Pour s’occuper du jardin, plusieurs outils sont utiles. Il faut non seulement les maîtriser, mais en plus, ils réclament beaucoup d’efforts à leurs propriétaires. Présent dans la plupart des maisons qui possèdent un jardin, le désherbeur thermique est le désherbeur que tout le monde veut utiliser. Tous les professionnels et tous les amateurs en jardinage conseillent son utilisation.
Il est très utile pour l’élimination des plantes indésirables. Dans cette tâche, il a plusieurs avantages. Il offre un désherbage facile, sans effort et écologique. Pourtant, il ne manque pas d’inconvénient.
Si vous ne souhaitez pas un desherbeur a essence alors optez pour le desherbeur electrique : https://jardin-entretien-pelouse.com/test-avis-desherbeur-thermique-electrique-ecopower-7070/
Le désherbage facileQu’il soit électrique ou à gaz, à bombonne, bouteille ou cartouche, le désherbeur thermique est très facile à utiliser. Quand il est électrique, il suffit de le brancher à une prise électrique. Très vite, le désherbeur thermique atteint une température optimale et il suffit de passer au-dessus des plantes pour les tuer.
Quand il est à gaz, il suffit de relier la bouteille, la bombonne à la lance pour commencer le désherbage. Pas plus d’effort à faire que le simple passage au-dessus des plantes. Quand il est lourd, il suffit d’utiliser le chariot ou le sac prévu à cet effet. Certains désherbeurs ont des roues. Cette méthode aide à utiliser le désherbeur comme une tondeuse à gazon. Quand le désherbeur est à cartouche, il suffit de garder sur soi la cartouche de recharge afin de couvrir une surface exceptionnelle. De plus, le désherbeur thermique est écologique.
Un désherbage écologiqueEn plus de son côté facile et simple d’utilisation, le désherbeur thermique est très écologique. Il ne détruit pas le sol où il est utilisé. Avec sa méthode simple, il assèche juste les plantes et ne touche pas le sol. Il ne tue pas les insectes qui vivent dans le jardin et ne fait pas de mal aux animaux qui y viennent. Une fois le désherbage effectué, il suffit de repasser quelques jours plus tard afin de constater que toutes les mauvaises herbes sont mortes. Simple et écologique, le désherbage thermique est une méthode qui cache quelques défauts.
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Les inconvénients du désherbeur thermiqueLe désherbeur thermique a quelques inconvénients. D’abord, il apporte un fort risque d’incendie. A cause de la méthode utilisée, le risque d’incendie est important. C’est pour cela qu’il est conseillé de ne pas l’utiliser dans les zones à fort risque d’incendie et non loin de matériels et produits inflammables.
Ensuite, contrairement aux autres désherbeurs qui offrent un résultat visible sur le champ, il nécessite plusieurs passages et ne montre ses résultats que des jours plus tard. En ce moment, il n’est pas rare de trouver des plantes qui ont résisté à son travail efficace. Ce qui fait que le travail se fait en deux temps. Dans un premier temps, il y a un premier passage, un second passage et dans le second temps, un autre jour, il y a le ramassage des plantes mortes et l’arrachage des plantes récalcitrantes.
Enfin, le désherbeur thermique pose des problèmes de précision qui le rendent dangereux à proximité des plantes utiles. Toutefois, malgré tous ces inconvénients circonstanciels, il reste le plus sûr des méthodes de désherbage.
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Le reste à charge zéro peut-il être économiquement soutenable ? Faut-il lier son bénéfice à un comportement vertueux ? Toute la population doit-elle être concernée ? Une offre sans reste à charge en optique, dentaire et audioprothèse soulève, entre autres, des questions de financement et de justice sociale. Débat entre Quentin Demanet, expert associé à […]
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Vous vous êtes déjà demandé pourquoi nous avons tendance à nous endormir dès que la nuit tombe ? Ou encore pourquoi nous nous réveillons dès que la lumière du jour se pointe ? L’horloge biologique est bien réglée, de façon à ce que nous nous couchons et nous réveillons automatiquement, même sans avoir besoin d’alarme.
Certains appareils remplissent la même fonction et ainsi, stimule notre horloge biologique : il s’agit du simulateur d’aube et de la lampe luminothérapie. Cependant, ces deux appareils remplissent-ils la même mission ? Découvrez la distinction qui différencie ces deux lampes !
