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Afrique

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Afrique-défense (Blog) - Sun, 10/06/2012 - 20:43

Fin du retrait angolais en Guinée Bissau 9 Juin 2012
Les troupes angolaises, dont la présence avait crée des problèmes en Guinée-Bissau et suscité un coup d'Etat en avril 2012, ont terminé leur retrait du pays ce samedi.
Le retrait des troupes et du matériel avait commencé ce mercredi à bord d'avions et de navires angolais. Les troupes étaient arrivées en mars 2011 dans le cadre d'un accord militaire bilatéral.  Le retrait a été effectué grâce à un B737 de la compagnie nationale SONAIR, au moins un IL76 de la force aérienne et un navire. Selon l’agence de presse angolaise,  le lieutenant-général Gildo dos Santos, a déclaré samedi à Bissau, que ses troupes quittaient le  pays avec "le sentiment du devoir accompli." "Notre entreprise a été conduite en conformité avec l'accord bilatéral entre les deux pays, en vertu du volet d’assistance technique aux forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau" Il a déclaré  que pendant la présence de MISSANG en Guinée-Bissau, le gouvernement angolais avait dépensé  10 millions de dollars dans des projets au profit de la défense ou de la sécurité du pays.
Les éléments de retour de la mission en Guinée Bissau ont été accueillis à Luanda,  par les plus hautes autorités des forces armées angolaise (FAA) et de la police nationale. Une cérémonie officielle est prévue le 15 Juin à  Cabo Ledo, maison  mère des forces spéciales angolaises sous la présidence du ministre de la Défense nationale, Candido Pereira Van-Dunem.
 
Les Angolais sont remplacés par l’ECOMIB, une force mise sur pied par les pays de la Communauté économique de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Grâce à ses avions gros porteurs, l’Angola est un des seuls pays d’Afrique avec l’Algérie à pouvoir déployer  des forces sans aide extérieure.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays.  Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier  l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’Angola aurait peut être intérêt à s’investir d’avantage dans les missions de l’ONU et de L’Union Africaine en fournissant des contingents militaires ou de police. Les besoins sont immenses dans ce domaine, au Mali, au Soudan ou en Somalie.

Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 10/06/2012 - 10:25
La côte d’ivoire n’est pas encore pacifiée La nouvelle est tombée hier, sept soldats de la paix des Nations Unies du Niger ont été tués dans une embuscade dans l'ouest de Côte-d'Ivoire. Au moins huit civils, dont une femme, ont été tués selon l`ONU. Alors que la normalisation commençait à s’installer dans le pays il s’agit de la première attaque de ce type contre la force de l’ONU, depuis son déploiement en 2004.
Le Conseil de sécurité a "condamné dans les termes les plus forts" l'embuscade meurtrière. Selon des responsables ivoiriens, les assaillants ont traversé la frontière du Libéria pour perpétrer cette attaque. Quelque 50 assaillants auraient traversé la rivière qui marque la frontière avec le Liberia avant de descendre sur les villages de Saho, du Para et Nigre. A Taï, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est "sur place pour porter assistance aux déplacés et leur fournir de l`eau et un peu de nourriture", selon un  responsable de l`Ocha cité par l’AFP.
L’ouest de la  Côte-d'Ivoire est la partie la plus instable du pays et a été en proie à des attaques meurtrières durant la crise politique et militaire qui a commencé à la fin de 2010.
Selon Human Rights Watch : Des militants armés hostiles au gouvernement ivoirien ont recruté des enfants libériens et ont mené des raids transfrontaliers meurtriers dans des villages ivoiriens ces derniers mois.
Toujours selon l’organisation de défense des droits de l’homme, Depuis juillet 2011, au moins 40 résidents de Côte d’Ivoire, dont des femmes et des enfants, ont été tués au cours de quatre attaques transfrontalières qui ciblaient des civils de groupes ethniques qui soutiennent dans une large mesure le président Alassane Ouattara.
La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire Elle compte 10954 personnels en uniforme dont  9404 soldats des contingents;  200 observateurs militaires;  1350 policiers (en incluant les FPU formed units) Le Niger déploie plus de 900 personnels au sein de la mission. Deux compagnies stationnent désormais dans la région de San Pedro alors qu’un autre détachement est encore à Korhogo une  région  plus calme. La Force Licorne Selon, le site du ministère de la défense, la force Licorne, qui aura compté jusqu’à 5 000 hommes en 2004, compte, depuis novembre 2011, environ 450 hommes qui arment notamment :
-Un élément de soutien -Deux unités de combat -Un hélicoptère Fennec Cette force a aussi pour mission d’assurer la sécurité des ressortissants français et de soutenir l’ONUCI. Il semble que Le pouvoir de nuisance des partisans de Mr Gbagbo soit toujours important. Le FPI hésite à se joindre au processus démocratique en cours et a réagi à l’arrestation au Togo et à l’extradition express, de l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi. Selon le journal la dépêche, Michel Amani N’Guessan, chargé de la sécurité au FPI, dénonce les pressions et brutalités que subissent les militants de son parti, de la part des forces gouvernementales et cela sans impunité. Il dénonce une justice sélective, une justice de vainqueurs.
Sur le plan militaire, la force des nations unies en côte d’ivoire a pour mission d’observer et contrôler l'application du cessez le feu global du 3 mai 2003, à aider le gouvernement de réconciliation nationale, à mettre en œuvre le plan DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion), à appuyer la mise en œuvre du processus de paix, à contrôler l'embargo et à soutenir l'organisation des élections.
Les personnels de l’ONU ont du se faire surprendre car le niveau de menace ne devait pas être considéré comme très élevé. Les bataillons de l’ONU sont équipés pour faire face à ces mercenaires mais les unités sont fortement dispersées et ne dispose pas d’appui aérien rapidement mobilisable.   
Photo : AFP paru dans la voix du Nord
Photo ministère de la défense
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Financement : ces PME qu'il faut soutenir

