Le procès en flagrance au sujet du meurtre du pasteur Jérémie Doxa Lenge a débuté vendredi 2 décembre au tribunal militaire de garnison de Lubumbashi. L’infortuné a été tué dimanche dernier au quartier Kabulameshi à Lubumbashi.
Cinq présumés auteurs, tous des taximen motos, ont été présentés à la barre par le ministère public.
Ils sont poursuivis entre autres pour terrorisme et meurtre.
L’étape des travaux en groupes des délégués au troisième round du processus de Nairobi pour la paix dans l’Est de la RDC a pris fin ce samedi 3 décembre.
Dans ce communiqué signé, de ce 3 décembre 2022, du porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, il est annoncé à l'opinion publique que la radio France internationale est suspendue jusqu'à nouvel ordre. Ce, sur toute l'étendue du territoire national.
Une décision prise suite à des manquements graves sur des informations véhiculées, précise le communiqué.
Toutefois, le gouvernement réaffirme son attachement à la liberté de presse et d'opinion, mais également au droit public à l'information.
Les détails dans le communiqué ci-dessous.
Lefaso.net
La province de l'Ituri compte environ 1065 personnes devenues handicapés physiques à la suite des affres des conflits armés qui persistent depuis près de deux décennies dans cette partie du pays.
Ces chiffres ont été publiés, vendredi 2 décembre, par la Fédération provinciale des associations des personnes vivant avec handicap, en marge de la célébration ce 3 décembre, de la journée mondiale dédiée à cette catégorie de personnes.
L’organisation ‘’Biakwetu Life’’ de Bukavu, au Sud-Kivu a lancé, jeudi 2 décembre, la semaine pour handicapés, dans le cadre la journée internationale des personnes vivant avec handicap, célébrée le 3 décembre de chaque année. Cette ONG a entamé une série d’activités du 02 au 09 décembre en faveur de cette catégorie de personnes.
De quels panafricanismes se réclament les jeunes générations d'Africains ? Au Burkina Faso, le mouvement est également en vogue, il fait des recrues et il produit des émules d'un réveil militant aux jargons bien outillés. De ce point de vue, l'héritage du « Sankarisme » pèse lourdement dans la balance. Les événements politiques de ces derniers mois laissent entrevoir des perspectives nouvelles où les années révolutionnaires se fraient leur sillon au cœur des panafricains du « Pays des Hommes intègres ».
1. Le panafricanisme : entre théories de salons et militantismes débutants
Loin des érudits (professeurs, intellectuels, auteurs…) rodés à l'histoire sociopolitique et idéologique des pays africains, la jeunesse africaine s'emploie à un exercice complexe au sujet de ce qu'elle entend impulser dans l'esprit de la gouvernance. Les réseaux sociaux constituent le tremplin de ces engagements tous azimuts. Le panafricanisme s'en trouve bien rehaussé, malgré les idées complexes qui le (re) façonnent depuis les années 1800 .
Comme dans tout regard objectif, des façades négatives et positives s'imposent au jugement commun. Si la face sombre se perçoit dans les diatribes, les pamphlets et les railleries des adeptes d'une tendance politique « innovante et irréversible », l'autre face, plus conciliante, ouvre des portes sur ce besoin d'authenticité tant réclamé par les Africains eux-mêmes. Depuis le mouvement des Afro-américains, jusqu'à Kouamé N'kruma et Thomas Sankara, les ouvrages et des sites foisonnent dans leurs diverses versions revues et corrigées sur des thèmes variés (anticolonialisme, idéologie, afrocentrisme, militantisme…) .
S'il s'agit de puiser dans les ressources socioculturelles du continent, la part est belle pour les panafricanistes de tout bord. Comment soustraire la bonne graine de l'ivraie et pourquoi les jeunes du Burkina ont-ils de bonnes raisons de s'y employer ? « Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit » Qui est le tigre et qui est la proie dans cette Afrique post-moderne ?
