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Diplomacy & Defense Think Tank News

Wirtschafts- und Entwicklungskooperation: „Afrika ist ein Kontinent der Zukunft, man kann auf uns zählen!“

Konrad Adenauer Stiftung - Sat, 18/02/2017 - 00:00
Afrika wächst wirtschaftlich und demografisch. Für nachhaltigen Fortschritt ist auch das Engagement von Unternehmen gefragt: „Auf den Mittelstand kommt’s an“.

“New Pact for Europe” 2nd National Reflection Group

ELIAMEP - Fri, 17/02/2017 - 16:56

On Tuesday 14 February 2017, the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) organized “New Pact for Europe” National Reflection Group. The event took place in Aegli Zappeiou in the context of the New Pact for Europe Programme.

« Pour vaincre Daech dans la région, il faut d’abord rétablir la paix entre le Pakistan et l’Afghanistan »

IRIS - Fri, 17/02/2017 - 15:04

Comment expliquer les attentats perpétrés cette semaine ?

Plusieurs choses sont importantes. Tout d’abord, aujourd’hui la lutte contre les talibans, mais aussi contre Daech, est menée conjointement par l’Afghanistan et le Pakistan. Il faut bien comprendre qu’une rivalité existe entre ces deux entités, même si aujourd’hui, c’est Daech qui tend à prendre l’avantage.
L’attentat commis par les talibans à Peshawar mercredi 15 février a fait six morts, celui organisé par Daech, jeudi 16, en a fait plus de 70. En Occident, on sous-estime trop le fait que Daech n’est pas seulement présent à Rakka et à Mossoul. S’il est militairement possible de vaincre l’organisation dans ces zones, cela ne signifiera pas sa fin définitive. Daech est une organisation tentaculaire qui a étendu son influence un peu partout. Ce qui se passe en Afghanistan et au Pakistan depuis deux ans est extrêmement dangereux, et si on n’y porte pas suffisamment attention, ces deux pays finiront par remplacer la Syrie et l’Irak.

Qu’incarne le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif ?

Une des grandes faiblesses du Pakistan, c’est sa classe politique. Depuis la mort du dictateur Zia-ul-Haq en 1988, le Pakistan a été alternativement gouverné par deux personnes. Benazir Bhutto, aujourd’hui décédée, et Nawaz Sharif. Tous les deux ont, tour à tour, occupé le poste de premier ministre trois fois. Il n’y a pas de renouvellement de la classe politique et le Pakistan souffre de cette stagnation.
En ce qui concerne Nawaz Sharif, au début de ce mandat, il a essayé de négocier avec les talibans. Mais comme cela n’aboutissait à rien, il y a deux ans et demi, il s’est résolu à lancer d’importantes offensives contre leurs bases. L’opération fut un grand succès, ils ont été durablement affaiblis. Chez les talibans, comme dans toute organisation de ce type, quand les « jusqu’au-boutistes » trouvent une organisation qui va plus loin dans la terreur, ils y adhèrent. Si Daech a pu se développer dans la région, c’est donc parce que la situation était favorable. Aujourd’hui, la branche régionale de Daech englobe l’Afghanistan, le Pakistan et l’Asie centrale.

Faut-il s’attendre à d’autres attentats au Pakistan ?