Jeune Afrique / Finance - Mon, 04/06/2012 - 11:00
Les petites et moyennes entreprises constituent l'essentiel du tissu �conomique africain. Pourtant, leurs difficult�s pour se d�velopper subsistent. Autopsie d'une situation qui s'am�liore timidement, notamment gr�ce au capital-investissement.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 03/06/2012 - 14:21

Guinée-Bissau : bilan du déploiement des 600 hommes de la CEDEAO Il semble que  les 600 militaires et policiers du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, qui composent la Force de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB) se préparent à  assurer la sécurité des organes de transition après le  départ des militaires angolais. Le retrait de la force angolaise a été retardé de plusieurs semaines en raison sans doute des délais nécessaires à la mise en place de la CEDEAO. Cité par  RFI, L'ambassadeur Ansumane Cissé, représentant résidant de la Cédéao en Guinée-Bissau a détaillé la composition de la force : « Un total de 629 hommes et femmes. Il y a le Burkina Faso, 140 gendarmes, le Nigeria aussi, 140 gendarmes, Formed Police Units, comme on les appelle en anglais, et 160 militaires du Sénégal accompagnés du génie militaire et de médecins militaires aussi ». La majeure partie des 629 personnels de la mission seront basés  au camp militaire  Cumere, situé à  35 kilomètres  au nord est de la capitale. Il prendront le relais des 600 hommes de l’armée angolaise.
Rôle du Nigéria Comme dans la plupart des engagements militaires de l’ECOWAS/CEDEAO, le Nigeria fournit la contribution la plus importante avec  300 personnels. Le 18 mai, les troupes ont quitté le Nigeria a bord d’avions militaires de ce pays. Le Nigeria envoie donc 142 policiers en Guinée-Bissau pour appuyer la restauration de l’ordre constitutionnel, assurer la sécurité des personnalités et assure la liberté de mouvement des agences  humanitaires dans le pays. Les 160 militaires constitueront la principale force de manœuvre de l’ECOMIB. Implication du Burkina Faso (l’observateur Paalga /Faso.net) Le Burkina Faso participe à cette mission avec un escadron de gendarmerie de 140 hommes, un officier de liaison, un officier supérieur en charge de la coordination des unités de police et  un officier supérieur pour prendre le commandement du Groupement des forces. Le Burkina Faso,a  projeté un escadron de gendarmerie fort de 140 hommes baptisé, 21e Escadron de soutien à la paix (21e ESP). L’unité  a quitté l’aéroport international de Ouagadougou dans l’après-midi du entre le 17 et le 19 mai 2012  à bord d’un avion d’Air Burkina. La contribution sénégalaise (Setal.net) Le détachement  envoyé par le Sénégal est articulé en trois éléments. Il y a en premier lieu, une compagnie de génie, un élément de santé donc un hôpital militaire de campagne et enfin un état major. Le détachement aura ’’une mission de génie, et pourra participer à la réforme du secteur sécurité, être aux côtés des forces de la Guinée-Bissau’’. Les médecins sénégalais seront déployés à l'hôpital militaire, dans le quartier de Bra, dans la périphérie nord, à mi-chemin entre l'aéroport et le centre-ville. Le détachement santé assurera ’’une mission de couverture médicale de santé (et) mènera des actions auprès des populations bissau-guinéennes".
Retrait de la force angolaise Plusieurs fois retardé, le retrait angolais devrait durer trois à quatre jours ; « Il interviendra entre le 2 et le 10 juin», a précisé le responsable angolais qui a requis l'anonymat. «Un navire est déjà en route et quatre avions viendront aussi de Luanda pour participer à l'opération.   
En conclusion, la force déployée par la CEDEAO va entrer en action après une montée en puissance relativement lente.  Le volume de cette mission reste modeste au regard du défi auquel elle aura à faire face.


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Un rapport de la Banque mondiale accuse le gouvernement somalien de corruption

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sun, 03/06/2012 - 08:46
Des membres du gouvernement de transition d'Abdiweli Mohamed Ali sont soupçonnés de corruption (ici, à droite, en compagnie du président Sheikh Sharif Ahmed à Londres en février 2012). Reuters/Matt Dunham Par RFI A Istanbul en Turquie, une conférence de deux jours sur la Somalie qui réunit des représentants de 54 pays, s’achève ce vendredi 1er juin. Alors que le mandat du gouvernement de transition somalien prendra fin en août, un rapport de la Banque mondiale publié jeudi confirme des détournements d’argent et de la corruption à grande échelle de la part des leaders du gouvernement en place, que plusieurs organismes avaient déjà mis en évidence. Le rapport couvre la période 2009-2010 et conclut à une opacité totale dans le fonctionement des finances du gouvernement. Non seulement des documents manquent pour connaître les revenus et dépenses réels, mais les institutions ont fait preuve de réticence à collaborer. En 2009, par exemple, les revenus annoncés par le gouvernement étaient de 11 millions de dollars. Selon le rapport de la Banque mondiale - qui précise ne donner que des estimations - ils ont en réalité atteint 94 millions de dollars. La principale source de revenus est issue de donations de la part des pays arabes à certains responsables du gouvernement, qui s’effectuent souvent de la main à la main . En 2009, le rapport estime que ces donations de pays étrangers ont atteint 59 millions de dollars alors que le gouvernement a déclaré n’en avoir recu que 3 millions. Les conclusions de ce rapport effectué par Katuni, une organisation de consultance, confirment la corruption endémique d’un gouvernement de transition soutenu à bout de bras par la communauté internationale. En juillet prochain, le rapport du groupe d’experts sur l’ONU va également pointer du doigt certaines malversations et un système de cartels. Il devrait porter un coup à la carrière politique de certains dirigeants actuels.
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Afrique-défense (Blog) - Thu, 31/05/2012 - 21:39

