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Défense

Les États-Unis renforcent leurs troupes à Kaboul pour évacuer leurs ressortissants et les civils afghans menacés par les talibans

Zone militaire - Sun, 15/08/2021 - 11:07

Le 11 août, le président afghan, Ashraf Ghani s’est rendu à Mazâr-e Charîf, chef-lieu de la province de Balkh [nord de l’Afghanistan], pour remobiliser ses troupes face à l’avancée fulgurante des talibans, ces derniers venant alors de faire main basse sur plusieurs capitales provinciales du pays, dont Sheberghan, fief du maréchal Rachid Dostom, son ministre...

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Afghanistan. Une sévère défaite de l’OTAN. Une introspection nécessaire

Bruxelles2 - Sat, 14/08/2021 - 19:37

(B2) L’effondrement du gouvernement et des forces de sécurité afghanes, soutenus à bout de bras depuis près de vingt ans par les USA et les Alliés occidentaux, interpelle. Faire reposer l’échec sur la seule tête de Joe Biden est un leurre. Une vraie remise en question s’impose

Joe Biden dans la salle de crise (White House 15 août)

Mettre le tort aujourd’hui sur les Américains pour un départ précipité, comme le font actuellement certains responsables politiques (notamment en Europe) ou observateurs, est un raccourci rapide. S’il y a défaite, c’est d’abord celle du gouvernement afghan de Ashraf Ghani, et de son armée, soutenue par l’ensemble des occidentaux. Le gouvernement Najibullah — soutenu par les Russes — avait tenu trois ans après le retrait russe (en 1989). Le gouvernement Ghani aura tenu à peine quelques semaines en 2021. L’armée afghane, soutenue et formée par les Américains et l’OTAN, s’est écroulée. C’est donc une défaite occidentale dans son ensemble. La plus longue et la plus importante des opérations de l’Alliance atlantique s’achève dans une déroute. L’erreur n’est pas seulement tactique, elle est stratégique.

Un retrait US annoncé et progressif

Déclenché sous Obama

Contrairement à ce qui est indiqué — le retrait militaire américain n’a pas été soudain. Il a été progressif et annoncé. C’était une promesse du Démocrate Barack Obama : en finir avec les guerres déclenchées sous l’ère Bush (Irak et Afghanistan) et ramener tous les boys à la maison. Le 22 juin 2011, le président démocrate annonce le retrait d’un tiers des 100.000 Américains présents sur place (dans le cadre de la coalition ou en solo). Objectif : un retrait total d’ici fin 2014. Une annonce qui cadre avec la campagne électorale pour son nouveau mandat (élections en novembre 2012). Dans la foulée, plusieurs pays, dont la France annoncent leur retrait. En octobre 2015, volte-face, Washington annonce le maintien d’un effectif à un niveau d’environ 10.000 hommes.

Repris par Donald Trump

Durant sa campagne électorale, le Républicain Donald Trump reprend un leitmotiv similaire à celui de son concurrent démocrate : en finir avec les présences militaires inutiles à l’étranger (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité). Là aussi, le terrain a raison de la promesse politique. Le 21 août 2017, le président annonce une « nouvelle politique » pour l’Afghanistan et réaffirme l’engagement et le déploiement de quelques milliers d’hommes supplémentaires. En 2017, l’effectif US atteint toujours 14.000 personnels environ (dont 8500 dans Resolute Support, le reste dans la mission de lutte anti-terroriste). Les retraits futurs seront désormais liés aux « conditions sur le terrain ». Dans la foulée des négociations de paix entamées à Doha avec les Taliban, il reprend son antienne du début et annonce, le 17 octobre 2020, le retour des boys à la maison « d’ici Noël » (« We should have the small remaining number of our BRAVE Men and Women serving in Afghanistan home by Christmas »). De façon plus concrète, le terme est donné à fin avril (avant le 1er mai). Avant son départ, il ordonne le départ de plusieurs centaines de soldats US n’en laissant que 2500 sur place, essentiellement à Kaboul.

