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Afrique

Fête de nouvel an à Beni : certains déplacés se contentent du strict minimum

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/01/2025 - 09:27


La fête du nouvel an a été différemment célébré dans la ville de Beni (Nord-Kivu). Pour ce premier jour de l’année, plusieurs familles se sont bien préparées pour partager des repas de convivialité, effectuer des sorties dans des hôtels et d’autres lieux publics.


Cependant, les déplacés se contentent de la bonne santé car n’ayant rien à partager.

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Cinq événements clés qui ont affecté la Russie en 2024

BBC Afrique - Thu, 02/01/2025 - 09:08
Lors de sa conférence annuelle traditionnelle, Poutine a parlé de la guerre en termes de succès. Mais parfois, ce qui n'est pas dit est plus intéressant que ce qui l'est, et le leader russe a omis des événements importants de l'année.
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29e édition du tirage de la Tranche Commune Entente 2024 le vendredi 17 Janvier 2025 à Cotonou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/01/2025 - 09:00

La Loterie Nationale Burkinabè (LONAB) porte à la connaissance de son aimable clientèle que la République du Bénin abritera la 29ème édition du tirage de la Tranche Commune Entente 2024, prévue le Vendredi 17 Janvier 2025 à Cotonou.

Par ailleurs, pour la présente édition, un nouveau concept a été adopté. Dorénavant, la « Tranche Commune Entente » fera place au « Tirage Commun Entente » avec support de jeu, le Loto 5/90.

Les cinq pays membres du Conseil de l'Entente vivront un événement exceptionnel. Dans chacun des pays du Conseil de l'Entente :

04 supers gagnants bénéficieront d'un voyage en avion et participeront au tirage du programme extraordinaire régional à Cotonou, au Bénin pour gagner jusqu'à 20 000 000 FCFA.

36 autres gagnants seront tirés au sort pour le programme national harmonisé et empocheront des lots alléchants jusqu'à 500 000 F CFA.

Pour cette 29ème édition, les gagnants seront déterminés par tirages au sort des joueurs du Loto 5/90. Pour participer à la sélection des gagnants, il suffit de miser au moins 500 F CFA au Faso Loto 5/90 des 27, 30 décembre 2024 et des 03 et 06 janvier 2025 à travers la plateforme www.fasoloto.bf

Vivez la grande aventure du Tirage Commun Entente Bonne chance à toutes et à tous

Vive l'intégration sous régionale !

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Deux chinois tués par un policier à Mwene-Ditu

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/01/2025 - 08:31


Un policier a tiré à bout portant sur trois chinois de l'entreprise Crec 6, mercredi 1er janvier, à Mwene-Ditu, province de Lomami.


Selon l’auditeur militaire garnison de Mwene-Ditu, colonel Justin Bora Uzima, l'agent de police a tué sur le coup les deux expatriés, et a blessé grièvement un autre. 


Le mobile du crime n’est pas encore connu. Mais des témoins parlent d'une dispute autour de la viande d’un bœuf tué à l’occasion des festivités de fin d’année. 

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Décès de MILLOGO Gnan Serge dit « Sous-Préfet » : Faire-Part et Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/01/2025 - 08:30

« Seigneur, je ne te demande pas pourquoi tu nous l'as enlevée, je te remercie de nous l'avoir donnée. » (Saint Augustin)
Les grandes familles MILLOGO, TAMBOURA, OUATTARA, à Lèna, Bodialèdaga, Yabasso, Mana, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan, Zagné et Guiglo (Côte d'Ivoire),

Monsieur Joachim MILLOGO, Monsieur René MILLOGO (Coordonnateur de PASMEP), Madame MILLOGO Kié Anastasie à Lèna, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan,
Mme MILLOGO/TAMBOURA Korotimi,
Les enfants : Maré Christian et Tondia Stéphanie MILLOGO,
Les neveux : Dié René Jinior, Florian Daryl, Yannick Aymar, Franck Dylan, Brayan Armel, Doriane Tèdoun et Auxlia Donki MILLOGO,

Messieurs Gustave MILLOGO, Honoré MILLOGO, Dié Fabrice MILLOGO et Familles à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Lèna,
Les familles alliées : TAMBOURA, SANOU, KABORE, DAHOUROU, YARA, TRAORE, MINOUNGOU, MATHIEU à Bobo Dioulasso, Mana, Ouagadougou, Guiglo (RCI) et Agen (France),

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de soutien à leur endroit lors du rappel à Dieu de leur fils, époux, père, frère, beau-fils, oncle et ami :

MILLOGO Gnan Serge dit « Sous-Préfet »,

Décès survenu le Vendredi 15 Novembre 2024 à l'Hôpital de Bogodogo à Ouagadougou (des suites de maladie) suivi de l'inhumation le Mercredi 20 Novembre 2024 à Lèna (Houet),

Remercient de tout cœur tous ceux qui, de loin ou de près, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cet évènement douloureux. Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu récompense et bénisse chacun au centuple de ses bienfaits.

Union de Prières !!!!

