(B2) A la veille du sommet de N’Djamena sur le Sahel, il n’est pas inutile de revenir sur le pilier militaire de l’effort entrepris par la France et les alliés européens. Un pilier qui a bien progressé en un an, si on écoute les officiels français
Task force Takuba (crédit : DICOD / EMA)La montée en puissance des forces sahéliennes
Du côté français, on l’assure : « beaucoup de choses ont été faites ».
Une fragilité mais des progrès
Certes, les armées sahéliennes restent « encore fragiles » en général, mais leur engagement est « indéniablement accru ». Elles ont « progressé ». La force conjointe du G5 Sahel aligne désormais sept bataillons et « peut-être huit avec la perspective du déploiement d’un bataillon tchadien ». Donc 5000 hommes. Ces armées connaissent « encore des difficultés » reconnait un militaire. Il ne faut pas « l’éluder ». Mais nous cherchons à les « atténuer ».
Une capacité d’opération et de résilience
La force a pu mener notamment des opérations : Samar 1 et Samar 2, planifiées « en étroite coordination avec Barkhane » et les forces internationales (Minusma). Aujourd’hui, « elles sont capables de défendre leurs positions, elles l’ont montré à plusieurs reprises au cours des mois passés. Elles sont capables de réagir à leurs propres niveaux. Elles savent se coordonner entre elles, et se coordonner avec les forces internationales ». Bref « leur autonomisation » — objectif fixé par la France et les Européens au G5 Sahel —, « progresse ». Un PC interarmées de théâtre à Bamako a été monté sous l’impulsion du général Namata, depuis un an et demi.
L’armée malienne en recomposition
Point de satisfaction pour les Français : l’armée malienne (les FAMA). « Le haut commandement s’est remobilisé. Les unités se sont renforcées et les unités ont pu se renforcer. » Ce malgré la suspension d’EUTM pour cause de Covid-19 et de coup d’état. Si personne n’ose le dire, l’effet coup d’état parait effacé (voire même positif)… On voit « la montée en puissance des unités légères de reconnaissance et d’investigation » : l’ULRI 1 à Gossi, une à Ménaka, une troisième à Gao. Ces ULRI « ont mené des opérations, dans un cadre national ou multinational voire avec les unités européennes de la Task Force Takuba » (NB : celle de Ménaka). Les forces maliennes qui avaient dû abandonner en 2019 certains postes « reviennent ». A Labbezanga, le poste militaire a pu être bâti. « D’autres projets arrivent » : à Indelimane, Anderaboukane. L’aérien n’est pas oublié. Les Maliens « font intervenir leur aviation quand un poste est attaqué ».
Forces nigériennes en formation
Les forces armées nigériennes, elles « poursuivent la formation des bataillons spéciaux d’intervention ». La France forme un bataillon à Dosso. L’Allemagne et la Belgique travaille aussi sur les forces spéciales.
La coordination des forces mieux assurée
C’est un point acquis important depuis le sommet de Pau selon les autorités françaises. Un mécanisme de commandement conjoint s’est installé à Niamey à proximité du PC du fuseau centre de la force conjointe. Mécanisme « régulièrement » utilisé pour coordonner les différentes opérations, nationales, de la force conjointe ou de Barkhane. Il est épaulé par une cellule de fusion de renseignement « par laquelle les différentes armées échangent des informations sur l’adversaire ». Essentiel selon les militaires.
L’arrivée des Européens au sein de la Task Force Takuba
Le concept de Takuba est le bon
La force européenne monte aussi lentement en puissance dans la zone de Trois frontières. Outre les Estoniens, les Tchèques, les Suédois, les Italiens doivent « commencer à se déployer à partir de mars 2021 ». Le rythme est « progressif, certes ». Un euphémisme pour dire lent. Mais le concept, qui repose non sur le combat direct, mais l’accompagnement (mentoring) des Maliens dans le Liptako est « le bon ». Il « attire des partenaires européens ».