Le simulateur d’aubeLe simulateur d’aube est une lampe, qui généralement, repose sur votre table de chambre. Elle est constituée d’une ampoule, qui a pour fonction d’imiter en tout point le lever du jour. Vous n’ignorez sans doute pas que, lorsque le jour se lève, la lumière qui brille est un facteur qui augmente la production de sérotonine, qui est l’hormone du réveil.
Le simulateur d’aube a ainsi la même fonction. Non seulement, elle permet une sécrétion de sérotonine, mais aussi, elle provoque dans notre organisme, la fabrication de cortisol, qui est une hormone qui lutte contre le stress. De plus, cette lampe nous permet, de nous réveiller de façon naturelle, les matins, et de nous endormir la nuit, afin de dormir convenablement.
La lampe luminothérapieLa lampe luminothérapie, quant à elle, est une lampe qui, a pour principale fonction d’agir sur la mélatonine, afin de nous redonner de l’énergie, et de lutter contre le blues. Vous n’ignorez sans doute pas que la lumière, a une certaine intensité. Celle du jour a une intensité de 100.000 lux.
Ainsi, lorsque cette intensité diminue, et se trouve en dessous de 2.000 lux, nous avons tendance à nous endormir, en raison de la production de mélatonine par notre organisme. Cette hormone est également responsable de nos troubles de l’humeur, et de la fatigue chronique.
Ainsi, en nous aidant à produire plus de sérotonine, qui est l’hormone du réveil et de la bonne humeur, la lampe luminothérapie contribue à nous maintenir en forme, à recharger nos batteries, et à être de très bonne humeur.
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On June 22nd, IPI together with United Nations University – Centre for Policy Research are cohosting an all-day policy seminar on “Governing Artificial Intelligence.”
Session V: Toward responsible governance of AI-How do we get there?
Session IV: Why Should We Design and Deploy Human-Compatible AI?
Session III: What would effective global public policy on AI look like?
Session II: Will AI bring sustainable development or unsustainable inequality?
Session I: Does the AI race threaten international peace and security?
This event fostered an informed discussion on the global public policy implications of AI. What opportunities and challenges does AI hold for humanity? What public policy puzzles emerge from the development and deployment of AI globally and in different political, economic, and social contexts? What role, if any, does the United Nations have to play in helping governments, industry, and civil society worldwide solve these policy puzzles?
Speakers at this event included leading experts and practitioners in the field of Artificial Intelligence (AI) as well as senior representatives from, among others:
Google
Microsoft
IBM
Harvard University
United Nations
World Economic Forum
EEUU y China han entrado en guerra comercial. Y el resto del mundo –incluidos la UE y España– debería estar preocupado. En un mundo de cadenas de producción globales es completamente ilusorio pretender aislar a un país del comercio internacional como pretende hacer EEUU.
EU-Kommissionspräsident Jean-Claude Juncker berief sogar ein zusätzliches informelles Arbeitstreffen für kommenden Sonntag ein, was die Brisanz des umstrittenen Themas unterstreicht, das den europäischen Zusammenhalt ernsthaft auf die Probe stellt. Bereits seit 2016 beraten die Europäische Kommission und die Mitgliedstaaten intensiv über ein Reformpaket für ein faireres EU-Migrations- und Asylsystem.
L’accueil des étrangers donne de plus en plus lieu à des prises de position éthiques allant dans le sens, pour les pays développés et notamment européens, d’un devoir d’accueil inconditionnel. Ce postulat, qui est celui de la gauche libérale mais aussi du pape François et d’associations spécialisées dans l’accueil des étrangers, passe pour la position […]
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Der „Islamische Staat“ (IS) wurde in seinen syrisch-irakischen Kerngebieten zwar für besiegt erklärt, doch hat er sich mittlerweile in andere Regionen ausgebreitet. Dies betrifft auch Asien, einen Kontinent, auf dem mehr als 500 Millionen Muslime leben. Zu den Ländern, in denen IS-affiliierte Gruppen 2017 verstärkt aufgefallen sind, gehören unter anderem Afghanistan, Indonesien und die Philippinen. Vor diesem Hintergrund untersucht die vorliegende Studie das Auftreten des IS in Asien, die Reaktionen darauf und die Auswirkungen des Phänomens auf nationale und regionale Stabilität.