Et bouclé sous Joe Biden

L’alternance avec Joe Biden (élu début novembre 2020) ne change pas fondamentalement la donne. Celui qui, sous Obama, en tant que vice-président, a été l’un des plus ardents défenseurs de la décrue militaire en Afghanistan, repousse la date du 1er mai, « difficile » à respecter. Il se donne simplement quelques mois à son entrée en fonction (en janvier 2021) pour valider le retrait prévu par son prédécesseur. Il annonce sa décision le 13 avril 2021, avec un calendrier légèrement étalé. Départ « sans conditions » d’ici au 11 septembre, jour anniversaire de l’attentat du 11 septembre 2001. L’essentiel des troupes étant retiré avant début juillet (et la fête nationale US du 4 juillet). Parler de retrait surprise est donc étonnant…

La fin de l’opération de stabilisation

Ce relais aux forces afghanes a d’ailleurs été entériné par la fin de l’opération de stabilisation de l’OTAN (ISAF) en 2015 et son remplacement par une mission ‘non exécutive’ (Resolute Support ou RSM). Objectif : entraîner, conseiller et assister les forces de défense et de sécurité nationale afghanes (ANDSF). Prévue jusqu’à 2016, cette mission est prolongée ensuite jusqu’à fin 2020 (au sommet de Varsovie), avec un accent mis sur le volet plus tactique. La mission prend fin en mai 2021, avec le retrait des forces occidentales. Tous les alliés approuvent ce retrait ou, du moins, n’expriment aucune critique publique ni ne proposent d’alternative. (Lire aussi : Le retrait de l’OTAN d’Afghanistan décidé. La mission Resolute Support se termine et L’OTAN promet de ne pas abandonner l’Afghanistan. La formation et le soutien continuent).

Un pouvoir et une armée afghane médiocres

Au bout de vingt ans de soutien euro-atlantique à bout de bras, les forces afghanes restent peu efficaces. Le mot est ‘faible’. Même si les informations sont laconiques dans les rapports officiels publics, la réalité suinte.

Un leadership médiocre

L’armée nationale afghane (ANA) a un « leadership médiocre ». Les soldats sont « déçus par les dirigeants qui ne s’occupent pas d’eux avec des congés, des promotions et des salaires ». Il y a des « dirigeants actuels corrompus et/ou incompétents » (rapport Congrès US, 2017).

Une armée en renouvellement permanent

Le taux d’attrition (pertes au combat, désertion et autres départs) est classé « secret défense » par les autorités afghanes (1) (SIGAR US, juin 2021). Mais il reste « à un haut niveau » (PA-OTAN, 2018). On parle d’un taux de 2,8% mensuellement (SIGAR US, juin 2019). C’est-à-dire que l’armée perd chaque année un tiers de son effectif. Le « taux de rotation élevé (de 25 à 30 % par an) « empêche les ANDSF [forces de défense et de sécurité nationale afghanes] de disposer de forces plus expérimentées » (ibid).

… et malmenée par le pouvoir

La cause de ce manque d’entrain des recrues est multiple : « la récurrence des déploiements de longue durée, la perspective de devoir participer à des opérations de combat de façon quasi permanente et les conditions de vie difficiles », ainsi que l’obligation pour les soldats de servir hors de leur région d’origine (ibid). Sans compter « la fraude et la gaspillage » récurrents en Afghanistan, qui touchent également les forces de sécurité (GAO US, 2021).

Des insuffisances capacitaires

Résultat, les forces armées souffrent de certaines lacunes et dépendent de leurs alliés pour les moyens d’action essentiels : renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR), systèmes d’artillerie, appui feu aérien, soutien logistique, notamment de moyens aériens d’évacuation médicale (Défense US, 2017). Ce, malgré un apport financier notable. Pas moins de « 84 milliards $ » ont été investis dans la sécurité par le seul gouvernement américain, en 17 ans de 2002 à 2018 (GAO US, 2021) !

Une surévaluation des capacités

Les forces alliées avançaient cependant dans le brouillard sur l’efficacité de leur soutien. Les USA et les conseillers de la coalition avaient « peu de contacts directs » avec les unités conventionnelles « sur les lignes de front ». Conséquence, le ministère de la Défense s’appuyait, pour évaluer les capacités tactiques des unités formées sur des « auto-évaluations, qui, selon les responsables du DOD, pourraient ne pas être fiables » (GAO US, 2018).

Le déni occidental et l’effet boomerang de la propagande

Certes, la ‘lingua‘ officielle des militaires a longtemps tenté de donner le change. De retour de Kaboul, en février 2018, le général US Curtis Scaparrotti, commandant suprême des forces alliées en Europe (SHAPE), se dit ainsi convaincu que « les Taliban ne pourraient l’emporter sur le champ de bataille » ! Cette ‘propagande’, à destination de l’extérieur, a abouti à une forme d’auto-conviction qui explique sans doute aujourd’hui l’effet de ‘surprise’ devant la rapidité de l’avancée talibane.

Des erreurs en cascade

La défaite face du pouvoir afghan n’est donc pas tellement un problème de soudaineté du retrait, mais plutôt de sa tardiveté et d’erreurs stratégiques. Une présence de plusieurs années aurait-elle changé la donne ? Pas sûr du tout.

