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Union européenne

Le groupe de Visegrad : une puissance souverainiste au cœur de l’Europe ?

EU-Logos Blog - Mon, 26/09/2016 - 08:14

A quelque jour de l’ouverture, le 16 septembre, du sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement à Bratislava, beaucoup ont découvert, un peu tardivement, l’existence de ce groupe. D’où une certaine panique, renforcée encore par le fait que ce sommet était chargé de définir l’avenir de l’Union. Le groupe de Visegrad se définissant avant tout par un réel activisme et ce au lendemain du Brexit. Une certaine panique donc et beaucoup de questions qui restent , à ce jour, posées.

Le sommet passé, les peurs se sont apaisées un peu : à la sortie du sommet les prévisions plus ou moins dramatiques n’ont pas été vérifiées mais elles peuvent resurgir à tout moment en fonction d’une nouvelle conjoncture événementielles. Attendons le mois de février prochain et le sommet de Malte. Le groupe se signale encore aujourd’hui par son activisme, activisme qui reste encore la meilleure définition du groupe : les réalisations du groupe en tant que tel restent encore limitées . Le groupe est hétérogène en raison des situations de chacun et aussi de leurs stratégies.

Le groupe de Visegrad qui rassemble depuis la fin du bloc soviétique Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie, avait défini une position commune pour le sommet de Bratislava. Le groupe est-il une alliance de « démocraties illibérales » remettant en cause fortement l’Etat de Droit suscitant des réactions d’ordre juridique de la part de la Commission européenne, gardienne des traités. Est-il un cartel de conservateurs ? Qui plus est des conservateurs chrétiens militants et à ce titre voulant réduire la présence des musulmans réfugiés ou pas, voire attribuer des quotas aux demandeurs d’asile non chrétiens comme l’a demandé un chef de gouvernement. Est-il un pôle anti fédéraliste, se saisissant du drapeau souverainiste, demandant un rééquilibrage institutionnel par la marginalisation ( voire la disparition)de la Commission européenne dépositaire de l’intérêt général, ou du Parlement européen qu’ils ont élu oubliant au passage qu’ils ont plus de députés, une trentaine, que n’en compte l’Allemagne et que les quotas de voix attribués leur donne une capacité de blocage des décision désormais prises à la majorité qualifiée. Les institutions les protègent comme elles protègent les « petits » , s’en sont-ils rendus compte ? Le Groupe est-il le porte-parole de la Russie au sein de l’UE, on pourrait le craindre à entendre certains d’entre eux. La menace permanente de cette traitrise inhibe fortement l’Union et sa haute représentante, Federica Mogherini. Qui peut l’en blâmer ?

Ce qui est clair est que le groupe de Visegrad s’oppose à la politique d’accueil des réfugies mettant à mal des décisions prises en refusant simplement et ostensiblement de les appliquer. Ils mettent à mal des procédures et traditions de comportements pourtant confirmées par des décennies de pratiques. Ils refusent la politique d’accueil des réfugiés, ils veulent explicitement et matériellement (et ils s’y emploient) fermer les frontières. Pour protéger l’emploi national. Oui certainement mais pas prioritairement , ils veulent empêcher l’implantation de communautés musulmanes et rendre leur communauté nationale pure de toute composition étrangère défigurant leur pays, le passé tout autant que l’avenir. Chacun sait où cela a conduit dans le passé et ces orientations sont la conséquence d’une politique conservatrice et nationaliste des partis au pouvoir, relayés le cas échéant par des partis politiques d’autres pays plus anciennement membres de l’Union.

Cette position s’inscrit dans l’histoire longue et dramatique de ces pays, mais est-ce une excuse durable autorisant d’exercer sa propre volonté sans se soucier des autres . Sans doute un trop plein d’histoire, long et difficile à digérer qui n’est pas digéré, vécu émotionnellement avec passion comme s’il était récent d’autant plus que le souvenir de cette histoire est encouragé, exalté, magnifié mais aussi déformé. Faut-il rappeler que le groupe de Visegrad trouve son origine historique dans une rencontre en 1335 des rois de Bohème ,Pologne, Hongrie dans la ville hongroise de Visegrad, un évènement très ancien qui reste fortement ancré dans la mémoire collective comme un épisode glorieux, comme reste ancré le souvenir du traité de Trianon pour les hongrois, un traumatisme majeur vécu comme in dictat inique  donnant lieu à des manifestations rituelles y compris sur le sol français au jour anniversaire.

