La amenaza del terrorismo yihadista es una realidad para España desde hace dos décadas, aunque no se manifestara hasta los atentados del 11-M. En el contexto de la reciente movilización yihadista relacionada con Siria e Irak se ha transformado y los niveles de alerta vuelven a ser altos.
A bloody coup attempt, the government responding by dismantling the state of law and an unending series of terror attacks have turned Turkey into a different country. In foreign policy, Ankara’s rapprochement with Moscow raises the question of whether the West can still consider Turkey a reliable partner. Officially, the country continues to be a candidate for membership of the European Union. However, for some time now the talk has been more of the dangers that an unstable and anti-Western Turkey creates for the EU than of how Brussels might influence Turkish politics. NATO too is concerned about Turkey. Will it remain in the Western camp? Can it recover domestically? What sort of future do the more recent developments in foreign and domestic policy predict for Turkey?
Nicolas Florquin est coordinateur de recherches au Small Arms Survey. Il répond à nos questions à l’occasion du séminaire “Trafic d’armes en situation post-conflits : Etude de cas et enjeux”, organisé par l’IRIS et le Grip, avec le soutien de la DGRIS, le mardi 24 janvier 2017.
– A quoi servent les embargos sur les armes ?
– Quels sont les risques liés à une levée prématurée des sanctions sur les armes ?
– Comment effectuer une levée d’embargo efficace ?
Le Maroc a réintégré, le 30 janvier, l’Union africaine. Quel est l’intérêt stratégique de cette réintégration pour le Maroc et pour les membres de l’UA ?
Après trente ans d’absence, les Marocains ont pris conscience de l’importance de réintégrer l’institution panafricaine. Bien qu’elle pèse peu sur la vie des peuples africains, elle a une véritable influence sur le plan diplomatique et politique. En restant en dehors de l’Union africaine, le Maroc ne participait ni au débat ni au vote.
Pour le Maroc, cette réintégration constitue donc un succès diplomatique. Cela fait cinq ans que ses dirigeants œuvrent pour un retour. Ils ont mis en place une stratégie diplomatique en se réappropriant son espace stratégique. Le Maroc a notamment renforcé ses liens avec l’Afrique de l’Ouest et avec des pays dont les relations sont anciennes comme le Gabon. La mise en place de cette stratégie a nécessité le déploiement des secteurs clés comme les banques, les assurances ou les entreprises de téléphonie mobile. De nombreux contrats ont été signés avec des entreprises africaines. Le roi a lui-même multiplié ses déplacements. Aujourd’hui, le Maroc voit ses efforts récompensés.
La réintégration du Maroc n’est pas également dépourvue d’intérêts du côté de l’Union africaine. Le Royaume est un pays qui compte dans les relations internationales notamment grâce à sa proximité avec le monde occidental et l’Europe.
La question essentielle du débat pour l’entrée du Maroc dans l’Union africaine tourne autour de sa position sur le Sahara occidental. Il risque d’y avoir, dans les prochains mois, une redéfinition de la doctrine marocaine sur cette question. Il serait intéressant d’observer quelle stratégie adoptera le Maroc qui vise, in fine, à l’exclusion du Sahara occidental de l’UA.
Le refus marocain de reconnaitre l’indépendance du Sahara occidental a longtemps motivé les réserves de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et de l’Angola à son retour dans l’UA. Pourquoi ont-ils changé de position ?
L’Angola, l’Algérie et l’Afrique du Sud, sans jamais s’opposer à un retour du Maroc, ont exprimé leurs réserves. Ils considèrent l’autodétermination des peuples comme le principe fondateur de l’Union africaine. Ce territoire est contesté par les Marocains et les Sahraouis. En revenant dans l’Union africaine, le Maroc devra accepter le principe de la négociation. Si l’on ne sait pas quelle stratégie sera adoptée, il y a au moins une certitude : le Maroc ne renoncera pas à ses visées sur le Sahara qu’il considère comme partie intégrante de son territoire.
Le Maroc avait quitté l’UA en 1984 pour protester contre la reconnaissance de l’Institution de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Quelles sont les origines du conflit ?
Le conflit date de 1975. Le territoire était occupé par l’Espagne. Cette dernière s’est retirée sans préparer de décolonisation. Ce territoire se trouvant dans le prolongement du Maroc et étant donné les liens historiques importants entre les Marocains et les tribus qui y vivent, le roi Hassan II, père de l’actuel monarque, a lancé la « marche verte », le 6 novembre 1975, afin de récupérer ces territoires contestés. Des affrontements armés s’en sont suivis. Ils ont cessé en 1992 et laissé place à une longue bataille juridique devant les tribunaux internationaux. Aujourd’hui c’est le statu quo et l’armée marocaine est présente dans le Sahara occidental.
Le Polisario était d’abord soutenu par la Libye, puis par l’Algérie qui apporte l’essentiel du soutien logistique aux indépendantistes. Ce différend entre l’Algérie et le Maroc a lieu sur fond de rivalités autour du leadership du Maghreb. Il fait obstacle à l’intégration régionale.
Le Maghreb est l’une des rares régions au monde qui a une unité linguistique, culturelle, religieuse et géographique. Elle ne parvient pourtant pas à créer un ensemble régional cohérent qui lui permettrait d’être beaucoup plus fort et cohérent sur la scène internationale. Dans un monde instable, une solution doit être trouvée au Polisario. Il permettrait peut-être d’amorcer l’intégration du Maghreb.
On Friday, February 3rd, IPI together with the Sustainable Development Goals Fund are cohosting a meeting on New Partnerships for Digital Education: Rising to the Challenge of SDG4. The panel discussion will focus on education, SDGs and technologies and how public and private actors can find new ways to partner in using digital education technologies.
Remarks will begin at 8:45am EST.
Raising quality education is at the core the 2030 Agenda for Sustainable Development, and its 17 Sustainable Development Goals. More than 50 million children in the world are out of primary school and it is estimated that 24 million children will never go to school. Education is a key driver for social change and poverty eradication. Every US$1 million invested in education translates into US$10 million in economic growth.
The meeting will focus on the following questions: What are concrete examples where the UN, Governments and the private sector are working together in making the best use of digital education? How can digital education contribute to intercultural dialogue and provide opportunities in conflict situations? What kind of partnerships have the greatest impact?
Speakers:
Ms. Paloma Durán, Director Sustainable Development Goals Fund
H.E. Mr. Anthony Bosah, Chargé d’Affaires, the Federal Republic of Nigeria to the UN
Ms. Madhavi Ashok, Senior Advisor and Team Leader, UN Partnerships at UNICEF
Mr. Cesar Alierta, President Foundation Telefonica
Moderator:
Ms. Jimena Leiva Roesch, Senior Policy Analyst, International Peace Institute
On Monday, February 6th, IPI together with Watchlist on Children and Armed Conflict, and the government of Estonia are cohosting a policy forum on child protection in peace processes. Speakers at the event will share their insights on how mediators and their teams can better protect the rights and security of children in the drafting of ceasefire and peace agreements.
Remarks will begin at 1:15pm EST.
The use and abuse of children in conflict situations is widely documented including in recent and ongoing conflicts. In Somalia, over half of the fighters in al-Shabaab may be children, according to the UN Secretary-General’s report to the Security Council this month. In the Central African Republic, the Secretary-General has reported frequent use of schools and hospitals by armed groups, denying children access to education and healthcare.
Many efforts to resolve conflict overlook the rights and needs of affected children. A study of 431 relevant documents from the UN Peacekeeping Database revealed that between 1999 and 2015 only 75 documents included references to children protection. According to Watchlist on Children and Armed Conflict, this gap led to a new guidance for mediators and their teams: the Checklist for drafting children and armed conflict provisions in peace agreements.
At this policy forum, speakers will discuss the Checklist, and how it can help ensure that future peace agreements include relevant, context-specific child protection provisions. Among other issues, they will reflect on the importance of release, disarmament, and psychosocial support for child soldiers. Drawing on specific examples of peace talks, such as the recent negotiations in Colombia, panelists will consider how mediators and envoys can better integrate children and armed conflict perspectives and concerns in peacemaking.
Opening Remarks:
H.E. Mr. Sven Jürgenson, Permanent Representative of the Republic of Estonia to the United Nations
Speakers:
Ms. Leila Zerrougui, Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict
Ms. Eva Smets, Executive Director of Watchlist on Children and Armed Conflict
H.E. Mr. Kai Sauer, Permanent Representative of Finland to the United Nations
Moderator:
Ms. Andrea Ó Súilleabháin, Senior Policy Analyst, IPI
Vincent Lorphelin présente sa note « La République des entrepreneurs ».
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Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.
Seit dem Sturz von Präsident Mohammed Mursi im Juli 2013 haben die ägyptischen Streitkräfte ihre Aktivitäten in der zivilen Wirtschaft des Landes sukzessive weiter ausgebaut. Vor allem im Privatsektor gibt es wachsende Kritik an dieser Entwicklung. Die ägyptische Führung reagierte darauf im Oktober 2016 mit der Ankündigung, das Militär werde seine ökonomische Rolle in den nächsten zwei bis drei Jahren reduzieren. Angesichts starker Marktpositionen, abgesicherter Privilegien und historisch gewachsener Strukturen ist jedoch unwahrscheinlich, dass dies tatsächlich geschieht. Vielmehr werden die Unternehmungen des Militärs, die sich unter anderem auf Versorgungs-, Energie- und Bausektor erstrecken, die ägyptische Wirtschaft auch in Zukunft prägen. Mehr als fraglich ist, ob sich unter diesen Umständen die Strukturreformen verwirklichen lassen, die Kairo im November 2016 mit dem IWF vereinbart hat. Nicht zuletzt deshalb sollten internationale Geber die ägyptische Führung dazu drängen, die Sonderrechte des Militärs zu reduzieren.
Nils Duquet est chercheur senior à l’Institut flamand pour la paix. Il répond à nos questions à l’occasion de son intervention dans le cadre du séminaire “Trafic d’armes en situation post-conflits : Etude de cas et enjeux”, organisé par l’IRIS et le GRIP avec le soutien de la DGRIS, le mardi 24 janvier 2017.
– Pourquoi la question du trafic d’armes devient-elle de plus en plus préoccupante pour la France ?
– Quels liens existent-ils entre les trafiquants d’armes aux Balkans et le terrorisme en France ?
– Comment lutter contre la prolifération des armes ?