Il faut comprendre que chasser l’État islamique de Mossoul ou demain de Rakka, ne mettra pas fin à Daech. Aujourd’hui, l’organisation est présente dans tout le monde musulman, en Libye, au Yémen, dans le Sahel, ou encore en Égypte… Tout cela va se poursuivre.
Pour vaincre Daech dans la région, il faudra d’abord régler le fond du problème, les relations entre le Pakistan et l’Afghanistan. Tant que la paix ne sera pas revenue entre les deux pays, il y aura des conflits et Daech subsistera.
Il y a une autre tendance importante à prendre en compte, la complicité grandissante entre les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël pour tenter de déstabiliser l’Iran. Cette situation fait naître un certain espoir dans les rangs de Daech. Si le front en Syrie et en Irak venait à disparaître, ils se disent que tout n’est pas fini, que d’une certaine manière, un « avenir » les attend dans cette zone du monde.
Face à l’échec américain et à l’impuissance des autres pays occidentaux, la Chine et la Russie ont pris des initiatives. Mercredi 17 février par exemple, Vladimir Poutine a invité les Talibans à venir à Moscou. Les Russes ont pris conscience que le danger se rapprochait de leur région et qu’il leur fallait agir. L’Union européenne et les États-Unis sont trop absorbés par la lutte contre Daech en Syrie et en Irak ou les attentats perpétrés en Europe, pour s’intéresser à ces régions.

Recueilli par Salomé Parent

80. Geburtstag von Rita Süssmuth: Aufgeschlossen, stur und charmant

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 17/02/2017 - 00:00
Die frühere Bundestagspräsidentin Professor Rita Süssmuth feierte in der Akademie ihren 80. Geburtstag. Viele Weggefährten kamen und gratulierten.

Présidentielle : « Tout concourt à un choc en faveur du FN, mais au premier tour »

Fondapol / Général - Thu, 16/02/2017 - 15:56

Propos recueillis par Jannick Alimi Jérôme Jaffré, politologue, directeur du Centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique (Cecop). Dans une étude pour la Fondapol, Jérôme Jaffré montre qu’un plafond de verre, lors des dernières élections départementales et régionales, a empêché le FN de percer au second tour. Une victoire du FN à la présidentielle […]

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Pourquoi la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle est possible

Fondapol / Général - Thu, 16/02/2017 - 15:54

Eddy Fougier Politologue, chercheur associé à l’IRIS La candidate du Front national peut-elle briser le plafond de verre ? Les circonstances politiques exceptionnelles actuelles, en remettant en cause l’idée même de « front républicain », pourraient y contribuer. A l’étranger, la presse ou même les investisseurs se demandent sérieusement si une victoire de Marine Le Pen à […]

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Herausforderung für Europa: Die Zukunft der transatlantischen und transpazifischen Beziehungen

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 16/02/2017 - 11:10
Am 20. Januar wurde Donald Trump als 45. Präsident der USA vereidigt. Ausgehend von seiner Rhetorik und bisherigen Entscheidungen stehen die transatlantischen Beziehungen vor einer Zäsur. Doch auch Amerikas Partner im asiatischen Raum müssen sich neu orientieren. Angesichts der möglichen Implikationen für Europa und Asien hat die Hanns-Seidel-Stiftung und die Bundesakademie für Sicherheitspolitik zu einer internationalen Expertentagung geladen.

Südsudan: Peacekeeping am Limit

SWP - Thu, 16/02/2017 - 00:00

Im Juli 2016 ist das rund ein Jahr zuvor geschlossene Friedensabkommen zwischen dem südsudanesischen Präsidenten Salva Kiir und Oppositionsführer Riek Machar gescheitert. Seither verschlechtert sich die Situation im Land zusehends. Vermehrte ethnisch motivierte Gewalt sowie Hassrhetorik von Dinka (der Ethnie des Präsidenten) und Nicht-Dinka sind die Vorboten genozidärer Gewalt. Hauptaufgabe der United Nations Mission in South Sudan (UNMISS) ist der Schutz der Zivilbevölkerung. Zwar wurde im Juli 2016 beschlossen, UNMISS durch eine regionale Schutztruppe zu verstärken. Doch selbst wenn diese entsandt wird, ist zu bezweifeln, dass UNMISS Ausschreitungen gegen die Zivilbevölkerung außerhalb der Hauptstadt vereiteln kann. Die Streitkraft der Friedensmission reicht nicht aus, ihre Kommandostruktur scheint in entscheidenden Momenten zu versagen, die Regierung hindert sie an der Mandatsausübung, es gibt keinen glaubwürdigen Friedensprozess und eine Resolution über ein Waffenembargo scheiterte im VN-Sicherheitsrat. Auch wenn die Möglichkeiten äußerst begrenzt sind, die Zivilistinnen und Zivilisten zu beschützen, könnte die Mission effizienter gestaltet werden. Das gilt ebenso für internationale Sanktionen.

