Dans le cadre du projet de réhabilitation de la maternité Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a fait un don de matériels médico-techniques et d'un chèque à ladite maternité. La cérémonie de remise dudit don a eu lieu dans les locaux de la maternité en présence des autorités administratives, sanitaires, de la représentation de la chefferie coutumière, des agents de santé et des membres du comité de gestion du projet de réhabilitation de cette maternité.
Composé essentiellement d'un chèque de 15 millions de FCFA et de matériels médico-techniques d'une valeur de 8 millions de FCFA, ce don vise, selon le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) Alain Akpadji, à améliorer les capacités opérationnelles de la maternité Guimbi Ouattara spécifiquement et celles des acteurs de santé de la région. Ceci permet, dit-il, d'améliorer l'offre de soins et le service de santé en matière de santé sexuelle et de la reproduction. Il y a dix mois de cela, rappelle-t-il, l'UNFPA était passé superviser les programmes et projets qu'ils développent dans la région du Guiriko (ex Hauts-Bassins).
Alain Akpadji, représentant résident de l'UNPFA au Burkina Faso« Au cours des échanges, il est ressorti que les capacités de cette maternité dans un état de délabrement avaient besoin d'être réhabilitées. C'est aussi dans le but d'accompagner la vision du gouvernement qui veut rénover toutes ses structures que le Premier ministre himself était venu procéder au lancement des travaux d'un montant de 300 millions de FCFA », a justifié le représentant résident de l'UNFPA au Burkina Faso. En tant qu'agence des Nations unies qui s'occupe des questions de la santé sexuelle et de la reproduction, l'UNFPA, assure Alain Akpadji, soutient ces efforts.
Le représentant résidant de l'UNFPA (complet sombre) remettant le chèque au Haut-commissaire« Malgré les efforts consentis dans ce sens, nous avons enregistré des cas de décès. Des efforts doivent être faits, des investissements doivent être multipliés afin que les capacités des structures soient renforcées. Nous souhaitons que les capacités de la maternité soient renforcées pour offrir à la population des services de santé sexuelle et de la reproduction de qualité, encourager les populations, les femmes enceintes surtout, à fréquenter les structures de santé », a-t-il souhaité. Il pense que si le centre de santé est dans un état défectueux, il est difficile pour ces femmes de bénéficier de soins de qualité. Pour éradiquer les décès maternels, il estime qu'il faut l'engagement de tout le monde, à commencer par les agents de santé, en passant par toutes les autorités pour arriver à la population elle-même.
Le DRS recevant le matériel des mains du Haut-Commissaire du HouetAu nom des bénéficiaires, le directeur régional de la santé de la région du Guiriko, le Dr Issa Konaté, se dit ravi de recevoir ce lot de matériel et ce chèque de la part de l'UNPFA. Ce matériel, pour lui, vient renforcer le plateau technique et permettre aux acteurs d'offrir des soins adéquats à la population. Il promet d'en faire bon usage. « Toute l'équipe en service à la maternité Guimbi Ouattara est satisfaite et l'engagement est pris pour utiliser ça de façon optimale », a-t-il rassuré. Ce don, se félicite-t-il, permettra de rehausser le niveau de prestation de cette structure afin de soulager les usagers du centre.
Le DRS de la région du GuirikoReprésentant le gouverneur de la région, le haut-commissaire du Houet laisse entendre que c'est avec une joie immense qu'il a assisté à la remise de ce matériel médico-technique à la maternité Guimbi Ouattara par l'UNFPA. Guimbi Ouattara à Bobo-Dioulasso, reconnait-il, est une formation sanitaire de marque dont le bâtiment date d'avant 1960. Il ressort, regrette Laurent Kontogom, que ce bâtiment est dans un état de délabrement avancé. « C'est ainsi que les communautés ont porté l'initiative de réhabiliter l'établissement. L'UNFPA a voulu apporter du matériel médico-technique et un chèque pour sa part de contribution », a-t-il précisé. Chose qui, pour lui, va apporter un coup de pouce dans la mobilisation des ressources nécessaires pour réhabiliter cette maternité. Il tient à remercier les donateurs et invite d'autres bonnes volontés à emboîter le pas de l'UNFPA pour venir à bout de ce défi. Par ailleurs, il adresse des mots d'encouragement aux agents de santé de la région et spécifiquement à ceux qui officient dans cette maternité. Aux bénéficiaires directs, il invite à faire un bon usage du matériel reçu et du chèque.
