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Afrique

IHEDN :Conférence " Soudan – Corne de l’Afrique" le lundi 22 octobre 2012

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 15/10/2012 - 20:34
8h45 : Accueil.
9h : Ouverture par Georges-Henri Soutou, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne, président de l’Association des Internationalistes.


PANEL 1 : LE SOUDAN
Présidé par Pierre Michel Eisemann, professeur à l’Ecole de droit de la Sorbonne (Université Paris I), vice-président de l’association des internationalistes
9 h 15 : Roland Marchal (économie)
Chargé de recherche CNRS, enseignant à l’IEP de Paris et à Columbia University : « La partition du Soudan dans le contexte régional ».
9 h 35 : Gérard Prunier (histoire)
Chargé de recherche au CNRS, ancien Directeur du Centre français d’études éthiopiennes à Addis-Abeba : « Y a-t-il deux Soudan ou trois ? ».
9 h 55 : Géraldine Giraudeau (droit)
Maître de conférences à l’Université d’Orléans : « La sentence Abyei du 22 juillet 2009 (Gouvernement du Soudan / Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan) ».
10 h 15 : Marc Lavergne (géographie)
Directeur de recherche au CNRS, ancien directeur du Centre d’Etudes et de Documentation Juridiques, Economiques et Sociales (CEDEJ) Egypte-Soudan : « La partition du Soudan : une page de tournée ou un incident de parcours ? ».
10 h 35 : Débat.

*10 h 55 : pause café*
PANEL 2 : LA CORNE DE L’AFRIQUEETHIOPIE-ERYTHREE, SOMALIE
Présidé par Michel Foucher, Directeur de la formation, des études et de la recherche de l’IHEDN, vice-président de l’Association des internationalistes
11 h 10 : Alain Gascon (géographie)
Professeur émérite, Institut français de géopolitique, Université Paris 8,
Ancien chargé de cours à l’INALCO : « Erythrée-Ethiopie : la permanence des frontières coloniales en dépit d’une histoire et d’une culture communes ».
11 h 30 : Sonia le Gouriellec (science politique)
Doctorante en Science Politique à l’Université Paris Descartes-Sorbonne-Paris-cité : « Trajectoires sécessionnistes dans la Corne de l’Afrique : l’Erythrée et le Somaliland ».
11 h 50 : Jean-Nicolas Bach (science politique)
Docteur en Science politique, Membre associé au Centre de recherche « Les Afriques dans le Monde », ATER à l’Institut d’études politiques de Bordeaux : « Ethiopie et Corne de l’Afrique : influences mutuelles ».
12 h 10 : Abdulqawi Yusuf (droit)
Juge à la Cour internationale de Justice : « Corne de l’Afrique : fragmentation ou intégration ? »
12 h 30 : Débat.
12 h 45 : Conclusion générale de Serge Sur, professeur à l’Université Panthéon-Assas (Paris II), secrétaire général de l’Association des Internationalistes.
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 07/10/2012 - 20:27

Prise de Kismaayo  par les armées Kénayane et Somaliennes
 












Après plusieurs mois d'attente, l'offensive contre la ville de Kismaayo a eu lieu. L'action a été conduite par l'armée Kenyane et la nouvelle armée Somalienne (SNA). L'assaut aurait eu lieu par voie terrestre sur plusieurs directions et par voie maritime. La marine Kenyane a donc conduit une opération amphibie avec des moyens importants , bombardant des positions au sol avec son dernier patrouilleur.
Depuis un an, l'armé kényane a engagé son armée  et l'ensemble de son arsenal dans la lutte contre les shébabs. Sur les documents photographiques, on note la présence de véhicules Hummer données par les États-Unis, de char britannique Vickers Mk3 et d'automitrailleuses Panhard AML-90. Les kényans ont aussi utilisé des canons de 105mm et des mortiers de 81mm .
L'offensive de l'AMISOM  a sans doute été contrariée  par la perte des hélicoptères ougandais lors de leur transit vers la zone d'opérations.

