You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

« Trump, syndic de faillite de l’hégémonie libérale ? » (1/5) – Le gendarme du monde à la retraite ?

IRIS - Thu, 17/01/2019 - 15:01

 

A l’occasion de la parution de son dernier ouvrage Requiem pour le monde occidental aux éditions Eyrolles, Pascal Boniface publie une série d’articles d’analyse portant sur l’hégémonie libérale et la politique extérieure de Donald Trump.

 

En annonçant le 26 décembre 2018 que les États-Unis ne pouvaient plus être les gendarmes du monde – déclaration accompagnant l’annonce du retrait des forces spéciales américaines de Syrie et la diminution du contingent américain en Afghanistan – Donald Trump a créé un choc dépassant en ampleur les habituelles secousses telluriques faisant suite à ses déclarations.

Les alliés – européens, asiatiques et golfiques – ont de nouveau été atteints du syndrome de l’abandon. Comment allaient-ils assurer leur sécurité si le protecteur traditionnel et omniprésent faisait subitement défaut ? Était-il, de surcroit, moral et pertinent d’abandonner les Kurdes, qui avaient joué un rôle important dans la lutte contre Daesh, à leur propre sort ? N’était-il pas prématuré de se retirer de Syrie avant que Daesh soit définitivement et complètement vaincu ?

Il y eut une tempête de protestations. Le secrétaire à la Défense Jim Mattis (il est vrai donné sortant depuis déjà quelque temps) annonçait sa démission le 1er janvier 2019. S’en suivit une succession d’annonces contradictoires sur l’ampleur et le calendrier du retrait.

Les propos de Trump sont-ils scandaleux ou infondés ? Obama avait déjà fait le même constat, en ne voulant pas être entraîné dans une intervention militaire en Syrie, en ayant résisté au maximum à être entraîné dans celle en Libye, et ne l’avoir fait qu’à la suite d’une pression maximale d’Hillary Clinton. Il devra d’ailleurs par la suite regretter d’avoir cédé. De même, les États-Unis sont intervenus de façon très minimale au Sahel, en se limitant à un soutien logistique à la force internationale. Mais si Obama avait déclaré que les États-Unis ne pouvaient plus être le gendarme du monde comme vient de le faire Trump, il aurait été immédiatement dénoncé pour défaitisme et accusé d’affaiblir le leadership américain. Trump, en prenant pour slogan de campagne « Make America Great Again » n’avouait-il pas implicitement que les États-Unis n’avaient plus les moyens d’être comme auparavant le gendarme du monde, rejoignant ainsi le constat d’Obama ?

La communauté stratégique américaine[1] a quasi unanimement critiqué cette déclaration de Trump. Pourtant, son argumentation ne vaut-elle pas d’être prise en considération quand Trump déclare que les interventions militaires américaines du XXIe siècle (Afghanistan, Irak, Libye) avaient été des catastrophes ?  Celles-ci ont effectivement été extrêmement coûteuses sur le plan économique pour les États-Unis, sans apporter aucune victoire stratégique, et de surcroit, elles ont augmenté et non pas diminué l’hostilité à l’égard des États-Unis dans les régions concernées.

Bref, les vies des soldats américains avaient initialement été perdues pour aider des peuples ingrats qui n’en tiraient aucune reconnaissance pour les États-Unis. C’est en négligeant les besoins intérieurs américains (sociaux, infrastructures, etc.) que Washington avait dilapidé des fortunes pour des contrées lointaines, où il n’y avait pas d’intérêts stratégiques majeurs.

Les alliés avaient déjà paniqué lors de l’élection d’un président qui avait annoncé haut et fort sa fatigue des alliances et des coûts qu’elles représentaient pour les États-Unis et sa volonté de normaliser les relations avec la Russie. Heureusement à leurs yeux, la relation Washington-Moscou ne s’est pas améliorée depuis 2016, malgré la volonté de Trump. Au contraire, des sanctions additionnelles ont été adoptées et Trump, satisfait de l’engagement de dépenses militaires (et de l’achat d’armes américaines) des différents alliés, ne remettait plus en cause le système existant.