Une photo de famille pour immortaliser la cérémonieÀ noter que les matériels médico-techniques sont composés, entre autres, de lits d'hospitalisation, de matelas médicaux, de kits de réanimation pour nouveau-nés, de fauteuils roulants…
Djaryigo Diarra
Lefaso.net
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience le ministre des Affaires étrangères, de l'Immigration et des Expatriés de la République Arabe d'Égypte, Dr Badr ABDELATY. C'était le mardi 22 juillet 2025, à Ouagadougou.
L'hôte du jour était porteur d'un message du Président égyptien, Abdel Fattah AL-SISSI à son homologue burkinabè.
« J'ai transmis les salutations et le soutien du Président de la République Arabe d'Égypte au Président le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Je lui ai aussi remis un message écrit concernant notre coopération bilatérale et l'engagement de l'Égypte de continuer à renforcer cette coopération », a t-il déclaré à sa sortie d'audience.
Le Président du Faso et son hôte ont échangé sur plusieurs sujets d'intérêt commun tels que : les investissements, le commerce, la sécurité et la défense notamment la lutte contre le terrorisme.
« L'Égypte s'engage à soutenir les trois pays de l'AES (le Burkina Faso, le Niger et le Mali ) dans leur combat commun contre le terrorisme et nous continuerons à leur fournir tout type d'aide. Dans le cadre du renforcement de nos relations, nous sommes prêts à toutes sortes de coopération avec le Burkina Faso et l'ensemble des pays frères de l'AES », a souligné Dr Badr ABDELATY.
« Nous remercions profondément le Président TRAORÉ pour son soutien à l'unité africaine et sa lutte pour la souveraineté du Burkina Faso », a t-il ajouté. Pour le ministre égyptien, le renforcement de la coopération entre les deux pays peut aussi porter sur des secteurs comme l'agriculture, la fabrication des produits pharmaceutiques, les infrastructures pour le bonheur des deux peuples.
Au cours de cette audience, l'émissaire égyptien a traduit toute sa reconnaissance au Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour son soutien à la candidature de l'ancien ministre égyptien chargé du Tourisme, Dr Khaled El-ENANY, pour le poste de Directeur général de l'UNESCO.
Lefaso.net
Source : DCRP Présidence du Faso
Le programme 2SCALE organise, du 22 au 25 juillet 2025 à Koudougou, une session de formation au profit d'acteurs nationaux (agents du ministère de l'Agriculture, des champions d'affaires, des innovateurs, des consultants et universités), une formation sur les modules clés de son approche d'agrobusiness inclusif. À l'issue de cette session, les participants devront s'approprier l'approche pour pouvoir l'implémenter dans les activités.
Les acteurs de mise en œuvre du programme 2SCALE ont amorcé une autre étape de la mise en œuvre du programme : celle de la capitalisation et de la dissémination de l'approche 2SCALE à l'échelle nationale, au-delà des partenariats publics et privés (PPP). C'est tout le sens de la présente session de formation à Koudougou (22 au 25 juillet 2025) au profit d'acteurs nationaux sur les modules clés de son approche d'agrobusiness inclusif. Selon le chef d'équipe pays de 2SCALE Burkina Faso, Richard Bationo, ingénieur socio-économiste, l'approche agrobusiness inclusif fait juste le distinguo entre l'agrobusiness de façon générale et celui inclusif. Dans l'inclusivité, on peut retrouver les couches défavorables.
Les participants sont des cadres du ministère de l'Agriculture, des innovateurs, des champions d'affaires, etc.« Ce n'est pas juste un cloisonnement de partenariats pour mener pour mener des activités, mais voir aussi ce que le petit producteur gagne, ce que le consommateur à la base peut apporter ? », a-t-il expliqué. Au cours de ces 96 heures, trois modules seront présentés aux participants. « Premièrement, nous présenterons les fondamentaux de l'approche 2SCALE. Car toute science commence par un vocabulaire. Nous voulons que les entreprises d'agro-business passent d'un point A à un point B avec plus de performance », a-t-il déclaré.
Selon le chef d'équipe pays de 2SCALE Burkina Faso, Richard Bationo, trois modules sur l'approche 2SCALE seront partagés avec les participants.Le deuxième module sera consacré à la co-création. Car toutes les démarches doivent être bien agencées pour que l'idée voie sa finalisation. Enfin, le troisième module sera l'occasion de montrer comment on peut évaluer la facilitation d'un partenariat jusqu'à sa maturité. « Nous souhaitons qu'à l'issue de cette session, les participants s'approprient l'approche pour pouvoir l'implémenter dans les activités », a-t-il espéré.