Un objectif de guerre fluctuant

L’opération entamée en 2001, au lendemain des attentats du 11 septembre à New-York (World trade center) et Washington, conçue au départ comme une opération anti-terroriste anti-Ben Laden s’est muée en une opération de transformation civilo-militaire d’un pays, sensé être un État tampon entre un Iran ‘maléfique’ et des républiques d’Asie centrale jugées trop proches de Moscou.

Une absence de stratégie de sortie

La stratégie de sortie a été très floue, avec des calendriers sans cesse remis en cause, ou réétalés dans le temps, donnant l’impression aux autorités afghanes que l’engagement occidental était ad vitam aeternam. Elles ne se sont pas vraiment préparées au départ.

Une formation déficiente

L’effort entrepris depuis 2002 pour former et encadrer une armée nationale afghane était-il utile, efficace, solide ? Le concept choisi d’une armée ‘nationale’ nombreuse était-il valable ? N’a-t-on pas préféré le nombre à la qualité ? Vouloir solidifier un État très éclaté, en mettant en place une armée nationale, sans se reposer sur l’organisation traditionnelle par province était-il possible ? Etc. Une introspection solide doit être menée au niveau euro-atlantique, pour éviter de répéter les erreurs sur d’autres terrains.

Une capacité d’autonomie européenne limitée

Enfin, cet épisode est l’illustration cuisante que, malgré tous les discours, en cas de forte tension, les Européens sont toujours incapables aujourd’hui d’avoir une autonomie stratégique, aux plans politique comme militaire. Ils n’ont pas pu influencer durablement la stratégie américaine sur place, ni réussir à trouver une autonomie d’action. Durant les différentes réunions de l’OTAN, en 2020 et 2021, ils n’ont pas vraiment critiqué la décision US de retrait. Le principe de ‘tous ensemble’ de l’OTAN s’est transformé dans une règle réaliste ‘les USA impulsent, les Européens suivent‘.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. « USFOR-A continued to classify detailed ANDSF attrition information this quarter because the Afghan government classifies it »
  2. SIGAR = Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction

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Un bureau d’études turc dévoile le concept d’un nouveau mini-sous-marin pour les opérations spéciales

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 15:34

Chargée de la modernisation des sous-marins Agosta 90B que la marine pakistanaise a acquis auprès de la France, la société d’ingénierie turque STM [Savunma Teknolojileri Mühendislik] connaîtrait quelques difficultés, à en croire un titre de la presse indienne… le chantier concernant le PNS Khalid ayant pris du retard à cause de la pandémie de Covid-19,...

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La marine sud-coréenne a reçu son premier sous-marin lanceur de missiles de type « Dosan Ahn Changho »

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 14:36

Quand il accepte des transferts de technologie pour remporter un marché à l’exportation, un industriel prend souvent le risque de se retrouver un jour ou l’autre face à un nouveau concurrent. C’est peu ou prou ce qui est arrivé à Howaldtswerke-Deutsche Werft [HDW], filiale du constructeur naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS]. Ainsi, dans le...

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Comment bien choisir son matériel airsoft ?

Aumilitaire.com - Sat, 14/08/2021 - 14:28
L’airsoft est une discipline très en vogue qui consiste à user d’armes factices ou de répliques pour reprendre les conditions réelles de combat. Chaque équipe doit réaliser une mission prédéfinie : capture de drapeau, protection de VIP, défense du territoire… Et pour se plonger dans des situations de combats réels, les participants s’équipent comme de […]
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Un navire militaire français « fantôme » repéré dans les eaux taïwanaises

Zone militaire - Sat, 14/08/2021 - 12:06

Outil d’aide à la navigation, le Système d’identification automatique [AIS, pour Automatic Identification System] permet de connaître – du moins en théorie – la position, le cap et la vitesses des navires en temps réel. Ces derniers sont ainsi équipés d’un transpondeur AIS, constitué d’un récepteur GPS et d’un émetteur de données en VHF. Celui-ci...

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Dans la gueule du loup, avec Anne Nivat

Bruxelles2 - Sat, 14/08/2021 - 09:55

(B2) Direction Grozny, Nice et Falloujah, avec l’intrépide Nina. Trois pays, trois villes, trois histoires, avec un point commun : un sentiment de révolte puissant.

Nina, jeune reporter de guerre, est partie voir la guerre, comme elle le dit elle-même, en Tchétchénie. Fin 1999, la guerre bat encore son plein dans cette république russe, aux frontières de la Géorgie. Aux côtés de Mahmoud, elle vit les bombardements, et nous emmène au fil de ses rencontres avec la rébellion tchétchène, et les forces de sécurité russes.

