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Updated: 1 month 4 weeks ago

Elections de 2020 au Burkina : Un pacte de bonne conduite « moralement très contraignant » est signé

Wed, 30/09/2020 - 01:57

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé un séminaire sur la relecture du pacte de bonne conduite, ce mardi 29 septembre 2020 à Ouagadougou. Partis politiques, Organisations de la société civile (OSC) et médias, tous ont signé le nouveau pacte de bonne conduite pour les élections couplées du 22 novembre 2020.

« Les scrutins se suivent mais ne se ressemblent pas ! », a déclaré le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano. Pour lui, les élections couplées du 22 novembre 2020 sont assez particulières, donc il est important de relire le pacte de bonne conduite de 2005.

Les attaques terroristes avec leur lot de conséquences et la crise sanitaire liée au Covid-19 constituent de véritables défis pour la réussite des élections à venir, constate le CSC. Comment donc organiser des élections réussies, afin de permettre la continuité de nos institutions dans ce contexte de crises ? Pour répondre à cette question, l'arbitre de l'information et de la communication du Burkina Faso a organisé un séminaire qui a réuni les partis politiques, les Organisations de la société civile (OSC) et les médias, pour adopter une nouvelle version du pacte de bonne conduite.

Selon le président du CSC, Mathias Tankoano, la responsabilité de tous les acteurs est engagée pour la réussite des élections à venir.

« Les élections dans un contexte de crises sécuritaire et sanitaire : quel apport du discours politique médiatisé à la réussite du processus ? ». C'est sous ce thème que les acteurs vont échanger durant toute la journée. Le président de la Haute-autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de la Côte d'Ivoire, Me Réné Bourgouin, a animé la communication introductive du thème principal.

« Les médias sont les vigies de la démocratie »

L'hôte du jour a indiqué que les deux crises (sécuritaire et sanitaire) peuvent impacter les élections à venir. Pour cette raison, Me Réné Bourgouin a prodigué des conseils et formulé des recommandations aux trois acteurs concernés.

Aux acteurs politiques, il a demandé d'éviter tout discours pouvant discriminer, attenter à la cohésion sociale et à l'unité nationale. « Lorsque nous sommes acteurs politiques, nous avons tendance à recueillir des voix ou à susciter l'adhésion de la population ; à faire très souvent beaucoup de démagogies. Il faut s'en abstenir ! L'intérêt du pays prime toujours sur les intérêts particuliers », a-t-il signifié.

Une vue des participants au séminaire.

Quant aux OSC, Me Réné Bourgouin les exhorte à faire preuve de neutralité et d'impartialité tout au long du processus électoral. « Dénoncez tout comportement ou discours des candidats, des leaders d'opinion et des responsables de formations politiques susceptible de porter atteinte à la cohésion sociale, à l'unité nationale et au bon déroulement du processus électoral », a-t-il conseillé.

« Les médias sont les vigies de la démocratie », a déclaré Me Réné Bourgouin. C'est pourquoi il leur demande d'éviter les dérapages au cours des activités électorales, et de faire preuve de responsabilité face aux « propos pénalement répréhensibles ».

Photo de famille.

Selon Mathias Tankoano, le pacte de bonne conduite n'a pas de valeur juridiquement contraignante, mais il est « moralement très contraignant ». C'est un engagement moral pris devant tout le monde, a-t-il conclu.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Burkina Faso : Des citoyens interpellent le Conseil constitutionnel sur les risques et dangers du nouveau Code électoral

Wed, 30/09/2020 - 01:56

Le 25 août 2020, l'Assemblée nationale a adopté le Code électoral avec, entre autres conséquences, la modification de la circonscription électorale. Mais la loi semble poser problème, dans la forme comme dans le fond ; d'où la requête d'un groupe de citoyens burkinabè devant le Conseil constitutionnel aux fins de déclarer inconstitutionnel, le Code électoral. Les requérants étaient face à la presse ce mardi 29 septembre 2020 pour informer l'opinion sur le bien-fondé de leur démarche.

« En début 2020, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a publié un rapport sur le vote des personnes déplacées internes qui fait ressortir que déjà, à cette date, des parties du territoire national échappaient au contrôle du gouvernement. Sans se soucier de ce rapport, le gouvernement a fait modifier le Code électoral le 23 janvier 2020 par la loi N°04-2020/AN sur la base des conclusions d'un dialogue politique tenu en juillet 2019 ; et, dans la foulée, le 5 février 2020, il a convoqué le corps électoral en vue de la tenue de l'élection du président Faso et des députés à l'Assemblée nationale pour le 22 novembre 2020 », retracent les conférenciers.

Pour les requérants, la loi du 25 août 2020 portant modification du Code électoral viole l'article 2 du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui prescrit : « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédents les élections, sans le consentement d'une large majorité des acteurs politiques. Les élections à tous les niveaux doivent avoir lieu aux dates ou périodes fixées par la Constitution ou les lois électorales ».

Harouna Dicko, porte-parole du groupe de cinq citoyens requérants (le cinquième, Bagnomboé Bakiono était absent de la conférence).

De la légitimité et de légalité du dialogue politique

« De façon récurrente et péremptoire, le gouvernement affirme que le texte adopté est le consensus de la réunion du 20 juillet 2020 entre les membres du comité de suivi du dialogue politique de juillet 2019. A notre entendement, ce consensus entre les neuf représentants de partis politiques ne saurait remplacer le consentement d'une large majorité des acteurs politiques exigé par l'article 2.1 du protocole de la CEDEAO (sus-visé), en ce que ce dialogue politique et son comité de suivi manquent tous légitimité et de légalité », posent Harouna Dicko, porte-parole, et ses co-requérants.

S'appuyant toujours sur des instruments internationaux, ils rappellent que la Cour africaine de justice et des droits de l'homme mentionne que toute modification substantielle du Code électoral à six mois des élections sans consentement d'une large majorité des acteurs politiques, est un crime relatif au changement anti-constitutionnel de gouvernement.

En ce qui concerne le fond, ils reviennent sur le principe d'« universalité » des élections. « Le suffrage universel est une exigence des articles 33, 37 et 80 de la Constitution et des lois supranationales comme la Déclaration universelle des droits de l'homme en son article 21.3 ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en son article 25.b ; la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui en fait un droit inaliénable des peuples en son article 4.2.

De gauche à droite : Lookmann Sawadogo, Harouna Dicko, Apsatou Diallo, Aristide Ouédraogo.

C'est justement face à cette incapacité de la CENI d'organiser l'élection du président du Faso et des députés au suffrage universel le 22 novembre 2020, que cette loi N°034-2020/AN a été adoptée avec l'ajout de dispositions nouvelles aux articles 148 et 155 qui disposent en de termes identiques que : en cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle dûment constatée par le Conseil constitutionnel sur saisine du président du Faso, après rapport circonstancié de la CENI, entraînant l'impossibilité d'organiser les élections présidentielle et législatives sur une partie de la circonscription électorale, l'élection est validée sur la base des résultats de la partie non-affectée par la force majeure ou de la circonstance exceptionnelle », soutiennent-ils.

Violation de l'universalité du suffrage

Cette modification viole l'universalité du suffrage, affirment-ils. En plus, « le paradoxe est que les 2es alinéas des articles 148 et 155 disposent sur la nature du suffrage qui est exclusivement du domaine de la Constitution en son article 33 ; alors qu'initialement, ces articles 148 et 155 disposent respectivement du dépouillement et de la circonscription qui sont du domaine de la loi dont les matières y relevant sont exhaustivement énumérées à l'article 101 de la Constitution du Burkina Faso ».

Selon leurs explications, la loi du 25 août 2020 met à l'écart une partie des Burkinabè, qui ne pourront pas voter ; ce qui pourrait entamer la cohésion sociale et l'unité nationale. « On ne peut pas se construire dans le sentiment d'injustice ; une nation ne se construit pas sur la base d'injustice. (…). Il ne faut pas appliquer la Constitution quand ça vous arrange et l'écarter quand ça ne vous arrange pas », arguent les animateurs de la conférence.

