Eine Reihe von Entwicklungen spricht dafür, dass sich die politische Geographie Südasiens mittel- bis langfristig neu strukturiert. Die wichtigsten Treiber dieser Entwicklungen sind Infrastrukturprojekte, allen voran die chinesische Belt and Road Initiative (BRI), die neue Entwicklungschancen eröffnen. Zugleich entkoppeln sich die indisch-pakistanischen Beziehungen zunehmend voneinander, die seit siebzig Jahren im Zentrum einer jeden Betrachtung Südasiens stehen. Die ohnehin schwache South Asian Association for Regional Cooperation (SAARC) wird in der Folge weiter an Bedeutung verlieren und vermutlich von neuen Kooperationsformaten abgelöst.
On July 13th, IPI is hosting a Global Leaders Series lunchtime presentation featuring H.E. Ms. Kersti Kaljulaid, President of Estonia, who will talk about the challenges and successes of the small European nation.
Remarks will begin at 1:15pm EST.
Estonia, as a small country, has a unique experience to offer when it comes to fostering innovation with limited resources and punching above its weight. The President will talk about the challenges and successes of the small European nation.
From 1999 to 2002, Kersti Kaljulaid was Prime Minister Mart Laar’s Economic Advisor. She was CFO and CEO of the Iru Power Plant for the state-owned energy company Eesti Energia from 2002 to 2004. From 2004 to 2016, Ms. Kaljulaid was a Member of the European Court of Auditors. In this role, she worked on audits of the EU’s research and development funds, structural policies, and Galileo project. She also coordinated and prepared several of the European Court of Auditors’ annual reports, chaired its Administrative Affairs Committee, and chaired the Europol Audit Committee.
The event will be moderated by IPI Vice President Adam Lupel.
01. 07. 1967 vor 50 Jahren
Gründung der Europäischen Kommission
04. 07. 1957 vor 60 Jahren
Gründung der Deutschen Bundesbank
07. 07. 1927 vor 90 Jahren
Erweiterung der Sozialgesetzgebung
19. 07. 1917 vor 100 Jahren
Friedensresolution des Reichstages
01.07.1927
90. Geburtstag Siegfried Möslein
01.07.1902
115. Geburtstag Maria Probst
20.07.1957
60. Todestag Anton Pfeiffer
La lógica subyacente de la confrontación entre EEUU y Rusia, de la que derivan los problemas que impiden el progreso en sus relaciones bilaterales reside en la incompatibilidad entre las dos visiones del orden liberal internacional.
Le 5 juin dernier, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Egypte et le Yémen ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme djihadiste.Depuis, un embargo s’est abattu sur la micro-monarchie gazière.
Si Al Jazeera s’est imposée en un laps de temps relativement bref comme l’un des principaux médias au monde, son existence a toujours été contestée et critiquée, même si l’identité de ses détracteurs elle a pu évoluer.
Aujourd’hui, la chaîne est au cœur de la crise diplomatique entre les alliés de l’Arabie Saoudite d’un côté et le Qatar, de l’autre. Plusieurs bureaux de la chaîne d’information qatarie ont déjà été fermés dans la région, y compris en Egypte.
Pis, la fermeture de la chaîne Al Jazeera ferait partie de la liste d’injonctions exprimées par les voisins du Qatar pour mettre fin à la crise. Il est piquant de voir le micro-Etat en appeler à la liberté d’expression dans la région pour rejeter cette demande, alors même que ce droit fondamental est loin d’être respecté au sein de la micro-monarchie…
La requête de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, de Bahreïn et de l’Egypte n’en reste pas moins fondamentalement anachronique et liberticide (pour l’Etat qatari comme les individus). Elle se fonde sur les liens supposés d’Al Jazeera avec Daech, Al-Qaïda et le Hezbollah chiite libanais, ainsi que le soutien à peine voilé aux Frères musulmans, ennemis politiques des différents pouvoirs en place dans ces régimes.
Cet épisode, au-delà des explications liées au contexte actuel, s’inscrit aussi dans l’histoire récente de la région. Dès son origine, Al Jazeera, s’attire l’ire des gouvernements voisins qui mettent en place une stratégie contre la chaîne.
En 2001, Moubarak, en visite dans les locaux d’Al Jazeera, dit cette phrase qui traduit bien le mépris et la méfiance des dirigeants de la région pour la chaîne : « C’est donc de cette boîte d’allumettes que sort tout ce vacarme ».
A la suite de sa prise de pouvoir au Qatar par un coup d’Etat contre son père en juin 1995, le cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani cherche à mener une politique de modernisation de son pays mais aussi d’influence et de puissance. Cette politique de puissance et de modernisation passe par des réformes comme l’édiction d’une nouvelle constitution mais aussi par la création de la chaîne satellitaire Al Jazeera (la Péninsule) le 1er novembre 1996.
Créée par l’émir du Qatar en 1996, Al Jazeera représente ainsi la première chaîne arabe d’information en continue. Si elle est d’abord critiquée et caricaturée comme « la chaîne de Ben Laden », ce qui lui vaut l’hostilité du monde occidental, Etats-Unis en tête, Al Jazeera s’impose progressivement.
Véritable instrument du soft power du pays, la chaîne détrône rapidement les médias – principalement saoudiens – de la région. Un succès qui est lié à une ligne éditoriale hybride, mêlant arabisme, islamisme et libéralisme (Mohammed El Oifi).
Mais ce n’est cependant qu’après les évènements du 11 septembre 2001 que la chaîne Qatari va passer de la visibilité régionale à la consécration mondiale. S’agissant de la guerre en Afghanistan, Al Jazeera bénéficie d’un monopole sur la couverture des évènements.
Les médias occidentaux n’ont d’autres choix que de retransmettre les images de la chaîne Qatari qui se fait alors connaître de l’opinion publique de l’Ouest.
Al Jazeera développe un discours critique et autonome lors de la deuxième Guerre d’Irak, ce qui lui permet de s’ériger en forum d’expression de l’opinion arabe dominante.
La création de sa version globale en langue anglaise puis la couverture de l’intervention israélienne à Gaza en 2008 augmentent encore l’influence régionale et mondiale de la chaîne.
Toutefois, avec le soulèvement des peuples arabes en 2011, on assiste à une rupture de l’équilibre entre liberté éditoriale de la chaîne et autoritarisme de son financeur étatique.
Face aux enjeux de la reconstruction politique en Tunisie, en Egypte, en Libye, en Syrie et ailleurs, le pouvoir qatari rompt de fait l’indépendance relative de la chaîne.
L’alignement de la ligne éditorial d’Al Jazeera avec les intérêts de l’émirat, en particulier à travers le soutien manifeste apporté aux Frères musulmans arrivés au pouvoir en Egypte, a souligné le problème d’indépendance de la chaîne.
Aujourd’hui le lien organique entre l’Etat du Qatar et Al-Jazeera se retourne contre la chaîne. Plus que jamais, leurs destins sont liés…
Germany and Morocco are currently joint chair of the Global Forum on Migration and Development (GFMD). This year’s meeting will take place in June 2017 in Berlin. The Forum is more important than ever: refugee and migrant numbers are on the increase; the lines between forced and voluntary migration are becoming increasingly blurred; and governments are less and less able to cope with the associated challenges on their own. And yet international cooperation on migration policy is weak, fragmented and mostly ineffective. The Berlin conference can make a contribution to strengthening it. The meeting also offers the German Federal Government an excellent opportunity for extending its role in shaping international cooperation on migration policy.
Innovative entrepreneurship is a cornerstone to the development of a vibrant local private sector. This, in turn, can make a powerful contribution to the ecosystem of peace. Peace is therefore not the sole preserve of the state: entrepreneurs can also be convincing peace brokers.
This issue brief focuses on how entrepreneurship can contribute to preventing conflict and sustaining peace. It identifies points of convergence between entrepreneurship and peace, recognizing that these are likely to be highly context-specific. It concludes that the economic incentives and peace dividends that can be sparked by entrepreneurship warrant greater attention and offers recommendations for harnessing the positive aspects of entrepreneurship while reining in or mitigating potential harm.
This issue brief is part of the International Peace Institute’s (IPI) attempt to reframe prevention for the purpose of sustaining peace through a series of conversations from October 2016 to June 2017. Other conversations have focused on how to approach the UN’s regional political offices, peace operations, and the SDG on gender equality from the perspective of sustaining peace, as well as on what sustaining peace means in practice.
LE CERCLE/POINT DE VUE – Une transition énergétique réussie passera par le développement de toutes les énergies décarbonées. Il faut réduire notre consommation d’énergie fossile avant de fermer des centrales nucléaires. Les législatives sont derrière nous, le quinquennat d’Emmanuel Macron est vraiment lancé. Et les priorités sont déjà nombreuses : relance de l’Union européenne, maîtrise […]
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Élu dans des conditions particulières il y a quelques semaines, le nouveau président serbe Aleksandar Vučić a décidé de nommer au poste de Première ministre Ana Brnabić, déjà ministre sous le précédent gouvernement. Celle-ci présente la quadruple particularité d’être une femme, jeune (42 ans), d’origine croate et ouvertement homosexuelle. C’est évidemment une grande première dans la région et même au-delà, le contre-pied est tellement parfait que l’on se pince pour y croire. Or, c’est précisément là qu’il faut s’arrêter. Symboliquement, cette nomination ne représente certes pas une mauvaise nouvelle en soi, sauf pour ceux qui pensaient que leur tour était venu. Seulement, la politique n’est pas qu’une affaire de symbole, ce sont à la fois des actes et un rapport de force dans l’exercice du pouvoir.