Poursuite de l’offensive contre Al-Shabaab
Le président somalien Sharif Cheikh Ahmed a échappé mardi à une attaque lors d’une visite du président dans le district d'Afgoye, qui vient de passer sous le contrôle des forces gouvernementales.
Selon le site canadien, la presse.ca, un témoin, Abdirahman Ado, a évoqué un « intense échange de coups de feu » au passage du convoi. Selon plusieurs autres témoins, l'embuscade s'est déroulée à quelque 18 km de Mogadiscio.
Le président du TFG a pu poursuivre sa visite et marquer ainsi le retour d’une certaine normalité. Le site de l’AMISOM rapporte qu’au cours des 4 derniers jours, des dizaines de véhicules ont traversé le tronçon de 30 km de route entre la capitale somalienne et la ville agricole, pour apporter  des fruits et légumes frais sur les marchés de Mogadiscio. Du 31 mai au 1er Juin , le président somlaien  participera à la Conférence d'Istanbul  sur la Somalie , co-organisé par l'ONU et la Turquie. Cette réunion s'inscrit dans la continuité de celle de Londres qui est une une étape importante .    L’AMISOM continue ses opérations
Les milices islamistes sont soumises à  une pression militaire de plus en plus forte et l’armée kenyane est rentrée hier dans la ville somalienne d’Afmadow. Afmadow se situe à environ 100 kms  au nord-ouest de Kismayo, est un des principaux bastions d'al-Shabab dans la région du Lower Juba en Somalie depuis août 2008.

L’opération a commencé mercredi matin lorsque les unités kenyanes ont capturé la ville d’Hayo. Au moins 17 membres présumés de la milice Al-Shabaab ont été tués dans les attaques, selon le commandant Chirchir, porte parole Kenyan dans un communiqué sur son compte Twitter.  
Le Kenya utiliserait  l’artillerie navale aux alentours de Kismaayo et les milices islamistes ont annoncé avoir pris à parti des navires au large de ce port.   La marine kenyane dispose de canons de 76 mm d’une portée pratique de 8 kms mais avec lesquels  on peut atteindre une plus grande portée. La  reprise de l’initiative par le Kenya dans le sud est un second coup dur porté au groupe islamiste en moins d'une semaine.
Le blog Kismaayo Daily : Selon les autorités militaires kenyanes, les troupes de l'Union africaine se saisiront du dernier bastion clé des islamistes, Kismaayo, dans les trois mois.

Photo : AMISOM AU-UN IST PHOTO / STUART PRICE.



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BEAC : vers une meilleure gestion du risque

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:18
La Banque des �tats de l'Afrique centrale se dote d'un nouvel outil pour renforcer son dispositif de contr�le interne.
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Maroc : BCP passe à la vitesse supérieure

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:16
Le 1er juin, la banque fran�aise BPCE va entrer au capital de sa consoeur marocaine Banque centrale populaire � hauteur de 5 %. Un appui qui pourrait doper le d�veloppement du num�ro deux ch�rifien.
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Qatar National Bank s'africanise

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:15
En six ans, le groupe bancaire qatari s'est solidement implant� dans le nord de l'Afrique, mais aussi au Soudan et au Soudan du Sud.
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Capital Invest, un marocain aux appétits continentaux

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:15
Avec le lancement de son troisi�me fonds, Cnav II, le fonds d'investissement marocain Capital Invest souhaite passer du statut d'investisseur local � celui d'acteur panafricain.
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Sénégal : Babyloan met le cap sur Dakar

Jeune Afrique / Finance - Tue, 29/05/2012 - 17:14
D�j� active au B�nin et au Togo, la web agency va bient�t oeuvrer au S�n�gal. Sa recette : faire appel au grand public pour financer de petits entrepreneurs.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 27/05/2012 - 10:31