Les émissaires américains et leurs relais en Europe, voulant étouffer toute perspective d’autonomie européenne, allaient répéter dans les différentes capitales du vieux continent qu’une telle perspective serait dangereuse, car elle accélérerait un éventuel découplage de la sécurité de l’Europe et des États-Unis, au moment même où Trump s’était rallié à cette idée. Ils argumentaient aussi sur le fait que s’il y avait, du fait des déclarations du président américain, des turbulences dans l’alliance atlantique, l’OTAN, la structure civilo-militaire nécessitait, elle, une base solide et pérenne.

Le début de l’année 2019 a été marqué par la démission, au 1er janvier, du secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, « l’adulte dans la pièce », celui qui rassurait les alliés européens justement parce qu’il était conscient de la nécessité des alliances et du respect des engagements par les États-Unis.

Il apparaissait comme un rempart contre l’unilatéralisme de Trump. Mais de quel rempart s’agissait-il ? Mattis était tout simplement partisan de la politique de l’hégémonie libérale. Il était en faveur de l’Alliance atlantique, parce qu’il avait compris qu’elle était non pas un cadeau fait par les Américains aux Européens, mais le moyen de maintenir l’impérialisme de Washington sur l’Europe et d’empêcher l’émergence d’une quelconque volonté d’autonomie.

Certes, Mattis avait plaidé pour le respect de l’accord nucléaire iranien. Mais il voulait augmenter encore le budget militaire américain pour le faire passer de 717 à 760 milliards de dollars. Trump, qui lors des deux premières années de son mandat avait augmenté le budget de 120 milliards, voulait, lui, marquer une pause. Mattis estimait que cela était dangereux face à la menace de la montée des crédits militaires russes et chinois, qui pourtant, avec respectivement 61 et 170 milliards de dollars en 2017, sont loin de flirter avec les sommets du Pentagone.

Si la communauté stratégique américaine, néo-conservateurs et libéraux réunis, a quasi unanimement fustigé les propos de Trump, l’opinion publique, elle, est plus en phase avec l’argumentation du président américain. Toutes les enquêtes d’opinion le prouvent, les élites américaines sont plus « interventionnistes » et le peuple américain plus « isolationniste ». Trump remet frontalement en cause l’hégémonie libérale qui est l’alpha et l’oméga de la diplomatie américaine depuis la fin de la guerre froide. Or cette théorie est également remise en cause, non dans une série de tweets ou de déclaration à l’emporte-pièce, mais dans un livre solidement documenté et magistralement argumenté par un universitaire américain, Stephen Walt. J’y reviendrais.

 

[1] Les journalistes, experts des think tanks, analystes du département d’État et du Pentagone, généraux à la retraite, etc.

 

 

 

Brexit : que veut la Chambre des communes ?

Institut Montaigne - Thu, 17/01/2019 - 14:41

Mardi 16 janvier, l’accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne présenté par Theresa May à la Chambre des communes a été rejeté massivement par les députés, à raison de 432 voix contre 202. Le lendemain, ce même Parlement a pourtant rejeté la motion de censure déposée contre le Premier ministre. Comment comprendre ce dernier vote qui peut paraître contradictoire ? Mais surtout, comment le Royaume-Uni peut-il sortir de l’impasse actuelle ? Georgina Wright…

Le grand débat national : vers un début de réconciliation ?

Institut Montaigne - Thu, 17/01/2019 - 11:07

Le président de la République a donné le coup d’envoi, ce mardi 15 janvier, du grand débat national. Lancée en réponse à la contestation du mouvement des Gilets jaunes, cette consultation regroupe quatre thèmes : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Que peut-on en attendre ? Olivier Duhamel, président de la FNSP (SciencesPo) et contributeur sur les…

Brésil : quelles perspectives géopolitiques pour 2019 ?

IRIS - Thu, 17/01/2019 - 09:51

Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions :
– Que peut-on attendre du nouveau gouvernement brésilien ?
– Quelles devraient être les premières mesures du gouvernement brésilien ?
– Qu’attendre du Brésil de Jair Bolsonaro sur la scène géopolitique ?

Brexit : « La démission de Theresa May ne réglerait pas le problème »

IRIS - Wed, 16/01/2019 - 16:40

Theresa May peut-elle se maintenir à la tête du gouvernement alors que le vote désavoue le travail qu’elle effectue depuis maintenant deux ans ?

La situation dans laquelle se trouve May est plus que délicate. À sa place, n’importe quel dirigeant britannique aurait démissionné après cette défaite, qui est la plus ample de l’histoire politique au Royaume-Uni.