Après l'entrée dans la ville portuaire, l'armée somalienne  a entrepris de fouiller la localité pour débusquer les membres des milices Al-Shabaab . Depuis le départ des shébabs, au moins trois civils, dont un chef traditionnel, ont été tués dans ce qui apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants.
Retour à la normalité Depuis le départ des islamistes on note le retour au marché de Kismayo du "khat", cet arbuste originaire des hauts plateaux d'Abyssinie et dont les feuilles, une fois mâchées, sont très prisées dans toute la Corne de l'Afrique pour leur effet stimulant et euphorisant. 
La situation reste encore fragile dans cette région car les forces  d'Al-Shabaab peuvent se regrouper et constituer une menace sur les "arrières " de l'AMISOM.  La communauté internationale va sans doute continuer à soutenir les pays engagés dans cette lutte. 
 lien avec document Pdf




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ONU: La Somalie évoque les défis qui l’attendent

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 29/09/2012 - 11:32
C’est sans doute le dernier discours d’Abdiweli Mohamed Ali devant les Nations Unies en tant que Premier Ministre de la Somalie.

Lors de son allocution, jeudi, il a annoncé que le nouveau président somalien  Hassan Sheikh Mohamud, élu le 10 septembre dernier, nommerait son Premier Ministre et son gouvernement dans les semaines à venir. L’occasion de rappeler les évolutions décisives qui ont eu lieu ces derniers mois en Somalie. Mais aussi de souligner les défis qui restent à relever.

Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien :«  Le défi le plus urgent est de restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire somalien. Nos forces, avec l’aide de nos alliés de l’Union Africaine, font de réels progrès sur ce point. Mais on ne pourrait pas obtenir la paix par la seule voie des armes. Nous devons mettre en œuvre des politiques d’inclusion et un gouvernement représentatif, crédible et capable : un gouvernement du peuple pour le peuple  ».
Abdiweli Mohamed Ali a affirmé que cette politique d’inclusion que mènera le futur gouvernement serait ouverte aux Shebabs qui baisseraient les armes.
Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien :« Les Shebab forment un mouvement complexe et hétérogène : la plupart de ses membres sont des citoyens ordinaires, qui ont rejoint les shebabs par peur ou volonté d’opposition. A ceux-là, nous devons prouver qu’il y a une meilleure voie. Ceux-là, nous continueront de leur dire « Frères et sœurs, baissez vos armes et discutons ».
Depuis plusieurs mois, les islamistes Shebab perdent du terrain face aux forces de l’Amisom, les troupes de la Mission de l’Union africaine en Somalie. Ils restent néanmoins une menace pour la stabilité du pays, d’autant qu’ils s’allient à d’autres groupes islamistes de la région.
Abdiweli Mohamed Ali, Premier Ministre somalien : «  A cette poignée d’extrémistes idéologiques qui se trouvent dans les rangs des Shebabs et qui ne se consacrent qu’à l’usage de la terreur et au meurtre d’innocents pour atteindre leur but, nous disons : il n’y a pas de place dans la société somalienne, ni à l’étranger, pour vous et vos croyances violentes. Nous vous combattrons jusqu’à ce que la Somalie soit de nouveau une nation fondée sur la paix, la tolérance, et la gouvernance, qui constituent le véritable esprit de la grande religion qu’est l’islam  ».  
Le 1er août 2012, une nouvelle Constitution somalienne a été adoptée, avant la mise en place d’un parlement le 20 août. Des avancées significatives, dont  Abdiweli Mohamed Ali s’est félicité.

Par Jihane Boudraa , journaliste AlQarraTv
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Chine : adieu, la croissance à 2 chiffres !

Jeune Afrique / Finance - Fri, 07/09/2012 - 13:30
Depuis quelques mois, la Chine, locomotive de l'�conomie mondiale, s'essouffle. Elle devrait bient�t repartir, sur un rythme plus mod�r�. C'est tout sauf une mauvaise nouvelle.
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Afrique-défense (Blog) - Tue, 04/09/2012 - 20:45