Autre lieu, autre époque : Nice, en 2021. Elle rencontre Abdel, dans un café. Il lui raconte son histoire, comment il est parti à Falloujah, en Irak, et pourquoi. C’est une autre sorte de rébellion : « J’me suis dit, et moi, ma vie, mes vingt ans, j’en fais quoi ? C’était aussi une façon de m’opposer à mes parents, des musulmans non pratiquants. Je voulais leur démontrer que pour moi, ils s’étaient soumis. Moi j’avais vingt ans, et j’voulais pas subir. Tout ça s’est mélangé dans ma tête. Partir, ok, mais fallait une bonne raison… Ou alors une mauvaise… Partir défendre mes frèrres musulmans qui étaient dans la merde pourrait me donner un but, comme une sensation d’exister… » Alors, Abdel commence à regarder des vidéos de massacres d’enfants et de femmes sunnites en Irak. Son désir de vengeance le pousse à partir. Partir faire la guerre à vingt ans, il trouvait ça « classe ! ». Peu après il comprend : la guerre, c’est dégueulasse. C’est la désillusion pour le jeune homme. 

L’histoire d’Abdel fait replonger Nina dans ses souvenirs de Falloujah, à la même période. Là bas, nous assistons avec elle aux affrontements entre Américains et Iraquiens.

Les trois personnages confrontent leurs idées sur la guerre, sur la rébellion, les sentiments qu’elles provoquent avant, pendant et après, partagent leurs souvernis sur l’horreur de ce qu’ils ont vu et vécu. Ils nous prennent par la main, nous présentent à leurs rencontres, leurs peurs. Et dévoilent un bout de leur histoire, une fiction certes, mais certainement peu éloignée de la réalité de milliers de personnes dans le monde.

« Dans la gueule du loup », BD de Anne Nivat, Jean-Marc Thévenet et Horne. Editions Marabout, 119 pp, 19,95 euros.

(Aurélie Pugnet)

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L'US Army Europe and Africa va conserver sept sites qu’elle envisageait de céder

Lignes de défense - Wed, 11/08/2021 - 10:37

Le commandement de l’armée de Terre américaine pour l’Europe et l’Afrique (USAREUR-AF créé en novembre 2020. Voir mon post du 21 novembre ici) a annoncé qu’il va conserver six sites qu’elle avait prévu de restituer aux gouvernements allemand et belge, en invoquant « des besoins croissants » sur le théâtre européen.

Un 7e site, situé en Allemagne, la Husterhohe Kaserne à Pirmasens, sera transféré à l’USAF.

Pour lire le communiqué, c'est ici.

En Allemagne, les cinq sites concernés sont :
- le quartier (Barracks) Barton à Ansbach,
- les Pulaski et Coleman Barracks, situées respectivement à Kaiserslautern et Mannheim (photo ci-dessus US Army Europe),
- la Husterhoeh Kaserne à Pirmasens,
- le dépôt Weilimdorf à Stuttgart
- et l’Amelia Earhart Center à Wiesbaden.

La fermeture du quartier Coleman avait été annoncée dès 2018. Quant aux cinq autres sites, ils faisaient partie des emprises dont le Pentagone avait annoncé la rétrocession en 2015 dans le cadre de la « European Infrastructure Consolidation ».

En 2018, le DoD avait lancé un audit pour savoir quels sites européens devaient nécessairement fermer. Cette étude avait démontré l’importance du maintien de ces emprises au sein du DoD du fait des besoins croissant de l’US Army dans le cadre de l’EDI (European Defense Initiative).

Ainsi le quartier Barton à Ansbach est jugé « optimal » par le DoD pour accueillir des services administratifs et des logements, ainsi qu’un centre de commandement.

Le quartier Pulaski, pour sa part, accueille le Veterinary Medical Center Europe, le Morale Welfare and Recreation Auto Skills Center and Outdoor Recreation. Ses 7100m2 pourront aussi servir de zone d’accueil et de transit pour les personnels et les équipements arrivant en Europe.

Le quartier Coleman Barracks abrite un atelier qui dépend d’un Army Prepositioned Stock (APS) ; cet atelier, situé près de voies de communication routières, fluviales et ferroviaires, assure la maintenance, le stockage et l’acheminement de 800 véhicules blindés. Sur les APS voir un de mes récents posts ici.

La zone de stockage de Weilimdorf assure le dépôt et la gestion d’équipement ; quant au Amelia Earhart Complex, il offre 13000m2 d’espace de bureaux au profit des sites de Mainz Kastel Station, Hainerberg Kaserne et Clay Kaserne.

En Belgique, le site que conservera l’armée américaine est le quartier Daumerie à Chièvres. Ce site est situé près de la base aérienne gérée par l’US Air Force Europe et il abrite les services de l’US Army Garrison Benelux. Il devrait devenir un centre d’accueil intermédiaire pour les personnels et les équipements arrivant sur le théâtre européen.

