Le 27 juillet 2015, des chasseurs d’épaves d’Ocean X Team auraient trouvé un submersible russe datant de la guerre 14-18, qui aurait sombré en 1916 après une collision près des côtes suédoises. De petite taille, ce vestige de l’Union Soviétique ne mesurerait que 20 mètres de long pour 3,5 mètres de larges.
On ne peut dire si le sous-marin est récent et depuis combien de temps il repose sur les fonds marins, mais les lettres cyrilliques sur la coque indiquent qu’il est russe. Pour le moment, il est impossible de tirer des conclusions sur l’âge de l’épave mais certains spécialistes estiment qu’il peut s’agir d’un sous-marin russe datant de la Première Guerre Mondiale. En attendant, la marine suédoise se veut prudente, cette découverte intervient neuf mois après la traque d’un mystérieux sous-marin dans le pays scandinave, sans pouvoir établir sa nationalité.
À l’époque, la Marine impériale russe mettait en œuvre plusieurs types de sous-marins. Les caractéristiques du submersible découvert par la société Ocean X Team pourraient être ceux des classes Holland Design 27B, Osetr et Som. S’agissant des sous-marins de la classe Holland Design 27B, trois exemplaires furent construits. L’un sombra à Saint-Petersbourg, un second coula en 1915 en mer Blanche tandis que le dernier fut désarmé en 1918. Ceux de type Osetr, furent tous désarmés avant le début de la Premiere Guerre Mondiale, le dernier le sera en 1914. Il s’agirait donc d’un submersible appartenant à la classe Som, dont sept exemplaires furent construits. Quatre de ces sous-marins furent capturés par la marine allemande, deux se sabordèrent à Sébastopol en 1919 et un, celui qui donna le nom à cette série, le Som, coula avec ses dix-huit hommes d’équipage le 10 mai 1916 dans la Baltique après être entré en collision avec l’Angermanland, un bateau à vapeur battant pavillon suédois. Le Som construit en 1904 à Vladivostok (Est de la Russie) intégrera la flotte russe de la mer Baltique en 1915.
Le sous-marin est complètement intact, n’a pas de dégâts visibles sur la coque et les écoutilles sont fermées. L’équipage n’a pas pu s’échapper quand le sous-marin a coulé. Une prochaine expédition avec des plongeurs permettra d’examiner l’épave de plus près pour confirmer cette thèse.
Un nouvel actionnaire et un nouveau navire à l’horizon… Ponant va poursuivre son développement avec un nouveau partenaire. Artémis, la holding de la famille Pinault, a confirmé le 27 juillet sa volonté d’acquérir la compagnie française créée à Nantes en 1988 par Jean-Emmanuel Sauvée et une dizaine d’officiers de la Marine marchande. « Le secteur de la croisière haut de gamme est en croissance soutenue depuis plusieurs années. L’activité est portée par l’intérêt grandissant de la clientèle internationale, particulièrement en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique.
(B2) Une réunion exceptionnelle du Conseil de l’Atlantique Nord (NAC) en format ambassadeurs aura lieu mardi (28 juillet), après la demande de la Turquie de tenir des consultations au titre de l’article 4, a confirmé dans un communiqué de presse le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
La Turquie a, en effet, demandé la tenue de consultations, après les attentats de ces derniers jours, et pour informer les Alliés des mesures qu’elle a décidé de prendre. Les pays membres de l’OTAN « suivent de très près l’évolution de la situation et expriment leur solidarité avec la Turquie » indique le communiqué.
NB : Selon l’article 4, tout Allié peut demander des consultations chaque fois que, de l’avis de l’un d’eux, son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité est menacée. Cet article a été déclenché à plusieurs reprises, essentiellement par la Turquie : en 2003 sur le conflit irakien, et à deux reprises, en 2012, au début du conflit syrien notamment après la destruction d’un avion turc au large de la Syrie. La Pologne avait également saisi l’Alliance en mars 2014, pour donner l’alerte sur l’action de la Russie en Ukraine.
L’attaque de Suruc sème la fin d’un certain angélisme turc sur l’Etat islamique ?
Tout commence lundi (20 juillet) quand une attaque suicide fait 32 tués à Suruç, alors que des étudiants kurdes sont rassemblés au centre culturel pour participer à la reconstruction de Kobané de l’autre côté de la frontière en Syrie. Le gouvernement turc dénonce une attaque terroriste et met en cause l’organisation de l’Etat islamique (Daech / ISIL). Une mise en cause assez tardive. Le pouvoir turc ayant souvent eu une attitude compliquée avec cette organisation.