La MICOPAX va intégrer les Forces Armées Centrafricaine
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé il y a quelques jours à Libreville le retrait progressif et imminent de ses troupes stationnées en Centrafrique depuis 5 ans dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX).
L’accord a été signé à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été créée le 18 octobre 1983 et fédère dix états . Selon RFI, « La MICOPAX est la première expérience militaire de la CEEAC et regroupe dix Etats d’Afrique centrale, ce qui représente actuellement près de 800 soldats venus des deux Congo, du Cameroun, du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Burundi ».
L’intégration des Forces armées centrafricaines (FACA) se fera d’ici à fin décembre 2013, date du retrait de la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale et conformément à un accord signé, à Libreville. Les Forces armées centrafricaine (FACA) seront progressivement incorporés à la MICOPAX en deux rotations de deux bataillons de 1200 soldats. Le premier chronogramme prévoyait que le retrait de la force devait prendre fin en mai 2013. Compte tenu des difficultés, du contexte qui évolue à tout moment, nous sommes convaincu qu’à l’horizon 2013, le retrait sera terminé», a déclaré le chef d’Etat major des armées tchadiennes, Abel Yambaye Massyra qui a dirigé les travaux de Libreville au nom de son pays.
L'armée centrafricaine bénéficiera d’une expertise technique et opérationnelle pour sécuriser le pays. L'objectif est de retirer les troupes étrangères alors qu'au même moment les FACA montent en puissance. D'un commun accord les nations contributrices vont retirer progressivement leurs soldats et ne garder qu’un effectif de 55 hommes (40 militaires et 15 policiers) par Etat. Les ministres de la Défense de la CEEAC qui était à Libreville ont mis en place un comité de pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement. L’union européenne assure une grande partie du financement de la mission. La France appuie la MICIOPAX en fournissant à ses membres un soutien logistique important. La France déploie aussi  un dispositif militaire de près de 200 personnels qui constitue une force de dissuasion indispensable dans ce pays ou de  nombreux groupes menacent la paix. Si la FOMAC n'a pas empêché François Bozizé de prendre le pouvoir le 15 mars 2003, elle s'est trouvée une utilité certaine en luttant contre les coupeurs de routes qui sont un fléau dans ce pays. Selon RFI , la CEEAC étudierait  la mise en place d’une mission dans l’est du Congo. Sources RFI, photos ministère de la défense


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Etats-Unis : Un tribunal fédéral condamne l'ex-Premier-ministre et Général des armées de Syad Barré

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Tue, 28/08/2012 - 23:30
Ce jugement pourrait être perçu comme un clin d’œil à la situation actuelle en Somalie, à la veille d'un tournant majeur pour sortir de la crise politique qui a perduré une vingtaine d'année, Mohamed Ali Samatar l'ex-Premier-Ministre et général des armées du régime du dictateur Syad Barré a été condamné ce mardi 28 août 2012 par la Court de justice du district de Fairfax en Virgnie.
Général Samatar à la droite du dictateur Syad BarréEn effet, sept somalis avaient intenté un procès devant un tribunal fédéral d'Alexandrie contre Samatar, qui était l'ex-Premier ministre et général du régime du dictateur Syad Barré  et qui vit aujourd'hui en Virginie
 
Par conséquent, le juge américain a pris la décision de l'octroi d'indemnités compensatrices de 21 millions de dollars par l'ancien Premier ministre de la Somalie à sept personnes qui avaient intenté une action contre lui , affirmant qu'il avait torturé et tué son propre peuple.
Ce jugement de Fairfax contre Mohamed Ali Samatar  arrive à la fin d'une bataille juridique de huit années  qui avait même atteint la Cour suprême américaine pour décider du jugement délicat sur le territoire somalien. 
Par ailleurs, ce procès avait pris une autre dimension lorsque plusieurs associations et mouvances israéliennes s'étaient opposés à ce procès craignant l'ouverture probable d'autres procès et poursuites contre certains de leurs ressortissants sur le sol américain pour des faits commis en Palestine par exemple.


La poursuite a ainsi donc convaincu la court de justice que Samatar avait personnellement ordonné les massacres et la torture de membres de clans minoritaires en Somalie et commis des crimes de guerres.

les plaignants à la sortie de la court de JusticeLors du procès, Mohamed Ali Samatar avait reconnu devant la Court de Justice les allégations de crime de guerre intentés contre lui et avait plaidé la maladie pour avoir la relax.
L'heure est peut être arrivée aux ex-dirigeants somaliens de solder les crimes commis pour permettre à la Somalie d'entamer une nouvelle ère ?
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Le cheikh était en bois

Jeune Afrique / Finance - Tue, 28/08/2012 - 11:33
Class� parmi les plus grandes fortunes de la plan�te, Mohamed Ibn Issa Al Jaber dirige un empire sur le d�clin. Cela ne l'a pas emp�ch� de promettre monts et merveilles au pr�sident tunisien.
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Quelles seront les implications régionales du décès de Mélès Zenawi ?