Toutefois, il me semble que Theresa May ne va pas choisir cette sortie pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle est connue pour son tempérament têtu et obstiné. Deuxièmement, je ne pense pas qu’elle va céder aux parlementaires, car sa priorité est, comme elle répète, « l’intérêt national britannique ».

Enfin, sa démission ne réglerait pas le problème. Le pays demeurerait polarisé, car il n’y a pas de vraie majorité claire. Theresa May sait donc qu’elle est une sorte de plus petit dénominateur commun des différentes factions politiques.

La première ministre a-t-elle un plan de secours afin de sortir de cette impasse ?

Une chose est sûre, c’est que si Theresa May a une solution, elle ne se trouve pas au sein de sa propre formation. En effet, si elle va à droite du parti conservateur, vers les partisans d’un Brexit dur, elle sera bloquée par l’Union européenne, dont elle perdra tout soutien. Dans le cas échéant, si elle va à gauche du parti, elle sera contrée par les Brexiters les plus obstinés. Ainsi, elle n’a pas une grosse marge de manœuvre.

Sa seule porte de sortie, qui n’en est pas vraiment une, serait de prolonger les négociations sur la base de l’article 50. Toutefois, May ne va pas pouvoir repousser indéfiniment la sortie du Royaume-Uni, notamment parce que les élections européennes arrivent à grand pas. Il serait quand même étrange d’élire en mai prochain des députés britanniques au Parlement européen, alors qu’ils sont susceptibles de ne plus être concernés par les problématiques européennes dans les mois à venir.

L’Union européenne aurait-elle un intérêt à ce report de la sortie du Royaume-Uni ?

Afin de repousser la date du Brexit, il faudrait que l’Europe donne son accord. Or, il n’est pas sûr qu’elle accepterait, parce qu’il n’est pas certain qu’un report de la date de la sortie du Royaume-Uni réglerait les problèmes. Rien ne dit qu’une solution se dégagerait avec le temps ou que l’option d’un second référendum prendrait du poids, car les divisions en Grande-Bretagne sont profondément ancrées. Pour l’Union européenne, ce report aurait un intérêt seulement si la position du Royaume-Uni se clarifiait.

Comment qualifier la stratégie des conservateurs britanniques, qui contrent le texte sans pour autant pousser Theresa May vers la sortie ?

Les conservateurs sont tout aussi divisés que les travaillistes et les autres factions politiques britanniques. La frange la plus dure veut sortir de l’UE coûte que coûte, quitte à ce qu’il n’y ait pas d’accord, ce qui n’est pas le cas des conservateurs plus modérés. S’ils ne poussent pas May à la démission, c’est parce qu’ils savent qu’elle n’est pas la cause du problème mais juste l’un des symptômes des divisions dans lequel le pays est embourbé.

Que dit cette crise du système parlementaire sur lequel repose le Royaume-Uni ?

La crise dans laquelle se trouve actuellement le système parlementaire britannique résulte d’un problème, plus profond que le Brexit en lui-même, qui est la confrontation croissante entre deux modèles : la démocratie représentative, base du régime britannique, et la démocratie participative. Ce conflit est devenu évident à partir du moment où David Cameron, alors premier ministre, a soumis la question de la sortie de l’UE à un référendum binaire.

En faisant cela, il a envoyé un message sous-entendant qu’il n’avait pas confiance en la démocratie représentative pour gérer la question. Or, les institutions britanniques ne sont pas habituées à la logique politique participative. Par conséquent, elles ne savent pas gérer les problèmes complexes de cette manière. Avec le Brexit, une boîte de Pandore s’est ouverte et les problèmes rencontrés par le système parlementaire se sont multipliés.

Propos recueillis par Anouk Helft pour La Croix

CANCELLED! The situation for the Palestinian refugees

DIIS - Wed, 16/01/2019 - 15:08
TODAY's EVENT CANCELED: Unfortunately, we have to cancel today's event with Pierre Krähenbühl due to a flight cancellation. We apologize for the inconvenience.

