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HII completes initial sea trials of US Navy’s John Warner submarine

Naval Technology - Wed, 27/05/2015 - 01:00
Huntington Ingalls Industries (HII) has successfully completed initial sea trials of the US Navy's newest Virginia-class submarine, John Warner (SSN 785).

Korean Air to deliver maintenance services for US Navy’s CH-53 helicopters

Naval Technology - Wed, 27/05/2015 - 01:00
The US Navy has selected Korean Air as the sole provider of depot-level maintenance services for its CH-53 heavy-lift helicopters.

BAE delivers two blocks to Royal Australian Navy’s AWD programme

Naval Technology - Wed, 27/05/2015 - 01:00
BAE Systems has delivered two further air warfare destroyer (AWD) blocks for the Royal Australian Navy's (RAN) Hobart-class AWD programme.

Le plan d’opération d’EUNAVFOR Med révélé par Wikileaks. Vraiment ?

Bruxelles2 Blog - Tue, 26/05/2015 - 20:12

(BRUXELLES2) Wikileaks vient de révéler un document « secret », qu’il présente comme le « plan » de la future opération militaire en Méditerranée (EUNAVFOR Med) « contre les bateaux de réfugiés ». Un document qu’a ensuite commenté Steve Peers de l’université d’Essex, avec plus ou moins de bonheur. Un fatras d’idées préconçues, à la limite du mensonge éhonté…

Confondre un plan d’opération et un avis sur un concept

On a connu l’organisation de Julian Assange un peu plus perspicace, plus judicieuse… Les auteurs du leak semblent un peu incultes en matière de planification militaire, voire même incapables de lire ce document, ou alors ils ont voulu faire un « coup » là où il n’y avait pas vraiment lieu d’être.

Premièrement, l’opération montée par les Européens n’est pas destinée à « combattre les bateaux de réfugiés » mais vise à contrer les trafiquants. Dire le contraire, c’est confondre le mouton et le loup. Ou alors ce serait prétendre que tous les réfugiés sont des trafiquants ! Ce n’est pas très sérieux… (piège dans lequel ne sont pas tombés mes deux confrères du Parisien).

Deuxièmement, les deux documents « leakés » ne sont pas du tout le « plan d’opération » de l’UE, comme présenté. Mais les « avis » de deux groupes de « travail » des Etats membres — d’une part les experts du groupe politico-militaire (GPM), d’autre part les représentants militaires présents au Comité militaire — sur le projet de concept de gestion de crises qui a été soumis aux ministres des Affaires étrangères et approuvé le 18 mai. Ce ne sera pas faire injure aux auteurs de ces documents de dire qu’ils ne sont « qu’un maillon » dans un dispositif décisionnel, assez long et complexe, qui va d’un premier document plus politique, tissant différentes options, et d’un mandat donné par le Conseil européen au Plan d’opération proprement dit et au lancement de l’opération, en passant par une résolution des Nations-Unies. Y voir un plan, c’est être ignorant du contenu d’un « Plan ».

Troisièmement, ces documents sont en effet destinés à donner au futur commandant d’opération des orientations dans la planification future de l’opération en mettant l’accent sur quelques points importants ou méritent encore des éclaircissements : le renseignement (lire : EUNAVFOR Med : Pourquoi le renseignement est important ? Pourquoi peu de problème de moyens?). La parole y est assez libre, et heureusement, car elle permet justement de poser toutes les questions, y compris celles qui pourraient être taboues, dans une opération qui a une réelle complexité.