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Décès de ZOROMÉ Adama : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 02/01/2025 - 08:00

« Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun »

Les grandes familles ZOROMÉ, OUÉDRAOGO, SAWADOGO, résidant à Sissamba, Soubo, Soumiaga, Ronga, Sodin, Gondologo, Ramsa, Pogoro, Ouahigouya, Koudoumbo, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Nouna, Djibasso, Ramdolla, Amné, Thiou, Soro, Dingri, Tanguin, ainsi qu'en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, au Mali, au Togo, au Bénin, au Canada et aux États-Unis ;

Sa Majesté Naaba Kiiba, Roi du Yatenga ; le Saamb Naaba Tigri du Yatenga ; le Sissamba Naaba ; le Gondologo Naaba ; le Soumiaga Naaba ; le Ronga Naaba ;
La famille BELEM à Bougré ; la famille BELEM à Bassanga, Kaya et Gourcy ; la famille KINDO à Séguénéga et Ouagadougou ;

La famille LEGA à Boursouma ; les familles DAO, et COULIBALY à Ouagadougou, la famille TALL à Ouagadougou, Ouahigouya et Dakar ;
Les familles alliées : HAÏDARA, LOYÉ, DIARRA, KINDO, BELEM, GARBA, LENGA, ZALLÉ, ZONON, MAÏGA, BAKOUAN, DIALLO ;
Très touchés par les marques de compassion, de témoignages et de solidarité manifestées à leur égard lors du rappel à Dieu, survenu le mardi 26 novembre, et de l'inhumation, le jeudi 28 novembre 2024, de leur fils, époux, père, frère, beau-frère, oncle, cousin, neveu, ami et collègue ZOROMÉ Adama, adressent leurs sincères gratitudes et remerciements :

• Aux voisins et amis du défunt et de la famille à Bobo et Ouagadougou,
• À toute la communauté musulmane de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,
• À Son Excellence le Larlé Naaba Tigré,
• Au Professeur Boubié COULIBALY,
• Au personnel de l'Hôpital Yalgado OUÉDRAOGO,
• Aux anciens collègues du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST),

• Au personnel de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique au Burkina Faso,
• À tous les membres et sympathisants de l'ADSI 33 et d'AFFYA,
• Et à tous ceux qui nous ont soutenus de quelque manière que ce soit lors de cette douloureuse épreuve, y compris ceux dont les noms n'ont pu être cités.
La famille vous informe par ailleurs que le doua du 40e jour est prévu pour le dimanche 5 janvier 2025 à 8h à Bobo-Dioulasso.

Que Dieu récompense chacun au centuple de Ses bienfaits.
Que son âme repose en paix !

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ACP : « RDC : bâtir « un Congo plus beau qu’avant dans la paix » en 2025 (Première ministre) »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/01/2025 - 07:45


Revue de presse du jeudi 2 janvier 2025


Les médias parus ce jeudi reviennent sur le message de la Première ministre pour le nouvel an, mais aussi sur la mesure collective de la grâce présidentielle en faveur de certains prisonniers.

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Le Mali dénonce la "persistance des actes d'ingérence" de l'Algérie

France24 / Afrique - Thu, 02/01/2025 - 05:46
Le Mali a dénoncé, mercredi, la "persistance des actes d'ingérence" de son voisin algérien, qu'il accuse de soutenir des "groupes terroristes". Bamako demande à Alger de "cesser de faire du Mali un levier de son positionnement international".
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Kinshasa : les travaux de construction de la rocade progressent entre Kimwenza et N’djili

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/01/2025 - 05:40


Les travaux de construction de la rocade se poursuivent à Kinshasa, six mois après leur lancement par le Président Félix Tshisekedi. Un reporter de Radio Okapi l’a constaté mardi 31 décembre sur terrain sur le tronçon compris entre Kimwenza Gare et N’djili Brasserie.


Le chantier connaît une progression rapide dans la construction des buses et des dalots mais aussi dans l’aménagement de cette route de quatre bandes. La chaussée est en train d’être remblayer de la caillasse.

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Ce que l'on sait de l'auteur présumé de l'attaque de la Nouvelle-Orléans

BBC Afrique - Thu, 02/01/2025 - 01:36
L'homme soupçonné d'avoir foncé dans une foule nombreuse dans le quartier français, tuant 15 personnes et en blessant des dizaines d'autres, a été identifié comme étant Shamsud Din Jabbar.
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Météo Algérie : retour de la neige et du verglas dans plusieurs régions ce 02 janvier

Algérie 360 - Thu, 02/01/2025 - 00:56

Le jeudi 2 janvier 2025, l’Algérie connaîtra des conditions météorologiques variées selon les régions. Dans le nord du pays, notamment à Alger, la journée débutera […]

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Nouvel an 2025 : Message à la Nation du président du Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 23:20

A l'occasion du nouvel an 2025, le président du Faso, chef de l'Etat, capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un message à la Nation ce 31 décembre 2024. Voici l'intégralité du message.

Message à la Nation de S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l'État

31 décembre 2024

Camarades combattants pour la liberté, la souveraineté et l'indépendance réelle,

C'est un immense plaisir, en ce jour 31 décembre qui marque la fin de l'année 2024, de prendre la parole et de vous faire un bilan synthétique de l'année 2024 et aussi les perspectives pour l'année 2025.

Mais avant tout propos, permettez-moi de rendre grâce à Dieu qui couvre le Burkina Faso de sa main bienveillante et qui nous permet de rester debout.

Je rends un vibrant hommage à toutes nos forces combattantes qui se battent jour et nuit jusqu'au sacrifice suprême pour que notre Patrie reste et demeure.
Je souhaite un prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés dans cette barbarie et prie Dieu pour le repos des âmes de tous ceux qui sont tombés dans cette bataille.

Je voudrais également rendre hommage au vaillant peuple burkinabè, de l'intérieur comme de l'extérieur, qui continue de contribuer de façon massive pour que nous menions cette guerre et amorcions aussi notre développement réel.

2024 a été une année pleine de défis. Sur le champ de bataille, l'ennemi a essayé de reprendre l'initiative stratégique pour nous empêcher d'atteindre nos objectifs.

Grâce à nos vaillantes et résilientes forces combattantes, nous avons pu maintenir le cap et toujours garder l'initiative. Aujourd'hui, plus que jamais, nous menons des offensives et nous partons où nous souhaitons mener des actions ; et nous traquons ces criminels jusqu'à leur dernier retranchement. Cela a été possible grâce à une dynamique enclenchée depuis 2023 et qui se poursuit toujours.

