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Diplomacy & Defense Think Tank News

Landeswahlen in Indien: Stimmungsmesser für die Parlamentswahlen 2019

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 08/06/2018 - 00:00
Nachwahlen in verschiedenen Bundesstaaten zeigen, dass die Regierungspartei BJP 2019 erhebliche Verluste zu erwarten hat - wenn die Opposition zusammenarbeitet.

The Importance of Inclusivity for Peacebuilding and Sustaining Peace

European Peace Institute / News - Thu, 07/06/2018 - 19:55

On Tuesday, June 12th, IPI together with Sophia University in Tokyo, Kakenhi, One Earth Future, and the Permanent Mission of Japan to the UN are cohosting a policy forum on “The Importance of Inclusivity for Peacebuilding and Sustaining Peace.”

Remarks will begin at 1:15pm EST*

Central to the goal of sustaining peace is the recognition that in order for peacebuilding to be effective, it must be locally owned and informed by people-centered approaches. This is a principle theme of the twin General Assembly and Security Council Resolutions (70/262 and 2282 respectively), adopted on 27 April 2016, and the Secretary-General’s report on Peacebuilding and Sustaining Peace, released on 18 January 2018. The proven impact of inclusive processes on long-term peace is considerable; establishing close partnerships with local actors allows for a better understanding of key concerns and needs. Rather than imposing peacebuilding plans and strategies from the outside, the focus should be on strengthening the capacities of national and local actors in the design and implementation of plans and activities, with the aim of including those who may be marginalized within society.

This call for inclusive national ownership of peacebuilding policy and practice has grown louder in recent years with the focus on sustaining peace. While there is a consensus on the importance of locally-focused approaches to peacebuilding and sustaining peace, translating these principles into practice is an enduring challenge for the United Nations, international organizations, and national governments.

This policy forum will provide a platform for scholars and practitioners to discuss the value of and challenges surrounding inclusivity within peacebuilding and sustaining peace. Drawing on a series of case studies and published research, presentations at this event will provide reflections on how the international community can engage better with local peacebuilders in an inclusive manner in order to sustain peace in challenging contexts.

Opening Remarks:
Mr. Fabrizio Hochschild, Assistant Secretary-General for Strategic Coordination, United Nations

Speakers:
Dr. Daisaku Higashi, Professor, Deputy Director at Center for Global Cooperation and Training, Sophia Institute of International Relations, Sophia University in Tokyo
Dr. Conor Seyle, Director, OEF Research, One Earth Future Foundation
Ms. Hasini Haputhanthri, Author of the Sri Lanka Case Study, IPI’s Local Networks for Peace: Drawing Lessons from Community-led Peacebuilding

Moderator:
Mr. Jake Sherman, Director of the Center for Peace Operations, IPI

Closing Remarks:
H.E. Mr. Yasuhisa Kawamura, Deputy Permanent Representative of Japan to the United Nations

*If you are not logged into Facebook, times are shown in PST.

L’annulation du match Israël/Argentine fera date

IRIS - Thu, 07/06/2018 - 17:02

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Comment choisir sa cocotte minute ?

RMES - Thu, 07/06/2018 - 15:28

La cuisine, c’est un art dit-on. Chaque personne en cuisine à sa manière de cuisiner un plat commun, et chaque personne sait quels ustensiles utiliser pour donner un bon résultat. Certaines personnes ont compris que la cocotte minute est le meilleur ustensile pour bien cuire et donner toute la saveur aux plats.

Quels critères prendre en compte pour faire son choix ? Quelles sont les différents types de cocotte minute ?

Les cocotte minute existent de différentes sortes selon le matériau de fabrication. Nous avons entre autres :

La cocotte minute traditionnelle ou en pierre

La cocotte minute en pierre est celle-là qui est utilisée pendant 30 ans environ. On y cuisinait que des aliments sans matières grasses comme le poisson ou les œufs. La cuisson d’un aliment dans une cocotte en pierre donne un goût exceptionnel et une texture sans égale.

La cocotte minute en acier

La cocotte minute en acier est très solide et est inoxydable et incassable. Ce type de cocotte minute s’utilise uniquement pour une cuisson dans le four.

La cocotte minute en céramique

Cette cocotte minute et lourde mais aussi fragile. Elle ne s’utilise que dans le four à l’instar de la cocotte minute en acier

La cocotte minute en cuivre

Cette cocotte est la plus répandue et la plus utilisée dans les ménages. Elle est appréciée pour son côté tendance, mais aussi parce qu’elle permet une diffusion uniforme et parfaite de la chaleur.

La cocotte minute en aluminium

La cocotte minute en aluminium est tout aussi répandue que la cocotte minute en cuivre. Elle chauffe rapidement les aliments et surtout, on peut cuisiner toute sorte de plats dans cette cocotte.

La cocotte minute en fonte

Elle fait partie des anciens modèles de cocotte minute. Elle permet de chauffer rapidement un aliment.

Les critères de choix d’une cocotte minute

Le revêtement

Pour votre santé et celle de vos proches, vous devez choisir une cocotte minute ayant un revêtement antiadhésif. Il permet de ne pas utiliser beaucoup de matières grasses pour faire cuire un met.

Consultez pour approfondir ; Comment choisir un aspirateur de table ?

La taille de la cocotte

La taille de la cocotte que vous choisirez dépendra du nombre de personnes que compose votre famille. Elle dépendra également de l’utilisation que vous voulez en faire. Les différentes tailles de cocotte minute sont :

  • 3 à 5 litres soit 22cm pour cuisiner des mets pour 2 à 4 personnes
  • 6 litres soit 24-26 cm pour cuisiner des mets pour 4 à 6 personnes
  • 8 litres soit 29 cm pour cuisiner des mets pour 6 à 8 personnes
  • 10 à 12 litres soit 30 cm pour cuisiner des mets pour plus de 8 personnes
Les poignées de la cocotte

Certaines poignées de cocotte minute sont faites de la même matière que cette dernière. Ces poignées brûlent beaucoup plus facilement. Vous pouvez aussi choisir des cocottes avec des poignées en plastique pour plus de sécurité.