Les recommandations faites sont assez logiques et sensées. Il s’agit d’avoir une solide base juridique pour pouvoir appréhender et traduire en justice les trafiquants, de bien définir ce qu’est un migrant, un réfugié et un trafiquant. Il cerne les risques possibles dans certaines zones (proches de la Libye)… et recommande d’avoir une solide force de protection et de robustes règles d’engagement. Ce qui est assez logique également. Enfin, il recommande d’avoir une communication touffue, ce qu’on appelle aussi la diplomatie publique dans un autre jargon. Ce qui relève plutôt du classique dans toute opération militaire. (Lire aussi sur le Club : EUNAVFOR Med, une opération complexe, juridique également)

L’analyse (bancale) d’un professeur de droit …

Y voir derrière tout cela un plan secret de l’UE pour poser le pied en Libye comme le détaille ensuite le professeur de l’université du Sussex, Steve Peers, spécialiste du droit constitutionnel européen, le prélude à une opération terrestre en Libye est donc plutôt osé et est aussi éloigné de l’analyse que le pis d’une vache est éloigné d’un verre de champagne (et encore

« A EU military planning document reiterates that the EU’s new anti-smuggling operation could result in a ground conflict in Libya that leads to the loss of life of soldiers, refugees and smugglers, and destabilise Libya in the process » écrit Steve Peers dans son texte de 3 pages à télécharger sur Statewatch.

Heu… Jusqu’à nouvel ordre, la Libye n’est pas vraiment une terre tranquille, un lieu de rêve pour des vacances en famille sur lequel l’Union européenne viendrait semer le trouble et la tempête… Le Professeur Steve Peers semble avoir se tromper d’objectif sur cette opération qui, même si elle emploie des moyens militaires —, reste une opération de « police en mer » et non pas une « intervention militaire en Libye ».

Ce que disent les experts européens, en effet, c’est qu’il faut calibrer de façon précise l’activité militaire, notamment dans les eaux intérieures libyens pour éviter de déstabiliser un processus politique en cours en causant un dommage collatéral, ne pas remettre en cause les activités économiques légitimes (NB : on pense notamment aux activités de pêche) ou créer la perception d’avoir choisi un parti. (NB Ce qui est un réel risque. S’attaquer à certains trafiquants, détruire leurs moyens (navires), peut être pris par certaines milices qui protègent ces moyens, en bénéficient, voire organise le trafic d’une manière ou d’une autre est un risque effectivement). Cette remarque est plutôt sensée…

« The IMD should also emphasise the need to calibrate military activity with great care, particularly within Libyan internal waters or ashore, in order to avoid destabilising the political process by causing collateral damage, disrupting legitimate economic activity or creating a perception of having chosen sides

Non content de son fait, Steve Peers continue son « analyse » (! si on peut appeler cela une analyse). il s’interroge sur le fait que tout n’est pas encore précis dans ce « plan », que des « orientations militaires et politiques doivent être encore données », « les règles d’engagement n’existent pas encore »…

The document explicitly acknowledges that the operation has no clear end point: « the political End State is not clearly defined » This should disturb anyone who has studied previous military operations that have gone wrong or spun out of control due to lack of clarity on what the final objectives are. Indeed, the document makes clear that most of the details of the ongoing operation have yet to be worked out

Là on n’est plus dans l’erreur d’analyse, on est dans l’ignorance crasse. Le processus de décision européen est, en effet, assez rôdé et même assez procédurier. Pour aller vite, le Concept de gestion de crises (CMC) – qui a fait l’objet des deux avis (révélés par Wikileaks) est destiné à fixer les divers enjeux d’une crise, les principaux moyens d’y répondre, et les principales questions qu’il importe de résoudre. Il précède une décision des ministres d’établir une mission. Tous deux ont été approuvés par les ministres le 18 mai. Viendront ensuite des instructions militaires, des orientations, un concept d’opération, un plan d’opération, des règles d’engagement…Il est évident qu’à ce stade un certain nombre de questions restent encore à régler. Les autorités européennes ne s’en cachent. Le général de Rousiers, président du comité militaire de l’UE, disait très officiellement, le 19 mai (à l’issue de la réunion avec les Chefs d’Etat-major militaires de l’UE, que « c’est une opération complexe dans un environnement complexe »

Regretter que ces règles n’aient pas été définies, c’est comme s’inquiéter de ne pas voir la circulaire d’application publiée alors que le premier paragraphe de la loi n’est pas encore voté. Se proclamer « professeur de droit » pour sortir une telle conclusion est digne du concours Lépine de la plus mauvaise copie. Je ne sais pas où enseigne Steve Peers, mais dans n’importe quelle université européenne, digne de ce nom, une telle ânerie vaudrait à son auteur un beau zéro pointé et un retour aux fondamentaux…

(Nicolas Gros-Verheyde)

US Navy names new Virginia-class submarine as USS New Jersey

Naval Technology - Tue, 26/05/2015 - 01:00
The US Navy has christened its new Virginia-class attack submarine as USS New Jersey (SSN 796), in honour of the long-standing history its namesake state has had with the navy.

USS George Washington completes carrier qualifications

Naval Technology - Tue, 26/05/2015 - 01:00
The US Navy's Carrier Air Wing (CVW) 5 and the sixth Nimitz-class aircraft carrier USS George Washington (CVN 73) has successfully completed its carrier qualifications (CQ).

Thales to provide radar and mission system for UK Royal Navy

Naval Technology - Tue, 26/05/2015 - 01:00
The UK Ministry of Defence (MoD) and Lockheed Martin have selected Thales to deliver the radar and mission system for the UK Royal Navy.

Australian Navy launches first Hobart-class air warfare destroyer

Naval Technology - Tue, 26/05/2015 - 01:00
The Australian Royal Navy (RAN) has launched the first of three destroyers, Hobart, at the Port River wharf in Adelaide, marking a milestone in the Air Warfare Destroyer (AWD) programme.

Serge Barcellini : «Faire du Souvenir Français la grande association mémorielle du XXIème siècle»

Blog Secret Défense - Mon, 25/05/2015 - 15:11
Un entretien avec le nouveau président du Souvenir Français.

Serval 2013. Maudite découverte et bonnes surprises, kérosène algérien et hélicos belges

Bruxelles2 Blog - Mon, 25/05/2015 - 14:40

(B2) Le général Barrera est un peu une des figures de l’armée française. Après avoir servi dans les Balkans (Bosnie, Kosovo) et en Afrique (Tchad, Côte d’Ivoire), il est envoyé au Mali en 2013 pour prendre la tête de l’opération Serval au Mali alors qu’il vient de prendre la tête de la 3e Brigade mécanisée (3BM). Pour l’avoir rencontré, dans le cadre de l’IHEDN, on peut dire que l’homme dégage une certaine intensité et ses « Notes de guerre » sur l’opération, menée à partir de janvier 2013 au Mali par l’armée française, en prennent de la graine. Pour ceux qui s’intéressent aux opérations modernes, de celles qui se mènent en quelque sorte « sabre au clair », ce livre mérite le détour. J’en ai retenu quelques passages. L’un est particulièrement poignant, sur les enfants soldats. Les deux autres sont plus géopolitiques sur la coopération avec l’Algérie et l’assistance belge et danoise.

Une découverte maudite : l’enfant soldat utilisé par les djihadistes

« Les légionnaires trouvent un enfant soldat blessé par éclats. Réfugié près d’un muret de pierre, sous une couverture, il grelotte de fièvre, impuissant devant l’infection de ses plaies. Cela fait deux à trois jours qu’il attend la mort … Un enfant qui n’a sans doute pas 15 ans. Cette découverte et celle qui va suivre ont incontestablement marqué un tournant pour les combattants de la brigade. (…) Nous avons compris, ce jour-là, pour ceux qui en doutaient, que notre adversaire n’était pas valeureux.  » L’enfant sera pris en charge par l’équipe médicale du régiment et « sauvé ».

Un peu plus tard, les « légionnaires découvrent dans (une) cache deux enfants armés et un adulte noir, anglophone, qui avouera plus tard être nigérian et affilié à Boko Haram. Après avoir enlevé une dizaine d’enfants, principalement peuls, dans la région de Gao, il les emmenés dans ce sanctuaire pour les éduquer et en faire de bons djihadistes. (…) Dans les heures qui suivirent, sapeurs et fantassins découvrirent des cadavres d’enfants dans la vallée, certains chargés de gourdes vides et envoyés à  la mort par les djihadistes assoiffés. »

Quelques jours plus tard, deux autres enfants soldats seront capturés. « Comme un esclave, le premier portait des bouteilles vides et un sac pour un groupe de djihadistes armés, abattus à très courte portée. » Il fut sauvé et « surpris de s’en sortir ». Grâce au sang-froid et « à l’entraînement des légionnaires ». « Le second fut blessé par une sentinelle à quelques dizaines de mètres de son bivouac. (Il) cherchait à s’infiltrer dans le dispositif en profitant de la végétation. » Blessure superficielle, il fut soigné et évacué à Tessalit.

« Ces visions provoqueront des blessures invisibles chez mes soldats (…). Ils devaient de passer dix jours à se battre sous un soleil sahélien mais ces images les hantaient, certains se demandant même s’ils n’avaient pas tiré sans le savoir sur un gamin qui avait l’âge de leur fils. L’enfant soldat, la pire découverte de cette vallée maudite ! « Les yeux vitrés, comme drogués, ces gosses étaient utilisés comme porteurs, messagers ou éclaireurs. Kidnappés dans la boucle du Niger, enlevés pour certains à leurs familles de bergers plus au nord, il seront ensuite envoyés à Bamako pour suivre un programme de réinsertion conduit par l’ONU. »

Le kérosène algérien…

A plusieurs reprises, dans son ouvrage, le général évoque les besoins en matériel, le ravitaillement en eau qui s’effectue à flux tendus, les pièces détachées qui manquent, le carburant nécessaire. C’est l’Algérie voisine qui fournira à plusieurs reprises le carburant nécessaire, les hommes allant se ravitailler dans des missions baptisées « Septenkéro »  (kérosène septentrional). « Cette livraison, plusieurs fois répétée dans les semaines suivantes, est la conséquence d’un accord entre les deux pays, touchés par le même terrorisme ». Les moyens de transport (avions ou hélicoptères) sont comptés également.

… et les hélicos belges et moyens danois

Le 6 mars, c’est un (nouvel) accrochage avec une « katiba du Muajao », provoquant plusieurs blessés, maliens et français…  Il y a deux blessés graves (alpha), un Malien, un Français, le brigadier-chef Wilfried Pingaud (lire aussi : Un 4e soldat français tué au Mali à l’est de Gao).  Les hélicoptères, « un Puma et un Agusta belge foncent vers l’ouest pour récupérer les cinq blessés. (…) Nos amis belges ont été engagés aux côtés de leurs alliés français pour sauver des vies. Il existe une vraie fraternité d’armes avec l’armée belge. Leurs pilotes d’hélicoptères et d’avions de transport ont été des nôtres. Tout au long de la campagne, ils nous ont acheminé l’approvisionnement nécessaire à Gao et Tessalit, prenant parfois le relais de nos avions à bout de potentiels. Sur les pistes les plus éloignées, les cocardes françaises ont souvent côtoyé celles des royaumes de Belgique et du Danemark. (*) »

Commentaire : ces besoins illustrent également, même si le général ne le mentionne pas précisément, la nécessité qu’il y aurait sans doute eu d’un soutien plus affirmé des Européens, ne serait-ce qu’en moyens de transport ou d’évacuation. Cette question n’est toujours pas réglée. Et d’un point de vue politique, on peut se demander si une opération identique devait être réitérée demain, est-ce que la situation serait considérablement changé. Le commentaire élogieux du général sur l’allié belge, à juste titre, ne serait peut-être plus de mise. Au vu du positionnement de l’actuel gouvernement belge dirigé par le libéral Charles Michel et de son ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), beaucoup plus réticent à s’engager dans les opérations en « Européen » (cf. RCA, EUNAVFOR Med), on peut se demander si un tel engagement aurait lieu aujourd’hui, pour des raisons budgétaires mais aussi politiques.

(NGV)

• « Opération Serval. Notes de guerre, Mali 2013 » Bernard Barrera. Editions Seuil, collection Sciences Humaines et Documents, mai 2015, 448 pages, 21,50 €

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