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Défense

La Russie pratique-t-elle une politique de puissance ?

Blog Secret Défense - Thu, 23/07/2015 - 16:06
Un débat étonnant à l'Assemblée nationale
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Remise de chèque à Terre Fraternité par les lieutenants du Génie

Jeudi 16 juillet, à l’occasion de la cérémonie de fin d’année scolaire de l’école du Génie d’Angers, les lieutenants de la division d’application ont remis un chèque de 22 010 euros au général Thorette, président de Terre Fraternité.
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Premier largage de parachutistes militaires depuis l’A400M Atlas

Le 16 juillet 2015, 91 parachutistes se sont élancés depuis la tranche arrière de l’A400M Atlas : une grande première pour les forces armées.
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Nationalisme et politique étrangère : pratiques émergentes


(publié dans L'ENA hors les murs, juillet 2015)
Le possible retour de politiques étrangères nationalistes a longtemps hanté les Européens. Le spectre d’un nouveau Sonderweg allemand, moins tragiquement d’un néo-gaullisme français, la crainte d’une résurgence identitaire en Europe orientale, depuis l’Autriche (avec les succès électoraux de Jörg Haider jadis) jusqu’à la Hongrie, continuent d’alimenter le débat stratégique. Les guerres balkaniques des années 1990 avaient rappelé, il est vrai, que les scénarios du pire n’étaient jamais à exclure. Plus particulière est la crainte, récurrente, d’un nationalisme américain de politique étrangère, lorsque le grand allié d’outre-Atlantique se prend à refaire le monde au nom de son intérêt national. Plus connue, la peur d’une déstabilisation du voisinage méditerranéen refait surface à chaque crispation israélienne, turque ou arabe. Mais la grande énigme de cette décennie 2010 est à la fois plus lointaine et plus insaisissable. Elle émane d’au moins trois géants non occidentaux, qualifiés rapidement d’ « émergents » : la Russie, la Chine et l’Inde.
La première – la Russie – est plus « ré-émergente » qu’émergente, dans la mesure où toute sa problématique consiste à rappeler la place qui fut la sienne pendant près d’un demi-siècle, aux temps de la bipolarité. La seconde, la Chine, n’est « émergente » qu’à l’échelle des deux derniers siècles, tant son prestige avait rayonné précédemment sur l’histoire mondiale. L’Inde enfin, passée dans un premier temps du statut de joyau de l’Empire britannique à celui de leader du Tiers-Monde, joue désormais dans la cour des puissances économiques aussi bien que nucléaires. Et ces passés sont importants.
Car ces trois Etats posent aujourd’hui de façon originale la question du nationalisme et de sa traduction en politique étrangère. La Chine, en écho elle-même à d’autres expressions nationalistes régionales comme celles du Japon ou du Vietnam, pose ses revendications territoriales (notamment en mer de Chine du Sud) et exalte sa souveraineté retrouvée par rapport aux temps des humiliations japonaises et occidentales (à la fin du XIXesiècle). La Russie exhume son passé au risque de la réécriture et invoque la présence de nationalités russes à l’extérieur pour affirmer ses droits sur son ex-étranger proche et ses anciennes républiques. L’Inde enfin, sur un autre mode, porte une nouvelle fois au pouvoir le parti nationaliste hindou (le Bharatiya Janata Party ou BJP), dont le discours repose sur un socle ethno-nationaliste et religieux qui n’est pas sans poser de questions pour la relation déjà tendue avec le voisin pakistanais, mais également avec le reste du monde.