Huit pays supplémentaires à terme
D’autres contingents pourraient arriver dans les mois (ou années qui viennent). Le Danemark, le Portugal, la Belgique, les Pays-Bas devraient venir « en soutien », avec des contingents « moindres » sans doute. Mais ils « vont venir », affirme-t-on d’un ton sûr à l’Élysée. D’autres pays européens ont « annoncé leur intérêt et leur volonté de s’engager dans cette opération ». Une contribution annoncée de manière « plus ou moins ferme » par les chefs d’État ou Premiers ministres de quatre pays : la Grèce (2), la Hongrie, la Serbie (3), même l’Ukraine. Chaque contribution pourrait alors se monter « à quelques dizaines, voire à près d’une centaine » de personnels.
8000 militaires engagés
C’est le nouveau chiffre défendu publiquement. Il y a 8000 Européens engagés au Sahel, affirme-t-on à Paris. Ce chiffre comprend les 5100 militaires français de Barkhane et environ 3000 Européens investis dans quatre missions (MINUSMA, EUTM Mali, Barkhane et Takuba ou actions bilatérales). Soit un tiers de l’effectif (lire : Combien de soldats européens sont présents au Sahel ? Combien sont dans Barkhane ? (v3)).
Un réajustement de Barkhane : pour plus tard ?
La réflexion sur le réajustement de Barkhane est « en cours », précise-t-on du côté de l’Elysée. Mais elle pourrait ne pas être annoncée lors du sommet, mais plus tard. Les modalités seront discutées « au cours des prochaines semaines [ou] des prochains mois ». Les partenaires européens et sahéliens seront associés « étroitement ».
Un tournant tactique
A Pau, en janvier 2020, était affirmé la volonté de concentrer les efforts militaires contre l’État islamique au Grand Sahara, dans la zone des trois frontières. Aujourd’hui, l’objectif est de cibler davantage un autre groupe armé, le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (dénommé RVIM ou GSIM ou JNIM en arabe), dirigé par Iyad Ag-Gahli et affilié à Al Qaida.
Un objectif : le RVIM
C’est « la menace principale, la plus forte ». Dans une zone en particulier : « le Gourma », où il « a mené des actions ces dernières semaines ». Une région à cheval sur plusieurs frontières (Mali, Burkina Faso) qui signifie littéralement » la rive droite du fleuve Niger ». Mais le RVIM est aussi actif « dans l’extrême nord du Mali » ou surtout « dans le centre, avec la Katiba Macina ».
L’Etat islamique, en perte de vitesse
Explication, venant d’un militaire : l’EIGS « est en perte de vitesse notoire ». Il « ne mène plus d’actions contre les forces sahéliennes. Du moins, plus d’actions majeures. Il n’y a plus d’attaques majeures de postes militaires. Ces groupes sont dispersés et n’agissent plus que par très petits éléments ». Ils pratiquent plutôt « une stratégie d’évitement » comme cela a pu être observé « depuis le mois de janvier 2020 ». Les luttes fratricides avec les autres groupes armés, notamment le RVIM l’ont affaibli (4).
La lutte contre la Katiba Macina dans le centre du Mali
Il faut renforcer « la pression sur le groupe dit ‘Katiba Macina’ », dont la principale zone d’activité est le centre du Mali. C’est le troisième volet de la stratégie qui devrait être définie à N’Djamena (avec la consolidation de l’action dans les Trois Frontières et le RVIM). Cette pression sera renforcée avec l’opérationnalisation progressive du ‘fuseau ouest’ de la force conjointe du G5 Sahel. Un volet que « jusqu’à présent, nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre », reconnait-on à l’Élysée.
