CMI Defence SAS, filiale française du Groupe CMI (Cockerill Maintenance & Ingénierie), spécialisée dans le domaine des systèmes d’armes intégrés sur véhicules blindés à grande mobilité et des solutions d’assistance technique et tactique, et SILKAN, spécialiste français des solutions de simulation virtuelle et des solutions d’interconnexion temps réel pour systèmes critiques, ont lancé une coentreprise baptisée AGUERIS, nouvel acteur de la simulation militaire terrestre. Lire ici leur communiqué de presse.
SILKAN et CMI Defence avaient déjà travaillé dans le cadre du développement d'un simulateur virtuel et d'un simulateur embarqué pour le système LCTS90 de Cockerill.
Il s'agit d'un simulateur destiné à entraîner les équipages de tourelle (chef d'engin et tireur) avec deux simulateurs :
- un simulateur complètement virtuel, à base d'écrans tactiles (voir photo ci-dessus)
- un simulateur embarqué : c'est la tourelle qui devient le simulateur : tous ses systèmes opérationnels sont stimulés par la simulation pour permettre à l'équipage de s'entraîner in situ (ce qui nécessite bien évidemment en particulier de shunter la logique de tir).
Les deux sociétés ont donc décidé de créer une filiale commune, pour introduire des capacités de simulation embarquée dans tous les systèmes d'armes de CMI Defence, mais également pour développer des simulateurs de maintenance, de conduite, et des produits technologiques innovants (par exemple de calcul embarqué aux normes miitaires).
AGUERIS sera une entité autonome, mais qui s'appuiera également sur les forces de ses sociétés fondatrices. La société vise à devenir l'acteur de référence dans le domaine de la simulation pour le domaine terrestre.
Le 28 avril dernier, la marine finlandaise annonçait que deux de ses patrouilleurs – les FNS Uusimaa et Hanko – venaient d’effectuer des tirs de semonce après la détection, dans le golfe d’Helsinki, d’une activité sous-marine suspecte d’origine inconnue. Et, un mois plus tard, le mystère demeure. En effet, l’enquête menée sur cet incident par […]
Cet article La Finlande n’a pas pu déterminer l’origine de l’activité sous-marine suspecte détectée en avril est apparu en premier sur Zone Militaire.
Cette nuit, l'Epervier, un chalutier lorientais, a coulé à l'entrée du port de Lorient alors qu'il sortait en mer. Il y a une brèche d'un mètre sur le côté, mais pas de pollution. Seul à bord, un pêcheur a été pris en charge par les pompiers. Le bateau sera renfloué ce samedi après-midi.
Un article de la rédaction du Télégramme
Le Tadjikistan redoute d’être déstabilisé par la mouvance jihadiste. Environ 300 de ses ressortissants auraient rejoint les rangs d’organisations radicales, dont le groupe État islamique (EI ou Daesh) en Syrie et en Irak. Récemment, les autorités tadjiks ont pris des mesures pour tenter de réduire l’influence des extrémistes religieux en interdisant le port et la […]
Cet article L’ex-chef des forces spéciales de la police tadjike a rejoint le groupe État islamique est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le gouvernement espagnol a donné, vendredi matin, son feu vert à la présence permanente sur la base de Moron de la Frontera (sud) d’une force d’intervention américaine de 2 200 hommes et 26 aéronefs pour répondre aux crises en Afrique. A ces 2 200 militaires s'ajouteront 500 contractors civils. Ce qui portera à 2700 les effectifs américains sur cette base aérienne qui accueille des Osprey et des KC-130J.
Au déploiement de ces forces permanentes s'ajoute la possibilité de baser une force temporaire d'"un maximum de 800 militaires et 14 avions supplémentaires". Ce qui porte potentiellement le contingent US à 3 5000 hommes et 40 aéronefs.
Actuellement, les effectifs US sont de 850 marines (de la Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response), avec 14 aéronefs.
