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Diplomacy & Defense Think Tank News

Manuel Valls : « mort à l’intelligence » ?

IRIS - Fri, 17/11/2017 - 16:38

Dans le numéro de Marianne, en date du 10 novembre 2017, Manuel Valls m’a violemment attaqué, mettant en cause l’avenir de l’IRIS.

Il déclare, à mon égard : « Je considère, par exemple, que ce qu’écrit l’universitaire Pascal Boniface depuis des années pose un vrai problème. J’ai d’ailleurs saisi les ministres des Affaires étrangères et des Armées qui financent l’IRIS de ce sujet, même s’il ne parle pas au nom de l’Iris. »

Comme le numéro est titré La France malade de l’antisémitisme et l’interview en elle-même J’accuse, cela équivaut à me reprocher de participer à la montée de l’antisémitisme en France. L’affaire est loin d’être mineure. Mais, Manuel Valls ne cite pas un seul de mes propos qui pourrait justifier une telle charge[1]. S’il estime que le problème est grave, il devrait utiliser des citations précises et non pas de vagues accusations infondées.

Sur le conflit israélo-palestinien, j’ai toujours défendu la solution à deux États ; j’ai également toujours mis sur le même plan la lutte contre l’antisémitisme et le racisme antimusulman. Si j’ai tenu des propos antisémites, donc punissables par la loi, pourquoi n’ai-je jamais été judiciairement inquiété ? Ce qui est ici en cause ne peut donc être que mon analyse du conflit au Proche-Orient. Manuel Valls, reprenant le discours de Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), confond non seulement antisémitisme et antisionisme, mais également critique du gouvernement israélien et antisionisme. Il contribue ainsi à importer ce conflit en France, mais, en plus, met gravement en danger la liberté d’expression dont il se targue d’être l’un des défenseurs les plus ardents. Car s’il affirme qu’on a le droit de critiquer Israël, force est de constater que, du fait de la confusion qu’il entretient entre antisionisme, antisémitisme et critique du gouvernement israélien, le droit est pour lui purement théorique.

Au-delà de ma personne, il met également en cause les liens que les ministères des Armées et des Affaires étrangères auraient avec l’IRIS. Or, ce dernier ne reçoit aucune subvention de ces ministères, mais réalise pour eux des contrats, obtenus très souvent après avoir remporté un appel d’offres. L’IRIS reçoit cependant bien une subvention de Matignon depuis 1999, qui a continué à être versée lorsque M. Valls y occupait les lieux… Si mes propos posent un problème « depuis des années », il aurait pu le réaliser lorsqu’il était Premier ministre. Ce n’est pas la première fois qu’il est demandé aux instances gouvernementales de cesser toute relation avec l’IRIS pour punir son directeur et ses positions sur le conflit israélo-palestinien. En 2003, déjà, le président du CRIF l’avait fait. M. Valls prend donc le relais.

L’IRIS a non seulement obtenu un satisfecit pour sa gestion par la Cour des comptes, mais est également régulièrement classé parmi les meilleurs think tanks internationaux. Il contribue au rayonnement de la France

M. Valls propose donc qu’un institut, qui emploie trente personnes, soit mis au banc des services gouvernementaux, parce que le directeur du centre tient des positions qui lui déplaisent. Dans quel type de régime ce comportement est-il possible ? Réalise-t-il la portée de ses propos ? Réalise-t-il celle de ses actes ? Il a commencé à prendre contact avec des partenaires de l’IRIS pour leur demander de mettre fin aux relations qu’ils entretiennent avec ce dernier… C’est proprement hallucinant ! Il est de même inquiétant que de tels propos n’aient déclenché aucune tempête médiatique. Les journaux sont très largement aidés par des subventions gouvernementales. Comment réagiraient-ils si un ancien Premier ministre en concluait qu’ils doivent suivre une ligne définie par je ne sais quelle autorité ?