Trumps Nahostpolitik: "Wir müssen uns an gewisse Ratlosigkeit gewöhnen"

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 16/02/2017 - 00:00
US-Präsident Donald Trump besteht nicht mehr auf einer Zwei-Staaten-Lösung zwischen Israelis und Palästinensern. Dabei gibt es dazu keine wirkliche Alternative.

ELIAMEP and HALC explore if a viable solution in Cyprus is feasible

ELIAMEP - Wed, 15/02/2017 - 19:38

The Hellenic Foundation for European & Foreign Policy (ELIAMEP) and the Hellenic American Leadership Council (HALC) issued a joint paper exploring if a viable solution in Cyprus is feasible. This paper is available here. Last year ELIAMEP and HALC also issued a joint paper proposing measures to better deal with the refugee crisis.

Journée du Livre Politique : rendez-vous le 4 mars

Fondapol / Général - Wed, 15/02/2017 - 19:32

La 26e Journée du Livre Politique aura lieu le samedi 4 mars 2017 à l’Assemblée nationale sur le thème « S’engager : la démocratie à l’épreuve des passions. » À cette occasion, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique et professeur à Sciences Po Paris, interviendra lors du débat « Démagogie, populisme […]

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The Mission to Stop Ebola: Lessons for UN Crisis Response

European Peace Institute / News - Wed, 15/02/2017 - 17:34

The Ebola outbreak of 2014–2016 was a fast-moving, multidimensional emergency that presented unprecedented challenges for the multilateral system. In response to the outbreak in Guinea, Liberia, and Sierra Leone, the UN established the first-ever emergency health mission, the UN Mission for Ebola Emergency Response (UNMEER).

UNMEER is an important case study of how the UN, with member-state support, can provide a whole-of-system response through coordination, partnership, and creative use of existing tools. This report, therefore, asks three questions about this groundbreaking mission: was it needed, was it properly structured, and did it deliver? In answering these questions, it offers eight broad lessons for UN crisis response:

  • A sequenced approach and flexible mandate allow for better responses to unanticipated challenges.

    Ebola cases by month (Click to view full graphic)

    UNMEER Response Timeline (Click to view full graphic)

  • Effective responses draw upon the full range of UN tools and implementing partners based on the principle of comparative advantage, but they must take into account the challenge of integrating distinct organizational cultures.
  • Flexible and predictable funding is critical for rapidly scaling up responses to multidimensional crises.
  • Local engagement with key stakeholders during the peak of a crisis enhances long-term effectiveness.
  • A system-wide communications strategy, bolstered by strong communications capacity in the field, is required from the outset.
  • High-level coordination and oversight can provide flexibility and quick reaction.
  • Close proximity to frontline responders and the site of the crisis enhances field coordination.
  • A regional office can improve coordination across borders, but it must be joined with a strategy to account for the specificity of national and local contexts.

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Le fusible Michael Flynn

IRIS - Wed, 15/02/2017 - 15:14

Le (très controversé) conseiller à la Sécurité nationale de la Maison blanche, Michael Flynn, a été contraint à la démission, le 13 février, après qu’il a reconnu avoir fourni « par inadvertance » des informations incomplètes au vice-président, Mike Pence, au sujet de ses échanges téléphoniques avec Sergey Kislyak, ambassadeur de Russie à Washington, fin décembre dernier (avant sa nomination et la prise de pouvoir du duo Trump/Pence).