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Au musée national de la Marine à Port-Louis, "dans les pas de l'amiral Pâris"

Lignes de défense - Tue, 10/08/2021 - 10:18

Jusqu'au 31 décembre 2021, le musée national de la Marine à Port-Louis présente au sein de ses collections permanentes « Dans les pas de l'amiral Pâris »

Marin d’exception, dessinateur et aquarelliste de talent, François-Edmond Pâris (1806-1893), plus connu sous le nom d’amiral Pâris, a pris une part importante dans le développement des navires à propulsion à vapeur et est considéré comme l’initiateur de l’ethnographie navale. Son insatiable curiosité et son immense connaissance de l’architecture navale à travers le monde le conduisent, de 1871 jusqu’à sa mort, à la direction du musée national de la Marine.

Le 150e anniversaire de cette nomination est l’occasion de revenir sur le parcours de cet infatigable travailleur et de présenter une partie de ses nombreux plans, aquarelles et maquettes conservés au musée lorientais.

Né à Paris en 1806, François-Edmond Pâris entre en 1820 au Collège royal de la Marine d’Angoulême pour devenir officier de Marine. Entre 1826 et 1840, il effectue trois voyages autour du monde durant lesquels il observe minutieusement les embarcations qui croisent sa route et en réalise de multiples plans et croquis. Essai sur la construction navale des peuples extra-européens qui regroupe l’ensemble de ses recherches paraît en 1843 et est aujourd’hui reconnu comme l’ouvrage fondateur de la discipline d’ethnographie navale. En 1858, il est promu contre-amiral puis, en 1864, prend la direction du Dépôt des cartes et plans de la Marine et intègre plusieurs sociétés savantes dont le Bureau des longitudes centré sur les calculs astronomiques des marins. À partir de 1871, il prend la direction du musée de la Marine jusqu’à sa mort en 1893. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Pratique

Musée national de la Marine, Citadelle de Port-Louis Avenue du fort de l’Aigle 56290 Port-Louis
02 97 82 56 72
port-louis@musee-marine.fr www.musee-marine.fr

Droits d’entrée
Plein tarif : 8 euros audioguide inclus 
Tarif réduit : 6,30 euros
Gratuit : moins de 26 ans résidents de l’UE, personne en situation de handicap et accompagnateur, demandeur d’emploi ou bénéficiaire des minima sociaux.

Horaires d’ouverture Août :
tous les jours de 10h à 18h30
Septembre : 10h-18h sauf le mardi
Octobre à décembre : 13h30-18h sauf le mardi

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JO: 13 médailles pour "l'armées des champions"

Lignes de défense - Mon, 09/08/2021 - 17:54

Aux JO, les athlètes des trois armées et de la Gendarmerie nationale ont remporté 13 médailles, dont cinq médailles d’or. Cette contribution représente près de 40 % des médailles décrochées par la délégation française.

En voici le détail:
Le maréchal des logis (G) Manon Brunet remporte une médaille de bronze en escrime, au sabre féminin en individuel, et une médaille d’argent par équipe.
L’adjudant (G) Clarisse Agbegnenou remporte deux médailles d’or en judo, dont une en équipe mixte avec le soldat (T) Margot Pinot.
Le quartier-maître de 2e classe (M) Hugo Boucheron remporte une médaille d’or en aviron deux de couple hommes.
Le soldat de 1re classe (T) Pauline Ranvier et le soldat (T) Ysaora Thibus remportent une médaille d’argent en escrime, au fleuret féminin par équipe.
Le brigadier (T) Dorian Coninx remporte une médaille de bronze en triathlon, en épreuve de relais mixte.
Le second-maître (M) Charline Picon remporte une médaille d’argent en planche à voile RS: X.
Le quartier-maître (M) Thomas Goyard remporte également une médaille d’argent dans la même discipline chez les hommes.
Le caporal (A) Enzo Lefort remporte, avec le maréchal des logis (G) Maxime Pauty, une médaille d’or en escrime par équipe au fleuret hommes.
Le maréchal des logis chef (G) Jean Quiquampoix remporte une médaille d’or au tir au pistolet en vitesse 25 mètres.
Le soldat (T) Sébastien Vigier remporte une médaille de bronze en cyclisme sur piste dans l’épreuve de vitesse par équipe hommes.
Le quartier-maître (R)(M) Camille Lecointre remporte une médaille de bronze en voile dans la catégorie dériveur double 470 femmes.

A partir du 24 août, 20 sportifs de l’Armée de Champions participeront aux Jeux paralympiques de Tokyo.