Dans le cas présent, cette nomination pose deux problèmes. Le premier est que sa force symbolique est telle que personne, malheureusement pour elle d’ailleurs, ne va s’intéresser à ses compétences en tant que professionnelle, ni à son bilan de ministre dans le précédent gouvernement. On ne la jugera pas sur pièce, ni en positif, ni en négatif. Le second problème, qui renforce le premier, est que Brnabić est une technicienne sans autre soutien que celui de Vučić. Autrement dit, aucun rapport de force possible ne pourra exister entre les deux et chacun sait que tous les arbitrages sérieux se feront à la présidence, bien que la Constitution serbe confère l’essentiel du pouvoir au Premier ministre.
Malgré cela, comme au moment de sa visite à Srebrenica et au moment de l’envoi du train estampillé « Le Kosovo est la Serbie » au Kosovo, Aleksandar Vučić manœuvre une nouvelle fois très bien pour endosser le beau rôle, celui du conciliateur et modéré qui recherche courageusement le compromis, malgré sa propre base électorale et les démons de son peuple. Et on le félicite chaudement à Bruxelles pour cela. Il y a clairement un côté Frank Underwood (le personnage principal de la série télévisée House of Cards, ndlr) chez Vučić. Le commissaire Hahn, interrogé sur les pratiques autoritaires dans la région et sur la liberté de la presse qui recule, préfère parler de « realpolitik positive », sans que l’on sache très bien ce que cela signifie. Ce qui compte, c’est la stabilité, ce douteux mantra derrière lequel se cache une formule qui, en langue locale, se décline ainsi : « samo nek’ se ne puca », pouvant se traduire par « du moment que personne ne se tire dessus ». Ainsi, dans la crainte d’un introuvable conflit violent de même ampleur que dans les années 1990, on a pris le parti de se contenter d’adouber des hommes forts qui ont pour mission de veiller à ce que la région ne pose plus de graves problèmes. Aleksandar Vučić a très bien compris cette priorité européenne, c’est pourquoi il se présente depuis des années comme le garant de la stabilité de la région. Et c’est ainsi qu’il est effectivement perçu.
Or, dire que la Serbie de Vučić est un pôle de stabilité dans la région signifie deux choses. D’une part, on réhabilite l’idée qu’il n’y a rien de tel qu’un régime porté vers l’autoritarisme ou un homme à poigne pour assurer la stabilité d’un État. Cet argument, dévoyé de la théorie réaliste des relations internationales, est déjà discutable vis-à-vis du reste du monde (l’Égypte est-elle stable ?) ; mais il est surtout inconcevable à brandir à propos de pays candidats à l’intégration européenne légalement tenus d’en appliquer les principes démocratiques inscrits dans les traités européens. Au reste, on entendait déjà ce refrain de la garantie de stabilité du temps de Slobodan Milošević, avec le succès que l’on sait.
D’autre part, on se rend tout simplement aveugle sur l’action réelle de la Serbie envers ses voisins. Guerre des mots, révisionnisme et course aux armements avec la Croatie, provocation ferroviaire envers le Kosovo, participation active à la déstabilisation de la Macédoine depuis la défaite du VMRO – y compris en soutenant la prise d’assaut du parlement à Skopje le 27 avril dernier -, soutien feutré aux Serbes de Bosnie et du Monténégro que l’on peut difficilement qualifier d’éléments constructifs… Bref, de près ou de loin, il est tout simplement faux de prétendre que la Serbie de Vučić joue un rôle stabilisateur dans la région, c’est même tout le contraire. Ou alors, il faut comprendre cette assertion en la prenant dans l’autre sens : la Serbie de Vučić fait tellement la preuve de sa capacité à déstabiliser ses voisins que cela lui confère par contraste un rôle clé de pôle de stabilité, si toutefois elle se décidait à se comporter différemment.
Comment mener une politique intelligente et rationnelle lorsqu’elle repose sur un postulat erroné ? À moins que l’on en soit parfaitement conscient et que tout cela ne soit qu’un théâtre d’ombre, c’est très possible. Dans les deux cas, les jeunes – diplômés ou non – de toute la région s’en vont car ils n’y croient plus. L’échec européen dans les Balkans se trouve dans les bus et les trains qui vont vers l’Allemagne, l’Autriche ou ailleurs et qui emportent les forces vives de la région.
Pourtant, les faits sont là et ils sont têtus pour peu qu’on daigne y prêter de l’attention. Avant de nommer Ana Brnabić au poste de Première ministre, la cérémonie d’investiture de Vučić a été marquée par l’agression de plusieurs journalistes par des hommes de l’entourage direct du nouveau président, un sort également subi par les manifestants. Charge à chacun dans cette affaire de nomination de distinguer l’arbre de la forêt et d’en tirer les conclusions qui s’imposent, pour la Serbie et pour les Balkans.