Modeste Ouédraogo a apprécié les résultats de l'approche 2SCALE.Modeste Ouédraogo est le secrétaire exécutif de la Fédération nationale des industries agroalimentaires de transformation au Burkina Faso. Il participe à cette formation au titre de « Inclusive business-agro », une plateforme qui regroupe plusieurs acteurs et qui a été développée dans le cadre du programme 2SCALE. « Notre participation à cet atelier vise à pouvoir capitaliser les innovations que le programme a pu développer avec des partenariats qui ont véritablement montré ses preuves, surtout au niveau de l'accroissement en termes de part de marché au niveau des entreprises », a-t-il reconnu avant d'ajouter : « Il s'agit de voir comment on peut le capitaliser en notre sein pour aussi développer les initiatives au profit d'autres qui n'ont pas bénéficié du programme. » Gonbila Zongo du ministère en charge de l'Agriculture veut, à l'issue de la session, acquérir des connaissances qu'il pourra ensuite partager sur le terrain à tous les niveaux des filières agroalimentaires. « Nous disons merci à 2SCALE qui a pensé à cette initiative », a-t-il terminé.
Gonbila Zongo, du ministère en charge de l'Agriculture, a témoigné sa gratitude au programme 2SCALE pour cette initiative.Pour rappel, le programme 2SCALE est mis en œuvre pendant une dizaine d'années dans 10 pays d'Afrique de l'Ouest et pendant 7 ans au Burkina Faso. Il est à sa dernière année de mise en œuvre. Il est conçu pour incuber et accélérer le développement de modèles d'affaires inclusifs dans les systèmes agroalimentaires africains. Au Burkina Faso, il est mis en œuvre par un consortium dirigé par IFDC avec BoPInc et SNV. 2SCALE est co-financé par le secteur privé et le ministère néerlandais des Affaires étrangères. Il a pour objectif de contribuer à une sécurité alimentaire et nutritionnelle, à une croissance économique durable et inclusive, à la stabilité de l'Afrique. Cette activité est la 3e du genre.
Obissa Juste
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Le drapeau burkinabè flotte désormais dans le 7e art mondial. La réalisatrice Apolline Traoré a annoncé, ce mardi 22 juillet 2025, son admission en tant que membre de l'Académie des Oscars aux États-Unis.
« Un rêve de petite fille se réalise. C'EST OFFICIEL. Je suis désormais membre de l'Académie des OSCARS aux USA », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Réalisatrice multi-récompensée au niveau national et international, Apolline Traoré avait notamment remporté l'Étalon d'argent de Yennenga avec son film Sira lors du FESPACO 2023.
Pour rappel, l'Académie des Oscars est une organisation professionnelle américaine qui décerne chaque année les prestigieuses récompenses du cinéma, communément appelées « Oscars ».
À noter que le documentariste burkinabè Michel K. Zongo est également membre de l'Académie depuis 2020.
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Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) a ouvert, ce 22 juillet 2025 à Ouagadougou, un atelier de concertation réunissant les communicateurs des structures partenaires et les points focaux régionaux. L'objectif est de renforcer la synergie entre les acteurs, d'harmoniser les méthodes de collecte et de diffusion des informations et de valoriser les acquis du projet. Cette rencontre va permettre de mettre en place un groupe de travail en communication, conformément aux recommandations formulées lors de la 5ᵉ mission d'appui technique de la Banque mondiale.
Il s'agit, à travers cet atelier, de présenter le dispositif intégré de communication du projet, de partager des expériences sur la conduite des opérations de communication et de réfléchir aux moyens de renforcer le partenariat entre le PGPC/REDD+ et les médias locaux. Les discussions vont également porter sur les éléments à mobiliser pour mieux valoriser les résultats obtenus et accroître leur visibilité.
Le cadre de concertation a réuni les représentants des structures partenaires, des communicateurs et des points focaux régionaux et de l'équipe centrale du projet. En prenant la parole, le coordonnateur du PGPC/REDD+, Soumaïla Bernard Tougma, a rappelé les bases de cette rencontre. « L'objectif de cet atelier, c'est d'harmoniser les méthodes de collecte et de traitement de l'information, au profit des bénéficiaires, mais aussi des techniciens. Cela nous permet de rendre compte de ce qui se fait concrètement sur le terrain. Chaque structure doit pouvoir présenter ses actions, les données collectées et la manière dont elles sont diffusées. Ensemble, nous devons adopter une approche commune pour éviter les disparités », a-t-il justifié. Pour le coordonnateur, cette démarche est essentielle dans un contexte où le projet affiche déjà des réalisations notables dans toutes ses composantes. Et les résultats, qu'il juge encourageants, devraient être désormais mieux documentés, partagés et capitalisés.
Il est attendu des participants qu'ils s'approprient le dispositif de communication du PGPC/REDD+Des réalisations à valoriser
Lancé en mai 2023, le PGPC/REDD+ est conçu pour impacter durablement 96 communes du Burkina Faso, en favorisant une gestion rationnelle des paysages communaux et en contribuant aux objectifs de lutte contre la déforestation et le changement climatique. Depuis sa mise en œuvre, le projet a déjà permis de développer plusieurs initiatives locales, allant de la restauration de terres dégradées à la promotion de pratiques agricoles durables. Ces actions, bien qu'efficaces sur le terrain, restent parfois insuffisamment médiatisées, ce qui réduit leur visibilité auprès des populations, des partenaires et des bailleurs. C'est dans cette logique que l'atelier de concertation devient un moment clé pour consolider la stratégie de communication, car la valorisation des acquis est désormais une priorité pour assurer la pérennité des actions engagées. « La communication est transversale et concerne tout le monde. Elle doit permettre non seulement d'informer, mais aussi de fédérer, de mobiliser et de rendre compte des efforts consentis. Cette rencontre est donc plus que nécessaire », a souligné Soumaïla Bernard Tougma.
Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Soumaïla Bernard TougmaUn autre objectif de cette rencontre est de mettre en place un groupe de travail dédié à la communication. Ce futur cadre collaboratif rassemblera les communicateurs des structures partenaires et les points focaux régionaux afin de documenter de manière continue la vie du projet. Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication du projet, a détaillé la démarche attendue. « Il s'agit de passer à une stratégie intégrée de communication, de mettre en avant les dispositifs existants tels que les plateformes, outils et de réfléchir ensemble à leur animation. Le but est de créer une Task force communicationnelle pour que toutes les informations issues du projet soient capitalisées, organisées et diffusées de manière dynamique et cohérente. » Le spécialiste en communication a insisté sur la nécessité de rassembler la documentation éparse, produite par les différentes structures, et de la rendre accessible dans un format uniforme. Cette organisation permettra de mieux rendre compte des progrès réalisés et de répondre aux exigences des partenaires techniques et financiers.
Le coordonnateur a par ailleurs rappelé que le projet a déjà investi dans des outils concrets pour appuyer cette dynamique. Des appareils photo numériques et des registres numériques ont été mis à disposition des antennes régionales, de la Direction générale de l'économie verte et du changement climatique ainsi que de la Direction de la communication du ministère en charge de l'environnement.
Ces équipements permettront de documenter régulièrement l'avancement des activités sur le terrain. Les prises de vue et les données collectées seront ensuite utilisées pour alimenter les supports de communication du projet, mais aussi pour informer les bailleurs de fonds qui suivent, à distance, l'évolution du programme. « Comme nous sommes dans une ère numérique, il est indispensable que les informations circulent rapidement, tout en respectant les règles de confidentialité et en veillant à ce que les contenus partagés ne compromettent pas la mise en œuvre des activités », a précisé Soumaïla Bernard Tougma.
Thierry Ouédraogo, spécialiste en communication du projet, a indiqué qu'une feuille de route commune sera élaboréeLes travaux en groupes thématiques permettront à chaque profil, qu'il soit régional, institutionnel ou technique, d'apporter une contribution adaptée. À l'issue des échanges, une feuille de route commune sera élaborée, définissant les priorités en matière de communication et les modalités de fonctionnement du futur groupe de travail. « Ce n'est qu'un début. À partir de cette première étape, nous allons programmer d'autres activités conjointes, en fonction des orientations que les participants dégageront. L'idée, c'est de construire une dynamique qui ne s'arrêtera pas à cette rencontre », a fait savoir Thierry Ouédraogo.
La Banque mondiale est le partenaire technique et financier du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Le 19 juillet 2025, la capitale malienne a été le théâtre d'un événement à forte portée symbolique et politique : le Forum panafricain « À la Une », organisé par Youri Communication en partenariat avec Africable Télévision. Cette troisième édition, consacrée aux crimes coloniaux et aux réparations, s'inscrit dans la dynamique de l'Union africaine qui a déclaré 2025 comme « l'année des réparations ».
Sous le thème évocateur « Crimes coloniaux : l'heure des compensations a sonné », chercheurs, économistes, juristes et parlementaires de plusieurs pays africains se sont réunis à Bamako pour lancer un plaidoyer collectif en faveur de la justice historique. Une justice qui ne se limite plus aux excuses morales, mais qui réclame désormais des actes concrets, juridiques et économiques.
La souveraineté comme condition préalable
Pour Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun Haïdara, expert en relations internationales, aucune véritable réparation ne sera possible sans la pleine souveraineté des États africains. L'orateur a ainsi salué l'émergence de l'Alliance des États du Sahel (AES), perçue comme la première force politique continentale réellement souveraine, capable de porter des revendications fermes.
« Il est impératif de repenser radicalement les relations Afrique-Europe. La reconnaissance des crimes coloniaux doit être une condition préalable à tout partenariat futur », a-t-il déclaré.
Haidara a également appelé à l'élaboration d'un dossier juridique africain indépendant sur les crimes coloniaux et à une réforme du droit international, actuellement trop souvent instrumentalisé au détriment de l'Afrique.
Le pillage de l'or africain en chiffres
Intervenant avec force, l'économiste Fousseynou Ouattara a livré des chiffres accablants sur le pillage économique du continent durant la colonisation. Selon lui, la France détient aujourd'hui environ 4 800 tonnes d'or, dont près des deux tiers auraient été extraits d'Afrique. Quant au Royaume-Uni, il stockerait plus de 2 000 tonnes provenant également du continent africain.
« Ils ne les ont pas payées, ils les ont roulées. La même chose en Angleterre », a fustigé Ouattara, dénonçant une spoliation historique systémique.
L'économiste a appelé à la création d'un comité chargé d'évaluer les dommages, tant matériels qu'immatériels, et a souligné la nécessité de restituer les objets de valeur volés, de verser des compensations financières et de mettre en place un mécanisme de restitution permanent.
Vers une justice africaine indépendante
Le juriste Youssouf Z. Coulibaly, spécialiste du droit public, a présenté une feuille de route détaillée pour la mise en œuvre des réparations, combinant fondements juridiques africains et internationaux.
Selon lui, le colonialisme peut et doit être qualifié de crime contre l'humanité, ce qui ouvre juridiquement la voie à des réparations.
Il a proposé la création d'un comité panafricain d'experts juridiques chargé de formuler des revendications solides et coordonnées, en s'appuyant sur les traités régionaux et le droit coutumier africain.
Réformer les institutions pour plus d'impact
Modibo Sako, de son côté, a souligné la faible portée actuelle de la Cour africaine des droits de l'homme, limitée par une ratification partielle du Protocole de Ouagadougou. Il a plaidé pour une amplification du rôle de cette institution, qui pourrait, à terme, juger les crimes coloniaux et ordonner des réparations si son mandat est élargi.
Assana Seye, expert en justice internationale, a critiqué l'inefficacité notoire de la Cour pénale internationale (CPI), accusée de partialité et d'inaction face aux crimes coloniaux. Il a proposé certaines alternatives africaines, dont la création d'une Cour pénale du Sahel regroupant les pays de l'AES.
Une mobilisation pour la dignité et la justice
Ce forum, marque un tournant dans la quête de justice postcoloniale en Afrique. Les intervenants ont unanimement souligné que le temps du silence est révolu. La nouvelle génération africaine exige des comptes, un processus de réparation global et coordonné, et surtout, la reconnaissance du tort causé.
En rassemblant des voix panafricaines autour d'un même objectif, Bamako devient une scène centrale de la revendication mémorielle et juridique. La route vers les réparations est encore longue, mais elle est désormais balisée par une conscience collective en éveil et une volonté politique affirmée.
Par Fatim Sanogo
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Master professionnel niveau 1 à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2025-2026. Sont concernés, les cursus suivants :
• Intelligence Economique et Développement International (IEDI) ;
• Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ;
• Droit des Affaires et Fiscalité (DAF) ;
• Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc) ;
• Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV) ;
• Finance Comptabilité Contrôle (FCC) ;
• Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF) ;
• Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE) ;
• Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE) ;
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
I. DUREE DE LA FORMATION
Les formations se dérouleront sur un (1) an, soit deux (02) semestres (semestre 1 et semestre 2).
II. CONDITIONS D'ACCES
• Être titulaire d'un diplôme de licence en sciences juridiques ou tout autre diplôme admis en équivalence, pour le cursus Droit des Affaires et Fiscalité (DAF).