Doit-on néanmoins aborder ces trois cas au prisme des analyses classiques de la politique étrangère ? Notre hypothèse ici sera que l’approche par le nationalisme ne permet pas de saisir ce qui fait depuis peu la spécificité commune de ces trois Etats, à savoir une relation au monde marquée par un prisme moins national qu’impérial. Qu’est-ce qu’une politique étrangère de type « impérial » ? En premier lieu, celle-ci ne saurait se confondre avec l’accusation d’impérialisme qui touche potentiellement, dans le débat public, toute politique étrangère de puissance dominante (les Etats-Unis en font souvent les frais). Le prisme impérial se réfère davantage à une sphère d’influence englobante et héritée du passé, qu’à la défense d’un intérêt national particulariste. La relation avec les voisins considérés comme appartenant à cette sphère d’influence participe alors d’une relation patron-client, fondée en grande partie sur le rayonnement culturel et politique ancien de l'Etat « patron ». Davantage que dans un jeu à somme nulle, elle s’inscrit dans la conception d’un rapport d’allégeance naturelle du « petit » vis-à-vis du grand, rapport dans lequel le grand ne dicte pas nécessairement la conduite à tenir, à condition que le petit reste dans les limites d’un comportement « adéquat ». Si des concepts comme celui d’hégémonie (qui implique une domination acceptée voire appelée par le dominé), ou de finlandisation (qui implique la sagesse autocontrainte du petit Etat situé aux portes d’un voisin infiniment plus puissant) peuvent s’approcher de la description de cette pratique impériale, le vocabulaire hérité de la guerre froide ne permet d’en saisir la subtilité ni surtout les conséquences internationales actuelles. Car l’approche impériale de la politique étrangère est également, par essence, révisionniste. En ressuscitant des subordinations anciennes comme autant de nouvelles souverainetés limitées, elle transgresse le jeu étatique hérité de l’ordre de 1945 et plus encore les recompositions de la période 1989-91.
Ce sont bien de telles dynamiques que l’on voit à l’œuvre aujourd’hui dans ce qu’ils est à nouveau convenu d’appeler le « monde chinois » ou le « monde russe ». En retrouvant les mécanismes d’un Empire du milieu qui dominait sans conteste l’Asie jusqu’à la fin du XIXe siècle, Pékin conteste l’interprétation occidentale du droit de la mer selon la convention de Montego Bay et revendique ainsi un domaine maritime et territorial étendu, ou table sur la proximité culturelle entretenue par une diaspora chinoise influente dans les pays de la zone, pour développer une politique d’influence. En revenant au passé et/ou aux sources de la formation progressive de la grande Russie, Moscou annexe la Crimée, reconnaît des républiques séparatistes en Géorgie, fait craindre la manipulation des populations russophones pour déstabiliser une aire qui peut inclure l’est de l’Ukraine mais aussi la Transnistrie ou les Pays Baltes. Dans les deux cas, il s’agit de punir ceux qui, après s’être émancipés dans les dernières années, auraient l’imprudence de vouloir résister à la restauration de rapports de dominations anciens. Comme si, pour convoquer Max Weber, le temps de la domination traditionnelle, à laquelle certains tentent d’ajouter la domination charismatique, était revenu, mettant fin aux dominations légales-rationnelles plus récentes (celles de l’UE sur l’Ukraine, ou des Etats-Unis en Asie). L’Inde est un cas différent dans la mesure où contrairement à la Russie et à la Chine qui furent des empires avérés, elle fut dominée plutôt que dominante, par les empires musulmans d’abord, britannique ensuite. Mais la constitution, selon un habitus impérial du coup bien intériorisé (convoquons Bourdieu après Max Weber…), d’une sphère d’influence sur les petits Etats de l’Océan Indien ou sur les Etats tampons d’Asie du Sud (Bhoutan, Népal…), la volonté de revoir la situation du Cachemire, et la perception d’un monde indien auquel le nouveau Premier ministre Narendra Modi pourrait insuffler une dynamique charismatique, sont bien à l’ordre du jour.
Analyser ces politiques étrangères dans toute la complexité culturelle, historique, et dès lors politique qui caractérise le rapport à leur voisinage mais aussi à « l’Occident », réclame une boîte à outil conceptuelle nouvelle, qui dépasse de loin les cadres réalistes hérités de la bipolarité. L’agenda de recherche en est passionnant, mais toute interprétation erronée, sur ce chemin de la compréhension, peut être lourde de conséquences dans le jeu international à venir.

La Vigie 21-22 Quelques suites stratégiques à l’accord avec l’Iran | En finir avec les livres blancs

EGEABLOG - Wed, 22/07/2015 - 22:27

La Vigie, lettre d'analyse stratégique publiée par Jean Dufourcq et Olivier Kempf et paraissant tous les deux mercredis, vous propose son numéro double 21 et 22.