Il s'agit notamment de l'équipement de nos forces combattantes en moyens logistiques, en moyens de manœuvre et en moyens feu. Et nous allons continuer à l'accroître tout au long de l'année 2025, pour que l'armée dont nous rêvons puisse être une réalité et puisse protéger notre Patrie pour des années, des décennies à venir. Nous continuerons le recrutement comme il a été le cas en 2024.

Pour cette seule année, nous avons recruté au sein des Forces armées nationales plus de 15 000 Hommes qui sont toujours en formation dans les centres et qui devront renforcer les rangs des forces combattantes au cours de l'année 2025. Nous poursuivrons également la formation de manière intensive en collaboration avec tous les amis du Burkina Faso, pour que nous puissions avoir l'armée que nous souhaitons. Sur le volet du maillage du territoire, plusieurs unités ont vu le jour avec une armée qui est la Brigade spéciale et d'intervention rapide ; et nous continuerons de renforcer les capacités de toutes les armées pour faire face à la menace actuelle et les menaces à venir.

Dans ce sens, il y aura la création au cours de l'année 2025, d'au moins cinq bataillons d'intervention rapide qui seront placés dans des zones stratégiques. Au niveau de l'armée de terre, nous procèderons à la création d'un groupement expéditionnaire Sahel. Tout cela dans l'objectif de pouvoir densifier les champs de bataille afin de reconquérir la totalité de notre territoire. Au niveau des forces de sécurité, le réajustement va se poursuivre de manière stratégique ; et nous souhaitons que ces forces puissent s'adapter de manière intelligente et avec une grande flexibilité à la reconquête du territoire pour pouvoir combler les interstices et les couloirs qui pourront servir à ces criminels pour s'infiltrer.

Nous poursuivrons les efforts dans ce sens avec l'accompagnement du peuple pour mettre à niveau toutes nos forces combattantes afin de mailler et reconquérir l'intégralité de notre territoire. Et pour ce faire, les infrastructures routières sont très importantes pour accompagner la reconquête du territoire. Au cours de l'année 2024, plusieurs projets ont vu le jour, notamment en matière de construction de routes dans nos villes et dans nos campagnes.

Dans ce sens, il a été mis en place l'initiative « Faso Mêbo » qui devra, à terme, doter chaque région d'une brigade de construction de routes. Déjà, les équipements pour les premières brigades sont en route et dans quelques jours, elles pourront être opérationnelles et devront commencer à agir pour le bonheur de nos forces combattantes dans le cadre de leur mobilité sur les champs de bataille ; et aussi doter certaines zones qui n'ont pas de bonnes routes pour qu'elles puissent communiquer.

Qui parle de routes parle aussi d'écoulement de nos produits. Dans ce sens, nous avons intensifié, en matière d'agriculture, notre production cette année 2024. Les résultats sont très satisfaisants et nous rendons grâce à Dieu qui nous a permis d'avoir une très bonne pluviométrie sur l'ensemble du territoire national. La production a été exceptionnelle et nous allons poursuivre dans ce sens.

Plusieurs spéculations ont été introduites ; des spéculations de rentes telles que le cacao, le café, l'avocat, le blé, et bien d'autres qui devront permettre de stopper plus ou moins les importations au Burkina Faso et aussi de transformer ces matières premières, voire les revendre à l'extérieur pour faire entrer les devises dans notre pays. Tout ceci contribue au développement de notre Patrie que nous sommes en train d'amorcer. Sur le volet de l'élevage, plusieurs projets ont été menés au cours de l'année 2024, notamment le renouvellement du cheptel à travers plusieurs initiatives ; mais nous sommes également en train de mettre en place un système pour l'alimentation du bétail et du poisson.

Plusieurs campagnes de vaccination ont eu lieu, gratuites à certains endroits et subventionnées à d'autres endroits. Nous poursuivrons nos efforts en faveur du monde paysan à travers les intrants et toute la mécanisation qui doit suivre pour l'accompagner à produire en vue d'atteindre notre objectif qui est l'autosuffisance alimentaire et exporter nos excédents. Dans ce sens, beaucoup d'industries verront le jour pour transformer nos matières premières sur place.

2024 a été une année où nous avons pu inaugurer quelques usines, mais beaucoup d'autres usines seront inaugurées en 2025 ; certaines dont vous avez assisté à la pose de la première pierre, mais d'autres également dont la pose de la première pierre n'a pas fait l'objet de communication. Nous continuerons dans ce sens pour pouvoir transformer nos matières premières sur place pour le bonheur des Burkinabè et exporter ce qui est transformé sur place. C'est dans cette optique que nous pourrons faire tourner notre économie à l'intérieur et éviter les importations de produits alimentaires au profit de nos populations.

Sur le volet de l'économie, beaucoup d'efforts ont été consentis et c'est le lieu pour moi de féliciter tous les acteurs qui ont permis au Burkina Faso de toujours garder la tête haute face à l'adversité. Nous poursuivrons nos efforts et beaucoup de fonds ont été réajustés pour prendre en compte les aspirations de la jeunesse. L'Agence nationale pour la finance inclusive a été créée récemment et l'objectif est d'offrir des prêts aux jeunes et de pouvoir suivre leurs activités.

Le ministère en charge de la Jeunesse a été instruit de créer des cellules qui vont suivre les projets que les jeunes vont porter et qui pourront être financés à travers ces institutions que nous avons créées. Au cours du premier trimestre de l'année 2025, nous allons tout faire pour accélérer la mise en place de ces cellules parce qu'il ne s'agit pas juste de donner un prêt à un jeune et de le laisser à lui-même.

Nous voulons donner le prêt et suivre l'exécution du projet pour lequel il a pris le prêt, pour que cela puisse lui profiter ainsi qu'à d'autres Burkinabè et créer des emplois. Nous allons poursuivre les efforts dans le secteur de l'économie et du commerce pour que notre jeunesse puisse s'épanouir pleinement avec les ressources du pays.