Longtemps inconnu, le groupe de Visegrad tire sa notoriété tout fraiche de sa capacité de nuisance de la proximité idéologique de ses dirigeants :Viktor Orban, Robert Fico, Beata Szydlo, Bohuslav Sobotka . Ils ont mis en avant le concept de « solidarité flexible », la négation de l’esprit même des pays fondateurs. Farouche défenseur de leur souveraineté , ces pays s’accommodent bien de la défense toute aussi farouche du Marché intérieur et des quatre libertés : personnes, capitaux, biens et services. Cette unité pore n elle ses contradictions ainsi la position à l’égard de la Russie beaucoup entre celle de la Hongrie ou de la Pologne pour prendre les deux extrêmes, mais la méfiance existe chez tous ce qui en fait des partisans d’une armé européenne et d’une politique de défense européenne plus marquée, ce qui contradictoire avec la défense des souverainetés nationales mis en avant en toute circonstances .

Ils s’attaquent à leur Cour constitutionnelle, cherchent à museler la justice, s’attaquent à l’indépendance leurs médias, la corruption y est forte, ils cherchent à affaiblir les mécanismes de défense des minorités politiques (les opposants), sexuelles (les homosexuels), ethniques (les roms) ou linguistiques. Aucune confiance dans le modèle politique occidental multiculturel, libéral quant aux mœurs et aux pratiques politiques. Dans ces Etats du groupede Visegrad, l’alternance politique est mal vécue, les élections sont mouvementées , les résultats contestés, les gouvernements difficiles à constituer et restent souvent fragiles.

Le groupe de Visegrad prétend incarner une puissance d’influence pour toute une région, mais est-il en mesure d’influencer durablement la construction européenne selon des modèles qui ont prévalu depuis soixante ans ? Il ne faut pas sous-estimer son importance, c’est plus qu’une alliance de circonstances comme on en a tant connue dans le passé, nombreuses, autant que de dossiers majeurs. Veulent-ils prendre la place du Royaume-Uni ? On pourrait leur faire remarquer que leur poids démographique n’est pas négligeable, mais leur poids économique reste faible, comme les réalisations du Groupe en tant que tel. Des lignes de fractures existent : la monnaie, les systèmes financiers sont inextricablement liés à l’euro sans pour autant bénéficier de la protection de la Banque centrale européenne puisqu’à l’exception de la Slovaquie , ils restent en dehors. La politique énergétique est divergente, et difficile à concilier souvent pour des raisons géopolitiques (poids de la Russie) ou idéologiques (protection de l’environnement (charbon polonais).La contribution nette au budget est aussi une ligne de fracture, certains pays recevant plus que bien d’autres pourtant plus pauvre. Potentiellement ils seront tentés de remettre en cause le statu quo. Autre ligne de tension est l’attitude vis-à- vis de la Russie de Poutine. La proximité, affichée par certains, fait redouter que des Etats ne cherchent   une alliance de revers ou un levier d’action ou plus encore s’ériger en porte-parole autoproclamé de Poutine. La puissance du groupe tient aussi au fait qu’il peut mobiliser bien au-delà du groupe au prés de tous les souverainistes et eurosceptiques dont le mobile serait le ressentiment plus que sur l’exacte perception des intérêts à long terme du pays.