… avec le renforcement du fuseau ‘Ouest’
La « réactivation du dialogue militaire entre la Mauritanie et le Mali » permet d’espérer un changement. Ce sera aux forces maliennes et mauritaniennes d’agir. Le PC de ce fuseau est en Mauritanie. Il n’est pas ainsi prévu que les troupes de Barkhane se déploient dans cette région. L’opération Barkhane pourra juste fournir « un appui général » par des moyens en amont ou d’autres moyens par exemples aériens.
Le désarmement des milices
Quant au désarmement des milices d’autodéfense dans le centre du Mali, objectif du sommet de Pau, « on est effectivement loin du compte » aujourd’hui reconnait notre interlocuteur. D’où l’importance d’avoir un retour de l’État dans cette région.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(mis à jour) Complément apporté sur l’action dans le fuseau Ouest
Cet article Le pilier militaire du G5 Sahel monte en puissance, Takuba aussi. Le GISM ennemi numéro 1 (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
La Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure, en Charente, va faire l'objet de travaux de restauration. Un premier état des lieux en 2014 avait permis d'établir un constat assorti de recommandations de travaux à court et moyen termes. Quelques interventions légères avaient été mises en oeuvre sur la base de ces orientations mais ces travaux d'entretien n'avaient pas permis d'arrêter les désordres (éclatements des maçonneries en pierres de taille et éléments sculptés, détérioration des joints, infiltrations, encrassements, chutes de parements) ni de réduire leur progression.
L'ONACVG souhaite désormais engager les travaux de restauration plus lourds.
Une enveloppe de 1,22 million d'euros a été affectée à un diagnostic pour appréhender les possibilités de rénovation, restauration, modifications, valorisation des édifices et aménagements existants en assurant leur pérennité. La mission projetée a pour objet de déterminer la gravité et l’évolution probable des désordres, d’en rechercher les causes et de proposer les options envisageables pour y remédier
La nécropole regroupe 2 255 tombes pour 2 029 corps inhumés dont 3 combattants 1914-1918 et 2 026 soldats tombés entre 1939 et 1945. L’aménagement de la nécropole s’est effectué de 1945 à 1971 avec le rapatriement des corps non réclamés par les familles des cimetières de Charente et de 15 départements du Grand Sud-Ouest.
Édifié à partir de 1945, à l'initiative du colonel Chabannes et des membres du maquis Bir-Hakeim, le mémorial de la Résistance, haut de 21 mètres est construit en béton armé et pierres de taille pour les façades. Ce lieu de mémoire est l'un des seuls, avec le Mont Valérien, Notre-Dame de Lorette et Fréjus, à comporter une crypte au sein de laquelle reposent les corps des principaux chefs de maquis charentais.
Inauguré le 21 octobre 1951 par le président Vincent Auriol, il a été imaginé et réalisé par l’architecte charentais Fernand Poncelet (1910-1980). Le V rappelle la victoire et soutien la croix de Lorraine de la résistance. Les 80 m² de bas-reliefs situés de part et d’autre des façades, ainsi que les sculptures retracent la vie, les sacrifices et l’engagement des résistants, civils et militaires, en vue de la Libération et de la Déportation. Ils ont été réalisés par Georges Giraud (1901-1989), Raoul Eugène Lamourdelieu (1877-1953) et Emile Antoine Peyronnet (1872-1956). Le mémorial comporte une crypte de 28 alcôves, dans laquelle reposent 30 combattants.
(B2) Vous avez réalisé des productions journalistiques ayant trait aux affaires européennes et à l’Europe en général durant l’année 2020 (janvier à décembre) ? Nous serions ravis de vous compter parmi nos candidats !
(crédit : Parlement européen)Créé en 2005, le Prix Louise Weiss récompense les journalistes qui traitent en langue française les sujets européens de la manière la plus systématique, pédagogique et originale, quel que soit le support (écrit, audio, vidéo, web). Il est organisé par l’Association des Journalistes Européens,, organisée (avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et de la fondation Hippocrène.