Vous trouverez dans ce numéro daté du 23 juillet 2015 un texte intitulé Quelques suites géopolitiques de l'accord avec l'Iran, un autre sur En finir avec les Livres Blancs, une Lorgnette sur Réagir aux crises.Enfin, pour ce numéro double d'été (prochaine parution prévue pour le 19 août), nous vous présentons en Lectures d'été une sélection d'ouvrages qui nous ont marqués cette année et qui pourraient susciter votre attention pour creuser tel ou tel sujet. Si vous êtes déjà abonné à La Vigie, vous pouvez accéder directement au numéro 21-22 en vous rendant sur cette page. N'oubliez pas de vous connecter afin d'y accéder.

Enfin, pour ceux qui n'auraient pas reçu le courriel signalant le numéro 20 (Conséquences géopoitiques d'un Grexit | Place de l'universel en stratégie), en voici les liens :https://www.lettrevigie.com/?p=831

Vous pouvez également lire les billets publiés en livre accès sur le site :

Suites stratégiques de l'accord avec l'Iran

  • La signature, le 13 juillet dernier, de l’accord entre le P5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) avec l’Iran revêt une autre qualité que celui obtenu le même jour entre l’UE et la Grèce. Dans un cas, 17 h de discussion pour un résultat qu’on sait déjà instable (voir billet de jeudi sur LV), dans l’autre 17 mois de négociations serrées, techniques, tendues, mais aboutissant à un résultat remarquable. L’un est fondé sur la peur et la coercition, l’autre parie sur une volonté d’aboutir et, qui sait ? de rétablir la confiance. Il a plusieurs significations stratégiques qu’il convient d’établir ... (...)

En finir avec les Livres Blancs

  • La pratique s’en est installée dans notre pays : à chaque législature, son Livre blanc sur la défense. Si le catalogue des experts consultés varie peu, chaque nouvel exécutif se croit obligé de refonder ce domaine régalien pour se l’approprier. Est-ce si utile et quoi faire d’autre en cette période de fluidité stratégique ? Les principales critiques à adresser à cet exercice désormais convenu sont bien connues . (...)

Pour avoir accès au numéro 21-22 en entier, rendez-vous sur le site de La Vigie et abonnez-vous : l'abonnement découverte pour 3 mois vaut 16 €, l'abonnement annuel pour les particuliers vaut 60 €, l'abonnement pour les entreprises et organisations (5 licences) vaut 250 €. Pour s'abonner, cliquer sur le lien “Vigie n° 21-22”, ajoutez au panier, cliquez sur “régler ma commande", payez, comme sur n'importe quel site de commande en ligne. Une fois que vous serez abonnés, vous recevrez un courriel avec un lien direct vers le numéro et à l'avenir, chaque numéro arrivera directement dans votre boite mail.

Vous pouvez aussi vous procurer le numéro à l'unité, de la même façon.

L'avenir de La Vigie et son développement (pour apprécier le projet, lire “à propos”) dépend de vos abonnements. Nous espérons que vous nous souviendrez dans cette aventure. Bien cordialement,

Jean Dufourcq et Olivier Kempf

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La FREMM Tahya Misr prête à rejoindre l’Egypte

MeretMarine.com - Wed, 22/07/2015 - 19:53

Arrivée lundi matin dans la base navale de Brest, la frégate égyptienne Tahya Misr a quitté le port du Ponant ce mercredi 22 juillet. Elle arborait d'un bord les pavillons de son indicatif (Sierra-Sierra-Mike-Quebec - SSMQ) et de l'autre ceux de son numéro de coque, le 1001.

 

La Tahya Misr quittant Brest (© : MICHEL FLOCH)

 

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Marche de Nimègue : solidarité et dépassement de soi !