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Agadez: à PAE et Perini le soutien de la base aérienne US pour 5 ans

Lignes de défense - Mon, 09/08/2021 - 10:07

On connait tellement le LOGCAP que l'on en oublie l'AFCAP, l'Air Force Augmentation Programm qui en est à sa 5e édition. C'est dans ce cadre que la joint venture entre PAE et Perini Management Services va soutenir les opérations du 724e escadron de l’armée aérienne américaine à Agadez, au Niger (photo 435th Air Expeditionary Wing Public Affairs). 

La JV a décroché un marché de l'USAF d’une valeur de 36,8 millions $, marché qui court jusqu'en septembre 2026. Lire le communiqué de PAE ici.

Ce marché clôt à mon sens les rumeurs de menaces de fermeture qui couraient sous l'administration Trump. Voir mon post ici. Le maintien de la présence de l'USAF et de ses drones est donc assuré. Certes un marché peut être dénoncé mais celui-ci témoigne d'une volonté de maintien de la capacité.

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Géopolitique de l’Europe, les bases pour réviser cet été

Bruxelles2 - Sun, 08/08/2021 - 21:32

(B2) L’heure est venue pour la bulle européenne de quitter Bruxelles, les bureaux gris de la Commission européenne, délaisser l’affreuse moquette grisâtre du Parlement, arrêter de trainer dans les cafés italiens, permettre à Schuman dee redevenir un homme et plus un rond-point. Planifier son mail ‘out of office’ et partir ! Mais pour ceux qui restent à Bruxelles, qu’ils soient dans les institutions, journalistes, lobbyistes, chercheurs, il va bien falloir s’occuper. C’est l’occasion idéale pour faire un peu de révision…

« Géopolitique de l’Europe » propose 40 fiches thématiques répondant à des questions pour comprendre les enjeux européens. Des questions des plus pratico-pratiques (À quoi sert l’Union européenne d’un point de vue commercial ?), aux plus philosophiques (L’Europe, c’est la paix ? Le piège de Tocqueville ?). On y trouve des fiches explicatives aussi, sur la différence entre les compétences partagées/exclusives/d’appui, le rôle des institutions (ne confondez plus Conseil de l’UE et le Conseil européen), et une chronologie des traités. Elles présentent encore les différentes coopérations de défense en Europe, les investissements de la Chine sur le vieux continent, les perceptions de menaces selon les pays…

Les explications sont basiques, didactiques, courtes, et avec des schémas. C’est l’introduction idéale avant de se pencher plus en détail sur un sujet en particulier.

Un livre recommandé aussi pour les étudiants, ou pour s’instruire à la plage, à l’abri des regards indiscrets de vos collègues et concurrents.

« Géopolitique de l’Europe, 40 fiches illustrées pour comprendre le monde », par Olivier de France, préface de Pascal Boniface, Editions Eyrolles, pp. 184, 17,90 euros.

Et pour tout connaître des dernières évolutions de la politique de défense européenne, l’indispensable à se procurer : la nouvelle ‘boîte à outils’ de la défense européenne, qui vient de paraître, ainsi que notre ouvrage de référence sur la PSDC. Et pour aller plus loin, sur la défense, la sécurité et la diplomatie européennes c’est sur B2 Pro que ça se passe.

(Aurélie Pugnet)

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[Maroun Labaki] Mon cœur saigne pour Beyrouth

Bruxelles2 - Sat, 07/08/2021 - 17:58

(B2) Un très beau texte d’un confrère belge, d’origine libanaise, un an après l’explosion dans le port de la capitale libanaise, qui a mis à genoux des milliers de familles… et l’État libanais

Ce 4 août, mon cœur saigne pour Beyrouth. Je suis né au Liban, et c’est dans ses montagnes que plongent mes racines. C’est dans ses pinèdes que logent mes doux souvenirs d’enfant. C’est sur sa ligne de fracture entre l’Orient et l’Occident que j’ai appris que nous sommes tous différents et tous les mêmes. J’ai été nourri à sa diversité.

Longtemps, les Libanais m’ont irrité, à toujours lier leurs malheurs à de supposées interférences étrangères, à toujours rejeter la faute sur leurs voisins. Trop facile. On ne bâtit pas un État sur des combines. Un jour, on finit par payer.

Mais les Libanais ont trop payé pour leurs erreurs. Depuis près de deux ans, mais surtout depuis l’explosion au port de Beyrouth du 4 août 2020, les Libanais ont plongé dans la misère. La livre libanaise ne vaut plus rien, plus personne n’a accès à son épargne, il n’y a plus de médicaments, il n’y a plus d’essence, il n’y a plus d’électricité. Imaginez juste ma maman – qui n’est pas la plus mal lotie.