2. Chronique d'un néo-sankarisme annoncé ?
Il est généralement admis que le capitaine-président du Faso des années révolutionnaires a impacté la conscience de ses concitoyens. Des « Petits chanteurs aux poings levés » jusqu'aux témoins et militants de la dernière heure, des pensées et des faits sont relatés sur son discours d'orientation (2 octobre 1983) et les traits majeurs de sa pensée.
S'il est vrai que quatre années d'exercice sont insuffisantes pour faire un éventuel bilan, le temps si bref qu'a duré ce moment d'euphorie a laissé des traces significatives pour les générations présentes. Les circonstances qui ont prévalu à la disparition du « héros national » y jouent encore un rôle déterminant.
Pour un grand nombre, l'héritage est assermenté pour longtemps et inscrit dans le panafricanisme politique. Peu de chefs d'État ont, semble-t-il, démontré une telle aura accompagnée de discours audacieux.
Toutefois, d'aucuns estiment que l'ensemble de l'œuvre est resté à l'état d'échafaud et qu'une orientation politique peut y remédier. Pourquoi ne pas ajuster l'amorce sankariste dans le panel des discours panafricanistes actuels ? Les arrhes d'une telle démarche incombent aux nouveaux prétendants au changement. La balle politico-idéologique est pour ainsi dire dans le camp des braves Burkinabè. L'histoire du Faso politique est en cours….
3. Néo-panafricanismes et néo-sankarismes : quel mariage possible ?
Le Sankarisme et ses racines panafricanistes : un titre d'ouvrage ou une revue de presse ? Le Burkina Faso entre dans la cour des grands à travers l'édification de son histoire politique si particulière. Ce pays ne l'a pas souhaité, il l'a vécu, semble-t-il, dans l'opinion (inter) nationale. Les filles et les fils de cette nation doivent être fiers d'une telle « élection » où les outils sont fournis et prodigués pour le meilleur (sans occulter le pire).
La maïeutique actuelle signe-t-elle le retour des grands hommes ? Quelles portes néo-panafricanistes seront ouvertes pour accéder aux aspirations des Burkinabè ? Ils ont démontré par le passé qu'ils étaient capables, plutôt conscients de prendre leur avenir en main. Entre Sankarisme ou néo-sankarisme (qui reste à définir), les défis d'une Afrique nouvelle au Burkina Faso se liront par des actions. En quelques mots, pourrait-on dire : « Croire au Burkina Faso ou mourir ! ». Cela ne sera pas, espérons-le, un énième slogan, mais rien que des sacrifices à consentir…
Neree Zabsonre
Journalise (Membre UPF)
L'association professionnelle des entreprises de communication du Burkina Faso, Publicitaires Associés, célèbre cette année ses quinze ans d'existence. C'est l'occasion pour ces professionnels de la communication et de la publicité d'exiger l'application effective de la loi 080/CNT/2015, portant règlementation de la publicité au Burkina Faso. L'existence des entreprises de communication non en règles crée un manque à gagner pour les entreprises qui existent légalement et honorent leurs engagements fiscaux.
Publicitaires Associés a organisé une série d'activités à l'occasion de son quinzième anniversaire. Il s'agit d'une conférence publique, d'un match de football contre les journalistes sportifs, d'une nuit de récompense dénommée « Nuit de la publicité » et de bien d'autres activités.
Au cours de cette Nuit de la publicité, qui a eu lieu le vendredi 2 décembre, des entreprises professionnelles de la communication, des entreprises partenaires et des personnalités ont été distinguées. Des attestations de mérite, des attestations de reconnaissance et des attestations de remerciement ont été décernées. Cette soirée des professionnels de la publicité a aussi été marquée par des prestations artistiques, un dîner offert aux invités et la coupure du gâteau d'anniversaire.
Aïcha Dabré, présidente de Publicitaires Associés, s'est réjouie du temps parcouru par sa structure et des acquis engrangés depuis sa création en 2007. L'organisation est représentée au Conseil supérieur de la communication (CSC), à la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et siège au Tribunal du commerce. Les mérites de ses membres sont également reconnus chaque année par le ministère de la Communication.