D’une durée de quatre jours, l’édition 2015 de la Marche internationale de Nimègue a débuté le 21 juillet. Cet événement sportif, organisé chaque année le troisième mardi de juillet, se déroule aux Pays-Bas. Cette année est marquée par la participation d’un blessé militaire français. 
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Des aviateurs récompensés à Madagascar

Des militaires des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) et de la gendarmerie ont été décorés par le ministre de la défense nationale malgache le 16 juillet 2015.
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Philippe Hayez : sur le terrorisme, «la communication doit rester froide»

Blog Secret Défense - Wed, 22/07/2015 - 13:18
Un entretien avec le spécialiste du renseignement, ancien cadre de la DGSE
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Philippe Hayez : sur le terrorisme, «la communication doit rester froide»

Blog Secret Défense - Wed, 22/07/2015 - 13:18
Un entretien avec le spécialiste du renseignement, ancien cadre de la DGSE
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Rythme d’été

Bruxelles2 - Wed, 22/07/2015 - 11:57

(B2) L’actualité se réduit. B2 passe en rythme estival. Nous continuerons de suivre les évolutions des principales crises qui ne manquent pas tant au plan intérieur de l’UE (la crise grecque, l’arrivée de réfugiés ou migrants), qu’à ses frontières (Libye, Ukraine, Syrie…) ou un peu plus loin (Burundi, Centrafrique, Mali, Nigeria…), sans compter celles qui n’ont pas éclaté.

Les premiers jours de juillet ont apporté une certaine éclaircie dans le panorama international avec un début d’unité nationale en Libye, un accord conjoint entre les grandes puissances et l’Iran sur le nucléaire, un accord entre opposition et gouvernement en Macédoine (Fyrom), et l’octroi d’une autonomie constitutionnelle aux régions de l’Est de l’Ukraine (condition des accords de Minsk)… Mais tout n’est pas réglé loin de là : le conflit syrien continue de faire son lot de victimes quotidiennes, idem pour la guerre que mène Boko Haram au Nigeria et dans les pays voisins. L’Europe est elle-même assez mal en point : les deux dernières discussions – sur l’accueil des migrants et l’aide à la Grèce – ont montré une Europe chétive, repliée sur elle-même, qui peine à surmonter ses antagonismes et ses rancoeurs. Ce n’est pas très bon…

B2 ne quitte pas tout à fait le bord… nous allons faire une petite série d’été en compagnie d’Hillary, et de différents points de vue sur l’Union européenne….

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Le 4e RMAT au coeur de sa ville

Le 30 Juin 2015, le 4e Régiment du Matériel fêtait ses 30 ans.
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Coopération entre SANGARIS et la MINUSCA en Centrafrique

Depuis juillet 2015, la force SANGARIS intervient en appui de la MINUSCA* dans le cadre de l’intervention des nations unies en Centrafrique. Leur mission : stabiliser le pays.
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Il faut réinvestir dans la défense, explique Steven Vandeput

Bruxelles2 - Tue, 21/07/2015 - 15:55

(BRUXELLES2 – exclusif) Il y a quelques jours, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput,  accordé à B2 un entretien, en tête à tête. Une interview complète où le ministre aborde les menaces qui pèsent sur l’Europe et les changements que cela implique, les modalités de la coopération européenne et la restructuration de la défense belge. En ce jour de fête nationale pour la Belgique, ses propos sont particulièrement intéressants sur ce dernier point.  Extraits…

Interview intégrale publiée sur B2 Le Club (l’édition Pro de B2)

La Belgique est engagée dans une réforme de sa défense, quel est votre état d’esprit ?

Je veux introduire dans la Défense un esprit de n’avoir que ce qui est vraiment nécessaire. C’est ce qu’on a fait à Malbork. Le « host support » des Polonais est excellent ; il n’y avait pas donc besoin d’avoir tout le personnel déployé, notamment les officiers de liaison qui n’étaient pas strictement nécessaires. On a donc diminué le nombre de personnes qui était là. C’est plus économique. Et cela ne change rien au bon déroulement de la mission.

Ces économies ne suffisent cependant pas. Le budget belge de la Défense a diminué ces derniers temps. Il est à l’os disent de nombreux experts et des militaires… Que peut-on faire ?

Il faut faire des choix. Dans les trente années passés, on a toujours diminué le budget, jusqu’à un niveau où il est aujourd’hui difficile de répondre à tout. Les militaires belges sont réputés par leurs partenaires : flexibles, innovatifs, créatifs, réussissant à faire plus avec moins d’argent, Mais il y a des limites. Vouloir faire plus avec moins d’argent, c’est fini. Il faut réinvestir dans la défense. Nous en avons convenu au niveau de l’Otan comme européen. Mon premier objectif est donc d’arriver – comme on l’a prévu dans le plan de gouvernement – à un budget en équilibre. Et quand l’économie va repartir, je crois qu’il faudra faire des choix. La sécurité, qui est une des tâches principales d’une société, devra faire partie de ce choix.