M. Valls a théorisé à plusieurs reprises qu’« expliquer c’est légitimer ». L’IRIS et moi-même avons au contraire une vocation pédagogique affirmée et reconnue. Sans le réaliser, il reprend à son compte le slogan franquiste de José Millán-Astray « Mort à l’intelligence, viva la muerte ! »

Pour quelles raisons M. Valls a-t-il opéré un tel virage politique ? Pourquoi, depuis longtemps, a-t-il établi une hiérarchie dans la lutte contre les différentes formes de racisme ? Je n’en sais rien, mais ce qui est certain c’est qu’il s’éloigne à grande vitesse de Michel Rocard – dont il se réclame -, qui a toujours défendu l’indépendance de l’IRIS et la mienne, pour s’inscrire dans les pas de Joseph McCarthy, qui n’est pas une référence recommandable en démocratie.

[1] Tout comme Marianne n’a pas pu publier une seule photo de moi en présence de Tariq Ramadan, alors que j’étais accusé dans le numéro précédent de faire partie de ceux qui lui ont « dressé un tapis rouge » en France.

Coupe du monde de Rugby 2023 : le sport au cœur du soft power de la France

IRIS - Fri, 17/11/2017 - 16:35

Les résultats ont pris de court de nombreux commentateurs. C’est finalement la France qui a remporté l’organisation de la Coupe du monde masculine de rugby qui se déroulera en 2023. Au-delà de ces résultats, c’est l’importance qu’a pris le sport dans l’action politique française à l’international qui est à souligner. Pour nous éclairer, le point de vue de Carole Gomez, chercheuse à l’IRIS.

Après avoir remporté l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024, la France a été désignée hier comme pays hôte pour le Mondial de rugby prévu en 2023. Le sport serait-il devenu un nouveau bras armé de la France à l’international ?

La désignation de la France à quelques semaines d’intervalle pour l’organisation de deux grands évènements sportifs peut donner l’impression de la désormais toute puissance de la France en matière d’accueil de ce type d’évènements. Il est important, à mon sens, de nuancer ce constat pour plusieurs raisons. D’une part, cette double attribution est un hasard du calendrier et s’inscrit dans un temps beaucoup plus long que l’on a tendance à oublier. D’autre part, le sport reste encore aujourd’hui un sujet, un domaine qui n’est pas encore complètement « pris au sérieux » dans différents secteurs. Toutefois, et c’est là une grande source d’espoir, on commence depuis une dizaine d’années à voir émerger une prise de conscience par les autorités publiques, par les partenaires privés de l’importance que peut avoir le sport, sur le plan économique évidemment, mais aussi sur le plan diplomatique ou encore sociétal. Cette évolution s’est notamment traduite par la formulation d’une diplomatie sportive française à part entière par le ministère des Affaires étrangères en 2013 et avec la nomination d’un ambassadeur pour le sport, chargé de faire vivre cette nouvelle forme de diplomatie.

La France restait sur une série d’échec, principalement en matière de candidatures à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Un bilan a été fait, des leçons ont été tirées et une nouvelle stratégie a pu être mise sur pied. Les résultats aujourd’hui récoltés sont le fruit de ce travail, long, patient, et qui a encore beaucoup de chemin à parcourir pour convaincre certains du potentiel que peut avoir le sport au sein d’une société.

L’accueil de grandes compétitions sportives montre également qu’un véritable savoir-faire français s’est développé en matière de propositions, mais aussi d’accueil et d’organisation. Sans être exhaustive, d’ici à 2024, la France accueillera en 2018 l’Euro féminin de handball, la Ryder Cup, en 2019, la Coupe du monde de football féminin, puis la Coupe du monde de rugby en 2023 et enfin les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Cette succession montre que le sport gagne une place de plus en plus importante au sein de l’agenda sportif du pays, mais plus globalement dans l’agenda politique.

Le choix de la France s’est apparemment fait à l’encontre des recommandations de la World Rugby qui avait placé l’Afrique du Sud comme favorite. Le lobbying et la politique ont-ils été les atouts décisifs de ces derniers jours ?