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Fri, 24/08/2012 - 07:00


L'évolution des événements aux cours des prochaines semaines en Ethiopie ont le potentiel d'affecter  l’environnement politique, économique et de sécurité des pays de la Corne de l’Afrique et cela pour les années à venir.
Le décès de Mélès place  d’abord l’Ethiopie dans  une phase de transition politique problématique. Pour Patrick Ferras, directeur de l’Observatoire de la Corne de l'Afrique, il lui semble que   « Le système survivra à Meles Zenawi, parce que la Constitution précise clairement qui a les pouvoirs. L'opposition étant, soit à l'étranger, soit pratiquement inexistante sur le plan parlementaire, le système va rester tel quel et fonctionner de la même manière jusqu'à 2015, aux prochaines élections ».http://www.rfi.fr/emission/20120822-patrick-ferras-directeur-observatoire-corne-afrique
Les inquiétudes régionales sont nombreuses Au-delà de la politique intérieure éthiopienne ,  la question qui se pose aussi est le rôle  et le leadership que pourrait endosser son successeur à l’échelle régionale en Afrique de l’Est.
En effet, cela soulève d'intéressantes perspectives, notamment en termes de relations avec les voisins clés de l'Ethiopie , par rapport à ses interventions en Somalie ou de ses négociations avec l'Egypte et le Soudan concernant l'utilisation des eaux du Nil.

Cependant, une transition de leadership à Addis-Abeba représente une opportunité pour l'engagement international pour promouvoir la réconciliation entre l’Ethiopie et l’Erythrée au sujet des problèmes de  frontière entre les  deux pays . Mais aussi, il y’a le risque que l'Érythrée considère que ses intérêts seraient  mieux servis en attisant une instabilité au cours de cette phase de transition de l'Ethiopie, ou à l’inverse  qu'Addis-Abeba cherche à anticiper un tel mouvement pour  intervenir en Érythrée.

A l’échelle internationale
L'absence diplomatique de Meles se feront également sentir au sein de l'Union africaine, où il avait eu une présence clé dans les négociations multilatérales dans la région et internationale, par exemple, entre le Soudan et le Sud-Soudan, ou au-delà, par exemple sur le changement climatique ou du rôle d’intermédiation entre l'Afrique et le G8 ou le G20.


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Afrique-défense (Blog) - Wed, 15/08/2012 - 11:05
Retour de vacances Durant ces quelques semaines l'actualité africaine s'est focalisée sur la crise au Mali avec l'envoi hypothétique d'une force de la CEDEAO.  La Somalie est toujours présente et Le Congo a  connu des soubresauts à sa frontière est dans la région de Goma.
Première partie Situation au Mail-on ne peut que constater le blocage
LA CEDAO prépare depuis plusieurs mois une intervention militaire censé rétablir l'intégrité de l'état malien. La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) a été créée le 26 avril 2012 au terme d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État de l’organisation.
La mission de la CEDEAO au Mali a initialement pour objectif de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme » et de « parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali ».
Les chefs d'état-major se sont réuni en de nombreuses occasions pour donner vie à cette initiative ; la dernière réunion s'étant achevée le 14 aout 2012. Une mission d'évaluation de la CEDEAO a effectué une reconnaissance au Mali et le processus de planification militaire a été conduit jusqu'à son terme. La conférence de planification finale pour le déploiement de la MICEMA s'est tenue du 8 au 11 août 2012.
Les chefs d'état-major de la CEDEAO se sont réunis à Bamako les 13 et 14 pour valider les conclusions des travaux de planification sur le concept de la MICEMA.
la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'État-major de la CEDEAO, qui s’est tenue à Bamako du 13 au 14 aout 2012 n’a pas atteint tous ses objectifs.
Le concept tel qu'il était initialement prévu n'a pas été validé en l'état. La partie malienne a présenté de nouvelles propositions et les chefs d'état-major ont estimé que ces propositions devaient être soumises au sommet des chefs d'État pour décision.
Selon la partie malienne, la sécurisation des organes de la transition ne peut pas être assurée par des soldats de la CEDEAO ; Il s'agit d'une affaire nationale.
La deuxième phase du plan parle de la formation de troupes maliennes n'a pas appelé de commentaires significatifs.
Au regard de la question de la reconquête du Nord du Mali, le chef d'état-major général des armées du Mali, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé a affirmé: "nous sommes également de même avis, bien qu'il ait un travail de négociation en amont, mais ce sont les troupes maliennes qui seront devant, personne ne fera cette guerre à la place du Mali, les autres viendront en appui, surtout en avions et en logistiques".
Le Chef d'état-major estime les besoins à deux ou trois bataillons sur le territoire malien pour la reconquête du nord.
Cette déclaration du colonel-major Dembélé traduit toute les difficultés entre les autorités militaires maliennes et celles de la CEDEAO à trouver un accord quant au déploiement de la force en attente au Mali.
Le déploiement de la MICEMA ne dépend plus que du feu vert des Nations unies après une requête formelle du Mali. Le 10 aout le président du conseil de sécurité, ambassadeur français Gerard Araud a demandé à l'organisation régionale de préciser les détails de l'opération envisagée. Selon Rfi, l'ONU a demandé à la CEDEAO de définir les problématiques du terrain et les besoins d'une force militaire. Le 04 aout, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la France appuiera une intervention africaine au Mali mais qu’elle n'en prendra pas l'initiative. 
Organisation du commandement Il existe de nombreuses divergences entre les autorités maliennes et la CEDEAO concernant les missions et bien sûr , le commandement de cette force.  L'armée malienne dispose de son commandement et la force en attente d'appui aura sa propre chaine hiérarchique. L'idée d'un commandement intégré pour superviser l 'ensemble est difficilement acceptable pour le Mali .
L'action de CEDEAO est mal perçue au Mali qui a dénoncé l'attitude de l'organisation après le blocage d'armes visant à renforcer l'armée malienne, en Guinée et au Sénégal
Alors que le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d'unité nationale, l'intervention de la CEDEAO est de facto reportée de quelques semaines au minimum. ces reports successifs donne encore du temps à l'action diplomatique sous la houlette de la médiation du Burkina.
photo : présidence RCI
A suivre la situation en Somalie
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La première « banque » du continent

Jeune Afrique / Finance - Mon, 13/08/2012 - 15:40
En m�me temps qu'elle accorde des pr�ts � des conditions pr�f�rentielles, China Exim Bank n�gocie des contrats pour les groupes du pays.
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Maroc : la finance islamique au pays du soleil couchant

Jeune Afrique / Finance - Thu, 02/08/2012 - 14:50
Belkacem Boutayeb est expert-consultant en finance et banques islamiques, ex-directeur de l'international du groupe Dar Al-Mall Al-Islami � Gen�ve
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Jean-Sylvestre Mongrenier : Djibouti et le "monde des émergents"

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 28/07/2012 - 16:01
Le 2 juillet 2012, des firmes chinoises et turques signaient un accord sur la construction d'une ligne ferroviaire entre l'Ethiopie et le port djiboutien de Tadjourah. Dans les semaines à venir, des intérêts chinois devraient se voir confier la future ligne entre la capitale de l'Ethiopie, Addis-Abeba, et le port de Djibouti. L'affirmation de Djibouti comme " hub " global, à la croisée de l'Afrique de l'Est et du grand axe maritime Europe-Asie, se fait en liaison avec le "monde des émergents".Au vrai, il y a longtemps que Djibouti est la porte de l'Ethiopie – Henry de Monfreid évoquait le fait – mais l'indépendance de l'Erythrée et la fermeture du port d'Assab d'une part, les déchirements de la Somalie et la marginalisation du port de Berbera d'autre part, ont donné une autre ampleur à la chose. Ce sont près des neuf dixièmes des échanges extérieurs de l'Ethiopie qui transitent par le port de Djibouti. Sur cette base, les dirigeants de la cité-Etat ont décidé, au début des années 2000, d'en faire un "main port", c'est à dire un port de transbordement et d'éclatement des flux.

Pour donner forme à cette ambition, la gestion du Port autonome international de Djibouti (PAID) a été confiée à Dubaï Ports World. L'aire originelle du PAID étant saturée, un autre site a été investi, celui de Doraleh, une dizaine de kilomètres à l'ouest. Un terminal pétrolier, un port sec et un terminal à conteneurs y ont été implantés. Un troisième site est en cours de construction, celui de Tadjourah, dans le pays Afar, avec l'Ethiopie à l'arrière-plan. Sur la décennie, le trafic maritime a doublé et le nombre de conteneurs traités en 2012 devrait être d'un million d'EVP (Equivalent Vingt Pieds).

Les accords ferroviaires, récents et à venir, amplifieront cette croissance. Alors que les Français sont historiquement à l'origine du port comme de la ligne Djibouti/Addis-Abeba, la poussée des "émergents" dans la zone est hautement significative. Ainsi, le 2 juillet dernier, l'Ethiopie a signé avec deux groupes chinois (China Railway Engineering Corporation, China Civil Engineering Construction Corporation) et un groupe turc (Yapi Merkezi) les contrats sur la construction d'une ligne vers le port de Tadjourah, tourné vers l'exportation de potasse. Dans les semaines à venir, la Chine pourrait enfin emporter la nouvelle ligne Djibouti/Addis-Abeba, les projets européens n'ayant pu aboutir.

La présence chinoise ne se limite pas à l'ingénierie et au BTP. Les investissements en Ethiopie se portent dans l'industrie textile, le cuir, l'automobile ou encore l'hôtellerie. Djibouti est le point d'entrée d'une Afrique de l'Est en cours de désenclavement, avec une possible extension de l'hinterland portuaire vers l'Afrique centrale et les Grands Lacs. Au-delà, le projet d'une interconnexion entre Djibouti et Dakar qui doublerait le canal de Suez, est esquissé. Déjà, Pékin a proposé de moderniser la ligne Dakar/Bamako/Ouagadougou. Ce sont là quelques éléments de la grande stratégie chinoise mise en oeuvre sur les réseaux de communication qui relient la façade maritime asiatique à l'Europe.

Investisseurs et exportateurs turcs sont aussi très actifs sur les rives de la mer Rouge, longtemps un "lac" turco-arabe, comme dans la Corne de l'Afrique. Là encore, la présence est multiforme et Addis-Abeba est le lieu d'un important forum commercial organisé par le patronat turc. Cette percée est renforcée par une sorte de diplomatie religieuse, tant publique et privée. En novembre 2011, Istanbul accueillait ainsi le "Second sommet africain des leaders religieux musulmans", organisé par la Direction des Affaires religieuses de Turquie. L'Ethiopie comme Djibouti y étaient représentées. Sur le plan scolaire, la confrérie Gülen est présente dans la zone. C'est sur de telles dynamiques que la diplomatie multivectorielle turque s'articule et se déploie.

L'affirmation du "monde des émergents" et le grand désenclavement de l'Afrique sont autant d'opportunités pour Djibouti. De fait, la cité-Etat est l'un de ces points où l'on peut prendre le pouls du monde et l'exercice met en évidence des phénomènes qui auront leurs prolongements géopolitiques. Aussi faudra-t-il s'y intéresser plus encore.

Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l'Institut Thomas More
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Sud-Soudan: des jeunes exilés rentrent pour construire leur pays

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sun, 22/07/2012 - 15:37
D'Australie où elle comptait faire sa vie, Suzy Cagai, 25 ans, est revenue il y a un an dans son Soudan du Sud natal, devenu indépendant. Elle a lâché une vie confortable pour participer à la construction de son nouveau pays.
Son histoire est celle de nombreux compatriotes de son âge, qui n'ont connu que l'exil en raison de la longue guerre civile entre la rébellion du sud et l'armée de Khartoum.
Suzy est partie à deux ans avec sa mère, ses trois frères et sa soeur vers l'Ethiopie, puis le Kenya. Elle a 16 ans lorsque toute la famille s'installe à Perth, en Australie, où elle décroche un diplôme universitaire en relations publiques.
Elle n'était jamais revenue au Soudan du Sud avant juillet 2011, quelques jours après la proclamation de l'indépendance, pour ce qu'elle croit être une simple visite à son père malade.
"Je vivais une vie australienne normale. Je me voyais m'installer avec un compagnon, me marier, avoir des enfants, trouver un endroit où vivre et payer les traites", sourit-elle.
A Juba, "j'ai ressenti un sentiment d'appartenance, peut-être pour la première fois. C'était irrésistible", poursuit-elle. Auparavant "nous n'avions pas de pays. Nous étions tous exilés à travers le monde". Suzy dit s'être "attachée" à Juba où elle monte une société d'organisation d'évènements avec son amie et compatriote Nyidhal Dhol, 24 ans, sa voisine à Perth, revenue presque en même temps.
Elle ajoute connaître une centaine de jeunes Sud-Soudanais, de 18 ans à la trentaine, tous diplômés, rentrés dans un pays que, pour la plupart, ils n'ont jamais connu, afin de prendre part à son histoire naissante.
Parmi eux, Nyanuir Joseph Ayom, 30 ans, a passé sa vie à Londres. Elle était revenue au Soudan du Sud simplement pour assister aux célébrations de l'indépendance, le 9 juillet 2011.
"Pour la première fois, j'appartenais à un pays (...) je me sentais chez moi", raconte celle qui avait quitté le Sud du Soudan à un an. Le choix de rester à Juba "est un défi. Je prévoyais d'ouvrir une affaire là-bas (à Londres), c'est mieux de le faire ici", dit-elle.
Ajou Deng, 33 ans, est aussi rentré l'an dernier, à l'issue d'une carrière de basketteur professionnel en Europe. "C'est très important que les gens de l'extérieur reviennent ici. Ils sont diplômés et il est évident que le pays a besoin d'eux", estime ce diplômé d'une université américaine, désormais salarié d'une entreprise de construction.
"L'environnement est difficile. Mais on n'y pense pas négativement, on regarde ce qu'il y a à faire", explique Ajou, un temps pressenti pour l'équipe nationale britannique. Son frère cadet Luol Dueng, star de l'équipe américaine des , jouera sous les couleurs britanniques aux JO.
"C'est très différent de l'Occident. Il n'y a rien, mais il y a énormément d'opportunités. Vous voyez tout grandir", ajoute-t-il.
Choc culturel, infrastructures inexistantes, climat rude: les débuts sont parfois difficiles et les défis nombreux.
"le pire endroit pour tomber amoureux"
Nyanuir se souvient avoir pleuré en arrivant. "Il faisait trop chaud, les gens étaient mal polis, les routes mauvaises"... mais "je m'attendais à pire", rit-elle. Ce qui lui manque le plus? "le shopping et la vie sociale". Ses copines approuvent en riant. Le confort "nous manque parfois, mais on réalise qu'on peut vivre sans", assure néanmoins Suzy.
Achan D'Awol, 23 ans a suivi son père diplomate de par le monde, notamment en Norvège où elle a vécu six ans, avant de rentrer l'an dernier. Elle déplore qu'il faille ici "vivre selon les normes sociales locales, selon ce que les gens attendent de vous et non comme vous voulez être".
"Ce que je n'aime pas ici c'est que l'avis des femmes ne compte pas", renchérit Nyanuir, et "c'est le pire endroit pour tomber amoureux. Les hommes n'ont aucun respect pour les femmes". "Avec le temps cela va changer. Notre génération à la capacité de changer tout cela", assure Nyanuir.
Tous disent vouloir rester le plus longtemps possible, mais chacun sait qu'une vie de famille est difficile à Juba. "Sur l'avenir, je suis partagée à 50/50. Je veux rester ici. En tant que célibataire, ça ne me pose pas de problème", explique Cathy.
"Mais si j'ai des enfants, il me faudra y réfléchir à deux fois. Parce que je veux que mes enfants aient une bonne et des soins médicaux". Deux choses introuvables à Juba à l'heure actuelle.


Le Parisien citant l' 
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Djibouti : des recherches de pétrole et de gaz « très encourageantes »

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Sat, 21/07/2012 - 16:48


(Agence Ecofin) - Par la voix de son directeur général, Shaji Ravindra, la société Oyster a indiqué que les premiers résultats des recherches de pétrole et de gaz menées à Djibouti sont « très encourageants ». 
« Quatre mois après le début des travaux sur différents sites situés au nord et au sud du territoire djiboutiens, nous sommes venus remettre aujourd'hui au ministre les premiers résultats de cette première phase de recherches de pétrole et de gaz dans lesquels nous affirmons avec insistance des résultats très encourageants sur plusieurs sites », a déclaré M. Ravindra. 
Le ministre djiboutien de l’Energie et de l’Eau, Fouad Ahmed Aye a reçu le rapport des mains de Shaji Ravindra ce mercredi. 
La phase suivante des recherches consistera à une exploration en haute mer par des navires spécialisés.
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États-Unis - Afrique : la force des grands programmes

Jeune Afrique / Finance - Thu, 21/06/2012 - 19:01
Gr�ce � des mesures de soutien tr�s cibl�es, l'Agoa et le Millennium Challenge Corporation doivent servir les �changes entre les �tats-Unis et le continent. La n�cessit� �tant de renforcer le fragile secteur productif africain.
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Afrique-défense (Blog) - Tue, 19/06/2012 - 19:17

 Nouveauté  Un nouveau chef d’état-major pour l’armée de l’air Sud-africaine

Le ministère de la défense d’Afrique du Sud va nommer le général de division Fabian Zimpande (Zakes) Msimang, chef d’état-major de l'Armée de l'Air, a rapporté mardi le journal New Age.
M. Msimang devrait occuper le poste de numéro 1 de l'Armée de l'Air à compter du 1er octobre en remplacement du lieutenant-général Carlo Gagiano qui occupe ce poste depuis sept ans, devenant ainsi le cinquième chef de la Force aérienne depuis la création d’un gouvernement démocratique en 1994, et le 21ème depuis que la Force nationale d'Afrique du Sud a été fondée en 1920, a signalé le journal. M. Msimang a été formé en tant que pilote d'hélicoptère de MI8 et Mi25 dans l'ex-république soviétique du Kirghizistan de 1986 à 1991. En 1986, il avait servi en Angola en tant que membre de la branche militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe ,ou MK).

 En tant que pilote opérationnel sud africain, il possède une riche expérience et a piloté des Alouette 3 et Oryx depuis son intégration en 1994 dans la force aérienne.

Il a tenu plusieurs postes au sein d’unités opérationnelles puis suivi l’école de guerre aérienne en Italie en 2002. A son retour, il a pris le commandement de l’Helicopter Flying School puis est devenu commandant de la base aérienne de Bloemspruit.

Il a ensuite intégré le cours du Joint Senior Command and Staff Programme à l’école de guerre sud-africaine. Il est actuellement en charge de la planification au sein du bureau de l'air, responsable de la stratégie de l’armée de l'air, des capacités et acquisitions
photo : SAAF Lien avec le site
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Afrique-défense (Blog) - Sun, 17/06/2012 - 20:37

Une force de la CEDEAO pour le Mali
Selon une dépêche de l’AFP— La CEDEAO  envisage de déployer  au Mali une force  de 3300 personnels pour combattre les rebelles touareg et les islamistes armés qui contrôlent le Nord du pays citant  les chefs militaires de la région réunis  samedi à Abidjan.
 "L'effectif que nous avons estimé pour cette opération est de 3.270 hommes", a déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l'armée ivoirienne.
Les "gros effectifs" seront "fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger" mais "tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Selon Press Afrik, le Conseil de sécurité n’a pas encore donné son accord pour employer la force au Mali, mais les représentants de la CEDEAO, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et de l’Union africaine se disent « optimistes » et « encouragés ». Ils proposent d’envoyer 3 000 hommes à Bamako pour assurer la sécurité des institutions et des dirigeants maliens. Cette force soutiendrait ensuite l’armée malienne dans sa reconquête du nord du pays.
Pour le représentant de la CEDEAO Kadré Désiré Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une issue à travers des négociations. Le Conseil de sécurité a besoin d’une demande d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée par Bamako
Comme indiqué lors dans un post  précédent, la CEDEAO à la capacité intrinsèque de mettre sur pied une force de ce volume. L’organisation est aussi en train de  déployer une force de 600 hommes en Guinée Bissau.
L’organisation est très impliquée dans les missions onusiens notemment en Côte d’ Ivoire et au Soudan. On peut imaginer sans se tromper que le Nigeria pourrait fournir un tiers de cette force car ce combat rejoint celui qu’il mène contre Boko Haram dans le nord.
La CEDEAO aura néanmoins besoin d’un appui logistique et financier des grandes puissances comme les Etats-Unis et l’Europe pour déployer et entretenir une force de cette dimension. Le combat dans la zone sahélienne nécessitera un effort d’adaptation et d’entrainement des personnels de la CEDEAO peut habitués à opérer sous ses latitudes. photo MOD Nigeria
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Afrique-défense (Blog) - Sat, 16/06/2012 - 08:56

Journaux africains de défense

Actuellement on dénombre peu  de journaux traitant de questions de  défense en Afrique.
La revue African  Armed force est une des rares à aborder ces questions. Elle est conçue en Afrique du Sud et est éditée mensuellement en anglais. Elle aborde les questions de défense sud-africaines mais aussi les problématiques continentales.
Contenu
  • Les auteurs évoquent les nouvelles du monde entier (SITREP) puis les nouvelles des industries du secteur (par exemple Sujet sur la Libye dans l’édition de janvier 2012)
  • Une page baptisée africa  flashpoint synthétise l’actualité du mois (mai 2012, Mali, Togo, DRC)
  • On trouve surtout de nombreux articles de fond sur les questions sud-africaines et africaines. Le journal recense aussi les nominations dans l’industrie et les différentes armées du continent.
  • En final the book review avec  les nombreux ouvrages qui paraissent en Afrique du sud sur des sujets comme le mercenariat, les guerres du Sud Ouest Africain ; etc  

 Lien vers l’édition de janvier 2012

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Barack Obama : "L'Afrique est plus importante que jamais"

Jeune Afrique / Finance - Fri, 15/06/2012 - 14:03
Le pr�sident am�ricain a d�voil�, jeudi 14 juin, sa nouvelle strat�gie pour le d�veloppement du continent. Les axes principaux de celle-ci ? Le renforcement de la s�curit� face � la menace Al-Qa�da et la contre-attaque face � l'offensive �conomique chinoise sur le continent.
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