L’installation de cette force de projection sera formalisée dans un accord bilatéral entre l’Espagne et les Etats-Unis amendant l’accord de défense datant de 1988. Cet accord devrait être signé ce dimanche ou lundi par John Kerry. Un amendement à cet accord bilatéral avait déjà été signé en 2012 pour permettre le déploiement à la base navale de Rota (près de Cadix) de quatre (trois sont arrivés) destroyers de la classe Arleigh Burke intégrés dans le rideau antimissile de l'Otan (lire mon post ici).
Une trentaine de millions de dollars sera investie dans les infrastructures de la base.
Marines & Forces navales de juin est en kiosque.
À la une du n°157, le porte-avions Charles de Gaulle dans l’opération Chammal contre l’État islamique.
Également au sommaire :
- la flottille 24F reçoit ses Falcon 50MS ;
- le bilan de six années de lutte contre la piraterie au sein de l’opération Atalanta ;
- la montée en puissance des garde-côtes chinois ;
- et, il y a un siècle, le cuirassé Jeanne d’Arc de l’ingénieur Bertin.
Achat au numéro et abonnements sur www.laboutiquemarine.fr
(crédit : Bundeswehr)
(BRUXELLES2) Ces dernières 36 heures en Méditerranée, les secours en mer se sont succédé à un rythme effréné.
Les différentes marines mobilisées dans la Mare Nostrum sont venues au secours d’une bonne vingtaine de bateaux, récupérant plus de 4000 migrants et réfugiés, pour la seule journée de vendredi (29 mai), le plus souvent non loin des côtes libyennes (30 ou 40 milles nautiques) ; alors que plusieurs centaines d’autres avaient déjà été récupérés jeudi (28 mai). 17 morts sont cependant à déplorer, décédés dans plusieurs petits bateaux pneumatiques bondés.
#Ultimora Nave Fenice #MarinaMilitare ha terminato eventi #SAR recuperando 217 #migranti e 17 cadaveri
— Marina Militare (@ItalianNavy) 29 Mai 2015
De nombreux navires de la marine italienne ont été mobilisés — la corvette Fenice (F-557), la frégate Bersagliere (F-584), le patrouilleur Bettica (P-492) — ainsi que des navires des gardes côtes mais les marines allemande, britannique, irlandaise et belge étaient aussi de la partie. Certains dans le cadre de l’opération Triton de Frontex (Allemands / Belges), les autres en bilatéral (Irlandais / Britannique).
880 personnes récupérées par le Hessen
La frégate de la marine allemande, le Hessen a successivement été engagée dans six opérations de sauvetage. Dans la matinée du 29 mai, la frégate Hessen (F-221) a été avertie par le centre italien de sauvetage en mer (MRCC) de Rome qu’un navire en détresse était signalé à environ 30 miles nautiques au nord-ouest d’Abu Kammash (Libye). 104 personnes étaient à bord d’un bateau bondé, dont 24 femmes et cinq enfants. Dans le voisinage immédiat, un autre bateau avec 103 personnes à bord ont été récupérés, dont une femme et deux enfants. Dans l’après-midi, 100 autres personnes à bord d’un bateau, dont neuf femmes et trois enfants, étaient prises en charge. L’officier de quart a alors signalé un signal de détresse. Dans ce 4e bateau, 69 personnes, dont 22 femmes, ont été récupérés. La journée n’était pas finie. Le MRCC de Rome a signalé au Hessen un cinquième bateau avec 114 personnes en détresse, dont neuf femmes. « Durant ce sauvetage – mentionne le communiqué de la Bundeswehr — un sixième bateau s’est approché. Les soldats allemands ont pris les 100 personnes à bord, dont 13 femmes et cinq enfants. Enfin, dans la soirée, la frégate Hessen est venu à la rescousse d’un bateau en bois en détresse avec 290 personnes, dont 40 femmes et 12 enfants. Au total, ce sont ainsi 880 personnes qui se sont retrouvées à bord de la frégate Hessen, dont 118 femmes et 27 enfants. Direction : un port italien pour être prises en charge par les autorités italiennes. Précisons que « toutes les embarcations de fortune ont été détruites » car « classées comme obstacle à la marine ».