Pour répondre à cette question, il est nécessaire de remettre en perspective la phase de candidature française et de ne pas se limiter aux quinze derniers jours. Lancée à l’été 2016 par le précédent président de la Fédération de rugby, Pierre Camou, puis reprise en cours de route par l’actuel patron de la Fédération française, Bernard Laporte, cette candidature était opposée aux candidatures irlandaises et sud-africaines. Sur le papier, le dossier français était de grande qualité, reposant sur des infrastructures existantes, avec la mise en avant d’un savoir-faire en matière d’accueil, d’organisation de grands évènements sportifs. La réussite de l’Euro 2016 notamment était un peu l’illustration de ce que pourrait être le projet.

Face à la France, les candidatures irlandaises et sud-africaines mettaient également en avant l’importance du rugby dans leur pays respectifs, le symbole que cela pouvait représenter et la qualité de l’accueil proposé. L’Irlande plaçait dans cette candidature beaucoup d’espoir, étant la seule candidate à ne jamais avoir organisé cette compétition. Avec une campagne débutée très tôt, Dublin avait mis sur la table 6,5 millions d’euros pour mener sa campagne. L’Afrique du Sud, quant à elle, lancée assez tardivement dans la bataille, arguait notamment de l’importance de refaire passer la Coupe du monde par le pays, qui ne l’avait accueilli qu’une seule fois en 1995. Cela aurait également permis de refaire vivre pour une compétition internationale les infrastructures développées pour la Coupe du monde de football de 2010.

Du point de vue du dossier, la  France était, sur le papier, plutôt bien placée pour obtenir cette attribution. Pourtant, le 31 octobre, coup de tonnerre avec la publication d’un rapport de recommandations, rédigé par 6 cabinets d’audit et la World Rugby (la fédération internationale de rugby), désignant l’Afrique du Sud devant la France et l’Irlande. Comme jamais cette recommandation n’avait été contredite par les votes pour l’attribution finale, ce rapport, certes consultatif, revêtait donc un enjeu considérable pour les concurrents. Face à ce rapport, la réaction française n’a pas tardé avec plusieurs communications du comité d’organisation et où Bernard Laporte n’a pas hésité à tacler la World Rugby sur certains points, par voie officielle mais aussi par voie de presse. Bien que la World Rugby ait balayé ces remarques, les critiques également formulées par le comité de candidature irlandais ont rajouté un peu plus d’incertitudes quant à ce rapport.

C’est donc avec cette remise en cause des conclusions du rapport, d’un lobbying intense, selon les propres termes de Bernard Laporte, et de la réaffirmation du projet français que Paris a réussi à renverser le rapport de force. L’équipe française portant la candidature a porté un intérêt tout particulier sur les nations et confédérations émergentes, ce qui, au vu des votes estimés, a été une stratégie très largement gagnante.

Il est intéressant de noter que cette victoire de la France est, a contrario, une défaite pour le Président de la World Rugby, Bill Beaumont, qui n’avait pas masqué son soutien pour la candidature sud-africaine. Il sera donc intéressant de suivre avec attention l’évolution de cette situation au sein de la fédération internationale.

Le mondial de rugby est une compétition beaucoup moins rentable pour la World Rugby que ne l’est la coupe du monde de football pour la FIFA. Est-ce à dire que l’attribution de l’organisation de cette compétition fonctionnerait selon la « diplomatie du chéquier » ?

Il serait complètement réducteur de n’envisager cette victoire que par le seul aspect économique. De plus, comparer l’organisation de la Coupe du monde de rugby masculin avec son homologue du football, en termes de rentabilité, n’est ici pas pertinent. En revanche, il est indéniable que la proposition française reposait, en plus du projet sportif et sociétal sur un argument financier non négligeable, argument forcément entendu par la World Rugby, qui dépend très largement du succès des Coupes du monde organisées. Ainsi, la France s’est engagée à reverser 407 millions d’euros (171 millions en matière de droits d’organisation et 236 en frais d’organisation). Parallèlement à cela, la Fédération française a estimé ses recettes à environ 500 millions d’euros. Alors que le nombre de licenciés (masculins) en France est en chute libre, l’accueil de la première des compétitions devrait permettre de remettre un coup de projecteur sur ce sport et de redresser les effectifs. Il est en revanche intéressant de noter que le rugby féminin, reste, quant à lui, stable, très probablement aidé par les bonnes performances du XV féminin, comme lors de la précédente coupe du monde de rugby, organisée en 2017 en Irlande.