Trois prix seront décernés
Vous pouvez donc concourir dans une des trois catégories suivantes :
Le concours est ouvert à toute personne issue d’un pays de l’Union européenne (nationalité ou résident dans un pays de l’UE) dont l’activité professionnelle est le journalisme. L’important est d’avoir un bon papier !
Les candidats seront sélectionnés par un jury composé de journalistes professionnels. Le Prix sera décerné lors d’une cérémonie au Quai d’Orsay fin juin 2021.
La candaidature doit s’accompagner des éléments suivants :
NB : Toute information, ainsi que les précédents lauréats et reportages primés, se trouvent sur www.prixlouiseweiss.com.
(Nicolas Gros-Verheyde)
vice-président de l’AJE-France
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Lu dans Ouest-France ce matin ce sujet de mon confrère Pascal Simon, de la rédaction locale de Rennes, qui rentre de Djibouti (cliquer sur l'image pour l'agrandir):
Le Groupe CMA CGM, un leader mondial du transport maritime et de la logistique, accélère son développement stratégique dans la logistique avec la création d’une division spécialisée dans le fret aérien : CMA CGM AIR CARGO.
Avec le renforcement de ses activités de transport et de logistique dans le fret aérien, le Groupe offre ainsi de nouvelles solutions complètes, rapides et agiles à ses clients.
Quatre avions cargo modernes à large rayon d’action
Le fabricant d'armes tchèque CZG vient d'annoncer le rachat de la marque américaine créée par Samuel Colt pour 220 millions de dollars, soit 180 millions d'euros. Voir le communiqué ici.
La célèbre marque américaine était depuis 2015 en difficultés. Elle avait alors annoncé s'être placée sous la protection de la loi sur les faillites.
Colt, créé en 1847, par Samuel Colt, avait réussi à s'en sortir en 2016 mais sa situation restait précaire. Pour en savoir plus sur Colt, "10 Things You May Not Know About Samuel Colt".
« Nous sommes fiers d’inclure Colt, qui est aux côtés de l’armée américaine depuis plus de 175 ans, dans notre portefeuille », a déclaré Lubomir Kovarik, président du conseil d’administration de CZG.
CZG, qui emploie quelque 1 650 personnes en République Tchèque, aux États-Unis (à Kansas City) et en Allemagne, fabrique des armes pour la police et l’armée, mais aussi des armes de sport et de chasse sous la marque CZ.
Mis sur cale à l’été 2019 et lancé en mai 2020 par le chantier croate Brodosplit, le nouveau navire de croisière de Quark Expeditions en est au stade des essais mer. L’Ultramarine mesure 128 mètres de long pour 21.5 de large, sa jauge étant de 13.500 GT. Il disposera de 102 suites (dont 6 individuelles), soit une capacité d’un peu moins de 199 passagers, l’équipage et le staff d’expédition représentant 140 personnes. Capable d’atteindre 16 nœuds, le navire est au standard Ice Class 1A+ (PC6) lui permettant d’évoluer en zones polaires.
Le chantier finlandais Helsinki Shipyard a procédé le 4 février à la mise sur cale du SH Vega, second d’une série de trois navires d’expédition destinés à la compagnie Swan Hellenic. Livrable en avril 2022, ce bateau de 113 mètres de long et 10.500 GT de jauge comptera 76 cabines, soit une capacité de 152 passagers, servis par 120 membres d’équipage. Conçu pour évoluer en zones polaires (standard PC5), il sera équipé d’une propulsion diesel électrique de 4.6 MW et d’un parc de batteries pouvant selon le chantier atteindre 3 MW.
La pénurie de conteneurs qui sévit dans le monde depuis plusieurs mois s’avère inédite. TLF appelle à une mobilisation de tous les acteurs de la chaîne logistique. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
Le Norvégien BW Offshore s’intéresse à Ideol. Ce gros opérateur d’unités flottantes de production et de stockage (FPSO) a annoncé qu’il voulait investir dans la start-up française qui développe des fondations d’éoliennes flottantes. BW Offshore a annoncé être en « discussions avancées » avec Ideol pour un « investissement stratégique » et devrait apporter plus de précisions en fin de semaine prochaine.