Dans le domaine des mines, nous avons repris la main sur nos ressources naturelles. Les métaux comme l'or, l'argent, le cuivre doivent être exploités par les Burkinabè et nous sommes en train de découvrir petit à petit l'expertise nationale qui permet d'exploiter ces ressources sur place pour le bonheur du peuple Burkinabè.

Ainsi, nous encourageons les semi-mécanisées et très bientôt des mines industrielles à voir le jour par l'action de Burkinabè et pour le Burkina Faso. L'État met tout en œuvre pour exploiter cette expertise locale au profit de notre Patrie.

Dans le domaine de l'environnement, plusieurs projets verront le jour. Nous escomptons créer dans chaque province un bosquet qui devra comporter des plantes médicinales et des herbes qui pourront être utilisées par les tradipraticiens et même par nos chercheurs. L'Institut de recherche en sciences de la santé a fait ses preuves à partir de nos plantes locales. J'ai donné des instructions pour qu'on puisse me lister tous les équipements dont cet institut a besoin pour accroître sa capacité et exploiter notre potentiel en matière de plantes et d'herbes pour suppléer certains médicaments importés.

Nous allons poursuivre dans ce sens pour que nous puissions nous soigner nous-mêmes à travers nos plantes. Le ministère en charge de l'Environnement est en train de tout mettre en œuvre pour que ce projet voit le jour en 2025. D'autres projets d'envergure en matière de reverdissement, de plantation d'arbres à travers les institutions et toutes les structures qui pourront être désignées, verront le jour pour que nous puissions reverdir notre cadre de vie, en prendre soin pour que cela profite pleinement aux Burkinabè. Ce qui va améliorer considérablement le plateau en matière de santé.

Nous sommes en train de consentir beaucoup d'efforts pour que les plateaux techniques des différents centres de santé et des hôpitaux puissent être rehaussés. Des dotations ont eu lieu en 2024, notamment en termes de matériel médical. 2025 verra de nouvelles dotations d'équipements médicaux et surtout des centres de santé à travers l'Initiative présidentielle pour la santé. Des infrastructures sanitaires seront construites dans plusieurs communes, parce que nous voulons transformer nos centres de santé et de promotion sociale en centres communaux qui doivent disposer de plateaux techniques assez fournis, en laboratoire, en imagerie, pour s'approcher des standards des centres médicaux avec antenne chirurgicale. L'objectif est de rapprocher les soins de santé primaires des populations rurales et faciliter un certain nombre de choses dans ce domaine.

En ce qui concerne le secteur de l'éducation, plusieurs réformes ont été entamées. Elles peuvent paraître lentes pour certains, mais il faut aller lentement et sûrement parce que le système éducatif dans lequel nous nous trouvons est profondément axé sur un modèle qui forme plus des diplômés que des gens capables de travailler et de produire de la richesse. Malheureusement, c'est le constat. Mais nous sommes à pied d'œuvre pour d'abord, changer les infrastructures scolaires, les adapter et les moderniser. Ensuite, les curricula et les programmes d'enseignement doivent être changés. Nous voulons passer de l'enseignement général à l'enseignement technique et professionnel.

Cette mutation est en cours et va demander un peu de temps pour que nous puissions être dans la norme que nous souhaitons. Tous les secteurs seront visités dans le domaine de l'éducation et c'est pour cela que l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous a été mise en place et déjà les premières pierres des centres modernes que nous souhaitons, ont été posées et les constructions vont se poursuivre tout au long de l'année 2025.

Camarades,

Dans le domaine de l'administration, comme vous avez été témoins du dernier procès sur le détournement de fonds dans notre administration, cela montre combien notre administration n'est pas en adéquation avec les aspirations du moment.

Aussi, les procédures sont obsolètes ; voilà pourquoi beaucoup de mesures sont en train d'être prises pour que cette administration redevienne fonctionnelle comme on le souhaite. La CRD (Commission de régulation des dysfonctionnements) a été mise en place dans ce sens et nous travaillerons pour que courant le mois de janvier elle soit opérationnelle et que les citoyens puissent dénoncer des cas de dérives, de manquements et de dysfonctionnements dans notre administration. Nous poursuivrons dans cette logique pour redresser mais aussi renforcer la digitalisation dans l'administration afin de lutter efficacement contre la corruption ; parce que, tant que les procédures ne seront pas dématérialisées, les délais de traitement des dossiers seront toujours longs et la corruption va s'inviter.

La fonction publique est donc instruite de changer le RIME (Répertoire interministériel des métiers de l'État) pour pouvoir intégrer un certain nombre d'emplois pour que certaines personnes qui étaient sous contrat au sein de l'administration puissent être intégrées de manière efficace et avoir un plan de carrière. Nous poursuivrons les réformes dans ce domaine jusqu'à ce que notre administration soit celle que le peuple souhaite.

Dans le domaine de la justice, beaucoup de réformes ont déjà eu lieu et nous poursuivrons en 2025. Les tribunaux coutumiers devront voir le jour et dans ces tribunaux coutumiers, des auditeurs de justice d'un nouveau type seront donc recrutés pour animer ces tribunaux coutumiers ; cela pour prendre en compte nos valeurs endogènes de règlement de conflits et avoir une justice réparatrice et non une justice uniquement punitive.

En prenant en compte nos valeurs endogènes et en impliquant nos leaders coutumiers et religieux sur les valeurs qui sont les nôtres, nous pourrons transformer notre justice, la rapprocher du justiciable. Ces réformes vont se poursuivre tout au long de l'année 2025 et nous comptons pouvoir atteindre notre objectif avant la fin de l'année.

Dans le domaine de l'administration territoriale, comme annoncé par le Premier ministre lors de sa Déclaration de politique générale, un redécoupage du territoire s'impose ; en tenant compte d'un certain nombre d'aspects, superficie certes, mais surtout stratégiques et économiques. Cela sera proposé en 2025. La décentralisation est aujourd'hui une très bonne chose dans le fond, mais dans la mise en œuvre elle se trouve en souffrance.