Offensive conjointe de l’AMISOM et de  l’armée nationale somalienne vers l’intérieur du pays
De nombreux medias rapportent le déclenchement d’une offensive conjointe de l’AMISOM et de l’armée nationale somalienne en direction d’un important carrefour stratégique, la ville d’Afgoye.  “L’Opération Shabelle libre” Cette action militaire d’envergure  a pour  objectif d’apporter la sécurité aux 400 000 personnes du corridor d’Afgoye. Cette zone au nord-ouest de Mogadiscio regroupe selon les Nations Unies, la plus grande concentration de personnes déplacées dans le monde. La capture de cette zone devrait permettre de faciliter  l'accès des travailleurs humanitaires, à des populations isolées en raison des consignes d’Al-Shabab. La ville d’Afgoye traversée par la rivière Shabelle est au carrefour des routes qui mènent  à la ville portuaire de Marka, ainsi qu’à Baidoa et à Jowhar. Cette ville était un bastion des Shebab et le mouvement islamiste n'a pas encore fait de commentaire à la suite de ce revers militaire. Objectif atteint vendredi Selon le communiqué de l’AMISOM,  repris par le porte parole de la mission, le  lieutenant-colonel Paddy Ankunda : « Nous avons franchi la rivière Shabelle, et nous sommes maintenant, à Afgoye. Nous tenons la ville". "Nous nous battons depuis mardi pour atteindre cet objectif et nous l'avons atteint aujourd'hui. (Vendredi) ». Selon le commandant de l’armée  somalienne, Mohamed Abdullah : «Il y avait une courte résistance brève, mais elle a été écrasé ». Des  colonnes de véhicules blindés de l’AMISOM et des troupes somaliennes appuyés par des chars ont lancé l’attaque en direction de la ville, distante de trente kilomètres de Mogadiscio, il y a quatre jours. De nombreux déplacés de guerre qui se trouvaient dans la cité ont fui en direction de la capitale. Sur un autre front, les troupes somaliennes ont été signalés en mouvement  vers en direction de la ville de Balad  à environ 35km au nord de Mogadiscio encore tenue par al-Shabab . Selon « The Independent », le déploiement de l’AMISOM rend la capitale vulnérable aux attaques, car les troupes gouvernementales et l'Union Africaine n'ont pas encore été en mesure de déloger les derniers rebelles dans des zones autour de Mogadiscio.

Photo AMISOM
Accord politique en vue Les dirigeants des factions somaliennes ont fixé un  nouveau calendrier pour l’élection du président. L’accord a été arraché en Ethiopie après trois jours d’intenses débats entre les différentes factions. Cet accord intervient alors que Les bailleurs de fonds avaient menacé de se retirer si aucun accord n’était trouvé. Les islamistes d'Al-Shabab, ne sont partie à l'accord. Les dirigeants ont convenu d'un projet de constitution et qu'un nouveau parlement fédéral, sera assermenté le 20 Juillet.Selon l'accord, 225 députés, soit la moitié du parlement actuel, élira le président. Le président par intérim Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, son premier ministre, le président du Parlement, ainsi que les dirigeants de la région de Galmudug, du Puntland et un représentant de la milice pro-gouvernementale al-Sunna Wal Jama'a ont signé l’accord. L'état du Somaliland, qui a autoproclamé son indépendance, ne participe pas à cet accord qui verra la Somalie devenir un Etat fédéral.
Renforts en cours de déploiement L’Union Africaine a planifié d’intensifier l’offensive contre les milices Al-Shabaab ce mois-ci,  il s’agit de faire effort sur le sud et le centre de la Somalie encore tenus par ce groupe. Un bataillon de Sierra Leone est en cours de déploiement et devraient se joindre à l'opération, aux côtés des forces kényanes, dans le sud de la Somalie, sous le commandement d'un ce pays. Les militaires des Sierra Leone Armed Forces (RSLAF), ont été préparés par les britanniques et possèdent une solide expérience militaire acquise durant leur propre guerre civile.  Le déploiement du bataillon djiboutien semble pour l’instant bloqué. La formation des recrues se poursuit sur plusieurs sites de la région ; en Ouganda, un bataillon vient de terminer sa formation dans le cadre de la mission EUTM.

Au Kenya, le président kenyan, Mwai Kibaki, a déclaré mercredi que l'armée, va renforcer la surveillance aux frontières et intensifier ses opérations pour accroître la sécurité intérieure. Selon le journal le Star,  les Force de défense du Kenya (KDF) devraient démarrer la deuxième et dernière étape de l'opération pour débusquer les insurgés d'Al-Shabaab dès le mois prochain. L'offensive sera lancée après que la KDF  ait  signé le protocole pour se joindre officiellement à l’AMISOM. Une délégation du Kenya devrait  signer ce document  entre le  26 et 28 mai. L’objectif des kényans est de déloger Al-Shabaab de Kismayo  conjointement avec les troupes de  la Sierra Leone. En conclusion Ce qui semblait encore impossible il ya quelques mois se produit ; l’AMISOM et la nouvelle armée somalienne sortent de la capitale. L’armée somalienne commence à recevoir du matériel roulant lui permettant d’envisager des actions hors de Mogadiscio. La situation reste néanmoins précaire car les milices shabaab refusent le combat frontal et se dispersent  pour mieux frapper. Il manque encore  des moyens aériens aux unités  qui espèrent tenir un axe central entre Mogadisco et isoler le sud de la Somalie pour éradiquer la menace d'Al Sabaab.

Liens
AMISOM
Journal ougandais New Vision
Blog Africa Review (the Nation-Kenya) 
All Africa

carte des opérations.
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Afrique-défense (Blog) - Thu, 24/05/2012 - 20:54

Renforcement de la marine namibienne La marine namibienne était jusqu’alors une force modeste disposant principalement de petites unités souvent mal entretenues. Elle devrait bientôt recevoir un patrouilleur de haute mer en cours de fabrication en Chine.
A ce jour, la marine dispose principalement de deux patrouilleurs 


-Le "Tobias Hainyeko", du nom d’un combattant de la SWAPO, ex-bâtiment danois de 400 tonnes.  Il appartient officiellement au service des gardes côtes et de  surveillance des pêches. Le bâtiment  enregistré au  port de Lûderitz  a été mis en service en 1979 et ne serait pas armé.