Ils justifient donc la saisine du Conseil constitutionnel sur tous ces griefs par le fait que les actions liées à la défense des droits humains, la construction de la démocratie et à l'Etat de droit d'une part, la quête de la paix et la stabilité ainsi que la préservation des acquis démocratiques d'autre part, méritent une attention particulière de chaque citoyen.

O.L.O
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Bobo-Dioulasso : Le Conseil de l'arrondissement 2 tient sa troisième session ordinaire de 2020

Wed, 30/09/2020 - 01:55

Le conseil de l'arrondissement 2 de Bobo-Dioulasso tient, les 28 et 29 septembre 2020, sa troisième session ordinaire de l'année 2020. Sur dix points inscrits à l'ordre du jour, deux ont été retirés.

Le conseil de l'arrondissement 2 de Bobo-Dioulasso a entamé, le lundi 28 septembre 2020, sa troisième session ordinaire de l'année 2020. Durant deux jours, il sera question de l'examen et de l'adoption du procès-verbal de la deuxième session ordinaire des 16 et 17 juin 2020, la présentation de l'avant-projet Hors-programme opérationnel (HPO) du Programme de coopération inter-communale (PCIC), l'examen et l'adoption du budget primitif gestion 2021, l'examen et l'adoption de projets de délibération portant avis du conseil sur le changement de destinations de parcelles. Notons que les points portant sur la question des réserves administratives ont été retirés car ayant déjà été attribuées à d'autres personnes.

Le présidium

Au cours des travaux, le procès-verbal de la deuxième session ordinaire de juin 2020, et l'avant-projet Hors-programme opérationnel (HPO) du PCIC ont été adoptés par le conseil.

Concernant les points sur les projets de changement de destination de réserves administratives, le conseil n'a donné son accord qu'à une association islamique qui a pour projet de construire un centre islamique au profit des orphelins. Le conseil a expliqué que les parcelles doivent être destinées à des fins communautaires et non à des individus.

Zezouma Paulin Sanou, maire de l'arrondissement 2 de Bobo-Dioulasso.

Comme expliqué par Zezouma Paulin Sanou, maire de l'arrondissement 2 de Bobo-Dioulasso, il est du droit et du devoir des conseillers de donner leur avis par rapport à un dossier qui est transmis à la mairie. Concernant le budget, il a été revu à la baisse, passant à 120 millions de F CFA. Cela s'explique par la crise sanitaire du Covid-19.

Haoua Touré
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Affaire Jean Claude Bouda : L'ancien ministre de la défense « en permission » d'un mois pour des soins

Wed, 30/09/2020 - 01:55

L'information nous est parvenue dans la matinée de ce mardi 29 septembre 2020, l'ancien ministre de la défense, Jean-Claude Bouda, bénéficie d'une permission d'un mois depuis le lundi 28 septembre 2020.

Plutôt qu'une liberté provisoire (comme cela a été annoncé par certains), une source judiciaire que nous avons contactée précise qu'il s'agit en réalité d'une « permission » d'un mois pour raisons de santé, alors que le prévenu avait été déposé à la Maison d'Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) depuis le 26 mai 2020.

Jean-Claude Bouda avait été placé sous mandat de dépôt suite à une plainte déposée par le Réseau national de lutte anticorruption (RENLAC) pour « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite », sur la base de la loi sur le délit d'apparence, relativement à sa villa construite dans sa région d'origine à Manga. Une loi votée en 2015 sous le régime de la transition.

L'on se rappelle que l'enquête avait alors été ouverte sur les infractions de faux et usage de faux en écriture privée, fausses déclarations de patrimoine, délit d'apparence, blanchiment de capitaux. Au cours d'une conférence de presse en juin dernier, le procureur du Faso Harouna Yoda a annoncé l'abandon de l'infraction de fausse déclaration de patrimoine parce que, expliquait-il, cela relève de la Haute cour de justice, d'autant que la déclaration de biens est liée à la fonction de ministre.

L'ancien ministre « s'est constitué en 3 ans un patrimoine immobilier d'un montant provisoire de 252 millions de francs CFA qu'il ne parvient pas à justifier au regard de ses revenus licites », a alors expliqué le procureur. Une somme qu'il serait seulement possible à Jean Claude Bouda d'accumuler s'il avait un revenu de plus de 7 millions par mois. Très loin de son salaire de ministre qui faisait 1 million 23 mille francs.

Lire aussi : Jean-Claude Bouda déposé à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou

L'ancien ministre a essayé de justifier ses investissements immobiliers par la vente d'un verger et des apports de membres de sa famille qui auraient respectivement rapporté 52 millions et 68 millions FCFA selon les explications données au Procureur. Une explication qui avait du mal à passer au parquet qui a estimé que les documents produits semblent être des faux. C'est pourquoi l'ancien ministre a été poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée.
Si un premier appel du prévenu avait été rejeté par le procureur, le second lui, a eu l'accord du juge. Le désistement d'appel du procureur a été signé lundi 28 septembre 2020 dans l'après-midi. Le procureur a donc finalement donné une suite favorable à l'appel du prévenu qui demandait à être autorisé à aller se faire soigner.
Avec cette « permission » pour des soins, le mis en cause devra regagner sa cellule à l'issue du mois de « sursis » pour la suite de la procédure judiciaire. Il devra donc retourner à sa cellule au plus tard le 29 octobre 2020.

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Commune de La-Toden (Passoré) : Le maire Gilbert Nabaloum rend compte de sa gestion à ses administrés

Wed, 30/09/2020 - 01:54

La commune de La-Toden, dans la province du Passoré, région du Nord, a tenu la 2e édition de son Espace de dialogue et d'interpellation communautaire (EDIC), le samedi 26 septembre 2020. Ce cadre de dialogue citoyen a permis au maire Gilbert Nabaloum et à son conseil municipal de présenter le bilan des activités communales de 2016-2020 et de répondre aux préoccupations des administrés. C'était en présence des autorités locales et des populations de cette collectivité territoriale.

L'EDIC, faut-il le rappeler, a pour objectif général de favoriser une appropriation et une légitimation de l'ensemble des activités entreprises au niveau communal par la population. Cet espace de dialogue et d'interpellation, initié par le conseil municipal de La-Toden et l'Association monde rural-Burkina (AMR-B), entre dans le cadre du renforcement des capacités de la gouvernance locale. Pour la 2e fois, le conseil municipal de cette commune du Nord n'a pas dérogé à son devoir de redevabilité.
Expliquer la philosophie de l'exercice de redevabilité

Si la bonne gouvernance ne peut être effective sans un devoir de redevabilité de la part des acteurs communaux, le maire de la commune de La-Toden, Gilbert Nabaloum, et ses pairs conseillers l'on vite compris. Ils étaient face à la population qui était fortement mobilisée au sein de la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de la commune, pour mieux comprendre afin de s'impliquer davantage dans l'action pour le développement communal.

Autorités provinciales et partenaires de la commune ont suivi avec intérêt le bilan du conseil municipal.

Prenant la parole, le maire, après une brève présentation de la commune et des autorités présentes, s'est résolument mis à expliquer la philosophie de l'exercice de redevabilité, en présentant les activités et les taux d'exécution réalisés par son équipe durant les cinq ans. En cinq ans, à en croire l'autorité communale, c'est un peu plus de plus de 50 millions de francs CFA de fonds propres que la commune a mobilisés. Pour le budget communal, il a évolué au cours des cinq dernières années pour atteindre le montant cumulé de 1 669 314 940 F CFA, fait savoir le maire dans sa présentation. Les sommes engrangées avec l'appui des partenaires de la commune et des financements transférés d'investissements de l'Etat ont servi à la construction et à la réhabilitations d'écoles, de centres de santé, de boutiques de rue ; à réaliser des forages, à acheter des manuels scolaires pour les écoles et des consommables pour les centres de santé.

Quelques membres du comité de suivi des recommandations de l'EDIC.