Pour elle, le principal défi qui se présente à Publicitaires Associés est l'application effective de la loi 080/CNT/2015, portant règlementation de la publicité au Burkina Faso. « Le décret a été pris le 12 juin 2017 mais, jusqu'à présent, la loi n'est pas encore appliquée. On voit toujours des spots diffusés sans signature, on voit des agences de communication sans récépissé avoir des marchés, même des marchés de l'Etat, et les exécuter sans problème. Pourtant, cette loi interdit ces pratiques car pour être publicitaire, il faut forcément avoir un récépissé », regrette-t-elle.
L'association n'ayant pas l'autorité d'interpeller les agences non en règles, Aïcha Dabré s'en remet à l'Etat et au CSC pour la régulation et l'assainissement du secteur de la publicité. Publicitaires Associés continuera avec les sensibilisations afin d'obtenir non seulement l'application de cette loi, mais aussi de convaincre certaines agences à rejoindre la structure. Elle compte à ce jour 77 agences membres sur plus 400 agences selon les chiffres du ministère de la Communication.
Présent à cette soirée de gala, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, s'est félicité de l'existence d'une organisation professionnelle comme Publicitaires Associés. « Elle favorise toujours le dialogue institutionnel, nécessaire et indispensable pour faire bouger les choses », reconnaît-il. Il a rassuré de la disponibilité de son département à accompagner les acteurs de la publicité lorsque le besoin se fera, afin de permettre au secteur de la communication et de la publicité d'apporter pleinement sa contribution au développement du Burkina Faso.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Dans le cadre de la campagne 16 jours d'activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG), l'ensemble du personnel d'Oxfam a procédé au lancement officiel des activités concomitamment au sein de l'organisation à Ouagadougou ainsi que sur sa base et sous base de Kaya et de Dori. La cérémonie a été présidée par le directeur pays, Omer Kaboré, en présence de la directrice générale d'Oxfam Québec Denise Byrnes en mission au Burkina Faso.
« Le mur des signatures ». C'est à travers ce concept que l'ONG Oxfam au Burkina Faso a procédé au lancement de ses activités marquant la campagne 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre. Cette initiative vise à récolter le maximum de signatures, preuve de l'engagement de chacune et chacun à mettre fin aux violences basées sur le genre.
Dans une ambiance conviviale et sympathique, le personnel d'Oxfam, les partenaires ainsi que l'ONG Save The Children, ont répondu présent à cette initiative. Ils ont marqué leur engagement à continuer à redoubler d'efforts dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso en émargeant sur « le mur des signatures ».
Le directeur pays d'Oxfam au Burkina, Omer Kaboré, dans son mot a expliqué que lors des crises, les femmes et les enfants restent les couches les plus affectées. Ces femmes et enfants ont vécu souvent de graves traumatismes et ont basculé dans une extrême vulnérabilité qui les expose aux violences basées sur le genre.
A ce propos, la campagne 16 jours d'activisme est placée cette année sous le thème national : « les violences à l'égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ».
La directrice générale d'Oxfam Québec, Denise Byrnes, a souligné que dans le cadre de la présente campagne, c'est tout Oxfam qui est mobilisé partout dans le monde car la question des violences basées sur le genre est très importante. Il s'agit d'un fléau mondial. Et dans un contexte de crise, comme celui du Burkina Faso, ce sont souvent les femmes qui sont les premières victimes de viol par exemple. Il est donc important d'être à leurs côtés pour soutenir ces personnes.
Cette première activité n'est que le début d'une série d'activités à l'initiative d'Oxfam. Durant ces 16 jours, Oxfam au Burkina compte se joindre aux autres acteurs de développement à travers de nombreuses activités pour l'atteinte de la justice de genre et combattre les violences basées sur le genre.