Taxe d’habitation : il n’y aura pas que des heureux

Institut Montaigne - Wed, 16/01/2019 - 14:36

Le grand débat annoncé par Emmanuel Macron, et ponctué d’une lettre aux Français ce dimanche 13 janvier, en fait l’un des quatre thèmes majeurs : la fiscalité et les dépenses publiques seront au coeur du dialogue national. Comment rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts baisser en priorité ? Quelles économies privilégier ? Autant de questions soulevées par l’exécutif, alors que l’une des promesses phares du candidat Macron est…

Die rumänische EU-Ratspräsidentschaft: Eine Europäische Agenda

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 16/01/2019 - 14:26
Für die kommenden sechs Monate hat sich Rumänien anspruchsvolle Ziele gesetzt. Das Land will Europa stärker zusammenführen, Wachstum und Wettbewerbsfähigkeit steigern, für mehr Sicherheit sorgen und die EU als handlungsfähigen globalen Akteur etablieren. Besonderen Wert legt Rumänien darauf, die gemeinsame Wertebasis zu stärken.

El Fondo Europeo de Defensa y el futuro de la industria española

Real Instituto Elcano - Wed, 16/01/2019 - 07:32
Félix Arteaga y Luis Simón (eds.). Policy Paper 1/2019 - 17/1/2019

Este documento recoge las conclusiones alcanzadas tras una serie de seminarios en la oficina de Elcano en Bruselas organizada para ampliar la perspectiva de la situación, evaluar las medidas y analizar sus implicaciones para la base tecnológico-industrial de la defensa en España.

Un mundo, diferentes perspectivas: análisis de los resultados de la encuesta de ponderación 2018 del Índice Elcano de Presencia Global

Real Instituto Elcano - Wed, 16/01/2019 - 05:06
Manuel Gracia, Iliana Olivié y Néstor Santana. ARI 7/2019 - 16/1/2019

Los resultados de la encuesta elaborada en 2018 confirman una tendencia de fortalecimiento de formas de proyección duras –dimensión económica y militar– en detrimento de formas de proyección blandas, que habían caracterizado décadas previas de globalización.

Prospects for peace in Afghanistan

DIIS - Tue, 15/01/2019 - 14:27
Key developments in the Afghan Taliban and US policy

Elections en RDC : "Joseph Kabila a quitté la présidence mais conserve le pouvoir"

Institut Montaigne - Tue, 15/01/2019 - 09:14

Initialement prévues le 23 décembre 2018, les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) se sont finalement tenues le 30 décembre dernier. Vivement contestés, les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) proclament l’opposant Félix Tshisekidi vainqueur, avec 38,57 % des voix. Alors que…

Diese Folgen hat der Brexit für Entwicklungsländer

Bonn, 15.01.2019. Am 15. Januar soll das britische Parlament final über das von der Europäischen Union (EU) und Großbritannien ausgehandelte Austrittsabkommen abstimmen. Das Ergebnis der Abstimmung ist momentan nicht vorherzusehen. Durch die geringe Erfolgswahrscheinlichkeit hatte Premierministerin Teresa May die für Ende 2018 geplante Abstimmung ins neue Jahr verlegt. Das von der eigenen Partei initiierte Misstrauensvotum im vergangenen Dezember sowie dessen knappes Ergebnis verdeutlichen, wie stark das Parlament bei der Brexit-Frage gespalten ist.

Ob ein geordneter Austritt mit oder ein „harter Brexit“ ohne Austrittsabkommen – derzeit werden immer wieder die ökonomischen und politischen Folgen unterschiedlicher Szenarien für Großbritannien und Europa diskutiert. Doch wir müssen auch die globalen Effekte des Brexit in den Blick nehmen.

Zu selten wird diskutiert, dass auch Länder jenseits Großbritanniens und der EU vom Brexit und den sich dadurch wandelnden Handelsbeziehungen betroffen sein werden. Oft wird von Befürworten eines harten Brexits betont, dass Großbritannien im Fall eines Brexits ohne Austrittsabkommen einfach auf die Regeln der Welthandelsorganisation (WTO) zurückgreifen könne. Dies stimmt jedoch nicht vollständig mit der Realität überein. Die neuen Marktzugangsregeln zwischen Großbritannien und den WTO-Mitgliedern jenseits der EU müssen im Moment noch verhandelt werden, und zwar derzeit ohne Aussichten auf baldigen Erfolg. Somit müssten die Briten im Falle eines „No deal“ nach März 2019 mit dem Rest der Welt höchstwahrscheinlich nach den in der WTO vereinbarten EU-Bedingungen handeln. Und das, obwohl diese dann eigentlich nicht mehr für Großbritannien gelten.