Le groupe de Visegrad n’a pas la capacité de mettre en œuvre une politique souverainiste qui ferait tache d’huile mais il a la capacité de perturber et compliquer le fonctionnement de l’Union de façon inopportune dans un monde instable et dangereux où les situations acquises peuvent être rapidement remises en cause à tout moment. Les autres pays de l’Union seraient bien avisés de suivre une politique de fermeté et de clairvoyance , sans se laisser instrumentaliser: montrer à ces pays où se situent réellement et durablement leurs intérêts ce qui historiquement n’a pas toujours été le cas dans le passé. Enfin refuser le jeu stérile des chantages successifs et des divisions au sein de l’Union en constituant des blocs d’alliances fragiles , provisoires et contradictoires .Résister aussi à des pulsions malsaines du type : constituer un front anti-russe , anti-immigrés,anti musulmans, antiallemand etc. Le dernier mot est pour recommander la fermeté qu’il eût été sage de pratiquer vis-à-vis du Royaume-Uni ,ce qui lui aurait éviter une impasse dont on voit mal, aujourd’hui qui (lui-même ou l’Union) pourrait l’en sortir.

 

Pour en savoir plus, principales sources d’information

     -. Dossier de toute l’Europe contact@lettres.touteleurope.eu

 


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Régionales en Espagne: la débâcle de la gauche fait les affaires de Rajoy

RFI (Europe) - Mon, 26/09/2016 - 02:43
Deux élections législatives régionales ont eu lieu dimanche 25 septembre en Espagne, alors qu’il n’y a toujours pas de gouvernement au pouvoir central. En Galice tout d’abord, où les conservateurs ont obtenu une confortable majorité absolue. Au Pays basque ensuite, où les nationalistes modérés l’ont emporté, mais sans majorité absolue. Dans les deux cas, les socialistes ont connu une débâcle, ce qui fait les affaires de la droite au niveau national.
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Les Serbes de Bosnie conservent leur propre fête nationale

RFI (Europe) - Mon, 26/09/2016 - 00:03
C’est une provocation à l’égard de Sarajevo. Les électeurs serbes de Bosnie-Herzégovine ont sans surprise décidé dimanche de continuer à célébrer leur propre fête nationale, transformant le référendum contesté de ce dimanche 25  septembre 2016 en véritable plébiscite.
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Suisse: un «oui» massif à la surveillance électronique par les services secrets

RFI (Europe) - Sun, 25/09/2016 - 21:00
En Suisse, 65,5% des votants ont répondu « oui » par référendum à une loi autorisant les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et les activités sur internet pour déjouer les nouvelles menaces terroristes. La loi sur le renseignement avait été adoptée il y a un an, mais les défenseurs de la vie privée et certaines formations politiques de gauche avaient obtenu à ce qu'elle soit soumise à référendum.
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Question de l’effectivité des textes européens relatifs à la lutte contre le terrorisme : une responsabilité des auteurs ou destinataires de ces textes législatifs européens ?

EU-Logos Blog - Sun, 25/09/2016 - 09:15

Mercredi 31 août 2016, la commission LIBE s’est réunie avec la Commission européenne et le Conseil de l’UE afin de débattre sur l’état actuel de la lutte contre le terrorisme. Pour ouvrir le débat, Monsieur Claude MORAES, président de la commission LIBE, a relevé les attaques terroristes de cet été 2016, incitant à une mobilisation plus forte de l’UE dans la lutte contre le terrorisme.Instruments européens, coopération entre Etats membres, ou encore, renforcement du contrôle aux frontières ont été les mots clés qui ont refait surface en cette rentrée de septembre 2016.Toutefois, un élément nouveau a pu être souligné par la Commission européenne au cours de la réunion : le changement du « modus operandi » de l’Etat islamique.Face à ce constat, il est légitime de s’interroger sur la prise de position de l’UE. Autrement dit, est-il nécessaire de mettre en place d’autres instruments européens pour la lutte contre le terrorisme ou faut-il faire de nouvelles propositions en la matière ?