Une étude a été diligentée actuellement au niveau de l'ANSAL-BF (Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso) et du CAPES (Centre d'analyse des politiques économiques et sociales). L'étude dont les résultats sont attendus ces jours-ci doit nous permettre de faire un diagnostic profond du processus de décentralisation. Dans ce sens, un certain nombre de fonds ont été suspendus en attendant les résultats de ces études pour pouvoir réarticuler et donner de nouvelles missions aux autorités des collectivités territoriales.

Dans le domaine de l'urbanisation, au cours de l'année 2025, après une étude effectuée en 2024, il sera proposé à la population burkinabè des choix pour redessiner nos villes. Lorsque ces choix seront présentés, nous espérons avoir une issue qui nous permettra de redéfinir nos villes et de pouvoir faire une urbanisation qui réponde aux normes actuelles. Cette dynamique va se poursuivre en 2025 et l'initiative « Faso Mêbo »participera également à cette dynamique d'urbanisation.

Dans le domaine du sport, c'est le lieu pour moi de féliciter toute la jeunesse sportive parce que 2024 a été une année sportive. Plusieurs athlètes sont revenus au Burkina Faso avec des médailles et ont porté haut le drapeau du Burkina Faso. Je les félicite et les encourage à continuer dans cette dynamique pour qu'en 2025 nous ayons encore plus de médailles et que le drapeau du Burkina Faso continue de flotter partout dans le monde. Ils contribuent à faire rayonner l'image du Burkina Faso à l'extérieur.

Dans le domaine de la diplomatie, il y a certes l'accompagnement du milieu sportif. Mais nos diplomates sont engagés, depuis 2023 dans une dynamique agressive. Nous poursuivrons dans ce sens en 2025 pour que l'image du Burkina Faso, qui rayonne à travers le monde, puisse continuer de resplendir. Et à travers cela, nous sommes dans une confédération de l'Alliance des États du Sahel. Plusieurs actions sont en cours actuellement pour pouvoir structurer cette alliance et l'asseoir parce que c'est le début d'une union dans la souveraineté, dans la liberté totale, pour que l'Afrique puisse prendre un exemple sur cette alliance et pouvoir rayonner.

L'alliance n'est pas uniquement pour les trois pays. L'alliance appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d'indépendance et de liberté totale. Nous poursuivons notre démarche pour qu'elle soit une union forte dans tous les domaines, que ce soit de la diplomatie, de la défense et la sécurité et surtout du développement. Notre diplomatie rayonne et nous poursuivrons notre démarche pour qu'elle puisse être encore plus forte et que les représentations du Burkina Faso à l'extérieur puissent prendre en compte notre diaspora et aussi prendre en compte tous les amis du Burkina Faso qui souhaitent visiter le Burkina Faso, participer au développement du Burkina Faso.

C'est dans ce sens que nous serons un exemple de souveraineté, un exemple de dignité et une fierté à travers l'Afrique et à travers tout le monde entier. L'Institut des Peuples Noirs devra être un tremplin pour attirer au Burkina Faso tous les Noirs du monde entier qui viendront se ressourcer, revoir les cultures et pouvoir apprendre de nos cultures, les moderniser pour faire développer notre Patrie. Un bâtiment sera érigé au niveau du musée pour prendre en compte certains aspects de notre culture pour que l'institut puisse se baser sur ces valeurs-là et enseigner au monde entier ce que c'est que le peuple noir, ce que c'est que l'Afrique.

Je souhaite que 2025 soit une année de parfaite santé, de succès, de prospérité, de victoire pour notre peuple.

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

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Nouvel an 2025 : L'hôpital Yalgado Ouédraogo accueille son tout premier bébé de l'année 2025 à 00h00min

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 23:00

A l'hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, le tout premier bébé de l'année 2025 est né à 00h00min. Un petit garçon. Ce premier bébé de l'année enregistré à l'hôpital Yalgado Ouédraogo pèse 3,5kg. Une équipe gouvernementale, composée du ministre en charge de la santé, Dr Lucien Robert Kargougou, et de celui en charge de la fonction publique, Mathias Traoré, a assisté dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, à la naissance ce premier bébé de l'année 2025.

Comme à l'accoutumée, la cérémonie du bébé du nouvel an a eu lieu au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-Yalgado Ouédraogo). Accompagnés de la presse, le ministre de la Santé et son homologue de la Fonction publique, ont pu assister à l'arrivée de ce premier bébé de l'année 2025 enregistré au CHU-Yalgado Ouédraogo.

Avant d'assister à la venue du premier bébé de l'année 2025, la délégation gouvernementale a d'abord visité quelques services du CHU-Yalgado Ouédraogo, notamment le service traumatologique et les urgences médicales. Tout en se félicitant des efforts faits au niveau du service traumatologique, la délégation gouvernementale a promis de faire des efforts sur la situation au niveau des urgences médicales où les patients abondent toujours les couloirs.

En bleu à gauche, le ministre de la Santé Dr Lucien Robert Kargougou et à droite en vert, le ministre de la Fonction publique Mathias Traoré, lors de la visite

« Une équipe gouvernementale, sur instruction du chef de l'Etat et du Premier ministre, est venue encourager les travailleurs de l'hôpital Yalgado Ouédraogo ce jour de fête où ils sont engagés sur les chantiers des soins de santé au profit des populations, les féliciter et souhaiter aussi un prompt rétablissement aux malades. Le sentiment le plus gai que nous avons eu, c'est d'avoir constaté qu'au niveau des urgences traumatologiques, nous avons un couloir habituellement surchargé, qui est totalement dégagé maintenant. Une situation qui est aussi l'œuvre du ministère de la Santé pour avoir autorisé l'extension du centre. On constate également les gros efforts qui sont déployés par les travailleurs ici pour organiser le centre. C'est à encourager et à féliciter. Au niveau des urgences médicales, des efforts restent à faire pour améliorer la situation. Avec la direction de l'hôpital, nous nous sommes engagés pour qu'en 2025, les urgences médicales deviennent comme les urgences traumatologiques pour le bonheur de tous », a indiqué, au nom de la délégation gouvernementale, Mathias Traoré, ministre en charge de la fonction publique.