Vor allem für ärmere Länder kann der Brexit drastische Folgen haben. Unabhängig von dem endgültigen Brexit-Abkommen zwischen der EU und Großbritannien, werden Entwicklungsländer vom EU-Austritt Großbritanniens negativ betroffen sein. Ein wichtiger Grund ist, dass sie ihren bevorzugten Zugang zum britischen Markt verlieren, den sie im Moment noch auf Grundlage unterschiedlicher EU-Abkommen genießen. Zum Beispiel durch das allgemeine Präferenzsystem (Generalised Scheme of Preferences), die "Alles außer Waffen" (EBA) Initiative, sowie die Wirtschaftspartnerschaftsabkommen (Economic Partnership Agreements).

Wenn Entwicklungsländer nach dem Brexit auf dem britischen Markt keine bevorzugten Zölle mehr erhalten, sinkt ihre Wettbewerbsfähigkeit in Großbritannien. Vor allem bei einem harten Brexit ohne Austrittsabkommen würden die am wenigsten entwickelten Länder unter höheren Zöllen und anderen nichttarifären Handelsbarrieren leiden. In diesem Fall würden die Exporte nach Großbritannien laut aktueller Simulationen beispielsweise in Äthiopien um 20 Prozent und in Malawi sogar um 60 Prozent einbrechen.

Insbesondere arme Länder wie Kambodscha und Malawi, die stark vom britischen Markt abhängig sind, weil sie viel in das Vereinigte Königreich exportieren, werden laut neuester Berechnungen Einbußen ihres Bruttoinlandprodukts hinnehmen müssen. In den am wenigsten entwickelten Ländern, die von den Handelspräferenzen der EU profitieren, ist darüber hinaus ein Anstieg der Armut zu befürchten. Neue Simulationen zeigen, dass die Anzahl der Menschen, die in extremer Armut leben, infolge des Brexits in diesen Ländern um bis zu 1,7 Millionen steigen könnte. Diese Zahlen sind konservative Schätzungen, die ausschließlich die Änderungen der Handelsregeln einbeziehen. Andere negative Faktoren wie die Abwertung des Britischen Pfunds, verringerte britische Direktinvestitionen und weniger Entwicklungshilfe sind dabei noch nicht berücksichtigt.

Da sich neue Handelsverträge zwischen Großbritannien und den Entwicklungsländern hinziehen werden, ist eine Übergangsregelung seitens der Briten notwendig, um die negativen Auswirkungen für arme Staaten zu verhindern. Handelsbezogene Entwicklungshilfe kann zusätzlich dazu beitragen, die Herausforderungen für arme Länder abzufedern. Zugleich birgt die zukünftige Neuaufstellung der britischen Handelspolitik die Chance, die Handelsbeziehungen mit armen Ländern entwicklungsfreundlicher zu gestalten. Das wäre beispielsweise durch großzügigere Präferenzen möglich, die mehr Wertschöpfung über mehrere Länder zulassen und so regionale Wertschöpfungsketten fördern.

Der Brexit stellt eine außerordentliche Herausforderung sowohl für Großbritannien, als auch für die EU dar. Selbst wenn das britische Parlament dem Austrittsabkommen zustimmt, ist das Risiko eines harten „No deal“ Brexits nicht ausgeschlossen. Denn es wird nicht einfach sein, sich bis zum Ende der vereinbarten Übergangszeit auf ein neues Handels- und Investitionsabkommen zwischen Großbritannien und der EU zu einigen. So oder so: Die langanhaltende Unsicherheit mit vielen offenen Fragen führt zu stetig wachsenden Kosten, die nicht nur den Unternehmen, sondern auch den Verbrauchern einen erheblichen Schaden zufügen. Beide Seiten sollten sich um eine bestmögliche Lösung bemühen und dabei auch die Verluste der ärmsten Entwicklungsländer berücksichtigen.

Authoritarianism in the Middle East

DIIS - Mon, 14/01/2019 - 22:26
Contemporary perspectives from Egypt, Saudi Arabia and Iran

Der Kongo nach der Wahl: Vielleicht ein Neubeginn

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 14/01/2019 - 15:32
Die Demokratischen Republik Kongo hat gewählt und das Ergebnis ist schwer zu deuten. Zwar gewinnt überraschend ein Kandidat der Opposition, doch die Regierungspartei von Präsident Joseph Kabila bleibt stärkste Kraft im Parlament. Bleibt jetzt alles beim Alten?

Pages