Le changement du modus operandi

La réunion du 31 août s’est ouverte par en rappelant que les menaces terroristes étaient certes toujours très présentes, mais qu’en plus, il y avait un nouveau type d’attentats et un nouveau type de profil quant au suspect des ressortissants d’UE et des Etats tiers. Ce point a très vite amené à mettre sur table le sujet concernant la radicalisation. En effet, le taux de radicalisation semble être en augmentation, comme l’a relevé la Commission européenne, d’autant plus qu’elle se fait de manière chaque fois plus rapide, notamment par l’intermédiaire des réseaux sociaux, par lesquels les principales cibles se trouvent être les jeunes. Par conséquent aujourd’hui, Internet et les réseaux sociaux jouent un rôle essentiel dans la radicalisation et le recrutement des individus essentiellement des jeunes, d’où la nécessité de mettre en place selon la Commission européenne, un processus de dé-radicalisation et de prévention.

Par conséquent, l’une des conclusions qui a été tiré est que le modus operandi a changé, la situation de conflit a évolué et cela a amené l’Etat islamique à intensifier ses appels. Ces actes renforcent ainsi la détermination de la Commission européenne à agir plus fermement. Cependant, pour celle-ci, il faut que les Etats membres exploitent bien les instruments européens et nationaux existants en favorisant plus de coopération entre eux.

Les eurodéputés s’accordent sur le fait de mettre en place un processus de prévention et de dé-radicalisation, établissant un contrôle renforcé quant au contenu des réseaux sociaux.

Par ailleurs, s’agissant des instruments européens existants, Sophie IN’T VELD, eurodéputé néerlandaise démocrate, affirme qu’il faudrait réaliser plus d’évaluations sur l’efficacité de ces derniers. Luigi SORECA affirme lui la nécessité de faire valider des initiatives législatives comme la législation sur les armes à feu ou encore la directive sur la lutte contre le terrorisme. Cela a été approuvé par la majorité des eurodéputés tout en précisant le besoin d’une amélioration de la traçabilité des armes à feu. Ils relèvent également la nécessité d’utiliser les instruments européens existants contre le terrorisme de manière efficace sans avoir le besoin de faire nécessairement de nouvelles propositions législatives.

Le manque de coopération entre Etats membres de l’UE : une critique redondante

Lors du débat du 31 août 2016, plusieurs eurodéputés se sont interrogés sur le « dispositif de formation en matière de lutte contre la fraude documentaire, la proposition d’un « ESTA européen » ou encore la possibilité d’une directive pour rapprocher les droits et obligations de tous les opérateurs en liaison avec le chiffrement. ». Ils ont souhaité avoir des informations complémentaires sur le « fonctionnement quotidien du centre européen de lutte contre le terrorisme au sein d’Europol et si les États membres ont à présent davantage recours au Système d’information Schengen et aux autres bases de données européennes. » Ces questions, auxquels la Commission européenne travaille pour faire des propositions de réponses, seront reprises par d’autres eurodéputés au cours du débat.

Cela démontre un certain questionnement quant à l’effectivité des instruments européens contre le terrorisme. En effet, aujourd’hui il existe déjà plusieurs instruments en la matière. Cependant, s’il y a interrogation sur l’effectivité de ces derniers, est alors remis en cause, une fois de plus, la coopération entre Etats membres. Celle-ci est à chaque fois prônée que ce soit par le Parlement européen ou la Commission européenne. En effet, de nouvelles propositions présentées, font appel à cette coopération.

Par conséquent, les Etats membres doivent coopérer pour faire face au terrorisme, puisque c’est une menace sans frontière qui touche l’ensemble des pays de l’UE.

Comme l’a rappelé François HOLLANDE dans son discours du 8 septembre 2016, c’est la démocratie qui est la cible principale du terrorisme. Or, la démocratie est l’arme contre ce dernier, d’où la nécessité de défendre l’Etat de droit et faire face au populisme. Celui-ci a propose toujours le même discours, prétendant incarner le peuple, et portant ainsi des critiques sur la démocratie, ses faiblesses, ses élus, tentant de la faire douter d’elle-même.

Aujourd’hui, se dessine une forte montée du populisme entrainant la division de l’UE. Même s’il y a l’apparition de nouvelles formes de radicalité politique ou sociale, appelant à la rupture de l’UE, il faut que les Etats membres réagissent à leur niveau, puisqu’ils possèdent toutes les clés en main par l’intermédiaire des lois. Celles-ci suffisent, il faut juste les « appliquer dans leur rigueur », rappelle le président de la République, François Hollande. Il y a un besoin de renforcement de la cohésion et donc la coopération entre tous les Etats membres de l’UE.