Le premier bébé de l'année 2025 enregistré à l'hôpital Yalgado Ouédraogo pèse 3,5kg

Tout se réjouissant de la naissance du nouveau-né de 2025, le ministre de la Fonction publique a tenu à encourager les travailleurs de la santé qui ne connaissent pas de répit malgré les périodes de fêtes.
« Nous avons enfin assisté à la naissance du nouveau-né à la maternité. Nous voudrions, au nom du gouvernement, féliciter les parents et leur dire que nous restons engagés aux côtés de toute la population. Nous voudrions également saluer l'engagement et l'abnégation au travail des agents de santé, les encourager et leur dire que notre présence ici, c'est pour leur dire qu'ils ne sont pas seuls à faire le travail le jour férié. Le gouvernement aussi s'engage à rester à leurs côtés pour leur dire que l'acte qu'ils posent est un acte hautement patriotique. Et c'est dans ce sens que nous sommes venus les encourager », a déclaré Mathias Traoré.

Selon les explications de Dr Jacqueline Simboné/Tenkodogo, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique et médecin titulaire de la garde du jour, la maman transférée d'un CSPS de la place, devait passer au bloc opératoire pour un accouchement par césarienne, mais au finish et heureusement, elle a accouché par voie basse d'un petit "Burkimbila" (Burkinabè ou Homme intègre). Le tout petit garçon de la famille Traoré pèse 3,5kg et se porte bien ainsi que la maman, selon ses dires.

Dr Jacqueline Simboné/Tenkodogo, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique et médecin titulaire de la garde du jour

« En réalité, c'est une patiente qui nous a été référée d'un CSPS de la place et nous l'avons reçue. Aux premiers abords, nous avons surveillé le travail qui semblait être parsemé de quelques difficultés. Nous avions même indiqué une césarienne. En attente de l'installer au bloc opératoire, tout est rentré dans l'ordre et la femme a accouché par voie basse. Ce que nous souhaitions d'ailleurs. L'enfant est sorti sain et sauf et se porte bien, et également la maman », a-t-elle expliqué.

Pour Dr Simboné, contribuer à donner la vie est une grâce pour elle et ses collaborateurs. Et travailler les jours de fêtes, c'est leur manière à eux de fêter en aidant à donner la vie. Elle s'est réjouie de la visite de la délégation gouvernementale qui selon elle, les galvanise davantage.

Photo de famille des officiels avec les médecins et les sages-femmes

« C'est une grande émotion, comme toujours dans notre profession, d'aider à donner la vie comme nous le faisons chaque fois. C'est une manière pour nous de servir le pays et de contribuer également à la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans notre pays. C'est un honneur pour nous d'avoir la visite de nos supérieurs hiérarchiques, également de notre ministre de tutelle. Cela nous galvanise à plus travailler, à mettre de l'ardeur dans le travail pour le service de notre nation. Nous fêtons à notre manière, donner la vie, c'est une fête pour nous, et peut-être plus joviale qu'ailleurs. Cette joie est très immense. Peut-être, c'est le futur médecin ou le futur président du Faso qui vient de naître. C'est donc un honneur et une grâce pour nous », a-t-elle précisé.

Les parents du tout premier bébé de l'année 2025 au CHU Yalgado Ouédraogo ont reçu, à cette occasion, des présents et les félicitations de l'équipe gouvernementale. C'est tout ému que l'heureux papa, Adama Mathieu Traoré, s'est confié à la presse.

Au milieu, le père du bébé, Adama Mathieu Traoré, recevant les cadeaux et entouré à gauche par le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré et à droite, Dr Lucien Robert Kargougou, ministre de la Santé

« Ce soir, je suis très content, je ne sais vraiment pas quoi dire. Je ne m'attendais pas à ça. Je souhaite à tout le monde, ceux qui sont ici avec leurs femmes, que Dieu nous bénisse, nous accorde la santé. Avoir le premier bébé de l'année 2025 à l'hôpital Yalgado, je suis vraiment content. C'est mon troisième enfant, mais cet enfant, ça me dépasse, je suis très content. Depuis le matin, nous étions à la maternité Pogbi. Le soir, ils nous ont transférés ici. On venait juste d'acheter des médicaments, il y a quelques minutes et on vient nous dire qu'elle a accouché. Nous sommes vraiment contents et merci beaucoup à tout le monde », a-t-il confié.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Insécurité à Ouagadougou : « Bouclage et ratissage », une nuit de patrouille avec la gendarmerie nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:55

Au Burkina Faso, la période de fin d'année rime avec des actes de banditisme dans les grandes villes. Les forces de sécurité, de leur côté, multiplient les actions pour réduire les cas de violence. Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 décembre 2024, la gendarmerie nationale a procédé à une vaste opération de sécurisation dans quatre quartiers de Ouagadougou réputés pour des cas d'insécurité. Immersion.

La nuit est tombée sur le camp Paspanga de la gendarmerie nationale. Les échos des vrombissements des véhicules se font entendre depuis le terrain omnisports des pandores. Bien équipés, les éléments se réunissent sur cet espace. Ils échangent en petits groupes en attendant les officiers.

Il est 20h35. Le commandant de groupement de gendarmerie départementale de Ouagadougou, le commandant Issa Paré, fait son apparition. Le chef du 36e escadron de gendarmerie mobile, le lieutenant Ange Zougmoré, lui fait le point des effectifs des hommes prêts pour la suite du programme.