Le pays est parti en vrille, mais depuis un an la classe politique ne parvient pas à former un gouvernement ! Chacun tient l’autre par la barbichette, et tous ses sombres cleptomanes craignent par-dessus tout le grand déballage de leurs ignominies. Ils soufflent donc sur les braises confessionnelles dans l’espoir d’enfumer encore longtemps le peuple…

Le peuple a cependant grandi dans l’épreuve. Que s’est-il passé il y a exactement un an ? Qui connaissait l’existence de cette bombe à retardement au milieu du port de Beyrouth ? Les Américains affirment que seules 500 tonnes de nitrate d’ammonium ont explosé. Où sont alors passées les 2.250 autres tonnes de la cargaison débarquée on ne sait trop comment en 2013 ? Le Hezbollah a-t-il fait main basse sur ce trésor, en tout ou en partie, afin de renforcer son arsenal ? L’a-t-il aimablement cédé à son allié Bachar el-Assad ? Ce n’est pas faire injure aux chiites de poser ces questions ! Les Libanais, chiites compris, ont le droit de savoir. La classe politique libanaise, quasiment dans son ensemble, s’est pourtant appliquée à torpiller l’enquête… Un scandale dans le scandale !

Les magouilles, la corruption, le clientélisme, l’incurie, la spéculation, l’économie-casino : les Libanais veulent aussi savoir qui a volé leur argent, qui a piloté ce désastre annoncé. Peut-on dans ce contexte faire l’économie d’une rupture institutionnelle ? J’en doute plus que jamais. Ne pourrait-on, ici ou là, invoquer le droit d’ingérence ? On n’est pas loin en tout cas de la non-assistance à peuple en danger. SOS Beyrouth. SOS Liban.

Maroun Labaki

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Olivier Dubois, 47 ans et otage au Sahel depuis 4 mois

Lignes de défense - Fri, 06/08/2021 - 09:40

Cette semaine, deux dates sont importantes pour le journaliste Olivier Dubois porté disparu au Mali: son anniversaire ce 6 août et le 8 août la "date anniversaire" de son enlèvement au Mali, qui marquera ses 4 mois de captivité. 

A cette occasion, sa famille relance ses appels à sa libération. Elle diffuse un texte à cet effet. Le voici:

"Dans notre famille il est rare de s'ouvrir les uns aux autres et de se dire les sentiments. Le 6 août jour de ton anniversaire, un anniversaire où tu ne seras ni au téléphone, ni en vidéo pour te le souhaiter, ce n'est pas simple pour nous, tu vis une épreuve que nous ne pouvons qu'imaginer. Sache que nous t'aimons ! Comme Martin Luther King en août 1963, nous avons un rêve...celui de croire que tu retrouveras ta liberté rapidement, et que nous fêterons cet instant tous ensemble mère, frère et sœurs accompagnés de tes enfants. Nous rêvons aussi que la France et le Mali s'unissent, enfin, pour te sortir du Sahel. 47 ans mais 4 mois que tu as été enlevé... Que cette date puisse, enfin, réaliser notre rêve celui d'avoir de tes nouvelles, à ta libération et la fin de ce cauchemar. Que les Etats Français et Malien nous entendent et exhaussent ce souhait, car eux seuls ont la possibilité de le réaliser désormais. Ce qui est impossible aujourd'hui, sera possible demain...Accroche toi Cook !

Famille Olivier Dubois Journaliste

Twitter : @O_DuboisFamille "

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Tanguy, Laverdure et "le pilote qui en savait trop", c'est pour le 27 août

Lignes de défense - Fri, 06/08/2021 - 09:30

Les aventures « Classic » de Tanguy et Laverdure atterrissent en librairie le 27 août, annoncent les éditions Dargaud.

Avec Le Pilote qui en savait trop, c’est la fin des aventures de Tanguy et Laverdure en Suisse, au cœur de la Guerre froide et des années 1960.

Pour retrouvez ce bel hommage de Patrice Buendia, Hubert Cunin et Matthieu Durand à l’un des classiques de la bande dessinée d’aventure, il faudra encore patienter deux semaines.

48 pages, 14,95€

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Comment nettoyer une maison après un décès ?

Aumilitaire.com - Wed, 04/08/2021 - 17:00
La mort d’un proche reste l’une des épreuves les plus dures qu’un être humain puisse traverser. Pour couronner le tout, il existe des obligations à remplir. Le nettoyage d’une maison après un décès en fait partie. Suite à l’enterrement ou à la crémation de l’occupant, il faut nettoyer le logement selon certaines règles très strictes. […]
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Du fret à transporter par voie aérienne commerciale pour toutes destinations dans le monde

Lignes de défense - Tue, 03/08/2021 - 10:13

Un avis de marché a été émis le 31 juillet, portant sur des prestations de "transport de fret, principalement par voie aérienne commerciale (VAC), pour toutes destinations dans le monde".