Vers de nouvelles propositions

Au cours du débat, a été mentionnée par la Commission européenne, une initiative conjointe de la France et de l’Allemagne sur la sécurité intérieure en Europe, par la création notamment d’un « ESTA européen » ; initiative proposé lors de la conférence de presse du 23 août 2016, réunissant les deux Etats.

ESTA,(Electronic System for Travel Authorization),en vigueur depuis 2009 au Etats-Unis, ce système oblige les voyageurs en direction de ce pays, bénéficiaires du Programme d’Exemption de visa (VWP), d’avoir une autorisation de voyage électronique que ce soit par voie maritime ou aérienne. Ce système permet aux voyageurs d’embarquer au sein de compagnies à destination des Etats-Unis mais ne permet pas l’admission au territoire américain. Cela oblige donc à procéder à un second contrôle quant à l’entrée du territoire. Des systèmes similaires existent en Australie et au Canada.

S’agissant du projet d’un « ESTA européen », qui concernerait la zone Schengen, il en serait de même pour les individus sans visa, souhaitant se rendre au sein de l’UE. Ce système permettrait donc un renforcement du contrôle aux frontières extérieures de l’UE.

Toutefois, il fait appel à la coopération des Etats membres et ne peut être effectif seulement si celle-ci est mise en œuvre.

Toujours sous l’impulsion franco-allemande, les deux Etats souhaitent proposer une initiative en matière de chiffrement sur trois plans : un meilleur contrôle aux frontières extérieures de l’UE, un meilleur partage des informations entre Etats membres et armer nos démocraties sur la question du chiffrement », sans remettre en cause ce principe. Bernard CAZENEUVE, ministre de l’intérieur de France, affirme que « nous proposons que la Commission européenne étudie la possibilité d’un acte législatif rapprochant les droits et les obligations de tous les opérateurs pour les obliger à retirer des contenus illicites ou déchiffrer des messages dans le cadre d’enquêtes, que leur siège soit en Europe ou non. »

Parallèlement, au regard des nombreuses attaques terroristes dans l’UE, il y a eu une augmentation des demandes pour la création d’une agence de sécurité européenne,sorte de FBI à l’européenne, plus focalisée sur le terrorisme qu’Europol, et destinée à la lutte contre les fraudes et le crime organisé. C’est pourquoi le président de la Roumanie, Klaus IOHANNIS, a proposé l’établissement d’une telle agence suite à a sa rencontre avec les dirigeants allemand, luxembourgeois et belge, le 13 septembre 2016.

Par ailleurs, l’idée de la création d’une « armée européenne » est chaque fois plus évoquée, notamment depuis le Brexit.

Ainsi du débat du 31 août 2016 et du contexte européen en matière de terrorisme, il en ressort la nécessité d’efforts de la part de tous, Etats membres et UE dans la lutte contre le terrorisme. L’UE doit savoir rebondir face aux attaques qui se multiplient, en transformant son approche mais tout en restant uni.

Il faut relever également que l’Union n’a jamais été aussi mobilisée pour lutter contre le terrorisme afin de détecter le plus vite possible des signes de radicalisation.

Kristell PRIGENT

Sources d’information :

     -. Site de l’Agence europe : – http://www.agenceurope.info/pub/index.php?numPub=11626&pubType=1&langage=fr.

       -. Site Euractiv :

https://www.euractiv.fr/section/politique/news/romanian-president-backs-eu-anti-terror-agency/.

https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/eu-army-much-ado-about-nothing/.

https://www.euractiv.fr/section/justice-affaires-interieures/news/avec-etias-lentree-dans-schengen-va-devenir-payante/.

https://www.euractiv.fr/section/justice-affaires-interieures/news/brussels-prepares-eu-wide-scheme-for-visa-free-travel-authorisation/.

     -. Site de l’ESTA

https://esta.cbp.dhs.gov/esta/.