- Le"Lt General Jeromboam Dimo Hamaambo" est un bâtiment de  la classe "Purus" brésilienne, de 900 tonnes  datant du milieu des années 50. Il a été transféré du Brésil en 2004 et  est armé d’un 76 mm et de quelques mitrailleuses.
Le pays dispose  d’un seul patrouilleur doté d’un réel potentiel militaire. Il s’agit  du  "Brendan Simbabwe", un patrouilleur construit au Brésil, de la classe Grauna. . Acquis en 2006, il est doté d’un canon de 40 mm et deux 20 mm pour un déplacement de 250 tonnes. 
Le nouveau bâtiment baptisé  Elephant (S11) déplacerait 2500 tonnes pour 100 mètres de long. Il serait basé sur le batiment de surveillance des pêches du type Yuzheng 310.  Son armement consiste principalement en un canon de 37 mm, un ensemble de capteurs et radars. Il devrait être livré à la Namibie en juillet.

photos blog marine forum et Asia defense Blog
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Interview de Sonia Legouriellec :trois trajectoires de sécession en Afrique : le Somaliland, l'Erythrée et le Soudan du Sud.

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Wed, 16/05/2012 - 12:15

Dans un article rédigé pour le compte de l'IRSEM, Sonia Le Gouriellec a comparé trois trajectoires de sécession en Afrique : le Somaliland, l'Erythrée et le Soudan du Sud. « C’est la contradiction de la communauté internationale, on ne veut pas multiplier ou en tout cas favoriser les sécessions […] et en même temps dans certains cas on accepte cette accession à l’indépendance. Alors ça peut paraitre parfois injuste, parce que dans les trois exemples que j’ai décrits finalement c’est le Somaliland qui s’en sort le mieux et il n’est pas reconnu par la communauté internationale ».

Vous pouvez ouvez écoutez la totalité de l’interview que Sonia Legouriellec a accordé  à la journaliste de RFI Sonia Rolley sur ce lien : http://www.rfi.fr/emission/20120506-sonia-le-gouriellec-docteur-sciences-politiques-universite-paris-descartes-cherche


PS : Sonia Le Gouriellec est une spécialiste de la Corne de l'Afrique et chargée d'enseignement rattaché à l'Irsem(institut de recherche stratégique et militaire) qui dépend du ministère français de la Défense.
Je vous invite à visiter son blog : http://goodmorningafrika.blogspot.fr/

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Afrique-défense (Blog) - Thu, 03/05/2012 - 21:56

Revue de presse TUNISIE
Coopération entre l'armée tunisienne et l'armée libyenne pour lutter contre la contrebande 25 Avril 2012 Tunisie numérique
Abdelkarim Zbidi, ministre de la Défense nationale a insisté, lundi 23 avril 2012, dans un communiqué rendu public par le département de la défense, sur l’impératif d’intensifier le contrôle sur la frontière tuniso-libyenne pour interdire toute activité illégale, et de parfaire la coordination entre les deux pays. S’entretenant mardi avec le chef d’État-major de l’armée libyenne, le général Youssef Al-Mangouch, qui effectue actuellement une visite de travail en Tunisie, Zbidi a indiqué que la précarité de la situation sécuritaire au niveau de la frontière tuniso-libyenne commande l’identification de solutions et de mécanismes efficaces pour faire face au crime transfrontalier, et au phénomène de propagation et de trafic d’armes, de manière à sécuriser les deux pays frères et à garantir leur stabilité et celle de la région en général. De son côté, le chef d’État-major de l’armée libyenne a affirmé le souci de son pays de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine militaire et de tirer profit de l’expérience de l’armée nationale tunisienne et des compétences scientifiques et techniques qu’elle recèle, dans les domaines de la formation et de la santé militaire, outre la sécurisation des frontières et le développement durable. Au cours de cette rencontre, tenue au siège du ministère en présence du Général Rachid Ammar, chef d’État-major des trois armées et de l’ambassadeur de Libye à Tunis ainsi que de plusieurs hauts officiers, les deux parties ont passé en revue la réalité des relations bilatérales, dans le contexte de la transition démocratique. Source: TAP
Les Etats-Unis discutent de l'aide à la Tunisie Par Houda Trabelsi pour Magharebia à Tunis – 25/04/12
L'aide militaire des Etats-Unis à la Tunisie a atteint un nouveau sommet depuis le Printemps arabe, a indiqué le général Carter Ham. "L'assistance militaire apportée par mon pays à la Tunisie a doublé par rapport aux années précédentes", a déclaré Ham, commandant de l'US Africa Command, lors d'une conférence de presse organiséele mardi 24 avril à l'ambassade des Etats-Unis à Tunis. Au total, a précisé le général, les Etats-Unis ont fourni 32 millions de dollars d'assistance au cours des seize derniers mois. Durant sa visite en Tunisie, le général Ham a eu des entretiens avec le chef d'état major de l'armée tunisienne, le général Rachid Ammar. "Trente-cinq militaires tunisiens suivent actuellement une formation dans une académie militaire américaine", a indiqué Ham. Il a également précisé que "environ quatre mille membres des forces terrestres, aériennes et maritimes tunisiennes ont reçu une formation dans des académies militaires américaines au cours des dernières décennies."


commentaire Afrique defense : Le portail Magharebia est sponsorisé par le United States Africa Command
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Afrique-défense (Blog) - Mon, 30/04/2012 - 22:03

Repli de la LRA vers le Soudan

La BBC annonce que le gouvernement soudanais soutient activement la LRA (Lord's Resistance Army) et son chef Joseph Kony.