Il s'agit d'une énième opération de sécurisation de la ville de Ouagadougou. Quatre quartiers avec des zones criminogènes sont en ligne de mire. Ces quartiers sont Rimkiéta, Zongo, Kilwin et Tampouy. La seule différence, les journalistes sont présents avec eux cette fois-ci, informe le lieutenant Ange Zougmoré alias « Pharaon ».

Les officiers au moment du briefing avant le début de la mission

Les militaires sont divisés en quatre groupes pour la mission. Chaque groupe a un chef d'opération. Ils ont 15 minutes pour briefer leurs équipes avant de bouger. « Objectif : à 6h du matin, le butin doit être satisfaisant », dévoile le lieutenant Ange Zougmoré.

Objectifs de la mission

Selon le commandant Issa Paré, cette mission consiste à « mettre un dispositif qui permettra de contrôler les personnes qui sortent et entrent dans les zones définies ».

Il s'agit également de fouiller des points dangereux qui se trouvent dans cette zone et, éventuellement, d'interpeller toute personne suspecte et de la mettre à la disposition de la police judiciaire.

« Cette opération de ce soir fait partie d'une série qui a commencé depuis le début de ce mois », a notifié le commandant Issa Paré

L'objectif est de sécuriser les populations et leurs biens. Les gendarmes mènent la lutte contre la criminalité (attaques à main armée et cambriolages) de façon concertée avec les autres forces de l'ordre et de sécurité. L'opération de ce soir ne va pas empiéter sur d'autres de même nature, rassure le commandant Issa Paré.

Sur le pont de Rimkiéta

Il est 20h45 lorsque les équipes amorcent leur départ du camp Paspanga. Des binômes à motos ouvrent la voie pour leurs frères d'armes dans les véhicules type 4x4.

Les journalistes, dans leur minibus, suivent la dernière équipe. Ils ont pour mission de constater le boulot des quatre équipes avant la fin de l'immersion.

La première étape s'effectue au quartier Rimkiéta, situé dans l'arrondissement 3 de Ouagadougou. Il est 22h20. Les gendarmes installent un dispositif de sécurité sur le pont reliant Rimkiéta au quartier Nonsin. C'est une zone criminogène, notamment pour les cas de braquage à main armée.

Pharaon explique le mode opératoire des bandits. Ils ont l'habitude de venir par groupes de quatre personnes. Deux se positionnent devant la victime. Quand elle veut rebrousser chemin, les deux autres bloquent la voie à l'arrière. Soit la victime cède, soit elle se jette dans le trou sous le pont. En effet, c'est un passage obligatoire.

Le lieutenant Ange Zougmoré expliquant leur rôle sur l'axe Rimkiéta-Nonsin

Pour ce soir, les gendarmes vont faire le bouclage de cette zone. « Un bouclage est une manœuvre militaire qui consiste à mettre un dispositif d'un périmètre bien déterminé, à savoir un quartier, pour le fouiller et déceler toute action portant atteinte à la sécurité et la sûreté de l'État », explique le lieutenant Ange Zougmoré, par ailleurs chef des opérations de la troisième légion.

Contrôle des pièces

À l'entrée et à la sortie du pont, les militaires sont positionnés. Motocyclistes ou automobilistes, toute personne est sommée de présenter sa pièce d'identité et les papiers de son engin. Ceux qui sont "réglo" continuent leur chemin et les "sans-papiers" restent.

C'est le cas de deux jeunes hommes qui ne disposent pas de papiers de leur motocyclette et tombent entre les mains des gendarmes. Ils disent être membres de la vieille citoyenne de leur quartier et sont en train d'aller à leur poste pour veiller. Leurs tenues avec l'effigie de leur association accompagnée du message « Veille citoyenne » n'arrivent pas à convaincre les militaires.

Les jeunes hommes sans la pièce de leur véhicule à deux roues

Ils sont obligés d'appeler une autre personne pour venir les tirer d'affaire. Ils lui ont indiqué là où se trouve la pièce de l'engin et lui ont donné leur situation géographique.

Cette mission de contrôle sur le pont à risque du quartier Rimkiéta est bien appréciée par les riverains. « Je tiens à saluer les forces de défense et de sécurité pour cette belle initiative en fin d'année », nous confie un monsieur dans sa voiture.

Des félicitations et encouragements sont les mots de plusieurs citoyens. C'est dans cette ambiance que nous embarquons pour la deuxième étape de notre mission du jour. Le quartier Kilwin, toujours dans l'arrondissement 3 de Ouagadougou.

Fouille minutieuse…

Ici, il s'agit d'une opération de ratissage. « Après le bouclage, nous procédons au ratissage. Nous investissons la zone et nous fouillons de fond en comble pour dénicher les lieux de refuge ou les délinquants qui seront en opération », explique l'adjudant-chef Jakaridja Kaboré, par ailleurs adjoint au commandant de la brigade de gendarmerie de Sig-Noghin.

L'adjudant-chef, Jakaridja Kaboré est le chef de l'opération du quartier Kilwin

L'équipe se positionne devant un débit de boisson. Tout porte à croire qu'il s'agit d'une arrestation ou un démantèlement d'un réseau de malfaiteurs dans la zone. Le gérant, le tenancier et quelques badauds observent la scène dont ils sont également les cibles.

L'adjudant-chef Kaboré donne le top départ. L'équipe se divise en plusieurs groupes. Pendant que certains bloquent les issues du débit de boisson, d'autres fouillent le stockage et le réfrigérateur pour savoir si on vend de la boisson prohibée dans cet établissement.

Tout est "clean" ici. Les équipes progressent sur d'autres cibles. Le propriétaire du maquis est présent. « L'opération des gendarmes est très bien parce que ça réduit le taux de banditisme dans la zone », félicite Ibrahim Nassa.