Flynn sera resté moins d’un mois à ce poste hautement stratégique, ce qui constitue un record absolu. Son départ n’est qu’un nouvel épisode des errements de la politique étrangère de Washington et une preuve supplémentaire de la forte tension existante entre, d’un côté, les services secrets et l’administration qui œuvrent à la continuité du pouvoir et, de l’autre, les conseillers de Trump qui préfèrent les coups d’éclat et promeuvent une rupture radicale avec la politique – interne et internationale – de Barack Obama. Ainsi, Flynn n’est qu’un fusible. Il suscitait de fortes réticences chez les services de renseignements qui craignaient que Moscou ne lui fasse du chantage après ses échanges téléphoniques avec l’ambassadeur russe, auquel il avait implicitement promis une politique conciliante vis-à-vis de Moscou. Flynn part parce qu’il n’a plus la confiance de Trump et parce que Pence et Bannon ont demandé sa tête.

Flynn, fidèle de la première heure du candidat Trump, est un ancien général 3 étoiles qui s’est illustré autant par son rôle dans la guerre contre Al-Qaïda, en Irak et en Afghanistan, que pour ses prises de positions très dures envers l’islam. Il a également affirmé à de nombreuses reprises son souhait d’un rapprochement entre Washington et Moscou. Pour le président Trump, ce départ est une très mauvaise nouvelle. Il est en effet la preuve que, contrairement à ce qu’il affirme à cor et à cri, il ne s’entoure pas forcément des « meilleurs ». Il s’est trompé en faisant le choix de Flynn. Ce dernier avait été poussé vers une retraite anticipée en 2014, alors qu’il dirigeait le département du Renseignement de l’armée américaine, pour son mauvais management et ses propos racistes.

Plusieurs congressistes démocrates (et républicains) réclament une enquête afin d’établir la nature exacte des liens que Flynn entretenait avec le Kremlin mais également le degré de connaissance de Trump, à la fois de cette situation et du danger que son conseiller faisait peser sur la sécurité des États-Unis. Le 14 février, la Maison blanche a, de manière stupéfiante, affirmé que le président était informé depuis plusieurs semaines des conversations entre Flynn et l’ambassadeur russe.

Cette démission intervient alors que les positions de Donald Trump en matière de politique étrangère ne cessent de changer. Il a ainsi récemment rappelé que les États-Unis ne reconnaissaient qu’une seule Chine (exit donc les « provocations » sur Taïwan), que la poursuite de la colonisation israélienne des territoires palestiniens étaient une mauvaise chose (on verra comment Netanyahou et lui échangent à ce sujet cette semaine) et a rappelé, à l’occasion de la visite officielle du premier ministre japonais, la force des liens entre Tokyo et Washington (alors qu’il avait dénoncé pendant la campagne la politique commerciale agressive du Japon). Il n’a que très peu réagi au tir de missile effectué par la Corée du Nord, se contentant, comme à son habitude, de promettre d’y répondre « très fortement » et assurant le Japon – mais pas la Corée du Sud – de son soutien.

Le départ de Flynn suffira-t-il à apaiser les esprits, à calmer les inquiétudes autour de « l’agenda géopolitique » de Trump ? Rien n’est moins sûr. C’est même sans doute le contraire.

Marie-Cécile Naves est l’auteure de « Trump, l’onde de choc populiste » (FYP, août 2016).