En outre, le choix final porté sur la France peut aussi être interprété comme une façon pour la World Rugby de se prémunir contre des critiques très largement adressées à son homologue de la FIFA et du CIO, contre les dépenses trop importantes effectuées en matière de grands évènements sportifs.

Experten aus Marokko, Tunesien und Oman diskutieren:: Toleranz in der Islamischen Welt

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 17/11/2017 - 14:45
Marokko, Tunesien und Oman stehen für einen weitgehend modernen, moderaten Islam. Um der aktuellen Entwicklung zunehmender gegenseitiger Verständnislosigkeit zwischen Muslimen und Christen auch in Europa entgegenzutreten, kamen Vertreter eines liberalen Islam aus diesen drei Ländern zu Gesprächen und offener Diskussion in München zusammen.

El impulso franco-alemán a la defensa europea

Real Instituto Elcano - Fri, 17/11/2017 - 12:58
ARI 90/2017 - 17/11/2017
Enrique Fojón

La reactivación de la defensa europea de los últimos meses no hubiera sido posible sin el impulso de Francia y Alemania, pero su materialización también precisa que ambos países sigan coincidiendo en sus intereses políticos, operativos e industriales.

Jour de carence : un seul être vous manque...Analyse de François Ecalle

Institut Montaigne - Fri, 17/11/2017 - 12:24
Jour de carence : un seul être vous manque...Analyse de François Ecalle Institut Montaigne ven 17/11/2017 - 12:24

L’Insee a publié, le 10 novembre dernier une étude sur le jour de carence dans la fonction publique de l’Etat.

Medienrevolution: WahlKAMPF in Social Media

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 17/11/2017 - 09:30
Was die Litfaßsäule damals war, sind Social-Media-Plattformen heute. Beides Signale für eine sich radikal verändernde Welt, eine Revolution der Gesellschaft. Denn: Erstere war Resultat der industriellen Revolution, die mit einer Revolution der Massenmedien einherging und schließlich in einer gewaltigen Demokratisierungsrevolution zu Beginn des 20. Jahrhunderts gipfelte.

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on Greek foreign policy, 15/11/2017

ELIAMEP - Fri, 17/11/2017 - 09:03

You can read here the article on Greek foreign policy which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 15 November 2017 [in Greek].

Working Paper analyses factors affecting the education of Greek high school students on international relations issues

ELIAMEP - Thu, 16/11/2017 - 21:37

The purpose of this Working Paper is to study the factors which affect the education of Greek high school students in issues of international relations and foreign policy with an emphasis on European education. In addition, it is attempted to illustrate the level of their familiarity with the basic concepts and institutions of the international system and the European Union, as well as, their participation in programs on international studies and related issues within the school through a structured questionnaire which was answered by one hundred students in the period 7-12 July 2017. Proposals are being made to upgrade the study of both international and European institutions as well as the social sciences generally. Particular emphasis is given to developing the skills needed to understand the ever-changing international environment.

L’étonnant voyage de Donald Trump en Asie

Institut Montaigne - Thu, 16/11/2017 - 15:26
L’étonnant voyage de Donald Trump en Asie Institut Montaigne jeu 16/11/2017 - 15:26

Le déplacement du président américain en Asie était attendu, non sans une certaine inquiétude, par les pays de la région et à Washington.

Interview mit Dr. Michael Engel, BDF: „Luftverkehrssteuer abschaffen“

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 16/11/2017 - 15:13
Wie steht es nach der Pleite von Air Berlin um den deutschen Markt für Luftverkehr? Im exklusiven Interview stellt sich der Geschäftsführer des Bundesverbandes der Deutschen Fluggesellschaften, Dr. Michael Engel, den Fragen der HSS. Wie sind die deutschen Airlines aufgestellt, was erwartet die Luftfahrt von der Politik und wann wird der BER endlich fertiggestellt?