Comme indiqué dans l'article, l'armée ougandaise a capturé des membres de ce groupe portant des uniformes soudanais. Le soutien du Soudan à cette rébellion n'est pas nouveau mais semble toujours d'actualité.
Citons Le Monde : Selon le chef d'état-major ougandais, le régime du président soudanais Omar Al-Bachir, lui-même recherché par la CPI, a commencé à armer et abriter la LRA en 2002.


Selon le site britannique, le groupe serait en train de se déplacer vers certaines zones du Darfour aux mains des milices pro-gouvernementales Janjaweed.

Lien avec l'article de la BBC lien avec l'article du Monde: lien avec le journal ougandais New vision

photo Matthias Mugisha, ravitaillement des unités ougandaises
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/

Afrique-défense (Blog) - Sun, 29/04/2012 - 11:31
Point de situation sur le SoudanAu soudan, les armes ont parlé à nouveau La zone frontalière, pétrolifère de Heglig est devenue depuis quelques mois, l’objet d’une grande tension entre les deux soudans. Malgré l'indépendance proclamée en juillet 2012, le trace définitif des frontières est encore source de conflit en particulier ce qui concerne le statut de régions pétrolifères. La région d’Heglig, située en territoire soudanais, a été le théâtre d’affrontements entre les deux pays. La prise de Heglig le 10 avril par l'armée sud-soudanaise, suivie de violents combats et de raids aériens soudanais au Soudan du Sud, ont fait craindre un nouveau conflit entre ces deux états. Ce regain de violence a amené la communauté internationale à multiplier les appels à la retenue. Au delà du nombre important de victimes civiles et militaires, les combats ont gravement endommagé des installations pétrolières, notamment un pipeline qui achemine du pétrole du Sud Soudan jusqu’au terminal de Port-Soudan. Selon la tribune d'Oman tribune, les raids aériens contre le sud Soudan aurait tué 16 civils et fair 34 blessés. Lien Tentative de médiation de l'Union Africaine L'Union africaine a condamnée les combat et donné 48 heures, pour un retrait sans conditions des troupes des zones contestées. L'organisation pan-africaine a demandé aux deux états de reprendre leurs négociations d'ici deux semaines et de trouver un accord d'ici trois mois, faute de quoi elle leur imposera ses propres règles. Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a fait paraître une feuille de route en sept points, qui doit permettre d'apporter une réponse au conflit entre les deux pays. Mercredi 25 avril, en gage de bonne volonté, le Soudan du Sud a libéré 14 prisonniers de guerre soudanais. Le point de vue soudanaisCité par l’agence Novosti, le Soudan du Sud n'a aucun droit de revendiquer la région frontalière de Heglig, a déclaré l'ambassadeur soudanais en Russie, Mohammad Hussein Zarrouq. "Conformément à un accord de 2002, les deux parties ont reconnu les frontières établies le 1er janvier 1956.En vertu de ce document, la région de Heglig appartient à la république du Soudan. Ainsi, le Soudan du Sud n'a aucune raison de revendiquer ce territoire", a insisté l'ambassadeur. La position du Sud soudan Le président sud-soudanais, Salva Kiir, a vivement critiqué la communauté internationale, dont l’ONU et l’UA, hier, l’accusant de refuser «délibérément» de tenir Khartoum responsable des récents affrontements dans la zone frontalière. «Le gouvernement du Soudan n’a jamais cessé de bombarder notre population innocente, et ce, même après la signature de l’Accord de paix global. Il a même intensifié ses attaques aériennes en août 2011, après que le Soudan du Sud soit devenu un État indépendant, mais la communauté internationale ne l’a jamais condamné », a-t-il déclaré à l’occasion d’une conférence tenue dans les rues de Juba. Le ministre soudanais de la Défense, Abdelrahim Mohammed Hussein, a pour sa part estimé que le Soudan du Sud tentait de dissimuler ses difficultés à subvenir aux besoins de sa population en incitant le Soudan à entrer en guerre. (Source : Sudan Tribune) publie par le site opérations de Paix lien Déstabilisation régionale L’ONU dispose de milliers de casques bleus au Soudan du Sud comme au Soudan. La mission de la paix Union africaine-Nations Unies (Minuad) au Darfour a dit craindre vendredi que les rebelles de cette région de l'ouest du Soudan en guerre civile n'exploitent les tensions meurtrières entre Juba et Khartoum. Selon le site Romandie.com , Le Soudan a affirmé mercredi disposer de photos prouvant que des groupes rebelles du Darfour combattaient aux côtés des troupes gouvernementales sud-soudanaises dans la zone de Heglig, des allégations démenties par les rebelles.Plusieurs pays de la sous-région comme le Kenya et l'Ouganda sont des alliés traditionnels du sud-soudan ainsi que les États-Unis et maintenant Israël .Plusieurs pays arabes apportent traditionnellement leur soutien au Soudan ainsi que la Chine. Intérêt conjoncturel sino-américain La Chine a également fait savoir par la voix de Cui Tiankai, son vice-ministre des Affaires étrangères, qu'elle coopérait avec les États-Unis pour trouver une solution à cette crise.Les États-Unis font circuler un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à rendre juridiquement contraignante la demande de l'Union africaine de mettre un terme aux affrontements à la frontière, la reprise des pourparlers et à résoudre les nombreux différends. État des forces en présence Les forces armées du Sud soudanElles sont essentiellement issues de la rebellions du Sud , l’armée populaire de libération du Sud Soudan. L’effectif atteint à peu près 40000 hommes mais l'armement lourd reste pour l'instant limité à quelques blindés dont au moins 33 chars T72 ukrainiens qui ont transité par le Kenya. Dans le domaine aérien, le pays dispose d'une dizaine de MI 17. Elles ne sont pas en mesure de contrer l’armée soudanaise. L'armée soudanaiseLes effectifs des forces armées du Soudan s'élèvent selon l'estimation de l'ISS (2011) à 109 300 soldats. Elles disposent d'un armement conventionnel très puissant d'origine chinoise, russe et nationale.Fer de lance des actions contre le sud, La Force aérienne soudanaise met en ligne plusieurs dizaines d'appareils comme des MIG29, des avions d'appui SU 25 reçus du Belarus en 2008 et des Q-5/A5 chinois. Les missions des Nations UniesPlusieurs missions des nations unies sont a l'œuvre dans les deux soudans. Elles ne semblent pas en mesure de mettre un terme à ce regain de violence. MINUSS la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a été crée le 8 juillet 2011, par le biais de la résolution 1996, adoptée à l’unanimité. Dotée d’un nombre maximal de 7 000 soldats, de 900 policiers, ainsi que d’une composante civile, la MINUSS a pour mandat d’assurer une transition pacifique et démocratique vers l’indépendance du Sud-Soudan, et de contribuer à la construction du nouveau pays et de ses institutions naissantes. Elle compte actuellement près de 5300 militaires MINUAD La mission hybride des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD) a été créée par la résolution 1769 du Conseil de sécurité de l’ONU le 31 juillet 2007. Elle a pour objectif de mettre fin au conflit opposant les mouvements rebelles à l’armée soudanaise et aux milices arabes soutenues par le gouvernement soudanais. Elle dispose de plus de 23000 soldats. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a recommandé hier au Conseil de sécurité de l’ONU de réduire de 3260 soldats et de 770 policiers les forces de la MINUAD au regard des récents progrès sur le plan sécuritaire dans la région du Darfour. FISNUALe Conseil de sécurité de l’ONU adopte le 27 juin la résolution 1990 qui autorise le déploiement de la Force Intérimaire de Sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), pour une durée initiale de six mois. Conformément au mandat spécifié par les parties dans l’Accord de démilitarisation, cette force, composée de 4200 Casques bleus et 50 policiers éthiopiens, vise notamment à superviser le retrait des forces en présence, à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations civiles, à renforcer les capacités du Service de police d’Abyei et à siéger sur les organes compétents de la zone d’Abyei que l’Accord de démilitarisation a créés. 3799 soldats majoritairement éthiopiens composent cette mission. Informations du site http://www.operationspaix.net/ du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix .LiensSite du gouvernement sud-soudanais artcile du journal 20 minutes : Tout comprendre sur le conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud photos1.site UNMISS, armée Sud Soudan durant la cérémonie d’indépendance2.MI24 Amnesty international Pologne
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Afrique-défense (Blog) - Fri, 27/04/2012 - 10:59