« Négociation humanitaire » : la maîtrise ou l’échec

IRIS - Wed, 15/02/2017 - 12:38

La maîtrise de la « négociation humanitaire » est devenue une compétence déterminante et incontournable pour les humanitaires. Le besoin d’intervenir dans des contextes de conflit expose les équipes de terrain à l’interaction directe, souvent tendue, entre ceux-ci et les entités ou individus capables d’exercer des menaces, la violence ou simplement l’autorité légale qu’ils détiennent.
Ce besoin de négociation n’est pas ancré exclusivement sur les menaces : obtenir l’accord des autorités pertinentes pour mettre en œuvre un projet médical (une campagne de vaccination, par exemple) ; l’acceptation d’engager une recherche médicale ; l’importation de médicaments de qualité pour les projets en cours ; la récupération de matériels coûteux comme des véhicules ou des équipements de télécommunication dérobés ; l’obtention d’une permission pour l’utilisation de fréquences de radio ou le permis de travail pour le personnel international font partie du large répertoire potentiel de négociation.
Néanmoins, l’obtention d’accès des humanitaires aux populations en danger (et l’accès de la population aux services fourni par les organisations humanitaires) reste le sujet de négociation par excellence, au point que quelques spécialistes réduisent la « négociation humanitaire » à la négociation pour l’accès.

Les dynamiques de coercition et la violence sur le terrain d’action, toujours changeants, la métamorphose du modus operandi des acteurs armés, l’affirmation des autorités des pays émergents, faibles ou autoritaires face à des interlocuteurs internationaux ajoutés aux exemples mentionnés au début de cet article, demandent de façon incontournable aux nouvelles générations de responsables de projets un savoir-faire, des compétences spécifiques, en négociation humanitaire.
Une grande majorité du personnel de terrain, jeune bien que passionné, n’a pas été exposé à de telles situations critiques ou une telle responsabilité auparavant, une raison de plus qui exige le renforcement des compétences en négociation.

Mais qu’entend-on exactement par « négociation humanitaire » ?

Malgré le manque d’une définition unique et reconnue par tous, et ce, même dans le milieu humanitaire, d’un point de vue opérationnel on entend par « négociation humanitaire » le processus de transformation des intérêts humanitaires d’une ONG humanitaire en objectifs de négociation par l’échange de concessions et propositions avec les acteurs pertinents pour aboutir à un accord. Cet accord rend possible la mise en œuvre de services (notamment de soins et de santé) ou la livraison de biens humanitaires (eau, nourriture, abri) destinés à une population en besoin. Tout ça dans une volonté de respect des principes et valeurs humanitaires (humanité, neutralité, impartialité, indépendance).

Si, sans doute, l’attitude et les compétences individuelles des négociateurs humanitaires aident à aboutir à un accord ou à régler une situation tendue et conflictuelle, il convient de s’interroger sur l’efficacité du processus si à cette composante individuelle innée on ajoute des tactiques et stratégies éprouvées de négociation, une analyse des intérêts des acteurs clés, la définition d’objectifs immédiats et à longue échéance, la gestion du timing, les ressources de persuasion, la capacité de mise en œuvre des accords et d’autres éléments nécessaires pour réussir et affirmer les résultats d’une négociation.
Bien que les compétences individuelles soient un facteur-clé dans le travail humanitaire, la complexité et multiplicité de théâtres d’intervention exigent toutefois des structures de soutien adaptées. Autrement dit, en même temps que le renforcement des compétences individuelles, la pratique de la négociation humanitaire devrait être aussi accompagnée par le renforcement de capacités institutionnelles en négociation ; c’est à dire l’existence d’espaces de discussion, l’analyse et la formation intra et inter-organisationnelle ; le registre et la capitalisation des expériences de négociation ; la sauvegarde des réseaux de relations et contacts cruciaux au-delà de la période d’engagement du négociateur ; le partage des leçons tirées et la production de matériaux de formation sur le sujet.
Parce que c’est dans ce cadre institutionnel que l’on trouvera les réponses aux questions sur les points forts, les leviers, les faiblesses, les modèles appropriés, l’argumentaire de la négociation et la conformation des équipes de négociation ou de soutien à ceux-ci.
Ainsi, chaque dimensions, individuelle et institutionnelle, renforcerait et nourrirait l’autre : l’expérience et les compétences individuelles serviront de matière première et les capacités institutionnelles apporteront structure, méthode, analyse, systématisation et capitalisation.