Des recommandations formulées pour améliorer la gouvernance locale
A la suite du maire, la population a pris la parole pour non seulement saluer l'initiative du maire dans sa volonté de rendre compte de sa gestion quinquennale, mais aussi faire des critiques, suggérer des actions et soulever leurs préoccupations de l'heure. Des recommandations ont été formulées. Ce sont entre autres l'implantation d'un commissariat de police, la mise en place d'un comité communal pour résoudre les difficultés d'approvisionnement d'eau potable dans les seize villages de la commune, la mise en place d'une cellule de veille sur l'hygiène dans les districts sanitaires et dans les marchés, l'application effective de la gratuité de soins des enfants de moins de cinq ans dans les CSPS, l'amélioration d'un dispositif d'eau pour le développement de la culture maraîchère, etc.

Le président du conseil municipal présentant les réalisations de la commune.

Soutenir le conseil municipal

À la suite du bilan diversement apprécié par les citoyens, un comité de suivi des recommandations de l'EDIC a été installé. L'occasion faisant le larron, le conseil municipal a tenu à encourager les acteurs de l'éducation pour les résultats engrangés dans la Circonscription d'éducation de base (CEB). Ainsi, les meilleurs élèves au CEP, au BEPC et au Bac, et les meilleurs enseignants ont été récompensés avec des motos, des vélos, du matériel de cuisine et du matériel didactique.

Des acteurs de l'éducation ont été récompensés en marge de l'EDIC.

A l'issue de cet exercice de redevabilité, le maire a, au nom des populations, remercié individuellement les partenaires techniques et financiers de la commune pour leur accompagnement. Le bourgmestre a aussi exprimé sa satisfaction pour le face-à-face qui lui a permis d'échanger sans tabous avec ses administrés. Le même sentiment a été partagé par les participants à l'EDIC qui ont pris l'engagement de soutenir le conseil municipal dans le sens du développement intégral des seize villages de la commune.

Yann NIKIEMA
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Nexus humanitaire, développement et paix : Les acteurs réfléchissent à une bonne coordination des interventions

Wed, 30/09/2020 - 01:53

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'analyse des capacités d'intervention des acteurs pour un renforcement du Nexus humanitaire développement et paix, un atelier de réflexion s'est ouvert ce mardi 29 septembre 2020, à Ouagadougou, sous la présidence du directeur général du développement territorial, Martial Wilfrid Bassolé.

Le Burkina Faso est en proie à des attaques armées et à des incidents sécuritaires et meurtriers, depuis 2015. Cette dégradation de la situation sécuritaire a des conséquences lourdes sur la population. Selon la coordonnatrice du système des Nations unies au Burkina, Metsi Makhetha, avec plus de trois millions de personnes ayant besoin d'une assistance alimentaire, plus d'un million de déplacés internes en août 2020 et une pression croissante sur la cohésion sociale, les champs d'intervention sont multiples. De ce fait, il faut une coordination des interventions afin que les populations affectées puissent avoir accès aux services sociaux de base.

Les participants prêtent une oreille attentive aux travaux

D'où le présent atelier de réflexion dont l'objectif est de voir, avec l'ensemble des acteurs (les acteurs humanitaires, de développement et tous ceux qui accompagnent la cohésion sociale), comment faire ce travail sur le terrain en utilisant le référentiel du gouvernement dont l'une des actions phares a été la formulation des plans opérationnels territorialisés.

Au cours de cette rencontre, plusieurs communications sur des thèmes variés tels que les mécanismes de coordination des acteurs du Nexus humanitaire, développement, paix (HDP) et la prise en compte de la dimension paix et approche décentralisée dans la mise en œuvre du Nexus HDP seront présentées par diverses personnalités. Les travaux seront sanctionnés par l'adoption d'une feuille de route. C'est dans le souci de faire face au défi sécuritaire et de développement que le gouvernement burkinabè a élaboré, en août 2017, le Programme d'urgence pour le Sahel (PUS).

La coordonnatrice résidente du système des Nations unies a salué la volonté politique du gouvernement pour l'approche d'une approche holistique

La sécurité implique le développement

Cette option est partie d'un constat sur le terrain, à en croire le directeur général du développement territorial, Martial Wilfrid Bassolé. « La problématique sécuritaire n'est pas que sécuritaire. Elle est aussi une question de développement. Il y avait nécessité d'agir sur la question sécurité mais également sur le développement afin d'apporter de meilleures conditions de vie aux populations. Ce faisant, on s'est rendu compte aussi qu'il fallait prendre en compte la problématique humanitaire pour avoir une action coordonnée et concertée de l'ensemble des acteurs. Parce que les populations qui sont déplacées ont un besoin de réponses d'urgence en termes d'alimentation, de logement, d'accès à l'eau potable. Au-delà de cela, elles ont besoin de pouvoir sortir de cette situation d'assistanat pour pouvoir se prendre en charge », a-t-il expliqué. Pour terminer, M. Bassolé a positivement apprécié l'implication des partenaires techniques et financiers autour de cette vision dont le but ultime est de relever les défis de développement pour permettre aux populations d'avoir un meilleur accès au bien-être social au développement.

La coordination des interventions entre les différents acteurs est l'une des priorités

Aller plus vite...

« Ensemble, on va encore plus vite », dit un adage populaire. Cela a été bien compris par Interpeace. Avec une expérience de plus de 20 ans, cette organisation internationale appuie la coordination du système des Nations unies et l'ensemble des acteurs impliqués pour réfléchir sur une articulation qui pourrait permettre d'avoir une bonne coordination, tout en prenant en compte les préoccupations des populations locales. « Aujourd'hui, il y a une certaine complexité à laquelle nous faisons face. Par exemple, la situation au niveau du Sahel doit appeler tous les acteurs à davantage de coordination, d'engagement et de mobilisation. C'est dans ce cadre que nous pensons qu'il est important, avec Interpeace, la coordination des Nations unies, mais également avec l'ensemble des acteurs, d'essayer de voir dans quelle mesure on pourra coordonner nos interventions au profit des populations », a conclu le représentant résident Ousmane Nignan.

Interpeace est résolument engagé aux côtés des autres acteurs

Aïssata Laure G. Sidibé
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Energies renouvelables : Des OSC évaluent l'état des installations solaires dans les services sociaux de base

Wed, 30/09/2020 - 01:52

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Voix pour le changement », trois organisations, à savoir l'Association de gestion des ressources et de la faune de la Comoé-Léraba (AGEREF/CL), le Centre écologique Albert-Schweitzer (CEAS Burkina) et l'Ocades Caritas Dédougou, ont organisé, le 29 septembre 2020 à Ziniaré, un atelier pour valider l'étude sur l'état des lieux des installations solaires dans les services sociaux de base de l'Etat (santé, éducation). Cette étude a pour objectif de contribuer à améliorer l'accès des populations aux services et équipements d'énergies renouvelables au Burkina Faso.

Disposer davantage d'éléments pour soutenir leur plaidoyer sur l'accès des populations aux services des énergies renouvelables. C'est ce qui a motivé ces trois organisations à commanditer une sixième étude portant sur le thème « Etat des lieux des installations solaires dans les services sociaux de base de l'Etat (santé, éducation) au Burkina Faso ». Ainsi, l'atelier organisé le 29 septembre 2020 visait à valider les résultats de l'étude. Cette démarche s'inscrit dans le cadre du programme « Voix pour le changement ».

Des participants

Pour le représentant de l'Association de gestion des ressources et de la faune de la Comoé-Léraba (AGEREF/CL), Yaya Ouattara, « ils travaillent avec des partenaires dans la promotion des énergies renouvelables. Et c'est à travers cette démarche qu'ils veulent amener les décideurs à prendre de bonnes décisions pour mieux promouvoir l'accès des populations en zone rurale à une bonne énergie renouvelable ».

Le représentant de l'Association de gestion des ressources et de la faune de la Comoé-Léraba (AGEREF/CL), Yaya Ouattara.

De son côté, le conseiller en énergie renouvelable à la SNV, Gilbert Kazinga, a expliqué : « Le programme Voix pour le changement est un programme de plaidoyer basé sur des preuves. Ces preuves issues des études visent à convaincre les décideurs politiques. Depuis le début du programme, nous avons mené plusieurs études. Et avec cette étude, nous voulons voir, dans les services de base, après trois à quatre ans d'installation du matériel d'énergie, l'état de son fonctionnement. Ces résultats vont permettre de produire des messages à l'endroit des décideurs politiques ».

Le conseiller en énergie renouvelable à la SNV, Gilbert Kazinga.

Des infrastructures solaires en panne

En effet, ces dernières années, le gouvernement a fait des investissements conséquents dans le secteur des énergies renouvelables. Ainsi, plusieurs centres de base ont été équipés en électricité photovoltaïque. Cependant, force est de constater que de nombreuses infrastructures solaires réalisées ne fonctionnent plus dans ces services sociaux de base, notamment dans le secteur de santé et de l'éducation.

Photo de famille

Les résultats de cette étude permettront donc aux OSC de bâtir des arguments et des messages pour corroborer leur plaidoyer à l'endroit des décideurs politiques et du secteur privé, pour une meilleure qualité des équipements et des services d'énergies renouvelables.

« Nous allons prendre l'engagement de renforcer la capacité des utilisateurs de ces énergies renouvelables », a promis la vice-présidente du Conseil régional du Plateau Central, Fatimata Zerbo, qui a présidé l'ouverture de l'atelier.

La vice-présidente du Conseil régional du Plateau Central, Fatimata Zerbo.

Cela fait cinq ans que plusieurs organisations de la société civile se sont engagées dans le cadre du programme « Voix pour le changement » à travers diverses thématiques pour travailler sur le terrain afin d'apporter aux populations un mieux-être.

Issoufou Ouédraogo
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Gestion participative des forêts classées au Burkina : Le PGDD/REDD+ s'achève sur de bonnes notes

Wed, 30/09/2020 - 01:51

Le Projet de gestion participative des forêts classées pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (PGDD/REDD+) s'achemine vers sa clôture. C'est pourquoi, les acteurs de sa mise en œuvre se sont réunis, ce mardi 29 septembre 2020 à Ouagadougou, pour valider le rapport de son achèvement afin de rendre publics les résultats engrangés par le projet. La cérémonie d'ouverture de cet atelier de validation du rapport d'achèvement du PGDD/REDD+ a été présidée par le secrétaire général par intérim du ministère de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Joseph Youma.

Plus de 5 000 hectares de forêts régénérés, plus de 500 hectares de terres restaurées, 4 223 acteurs formés aux technologies de protection de l'environnement, 25 titulaires de master ainsi que deux thèses de doctorat produits sur les thématiques liées aux changements climatiques. Ce sont là quelques acquis engrangés dans la mise en œuvre du Projet de gestion participative des forêts classées pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (PGDD/REDD+). C'est du moins les chiffres qui ont été communiqués au cours de l'atelier de validation du rapport d'achèvement du PGDD/REDD+, tenu ce mardi 29 septembre 2020.

les acteurs du programme d'investissement forestier valident leur rapport d'achèvement du PGFC-REDD+

Lancé par le Programme d'investissement forestier (PIF) en 2014, pour une durée de six ans, le PGDD/REDD+ a concerné douze forêts classées et 800 villages répartis dans quatre régions du Burkina Faso. Il s'agit notamment des régions de l'Est, du Centre-Ouest, du Sud-Ouest et de la Boucle du Mouhoun.

Prenant la parole au cours de cet atelier, le secrétaire général par intérim du ministère en charge de l'Environnement, Joseph Youma, a rappelé que l'objectif global de ce projet était de contribuer à l'augmentation de la capacité de conservation de carbone des forêts classées du Burkina Faso et de la réduction de la pauvreté en milieu rural.

Joseph Youma, SG par intérim du ministère en charge du changement climatique

Un projet qui, dit-il, après six ans et neuf mois d'exécution, arrive à terme le 30 septembre 2020 avec un taux d'avancement global de 93,39% pour un décaissement de 93,65%. Cette performance place le PGDD/REDD+ dans la catégorie des projets excellents à la clôture, malgré les nombreuses difficultés de démarrage qui ont failli entraîner son annulation.

Revenant sur les résultats engrangés, le coordonnateur national du PIF, Jean Bosco So, a déclaré que ces chiffres ont été atteints grâce à la mise en place d'une approche participative et inclusive à travers une intégration des populations locales dans la gestion des forêts et des infrastructures.

Des approches innovantes de gestion durable des forêts

En sus des résultats satisfaisants engrangés dans l'exécution du PGDD/REDD+, le SG intérimaire a souligné que plusieurs approches innovantes ont été expérimentées dans la gestion durable des forêts. Ces approches sont, entre autres, les mises en défense pour la régénération des forêts, le développement de l'apiculture moderne, la réalisation d'infrastructures socio-économiques au profit des communautés riveraines et la mise en place d'un fonds d'aménagement forestier approvisionné à partir des activités développées autour des forêts. Tout en félicitant les acteurs pour les résultats appréciables obtenus, Joseph Youma a noté que ces résultats permettront au Burkina Faso d'honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

Jean Bosco So, Coordonnateur du programme d'investissement forestier

Malgré ces acquis satisfaisants, précise le SG intérimaire, le projet laisse un passif d'activités inachevées d'une valeur d'environ 60 millions de F CFA qui doivent être transférés à l'Etat pour achèvement sur fonds de la contrepartie nationale.
La réalisation du PGDD/REDD+ a été financée par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 12,656 millions de dollars US soit plus de 7 milliards de Fcfa, et c'est le Burkina Faso qui a été le premier pays sahélien bénéficiaire de ce projet.

Sarah Kaboré (stagiaire)
Yvette Zongo
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Assainissement au Burkina : Un rapport sur la problématique de la gestion des boues de vidanges sur la table des autorités

Wed, 30/09/2020 - 01:50

Le Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG) a organisé, le lundi 28 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier pour présenter le rapport sur « l'état des lieux de la filière gestion des boues de vidanges et l'impact de la gestion de la chaîne de valeur des boues de vidanges à Ouagadougou ». Des recommandations ont été faites dans ce rapport pour permettre aux autorités d'apporter des réponses face à la problématique.

Conscients des enjeux pour une meilleure organisation de la filière de gestion de l'assainissement des eaux usées et excrétas au niveau national, le SPONG, avec le soutien de ses partenaires, a entrepris de mener une étude sur de la filière gestion des boues de vidanges et l'impact de la gestion de la chaîne de valeur des boues de vidanges à Ouagadougou. Ce rapport permettra de mettre sur la table un document de stratégie nationale de gestion de la filière de l'assainissement des eaux usées.

Ce rapport viendra accélérer la réalisation des ambitions du pays sur ces questions primordiales. Le lancement de ce rapport permettra de sonner la mobilisation pour plus d'investissement en matière d'engagement sur le volet spécifique de l'assainissement. Ainsi, ce document constitue un tremplin pour partager les défis et poser le débat sur la nécessité de renforcer et d'accélérer la mobilisation des ressources pour augmenter la capacité de gestion des sites existants et réaliser les sites planifiés.

Des participants

Si au niveau des ménages, on a essayé d'apporter des solutions pour résoudre la question d'assainissement, la problématique de la gestion des boues des vidanges dans la ville de Ouagadougou demeure une réalité. « Nous recommandons que l'ONEA et ses partenaires puissent travailler pour augmenter la capacité d'absorption parce qu'on ne traite que 36%. Donc il faut augmenter les stations de traitement [des boues de vidanges] », a suggéré le consultant du SPONG, Firmin Hilaire Dongonbada.

Le consultant du SPONG, Firmin Hilaire Dongonbada

En effet, au niveau de Ouagadougou, certains vidangeurs déversent les déchets dans la nature, malgré que la ville dispose de trois stations de traitement. Les trois stations réunies ont une capacité totale de 385 mètres cubes, et on estime qu'il n'y a que 36% des boues de vidanges qui arrivent à ces stations ; les 2/3 restent dans la nature. Pourtant, la ville de Ouagadougou produit environ 1 000 mètres cubes de boues par jour.

L'ONEA…

En ce qui concerne la gestion des eaux usées et excrétas dans la ville de Ouagadougou, l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) est la structure responsable. Par conséquent, elle est la seule structure habilitée à fournir des statistiques sur l'accès aux ouvrages de confinement, d'évacuation et de traitement. Selon les données actualisées fournies par l'ONEA (2018), seulement 0,4% des boues sont gérées par un réseau d'égouts, et le reste est confiné dans des fosses imperméables, semi-perméables et perméables. « Depuis un certain temps, le ministère est en réflexion avec les partenaires pour trouver des solutions transitoires à cette problématique. Nous pensons également à la valorisation des boues de vidanges soit en énergies ou en intrants agricoles », a déclaré le représentant du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, André Patindé Nonguierma.

Le représentant du ministère de l'Eau et de l'Assainissement, André Patindé Nonguierma

Pour améliorer les interventions dans le secteur, le SPONG et ses partenaires recommandent au ministère de l'Eau et de l'Assainissement, à la mairie et à l'ONEA de mener des campagnes de communication et de sensibilisation auprès des populations pour la production de boues de qualité, de rouvrir l'unité de biogaz dans les plus brefs délais, de mettre sur pied l'unité pilote pour la production de biogaz à partir des boues de vidanges et des végétaux.

C'est à ces conditions que le rendez-vous de l'accès universel à l'assainissement pourra être une réalité pour les populations de Ouagadougou et du Burkina Faso à l'horizon 2030.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Covid-19 au Burkina : 4 nouveaux cas confirmés, 30 nouvelles guérisons, un décès

Wed, 30/09/2020 - 01:46

A la date du 27 septembre 2020, le Burkina a enregistré 4 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires à Ouagadougou.

A la même date, on a enregistré 30 nouvelles guérisons portant le total à 1 309. On dénombre également un décès portant le nombre à ce niveau à 58. Les cas sous traitement ou cas actifs sont 665.

Depuis le 9 mars 2020, date à laquelle le Burkina a enregistré son premier cas confirmé, c'est au total 2032 cas confirmés dont 683 femmes et 1 340 hommes.

Lefaso.net

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Union nationale des supporters des Etalons : Qui pour succéder à Ablassé Yaméogo ?

Wed, 30/09/2020 - 01:30

Maintenant que le président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOS-B) est connu, les regards sont désormais tournés vers l'Union nationale des supporters des Etalons dont le bureau doit être renouvelé.

En rappel, à Koudougou, les présidents de 24 fédérations et les représentantes des athlètes et des femmes ont renouvelé leur confiance à Jean Yaméogo pour diriger le CNOS-B durant les quatre prochaines années.

A l'UNSE, le président sortant, Ablassé Yaméogo, selon ses dires, ne veut plus briguer un autre mandat. « Lorsque vous occupez un poste électif, il faut penser à un moment donné à passer la main à quelqu'un d'autre », nous a-t-il dit lorsque nous l'avons joint au téléphone.

Si El hadj Ablassé Yaméogo n'est plus candidat pour un autre mandat, il soutient la candidature d'un de ses vice-présidents dont le nom n'est pas encore connu.

En plus de ce dernier, d'autres personnes dont un ancien président de l'UNSE qui avait été débarqué de la présidence de l'Union par des supporters et qui avait eu des démêlés avec la justice, pensent à faire acte de candidature.

On en saura un peu davantage dans les prochains jours sur les prétendants à la présidence de 'UNSE.

J.T.B
Lefaso.net

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Décès de GUIGUEMDE née KIELWASSER Laure Imogène Cécile Awa : Faire-part

Tue, 29/09/2020 - 22:30

Sa majesté le Naaba Saneem de grand Samba, Passoré.
La grande famille GUIGUIMDE à Samba Ouagadougou et ailleurs. La famille GUEGUERE, la famille KABORE, les familles alliées MAIGA, KOMBARY, TIENDREBEOGO, SOMDA,

Mr Raga Vincent de Paul GUIGUIMDE, Mme GUIGUIMDE née Marie GUEGUERE, Mme Léontine KABORE, leurs frères et soeurs,
les enfants : Yolande, Pierre, Aristide, Patrice, le père Boulinkomba Joseph, Bénédicte, les neveux, nièces et petits enfants.
La famille de Feu Colonel Kielwasser L. Christophe
les familles IDANI, ZIO, KOBYAGDA, DIALLO et alliés COMBARY, NARE, KAMGA, ILBOUDO, OUEDRAOGO, KABORE, ZANGA, TRAORE, DABO, BEOGO, KANSIE, NACOULMA, SANOU, PANANTIGRI à Ouaga, Comin-Yanga, Pama, Banfora, Bagassi, Canada et Allemagne,
Mmes veuves Kielwasser Delphine et Marie Clémence,
les frères et sœurs Josiane, Frank, Cyriaque, Laurena, Jocelyn, Charlène,
les neveux et nièces,
M. Frank Olivier GUIGUEMDE, Regional Head of IT East Africa au groupe BOA ;
les enfants Astrid, Frank Yanis et Frank Noah,

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès par suite de maladie de leur épouse, fille, soeur, tante, belle soeur, belle fille,

Madame GUIGUEMDE née KIELWASSER Laure Imogène Cécile Awa,
précédemment Manager, E -banking Sales à Bank of Africa Kenya, le 26 septembre 2020 à Nairobi au Kenya.

Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

Paix à son âme et union de prières.

Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Jean 11:25

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Médias publics : Le SYNATIC dénonce les agissements du ministre Remis Fulgance Dandjinou

Tue, 29/09/2020 - 22:23

A travers cette déclaration, le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) fustige le comportement du ministre en charge de la communication et du gouvernement face aux tracasseries, répressions et violations de libertés syndicales dont sont victimes ses membres. Outre cette pression, le syndicat déplore les tendentives visant à diviser les travailleurs à travers des sanctions et des passages en force par l'application de demi-avantages. Lisez !

La crise que traversent les médias publics depuis maintenant cinq (5) ans a plus que pris le tournant de la répression et toutes sortes de manœuvres pour diviser les travailleurs des médias publics. En effet, pour avoir revendiqué l'application des lois sur les médias de 2015, transformant notamment les médias publics en Sociétés d'Etat en vue d'améliorer conséquemment leurs performances au service des populations, les travailleurs de ces organes de presse ont subi toutes sortes de tracasseries, de répressions et de violations des libertés syndicales et de la liberté de presse.

L'une des dernières mesures répressives en date, est l'expulsion arbitraire, au mois de mars 2020, de centaines d'agents de la RTB et des Editions Sidwaya hors des médias publics pour les « mettre au garage » dans des directions régionales et centrales du Ministère en charge de la Communication, sous le fallacieux prétexte de « régulariser leur situation administrative ».

M. Remis Fulgance Dandjinou, premier responsable du département en charge de la communication et ses directeurs généraux espéraient ainsi sanctionner les travailleurs les plus déterminés dans la lutte tout en décapitant le Syndicat Autonome des Travailleurs de l'Information et de la Culture (SYNATIC).

Le ministre Dandjinou, avec l'appui du Gouvernement, pense tenir sa revanche d'en découdre définitivement avec le SYNATIC auquel il a toujours voué une haine à peine voilée. Un agissement curieux au moment où les discussions autour du Statut dérogatoire (octroyé aux médias publics comme solution transitoire) étaient en train d'aboutir à un accord entre le Gouvernement et les Travailleurs.

Malgré tous les gages de bonne foi dont les travailleurs ont fait preuve, notamment la suspension de tout mouvement de revendication dès le début de la crise sanitaire due au Coronavirus, les plaidoyers auprès des plus hautes autorités coutumières et administratives, l'intervention de la Coalition des syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d'achat…, rien n'y fit.

Pire, le ministre Dandjinou a opéré un passage en force, en rompant les discussions avec le SYNATIC et en faisant appliquer des implications du Statut dérogatoire sur les rémunérations du personnel de la RTB et des Editions Sidwaya pour compter de septembre 2020, en l'absence de tout accord issu du cadre de dialogue Gouvernement/SYNATIC.

Pour le SYNATIC, toutes manœuvres visant à diviser les travailleurs à travers des sanctions et des passages en force par l'application de demi-avantages, tels que M. Dandjinou et le Gouvernement le tentent en ce moment, seront vaines. Les seuls acquis durables, sont ceux qui sont obtenus au terme d'un dialogue inclusif sincère.
Les travailleurs des médias publics n'auront de cesse de se battre tant que Remis Fulgance Dandjinou s'entêtera dans son refus de rapporter ses affectations-sanctions et de clore le dialogue de manière appropriée, par l'adoption d'un accord accepté des travailleurs.

En tout état de cause, le SYNATIC dénonce ces agissements anti-travailleurs et foncièrement anti-démocratiques contraires à l'esprit de dialogue social vanté à souhait par les autorités.

Le Bureau national appelle l'ensemble des travailleurs des médias publics à ne pas se laisser divertir. Au contraire, ils doivent s'armer de courage en vue d'arracher des acquis plus consistants pour le peuple burkinabè et pour de meilleures conditions de vie et de travail. Le Bureau national les exhorte à se tenir prêts pour reprendre la lutte dans les jours à venir en vue de barrer la route à cette énième forfaiture du ministre Dandjinou et ses acolytes dont les intentions sont claires : liquider les médias publics et leur organisation de lutte qu'est le SYNATIC.

Mobilisation et lutte, camarades, pour dire NON aux fossoyeurs des intérêts du peuple et des travailleurs des médias publics !

N'an Laara An Saara !

Ouagadougou, le 28 septembre 2020

Pour le Bureau National,
Le Secrétaire Général

Siriki DRAME
Chevalier de l'Ordre National

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Régulation de l'énergie : Le Directeur Général de l'ARSE du Tchad et son adjointe s'imprègnent de l'expérience du Burkina

Tue, 29/09/2020 - 21:19

Une délégation de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie électrique (ARSE) du Tchad a séjourné à Ouagadougou du 21 au 24 septembre 2020. Composée du Directeur général de ladite structure, Jean-Paul M'Batna et de la Directrice générale adjointe, Mariam Iklas Djarma, la délégation est venue s'imprégner de l'expérience burkinabé en matière de régulation de l'énergie. Des rencontres d'échanges entre les deux structures, une audience auprès du Ministre de l'énergie et une visite de la centrale solaire de Zagtouli ont ponctué le séjour de la délégation.

Face aux enjeux et à la complexité de leur fonction, les régulateurs du secteur de l'énergie des pays francophones ont créé, en novembre 2016, le Réseau francophone des régulateurs de l'énergie (RegulaE.Fr). Favoriser les conditions propices à la connaissance mutuelle du mode d'exercice de leurs missions à travers des actions de partage d'information, de formation et de coopération technique, tel est le but poursuivi par ce réseau. C'est ainsi que l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie électrique du Tchad, créée en 2019, a initié une mission du 21 au 24 septembre 2020 à Ouagadougou. Il s'est agi d'une visite de travail et d'imprégnation visant son opérationnalisation et la mise en place de ses services.

« Nous avons choisi de venir nous imprégner de l'expérience de l'ARSE du Burkina au regard de son parcours et des résultats qu'elle affiche en matière de régulation de l'énergie », a indiqué le premier responsable de l'ARSE du Tchad à l'ouverture des travaux ce 21 septembre 2020. Pour la présidente de l'ARSE du Burkina Faso, Mariam Gui Nikiéma, l'institution qu'elle dirige a bénéficié également, à sa création, des expériences de ses devanciers et « se fait le plaisir de partager les siennes avec ses homologues du Tchad ».

Le Directeur général de l'ARSE du Tchad, Jean-Paul M'Batna, en compagnie de son adjointe, Mariam Iklas Djarma

Après une séance de présentation des missions respectives des deux structures, le programme qui a été convenu a permis à la délégation tchadienne de bénéficier d'une série d'exposés des experts de l'ARSE du Burkina sur l'organisation du marché de l'électricité (production, transport, distribution, commercialisation), les rôles et missions des principaux acteurs du secteur de l'énergie (public et privé), l'exercice des missions de contrôle du régulateur.

Au terme de la mission, le Directeur général Jean-Paul M'Batna a exprimé des sentiments de totale satisfaction. En effet, selon lui, « de façon globale, nous repartons renforcés dans nos attentes, ce qui permettra de faire les choses autrement. Cette mission nous a donné plus d'assurance et permettra d'aller un peu plus vite dans l'opérationnalisation de notre structure. Nous essaierons d'adapter les choses pour offrir en matière d'électricité un service de qualité aux populations tchadiennes ».

Un avis partagé par la Directrice générale adjointe, Mariam Iklas Djarma pour qui, « les échanges que nous avons eus durant ces quatre jours nous ont permis de voir l'ampleur du travail à faire et le challenge devant lequel nous serons confrontés ».

La délégation tchadienne immortalisant son passage à l'ARSE-Burkina, à travers cette photo de famille

La Présidente Mariam Gui Nikiéma s'est félicitée de la qualité des travaux car « ces quatre jours d'échanges ont permis d'aborder les problématiques relatives à la fonction régulatoire, notamment en termes organisationnels et fonctionnels, sans occulter, bien entendu, les contraintes et autres difficultés qui peuvent se présenter sur le terrain et les solutions qu'il faut envisager selon les cas ». Elle a alors formulé des mots d'encouragement à l'endroit de ses hôtes et les a rassurés de la disponibilité de ses services techniques à les accompagner dans leurs domaines de compétences dans le processus d'opérationnalisation de leur structure.

A noter qu'en marge des échanges entre les deux parties, la délégation a été reçue en audience par le Ministre de l'énergie, Docteur Bachir Ismaël Ouédraogo. Elle a, en outre, effectué une visite de la centrale solaire de Zagtouli.

La délégation a été reçue en audience par le Ministre de l'énergie, Docteur Bachir Ismaël Ouédraogo…
… et a également effectué une visite de la centrale solaire de Zagtouli

Yaya Soura
Directeur de la communication
et de la documentation de l'ARSE
yayasoura@yahoo.fr

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Lutte contre la Covid-19 : L'ambassade de France au Burkina fait don de matériels à des institutions de la protection civile

Tue, 29/09/2020 - 21:19

Cérémonie de remise de matériels pour la lutte contre la COVID-19
à la Direction générale de la protection civile, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, l'Institut supérieur d'études et de protection civile (ISEPC) et aux anciens combattants

Lundi 28 septembre 2020

Le Burkina Faso, tout comme les pays du reste du monde, vit et subit une crise sanitaire majeure, la Covid-19. La France s'est mobilisée depuis le début de la pandémie, pour accompagner au plus près la population, les professionnels de santé et les responsables publics burkinabè.

La santé est en effet l'un des axes prioritaires de la coopération bilatérale avec le Burkina Faso. Fort de cela, la France poursuit son action de solidarité internationale et cette fois, en direction de la sécurité civile.

La Direction générale de la protection civile (DGPC), la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) l'Institut supérieur d'études et de protection civile (ISEPC), et plus particulièrement une population potentiellement plus fragile vu son âge, les anciens combattants ont reçu ce don français.

Il est composé de gants, de masques chirurgicaux, de solutions hydroalcooliques, des kits de protections individuelles, des thermomètres, des seaux pompes, des dispositifs de lave-mains, des thermomètres infrarouges, des masques FFP2, d'eau de javel, sera donc reparti entre ces différentes entités.

Le coût total de cet appui s'élève à 51 300 000 FCFA. Cette somme mobilisée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), du ministère des Affaires étrangères français, a permis donc l'achat de ce matériel divers de prévention et de protection de lutte contre la propagation de la Covid19.

Mobilisée depuis le début de la crise, l'ambassade de France, dans sa réponse à l'urgence sanitaire, et pour soutenir le plan de riposte du gouvernement burkinabè, a fourni des médicaments, des équipements hospitaliers, pour aider à soigner les patients atteints par la Covid-19, mais aussi un appui pour des études qui permettront d'accélérer la recherche de traitements efficaces :

En rappel, l'ambassade de France a procédé en avril dernier au lancement d'un appel à projets « Flash » pour un montant total de 1,7 milliards de FCFA, pour soutenir en urgence la recherche burkinabè sur la pandémie dans les pays du Sud. Les recherches codirigées par des chercheurs burkinabè du centre Muraz et de l'institut national de recherche en sciences de la santé Nazi-Boni se poursuivent toujours à Bobo Dioulasso.

un don de respirateur et du matériel hospitalier au CHU de Tengandogo,

une dotation à l'association ALIMA, en médicaments et matériels hospitaliers, une formation de 100 personnels de soin à la prise en charge des cas confirmés de COVID-19.

la plus récente action, constitue la signature de l'avenant de 1,98 milliards portant la somme totale de 7,54 milliards que l'AFD a octroyé au MINEFID, pour soutenir l'Etat burkinabè, dans sa lutte contre cette pandémie et des conséquences socio-économiques engendrées.

La coopération française interagit au quotidien et va continuer d'aider au mieux à faire face à ce fléau.

Pour de plus amples informations :
Banne IBRANGO /PATRUNO
Attachée de presse
banne.ibrango@diplomatie.gouv.fr
Tel : 70100240

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Burkina : Les cellules féminines de l'ODJ veulent de la transparence dans la gestion des fonds alloués aux femmes

Tue, 29/09/2020 - 21:18

Après trois jours de réflexion autour du thème « La mobilisation féminine au sein de l'ODJ : un défi pour une participation consciente et active de la jeunesse aux luttes pour l'amélioration de ses conditions de vie et de travail et aux luttes émancipatrices du peuple burkinabè », les cellules féminines de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) ont, sur un ton de satisfaction, clôturé, dans la soirée du dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, les travaux de leur 3e rencontre.

Réorganiser les cellules féminines, créer des cellules féminines là où elles n'existent pas et redynamiser celles qui existent déjà mais qui ne fonctionnent pas. C'était, entre autres, les objectifs poursuivis par cette 3e rencontre des cellules féminines de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) qui a réuni, du 25 au 27 septembre, les femmes venues de toutes les sections et sous-sections du Burkina.

Selon l'une des chargées de la mobilisation féminine de l'ODJ, Josiane Tiendrébéogo, les femmes ont pu échanger sans langue de bois pendant ces 72 heures sur tous les problèmes auxquels elles sont confrontées dans leur vie de tous les jours. Il s'agit notamment de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes, la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus, le foncier urbain et rural.

« Vu la mobilisation et la participation des femmes, nous ne pouvons que parler d'un bilan satisfaisant, parce que cela témoigne de leur engagement envers la structure et envers les luttes émancipatrices que mène notre structure en faveur de la femme », a ajouté Josiane Tiendrébéogo.

Josiane Tiendrébéogo, l'une des représentantes féminines au sein de l'Organisation démocratique de la jeunesse.

Les femmes interpellent les autorités

Cette cérémonie de clôture de ces trois jours de rencontre s'est achevée par des motions de condamnation de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes et de la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus des femmes. Aussi, une motion de soutien aux luttes en cours sur le foncier urbain et rural a été prise. Toutes ces motions, selon Josiane Tiendrébéogo, visent à interpeler l'autorité face aux problèmes que rencontrent les femmes.

Une vue des femmes des sections et sous-sections de l'ODJ

Toutefois, les femmes de l'ODJ ont proposé quelques solutions pour améliorer les conditions de vie de l'autre moitié du ciel. Ainsi, elles appellent les autorités à ouvrir l'œil sur le mode d'octroi des fonds alloués aux femmes.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Rencontre nationale Etat/Secteur privé : Cadre d'échanges pour l'émergence d'une économie prospère au Burkina

Tue, 29/09/2020 - 02:30

La 3e édition du cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé se tient à Bobo-Dioulasso les 28 et 29 septembre 2020. Cette édition est placée sous le thème : « Le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé ». Ces assises donnent ainsi l'occasion aux acteurs du monde des affaires, d'échanger avec le gouvernement sur les différentes préoccupations qui minent le secteur privé. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 28 septembre 2020, sous la présidence de Christophe Dabiré, chef du gouvernement.

L'édition 2020 de cette rencontre se tient dans un contexte particulier marqué par l'insécurité et la pandémie du covid-19 qui, selon le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, ont durement touché le secteur privé.

Ce cadre d'échanges va permettre ainsi à l'Etat et aux acteurs dudit secteur de dialoguer de manière globale sur les questions majeures de développement. Plus spécifiquement il s'agira pour eux, d'échanger autour du thème central et des sous-thèmes de la rencontre, d'examiner les préoccupations qui minent le secteur privé et de formuler des recommandations en vue d'améliorer le climat des affaires.

Les participants de la rencontre gouvernement/secteur privé

A en croire, le Premier ministre Dabiré, cette rencontre se veut un cadre de concertation dont l'objectif est de lever, de façon concertée, les entraves à l'émergence d'un secteur privé dynamique, créateur d'emplois et de richesses. « Ce cadre est un espace de dialogue et de concertation, un creuset de propositions pour fédérer nos énergies en vue de consolider le processus de développement de notre pays », a-t-il laissé entendre.

Ces deux jours de travaux vont ainsi constituer « une tribune permanente d'échanges pour les participants autour des problématiques majeurs portant sur la promotion de leurs activités. Ce, en vue de trouver des solutions structurelles aux problèmes qui entravent le développement du secteur privé qui est le moteur de l'économie burkinabè ».

Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré

Par ailleurs, le chef du gouvernement a salué le choix du thème retenu pour cette 3e édition. Par ce choix, dit-il, le gouvernement reconnait que la commande publique constitue un des leviers importants de la croissance des entreprises puisqu'elle représente une part considérable de la demande qui leur est adressée. A cet égard, il reste convaincu qu'un système de commande publique efficient, basé sur la transparence et la non-discrimination, peut non seulement garantir l'utilisation optimale des ressources publiques, mais constituer également un puissant instrument de développement du secteur privé. C'est pourquoi, il nourrit l'espoir que la pertinence des résolutions et des recommandations permettra de consolider les acquis déjà engagés. Toutefois, il a rassuré les acteurs du secteur privé que son gouvernement est engagé à continuer et à intensifier les actions visant à atténuer l'impact de la pandémie sur les activités socioéconomiques.

Le président de la délégation régionale des Hauts-Bassins de la chambre de commerce, Lassina Diawara

Cette rencontre nationale se tient après les concertations régionales et sectorielles. Ce premier jour des travaux a permis de présenter l'état de mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre de l'année 2019, suivie de communications sur le thème central de l'édition de 2020. Au terme des deux jours travaux, un rapport général avec la synthèse des recommandations formulées lors des panels sera élaboré, en vue de son examen et validation.

Le secteur privé, moteur du développement économique du Burkina Faso
Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, pour sa part, a souligné que le secteur privé est le moteur du développement économique du pays. Il estime que ce secteur a besoin de réinvestissement public afin de pouvoir s'appuyer sur les fondamentaux pour réaliser l'ensemble des projets, notamment les projets liés à la commande publique. « Pour réussir cette action, nous avons jugé bon qu'il y ait un dialogue permanent entre le gouvernement et le secteur privé. Cette rencontre permet à la fois de traiter d'un thème spécifique et des questions en rapport avec l'investissement en général lié à la relance économique, vue que le pays a été touché par la pandémie et l'insécurité. Elle va nous permettre de faire également le point de ce qui a été mis en œuvre en 2019, afin de nous projeter dans le futur », a indiqué Harouna Kaboré.

Le premier ministre visite les stands d'exposition lors de la rencontre

Le président de la délégation régionale des Hauts-Bassins de la Chambre de commerce, Lassina Diawara, a une fois de plus salué l'initiative de cette rencontre. Selon lui, elle vise à permettre au secteur privé, d'exposer ses préoccupations au gouvernement afin de trouver des solutions. Il a également apprécié le choix du thème car, affirme-t-il, le secteur privé est le moteur de la croissance et du développement du Burkina Faso. « La commande publique constitue 60% des flux financiers de l'Etat vers le secteur privé. C'est-à-dire que nous vivons énormément de la commande publique », a-t-il indiqué.

Pour rappel, dans la dynamique de faire du secteur privé le moteur de la croissance, le gouvernement a institué depuis 2001, un cadre de concertation autour des questions majeures de développement du secteur privé. Ce cadre de concertation qu'est la rencontre gouvernement/secteur privé constitue un instrument d'opérationnalisation des dispositions de la loi n°010/98/AN du 21 avril 1998 portant modalités de l'intervention de l'Etat et répartition de compétences entre l'Etat et les autres acteurs de développement.

En vue de redynamiser ce cadre de dialogue, le gouvernement a adopté un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/secteur privé. Ce nouveau cadre de dialogue, opérationnalisé en 2018, comprend trois instances et deux organes que sont respectivement les rencontres régionales Etat/secteur privé, les rencontres sectorielles et la rencontre nationale, le comité de pilotage et le secrétariat.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Education : La Banque mondiale apporte un financement de 56 milliards de F CFA au Burkina Faso

Tue, 29/09/2020 - 02:29

Le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale, Maimouna Mbow Fam, ont signé un accord de financement additionnel, le lundi 28 septembre 2020. Par cet accord, la Banque mondiale apporte 100 millions de dollars supplémentaires sous forme de don au Burkina Faso, soit 56 milliards de F CFA environ, dans le cadre du Projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation (PAAQE).

C'est un financement qui fait suite à un financement initial de 50 millions de dollars grâce auquel le gouvernement a atteint des résultats qui, pour la représentante résidente de la Banque mondiale, sont fort appréciables. Selon Maimouna Mbow Fam, ce financement vise d'abord à accroître l'accès à l'éducation préscolaire dans les deux régions les plus pauvres du Burkina, ainsi que l'accès à l'enseignement secondaire dans les cinq régions les plus pauvres. Il s'agit aussi d'améliorer l'enseignement et l'apprentissage.

Elle explique que les effets conjugués de l'insécurité, de la pandémie de Covid-19 et des mouvements sociaux ont impacté assez négativement le système éducatif du Burkina Faso. En effet, en 2019, les taux de scolarisation ont diminué de deux points de pourcentage dans l'enseignement primaire, et aussi dans le post-primaire. Ils ont cependant progressé de 1,1 point dans le préscolaire et de 4 points de pourcentage dans le secondaire.

En ce qui concerne les progrès ventilés par sexe, la représentante résidente relève qu'il n'y a pas de différence significative entre l'accès des filles et des garçons à l'école primaire, mais que les filles terminent mieux l'école primaire que les garçons. « C'est la raison pour laquelle ce financement additionnel appuiera ou renforcera les grands succès du financement initial, tels que la construction et l'équipement de treize Collèges d'enseignement général (CEG) et huit lycées dans les cinq régions les plus pauvres, la construction d'un lycée scientifique national supplémentaire, de six lycées scientifiques régionaux », souligne Maimouna Mbow Fam.

Le ministre en charge de l'Education, Pr Stanislas Ouaro, a ajouté que le projet permettra également de financer la construction d'infrastructures dans les écoles normales supérieures de formation pour le renforcement des capacités des enseignants. En outre, 10 000 élèves supplémentaires, majoritairement des filles issues de familles défavorisées, bénéficieront de bourses à travers ce projet. Par ailleurs, informe la représentante de la Banque mondiale, « ce nouveau financement va consacrer un cinquième de son montant, soit 21,8 millions de dollars, à l'éducation en situation d'urgence ».

Le ministre Stanislas Ouaro, qui a représenté le gouvernement burkinabè à cette cérémonie, a traduit toute sa satisfaction de voir se matérialiser un financement additionnel au PAAQE, signe d'un résultat satisfaisant de la phase initiale. Il informe que c'est sur la base des résultats satisfaisants du projet que le gouvernement a marqué son intérêt pour une aide plus significative et plus globale de la Banque mondiale, lors de la mission de supervision conjointe qui s'est déroulée du 17 au 22 septembre 2018. Pour lui, ce financement, qui est sous forme de don, permettra de renforcer les acquis et d'apporter un appui conséquent aux réformes en cours dans le secteur de l'éducation.

Pour le ministre Lassané Kaboré, c'est un soutien à un secteur clé de l'économie, sans lequel les efforts des politiques de développement seront vains. En termes de portefeuille éducation de la Banque mondiale au Burkina Faso, c'est environ 203 millions de dollars, en dehors du financement initial du PAAQE.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Présidentielle 2020 au Burkina : La CENI lance officiellement la réception des dossiers de candidature

Tue, 29/09/2020 - 02:28

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé officiellement la réception des dossiers de candidature à l'élection du président du Faso, ce lundi 28 septembre 2020 à son siège à Ouagadougou. Les conquérants de Kosyam ont cinq jours pour se manifester.

Dès l'entrée, c'est un tapis rouge qui est déroulé jusqu'à la salle de réception de dossiers. Tous les candidats pour la conquête de Kosyam doivent venir au siège de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour déposer leurs dossiers. Une équipe de secrétaires sur place va leur délivrer un récépissé pour confirmer leur dépôt.

Selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, l'étape actuelle est celle de la réception de dossiers. La validation surviendra plus tard. « On reçoit tous les dossiers et après cela, on mettra une commission de validation conformément à la loi pour examiner dans le fond les dossiers qui seront déposés », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « Dans le récépissé qu'on leur donne, il est bel et bien écrit que la réception ne préjuge pas de la recevabilité ».

Le président de la CENI Newton Ahmed Barry et son équipe ont procédé à une visite guidée du processus de dépôt de candidature

Les candidats investis par les formations politiques et les candidats indépendants ont cinq jours pour se conformer à la règle.

Lire aussi : Présidentielle de 2020 au Burkina : Les dossiers de candidature attendus du 28 septembre au 02 octobre

Un espace est dédié à la presse. Les candidats, après dépôt de leurs dossiers, pourront s'adresser aux hommes de médias dans le chapiteau.

Issa Sawadogo, le premier candidat à déposer ses dossiers
Une heure après avoir lancé la réception des dossiers de candidature à l'élection du président du Faso, la CENI a reçu le premier candidat. Il s'agit de Issa Sawadogo, un candidat indépendant. Il est conseiller d'intendance scolaire et universitaire en service à Ouahigouya, dans la région du Nord.

Les journalistes en train d'immortaliser la cérémonie officielle

Issa Sawadogo n'a pas la caution de 25 millions de francs CFA et le parrainage nécessaire. Il se base sur la Constitution du Burkina qui, selon lui, est supérieure au code électoral. « J'attends de voir sur quoi le Conseil constitutionnel va se baser pour invalider mon dossier », a-t-il laissé entendre au micro de Lefaso.net, avant d'aller déposer son dossier.

A sa sortie, il a reçu son récépissé mais son dossier est incomplet. Issa Sawadogo est prié de revenir compléter son dossier. Pour lui, c'est la seule option qu'il trouve valide contrairement à la caution et au parrainage.

Issa Sawado a présenté son récépissé aux hommes de Médias

A sa suite, le Pr Abdoulaye Soma, candidat du parti "Soleil d'avenir" a déposé sa candidature. Pour lui, le premier jour est très symbolique. D'où le fait qu'il a managé son programme afin de venir déposer son dossier.

Roch Marc Christian Kaboré, candidat à sa propre succession, est annoncé pour le mardi 29 septembre suivi du candidat de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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