Die Befunde der Studie entkräften zunächst Befürchtungen, es könnte in der Region zu einer raschen Wiedergeburt des IS kommen. Es gibt derzeit keine Anzeichen, dass sich die Erfolge der Organisation auf irakischem und syrischem Gebiet kurz- bis mittelfristig in Teilen Asiens wiederholen werden. Den dortigen IS-Ablegern fehlt es dafür an militärischer Stärke, logistischer Infrastruktur und lokaler Verankerung. Die Gewaltaktionen asiatischer IS-Ableger beschränken sich vielerorts auf sporadische Anschläge und Vorstöße. Militärische Siege über den vermeintlichen Gegner oder dauerhafte Geländegewinne werden dabei nur selten erreicht.
Dies sollte jedoch nicht zur Einschätzung verleiten, der IS in Asien sei lediglich ein Schreckgespenst. IS-Gruppen dort profitieren, wie andere militante Akteure auch, vielfach von Legitimitätsdefiziten politischer Eliten und der Schwäche staatlicher Strukturen. Und gerade weil solche Gruppen weitgehend unabhängig von der Zentrale des IS entstanden sind, ist dessen militärische Niederlage in Syrien und Irak kein Garant dafür, dass die Ableger in Asien ebenfalls geschwächt sind oder auseinanderfallen.
Inhaltsverzeichnis
Problemstellung und Empfehlungen
S. 5–6
Felix Heiduk
Der »Islamische Staat« (IS) in Asien: Einleitung und Vorüberlegungen
S. 7–12
Uwe Halbach
Der »Islamische Staat« in Zentralasien
S. 13–22
Christian Wagner
Der »Islamische Staat« in Südasien
S. 23–38
Nicole Birtsch
Der »Islamische Staat« in Afghanistan
S. 39–48
Gudrun Wacker
China und der Kampf gegen die »drei üblen Kräfte«
S. 49–58
Felix Heiduk
Der »Islamische Staat« in Südostasien
S. 59–73
Felix Heiduk
Schlussfolgerungen
S. 74–76
Anhang
S. 77
Abkürzungen
S. 77
Avant le Conseil européen des 28 et 29 juin, Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont réunis mardi dernier à Berlin. Dans un contexte d’incertitude et de crise politique interne, la Chancelière a donné son accord pour la création d’un budget d’investissement commun de la zone euro. Sur la question migratoire, problématique au cœur des tensions au sein de l’Union européenne, les deux dirigeants ont tenté de recadrer les négociations afin de faire face aux mouvements populistes et de partager le fardeau entre États membres. Est-ce un nouveau départ pour le couple franco-allemand en tant que fer de lance d’une Union européenne plus unifiée ? Pour nous éclairer sur la situation, le point de vue de Rémi Bourgeot, chercheur associé à l’IRIS.
Quels étaient les enjeux politiques de la rencontre entre Angela Merkel et Emmanuel Macron ? Que doit-on en retenir ?
Ce sommet franco-allemand s’est concentré sur la question de l’intégration institutionnelle de la zone euro et sur celle de la crise migratoire. Bien que les deux sujets ne soient pas directement liés, on a pu voir une logique complexe à l’œuvre entre Emmanuel Macron et Angela Merkel qui dépendent l’un de l’autre sur ces dossiers difficiles. Le président de la République est notamment inquiet de l’avenir de la réforme de la zone euro qu’il porte malgré les importantes réticences allemandes, tandis que la Chancelière tente de préserver sa fragile coalition gouvernementale dans le contexte d’une remise en cause brutale de sa politique migratoire, qui l’oblige à engager un tournant européen nécessitant le soutien français.