Comme le précise l'avis, "il s'agit d'acheminer et/ou de faire acheminer, en tous lieux à travers le monde, 24h sur 24 et sept jours sur sept, par voie aérienne commerciale et le cas échéant avec pré et post acheminements par voie routière civile, du fret destiné en priorité à la maintenance et à l'entretien des matériels déployés dans le cadre opérationnel (soutien des forces en opération, de souveraineté ou de présence), ou de manière exceptionnelle pour le fonctionnement courant. Dans le cadre d'une prestation qui doit être assurée de bout en bout, le titulaire doit respecter les différents délais sur lesquels il s'est engagé dans son offre à la signature du marché.Le champ d'application géographique du marché couvre l'ensemble des destinations et dessertes du transport international selon les trois zones aériennes IATA :
Zone 1 = Amérique du Nord, Centrale, du Sud, DROM/COM ;
Zone 2 = Moyen Orient, Afrique, Europe, Iles de l'océan indien, DROM/COM ;
Zone 3 = Océanie, Pacifique, Asie, DROM/COM."

C'est un marché de 84 mois, d'une valeur de 35 millions d'euros. La nature du fret est précisé ci-dessous:

Un marché de janvier dernier, portait sur le même type de prestations mais par voie maritime commerciale. Contrairement à ce que j'ai écrit dans la première version de ce post, il n'a pas été déclaré infructueux, la phase d'appel d'offres devant être lancée sous peu.

 

 

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Australie: l'armée augmente sa participation dans l'opération Covid-19 Assist

Lignes de défense - Tue, 03/08/2021 - 08:47

Des militaires ont été déployés depuis lundi dans les rues de Sydney pour veiller au respect des mesures sanitaires (photos ADF). Cette mesure fait suite à une demande des autorités civiles

Un renfort d'environ 300 militaires est arrivé à la demande de la police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud pour veiller au respect du confinement de la plus grande ville d'Australie qui est entrée dans sa sixième semaine de confinement. Il devrait durer jusqu'à fin août.

Les militaires participeront à la livraison de colis alimentaires, effectueront des opérations de porte-à-porte afin de vérifier que les personnes respectent l'isolement. "Je tiens à souligner que nous agirons sous le contrôle de la police", a déclaré le brigadier Mick Garraway qui commande la Task Force 692.

Le ministère de la Défense a indiqué que ce renfort militaire s'ajoutera aux 228 soldats déjà déployés dans les hôtels et les aéroports de la Nouvelle-Galles du Sud. 

Sur le plan national, le ministère de la Défense a annoncé que 1 500 militaires étaient actuellement déployés (voir le détail ici) dans le cadre de l'opération Covid 19-Assist lancée en avril 2020

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Jeux olympiques: onze médailles pour les militaires français (actualisé)

Lignes de défense - Mon, 02/08/2021 - 12:12

 

Petit point olympique du lundi matin 2 août. Au tableau, 11 médailles pour les militaires français:

Petit rappel ci-dessous des premières médailles:

Lors de cette 32e édition des Jeux Olympiques d’été, 54 sportifs de la défense (dont 11 marins et 29 militaires de l’armée de Terre) figurent dans 15 disciplines.

Ils ont déjà gagné plusieurs médailles. Le détail:

- Le 26 juillet, la maréchal des logis Manon Brunet a décroché une médaille de bronze en escrime au sabre.
- Le 27, l’adjudant (gendarmerie) Clarisse Agbegnenou a remporté l’or dans la catégorie de -63 kg en judo.
- Le 28, le quartier-maître Hugo Boucheron et à son partenaire Matthieu Androdias ont remporté une médaille d’or en aviron deux de couple.

Le 29, les soldats Pauline Ranvier et Ysaora Thibus, de l’armée de Terre ont remporté la médaille d’argent en Escrime au fleuret (par équipe).

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Des fusiliers marins pour sécuriser la BOA de Ménaka

Lignes de défense - Mon, 02/08/2021 - 11:16

"Un détachement de la Forfusco défend les sites de la marine nationale, même hors du territoire français", dit ce tweet de ce lundi. C'est très juste, mais les soldats de la Forfusco défendent aussi d'autres sites qui ne dépendent pas de la Marine.

La preuve: la protection de la base opérationnelle avancée qui abrite la force Takuba, à Menaka, est assurée par un sous-groupement tactique formé de fusiliers marins français. 

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