• Être titulaire d'un diplôme de licence en sciences économiques ou sciences de gestion ou tout autre diplôme admis en équivalence, pour les cursus suivants :
– Finance Comptabilité Contrôle (FCC) ;
– Comptabilité Contrôle Audit (CCA)
– Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF).
• Être titulaire d'un diplôme de licence en sciences politiques, sciences économiques, sciences de gestion, sciences humaines, sciences de l'information et de la communication ou tout autre diplôme admis en équivalence, pour le cursus Intelligence Economique et Développement International (IEDI).
• Être titulaire d'un diplôme de licence en sciences humaines, sciences juridiques, sciences politiques, sciences économiques ou tout autre diplôme admis en équivalence, pour les cursus ci-après :
Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE) ;
Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc) ;
Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV) ;
Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences économiques, sciences de gestion, sciences humaines, sciences exactes et appliquées pour le cursus Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE).
III. COÛT DE LA FORMATION :
• Frais d'inscription :
51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA ;
251 500 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation :
856 000 FCFA
Paiement en quatre (4) tranches (sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money) selon les modalités suivantes :
– 301 500 F CFA FCFA avant le début des cours ;
– 191 500 F CFA FCFA au plus tard fin février 2026 ;
– 191 500 F CFA FCFA au plus tard fin avril 2026 ;
– 171 500 FCFA F CFA au plus tard fin juin 2026.
IV. MODALITES DE CANDIDATURE :
• Dossier de candidature à déposer en ligne sur la plateforme www.campusfaso.bf à travers le menu “Candidature”, comprenant les pièces suivantes :
Copie légalisée de l'attestation du BAC/diplôme du BAC ;
Curriculum Vitae (CV) détaillé daté et signé avec photo (fichier unique en PDF) ;
Photocopies légalisées de l'attestation de licence et des relevés de notes dela licence 1 à la licence 3 (scannées dans un seul fichier PDG) ;
Extrait d'acte de naissance ;
Certificat de nationalité ;
Copie certifiée conforme de la CNIB.
• Créer son Identifiant National d'Etudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur la plateforme www.campusfaso.bf en cliquant sur « Ouvrir mon compte » puis sur le menu « inscription ancien bac » pour les nationaux ou sur « bac étranger » pour les non nationaux.
• Frais de dossier non remboursables d'un montant de quinze mille cinq cents (15 500) Francs CFA, payables via la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.
Dépôt de dossier : du 18 juillet au 03 octobre 2025 ;
Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2025 ;
Début des cours : novembre 2025.
N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis à partir de 8 heures. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf et la page Facebook de l'IUFC.
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Master professionnel niveau 2 à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2025-2026. Sont concernés, les cursus suivants :
• Conseil Juridique d'Entreprise (CJE) ;
• Droit des Affaires et Fiscalité (DAF) ;
• Droit Pénal et Sciences Criminelles (DPSC) ;
• Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ;
• Executive Master of Business Administration (Executive MBA) ;
• Finance Comptabilité Contrôle (FCC) ;
• Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF) ;
• Intelligence Economique et Développement International (IEDI) ;
• Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE) ;
• Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE) ;
• Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc) ;
• Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV)
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
I. DUREE DE LA FORMATION
Les formations se dérouleront sur un (1) an, soit deux (02) semestres.
II. CONDITIONS D'ACCES
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences juridiques option droit privé pour les cursus suivants :
Conseil Juridique d'Entreprise (CJE) ;
Droit Pénal et Sciences Criminelles (DPSC) ;
Droit des Affaires et Fiscalité (DAF).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences économiques ou sciences de gestion pour les cursus suivants :
Finance Comptabilité Contrôle (FCC) ;
Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ;
Finance Quantitative et Gestion des Risques Financiers (FQGRF).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences politiques, sciences économiques, sciences de gestion, sciences humaines ou sciences de l'information et de la communication pour le cursus Intelligence Economique et Développement International (IEDI).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences humaines, sciences juridiques, sciences politiques ou sciences economiques pour les cursus ci-après :
Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (PDGIE) ;
Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DevLoc) ;
Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (ERDEV) ;
Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences économiques, sciences de gestion, sciences humaines, sciences exactes et appliquées pour le cursus Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE).
• Être titulaire d'un master 1 ou équivalent en sciences juridiques, sciences économiques ou sciences de gestion dans le cursus Executive Master of Business Administration (Executive MBA).