Mercredi (22 juillet), deux policiers turcs sont retrouvés morts, tués d’une balle dans la tête, à Ceylanpinar, ville frontalière avec la Syrie. Meurtre revendiqué par le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan).
Réplique aérienne contre l’Etat islamique… et le PKK
Vendredi (24 juillet), la Turquie autorise l’armée américaine à utiliser ses bases pour mener des raids aériens vers la Syrie et l’Irak — concession tardive à l’offensive alliée contre ISIL. Elle lance également sa propre offensive aérienne contre l’Etat islamique en Syrie, et en profite pour frapper également les bases du PKK au nord en Irak. Le mouvement kurde réagit en indiquant que le cessez-le-feu en vigueur depuis 2013 est rompu. « Les conditions ne sont plus en place pour observer un cessez-le-feu » précise un communiqué du PKK. Près de 600 personnes sont arrêtées dans toute la Turquie.
Samedi (25 juillet), trois policiers et un civil sont blessés par des tirs « d’hommes armés non identifiés » dans le quartier Okmeydani d’Istanbul. Deux gendarmes turcs ont été tués et 4 autres blessés après que leur voiture ait été pris pour cible dans la région de Diyarbakır. Un poste de police est attaqué dans le quartier Bağlar de Diyarbakır sans victimes cette fois, etc.
Les raids aériens ont continué tout le week-end. Tous les congés des unités des armées turques ont été annulés, indique le quotidien Hürriyet, dimanche (26 juillet).
(NGV)
Après une courte escale à Saint-Pierre et Miquelon, l’Hermione a appareillé le 24 juillet pour mettre le cap sur Brest, où elle est attendue le 10 août. Avant la transatlantique retour, l’arrêt effectué dans port de Saint-Pierre par la frégate, qui a achevé en territoire français sa tournée nord-américaine, a conquis l’équipage, emmené par le commandant Yves Cariou.
Crédit : White House / Amanda Lucidon
(B2) Dans une longue interview à la BBC, vendredi (24 juillet), le président américain Barack Obama a demandé aux Britanniques de rester dans l’Union européenne. « Avoir le Royaume-Uni dans l’Union européenne nous donne une plus grande confiance quant à la solidité de l’Union transatlantique et fait partie de la pierre angulaire des institutions construites après la Seconde Guerre mondiale pour faire un monde plus sûr et plus prospère. Nous voulons nous assurer que Royaume-Uni continue à avoir cette influence. Parce que nous croyons que les valeurs que nous partageons sont les bonnes, pas seulement pour nous-mêmes, mais pour l’Europe et le monde dans son ensemble. »
(B2) La disparition samedi (18 juillet) de cinq Tchèques et de leur chauffeur dans l’est du Liban est « de nature criminelle », a affirmé mercredi le ministre libanais de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, lors de sa visite à Paris. Les cinq personnes seraient deux journalistes, un avocat, un traducteur et un cinquième « dont le statut n’a pas été identifié mais qui serait, selon une source bien informée, une personnalité sécuritaire haut placée visitant le Liban pour la première fois sous le couvert de l’anonymat », selon le quotidien L’Orient le Jour.
Le quotidien de Beyrouth indique que « selon des informations non confirmées », cet enlèvement pourrait être lié « à l’affaire Ali Taan Fayad, un Libanais placé en détention provisoire en République Tchèque depuis 2014 à la demande des États-Unis ». Les cinq personnes auraient disparu dans le village de Kefraya, dans la vallée de la Békaa. Elément troublant : leurs passeports, sacs de voyage et caméras auraient été retrouvés dans le taxi (de type Kia) du frère de Fayad, Mounir Saëb Taan. Ali Taan Fayad a la nationalité ukrainienne et aurait occupé le poste de conseiller de l’ancien ministre ukrainien de la Défense pour le Proche-Orient, sous Viktor Ianoukovitch.
Une réunion de crise a eu lieu à Prague vendredi (24 juillet), selon l’agence Radio Prague. Le ministre des Affaires étrangères Lubomír Zaorálek a indiqué que l’hypothèse de l’enlèvement, reste « une piste parmi d’autres ».