370 par le HMS Bulwark de la Royal Navy
Le HMS Bulwark (L-15), avait déjà récupéré jeudi (28 mai) 369 réfugiés, dont 50 enfants, embarqués dans une coque de noix en bois, menacée d’un « naufrage imminent », au large de la côte libyenne, précise-t-on à la Royal Navy. C’est le troisième sauvetage effectué par ce navire d’assaut britannique depuis le début de sa « campagne de Méditerranée ». Les Britanniques ont mis à l’eau cinq de leurs huit péniches de débarquement – chacune convertie en bateau de sauvetage, chargée avec des gilets de sauvetage, matériel médical et fournitures d’urgence – pour aller à la rescousse des naufragés.
NB : une technique, éprouvée, de sauvetage, évite de rapprocher de trop près les gros navires pour éviter de causer un naufrage avec la houle provoquée (lire aussi : Mare nostrum, fierté italienne).
Une fois mis à l’abri dans le hangar du navire d’assaut amphibie, transformé en une « installation de réception pour les naufragés » — avec nourriture, eau, assistance médicale, vêtements propres et literie disponibles — le Bulwark est parti récupérer 368 autres migrants récupérés peu avant par la frégate allemande FGS Hessen et la corvette de la Marine irlandaise LÉ Eithne.
600 rescapés par les Irlandais
Le patrouilleur irlandaise LÉ Eithne (P-31) a mené successivement deux opérations de sauvetage pour sa première irruption en Méditerranée : 300 migrants, qui étaient à bord d’une barge, qui se trouvait à 45 km (env. 28 milles) au nord de la Libye, dans les premières heures du matin. La veille, une alerte avait été donnée pour 5 navires en détresse e-à environ 60 km des côtes libyennes (env. 38 milles), les Irlandais du Le Eithne ont récupéré 201 personnes dans deux navires, tandis que les autres bateaux de secours se dirigeaient vers les trois navires restants.
200 secourus par les Belges
(Maj 30.5) Le Godetia (A-960), navire de la marine belge, arrivé sur zone dimanche dernier (24 mai) dans le cadre de l’opération Triton coordonné par Frontex, a pris part à sa première opération de secours, venant à la rescousse d’un bateau à la dérive avec au moins 200 migrants à bord, 195 selon l’armée belge, 250 selon Frontex, indiquent nos confrères de l’agence Belga.
(Nicolas Gros-Verheyde avec les informations des marines britannique, allemande et irlandaise)
Samedi prochain, l'IHEDN organise une série de rencontres à l'école militaire autour des questions de défense. Samedi 6 juin 2015, de 10h00 à 16h30, dans les Amphithéâtres Terminator, Minotaure, Valmy 2.0, Gladiator et Foch. Entrée libre, Inscription à rencontresihedn@ihedn.fr. J'y interviendrai en "Terminator" de 10h00-11h00 – autour du thème "Like, hashtag et poke : les réseaux sociaux transforment-ils la guerre ?".
La défense est un enjeu trop vital pour être le domaine réservé d’experts et de professionnels. La défense engage la survie de la Nation. Ses institutions, son territoire, ses intérêts vitaux, tout autant que ses valeurs et sa capacité à résister à l’adversité. La défense est bien sûr une politique. C’est un engagement pour les hommes et les femmes qui ont choisi le métier des armes. Mais c’est aussi l’expression de la volonté d’un peuple de rester maître de son destin.
Penser la défense, c’est l’objet de ces « Rencontres IHEDN » organisées par l’Institut des hautes études de défense nationale, le samedi 6 juin 2015, sur le site de l’École militaire.
Douze tables rondes permettront, ainsi de faire dialoguer penseurs, praticiens et représentants de la société civile autour de thématiques « citoyennes » destinées à poser sur la place publique une réflexion qui engage notre avenir.