C'est le cas de la séance de sport collectif du 1er décembre dans l'enceinte d'Oxfam, la poursuite des engagements sur « le mûr des signatures » à Ouaga, Kaya et Dori. Une conférence débat sur le thème : « les violences à l'égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso » couronnera l'agenda des activités prévues.
Initiée le 25 novembre avec une série de citations montrant l'engagement du personnel ainsi que des partenaires, la campagne digitale se poursuivra jusqu'au 10 décembre sur toutes les plateformes digitales d'Oxfam au Burkina.
Oxfam est présente au Burkina depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locales, partenaires et alliées, en faveur d'une vie digne des populations pauvres.
Cela, afin d'insuffler un changement réel pour l'amélioration des conditions socioéconomiques des plus vulnérables, au rang desquels les femmes et les jeunes. Pour Oxfam, la justice de genre n'est pas seulement une question de droit. C'est aussi un moyen essentiel pour construire des sociétés plus justes et de vaincre la pauvreté.
Cellule Communication et Médias / Oxfam au Burkina
Un groupe des déplacés de guerre de Kanyaruchinya, au territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) a reçu symboliquement vendredi 2 décembre l’assistance humanitaire leur envoyée par le président de la République de l’Angola, Joao Lourenço pour soulager leur misère pendant cette période de crise humanitaire.
La cérémonie s’est déroulée à la 34e région militaire devant l’envoyé du président angolais, le général Joao Nassone et plusieurs personnalités.
La société civile forces vives du groupement de Banande Kainama dans le territoire de Beni, juge positif le bilan d’une année d'opérations conjointes des Forces armées de la RDC(FARDC) et de l’armée ougandaise(UPDF), lancées le 30 novembre 2021 dans leur région, contre la rébellion ougandaise de l’ADF.
Des réactions fusent de partout après le massacre d’une centaine de civils mercredi 30 novembre et jeudi 1er décembre dans la localité de Kishishe et ses alentours. C’est dans le groupement de Bambo, dans la chefferie de Bwito, à environ 34 kilomètres de Rwindi. Plusieurs sources attribuent ces tueries aux rebelles du M23 qui occupent ces localités du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Deuxième jour d’accalmie ce samedi 3 décembre dans les localités de Kishishe, Kirima, Lushebere et aux alentours dans le groupement Bambo, de la chefferie de Bwito à Rutshuru(Nord-Kivu).
Ce calme précaire s’observe après des combats qui ont opposés, durant la semaine, les FARDC aux rebelles du M23.
Ces rebelles ont commis des crimes et exactions diverses contre la population, rapportent de nombreuses sources locales.
Le gouverneur de la province du Maniema, Afani Idrissa Mangala se réjouit du processus d'identification des tous les groupes armés actifs dans cette province, pour leur intégration au programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S).
Les différentes délégations à la troisième phase du processus pour la paix à l’est de la RDC poursuivent, ce samedi 3 décembre, leurs travaux en groupes à Nairobi(Kenya).
Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national sur tout le territoire de la RDC dès ce samedi 3 décembre, à la suite de la mort d’au moins 60 civils, dans une série des tueries attribuées au M23 à Kishishe dans le groupement Bambo, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Durant cette période de deuil, les drapeaux seront en berne dans tout le pays.
Les représentants de la communauté des peuples autochtones pygmées ont célébré, vendredi 2 décembre à Kinshasa, la promulgation par le chef de l'État, depuis le 14 novembre 2022, de la loi portant « protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées ».
Le Coordonnateur national du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S), Tommy Tambwe est, depuis vendredi 2 décembre, en mission d’évaluation des besoins de la province de Maniema en termes de stabilisation.
Le secteur de l'Energie en RDC fait face à plusieurs pesanteurs qui retardent son développement, a estimé le président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, à l'ouverture de la Conférence sur l'Energie en RDC, vendredi 2 décembre à Kinshasa. Parmi ces pesanteurs figure, par exemple, la parafiscalité, a-t-il déclaré.