Sur la question de la zone euro, Angela Merkel s’en est tenue à la position élaborée par Wolfgang Schäuble au cours de la campagne présidentielle française en réponse aux propositions de réforme d’Emmanuel Macron. L’idée de transferts accrus, notamment sous la forme d’un budget d’investissement commun conséquent, reste taboue en Allemagne, et Angela Merkel ne bénéficie pas d’un mandat suffisant pour mettre en œuvre une réforme aussi controversée. Elle a néanmoins confirmé la concession qu’elle indique depuis l’émergence de ce débat avec la France, à savoir la constitution d’un budget d’investissement modeste. Aucun montant n’a été concrètement évoqué à l’issue de la rencontre de cette semaine. Alors qu’Emmanuel Macron a, à de nombreuses reprises, évoqué plusieurs points de PIB annuels (soit plusieurs centaines de milliards d’euros), Angela Merkel rejette cet ordre de grandeur et semble davantage penser à une dizaine de milliards d’euros. Elle a réaffirmé ces réserves avec insistance ces derniers jours dans la presse allemande en espérant désamorcer une polémique sur la question des transferts budgétaires qui n’a pour autant pas manqué de naître au sein même de la coalition.
En ce qui concerne l’union bancaire, l’idée cruciale d’une garantie commune des dépôts bancaires a été exclue tandis qu’il est confirmé que le fonds consacré aux faillites bancaires (financé par le secteur lui-même) pourra recevoir un soutien, limité, du Mécanisme européen de stabilité. En ce qui concerne le soutien aux États membres en difficulté, les principes actuels sont pour l’essentiel confirmés, reposant sur l’idée d’un soutien conditionné à une surveillance européenne et la mise en place de programmes d’austérité procycliques. Toutefois, il est prévu, en plus de la possibilité de lignes de crédit préventives, d’apporter un soutien financier pour aider les États en difficulté à faire face aux coûts d’indemnisation du chômage en temps de crise ; soutien qui devra néanmoins être remboursé par la suite.
La mise en avant d’une position commune franco-allemande se fait donc essentiellement sur la base de la position allemande et des réticences qui la caractérisent. Cette position s’est confirmée en particulier dans le contexte de la crise politique allemande, avec l’envolée électorale de l’extrême droite. Le rejet de l’intégration de la zone euro est un des principaux sujets de l’AfD, en plus de la ligne identitaire-révisionniste du parti qui s’est affirmée ces trois dernières années. Le faible budget de la zone euro devrait être mis en place à partir de 2021 pour une période de sept ans ; ce qui permettra par là même aux opposants à l’intégration de la zone euro en Allemagne, aux Pays-Bas et en Finlande en particulier de tenter de geler le débat pendant près d’une décennie. L’affichage d’un accord pour une avancée qualifiée d’historique par certains commentateurs français permet de défendre l’hypothèse d’un couple franco-allemand présenté comme opérationnel et qui s’accorderait sur les principes fondamentaux en vue d’un parachèvement futur de l’union monétaire. La modestie du résultat des prochaines semaines sera alors probablement attribuée à la difficulté de fédérer l’ensemble des pays membres de la zone euro. L’idée d’un noyau franco-allemand soudé permettra d’avancer l’idée d’un mouvement d’intégration en marche progressive, alors même que les divergences de vues quant à la gestion de la zone restent pour l’heure inconciliables.
Horst Seehofer, ministre de l’Intérieur et chef du parti conservateur CSU, a accordé un délai de quinze jours à la chancelière afin qu’elle puisse trouver un accord avec les partenaires européens sur la question des réfugiés, problématique au cœur de la discorde entre la CDU et la CSU. Quelle est l’ampleur de cette crise gouvernementale ? Quelle est la marge de manœuvre de la chancelière sur la question migratoire ?
Horst Seehofer lui-même est confronté à la pression d’une aile plus jeune et encore plus conservatrice au sein de la CSU en Bavière, qui s’inspire notamment de l’évolution politique de l’Autriche voisine. Alors qu’il avait été forcé d’abandonner la présidence bavaroise du fait de cette remise en cause, avant d’être nommé au sein du gouvernement fédéral à Berlin, il tente de reprendre la main sur le parti au moyen d’un durcissement marqué et spectaculaire de son jeu au sein du gouvernement. Comme l’aile droite de la CDU, nombreux sont ceux au sein du bloc conservateur CDU-CSU et particulièrement de la CSU à attribuer l’érosion de leur base électorale à la politique d’accueil d’Angela Merkel en 2015. La Chancelière n’en finit plus, sur cette base, de devoir donner des gages à l’aile la plus conservatrice de son camp face à l’envolée de l’AfD lors de l’élection de septembre, qui s’est traduite par l’entrée de 94 populistes d’extrême droite au Bundestag.
