Un Caïman marine fera une démonstration d’hélitreuillage, en collaboration avec la SNSM.
Cette rencontre sera l’occasion d’assister à une démonstration d’hélitreuillage, en collaboration avec la SNSM, par un hélicoptère type Dauphin dédié au sauvetage en mer.
Lors de cette journée, les familles pourront assister à une démonstration d’hélitreuillage de naufragés. Cette journée sera aussi l’occasion d’assister à la dernière sortie à la mer du pétrolier-ravitailleur Meuse.
Le général Jean-Pierre Bosser, le CEMAT, l'a dit ce matin: il faut exprimer notre reconnaissance aux soldats de l'opération Sentinelle. Et leur distribuer des gâteaux, ce n'est plus suffisant...
Non, le CEMAT n'a pas suggéré de quêtes pour les soldats qui patrouillent; mais il a bien reconnu que cette mission, comme n'importe quelle opex, mérite d'être reconnue.
Le CEMAT s'exprimait en marge la présentation de 'Au contact", le nouveau modèle de l'armée de terre, après avoir répondu à une question facétieuse de l'excellent Olivier Fourt de RFI.
Le général Bosser n'a rien exclu. Témoignages de reconnaissance, médailles et même prime. Mais il a botté en touche, vers le ministre ou plutôt les ministres, la proverbiale solidarité interministérielle devant jouer.
La fin du bachi "fait en France" n'est pas pour demain contrairement aux craintes exprimées dans un article paru dans notre édition brestoise et que j'ai relayé il y a quelques jours (lire l'article en question ici).
Sur l’année 2014, l'entreprise Balsan de Sainte-Pazanne, en Loire-Atlantique, a remporté deux appels d'offres du CESCOF pour la Marine Nationale pour la fourniture de 15 000 bâchis ! "Oui Monsieur: 15 000 !", m'a dit la lanceuse d'alertes qui m'a tiré les oreilles ("Vous devriez connaître; Saint-Pazanne, c'est dans la zone Ouest-France").
Effectivement, Balsan (groupe Marck) est le fournisseur officiel de la Marine nationale. Les marchés de fourniture de bâchis de la Marine Nationale oscillent entre 10 000 et 20 000 pièces tous les 3 à 4 ans. "Nous fournissons également le musée national de la marine, ou encore de multiples revendeurs indépendants", m'a expliqué un cadre de l'entreprise qui a précisé que "le savoir-faire a été maintenu dans l’Hexagone malgré la concurrence étrangère qui vient de tous horizons".
Pour fabriquer un bâchis et une houppette, toutes les opérations sont manuelles. Un savoir-faire d’exception maintenu en France.
Pour être plus précis :
- les bonnets de marins sont réalisés chez Balsan à Ste Pazanne (25 personnes travaillent derrière les machines)
- houppettes, jugulaires, soutaches sont fabriqués chez BBA à la Chartre sur le Loir (ou une trentaine de personnes travaillent). Pour la petite histoire, BBA fabrique la houppette depuis 1856 et cette entreprise a été labellisée EPV (Entreprise Patrimoine Vivant). Une référence précieuse, gage de qualité pour les clients.
Au début de cette année, et devant la radicalisation d’un nombre toujours plus importants de jeunes gens, le gouvernement a lancé le site Internet « stop jihadisme » avec l’objectif de contrer le discours de la mouvance jihadiste. Dans le même temps, des mesures ont été prises pour empêcher l’accès aux forums en ligne de cette dernière. […]
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Propriétaire de la flotte de MyFerryLink, le groupe ferroviaire ne renouvellera pas les contrats, notamment celui portant sur l'affrètement des navires, qui le lie depuis 2012 à la SCOP SeaFrance. C’est ce qu’indiquent plusieurs sources proches du dossier. La décision a semble-t-il être communiquée hier à la société coopérative. Eurotunnel ne souhaite pas prolonger ces contrats de trois ans, qui arrivent à échéance le 2 juillet, en raison de la crise qui plombe depuis des semaines la compagnie.
(B2) Le tribunal de première instance de Mitrovica (Mitrovica Basic Court) a rendu son verdict, ce mercredi (27 mai), dans les affaires « Drenica 1″ et « Drenica 2″, indique aujourd’hui la mission européenne « Etat de droit » (EULEX) au Kosovo.
Une affaire très symbolique puisqu’elle mettait en cause plusieurs membres et responsables de l’Armée de libération du Kosovo (UCK / KLA), dirigée alors par Hashim Thaci, qui était jusqu’à le Premier ministre kosovar (lire : Le Premier ministre Thaci, artisan du crime au Kosovo ? Eulex ouvre l’enquête)
Des actes de torture et des crimes de guerre dans un camp de détention de l’UCK
Une quinzaine de membres et responsables de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) étaient poursuivis pour avoir commis, entre août et septembre 1998, dans le « centre de détention » de Likoc / Likova, « des crimes de guerre contre la population civile, notamment par la perpétration intentionnelle de violence, les traitements cruels, les coups, la torture et humiliants et des traitements dégradants contre des civils albanais du Kosovo », selon l’acte d’accusation dressé par le procureur international, l’Américain Clint Williamson.
5 personnes condamnées
Dans la première affaire (dite Drenica 1), le tribunal a estimé que Sami Lushtaku était « coupable » d’assassinat et condamné à douze ans de prison et Sylejman Selimi (ancien commandant des forces de sécurité du Kosovo et ambassadeur à Tirana) « coupable » de crime de guerre pour acte contraire à l’article 3 commun aux Conventions de Genève et condamné à six ans d’emprisonnement. Tous les autres accusés dans l’affaire ont été acquittés, et les charges levées, les allégations n’ayant pu être prouvées.
Dans la seconde affaire (dite Drenica 2), le tribunal a reconnu plusieurs chefs d’inculpation justifiés : « faits de violences, actes de cruauté, de torture, traitements humiliants et dégradants » contre quatre inculpés. Il a condamné Sylejman Selimi à 8 ans de prison, Jahir Demaku, Zeqir Demaku et Isni Thaci à 7 ans de prison (*).
Le courage des témoins salué
Le Procureur a salué ce jugement mais se réserve « le droit de faire appel, après un examen approfondi ». Il a tenu aussi à saluer « le vrai courage des victimes et les témoins, qui ont présenté leur témoignage à la Cour, en dépit des défis importants, d’intimidation et de difficultés ».
(NGV)
(*) Le système pénal kosovar empreinte beaucoup au droit anglo-saxon avec un prononcé des peines par chef d’inculpation et une agrégation des peines au total. C’est la peine finale qui est mentionnée.