Plus que prévu. Ce sont finalement 11 systèmes de mini-drones pour la marine (SMDM) qui ont été commandés à la société française Survey Copter. Un contrat de 19.7 millions d’euros pour cette filiale d’Airbus basée à Pierrelatte (Drôme) et employant une cinquantaine de personnes. Initialement, cette commande initiale pour le programme SMDM devait compter moitié moins de systèmes mais il a été revu à la hausse par le ministère des Armées dans le cadre du plan de soutien à l’industrie aéronautique lancé l’été dernier.
Annoncé en novembre dernier par la ministre de la Mer Annick Girardin, le Fontenoy du maritime est une vaste concertation autour de la question du renforcement du pavillon français et de la marine marchande tricolore en général. Il doit mener à un accord de compétitivité pour le pavillon national. On en sait désormais un peu plus sur le calendrier prévisionnel.
La Direction Générale de l’Armement a notifié le 12 janvier à Thales un contrat pour le développement, la qualification et l’industrialisation de la SonoFlash, une nouvelle bouée acoustique numérique.
Plusieurs pays dans le monde se sont déjà engagés sur la voie de la vaccination prioritaire des gens de mer, comme par exemple Singapour qui a mis en place cette mesure dès janvier dernier. Armateurs de France en a officiellement fait la demande auprès du ministère de la Mer par un courrier en date du 26 janvier dernier. Le syndicat patronal indique ne pas avoir encore eu de réponse à cette demande.
Le ministère français des Armées a annoncé hier que Florence Parly doit lancer, la semaine prochaine, la phase de réalisation du programme des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G). La ministre doit s’exprimer sur le sujet à l’occasion d’une visite à Val-de-Reuil, où se trouvent les bassins d’essais de la DGA.
Nouveau succès sur le marché international pour Atlantique Offshore Energy, la business unit des Chantiers de l’Atlantique spécialisée dans les énergies marine. Le groupe danois Ørsted a retenu son offre pour la conception et la réalisation d’une sous-station électrique de 242 MW destinée au futur parc éolien Gode Wind 3, développé dans les eaux allemandes de la mer du Nord. Sous réserve de la décision finale d’investissement d’Ørsted, cette sous-station doit être installée en 2023.
En attendant le lancement de la construction de son premier cargo à propulsion vélique, la compagnie nantaise Neoline continue d’engranger les clients. Cette fois, c’est le géant français des pneumatiques, Michelin, qui a signé une lettre d’engagement avec l’armateur. « Résolument engagé dans la réduction des émissions de CO2 de ses opérations logistiques, le groupe Michelin a récemment signé un engagement de transport avec Neoline.
Près de trois ans après le début des travaux, la « rotule », nouveau quai faisant la jonction entre les terminaux PortSynergy Eurofos et Seayard, situés dans la darse 2 de Fos-sur-Mer, est opérationnelle. Elle a accueilli cette semaine son premier porte-conteneurs, qui au passage a décroché le record du plus grand navire (en capacité) reçu jusqu'ici par le port de Marseille Fos. Il s’agit du CMA CGM Benjamin Franklin, un mastodonte de près de 400 mètres de long pouvant transporter 17.859 EVP.
Les deux premiers engins de débarquement amphibie standards (EDAS), conçus par CNIM, sont désormais en achèvement à flot au chantier Socarenam de Saint-Malo. Ces bateaux de débarquement, dont quatorze exemplaires doivent être construits, sont appelés à succéder aux chalands de transport de matériel (CTM) de la Marine nationale.
Le 3 février, le groupe Sogestran a signé un contrat avec Total pour la livraison d’un nouveau chimiquier de 4500 tpl. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors