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Afrique

Je suis Nigeria – By Richard Dowden

Amadou Amath Blog - Fri, 16/01/2015 - 21:20
Le point de vue de l’excellent éditeur du site African Argument à la Royal African Society, Londres. A lire ici.Classé dans:Uncategorized
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Le Maroc répond à l'appel du large

Jeune Afrique / Finance - Fri, 16/01/2015 - 11:46
Le littoral marocain, c'est 3 500 km de c�tes cern�es par le d�sert et les montagnes. Un espace strat�gique pour le royaume, qui, en d�veloppant la p�che et le commerce maritime, compte profiter enfin de la situation.
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Publication : Afrique du Sud, vocation continentale, moyens limités

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 15/01/2015 - 10:44
La revue "Questions Internationales" de La Documentation française consacre son 71ème numéro à l'Afrique du Sud (sommaire ci-dessous). Nous y signons un article sur la politique étrangère de l'Afrique du Sud vers le continent africain. Nous vous proposons ci-dessous l’introduction et la conclusion de cette article. Introduction : « L’Afrique du Sud ne peut échapper à son destin africain ». C’est en ces termes qu’à la fin de l’apartheid Nelson Mandela définit la mission première de la future politique étrangère de son pays. En 2001, le Département du commerce et de l’industrie sud-africain emploie, à ce sujet, une métaphore qui semble encore pertinente de nos jours, celle d’une stratégie dite du papillon. Le continent africain constituerait le corps du papillon sud-africain dont les ailes s’étendent vers l’Inde et la Chine à l’Est, et vers le Brésil à l’Ouest. Si, dans cette ambition, la coopération Sud-Sud apparaît comme une dimension essentielle de la diplomatie sud-africaine, le continent africain en reste cependant la priorité.  Conclusion : En dépit des contradictions et des ambivalences de sa politique étrangère, l’Afrique du Sud contribue à la construction de l’architecture de paix et de sécurité africaine. Elle participe dorénavant de plus en plus aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies. En juin 2014, plus de 2 200 Sud-Africains, militaires et policiers, participaient à des opérations telles que la MINUSS (Mission des Nations Unies au Soudan du Sud), à la MINUAD Soudan (Opération hybride de l’Union africaine et des Nations Unies au Darfour) et à la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo). Ses ambitions pourraient néanmoins rapidement être contrariées par « l’état de déclin critique » des Forces de défense nationalesd’Afrique du Sud (South African National Defence Force, SANDF), comme l’a révélé la Defence Review 2014 (DR14) sud-africaine publiée en mars 2014 par le gouvernement. Les défaillances et dysfonctionnements de l’armée, dus notamment à un budget de défense insuffisant, ont été dramatiquement mis en évidence en 2013 en Centrafrique, lorsque les forces sud-africaines perdirent 13 soldats et durent se retirer précipitamment. Les ambitions du pays sont alors apparues bien supérieures à ses capacités opérationnelles. Au Lesotho, en Côte d’Ivoire, au Kenya, en Centrafrique, au Zimbabwe, au Darfour, le bilan de son action en matière de résolution des conflits est loin de faire l’unanimité. L’Afrique du Sud a même été qualifiée par certains États africains de pays « sous-impérialiste ». L’affirmation de la diplomatie et de la puissance sud-africaine, régionale comme internationale, reste aussi pour l’heure compromise par de nombreux facteurs internes. La situation économique du pays est loin d’être florissante et la société est en proie à de vives tensions. Pourtant, plus que jamais, l’Afrique du Sud reste convaincue qu’une destinée africaine l’attend dans le nouveau système international en construction, qu’elle souhaite plus juste et égalitaire et davantage soucieux de la diversité des nations.

DOSSIER… Afrique du Sud : une émergence en question  Ouverture –  L’Afrique du Sud, entre métamorphose et banalisation                               Serge Sur  Une histoire à contretemps                                                                                       Laurent Fourchard  Une société fragmentée ?                                                                             Philippe Gervais-Lambony  Vingt ans après l’apartheid : une démocratie vers l’impasse                                 Raphaël Botiveau  État de droit, société tourmentée                                                             Entretien avec Georges Lory  Diplomatie : vocation continentale, moyens limités                                            Sonia Le Gouriellec  Un bilan économique décevant                                                                            Nicolas Pons-Vignon  Entre l’Occident et les BRICS, une posture diplomatique ambivalente                François Lafargue  Les encadrés du dossier– Que reste-t-il de l’apartheid ?   Philippe Gervais-Lambony– Le système institutionnel de la République d’Afrique du Sud Raphaël Botiveau– Mémoire de la lutte antiapartheid et générations politiques Sophie Didier– Le Cap, Durban, Johannesburg : trois métropoles face au défi de la mondialisation Céline Vacchiani-Marcuzzo – I love Soweto Pauline Guinard– Le sida après la controverse : dépolitisation et nouveaux enjeux Frédéric Le MarcisAux origines de l’Afrique du Sud : Extraits de Vasco de Gama (v. 1469-1524), François Levaillant (1753-1824) et Émile de La Bédollière (1812-1883)  
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La m-santé tiendra-t-elle ses promesses en Afrique ?

Jeune Afrique / Finance - Tue, 13/01/2015 - 17:22
Pr�vention des �pid�mies, lutte anticontrefa�on, suivi des patients... Les services sp�cialis�s sur mobile se multiplient. Mais leur d�faut de mod�le �conomique freine encore leur progression.
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Une belle renaissance

Amadou Amath Blog - Tue, 13/01/2015 - 15:23
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Aux racines du malaise, le double standard

Amadou Amath Blog - Tue, 13/01/2015 - 13:24
Anders Behring Breivik est un terroriste norvégien d’extrême droite, raciste, violemment islamophobe, qui a perpétré et revendiqué la tuerie du 22 juillet 2011 en Norvège, dont le bilan total fut de 77 morts et 151 blessés. Le 22 août 2012, … Lire la suite →
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Publication : Dictionnaire encyclopédique de l'Etat

Good Morning Afrika (Blog) - Tue, 13/01/2015 - 09:29
Nous signons une entrée dans une toute nouvelle publication. Le Dictionnaire encyclopédique de l'Etat, sous la direction de Pascal Mbongo, François Hervouët et Carlo Santulli est un dictionnaire pluridisciplinaire et transnational. Il compte 178 entrées rédigées par 113 universitaires. Nous y signons l'entrée 'Developmental State'. Comment définir se concept ? 
Les définitions de l’État développemental sont essentiellement tirées de l’expérience des pays d’Asie, comme la Corée du Sud, Taiwan, Singapour, le Viêt-Nam et le Japon. Ce dernier fût le premier modèle étudié en 1982. Un État développemental serait, selon la Commission économique pour l’Afrique et la Commission de l’Union africaine, un « État qui place le développement économique comme la priorité première de la politique gouvernementale et est capable de concevoir des instruments efficaces pour promouvoir un tel objectif  ». Cette définition met l’accent sur deux aspects de l’État développemental, à la fois le volontarisme de l’État, qui peut finalement se limiter aux discours, et la capacité de l’État à mettre en place une telle politique. Cette définition peut être complétée en soulignant l’importance de l’interventionnisme étatique dans l’agenda micro et macro-économique, afin de faire augmenter la croissance économique et réduire la pauvreté. L’amélioration du niveau de vie de la population (emplois, industrialisation) participe à la légitimation de l’État développemental. Cette stratégie de promotion du développement contredit une autre stratégie – néo-libérale – qui, à l’inverse, voit l’État non pas comme un agent pouvant servir à produire de la croissance, mais comme un élément problématique dont il faut réduire l’influence pour permettre le décollage économique. Aujourd’hui encore, les principaux débats autour de l’État développemental portent sur la place et le rôle que doit avoir l’État dans le marché ou sur la forme que doit prendre l’intervention de l’État. Pour commander l'ouvrage : ICI 
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Attaques terroristes

Amadou Amath Blog - Mon, 12/01/2015 - 11:47
Au moins 19 morts dans un attentat perpétré par boko haram, dans la ville de Maiduguri, Nigeria, samedi 10 janvier. 19 morts qui s’ajoutent aux centaines déjà tombés. A la question posée par ce billet, l’Archevêque nigérian de Jos, Ignatus … Lire la suite →
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Dossier : la m-santé tiendra-t-elle ses promesses en Afrique ?

Jeune Afrique / Economie - Mon, 12/01/2015 - 09:45

Prévention des épidémies, lutte anticontrefaçon, suivi des patients... Les services spécialisés sur mobile se multiplient. Mais leur défaut de modèle économique freine encore leur progression.


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Forum pour la Paix et la Sécurité ...dans le Sahel

Good Morning Afrika (Blog) - Sat, 10/01/2015 - 16:06

Le Sénégal a accepté d’accueillir la première édition de ce Forum informel. Inspiré du Forum de Manama, du Shangri-la Dialogue à Singapour, de la Conférence de Munich ou encore celle d’Halifax, le Forum de Dakar aspire à devenir pérenne. Ce premier objectif semble avoir été atteint puisque Macky Sall, le président sénégalais, a conclu le Forum par ce verdict : « la parole s’est libérée ce soir, rendez-vous dans un an. Inch’Allah ». La réunion avait également pour ambition de faire dialoguer politiques, experts, chercheurs et acteurs de la société civile concernés par les questions de paix et de sécurité en Afrique. Le Forum n’avait donc pas la prétention de prendre des décisions mais de poser les bases d’un nouveau rendez-vous sécuritaire. Peut-on considérer que ce Forum constitue une nouvelle forme de dialogue et « marquera un tournant » comme le souhaitait Cheikh Tidiane Gadio ? Est-il parvenu à poser les bases d’une vision ou d’une défense commune entre Africains ?  Le terrorisme est la menace qui a monopolisé les débats. L’existence de cette menace transnationale a préoccupé les participants, inquiets de la faible capacité des Etats à coopérer et à mutualiser leurs moyens pour la combattre.  La situation sécuritaire au Mali et en Libye était le sujet incontournable des échanges. Tous les intervenants s’accordent sur la menace que représente la Libye pour la région. Ainsi, la responsabilité occidentale dans la déstabilisation régionale depuis l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011 est revenue à de nombreuses reprises. Les participants africains ont appelé les Occidentaux à prendre leurs responsabilités. Le Forum s’est d’ailleurs clôturé sur la longue diatribe du président tchadien Idriss Deby appelant l’OTAN à intervenir et à « finir le travail ». Jean-Yves Le Drian l’a ensuite rappelé à ses responsabilités : « le Tchad vient de tracer la feuille de route, l’exécutif est là. Comme disait ma grand-mère : il n’y a plus qu’à faire ». La menace liée à l’extension du champ d’activité de Boko Haram a également été évoquée. Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a proposé « la mise en place d’un comité de liaison de nature militaire entre les autorités de ces quatre pays [Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad], pour aider à coordonner leur action et leur capacité de riposte, et nous mettons à leur disposition plusieurs officiers […] susceptibles de les accompagner à cet égard ». Cette initiative vise, entre autres, à unir les Etats dans la lutte via le partage de renseignements alors même que le déploiement de 2800 soldats promis le long des frontières communes pour fin novembre est à peine entamé. La deuxième journée était consacrée à l’appropriation africaine et aux partenariats avec les acteurs sécuritaires internationaux militaires et civils. La coopération est le seul moyen de contenir la menace terroriste. Elle implique tous les Etats africains, ainsi que leurs partenaires internationaux. Ainsi, tous ont reconnu et remercié la France pour son intervention « salutaire » au Mali, tout en invoquant la nécessité d’une appropriation africaine que la France elle-même demande. Jean-Yves Le Drian l’a confirmé « Barkhane est un accélérateur de coopération ». Il invite également les Nations Unies, l’Union européenne, les États-Unis mais également la Chine et le Japon, tous présents au Forum, « à faire de la coopération la règle et non plus l’exception ». Les partenaires internationaux étaient notamment représentés par Zhon Jianhua, l’envoyé spécial de la Chine pour l’Afrique, qui a expliqué que son pays avait « une histoire de conflits mais aussi une histoire de solutions ». Le Japon a été, à plusieurs reprises, remercié pour l’aide financière apportée à l’organisation du Forum (20%). Le sous-secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, Amanda Dory a évoqué la coopération forte avec la France dans la zone sahélienne. Le représentant de l’Union européenne a reconnu que le Sahel était une priorité de l’Union européenne et appartenait à son voisinage immédiat. Un ancien ministre tunisien a d’ailleurs évoqué l’émergence d’une zone sahélo-magrébine. Le Sahel est entré de plein pied dans l’espace géostratégique méditerranéen ce qui constitue une nouvelle donne. Les réponses africaines sont encore balbutiantes et l’opérationnalisation de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC[1]) et des Forces Africaines en Attente (FAA) a été posé comme un défi dans l’un des ateliers. Les difficultés de financement sont revenues à de nombreuses reprises dans les débats. A ce titre, l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, qui doit publier un rapport sur le financement de la paix et de la sécurité en Afrique, a pris la présidence d’un atelier sur la question et a rappelé que le financement doit être « une affaire africaine ». Idriss Déby lui-même est revenu lors de la clôture sur la nécessité d’un financement africain pour permettre l’appropriation de la sécurité. Toutefois, les difficultés ne sont pas uniquement financières et un ancien ministre a expliqué que la coordination et la bonne volonté étaient essentielles. « On parle beaucoup, on fait peu » a-t-il ajouté. Selon lui, les problèmes sécuritaires au Sahel seraient en partie résolus si l’Algérie et le Maroc coopéraient et se coordonnaient. Au-delà, la lutte contre le terrorisme reproblématise la question de l’État en Afrique. Jean-Marie Guéhenno, président de l’International Crisis Group, l’a évoqué : la « fragilité de l’État » est au cœur de la problématique. Face à ce constat certains participants ont appelé à dépasser l’État pour créer les États-Unis d’Afrique. En réponse, d’autres leur ont répondu qu’avec les défis actuels il fallait se garder de conclure que « l’État est terminé » car une autre forme d’État menacerait : le Califat. Jean-Yves Le Drian a d’ailleurs insisté sur l’importance de développer des armées africaines solides et des États forts : « La sécurité se construit à l’échelle d’un État. Pour une architecture régionale forte il faut des fondement solides ». Le Forum confirme être un lieu de coopération, de dialogue et de sociabilisation nécessaire. A ce titre, il peut être considéré comme un succès diplomatique. En effet, le Forum a accueilli le double de participants qu’initialement prévu. Ainsi, entre 350 et 400 personnalités politiques de haut niveau, des militaires, de nombreux académiques, dont douze organisations internationales et une centaine de journalistes se sont retrouvés à l’Hôtel King Fahd de Dakar. Les participants ont applaudis la « liberté de parole » qui a accompagné ces deux jours de forum. Smaïl Chergui, le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine a salué « un dialogue au service de la paix universelle ». Le principe de « Chatham House », instauré lors des ateliers pour assurer leur caractère informel, y a sûrement contribué. Les rencontres bilatérales et les entretiens en marge du Forum ont probablement permis des échanges porteurs. Néanmoins, on notera un certain climat de scepticisme et de doute chez les participants concernant les ambitieuses déclarations de coopération, de mutualisation et d’appropriation en l’absence de gouvernance démocratique. Selon le chercheur Roland Marchal (sur RFI), il ne faut pas être spécialement pessimiste. Les Etats de la région ont une certaine capacité à répondre à ces défis. Néanmoins, la communauté internationale ne tire pas suffisamment les leçons des expériences afghanes syriennes et somaliennes, au risque de reproduire les mêmes erreurs. Il souligne le risque d’avoir un débat un peu trop stéréotypé, trop sécuritaire, trop militaire. Il faut pousser le débat au-delà des accords trop flous de façon à ce que des solutions originales soient trouvées. Le Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique aspirait également à avoir, comme son nom l’indique, une portée continentale. Néanmoins, on peut regretter que les conflits soudanais, somalien, congolais, et même centrafricain n’aient été abordés ou l’ont été à la marge. De même, le Forum a souffert de l’absence d’acteurs continentaux majeurs. Ainsi, le Kenya, l’Afrique du Sud ou encore la République Démocratique du Congo n’étaient pas représentés. Il en est de même du Soudan et de l’Egypte qui prônent pourtant une intervention en Libye. L’Ethiopie, l’Ouganda et le Nigeria n’ont envoyé qu’un représentant (respectivement le conseiller du Premier ministre, le Chef d’état-major des armées et l’ancien Président). Certains participants ont également souligné la surreprésentation des pays francophones. Le Forum semble donc plus concerner les États du Sahel que le continent africain dans sa globalité comme l’atteste la présence de quatre Présidents sahéliens lors du panel de clôture. L’africanisation de la gestion des conflits, retenue comme la principale conclusion du Forum, est une idée qui a émergé au lendemain de la guerre froide. Elle reflète l’idée d’un monde post-bipolaire,  structuré autour de blocs régionaux qui s’autoréguleraient. Vivement critiquée pour ses difficultés, et une nouvelle fois au Forum, la construction d’une architecture de paix et de sécurité s’inscrit  dans  le  temps long des grandes évolutions politiques. Dans un contexte de contraintes capacitaires sur le continent, la question est de savoir si la prévention, la gestion des conflits et des périodes post-conflits sont une réalité ou simplement du ressort du discours. Ce Forum s’il se pérennise véritablement apportera peut-être « une « nouvelle pierre », qui manquait encore, à l’édifice de l’APSA », comme le préconisait Jean-Yves Le Drian. Il a révélé la difficulté de trouver l’acteur essentiel à la gestion de crise sur le continent au niveau régional ou continental, dans une période où la menace évolue et défie des États déjà fragiles. Il a permis de réunir un large panel de spécialistes des questions sécuritaires sur le continent. Jean-Yves Le Drian le reconnaît : « L’Afrique a besoin de lieu de débat où se cristallise le consensus ». Néanmoins, ce Forum ne doit pas rester une nouvelle initiative de dialogue et devra, à l’avenir, aborder les questions de fond. Il devra également s’élargir et attirer les grands acteurs de la sécurité du continent, faute de quoi il deviendra un Forum pour la paix et la sécurité dans le Sahel.[1] Décidée lors du Sommet de l’Union africaine en mai 2013 et reposant sur le volontariat.
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Lobbying et communication : les "faiseurs de roi" débarquent en Afrique

Jeune Afrique / Finance - Fri, 09/01/2015 - 12:08
Politiques, hommes d'affaires, leaders d'opinion... Ils sont de plus en plus nombreux � s'offrir les services de soci�t�s de conseil britanniques et am�ricaines pour se fa�onner une image. � la veille d'�lections cruciales au sud du Sahara, les contrats d�croch�s par ces officines peuvent atteindre le million d'euros.
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Fabrice Sawegnon, l'homme qui murmurait à l'oreille des puissants

Jeune Afrique / Finance - Fri, 09/01/2015 - 11:50
Ancien employ� des agences Panafcom Young & Rubicam et McCann Erickson et fondateur de l'agence Voodoo, Fabrice Sawegnon peut �tre consid�r� comme l'�toile montante de la publicit� politique en Afrique de l'Ouest.
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Maroc : Or noir ou chou blanc ?

Jeune Afrique / Finance - Fri, 09/01/2015 - 09:56
Une trentaine d'op�rateurs internationaux se partagent les 113 permis de recherche p�troli�re (dont 90 en offshore) d�livr�s au Maroc.
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Dur d’être aimé par des cons …

Amadou Amath Blog - Fri, 09/01/2015 - 06:36
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Riziculture : Louis Dreyfus déchante en Côte d'Ivoire

Jeune Afrique / Finance - Wed, 07/01/2015 - 16:51
Deux ans apr�s l'accord sign� entre Dreyfus et Abidjan, l'enthousiasme suscit� par l'arriv�e de la multinationale est retomb�. Visant l'autosuffisance, l'�tat compte garder le contr�le du secteur.
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Bilan 2014 : l'économie africaine poursuit sur sa lancée

Jeune Afrique / Economie - Tue, 06/01/2015 - 17:25

Si l'épidémie d'Ebola, le durcissement de la menace islamiste et la chute des cours du pétrole ont fortement affecté les économies africaines en 2014, il est important de se rappeler que le continent a connu sur l'ensemble de l'année écoulée une santé économique presque insolente, loin de la crise européenne ou du ralentissement de l'Asie et de nombreux pays émergents.


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L'Afrique Réelle N°61 - Janvier 2015

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Tue, 06/01/2015 - 10:30
Sommaire :

Actualité : Nigeria
Boko Haram : mouvement islamiste nordiste ou Kanouri ?

Dossier : La Chine et l'Afrique

- Les relations entre la Chine et l'Afrique
- La lune de miel est terminée
- La nouvelle politique chinoise

Bilan et prospective :
L'Afrique entre 2014 et 2015


Editorial de Bernard Lugan

Le mercredi 12 septembre 2012, dans un communiqué publié sur le blog de l'Afrique Réelle j'écrivais : « Désormais, en Libye, l’alternative est simple : soit les nouvelles autorités mettent un terme au chaos - mais comment_? - et reconstruisent l’Etat sous une forme ou sous une autre, soit la Libye demeure ingouvernable. Dans ce cas, les islamistes pourraient alors jouer une carte maîtresse, celle du modèle religieux transcendant les divisions afin de les coaguler dans un tout commun, l’Oumma. »

C'est très exactement ce qui est actuellement en cours de réalisation en Tripolitaine où, au nom de l'islam unificateur, nous assistons à l'engerbage de nombre de milices par la coalition des Frères musulmans de Misrata et des fondamentalistes de Tripoli. Or, cette alliance est en passe de conquérir toute la région. Les milices de Zenten sont en effet sur la défensive et elles risquent même de se trouver encerclées si les Berbères du jebel Nefusa se tournaient vers les islamistes comme viennent de le faire les Touareg de la région de Mourzouk.
Le possible basculement des Berbères livrerait alors la Tripolitaine aux islamistes tout en permettant à ces derniers de s'adosser à la frontière de la Tunisie et de l'Algérie ; d'où les conséquences régionales que l'on peut imaginer. Dans ce cas, combien de temps l'Algérie pourrait-elle encore refuser d'intervenir ? Mais si elle le faisait, quel serait son but puisque tout le monde sait que la pacification de la Tripolitaine passe l'éradication du foyer de déstabilisation de Misrata, ce que la Turquie n'acceptera pas.

En Cyrénaïque, la situation est plus claire dans la mesure où l'Egypte soutient le général Khelifa Heftar qui, depuis le début du mois de mai 2014 est entré en guerre contre les islamistes de Benghazi et de Derna, ces derniers ayant fait allégeance à l'EI. Les milices de Misrata leur sont venues en aide. Elles ont également attaqué le « croissant pétrolier » constitué par les terminaux de Ras Lanouf, d'Al-Sedra et de Brega avec leurs 19 réservoirs. Comme Misrata et les islamistes ont pris le contrôle des hydrocarbures de Tripolitaine, s'ils parvenaient à s'emparer de cette zone hautement stratégique, ils seraient les maîtres de la production libyenne. En plus des revenus qui y sont attachés, ils pourraient exercer un chantage sur l'Union Européenne qui serait alors contrainte d' « aller à Canossa » chez le président Poutine...

Le possible basculement berbère qui ne serait que tactique s'explique car ces derniers jouent leur propre survie. Ils furent en effet les « dindons de la farce » du renversement du régime Kadhafi contre lequel ils luttèrent en raison de la négation de leur existence par ce dernier. Pour le colonel Kadhafi, les Berbères étaient en effet  sortis de l’histoire car :

« (…) les tribus amazighs (berbères) se sont éteintes il y a longtemps, depuis le temps du royaume de Numidie. Personne n’a le droit de dire « je viens d’ici ou de là-bas ». Celui qui le fait est un agent du colonialisme, qui veut diviser pour régner ». (Mouammar Kadhafi, discours à la Nation le 2 mars 2007).

Or, après le colonel Kadhafi, les nouveaux dirigeants libyens furent pareillement arabo-islamistes. Aujourd'hui, les Frères musulmans de Misrata, ont proposé un marché aux Berbères : abandonner leur alliance avec Zenten en échange de la reconnaissance de la Berbérité dans la future Libye islamiste. Personne n'est dupe de cette promesse, mais, tactiquement, certains responsables berbères ont semble-t-il décidé de tenter ce pari risqué qui pourrait rebattre les cartes régionalement.

PS : La réimpression de l'Afrique, la guerre en cartes est terminée et l'ouvrage est à nouveau disponible (voir le bon de commande à l'intérieur de ce numéro).
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Tanger, un avenir en béton armé

Jeune Afrique / Finance - Mon, 05/01/2015 - 12:05
Un port � conteneurs parmi les plus grands du monde, une usine Renault, des milliers d'hectares de zones franches... Le deuxi�me poumon �conomique du pays ne cesse de s'�tendre.
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Agenda 2015 : les dates à ne pas manquer

Good Morning Afrika (Blog) - Sun, 04/01/2015 - 19:56
 JANVIER :
17 janvier : Ouverture de la 30ème Coupe d’Afrique des Nations en Guinée équatoriale20 janvier : Présidentielle en Zambie21 janvier : Forum économique mondial à Davos30-31 janvier : 24ème sommet de l'Union africaine sur le thème "Année de l'autonomisation des femmes et Développement de l'Afrique pour la concrétisation de l'Agenda 2063"FEVRIER : 14 février : présidentielle et législatives au Nigeria28 février : Etat et gouvernorat au NigériaLégislatives au TchadMARS : 24 mars : Scrutins au niveau local, municipal et communal au BéninPrésidentielle au TogoAVRIL :2 avril : Présidentielle et législatives au Soudan26 avril : Législatives au BéninMAI : Législatives en Ethiopie (régime parlementaire)JUIN : Présidentielle au BurundiPrésidentielle en RCA ?JUILLET : 7 juillet : Procès pour crimes contre l’humanité de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo devant la CPI8 juillet : En Russie sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud),Législatives au BurundiSEPTEMBRE : Le bilan des objectifs du millénaire et à New York un sommet spécial sur le développement durable où doivent être définis une nouvelle série d'objectifs pour l'après 2015OCTOBRE :  Présidentielle en Côte d’IvoirePrésidentielle et législatives en TanzanieNOVEMBRE : 15  novembre : Sommet du G20 en Turquie30 novembre : La France préside la 21e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21)Présidentielle en Guinée ConakryPrésidentielle au Burkina Faso DECEMBRE :Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique à Dakar
DATES NON FIXEES : RDC : des élections locales, municipales et provinciales en 2015Présidentielle à Maurice
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Libye : le but de la guerre était-il d'assassiner le colonel Kadhafi[1] ?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Thu, 01/01/2015 - 14:49
Mardi 16 décembre 2014, à Dakar, lors de la clôture du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, acclamé par les participants, le président tchadien Idriss Déby a lâché une véritable bombe quand, en présence du ministre français de la Défense, il déclara qu'en entrant en guerre en Libye : "l'objectif de l'OTAN était d'assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint".
Cette accusation est gravissime car, si ce qu'a dit cet intime connaisseur du dossier est fondé, c'est en effet toute l'histoire d'une guerre insensée et aux conséquences dévastatrices qui doit être ré-écrite. Sans parler d'une possible saisine de la Cour pénale internationale. D'autant plus que ce conflit rationnellement inexplicable fut déclenché au moment où, paradoxalement, le régime libyen était devenu notre allié à la fois contre le jihadisme et contre les filières d'immigration.
Revenons donc en arrière: l'intervention décidée par Nicolas Sarkozy influencé par BHL ne prévoyait originellement qu'une zone d'exclusion aérienne destinée à protéger les populations de Benghazi d'une prétendue "extermination". Il n'était alors pas question d'une implication directe dans la guerre civile libyenne. Mais, de fil en aiguille, violant avec arrogance la résolution 1973 du 17 mars 2011 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la France et l'Otan menèrent une vraie guerre tout en ciblant directement et à plusieurs reprises le colonel Kadhafi.L'attaque la plus sanglante eut lieu le 1er mai 2011 quand des avions de l'Otan bombardèrent la villa de son fils Saif al-Arab alors que s'y tenait une réunion de famille à laquelle le colonel assistait ainsi que son épouse. Des décombres de la maison furent retirés les cadavres de Saif al-Arab et de trois de ses jeunes enfants.  Réagissant à ce qu'il qualifia d'assassinat, Mgr Martinelli, l'évêque de Tripoli, déclara : "Je demande, s'il vous plaît, un geste d'humanité envers le colonel Kadhafi qui a protégé les chrétiens de Libye. C'est un grand ami." Telle n'était semble t-il pas l'opinion de ceux qui avaient ordonné ce bombardement clairement destiné à en finir avec le chef de l’État libyen sans tenir compte des "dégâts collatéraux"... La guerre "juste" permet bien des "libertés".
Les chefs d’État africains qui s'étaient quasi unanimement opposés à cette guerre et qui avaient, en vain, tenté de dissuader le président Sarkozy de la mener, pensèrent ensuite avoir trouvé une issue acceptable: le colonel Kadhafi se retirerait et l'intérim du pouvoir serait assuré par son fils Seif al-Islam et cela, afin d'éviter une vacance propice au chaos. Cette sage option fut refusée, notamment par la France, et le colonel Kadhafi se retrouva assiégé dans la ville de Syrte soumise aux bombardements incessants et intensifs de l'Otan.Une opération d'exfiltration vers le Niger fut alors préparée[2]. Or, les miliciens de Misrata, amis de BHL, alliés de la Turquie et du Qatar, se disposèrent en demi cercle sur l'axe conduisant de Syrte au Niger. L'histoire dira comment et par qui ils furent prévenus de la manœuvre en cours.Le 20 octobre 2011, le convoi du colonel Kadhafi composé de plusieurs véhicules civils réussit à sortir de la ville. Bien que ne constituant pas un objectif militaire, il fut immédiatement pris pour cible par des avions de l'Otan et en partie détruit. Pour échapper aux avions, le colonel s'abrita dans une buse de béton. Capturé, il fut sauvagement mis à mort après avoir été sodomisé avec une baïonnette. Les gentils démocrates de Misrata ne s'en tinrent pas là puisqu'ils crevèrent les yeux de son fils Moutassim avant de lui couper les mains et les pieds. L'Otan n'avait laissé aucune chance à Mouammar Kadhafi et à son fils. Leurs dépouilles sanglantes furent ensuite exposées comme des trophées dans la morgue de Misrata.
Ces faits étant rappelés, les accusations du président Deby prennent donc toute leur valeur. Rétrospectivement, le déroulé des événements peut en effet s'apparenter à un "contrat" mis sur la tête du colonel, aucune issue diplomatique honorable ne lui ayant été proposée.
Alors que le résultat de cette guerre insensée est d'avoir offert aux islamistes, au Qatar et à la Turquie la possibilité de prendre le contrôle de la Libye, donc d'une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l'Europe, le président du Niger, Mamadou Issoufou vient de lancer un cri désespéré:
" Il faut une intervention militaire pour réparer les dégâts liés à la chute de Kadhafi, sinon nous aurons Daesh à nos portes" (Jeune Afrique28 décembre 2014).
Mamadou Issoufou est d'autant plus fondé à exiger cette intervention que, lors du sommet du G8 de Deauville au mois de mai 2011, il avait fortement demandé au  président Sarkozy de renoncer à sa guerre. Il ne fut, hélas, pas davantage écouté que les présidents Déby, Zuma et tous les autres responsables africains...Conséquence : à l'heure où ces lignes sont écrites, soutenus par la Turquie et le Qatar, les islamistes sont en passe de conquérir la Tripolitaine. Ils sont déjà sur la frontière tunisienne cependant qu'au sud, dans la région de Mourzouk, ils ont pris le contrôle du champ pétrolier d'El-Sharara avec l'aide de certaines fractions touareg.
Bernard Lugan01/01/2015

[1] Ce communiqué peut être reproduit à la condition d'en citer la source.[2] Selon plusieurs sources sud-africaines, cette opération aurait été coordonnée par des "spécialistes" anciens des forces spéciales de ce pays avec l'aval du président Jacob Zuma. Ce dernier était furieux d'avoir été berné par la France car son pays avait certes voté la résolution 1973 d'exclusion aérienne de la région de Benghazi, mais pas la guerre et il avait décidé d'offrir l'asile politique au colonel Kadhafi. Là encore, l'histoire nous en apprendra davantage quand les langues des témoins se délieront "officiellement'...
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