     -. Articles en ligne sur le chiffrement :

E. HAEHNSEN, Lutte contre le terrorisme, la France et l’Allemagne main dans la main, Infoprotection, 24 août 2016. URL : https://www.expoprotection.com/SURETE-ET-SECURITE/Article.htm?Zoom=88677ad2345d30dd10ea69e19d27d1c4.

G. SERRIES, Le couple franco-allemand veut affaiblir le chiffrement pour lutter contre le terrorisme, News, 23 août 2016. URL : http://www.zdnet.fr/actualites/le-couple-franco-allemand-veut-affaiblir-le-chiffrement-pour-lutter-contre-le-terrorisme-39840974.htm.

       -. Site du ministère de l’intérieur français concernant le chiffrement:

Texte franco-allemand transmis à la Commission. URL : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Interventions-du-ministre/Initiative-franco-allemande-sur-la-securite-interieure-en-Europe.

 

 


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Espagne: élections très attendues au Pays Basque et en Galice

RFI (Europe) - Sun, 25/09/2016 - 09:07
Les habitants du Pays basque espagnol - comme ceux de Galice - vont aux urnes ce dimanche 25 septembre. Cinq ans après l'abandon de la violence par l'organisation indépendantiste ETA, les Basques devraient voter pour les partis qui demandent davantage d'autonomie.
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Serbes de Bosnie: référendum controversé sur la date de la fête nationale

RFI (Europe) - Sun, 25/09/2016 - 04:03
La Bosnie-Herzégovine est-elle à nouveau menacée d’éclatement ? Le référendum serbe ravive toutes les tensions, 21 ans après la fin de la guerre. 
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Royaume-Uni: les réactions à la réélection de Corbyn

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 23:54
Réélu avec près de 62% des voix, le militant anti-austérité et pro-immigration de 67 ans a augmenté de plus de deux points son score de l'an dernier, loin devant son unique rival, le député gallois Owen Smith.
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Les Estoniens échouent une fois encore à se doter d'un président

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 23:46
L’Estonie a de nouveau échoué à se doter d’un président. Après l’échec des trois premiers au Parlement fin août, le collège électoral n’a pas su départir les cinq candidats en lice. Une première dans l’histoire de l’Estonie.
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Barroso était en contact étroit avec Goldman Sachs pendant son mandat

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 22:24
Nouvelles révélations sur José Manuel Barroso et Goldman Sachs : pendant son mandat à la Commission européenne, l'ancien président de l'institution était en contact étroit avec la banque américaine. C'est ce que révèle la presse portugaise alors que son recrutement a suscité une vague d'indignation en Europe. La Commission européenne à Bruxelles n'a pas souhaité réagir.
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Irlande: des milliers de personnes défilent à Dublin en faveur de l'avortement

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 21:25
Des milliers de personnes ont défilé ce samedi après-midi 24 septembre 2016 dans les rues de Dublin à l’occasion de la 5e marche annuelle en faveur de l’avortement. Une question toujours très sensible en Irlande où l’avortement reste illégal, sauf en cas de danger mortel pour la mère. C’est ce que prévoit le 8e amendement à la Constitution voté en 1983. Mais nombreuses sont les voix qui réclament un changement radical.
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L'agence Moody's abaisse la note de la Turquie

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 17:31
L'agence de notation Moody's a abaissé, vendredi 23 septembre 2016, la note de la dette turque. Elle juge l'économie très exposée au retrait des investisseurs, en raison de la situation politique.
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Royaume-Uni: les militants replacent Jeremy Corbyn à la tête des travaillistes

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 14:54
Au Royaume-Uni, Jeremy Corbyn, le militant anti-austérité et pro-immigration de 67 ans, a été réélu avec 61,8% des voix à la tête du Labour. Visé par un putsch de ses députés après le vote pour le Brexit, il a même augmenté de plus de deux points son score de l'an dernier, loin devant son unique rival, le député gallois Owen Smith.
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Vatican: le pape François reçoit les familles de victimes de l'attentat de Nice

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 14:45
Moment d’émotion ce samedi 24 septembre au Vatican. Le pape François a reçu les familles des victimes de l’attentat de Nice du 14 juillet dernier, qui a fait 86 morts et 434 blessés. Organisé par la ville de Nice et l’association Alpes-Maritimes fraternité fondée par l’ancien maire de la ville, Christian Estrosi, près de 1 000 personnes avaient fait le déplacement à Rome. Le pape leur a fait part de son émotion, a rendu hommage à toutes les personnes qui s’étaient mobilisées pour venir en aide aux victimes, mais surtout il a appelé à une conversion des cœurs pour ne pas répondre à la haine par la haine.
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Jeux Olympiques et dopage : le Bilan. Rendez-vous dans quatre ans. Le sport est en danger !

EU-Logos Blog - Sat, 24/09/2016 - 09:09

Pour Thomas Bach, président du CIO, l’heure est venue de réformer en profondeur tout le processus de lutte antidopage. Mais le président du CIO n’entend pas le faire seul. Selon Insidethegames, le dirigeant allemand a pris sa plume pour rédiger une lettre de 6 pages destinée à l’ensemble des membres de l’organisation olympique. Thomas Bach les exhorte à réfléchir à la question et préparer des idées et initiatives à proposer lors du Sommet olympique prévu le 8 octobre à Lausanne. De son côté, l’Agence mondiale antidopage a organisé le mardi 20 septembre un « Think Tank » où il a été question des changements à apporter dans les règles et la lutte antidopage.

Il n’en est pas sorti des conclusions frappantes et il n’a pas été répondu à la question qui s’impose de plus en plus :les autorisations d’usage thérapeutique, droit de se soigner ou permis de se doper ? la question que posent les données publiées par les hackers de Fancy Bears… qui ont piégé des sportifs de très grand renom : les soeurs Williams, Simone Biles, Chris Froome, Mo Farah, Rafael Nadal… Le piratage des dossiers médicaux de sportifs de haut niveau ces derniers jours par des hackers met en lumière l’un des piliers de la lutte antidopage: les autorisations d’usage thérapeutique (AUT), qui permettent aux athlètes de se soigner en utilisant des substances figurant sur la liste des produits interdits.Ces données piratées émanent du système de gestion en ligne de l’Agence mondiale antidopage (AMA),le système Adams, qui lui permet d’assurer le suivi des contrôles antidopage des sportifs. Toutes concernent des AUT. Elles ne prouvent donc aucune infraction ni aucun contrôle antidopage positif, puisque les sportifs cités par les hackers ont une autorisation médicale pour utiliser des médicaments interdits.

Mais les Fancy Bears estiment que les AUT équivalent à des «permis de se doper». Une affirmation que l’AMA réfute avec force et juge biaisée: selon elle, les Fancy Bears sont russes et leurs accusations sont en fait des «représailles» pour lui faire payer sa lutte contre le «dopage d’Etat» en Russie. Que sont les AUT?

Elles sont nées en même temps que le code mondial antidopage qui précisait au début des années 2000 la liste des produits considérés comme dopants, donc interdits. Elles répondent à une évidence: «les athlètes peuvent avoir les mêmes problèmes médicaux que n’importe qui», selon la formule de Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), lui-même asthmatique durant sa carrière sportive. Une querelle qui risque d’envahir un débat mal engagé qui ne date pas d’aujourd’hui mais que les jeux olympiques ont mis en valeur.