„50 Jahre Umweltpolitik am Stück“

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 16/11/2017 - 09:19
Josef Göppel übergibt seine Akten und Unterlagen an das Archiv für Christlich-Soziale Politik.

The First Yearbook of Climate Action: What businesses, cities and regions do, and which next steps are needed?

Bonn, 16 November 2017. The first Yearbook of Climate Action shows that effective climate action by businesses, cities and regions, and other actors could make significant contributions to narrowing the global emissions gap, adapting to climate change, and demonstrating to governments that higher ambition is desirable and doable. Moreover, climate action is growing in the global South, and many climate action initiatives are producing outputs toward their goals. Key challenges of inclusion and scope remain, however, creating an urgent need to invest in scaling up climate action – and the framework supporting it – in 2018. It is difficult to overestimate the importance of actions by businesses, investors, civil society, cities and regions in today’s climate crisis. Pledges by governments under the Paris Agreement would still translate into 3°C warming or more, resulting in adverse impacts for a majority of people, and high risk of irreversible economic and ecological disruptions. Non-state and subnational actions could significantly narrow the global mitigation gap, as well as promote adaptation, especially in developing countries. The first Yearbook on Global Climate Action by the High-level Climate Action Champions, launched at the closing of the high-level Global Climate Action sequence at COP23, shows that non-state actors are starting to deliver. First, the groundswell of climate action is expanding and diversifying; businesses, investors, civil society, cities and regions are not only making concrete contributions to reduce greenhouse gases, they are also addressing the need to adapt to already occurring climate change, and to build resilience among vulnerable communities. Second, climate action is truly becoming a global affair engaging stakeholders from all sectors, and across developed and developing countries. Although most climate actions are still led by actors based in the Global North, they are rapidly scaling up implementation in developing countries. Third, climate actions are becoming increasingly effective. The vast majority of current climate commitments are no longer just promises on paper; but they have become concrete actions, making real contributions to climate mitigation and adaptation. Notwithstanding these encouraging trends, much of the vast potential of non-state and subnational actors remains unrealised. For instance, small and medium enterprises (SMEs) are underrepresented in the Marrakech Partnership, even though they contribute up to 60 per cent of employment and up to 40 per cent of economic output in emerging economies. For many developing countries, the shares of SMEs are even higher. Moreover, rural communities are currently underrepresented, even though they make up around half of the world’s population. A total transformation as implied by the Paris Agreement goal to achieve a carbon neutral world by the second half of the century can leave no single stakeholder group, sector or community behind. As indicated in the Yearbook on Global Climate Action, businesses, civil society organisations, local governments and other actors run into operational challenges. They face a lack of (access to) funding, expert knowledge, and/or organisational capacity to implement their commitments. To ensure greater effectiveness over time, the Marrakech Partnership should consider additional ways to scale-up support to individual cities, businesses, civil society groups, and others seeking to deliver climate action on the ground. As the world faces an urgent mitigation challenge in the next few years, a focus on large-scale mitigation actions is necessary and desirable. However, climate action encompasses more than mitigation. The impact of climate change is already wreaking havoc on vulnerable communities and developing countries. While non-state and subnational climate actions are diversifying, too little attention is still given to building climate resilience and adaptation capacity. The Marrakech Partnership should continue to incentivise and spotlight adaptation and resilience actions, especially in developing countries. It is welcome news that the large majority of climate commitments are more than promises on paper; they are starting to deliver relevant outputs that could lead to desired changes in environmental and social indicators. However, data gaps continue to hamper a comprehensive valuation of non-state and subnational climate actions. For instance, limited data availability and the use of different methodologies to assess mitigation impacts hinder a clearer understanding of aggregate contributions of non-state and subnational actions. Stronger cooperation between data platforms and collaboration between data-analysts can help resolve knowledge gaps. Finally, as the Marrakech Partnership for Global Climate Action moves forward, its continued success will depend on increased support from the governments in the UNFCCC process, the UNFCCC Secretariat, and other actors. To implement the Paris Agreement, we need to turn the Marrakech Partnership into a more effective bridge between parties and other actors. Cities, businesses, investors, and civil society can help to meet existing Nationally Determined Contributions (NDCs) while also identifying new opportunities to enhance ambition going forward. In 2018, the Talanoa Dialogue and the Global Climate Action Summit in California create an enormous opportunity to go further, faster, together.  Sander Chan is a Senior Researcher at German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE) and Adj. Asst Professor at Copernicus Institute of Sustainable Development (Utrecht University), Thomas Hale is an Associate Professor in Public Policy (Global Public Policy) at the Blavatnik School of Government, University of Oxford, Angel Hsu is an Assistant Professor of Environmental Studies at Yale-NUS College and Adjunct of the Yale School of Forestry and Environmental Studies, Friederike Eichhorn is a Researcher at German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE), Ann Gardiner is Director at AG Climate and Energy Ltd, Brendan Guy is a Manager at Natural Resources Defense Council (NRDC).

