L’Assemblée nationale et le Sénat vont clôturer ce jeudi 15 juin la session ordinaire de mars. Au total, 90 matières avaient été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés lors de la séance de mardi 21 mars. A la clôture de cette session, seuls 20 textes de loi ont été examinés, soit 22% des matières programmées.
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A l'orée de la campagne saisonnière où l'on parle de préparation des terres avant la saison, comment se fait cette préparation, quelles sont les variétés de semences à privilégier en fonction des zones de culture, quelle est l'expertise qu'un agronome peut apporter à un paysan pour une campagne saisonnière réussie ? Ce sont, entre autres à ces questions que le technicien agronome de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA), Abdoul-Barry Sarba, a répondu dans cette interview qu'il a accordée à Lefaso.net.
Lefaso.net : Avant de rentrer dans le vif, dites-nous-en quelques mots, qu'est-ce qu'un agronome et quel est son champ d'expertise ?
Abdoul-Barry Sarba : Un agronome, c'est celui qui a étudié l'agronomie. C'est-à-dire, la science de l'agriculture et il est différent d'un agriculteur qui est lui un praticien. Son expertise, c'est d'apporter des conseils avisés aux producteurs, notamment sur le choix des semences, en tenant compte du type de sol qu'il a et de la pluviométrie de sa zone d'intervention, et comment faut-il cultiver pour avoir un bon rendement. En résumé, l'agronome est plus dans l'appui conseil que dans la pratique, et il appuie le producteur durant les campagnes saisonnières et même après.
Nous sommes à l'orée de la campagne saisonnière où on parle beaucoup de préparation des terres. En quoi cela consiste-t-il ?
Au préalable pour qu'un producteur puisse avoir un bon rendement, cela commence par la qualité de la semence qu'il choisit. C'est-à-dire qu'il doit avoir une semence saine qui a un bon pouvoir de germination et par la suite, il faut qu'il fasse d'abord le labour, amende le sol après les premières pluies, en attendant les autres pluies pour commencer les semailles. Parlant de l'amendement du sol, cela consiste à apporter du fumier organique au sol afin de le rendre riche avant de semer les graines.
Il est prévu cette année selon l'ANAM une installation pluviométrique normale à tardive dans la zone sahélienne et soudano-sahélienne, et de fin de saison normale à précoce dans la zone soudanienne. En fonction de ces informations, que conseilleriez-vous comme cultures à privilégier dans les différentes zones en fonction de ces prévisions pluviométriques.
Dans les zones sahéliennes et soudano-sahéliennes, les producteurs doivent vite semer, en utilisant des variétés de cycle court vue que la pluviométrie est pour la plupart du temps capricieuse dans ces zones. Et à la matière, ils peuvent se référer à l'INERA qui propose des semences améliorées de cycle court pour tous les types de cultures, et en fonction des zones d'intervention. Concernant la zone soudanienne, les producteurs sont plus chanceux, parce que, la pluviométrie est moins capricieuse et ils peuvent pratiquer la polyculture. C'est-à-dire, mettre ensemble plusieurs cultures dans le même champ et cela leur permet de récolter différentes cultures dans un même champ, mais de savoir qu'est-ce qui marche le plus afin de se concentrer sur celle -ci pour les prochaines saisons.
Revenons à la question des semences améliorées. On remarque qu'il y a une multitude de variétés qui sont développées, mais qui ne sont pas beaucoup utilisées par les paysans. Qu'est-ce qui peut expliquer cette réticence vis-à-vis de ces semences améliorées ?
Effectivement, on a une grande quantité de semences améliorées, mais qui ne sont pas beaucoup utilisées par les producteurs. Et je pense que cela peut se justifier d'abord, par le coût élevé des semences qui ne sont pas toujours à la portée des paysans. L'autre justification peut être aussi le manque d'information concernant les semences améliorées, parce que les paysans sont beaucoup réticents sur tout ce qu'ils ne connaissent pas. Ils n'aiment pas utiliser ce qu'ils ne connaissent pas. Ils préfèrent les semences qu'ils connaissent bien, et c'est très difficile qu'ils laissent ce qu'ils connaissent pour utiliser ce qu'ils ne connaissent pas. Et ce que l'INERA a trouvé comme alternative, c'est que les chercheurs partent dans les villages et font des champs témoins pour qu'ils voient eux-mêmes et c'est à travers cela qu'ils arrivent à les amener à utiliser ces semences améliorées. Mais le vrai problème de la valorisation des semences améliorées reste la communication et il faut trouver des moyens pour parler de ces variétés de semences améliorées aux paysans.
On sait que l'INERA développe beaucoup de semences améliorées et on parle également de changements climatique où la pluviométrie est beaucoup capricieuse. Y-a-t-il des variétés mises en place pour y faire face ?
Effectivement, il y a plusieurs types de variétés qui ont été développées à cet effet et sont tolérantes au stress hydrique et qui ont un cycle court. Ces variétés arrivent à convenir dans les pluviométries capricieuses, mêmes les plus courtes. On peut prendre l'exemple du maïs. Aujourd'hui on a des maïs de deux mois et dans les autres types de cultures également cela existe et qui permet à chaque producteur de chaque zone du pays d'avoir une solution à son problème de culture.
Votre mot de fin ?
Ce que je peux dire, c'est que l'agriculture représente aujourd'hui un vaste domaine qui génère beaucoup d'argent et le salut de plusieurs Burkinabè, notamment de la jeunesse, peut venir de là. C'est un secteur d'avenir et si on se donne à cœur joie, on ne regrette jamais. C'est pourquoi, j'invite surtout les jeunes à se lancer dans le domaine qui a encore beaucoup à donner à ce pays.
Yvette Zongo
Photos et vidéo : Ange August Paré
Lefaso.net
« Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l'intégrité ». C'est autour de ce thème que la Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU) a animé une conférence publique dans l'après-midi de ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou. L'activité qui a ciblé les élèves et étudiants vise à outiller et à renforcer la résilience des membres et sympathisants des clubs UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) dans la recherche et la promotion de la paix.
Deux panélistes ont décortiqué le thème à travers des sous-thèmes. Il s'agit du maître de conférences de philosophie de l'éducation, Fatié Ouattara, qui a planché sur « Citoyenneté et intégrité » et de l'enseignant-chercheur, Dr Poussi Sawadogo, chef traditionnel (Busm Keoog-naaba Koobo) qui a entretenu les participants sur les « Valeurs traditionnelles africaine et culture de l'intégrité : leçons pour une éducation à la paix ».
Après avoir campé le décor par la balisation des concepts, le communicant Fatié Ouattara a relevé que la citoyenneté est définie en fonction de la nature de l'Etat et selon qu'on soit en démocratie, monarchie … qu'en oligarchie.
Dans son développement, il a fait ressortir que « l'intégrité implique le respect inconditionnel des règles de vie dans notre pays, appelé pays des hommes intègres ».
« L'intégrité ne se marchande pas. Les détournements de deniers publics, le vol, la gabegie, le népotisme…, tous ces maux sont quelque part liés à un manque d'intégrité », soutient Dr Fatié Ouattara.
Dans sa dynamique de prospection, le panéliste s'est attardé sur « la question cruciale de l'éducation », pour se demander si l'éducation peut redorer le blason de la citoyenneté, de l'intégrité.
Dans son analyse, Dr Ouattara a fait ressortir que la famille doit également épauler l'école pour que les maux que traînent les élèves puissent être soignés (car ayant observé que l'école n'a pas pu empêcher que des élèves et étudiants soient violents, saccagent des biens publics…).
Le maître de conférences de philosophie de l'éducation s'est en outre interrogé sur le rôle de la société civile. ‘'Aujourd'hui, avec l'avènement du MPSR, nous avons connu de nouveaux acteurs sociaux qui dorment à la Place de la nation, qui défendent la transition… Mais, nous avons besoin de savoir s'ils sont rassurés du sens de leur combat. Il faut interroger leur citoyenneté. Ils partagent beaucoup d'informations, qui parfois sont fausses (en disant : c'est urgent…, partagez). Est-ce que ce n'est pas une bombe à retardement ? Quel rôle la société civile (pas celle à coloration politique) peut jouer dans l'éducation des jeunes aux valeurs ?" pose-t-il en substance.
Parmi les acteurs qui contribuent à l'éducation des jeunes, à l'émergence de la citoyenneté et de l'intégrité, Fatié Ouattara cite le Service national pour le développement (SND). Cette institution est, de son avis, un cadre où les jeunes sont informés, éduqués et mis au courant de ce que la nation attend d'eux en tant qu'acteurs majeurs de développement, de paix et de cohésion sociale.
Fatié Ouattara a, enfin, sollicité le rôle que doivent jouer les partis politiques dans l'émergence d'une citoyenneté intègre. « Ils ne doivent pas former les jeunes pour être seulement un bétail électoral. L'ignorance des jeunes ne doit pas profiter aux partis politiques », analyse-t-il, invitant les partis politiques à jouer pleinement leur rôle d'éducation (civique et sociale) des populations, notamment des jeunes.
C'est pourquoi, le modérateur de la conférence publique, Boubakary Diallo, secrétaire général de l'Union nationale des « Rooga » du Burkina, a exhorté chaque participant à être, autour de lui, un vecteur de paix et du vivre-ensemble. « Il ne faut pas être des chasseurs de primes. Il faut travailler à amener les gens autour de vous à pouvoir être des acteurs de paix », a encouragé le modérateur, exhortant de ce fait la FBACU à étendre de telles activités au maximum de localités. Aux parents, Boubakary Diallo recommande : « Si nous entrons à la maison, déposons Tiktok, déposons WhatsApp, Facebook… et essayons d'éduquer nos enfants ».
Pour mémoire, et selon son président, Augustin Bouda, la FBACU est une association fédérative à caractère éducatif, scientifique et culturel. Elle regroupe, à ce jour, environ 100 associations et clubs UNESCO, disséminés sur l'ensemble du territoire. Avec des membres majoritairement jeunes, élèves, étudiants, enseignants des lycées, collèges et universités, l'organisation a pour objectif global de promouvoir la paix par l'éducation, la science, la culture et la communication. La conférence publique s'inscrit dans un programme soutenu par l'UNESCO. Il est prévu, dans le cadre de ce programme, des activités de formation des membres et partenaires de la FBACU ainsi que des actions de sensibilisation grand public à travers les médias et les réseaux sociaux.
O.L
Lefaso.net
Les états généraux de l'assurance, premier du genre au Burkina Faso, se sont ouverts, ce mardi 13 juin 2023, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre de l'économie qui représentait le Premier ministre à cette occasion. Organisée par le ministère de l'Economie en partenariat avec les associations professionnelles du marché des assurances, la présente édition est placée sous le thème central « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? ». Les travaux prendront fin le 15 juin prochain. Un plan d'actions de mise en œuvre des résolutions qui en découleront sera proposé par le cabinet FINACTU, afin d'amorcer un véritable développement de l'assurance au Burkina Faso, en cohérence avec les potentialités économiques du pays.
Malgré un contexte international et national hostile, le marché des assurances au Burkina Faso affiche une performance remarquable. A titre d'exemple, en 2021, les actions coordonnées de l'ensemble des entités ont permis de réaliser un chiffre d'affaires de 124,886 milliards de FCFA. Ces émissions sont en progression de 14,27% par rapport à l'exercice précédent dont le montant était de 108,443 milliards de FCFA. Pour aller un peu plus loin dans l'analyse, sur l'ensemble de la production du marché, la branche non vie ou IARD contribue à hauteur de 55,15%, a indiqué le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo. Dans la zone CIMA constituée de 14 pays africains ayant une réglementation unifiée et des organes de contrôle communs, le Burkina Faso occupe le quatrième rang.
Cependant, le marché des assurances burkinabè est controversé au regard du faible taux de pénétration. Il est estimé à 1,14% en 2021. Ce ratio bien qu'ayant connu une hausse demeure faible et contraste avec la place qu'occupe notre pays au sein de l'UEMOA, informe le ministre Nacanabo. La conclusion est donc sans appel : le secteur des assurances est encore à un stade embryonnaire au Burkina Faso, néanmoins en forte croissance.
D'où l'intérêt de la tenue de la première édition des états généraux de l'assurances au Burkina Faso avec comme thème central « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? ».
Ces assises répondent à une volonté du gouvernement à travers le ministère de l'Economie, de trouver, de concert avec les sociétés d'assurance et leurs faîtières, des solutions appropriées aux problèmes qui entravent le développement harmonieux du secteur des assurances au Burkina Faso. Pour ce faire, les échanges seront ponctués par une communication introductive et des débats autour de quatre (4) thématiques essentielles animées par des personnalités averties et avisées des questions relatives au secteur des assurances en Afrique en général et au Burkina en particulier.
Ces quatre sous-thèmes qui feront l'objet d'échanges durant ces trois jours, étant en lien avec les problématiques majeures du secteur sont « Quels acteurs pour performer la gestion des sociétés d'assurance ? », « Quels produits d'assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina ? », « Quels leviers à actionner pour promouvoir le développement de l'assurance au Burkina ? », « Quelles réformes institutionnelles pour le secteur des assurances au Burkina ? ».
Les états généraux de l'assurance, une étape de recherche de la qualité pour le secteur
« C'est l'occasion d'encourager davantage les acteurs et leur dire que nous sommes à l'écoute des recommandations qui vont sortir de ces états généraux. Nous ferons tout pour les mettre en œuvre, afin d'accompagner le secteur de l'assurance à jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social de notre pays », a assuré le ministre de l'économie. Les raisons permettant d'expliquer le faible taux de pénétration du marché des assurances ne manquent pas. Le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurances du Burkina (APSAB), Monhamed Compaoré, a principalement évoqué le fait que le secteur des assurances ne couvre pas suffisamment tout le potentiel économique offert par le Burkina Faso notamment le secteur de l'artisanat, de l'agriculture et des mines.
Quant aux difficultés qui minent ledit secteur, M. Compaoré a insisté sur le non-respect des obligations d'assurances. Ces obligatoires d'assurances sont au nombre de trois. Il s'agit en l'occurrence de l'obligation d'assurance des véhicules terrestres à moteur, l'assurance transport et l'assurance construction. « Vous avez été témoins tout récemment de l'effondrement d'un immeuble. Il existe une obligation d'assurance pour les constructions dont la valeur dépasse 100 millions de francs CFA », a soutenu le président de l'APSAB. A l'adresse des autorités, il a souhaité plus d'accompagnement pour assurer le respect de ces obligations.
Le directeur général de Assur Conseils, Cheikh Ba, est venu du Sénégal pour participer à cette première édition des états généraux de l'assurance au Burkina Faso. Tout en saluant l'initiative, il a encouragé ses confrères burkinabè qui, selon lui, jouent un rôle important dans la distribution des produits d'assurances. Il en a profité pour expliquer en quoi consiste le rôle du courtier d'assurance du marché. « Dans le secteur, il y a les assureurs qui conçoivent les produits et les courtiers qui sont là pour les distribuer. Le rôle du courtier c'est d'être une interface entre l'assuré qui est un profane et l'assureur qui est un professionnel », a-t-il dit. Les états généraux de l'assurance au Burkina Faso qui s'achèveront le 15 juin 2023, devraient accoucher d'un plan d'actions de mise en œuvre des résolutions par axes stratégiques d'intervention, pour l'atteinte des objectifs de développement du secteur.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
La société civile du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) dit avoir enregistré plusieurs exactions perpétrées par les rebelles du M23/RDF contre les populations de groupements Kibumba et Buhumba. Ces exactions remontent à l’annonce du retrait des troupes rebelles du M23/RDF en date du 24 décembre 2022 et le déploiement de la Force régionale de l’EAC dans ce territoire.