Horst Seehofer a été jusqu’à poser une forme d’ultimatum, d’une durée de deux semaines, à Angela Merkel en menaçant de mobiliser les services de police pour contrôler les frontières allemandes et repousser les migrants passés par d’autres pays européens. Le ministre de l’Intérieur n’a évidemment pas les moyens de faire cavalier seul au sein du gouvernement et il n’aurait rien à gagner à une dislocation précipitée de la coalition et surtout du bloc CDU-CSU. Sa mise en scène consiste à envoyer un signal au parti et à ses électeurs en vue des élections régionales de l’automne prochain. Il n’en demeure pas moins que cette mise en scène ajoute de façon spectaculaire à la pression qui pèse sur Angela Merkel pour durcir considérablement la politique migratoire de l’Allemagne et de l’Union européenne.
La politique de la porte ouverte de 2015 n’avait en réalité duré qu’un temps limité, avant surtout que la Chancelière n’œuvre à la mise en place de l’accord avec la Turquie, mais aussi que les pratiques des services chargés de l’immigration changent de façon tout aussi concrète. Aujourd’hui, Angela Merkel met à nouveau en avant une approche qui repose sur des pays tiers ou plus précisément sur l’idée de la gestion des flux migratoires hors d’Europe.
Face à une « crise migratoire » de plus en plus pressante, marquée dernièrement par l’affaire de « L’Aquarius », une Europe à deux vitesses concernant la politique d’accueil migratoire est-elle susceptible d’apparaitre ? Qu’en est-il des débats actuels sur le règlement de Dublin, symbole d’un non-partage du fardeau migratoire ?
On constate effectivement un morcellement des approches nationales en fonction à la fois des circonstances auxquels sont confrontés les pays et de l’évolution politico-idéologique des scènes nationales. Par ailleurs on voit des rapprochements entre pays au gré des évolutions électorales, comme récemment entre Rome et Budapest en plus du jeu entre grands pays, par exemple entre Rome et Berlin, les deux exigeant une plus grande solidarité européenne en estimant avoir été abandonnés, dans des contextes différents. Par ailleurs, d’autres pays moins exposés dans un premier temps se retrouvent davantage confrontés à la crise migratoire du fait des mesures tacites mises en œuvre chez leurs partenaires. Emmanuel Macron s’était ainsi montré critique à l’égard du gouvernement allemand lors de sa récente rencontre avec Giuseppe Conte, le président du Conseil italien, expliquant que la hausse des demandes d’asile en France était notamment due aux migrants refoulés par l’Allemagne. Tandis qu’Emmanuel Macron s’inquiète de la gestion des flux de migrants passés précédemment par d’autres pays européens, notamment en cas de refus des demandes, l’Italie défend l’idée d’une solidarité européenne accrue et d’une mise en commun des moyens autour de la notion de défense de la frontière européenne en menaçant de généraliser des mesures unilatérales. L’Allemagne privilégie pour sa part une approche qui se concentre sur la gestion des flux hors d’Europe au moyen notamment d’un système de centres extra-européens chargés de trier les demandeurs d’asile.
Le règlement de Dublin est ainsi critiqué de toute part pour des raisons différentes, mais du fait de ces différences précisément il reste difficile de lui substituer un système viable. Derrière la difficulté à réformer le règlement de Dublin, c’est le principe même de la zone Schengen qui affiche des fissures redoutables. S’il est certain que l’approche européenne de la crise migratoire est appelée à se durcir de façon importante et généralisée dans les prochaines semaines, les tensions entre gouvernements resteront pour autant vives et difficilement solubles, dans le contexte de menaces croissantes d’actions unilatérales.
Celso Amorim est ancien ministre des Affaires étrangères (2003-2011) et de la Défense (2011-2015) du Brésil. Il répond à nos questions dans le cadre du séminaire organisé par l’IRIS à l’occasion de sa présence en France :
– Quelle est la situation politique actuelle au Brésil ?
– Comment analysez-vous les perspectives de l’élection présidentielle dont le premier tour doit se tenir normalement le 7 octobre prochain ?
– Après une décennie de montée en puissance, l’Amérique latine semble en recul. Peut-on parler d’une crise régionale ?