Une conclusion s’impose pour l’avenir : plus jamais çà ! Mais un bref moment de bonheur : l’équipe des réfugiés. La belle aventure des athlètes olympiques réfugiés n’a pas pris fin au soir de la cérémonie de clôture des Jeux de Rio 2016. Yusra Mardini, la nageuse d’origine syrienne, engagée sur 100 m et 100 m papillon aux Jeux de Rio, était présente à New York en début de semaine, où elle a eu l’opportunité de rencontrer Barack Obama à l’occasion du Sommet des chefs d’Etat aux Nations-Unies. La jeune femme a prononcé un discours d’un peu moins de 3 minutes devant l’Assemblée générale, avant de laisser la tribune au président américain. « Yusra, nous ne pourrions pas être plus fiers de vous, non seulement pour vos paroles, mais également pour votre courage, votre résistance et l’exemple que vous donnez à la jeunesse du monde entier », a souligné Barack Obama en introduction de son propre discours. Encouragée par le pape François, cette petite équipe, une poignée d’une dizaine d’athlètes, a représenté les 65 millions de réfugiés qui existent dans le monde. Une équipe de réfugiés la première dans l’histoire que le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) a célébrée dans une histoire intitulée « Popole marque deux fois l’histoire aux Jeux olympiques de RIO »,  Popole c’est Popole Misenga , ce judoka congolais premier athlète réfugié à aller aux jeux olympique set à remporter une victoire lui permettant d’aller plus loin que la première série et devenu populaire auprès des brésiliens .http://www.unhcr.ca/fr/news/popole-marque-deux-fois-lhistoire-olympique-aux-jeux-de-rio/

 

Rendez-vous dans quatre ans en espérant que d’ici là l’Union européenne sera présente dans le débat et apportera tout le poids de qu’elle représente, il ne s’agit pas d’un débat marginal : le sport est en danger !

 

Pour en savoir plus :

     -.Articles sur le sport publiés par eulogos http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3932&nea=176&lang=fra&arch=0&term=0

 


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Royaume-Uni : le Labour divisé laisse Theresa May sans opposition pour préparer le Brexit

Toute l'Europe - Sat, 24/09/2016 - 08:00
Sauf surprise colossale, Jeremy Corbyn doit, aujourd'hui, être reconduit dans ses fonctions de leader du Parti travailliste britannique. Grand favori des sondages et bénéficiant d'un fort soutien des nouveaux militants du Labour, il devra toutefois composer avec la fronde rugissante des parlementaires de son camp. Ces derniers lui reprochent son silence sur le Brexit et un positionnement l'empêchant de s'imposer en candidat sérieux pour la victoire lors des élections législatives de 2020. En lambeaux, le Parti travailliste laisse par conséquent la main à Theresa May et son gouvernement pour préparer la sortie du Royaume-Uni de l'Europe. Une procédure de retrait qui pourrait être lancée début 2017.
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Hongrie: le procès fabriqué d’un migrant syrien accusé de terrorisme

RFI (Europe) - Sat, 24/09/2016 - 00:08
En Hongrie, le gouvernement nationaliste et populiste de Viktor Orban appelle les Hongrois à voter dans dix jours contre l’accueil des réfugiés, que le gouvernement assimile systématiquement à des terroristes. C’est dans ce contexte que se tient le procès d’un père de famille syrien, Ahmed Hamed. L’homme est en prison depuis un an. Il est accusé de terrorisme par la justice hongroise. Des militants des droits de l’homme dénoncent un procès fabriqué. Pour Amnesty International, l’affaire est absurde.
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Royaume-Uni: Corbyn favori pour rester à la tête d'un Labour divisé

RFI (Europe) - Fri, 23/09/2016 - 22:23
Réuni en congrès à Liverpool, le parti travailliste britannique va découvrir ce samedi le résultat du scrutin pour élire son leader organisé en catastrophe cet été après la rébellion d’une majorité de ses députés. Le très à gauche Jeremy Corbyn part favori à sa propre succession grâce à l’adulation des militants et contre la volonté de l’appareil du parti, laissant ouverte la crise que traverse le Labour depuis un an.
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L'Union européenne repousse son calendrier sur le TTIP

RFI (Europe) - Fri, 23/09/2016 - 19:34
L'Union européenne n'enterre pas le TTIP. L'accord de libre-échange en négociation depuis trois ans entre l'UE et les Etats-Unis, et qui vise à faire tomber les barrières commerciales entre les deux blocs, ne sera juste pas conclu tout de suite. Voilà ce qu'ont décidé les ministres du Commerce des 28 qui se sont retrouvés ce vendredi 23 septembre 2016, à Bratislava, en Slovaquie. Il n'y aura donc pas de TTIP avant la fin du mandat de Barack Obama.
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