La force en attente de la CEDEAO peut'elle intervenir au Mali

La situation au Mali a beaucoup évolué ces derniers jours. L'armée malienne peut-elle s'en sortir face à cette crise ? Rien n’est moins sûr même si la situation politique s’améliore avec le retour à Bamako du président de l’assemblée nationale qui assurera l’intérim du pouvoir.Les quinze pays qui constituent la CEDEAO* disposent comme l’ensemble des sous-régions d’Afrique d’une force civile et militaire baptisée Force en attente de la CEDEAO (FAC). Il s’agit de contingents multidisciplinaires, civils et militaires stationnées dans leurs pays d'origine et prêts à être déployés rapidement, si nécessaire.
Il s’agit de la une formalisation de l'ECOMOG (ECOWAS Monitoring Group) qui était déjà intervenue au Libéria et en Sierra Léone dans les années 1990. Cette force a été un précurseur dans la mise en place d'un mécanisme régional de paix et de sécurité. Le 6 avril, selon l’agence(Xinhua), les chefs d’état-major des pays de la CEDEAO ont élaboré un "mandat" pour l’intervention de la force militaire de la communauté au Mali, à l’issue d’une réunion d’urgence à Abidjan.


Organigramme : ministère des affaires étrangères La CEDEAO dispose théoriquement d’un groupement interarmes (GTIA) de 2770 hommes, réservoir de force permettant d’adapter l’engagement aux besoins.

Ce GTIA que l’on pourrait comparer à Un BG de l’UE est composé : - d’un état major permanent à Abuja (Nigeria). - d’un bataillon Ouest sous commandement sénégalais - d’un bataillon Est sous commandement nigérian - d’un bataillon logistique sous commandement malien. Au sein de cette unité on trouve aussi des éléments du génie, des hélicoptères légers et EVASAN. Cette structure est néanmoins très théorique notamment en raison de l’effondrement de l’armée malienne, de l’engagement Niger, des problèmes de l’armée du Burkina … et du manque de préparation des forces en général sur le continent. La CEDAO insiste sur "le strict respect de l'intégrité territoriale" du Mali et pour "parer à toute éventualité" étudie le déploiement de sa force militaire forte d'au moins 2.000 hommes.D’après abidjan.net