Consultez pour approfondir ; marmiton

Le couvercle de la cocotte minute

Pour ce qui est du couvercle, vous devez juste vous assurer que le couvercle est compatible avec la cocotte que vous avez choisie

Le type de feux

Les cocottes s’accommodent à tous les types de plaques de cuisson. Toutefois, ils ne sont pas tous compatibles avec la plaque à induction. Veillez à vérifier le type de feu avant tout achat.

Guide d’achat et Comparatif des meilleures Autocuiseurs / Cocottes minute

Les premiers pas du gouvernement italien

Institut Montaigne - Thu, 07/06/2018 - 15:05

Le Mouvement 5 étoiles et la Ligue auront finalement réussi à former un gouvernement en accord avec Sergio Mattarella, président de la République. Marc Lazar, contributeur sur les questions politiques et institutionnelles françaises et européennes, décrypte pour l’Institut Montaigne les premiers jours de ce nouveau gouvernement populiste.

Depuis le 4 mars dernier, l’Italie divise l’Europe. A l’Ouest du vieux continent,…

Les premiers pas du gouvernement italien

Institut Montaigne - Thu, 07/06/2018 - 15:05
Les premiers pas du gouvernement italien Institut Montaigne jeu 07/06/2018 - 15:05 Le Mouvement 5 étoiles et la Ligue auront finalement réussi à former un gouvernement en accord avec Sergio Mattarella, président de la République.

Sommet du 12 juin entre Donald Trump et Kim Jong-un : que peut-on en attendre ?

IRIS - Thu, 07/06/2018 - 13:03

Énième retournement de situation sur le sommet États-Unis – Corée du Nord. Le sommet entre le président américain et le dirigeant nord-coréen va finalement avoir lieu, le 12 juin à Singapour. Donald Trump a annoncé que le dialogue avec Kim Jong-un serait « un processus couronné de succès » et que les États-Unis n’imposeraient pas de nouvelles sanctions à la Corée du Nord durant les négociations. Cette victoire diplomatique et médiatique est source d’espoir pour la stabilité de la péninsule, mais un démantèlement de l’arsenal nucléaire nord-coréen ajouté à la signature d’un accord de paix semble encore incertain. L’analyse de Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS.

Quels sont les intérêts tant pour la Corée du Nord que des États-Unis à tenir ce sommet le 12 juin ? Quels en sont les enjeux ? Quid de la Corée du Sud et de la Chine dans le processus ?

Ce sommet tant attendu, et dont la tenue a été chahutée par les inconstances de Donald Trump, est important pour les deux pays. Côté américain, le président fait face à une campagne électorale difficile en vue des élections mi-mandat qui se tiendront en novembre, et la rencontre avec Kim Jong-un est une victoire de prestige. Mais elle ne s’accompagne malheureusement pas d’une réflexion de fond, au sein de la diplomatie américaine, sur les objectifs de cet évènement, ni même sa finalité. C’est d’ailleurs ce qui explique la volte-face du président, qui a annulé subitement cette rencontre avant d’annoncer qu’elle se tiendra, jouant maladroitement une des partitions de son livre publié dans les années 1980 The Art of the Deal, mais traduisant surtout la difficulté à définir une position et cohérente parmi son équipe. Entre Mike Pence, Mike Pompeo et John Bolton, qui ne semblent pas sur la même ligne à propos de la politique américaine dans la péninsule coréenne, difficile de se faire une idée précise des attentes de Washington. Côté nord-coréen, cette rencontre est souhaitée depuis plus de vingt ans, et elle aurait pu avoir lieu en 2000, quand Madeleine Albright (secrétaire d’État des États-Unis entre 1997 et 2001) s’était rendue à Pyongyang. Le régime nord-coréen a toujours favorisé un dialogue bilatéral avec Washington depuis la fin de la Guerre froide, cela lui permettant non seulement de négocier ses capacités de nuisance directement avec la principale puissance militaire, mais aussi de se hisser au niveau de cette dernière. La reconnaissance du régime, une garantie sécuritaire ou encore la levée – même partielle – des sanctions sont ainsi au programme des négociateurs nord-coréens, qui sont, faut-il le rappeler ou s’en réjouir, en position de force. A Séoul et à Pékin, on se réjouit de ce sommet. On sait le rôle joué par Moon Jae-in, le président sud-coréen, et sa capacité à remettre son pays sur le devant de la scène dans ce dossier complexe. Et côté chinois, on mesure les effets vertueux d’une ouverture, même timide, de la Corée du Nord, et des opportunités économiques et commerciales dans la péninsule, en plus d’un apaisement des tensions.

La dénucléarisation doit être « complète, vérifiable et irréversible » affirment les États-Unis. Une réelle dénucléarisation est-elle envisageable de la part de Pyongyang ? Le flou ne persiste-t-il pas sur ce processus ?

La rhétorique américaine, si elle est louable sur le fond, traduit surtout un haut niveau d’impréparation de cet évènement. C’est d’ailleurs inquiétant, là où le flou serait plutôt une stratégie. Les propos de John Bolton, qui fit référence au « modèle libyen », en sont la parfaite illustration (mais relèvent sans doute, de sa part, d’une volonté délibérée), tout comme l’impatience de Mike Pence qui a rappelé aux Nord-Coréens qu’ils ne pourraient se jouer de Donald Trump (étonnante et presque naïve déclaration de la part d’un vice-président des États-Unis, qui lui valut une réponse cinglante de Pyongyang, pointant du doigt la « stupidité » de l’intéressé). La dénucléarisation peut être espérée, elle peut même être éventuellement envisagée à long terme, mais elle ne saurait à ce stade être exigée, surtout au préalable de tout accord. Ce serait par ailleurs demander à la Corée du Nord de « désinventer » la bombe atomique, or cela ne s’est jamais fait. C’est là tout le problème, ce qui nous conduit à considérer qu’il y a une sorte de malentendu entre les deux pays. La Corée du Nord veut négocier, on le sait, et c’est le cœur de sa stratégie. Mais si elle abandonne ses capacités de nuisance, elle perd tout son capital. Le négociateur qu’est Donald Trump est bien placé pour savoir que dans une négociation, il ne faut pas tout mettre sur la table d’entrée de jeu… Selon toute probabilité, la rencontre sera un succès, dans la mesure où un geste fort aura été fait par les deux pays. Mais, ne serait-ce qu’en référence aux accords de l’Organisation de développement énergétique coréenne (KEDO)de 1994 et leur échec, il ne faut surtout pas partir du principe que la dénucléarisation de la Corée du Nord s’engagera au soir du 12 juin. Celle-ci reste un espoir plus qu’une perspective.

À quelques jours du sommet de Singapour, les spéculateurs affluent à Dandong, la ville chinoise sur la frontière sino-nord-coréenne. Un modèle économique “à la chinoise” est-il envisageable pour la Corée du Nord ? Le pays le plus fermé du monde est-il prêt à opérer cette mue ?

Ne précipitons pas trop les choses sur ce point non plus, au risque d’une grande déconvenue. La Corée du Nord s’est engagée dans des réformes économiques, certes timides, mais qui traduisent une volonté de suivre un modèle économique à la chinoise, et en dépit de sanctions, les conditions de vie se sont améliorées en Corée du Nord. Pour autant, il convient de rappeler plusieurs choses.

D’une part, la montée en puissance économique de la Chine ne s’est pas, loin s’en faut, accompagnée d’une baisse de ses capacités militaires, et encore moins d’une ouverture démocratique. C’est élémentaire, et Pyongyang le sait parfaitement, mais est-ce le cas de l’administration Trump ?

D’autre part, cette « ouverture » économique de la Corée du Nord ne peut pas se faire de manière instantanée. La rencontre Trump-Kim peut ouvrir une nouvelle séquence, avec la levée de certaines sanctions, mais cela prendra du temps, et nécessitera des garanties réciproques. C’est pour cette raison que sur les perspectives de développement de ce pays très fermé, la double rencontre Xi-Kim et la poignée de main amicale Kim-Moon sont plus importantes que le sommet de Singapour, car ce sont les investisseurs chinois et sud-coréens qui sont déjà aux aguets, quel que soit le résultat de l’entrevue avec Trump. En privilégiant l’approche bilatérale avec Washington, et en organisant dans le même temps des rencontres, également bilatérales, avec Pékin et Séoul, Pyongyang a fait voler en éclat une gestion multilatérale de la sécurité dans la péninsule, qui a certes montré ses limites depuis plus de vingt ans, mais n’en demeure pas moins incontournable.

L’immigration évitera-t-elle la crise technologique américaine ?

IRIS - Thu, 07/06/2018 - 11:22

Le 11 juin prochain, un nouveau règlement anti-immigration réduira très sensiblement la possibilité pour les étudiants chinois de venir étudier aux États-Unis. Le but : mettre un terme à l’espionnage technologique engagé de longue date par la Chine afin de bénéficier des avancées réalisées par l’écosystème industriel et numérique américain. Cette mesure intervient certes sous l’autorité d’un président nationaliste et xénophobe, mais surtout à un moment de l’histoire où, grâce à leurs capacités technologiques, les Chinois menacent de déchoir les États-Unis de leur rang.

Depuis plusieurs mois, la communauté scientifique et les entreprises technologiques américaines s’inquiètent des mesures très restrictives de l’administration Trump contre l’immigration. Ces contraintes touchent particulièrement les pays musulmans (Muslim Ban), considérés comme des réservoirs de terroristes qui laisseraient leurs ressortissants les plus violents se fondre dans le flot des migrants.

De nombreux observateurs de l’économie américaine craignent depuis lors que la politique migratoire fédérale n’affectât l’ensemble de l’écosystème technologique américain, toujours en quête de nouveaux talents, en particulier dans le domaine de l’ingénierie. À juste titre puisqu’une grande partie de la recherche de pointe en intelligence artificielle (IA) s’est déjà détournée du pays pour renforcer d’autres pôles d’innovation, comme Toronto, Londres ou Pékin.

Lutter contre l’espionnage économique

Cette fois, l’administration Trump s’apprête à annoncer de nouvelles restrictions visant les étudiants chinois qui devraient prendre effet le 11 juin. Leurs visas seront limités à une année seulement pour ceux d’entre eux qui souhaiteront étudier dans les secteurs de haute technologie, comme la robotique, l’aviation ou encore l’informatique quantique.

Cette mesure intervient après des années de tensions entre Washington et Pékin autour de scandales d’espionnage industriel et technologique impliquant des étudiants et des ingénieurs chinois. De cette manière, le gouvernement américain entend réduire les possibilités de détournement d’informations sensibles qui, une fois aux mains des dirigeants chinois, seraient immédiatement exploitées pour nuire aux États-Unis, tant dans le domaine économique que militaire.

Le document, qui devrait encadrer ce nouveau dispositif réglementaire, prévoit que « les États-Unis réviseront leur procédure d’attribution de visas afin de réduire le vol économique par des agents de renseignement non traditionnels ». Et d’ajouter : « Nous examinerons les restrictions imposées aux étudiants étrangers en sciences et en ingénierie des pays désignés pour nous assurer que la propriété intellectuelle n’est pas transmise à nos concurrents, tout en reconnaissant l’importance de recruter la main-d’œuvre technique la plus avancée aux États-Unis. »

Combattre l’immigration ou attirer les cerveaux ?

À elle seule cette phrase résume le paradoxe qui ne cesse de tourmenter l’administration américaine. Guidé par la satisfaction des instincts primaires de ses électeurs, Donald Trump n’oublie pas qu’il s’est également engagé à redonner toute sa grandeur à l’Amérique ; et, dans le contexte actuel de forte rivalité entre les États-Unis et la Chine, cela suppose nécessairement le renforcement des capacités technologiques du pays. Or, les firmes technologiques américaines ont besoin de main-d’œuvre qualifiée, d’ingénieurs, de techniciens, de mathématiciens, que le terreau autochtone issu du système de formation domestique ne peut satisfaire à lui seul.

C’est pourquoi les critiques se sont immédiatement mises à pleuvoir lorsque des fuites ont révélé l’existence de ce projet. Les entreprises spécialisées dans les technologies d’avant-garde doutent de son efficacité. Pis, elles estiment qu’il affaiblira leurs capacités d’innovation, en particulier dans le domaine de l’IA. Dès le mois de décembre dernier, la RAND Corporation dévoilait une étude exhortant le gouvernement américain à assouplir sensiblement sa politque migratoire pour attirer les compétences technologiques en Amérique. Faute de quoi, les industries de haute technologie américaines accuseraient rapidement une forte pénurie de main-d’œuvre dans les secteurs traditionnels de la primatie américaine.

L’avance technologique, pierre de touche de la puissance américaine

Bien entendu, au-delà du tropisme chauvinique de Donald Trump, c’est bien davantage l’essor exceptionnel de la Chine dans le domaine des technologies émergentes qui nourrit l’inquiétude des grands acteurs de l’économie numérique américaine. Avec un budget annuel de 22 milliards de dollars consacré à l’IA, l’État chinois affiche des objectifs très ambitieux qui couvrent l’ensemble du spectre d’intervention de la puissance publique (économie, transports, santé, justice, police, armée…). À l’horizon 2025, ce budget devrait s’établir à 60 milliards de dollars. À titre de comparaison, Trump affirmait l’an dernier que le budget fédéral américain dédié à l’IA était de trois milliards de dollars…

Nombreux sont ceux qui désormais s’opposent frontalement aux desseins claustrophiles de l’exécutif. Eric Schmidt est de ceux-là. L’ancien patron de Google, puis d’Alphabet – il siège toujours au conseil d’administration du groupe – dirige aujourd’hui le DoD Innovation Advisory Board, un organe consultatif sur les questions d’innovation pour le département de la Défense. En novembre dernier, il appelait l’administration américaine à accueillir les chercheurs étrangers spécialisés en IA : « Préférez-vous qu’ils développent l’IA ailleurs, ou qu’ils le fassent ici ? » Avant d’ajouter : « L’Iran produit quelques-uns des plus grands et des plus intelligents informaticiens au monde. Je les veux ici ! Je veux qu’ils travaillent pour Alphabet et Google. Je suis très clair là-dessus. C’est dingue de ne pas les laisser entrer. »

Le constat d’Eric Schmidt est simple. À la croisée de la Silicon Valley et du Pentagone, il sait les carences qui affaiblisent les États-Unis dans le domaine technologique face aux efforts colossaux entrepris par la Chine pour les rattraper et les dépasser. « Dans cinq ans, nous serons probablement au même niveau que les Chinois », a-t-il indiqué. Pour celui qui a soutenu la candidature de Barack Obama puis d’Hilary Clinton, Donald Trump est en train de réduire à néant les chances des États-Unis de maintenir leur leadership technologique. Quand l’on sait le rôle déterminant qu’ont joué les progrès technologiques dans la construction de la puissance américaine, les restrictions apportées aujourd’hui par l’administration Trump risquent d’en accélérer le déclin.

Pourquoi le Qatar a résisté au blocus voulu par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis

IRIS - Thu, 07/06/2018 - 09:56

Alors que la crise du Golfe dure désormais depuis un an, aucun signe d’apaisement entre les protagonistes ne permet d’envisager la résolution de cette  » guerre froide  » entre les monarchies du Golfe à court ou moyen terme. Au contraire, un sentiment d’escalade gagne la région depuis quelques jours avec les menaces proférées par l’Arabie Saoudite à l’encontre du Qatar. Alors que Doha attend la livraison de missiles S-400 russes, le roi Salmane aurait envoyé une missive aux gouvernements français, britannique et américain leur demandant de faire pression pour que ce système antimissiles ne soit pas livré. Quitte à envisager une action militaire contre l’émirat gazier qui refuse d’être le vassal de son grand voisin.

Pourtant, il y un an, beaucoup doutaient de la capacité de Doha à résister au blocus organisé par le « quartet », qui regroupe l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l’Égypte et Bahreïn. Alors que le Qatar fait partie du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ces États ont imposé à son encontre un blocus terrestre, maritime et aérien sous prétexte notamment de financement du terrorisme. Mais le Qatar a surpris ses détracteurs : Doha a déployé de nouvelles routes commerciales ; la banque centrale qatarie a puisé dans ses immenses réserves pour soutenir les secteurs bancaire et financier ; et son activisme diplomatique lui a permis de s’assurer de la neutralité, voire de la bienveillance, des grandes puissances. De plus, trois éléments clés expliquent en partie l’échec du quartet à faire plier le Qatar.

Portée très vite limitée du blocus

Tout d’abord, la portée très vite limitée du blocus. Si la fermeture de la frontière terrestre avec l’Arabie Saoudite est spectaculaire et si les interdictions de survol pénalisent fortement Qatar Airways, le Qatar ne subit finalement des sanctions que de quatre pays dont la puissance n’est pas considérable. L’impact aurait été très différent si ces sanctions avaient été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies ou par les États-Unis. L’exemple iranien est une parfaite illustration de la force politique et économique dont dispose Washington pour dissuader les entreprises occidentales à commercer avec Téhéran et à investir en Iran. De plus, comme le secteur énergétique, le joyau de la couronne qatarie, n’est pas affecté, les dommages pour l’émirat ne pouvaient être que limités. Les exportations pétrolières et gazières, notamment celles de gaz naturel liquéfié, se sont poursuivies sans encombre.

Surtout, la stratégie du quartet s’est rapidement montrée amateuriste et inutilement jusqu’au-boutiste. Après le choc du 5 juin, le quartet a présenté une liste de 13 demandes complètement irréaliste. Parmi celles-ci, on trouve la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, la réduction de ses relations avec l’Iran ou encore la fermeture d’une base militaire turque. Si le Qatar les avait acceptées, cela aurait impliqué une véritable capitulation et un renoncement à être un État souverain, ce qui était évidemment politiquement impossible. De plus, cette liste avait décrédibilisé le quartet, rendant difficile pour la communauté internationale de soutenir une telle démarche contre un pays qui compte finalement beaucoup d’alliés. Le secrétaire d’État américain de l’époque, Rex Tillerson, avait alors estimé que cette liste d’exigences n’était ni raisonnable ni réalisable.

Le quartet n’a quasiment rien gagné

C’est d’ailleurs l’une des grandes erreurs d’appréciation de la coalition anti-Qatar. Si les pays du quartet, Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis en tête, sont partis sabres au clair et fleur au fusil en pensant que le Qatar plierait rapidement l’échine, c’est qu’ils ne doutaient pas du soutien de l’oncle Sam. Des enquêtes des médias américains ont révélé que des lobbyistes embauchés par Riyad et Abou Dhabi avaient travaillé pendant des mois en amont du blocus pour convaincre le président Trump et son entourage. Après quelques déclarations et tweets du président Trump condamnant le Qatar, Mohamed Ben Salmane et Mohamed Ben Zayed, les deux principaux instigateurs du blocus, ont sans doute cru que toute la puissance de feu des États-Unis allait soutenir leur action contre Doha. Or Donald Trump n’est pas l’administration américaine à lui tout seul. Le Qatar est aussi un allié stratégique de l’Amérique, puisque la principale base militaire du Pentagone au Moyen-Orient se situe à Al-Udeid dans l’émirat, ce que le président américain avait sans doute oublié. Au sein de l’Administration, le département d’Etat et celui de la Défense ont pesé de tout leur poids pour éviter une escalade inutile pour les Etats-Unis et l’émir du Qatar a même été reçu en avril dernier à la Maison-Blanche. Car la vraie priorité de Washington dans la région est l’Iran et les querelles entre monarchies du Golfe affaiblissent l’alliance anti-Téhéran que souhaitent bâtir les États-Unis.

Un an après, le Qatar n’a donc pas plié et le quartet n’a quasiment rien gagné. L’opération est un fiasco et Riyad comme Abou Dhabi le savent. La question pour eux maintenant est de savoir comment sortir d’un blocus inutile et coûteux pour toute la région sans perdre la face. Aucun médiateur n’a aujourd’hui la réponse, bien qu’ils soient nombreux à avoir essayé. Il ne reste plus qu’à espérer que cette absence de solution ne pousse pas l’Arabie Saoudite ou les Émirats Arabes Unies à mener des actions inconsidérées qui pourraient embraser une région déjà sous très haute tension.

Quelle feuille de route pour l'automobile française ?

Institut Montaigne - Wed, 06/06/2018 - 18:21

Mardi 22 mai dernier s’est tenu le Comité stratégique de la filière automobile, à Bercy, en présence des ministres Bruno Le Maire, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne. A l’issue de cette réunion, l’Etat et la filière automobile ont contractualisé leurs engagements, notamment en matière de véhicule électrique et autonome. Que retenir de ce contrat de filière ? Décryptage de Rémi Cornubert, Senior Partner au cabinet Advancy, rapporteur général du…

Quelle feuille de route pour l'automobile française ? Décryptage de Rémi Cornubert

Institut Montaigne - Wed, 06/06/2018 - 18:21
Quelle feuille de route pour l'automobile française ? Décryptage de Rémi Cornubert Institut Montaigne mer 06/06/2018 - 18:21 Mardi 22 mai dernier s’est tenu le Comité stratégique de la filière automobile, à Bercy, en présence des ministres Bruno Le Maire, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne.

Peut-on fabriquer soi-même son cajon ?

RMES - Wed, 06/06/2018 - 15:54

Vous voudriez bien posséder un cajon vous-même. Le hic c’est que vous n’avez pas le temps de choisir entre les divers modèles proposer sur le marché. Dans ce cas, pourquoi ne pas le fabriquer vous-même ? Eh oui ! Vous pourriez fabriquer cet instrument tout seul, il faut juste avoir les matériaux et les instruments.

Sinon si vous voulez une solution cajon pas cher, il y a les kits à monter soi même qui sont un bon juste milieu.

Achetez la bonne quantité de contreplaqué pour fabriquer les cadres

Avant toute chose, sachez qu’un cajon est généralement conçu avec du contreplaqué avec deux épaisseurs différentes. Le premier sera plus fin (3 mm d’épaisseur) pour vous servir de tapa ou surface à frapper. Tandis que le reste aura une épaisseur de 12 mm. Quand vous couperez votre bois, vous pourriez opter pour les mesures suivantes. 33 x 33 cm pour le haut et le bas, 33 x 45 cm pour l’arrière et 45 x 30 cm pour les côtés. Ces dimensions permettront à votre équipement de produire du bon son quand il sera fini. Formez ensuite un trou de 12 cm de diamètre à l’arrière de votre cajon. C’est à partir de celui-ci que vous allez découper l’ouïe de votre instrument. Après cela, vous n’aurez plus qu’à vous procurer des cordes de guitare pour créer vos snares. Soyez certains que ces accessoires ne pourront qu’améliorer la qualité sonore de votre appareil.

Passez ensuite à l’assemblage de votre instrument

Pour cette étape, vous devriez commencer par coller la base et l’un des côtés de votre équipement avant de mettre l’autre côté et le dessus. Après cela, vous n’aurez qu’à presser les pièces que vous venez de coller avec de grosses pinces ou des sangles à bagage. Assurez-vous que la colle soit bien sèche avant de procéder à la mise en place du dos ainsi que du tapa et les cordes. Toutefois, veillez bien à ce que les cordes soient bien fixées avant de coller la tapa de votre cajon. Pour cela, pensez à étirer vos cordes depuis l’endroit où sera placée la face et les fixer au-dessous du côté opposé (7 cm environ). Vous n’aurez plus qu’à les visser si vous ne voulez pas utiliser des chevilles. Finis cela, vous pourriez placer le fonds de l’instrument en le collant et en y exerçant une pression comme sur les autres pièces.

à Lire également : Top 5 des coussins à mémoire de forme

Terminer votre travail en beauté

Il est important que vous mettiez des bouchons de caoutchouc dans la partie basse de votre cajon. En effet, veillez bien à ce que la surface inférieure de votre équipement soit assez solide pour supporter votre poids quand vous vous assoirez dessus. Notez que vous ne pourriez qu’accélérer sa dégradation si vous mettez directement le contreplaqué en contact avec le sol.

N’hésitez pas non plus à arrondir les coins supérieurs de votre cajon afin qu’il puisse vous garantir un confort indiscutable quand vous serez assis dessus. Pour cela, vous n’aurez qu’à vous servir d’un papier de verre. Pour le reste, vous pourriez personnaliser votre équipement afin qu’il puisse avoir l’éclat qui vous conviendra. Vous pourriez par exemple appliquer du vernis à bois. Cela offrira un air classique et original à votre instrument.

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« Le meilleur casque bleu européen aujourd’hui, c’est l’agriculture »

IRIS - Wed, 06/06/2018 - 15:05

Pouvez-vous expliquer, en quelques mots, en quoi consiste la géopolitique de l’alimentation ?

Il existe une géopolitique de l’agriculture et de l’alimentation, précisément parce que la première vocation de l’activité agricole est de nourrir les populations. Il s’agit de la plus vieille histoire de l’humanité. Même si le monde est en perpétuelle mutation et évolue très vite, en 2018 n’importe quel individu sur la planète doit pouvoir se nourrir pour avoir de l’énergie, mener sa vie, se développer etc…

D’un point de vue individuel, chacun est donc dans une obligation stratégique, au quotidien, vis-à-vis de son estomac. Quand la faim se fait sentir, l’individu réagit et cherche de quoi se nourrir. Ce qui était valable au début de l’humanité l’est toujours aujourd’hui… Et ce qui vaut pour une personne vaut pour une collectivité. Chaque région, territoire ou nation doit agir pour sa sécurité alimentaire et anticiper les risques inhérents à cette équation complexe. Un pays qui souffre de difficultés hydriques, foncières, climatiques, alimentaires et rurales est, de fait, forcément plus sensible à l’instabilité socio-politique.

Assistons-nous aujourd’hui à un regain d’instabilité dans le monde qui serait lié aux questions alimentaires ?

Effectivement, actuellement tout se complexifie : au niveau climatique comme au niveau humain. Chaque jour, il y a 230 000 bouches supplémentaires à nourrir sur la planète. En 30 ans, la population mondiale a augmenté de 2,4 milliards d’habitants. Ce sera plus ou moins le même volume qui viendra s’ajouter d’ici à 2050.

A cet horizon, la FAO nous alerte : il faudra produire 50% de nourriture en plus pour répondre aux demandes, mais l’extension des surfaces agricoles ne sera que de 4% entre ce qu’il sera possible d’exploiter durablement en matière foncière et ce qui sera simultanément perdu avec l’urbanisation, la désertification et les changements climatiques. Le manque d’eau et l’instabilité géopolitique sont d’autres facteurs obérant le développement agricole dans certains territoires. Demain, le scénario est donc simple en apparence mais terriblement difficile : produire plus mais beaucoup mieux, avec moins de ressources.

La Commission européenne a fait part de sa proposition de réduire de 5% (certains parlent même de 12% voire 15%) le budget de la PAC pour la période 2021-2027, qu’en pensez-vous ?

Aujourd’hui en Europe, nous avons atteint un niveau de sécurité alimentaire historique ! Tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Rares sont les espaces dans le monde pouvant se prévaloir d’un tel résultat. A cela s’ajoute cette capacité remarquable qu’a l’Union européenne de pouvoir produire quasiment de tout. La très grande performance agricole du continent est aussi liée à cette très vaste mosaïque de productions qui la compose.

Néanmoins, nous sommes dans une phase où l’importance de l’agriculture n’est pas toujours perçue à sa juste valeur stratégique. S’il est juste que des débats émergent à propos des enjeux sanitaires, qualitatifs et environnementaux de la politique agricole commune, il n’est pas souhaitable, dans l’argumentaire global, d’oublier les enjeux géopolitiques qui sous-tendent la production agricole et la préservation de cette sécurité alimentaire acquise au cours des dernières décennies. L’impératif alimentaire n’a pas disparu sur le sol européen !

Mais nos sociétés sont de moins en moins familières des réalités agricoles, de moins en moins rurales et de moins en moins conscientes qu’il faut des travailleurs des paysages à la table pour apporter cette nourriture au quotidien. Pire, certains enferment le sujet agricole dans des niches conjoncturelles ou nutritionnelles, comme si toute la société uniformisait ses comportements alimentaires et disposait du même pouvoir d’achat. C’est une dynamique excessive. Dans les exploitations agricoles, dans les usines agro-industrielles ou dans les assiettes, c’est la diversité qui prime. L’Europe doit donc entretenir cette agriculture plurielle, ces productions multiples et continuer à accompagner les forces vives qui créent de la valeur ajoutée sur les territoires et contribuent à la sécurité alimentaire globale.

Nombreux sont les Etats dans le monde à maintenir l’agriculture parmi les priorités nationales ou à miser de nouveau sur celle-ci pour leur développement, leur sécurité ou leur action extérieure. Il serait étonnant de voir l’Europe se détourner de ce sujet qui fut pourtant le principal moteur de sa construction politique et communautaire. D’autant plus que l’Europe, sans prétendre nourrir le monde, a sans doute une responsabilité à participer à la sécurité alimentaire au-delà de ses frontières. Pour équilibrer les besoins et compléter les productions nationales des autres pays qui ne peuvent être en autosuffisance, faute de ressources ou de stabilité.

Que préconisez-vous ?

Je crois qu’il serait bon de réinjecter de l’analyse géopolitique dans l’équation agricole et agroalimentaire européenne. Il faut que les mondes agricoles comprennent qu’ils ne sont pas à l’abri d’événements extra-agronomiques et climatiques. Poser la question de l’agriculture européenne post-2020 en pensant que l’Europe est un espace fermé, à l’abri des dynamiques internationales, en positif comme en négatif, est une vue de l’esprit.

Parallèlement, il faut que les décideurs européens prennent la mesure de la centralité stratégique de l’agriculture pour la sécurité sur le continent et l’influence de l’Europe dans le monde. Bref, plus de géopolitique dans les cénacles agricoles et plus d’agriculture dans les sphères stratégiques.

Le débat autour du futur budget de la PAC est-il selon vous correctement posé ?

Je me demande effectivement s’il faut faire un débat autour de la réduction ou de l’augmentation du budget de la PAC de 5%, ou plutôt avoir une discussion autour des raisons qui font que nous avons absolument besoin de la PAC. Où est la vision stratégique de long terme actuellement, capable comme après la Seconde guerre mondiale de projeter dans le temps les objectifs et de donner un cap mobilisateur aux outils déployés ? N’oublions pas que le meilleur casque bleu européen aujourd’hui, c’est l’agriculture.

Il est nécessaire de diagonaliser le sujet. L’agriculture se situe au carrefour de plusieurs disciplines et donc de plusieurs défis clefs à la fois. Quand on indique que le futur budget européen sera davantage tourné vers la sécurité, vers les enjeux migratoires ou vers l’innovation, en quoi ne serait-ce pas lié à l’agriculture ? Au-delà des querelles sur les chiffres du futur budget européen, il est urgent de remettre un peu de bon sens sur la nécessité géopolitique de faire plus d’Europe dans un monde où notre continent n’est plus le pivot central. En faisant l’exercice, et en cherchant ce qui distingue l’Europe d’autres régions dans le monde, l’agriculture surgit inévitablement. Le Vieux Continent trouve une centralité sur un planisphère quand le curseur du débat est placé sur les questions agricoles et alimentaires. Voir large et voir loin, tels sont deux axes que l’Europe se doit d’entretenir.

L’immigration ne serait-elle pas bénéfique pour l’agriculture européenne ?

Vaste sujet prospectif ! Beaucoup de migrants africains s’installent dans les campagnes et les villages. Cela contribue souvent à revitaliser ces zones. Surtout, ils connaissent souvent très bien les métiers agricoles et ont un rapport à ces professions bien plus fort que notre génération à nous d’Européens. Il y a donc sans doute des choses à faire aujourd’hui pour que la migration de détresse vers l’Europe puisse être examinée à l’aune de ce sujet : comment intégrer ces personnes dans des espaces où se conjuguent des besoins et leurs compétences. Et si demain nous observions de plus en plus d’Africains parmi les agriculteurs européens ?

« L’annulation du match de football Israël-Argentine est un camouflet pour l’Etat hébreu

IRIS - Wed, 06/06/2018 - 14:51

Quel impact l’annulation du match a-t-elle sur Israël ?

C’est un coup terrible et un camouflet pour le pays au moment où le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, triomphe sur le plan diplomatique en étant reçu partout, sans que personne fasse pression sur lui.

Le danger le plus important qui le guettait était de se retrouver au cœur d’une campagne d’opinion publique. Même s’il n’y a pas de lien direct entre la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) et l’annulation du match, cela apparaît comme un boycott d’Israël par l’Argentine. La popularité de Lionel Messi, l’importance et la visibilité du football dans le monde sont telles que cela donne aussi à cette histoire une publicité sans commune mesure.

Benyamin Nétanyahou a appelé le président argentin pour essayer de maintenir le match, mais sans succès.