III. COÛT DE LA FORMATION :
• Frais d'inscription :
51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA ;
251 500 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation :
1 712 000 FCFA pour le cursus Executive MBA ;
856 000 FCFA pour les autres Masters ;
Paiement en quatre (4) tranches (sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money) selon les modalités suivantes :
IV. MODALITES DE CANDIDATURE :
• Dossier de candidature à déposer en ligne sur la plateforme www.campusfaso.bf à travers le menu “Candidature”, comprenant les pièces suivantes :
Copie légalisée de l'attestation du BAC/Diplôme du BAC ;
Photocopies légalisées de l'attestation de la maitrise, de l'attestation de niveau master 1 ou tout autre diplôme équivalent et des relevés de notes de la licence 1 au M1 ou de la première à la quatrième année (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
Curriculum Vitae (en PDF) ;
Extrait d'acte de naissance
Certificat de nationalité
Lettre de motivation
Lettre de motivation
Copie certifiée conforme de la CNIB
• Créer son Identifiant National d'Etudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur la plateforme www.campusfaso.bf en cliquant sur « Ouvrir mon compte » puis sur le menu « inscription ancien bac » pour les nationaux ou sur « bac étranger » pour les non nationaux.
• Frais de dossier non remboursables d'un montant de quinze mille cinq cents (15 500) Francs CFA, payables via la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.
Dépôt de dossier : du 18 juillet au 03 octobre 2025 ;
Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2025 ;
Début des cours : novembre 2025.
N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis à partir de 08 heures. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf et la page Facebook de l'IUFC.
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public (étudiants et travailleurs) du recrutement d'auditeurs en Licence professionnelle niveau 3 (L3) à former à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2025-2026. Sont concernés, les cursus suivants :
• Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ;
• Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC) ;
• Marketing et Communication d'Entreprise (MCE) ;
• Gestion des Ressources Humaines (GRH) ;
• Protection et Droits de l'Enfant (PDE) ;
• Sciences Politiques (SP) ;
• Fiscalité.
I. DUREE DE LA FORMATION
Les formations se dérouleront sur un (1) an, soit deux (02) semestres (semestre 5 et semestre 6).
II. CONDITIONS D'ACCES
• L'accès à la licence (L3) est ouvert aux étudiants ayant validé la deuxième année (L2) de licence en sciences économiques, en gestion, ou tout autre diplôme reconnu équivalent pour les cursus suivants :
– Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC) ;
– Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA) ;
– Marketing et Communication d'Entreprise (MCE).
• L'accès à la licence (L3) est ouvert aux étudiants ayant validé la deuxième année (L2) de licence en sciences économiques, en gestion, en sciences juridiques, ou tout autre diplôme reconnu comme équivalent pour les cursus suivants :
– Fiscalité ;
– Gestion des Ressources Humaines (GRH) ;
– Sociologie de la Santé.
• L'accès à la licence (L3) est ouvert aux étudiants ayant validé la deuxième année (L2) de licence en sciences juridiques, sciences politiques, en sciences économiques, en gestion, ou tout autre diplôme reconnu comme équivalent pour le cursus Sciences politiques.
• L'accès à la licence (L3) est ouvert aux étudiants ayant validé la deuxième année (L2) de licence en sciences humaines, en sciences juridiques, sciences politiques, en sciences économiques, en gestion, ou tout autre diplôme reconnu comme équivalent pour le cursus Protection et Droits de l'Enfant (PDE).
III. COÛT DE LA FORMATION :
• Frais d'inscription :
51 500 FCFA pour les ressortissants des pays de l'UEMOA
251 500 CFA pour les ressortissants Zone hors UEMOA.
• Frais de formation :
506 000 FCFA
Paiement en quatre (4) tranches (sur la plateforme Campusfaso par Coris Money/Moov Money/Orange Money) selon les modalités suivantes :
– 201 500 FCFA avant le début des cours
– 101 500 FCFA au plus tard fin février 2025
– 101 500 FCFA au plus tard fin avril 2025
– 101 500 FCFA au plus tard fin juin 2025
IV. MODALITES DE CANDIDATURE :
• Dossier de candidature à déposer en ligne sur la plateforme www.campusfaso.bf à travers le menu “Candidature”, comprenant les pièces suivantes :
Copie légalisée de de l'attestation du BAC/diplôme du BAC ;
Extrait d'acte de naissance (PDF) ;
Curriculum Vitae (CV) détaillé (PDF) ;
Copie certifiée conforme de la CNIB ;
Les copies légalisées des relevés de notes des semestres S1, S2, S3 et S4 et de l'attestation du DEUG ou de l'attestation de niveau BAC+2 (scannées dans un seul fichier au format PDF) .