La Cedeao n’a jamais montré son efficacité sauf une fois dans le cas du Liberia. Elle a 2 000 hommes et il lui faudra au moins un mois pour préparer l’offensive. D’ici là, il sera déjà trop tard », fait remarquer Philippe Hugon, chercheur à l’Iris.
Le rôle de l’Europe et de la FranceUne telle opération nécessite d’importants moyens logistiques que seules grandes puissances peuvent fournir pour équiper les 3000 hommes prévus. La France par la voix de son ministre de la Coopération, a promis son aide matérielle mais a exclu toute intervention de ses soldats.Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que Paris pourrait fournir un soutien logistique pour le déploiement de deux bataillons de 3.000 hommes au Mali. Ci-joint une étude très théorique qui met en valeur les moyens aériens dont disposent désormais les pays africains. Il ya désormais en Afrique des états qui disposent de moyens récents et capables de conduire des actions militaires. Limitée au potentiel aérien , elle démontre que la région progresse dans ce domaine avec la remise en état de nombreux aéronefs au Nigeria et l’acquisition d’appareils adaptés pour les plus petits états. Le seul problème reste le financement d’une campagne militaire qui ne peut se faire sur les budgets courants. L’aide des pays européens ou des USA, devra se concentrer sur la logistique ainsi que les transports stratégiques qui ne pourront être fourni que par ces grands pays. Lien vers l'étude au format Pdf Pays de la CEDAO *BENIN, BURKINA FASO,CAP VERT ,COTE D’IVOIRE, GAMBIE, GHANA , GUINEE, GUINEE BISSAU, LIBERIA, MALI, NIGER, NIGERIA, SENEGAL,SIERRA LEONE, TOGO
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Afrique-défense (Blog) - Wed, 25/04/2012 - 12:22





Les États-Unis prolongent la mission de leurs conseillers militaires en Afrique centrale Nairobi, le 20 avril 2012) Selon l’ONG Human right watch, les attaques du groupe rebelle ougandais Armée de résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Arml, LRA) se sont intensifiées en République centrafricaine (RCA) depuis le début de l’année 2012, plaçant les civils des zones affectées dans une situation de nécessité urgente de protection. Selon l’organisation, les attaques se poursuivent également en République démocratique du Congo. Le bilan dressé par HRW : Entre janvier et mars 2012, la LRA a mené au moins 53 nouvelles attaques en RD Congo et en RCA, au cours desquelles elle a enlevé 90 civils et en a tué neuf autres, d’après les dernières recherches de Human Rights Watch en RCA et des informations publiées par les Nations Unies. Le nombre d’attaques dans le sud-est de la RCA a considérablement augmenté par rapport aux attaques signalées en 2011. Ci-joint la copie d’une lettre de la population centrafricaine , publiée par HRW.




Volonté affichée de mettre fin à cette menace Les Nations unies et l'Union africaine ont récemment annoncé une intervention militaire pour aider à traquer la LRA et Joseph Kony, tandis que la Russie a déclaré être prête à apporter son aide. La force de l’union africaine tarde à se concrétiser sur le terrain . Selon le blog Casa free Barack Obama a annoncé lundi que les conseillers militaires américains poursuivraient leur mission en Afrique centrale pour aider à traquer le chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, estimant que cela fait partie de la stratégie régionale des États-Unis. Le président a souligné qu'il avait autorisé le déploiement d' une centaine de membres de l'armée en Ouganda et dans d'autres pays d'Afrique centrale pour aider à combattre la LRA en octobre de l'an dernier, et qu'il avait demandé au Conseil de sécurité nationale d'effectuer un examen des progrès après 150 jours, ce qui a été fait. « Aujourd'hui je peux annoncer que nos conseillers continueront leurs efforts pour traîner (Joseph Kony) en justice et sauver des vies", a-t-il dit dans un discours au Musée du mémorial de l'Holocauste à Washington. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, et l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la question de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), M. Francisco Madeira, continuent à arpenter la région pour sensibiliser les gouvernements sur la nécessité de coopérer dans ce dossier

La lassitude des troupes ougandaises L'Ouganda a déployé des douzaines d'unités pour traquer les rebelles. Ils sont soutenus depuis la fin de l’année 2011 par une centaine de membres des forces spéciales américaines. De nombreuses petites équipes sillonnent de vastes zones inhabitées. En décembre 2008, l'opération Lighting Thunder, première opération militaire conjointe de grande ampleur, conduite contre la LRA, avec, déjà, le soutien de l'armée américaine, avait donné quelques résultats. Néanmoins depuis cette opération, la LRA opère en petits groupes, très légers, très puissants, désormais plus difficiles à traquer." Le site de la chaine fox news rapporte les difficultés de cette chasse éprouvante pour les soldats ougandais mais payés et difficilement ravitaillés.

photo Militaryphotos.net
Cette région d’Afrique est réellement au cœur des problèmes de sécurité africaine. La déstabilisation du Mali, le conflit soudanais sont autant de problèmes que les instances africaines doivent régler avec la situation en Guinée Bissau. Toutes ces crises donnent un sursis à la LRA.

photo 1 : HRW 
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Issaias Afeworki serait dans le coma

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 23/04/2012 - 22:47
Selon des sources web de la diaspora érythréenne , le président érythréen serait dans le coma et un général aurait pris les rennes du pouvoir. 

D'après ces mêmes sources, Isaias Afeworki avait souffert de maladie chronique du foie et s'était fréquemment  déplacé au Qatar pour des traitements.
Les autorités érythréennes ont tout de suite répliqué à la télévision nationale et par la suite sur internet que ces déclarations étaient mensongères et qu'ils pointaient du doigt les services américains qu'ils accusaient de  colporter ces  fausses nouvelles.

Voir les liens suivants : 

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