En parallèle des sources internes, les cadres de formation des ONGs humanitaires doivent penser sérieusement et profiter de la disponibilité des méthodes, idées et ressources des domaines de la diplomatie et de l’entreprise, pour enrichir leurs expériences, de même que les résultats de recherches académiques concernant le sujet, tout en adaptant les contenus à la spécificité humanitaire, bien entendu. Un éventail de concepts, techniques, méthodes, expertises du milieu « non humanitaire » peut être capitalisé et transformé en atouts pour l’action humanitaire.

C’est dans l’articulation de l’expertise individuelle et institutionnelle, enrichie par des sources externes que le savoir-faire en négociation humanitaire s’étoffera au bénéfice de la pratique humanitaire et, par là même, des populations destinataires de l’aide humanitaire. Le manque d’un renforcement des capacités en négociation, que ce soit individuel ou institutionnel, risque d’induire une réduction de l’espace humanitaire ou, plus concrètement, risque de laisser les populations abandonnées. L’espace humanitaire est une conquête, et cette conquête est remportée par la négociation, l’outil le plus efficace que les humanitaires ont en leur possession.

Deutschlands Verantwortung neu denken – ab jetzt besser organisiert

Bonn, 15.02.2017. Deutschland ist wirtschaftlich führend, politisch berechenbar, geografisch zentral und vergleichsweise angenehm bescheiden. Wir zahlen bereitwillig und viel in europäische und internationale Töpfe, wir helfen mit Rat und Technik, wir drängen uns niemandem auf. Die Geschichte hat Deutschland zu einem Riesen mit Anstand werden lassen. Kein Wunder also, dass die Welt Deutschland die höchsten Sympathien entgegenbringt: Wir sind das beliebteste Land der Welt! Wir können stolz sein. Deutschland soll mehr Verantwortung übernehmen, und Deutschland will mehr Verantwortung übernehmen: Dieser »Münchner Konsens« von 2014 hat die Nachkriegs-Ära beendet und den Wirkungskreis für die Zivilmacht Deutschland vergrößert. Aber wenn wir unsere Werte und Ziele ernst nehmen, unsere Ansprüche an Wahrhaftigkeit und Gerechtigkeit, dann müssen wir tatsächlich mehr tun als heute. Vor allem müssen wir es besser tun. Deutschland ist der Meister der Regeln und Verfahren Kaum ein Land kann sich so erregen und mitfühlen. Deutsche Interessen werden durchgesetzt, aber lieber über den Markt als über politischen Druck. Deutschland bringt Forderungen vor, aber besser über Partner und politische Systeme als in direkter Konfrontation. Deutschland ist der Meister der Regeln und Verfahren, der Menschenrechte und des Multilateralismus. Damit ist unser Land der perfekte Partner für eine verstrickte Welt mit all ihren unterschiedlichen Interessen und Konflikten. Doch organisatorisch ist unser Land zu schlecht aufgestellt für die neue Zeit. Es knarzt an allen Ecken und Enden, wenn es um die Abstimmung zwischen den Ressorts geht, um die Formulierung von außenpolitischen Zielen und Strategien, um die Schrittfolge und Erfolgsmessung des deutschen Engagements in der Welt. Komplizierte außenpolitische Abstimmung Wir haben es mit vier getrennten Machtzentren zu tun, die sich nur begrenzt zu einer Linie verbinden lassen. Im Kanzleramt kümmert sich ein Staatsminister um die Koordination der Innenpolitik, während das außenpolitische Engagement in einem Viereck mit den Ministerien für Außen, Verteidigung und Entwicklung abgestimmt wird, ohne dass ein zweites kraftvolles Staatsministeramt die Koordination in die Hand nehmen kann. Diese Position fehlt im Gefüge der