• Créer son Identifiant National d'Etudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur la plateforme www.campusfaso.bf en cliquant sur « Ouvrir mon compte » puis sur le menu « inscription ancien bac » pour les nationaux ou sur « bac étranger » pour les non nationaux.
• Frais de dossier non remboursables d'un montant de quinze mille cinq cents (15 500) Francs CFA, payables via la plateforme www.campusfaso.bf par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.
Dépôt de dossier : du 18 juillet au 03 octobre 2025 ;
Publication des résultats de sélection : 15 octobre 2025 ;
Début des cours : novembre 2025.
N.B. Les enseignements se dérouleront en présentiel, en soirée du lundi au vendredi de 17 heures à 21 heures et les samedis à partir de 08 heures. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de l'UTS www.uts.bf et la page Facebook de l'IUFC.
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture de la deuxième session de recrutement d'auditeurs pour la formation aux Certificats Professionnels en Commande Publique, délivrés par l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année académique 2024-2025 en collaboration avec l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP).
Trois (03) niveaux de certification sont proposés :
– Certificat en gestion des marchés publics (CGMP)-niveau 1
– Certificat en Contrôle des marchés publics (CCMP)- niveau 2
– Certificat en régulation des marchés publics (CReMP)- niveau 3
Ces certificats ont pour objectif d'outiller les participants à une meilleure maîtrise du cycle de gestion des marchés publics afin de réduire les coûts et les délais de passation des Marchés financés sur fonds propres ou sur emprunts auprès des Bailleurs de fonds internationaux.
La durée de la formation est de trois (03) mois maximum.
Les cours sont dispensés en présentiel, en cours du soir du lundi au vendredi à partir de 17 heures.
I. CONDITIONS D'ADMISSION
Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
Être titulaire d'un baccalauréat ;
Justifier d'une expérience professionnelle de 5 ans dont deux ans dans les marchés publics pour les candidats ayant uniquement le BAC ;
Justifier d'une expérience professionnelle de 2 ans dans les marchés publics pour les candidats ayant le BAC et la Licence ;
NB : L'inscription au Certificat CCMP est conditionnée par l'obtention du Certificat CGMP ;
L'inscription au certificat CReMP est conditionnée par l'obtention du Certificat CCMP.
II. PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Les candidats doivent déposer au Secrétariat de l'IUFIC, un dossier de candidature comprenant :
Niveau 1 : Certificat en Gestion des Marchés Publics (CGMP)
Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA, adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs ;
Un Curriculum Vitae daté et signé du candidat ;
Une copie certifiée conforme du/des diplôme(s). Les candidats ayant la Licence doivent obligatoirement joindre à leur dossier, en plus de la copie conforme du diplôme de Licence, une copie certifiée conforme (copie légalisée) du diplôme du baccalauréat ;
Une copie légalisée d'un document officiel d'identité (Passeport, CNIB,) ;
Un extrait d'acte de naissance.
Niveau 2 : Certificat en Contrôle des Marchés Publics (CCMP)
Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA, adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
Une copie de l'attestation provisoire du Niveau 1 « Certificat en Gestion des marchés publics ».
Niveau 3 : Certificat en Régulation des Marchés Publics (CReMP)
Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200 FCFA, adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
Une copie de l'attestation provisoire du Niveau 2 « Certificat en Contrôle des marchés publics ».
III. CALENDRIER DE RECRUTEMENT
• Période de dépôt des dossiers : du 15 juillet au 08 août 2025 au secrétariat de l'IUFIC du lundi au vendredi de 08 heures à 15 heures 00 minutes.
• Résultats de la présélection des dossiers : 11 août 2025 (Affichage à l'IUFIC).
• Début des cours : 02 septembre 2025.
IV. FRAIS DE DOSSIER ET COUT DE LA FORMATION
Les Frais de gestion de dossier s'élèvent à 15 000 F CFA (non remboursables), payable au dépôt de la candidature.
Le Coût de la formation (payable avant le début de la formation) s'élève à :
400 000 F CFA (candidatures personnelles) ;
500 000 f CFA (candidatures institutionnelles).
Les candidatures institutionnelles doivent être accompagnées d'une lettre de demande d'inscription signée par le responsable de la structure et adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA.
NB : le report d'une inscription validée n'est plus autorisé.
Le Président
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques de l'Ordre de Mérite Congolais
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