L’Argentine a-t-elle sous-estimé l’émoi que cette rencontre pourrait provoquer ?

En acceptant ce match, la Fédération argentine de football n’avait sans doute pas imaginé que cela provoquerait autant de manifestations. Les joueurs ont préféré ne pas le jouer pour ne pas être associés à la politique israélienne, estimant que cela reviendrait à donner un blanc-seing à l’Etat hébreu au moment où des dizaines de Palestiniens sont tués à Gaza.

Y a-t-il déjà eu des précédents ?

Oui, mais cela reste très rare. L’exemple le plus célèbre, c’est quand l’équipe de football de l’Union soviétique avait refusé d’aller jouer au Chili après la prise de pouvoir de Pinochet, en 1973.

Il arrive aussi souvent que des athlètes arabes refusent de serrer la main à des joueurs israéliens. Mais là, cela dépasse le cadre traditionnel, car l’Argentine n’est pas directement concernée par le conflit israélo-palestinien. En refusant de jouer, elle porte un jugement sur ce conflit.

L’annulation du match peut-elle avoir des répercussions diplomatiques ?

Non, mais c’est un signal très fort. Cela signifie qu’aller en Israël et à Jérusalem ne va pas de soi, et que ce ne sont pas des destinations anodines. D’autres vont forcément se poser la question à l’avenir. Cet épisode constitue en cela un précédent.

Israël a très peur qu’un parallèle soit dressé avec l’Afrique du Sud, dont le boycott dans les années 1970, pendant la ségrégation, avait commencé par un boycott sportif.

Quel poids diplomatique le football a-t-il ?

Il est important, mais c’est surtout la visibilité du football qui est immense, car des milliards de personnes suivent ce sport. Lionel Messi est connu dans le monde entier, bien davantage que le président argentin. L’impact politique et médiatique de cette affaire est donc énorme, et fera date.

L’Europe va-t-elle résister à Trump ?

IRIS - Wed, 06/06/2018 - 14:39

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Die kommunale Finanzwirtschaft Bayerns : Vorbild für die Provinz Buenos Aires?

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 06/06/2018 - 12:57
135 "Partidos" bilden die Provinz Buenos Aires in Argentinien. Um für die 15 Millionen Einwohner auf einer Fläche, annähernd so groß wie Deutschland, staatliche Dienstleistungen garantieren zu können, sind argentinische Politiker sehr interessiert an Bayerischen Lösungen für die kommunale Finanzwirtschaft. Im Fokus dabei: die sogenannten "Schlüsselzuweisungen" für Kommunen.

Une caméra infrarouge : comment est-ce que ça fonctionne ?

RMES - Wed, 06/06/2018 - 12:42

La thermographie est une discipline qui consiste à donner une représentation d’un corps à la base de la température ou du flux thermique qu’elle dégage. L’un des éléments centraux de cette discipline est la caméra, dont le type de flux thermique qu’elle enregistre en détermine la nature. La caméra infrarouge est donc cette caméra qui permet de mesurer des rayonnements infrarouges émanant de tout corps. Comment fonctionne-t-elle ?

Thermographie infrarouge

La thermographie infrarouge consiste à mettre en place un système performant de mesure par infrarouge. Plusieurs éléments sont immuables dans un tel ensemble. En premier lieu, il faudra un système optique capable de se focaliser sur les radiations infrarouges d’un corps sur une scène donnée.

Lorsqu’on parle de scène, cela suppose que l’environnement est aussi un élément capital dans cette mesure. Le système optique, selon l’environnement donc, permettra à un détecteur spécial de détecter les rayonnements infrarouges recherchés, et il se chargera de convertir cette information en signaux.

Enfin, ces derniers seront envoyés à l’affichage, selon le mode d’affichage choisi. La caméra thermique implémente à merveille ce système de mesure.

Fonctionnement d’une caméra infrarouge

Il faut dire que pour comprendre le fonctionnement basique d’une caméra infrarouge, il faut savoir que les capteurs des caméras classiques sont tous sensibles à l’infrarouge. Pour éliminer donc toute mesure d’infrarouge, un filtre est mis sur le système optique de la caméra.

Ce qui permet de restreindre l’impact de tout rayonnement infrarouge pour mettre plus en avant celui qu’à une lumière visible. Pour les caméras infrarouges, l’inverse se réalise. Elles possèdent dans leurs systèmes optiques, un filtre qui permet d’éliminer tout impact de rayonnement de lumière visible et qui met plus en avant celui du rayonnement infrarouge.

Une fois cela fait, le capteur capte l’information thermique, l’envoi au détecteur de la caméra thermique qui le transforme en signaux électriques ou numériques. Et ces signaux, à la suite d’une électronique d’interprétation, iront vers l’affichage pour donner réponse à la fonction d’affichage demandée.

Types de caméras thermiques

Pour réaliser à merveille le système de mesure par infrarouge, les caméras thermiques possèdent plusieurs types de systèmes optiques et plusieurs types de détecteurs. Les scènes thermiques sont donc balayées différemment et les informations sont transmises aux détecteurs. Cela détermine les types de caméras thermiques. Tout ceci est défini par deux valeurs très importantes : la résolution spatiale et la résolution thermique.

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Différence entre poussette et landau

« La loi anti-fake news n’est qu’un spectre daté »

Fondapol / Général - Wed, 06/06/2018 - 12:32

Dans une époque éprise de transparence et d’horizontalité, légiférer contres les fausses informations ne suffit pas, estime Farid Gueham, de la Fondation pour l’innovation politique, dans une tribune au « Monde ». Tribune. Si la propagande est aussi vieille que l’exercice politique, Internet devait changer la donne, introduire une nouvelle échelle, une accélération. De big data en fast data, la masse […]

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