État, comme le disait Ibn Khaldoun :

« Si le gouvernement voulait agir avec franchise, éviter la partialité, renoncer à la corruption et à la fraude ; s'il marchait droit sans s'écarter du sentier de la rectitude, l'or pur et l'argent de bon aloi (en fait de science) auraient une valeur réelle sur son marché ; mais s'il se laisse conduire par ses intérêts personnels et par ses préjugés, s'il se remue au gré d'intrigants qui se font les courtiers de l'injustice et de la déloyauté, alors les marchandises falsifiées et la fausse monnaie (de l'érudition) y auront seules du cours. Pour en apprécier la valeur, le juge clairvoyant doit porter en lui-même la balance de l'examen, la mesure de l'investigation et de la recherche »

Ousmane DJIGUEMDE
oustehit@hotmail.fr

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Paul Farmer : un hommage appuyé rendu au médecin philanthrope américain décédé au Rwanda

BBC Afrique - Tue, 22/02/2022 - 12:11
Le "décès inattendu" du médecin philanthrope américain émeut les Rwandais et le monde entier qui lui ont rendu un vibrant hommage.
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Réunion du Comité exécutif de la Fédération burkinabè de football : Dix membres claquent la porte

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/02/2022 - 11:07

Des membres du Comité exécutif de la Fédération burkinabè de football ont claqué la porte de la réunion de l'instance ce lundi 21 février 2022 pour protester contre les agissements du président de la FBF, Lazare Banssé.

Ils sont au total dix des 18 membres présents à avoir quitté la réunion. Selon le porte-parole des protestataires, Jean-Claude Ramdé, magistrat, il existe plusieurs points de divergence avec le président de la FBF. « Nous avons esté en justice pour rentrer dans nos droits. Mais M. Lazare Banssé n'a pas jugé nécessaire de nous convier à cette réunion jusqu'à 14h aujourd'hui.

Selon les textes, les convocations devaient nous parvenir au moins sept jours avant la réunion. Nous avons donc dit que nous n'étions pas dans les conditions pour prendre part à la rencontre. En plus de cela, des personnes non membres du Comité exécutif sont présentes dans la salle. Nous avons demandé qu'elles quittent. Le président Lazare Banssé nous a dit qu'il prenait acte mais ces personnes sont quand-même restées. Nous avons protesté contre cela », a indiqué le juge Ramdé.

En plus de cela, le contenu de l'ordre du jour divise aussi les membres du Comité exécutif. « La réunion avait pour ordre du jour le bilan de la CAN, les informations sur les sélectionneurs nationaux et divers. Nous avons estimé que le bilan de la CAN ne pouvait pas se faire en deux heures parce que ça implique les aspects techniques, administratifs, moraux et financiers. Nous avons donc proposé qu'une commission soit mise en place pour travailler sur le bilan. Concernant les informations, nous estimons que le Comité exécutif est un organe décisionnel et ne peut pas venir juste pour écouter des informations. Nous ne nous sommes pas entendus et nous avons préféré quitter la salle », a ajouté Jean-Claude Ramdé.

Après le départ des protestataires, les huit membres ont poursuivi les travaux. « Les textes disent qu'il faut 12 membres du Comité exécutif pour délibérer. Ils sont huit et tout ce qu'ils font est nul », a ajouté le juge Ramdé.

Lefaso.net

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