Venez nombreux.
O. Kempf
Alors que la livraison du nouveau bateau-porte de la forme 10 était prévue mi-2015, le silence radio était de mise à Marseille ces dernières semaines. Et pour cause, un incident technique est intervenu courant mars sur le chantier de construction, confié par le port à un groupement d’entreprises piloté par Spie Batignolles TPCI. « Au cours d’une opération de mise en précontrainte des câbles verticaux permettant de comprimer le béton.
Suite à l’attaque du consulat américain de Benghazi (Libye), le 11 septembre 2012, l’US Marine Corps avait obtenu l’autorisation de déployer temporairement sur la base de Moron de la Frontera, située près de Séville (Espagne) une force de réaction rapide d’environ 550 hommes dotée de six MV-22B Osprey et de 2 avions ravitailleurs KC-130J et […]
Cet article L’armée américaine disposera d’une base permanente près de Séville est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le groupe État islamique (EI ou Daesh) a conquis de nouvelles positions, la semaine passée, en s’emparant des villes de Ramadi en Irak et de Palmyre en Syrie. Et sa branche libyenne avance aussi ses pions, notamment près de la ville de Syrte, qu’elle contrôle déjà en partie. Ainsi, à l’issue de violents combats menés […]
Cet article Le groupe État islamique s’empare de l’aéroport de Syrte, en Libye est apparu en premier sur Zone Militaire.
Au départ, la Marine nationale devait compter 17 frégates multimissions (FREMM). Puis, la Loi de programmation militaire (LPM) inspirée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) de 2008 a réduit ce nombre à seulement 11. Et la dernière, bien qu’actualisée, n’en prévoit plus que… 8. Actuellement, 1 FREMM a été […]
Cet article M. Le Drian justifie l’acquisition de 5 frégates de taille intermédiaire aux dépens du programme FREMM est apparu en premier sur Zone Militaire.
A Lorient, ce matin, Jean-Yves Le Drian a décliné le volet maritime de la LPM rénovée et confirmé "la feuille de route Frégates". Feuille de route qui se résume ainsi: 8+5+2= 15.
Le ministre a rappelé que la Marine disposera de "6 FREMM anti sous-marines, d’ici fin 2019, selon le plan fixé par la LPM. La production des frégates devra donc être accélérée. Par la suite, d’ici 2022, deux autres FREMM anti sous-marines seront livrées. Ces dernières auront une capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières FREMM."
Ces FREMM seront suivies, dès 2023 (et non plus 2025), par la livraison des 5 frégates de taille intermédiaire (FTI):
"Pour prendre en compte le réaménagement des livraisons des FREMM que je viens d’évoquer, j’ai décidé d’avancer le programme FTI de près de deux ans. Le lancement de ce programme permettra donc une première livraison dès 2023, dans la continuité de la production des FREMM à Lorient."
Cette feuille de route s’appuie également, pour finir, sur des travaux de rénovation et de modernisation des frégates de type La Fayette, "afin de garantir le format de 15 frégates de premier rang dans l’attente de la livraison des frégates FTI."
Cette décision, "opérationnelle" et peut-être surtout "industrielle", va donner "à DCNS et à l’ensemble des sous-traitants une visibilité significative dans leurs plans de charge (tant en ingénierie qu’en production)". Lorient va donc bénéficier d'un plan de charge robuste. C'est tout bénéfice pour DCNS qui gagne sur toute la ligne puisque Kership, sa co-entreprise avec Piriou, a décroché 4 B2M et, si tout va bien, 4 BSAH.
Jean-Yves Le Drian pouvait donc conclure ainsi:
"Les commandes nationales, pour les FREMM à Lorient, les B2M, mais aussi les contrats à l’exportation remportés auprès de la Malaisie et de l’Egypte, soulignent une fois de plus le dynamisme et la capacité d’innovation de la région Bretagne, et plus particulièrement des chantiers DCNS et Piriou, que je veux féliciter."