El riesgo geopolítico cotiza de nuevo

Real Instituto Elcano - Thu, 16/11/2017 - 06:38
Comentario Elcano 49/2017 - 16/11/2017
Gonzalo Escribano

El pausado reequilibrio del mercado del petróleo amplifica el impacto de las tensiones geopolíticas en los precios.

La Revisión Estratégica de la defensa y la seguridad nacional de Francia en 2017

Real Instituto Elcano - Thu, 16/11/2017 - 04:46
Comentario Elcano 48/2017 - 16/11/2017
Félix Arteaga

Aunque el título indica lo contrario, la Revisión Estratégica tiene que ver con la defensa y con las fuerzas armadas francesas, no con la seguridad nacional de Francia.

Prioritise Greenhouse Gas Neutrality

SWP - Thu, 16/11/2017 - 00:00

Two years after the climate summit in Paris, the euphoria over the diplomatic break-through and adoption of new targets – holding the temperature increase to well below 2 degrees Celsius, preferably even to 1.5 degrees – has largely evaporated. There has been little sign of additional ambition in climate change mitigation since. One fundamental problem is the global nature of temperature targets, which are little suited for generating concrete national action plans and not at all suited for evaluating emissions reduction measures implemented by governments or businesses. Starting with the “facilitative dialogue” being prepared at the Bonn climate summit for 2018, it is the third Paris mitigation target that should be the benchmark: namely to attain greenhouse-gas neutrality in the second half of the century. The European Commission and member states of the European Union (EU) should make the zero emissions target their central reference point in reformulating the Climate Roadmap 2050 and in adopting a long-term decarbonisation strategy. This could provide the opportunity to redesign the EU’s climate policy so as to make it both more ambitious and more pragmatic.

Werteorientierung, Wahlfreiheit und Chancengerechtigkeit

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 16/11/2017 - 00:00
Die Kontroversen über Schulstrukturen bestimmen seit langem die bildungspolitischen Debatten. Empirische Daten und die Orientierung an Chancengerechtigkeit, Wahlfreiheit und dem christlichen Menschenbild sprechen für ein differenziertes Schulsystem: Es bietet sehr gute Rahmenbedingen für den Bildungserfolg von Schülerinnen und Schülern. Die oft propagierte „Einheitsschule“ wird dagegen den Erwartungen nicht gerecht. +++ ERSCHEINT AUSSCHLIESSLICH ONLINE

Le grand malaise des démocraties

Fondapol / Général - Wed, 15/11/2017 - 18:39

Où va la démocratie ? fait l’hypothèse que les démocraties sont confrontées à un cycle historique nouveau où la puissance publique effective devient le privilège d’une poignée de nations (1). La crise de puissance des nations démocratiques peut conduire à la crise du modèle politique lui-même si les gouvernés ont le sentiment que les institutions qu’ils […]

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Nucléaire : fin du suspense ?

Institut Montaigne - Wed, 15/11/2017 - 16:38
Nucléaire : fin du suspense ? Institut Montaigne mer 15/11/2017 - 16:38

Nicolas Hulot a récemment annoncé que l’objectif de la loi de transition énergétique (LTE) portant sur la réduction du nucléaire dans le mix électrique à horizon 2025 ne serait pas tenu.

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