Concrètement cela veut dire quoi. L’armée belge va-t-elle pouvoir continuer à tout faire, une marine, une aviation, une armée de terre ? Ne faudrait-il pas introduire une spécialisation ?

Certains pourraient effectivement se dire : a-t-on besoin d’une composante navale ? Mais c’est oublier l’importance du secteur maritime pour la Belgique et pour notre économie ; 90% de ce qui arrive passe par la mer. Ne plus avoir de navires chasseurs de mines, c’est dépendre de nos partenaires quand on aura une mine dans l’estuaire de l’Escaut. C’est assez difficile de l’imaginer. Pour notre économie, nous devons donc préserver certains moyens nécessaires, qu’on ne sait (peut) pas déléguer. Il y a donc des limites à la spécialisation. J’ai consulté 12 sages, de gauche à droite, le spectre total de la société. Chacun le dit, avec des nuances. Mais tout le monde le reconnaît, on est à la limite, on est à l’os. Nous devrons à la rentrée prendre une décision sur le budget du futur et les capacités où il faut investir. Nous devons être présents dans les 4-5 dimensions actuelles : terre, air, mer, cyber et intelligence. On ne peut pas oublier aucune de ces dimensions. Il faut tout simplement bien choisir là où on investit.

L’armée européenne n’est donc pas possible ?

Je ne crois pas qu’on va avoir dans les 20 ans une armée européenne. Si on veut mettre tout le monde ensemble pour décider, alors on ne se déploiera jamais. Il n’y pas actuellement le pouvoir politique pour le faire. On partage beaucoup d’intérêts au niveau européen mais pas tout l’intérêt. Même avec nos plus proches voisins, on peut partager beaucoup mais pas tout. Car il y a des intérêts typiquement belges et des intérêts typiquement néerlandais. Nous travaillons ensemble, avons une même plateforme de navires, faisons en commun la préparation, la formation, l’entraînement, etc. Mais la décision de déployer un navire reste la nôtre. Aller plus loin ne me semble pas possible. Ou bien il faut mettre ensemble les décisions politiques. Et ce n’est pas pour demain… Pour EUNAVFOR Med, ainsi, je vais proposer que la Belgique envoie la frégate Leopold I. C’est une décision belge. Mais les Pays-Bas prendront une autre décision. Les équipages peuvent être déployés ensemble si les 2 pays le décident, voire de façon imbriquée. Lors de l’opération Atalanta (contre la piraterie), par exemple, un hélicoptère néerlandais était sur notre frégate. Et on a échangé des équipes de VPD. Nous utilisons des paracommandos et forces spéciales là où les Néerlandais ont des fusiliers marins. C’était intéressant de comparer les différentes méthodes de travail.

(Nicolas Gros-Verheyde)

A suivre sur B2 Le Club (l’édition Pro de B2)

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Opération Chammal : portraits de commandos parachutistes de l’air

Trois commandos parachutistes de l’air (CPA) déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous expliquent leur parcours et nous livrent leurs impressions sur leur métier.
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Commémorations du centenaire des combats de l’Argonne

En 1914-1915, l’Argonne est le théâtre de féroces affrontements entre Français, alliés et Allemands. La Légion étrangère participe à ces combats en y engageant le 4e Régiment de marche du 1er Etranger, dit « Légion garibaldienne ». Les 27 et 28 juin 2015, grâce à l’association Argonne 2015, plusieurs cérémonies de commémoration ont rendu hommage à ces hommes morts pour la France.
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Le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire visite la base aérienne de Solenzara

Les 15 et 16 juillet 2015, M. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, s’est rendu sur la base aérienne (BA) 126 de « Ventiseri-Solenzara ». 
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Opération Chammal : 1000ème mission aérienne

Le 17 juillet 2015, les avions de l'opération Chammal ont franchi le cap des 1 000 missions aériennes. Dix mois plus tôt, le 19 septembre 2014, une patrouille de Rafale réalisait les premières missions aériennes de l'opération Chammal, sur ordre du Président de la République, marquant ainsi le lancement de l’opération.
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