Institutionen. Auch die politischen Ausschüsse des Bundestages entsprechen in ihrem Zuschnitt eher den Aufgaben der Nachkriegsjahrzehnte als denen einer globalisierten Welt, in der Deutschland eine zivilisierte Leitmacht sein muss. Die Budgetstruktur ist ebenfalls etwas »Old School«, die Ressorts konkurrieren mehr, als dass sie kooperieren, und dies gerade in wichtigen Fragen. Der Einsatz in Afghanistan hat offengelegt, dass das Zusammenspiel der verschiedenen Kräfte nicht wirklich einsatztauglich ist. Vor diesem Hintergrund drängen sich vermehrt Fragen auf: Was muss Deutschland neu denken, wenn die verschiedenen Handlungsfelder unseres internationalen Engagements effizienter vernetzt werden sollen? Was sind die für uns geostrategisch wichtigsten Regionen, welche unsere Interessen und Ziele dort? Welche haben wir im Rest der Welt? Wie können wir Außen-, Entwicklungs- und Sicherheitspolitik besser aufeinander abstimmen, ohne die Eigenständigkeit der Ressorts aufzugeben? Was ist Konsens in der Berliner Republik im Jahre 2017, und welche konkreten Veränderungen sollten der nächste Bundestag und die nächste Bundesregierung auf den Weg bringen? Nur noch 13 Jahre bis 2030 Die globalen Selbstverpflichtungen der »Agenda 2030« müssen auch in Deutschland schon in 13 Jahren erbracht sein. Wir erleben Krieg am Rande Europas und Flüchtlinge, die zu uns kommen. In China geht jeden zweiten Tag ein neues Kohlekraftwerk ans Netz. Der Anstieg des Meeresspiegels bedroht nicht nur die Malediven, sondern auch Schleswig-Holstein, Hamburg, Bremen und Mecklenburg-Vorpommern. Zeit also, dass wir Deutschen mit noch mehr Entschlossenheit und mehr Ergebnis handeln. Deutschland ist Mitglied in den 13 größten internationalen multilateralen Organisationen und Partner von über 40 wichtigen internationalen Verträgen. Deutschland ist der größte Beitragszahler in der EU, der drittgrößte Beitragszahler für die Vereinten Nationen und der drittgrößte Geber in der Entwicklungszusammenarbeit. Wenn wir all dies besser koordinieren, neue Schwerpunkte setzen und von der Analyse bis zur Umsetzung vernetzt agieren, kann Deutschland seine eigenen Ansprüche und die Erwartungen von außen erfüllen. Sich richtig aufstellen und einer menschenwürdigen und intakten Welt in den entscheidenden nächsten 30 Jahren als zivilisierte Leitmacht ein standhafter Diener sein, das ist Deutschlands Neue Verantwortung. Dies ist eine Gastkolumne von Lutz Meyer, Gründer der Fullberry Foundation. Er ist – zusammen mit den Herausgebern Dirk Messner und Wolfgang Ischinger – Mitinitiator des Bandes „Deutschlands Neue Verantwortung“, der auf der Münchner Sicherheitskonferenz 2017 vorgestellt wurde. Alle Beiträge sind auf der Webseite des Buches frei zugänglich.

Glückwunsch: HSS-Azubi macht Spitzen-Abschluss

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 15/02/2017 - 09:54
Johann Thierer, Auszubildender bei der Münchner Hanns-Seidel-Stiftung (HSS), hat als einer der besten seines Jahrgangs die Abschlussprüfung zum Kaufmann für Büromanagement in Oberbayern abgelegt. Die Urkunde überreichte ihm Landrat Stefan Löwl aus Dachau, der sich über den begabten Nachwuchs aus seinem Landkreis freut.

Hans-Gert Pöttering traf Youssef Chahed: Tunesien muss den demokratischen Weg weiterverfolgen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 15/02/2017 - 00:00
Tunesiens Premierminister sieht sein Land als Modell für eine funktionierende Demokratie, das sich an Europas Südgrenze radikalen Entwicklungen entgegenstellt.

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