Fouille pour détecter les boissons interdites de commercialisation au Burkina Faso

Le ratissage se poursuit dans cette zone de la ceinture verte de la capitale. Les gendarmes passent au peigne fin les jardins et garages. Selon l'adjudant-chef Kaboré, plusieurs cas d'agression à main armée sont signalés dans cette zone donc ses hommes vont y consacrer beaucoup de temps.

Pas de contravention, uniquement des papiers justificatifs

Le monument de la paix de Tampouy est la troisième étape de la tournée des hommes de médias. Ici également, c'est une zone criminogène. À l'arrivée des journalistes, le ratissage est déjà fini. Au bilan, rien à signaler.

Cap est mis sur la dernière étape : la route nationale (RN1). À la sortie ouest de Ouagadougou, les gendarmes ont installé leur check-point pour le contrôle d'identité et des pièces des motos sur la RN1. Cette zone fait face à l'entrée du quartier Zongo.

Selon le commandant de peloton au 33e EGM (Escadron de gendarmerie mobile), Yamba Ouédraogo, ils opèrent par surprise avec ses hommes. Ils investissent les lieux où les bandits les attendent le moins.
À l'arrivée des journalistes autour de 00h50, c'est une cinquantaine de motos immobilisées pour manque de documents ou non-conformité entre les noms sur la carte grise et ceux des personnes qui utilisent la moto.

Une vue des engins saisis durant le passage de journalistes sur la RN1

À travers ce genre d'opérations, les propriétaires d'engins volés arrivent à entrer en possession de leurs biens, indique le commandant Yamba Ouédraogo.

Les discussions entre les propriétaires des engins et les gendarmes ne faiblissent pas. Il y a ceux qui implorent la clémence des militaires et ceux qui souhaitent juste payer la contravention afin de récupérer leurs véhicules et poursuivre leurs chemins. Dans les deux cas, peine perdue. Les gendarmes délivrent juste des papillons invitant les concernés à se rendre à la gendarmerie de Boulmiougou (sur le même axe) avec des justificatifs pour retirer les engins.

Dans cette ambiance de plaidoirie, la mission des journalistes prend fin. Il est 1h du matin. Cette mission est une routine pour les forces de sécurité. Mais dans un contexte de fin d'année, elle s'intensifie afin de ramener la quiétude pour la population.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Sécurité : Le Groupement mobile de Ouagadougou multiplie les contrôles

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Bilan (provisoire) de la mission de 21h00 à 6h00 :

 1 966 personnes contrôlées ;
 34 personnes interpellées ;
 115 motos saisies
 Un lot de produits prohibés composés de médicaments et de cigarettes récupéré

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Fonds de soutien patriotique : Plus de 166 milliards de francs CFA mobilisés à la date du 22 décembre 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:50

La quatrième session ordinaire de l'année 2024 du conseil d'orientation du Fonds de soutien patriotique (FSP) s'est tenue ce mardi 31 décembre 2024. La session a été présidée par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo qui a salué les efforts fournis par les Burkinabè dans cette lutte contre le terrorisme.

La synthèse présentée par le président du comité de gestion du FSP, Abdoul Rachid Soulama, s'arrête à la date du 22 décembre 2024. « Le montant des encaissements, toutes sources confondues, s'élève à 166 541 041 110 francs CFA, représentant 111,03% de l'objectif annuel de recouvrement révisé à 150 milliards de francs CFA », a-t-il révélé.

Selon ses dires, on note une variation à la hausse du montant recouvré de 28% entre le 23 septembre et le 22 décembre, soit 36 434 848 857 francs CFA en valeur absolue. Les ressources collectées au titre des prélèvements représentent 46,30% du montant annuel des encaissements, soit 77 101 329 225 francs CFA.

Une vue de la répartition des charges de fonctionnement par rubrique

Les retenues obligatoires opérées sur les salaires du public elles, s'élèvent à 23 303 130 086 francs CFA. Les prélèvements effectués sur les produits BRAKINA/SODIBO représentent 64,92%. Les dépenses en équipements s'élèvent à 111 260 148 026 francs CFA.

En termes d'acquis, on note, entre autres, le renforcement des capacités d'intervention des forces combattantes sur le terrain ; la poursuite des actions de communication ; le renforcement des capacités des volontaires pour la défense de la patrie en droits humains.

Un récapitulatif des équipements acquis en 2024

Selon le Premier ministre, les performances enregistrées sont encourageantes. « Cependant, les réalités du contexte socio-économique régional et international nous interdisent de tomber dans l'autosatisfaction, mais plutôt de rester alertes, en vue de mobiliser davantage les Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora autour des nobles ambitions du Fonds, tant les défis à relever demeurent importants... Les lauriers engrangés ne doivent pas nous faire baisser la garde, tant les défis demeurent importants, car il est impératif de redoubler de vigilance et d'efforts pour la consolidation de nos victoires et la construction d'une paix durable », a-t-il lancé.

« Au 30/12/24, les ressources encaissées pour le compte du FSP sont d'environ 175 milliards de francs CFA », Emmanuel Ouédraogo

Rappelons que les travaux de cette session ordinaire du conseil d'orientation du FSP ont permis d'examiner et d'adopter le quatrième rapport de gestion 2024 du Fonds ainsi que le projet d'affectation des ressources aux bénéficiaires.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Justice : Deux personnes impliquées dans l'attaque du café Aziz Istanbul condamnées à la prison à vie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:45

Le pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme a tenu ses deux dernières sessions de l'année 2024, respectivement du 18 au 29 novembre et du 16 au 23 décembre 2024. Treize dossiers impliquant 20 personnes ont été jugés à la session de novembre et neuf dossiers impliquant quinze personnes ont été jugés à la session de décembre.

Ces deux dernières sessions portent à 104 le nombre total de dossiers jugés depuis la première session tenue en juin 2024 pour 165 prévenus, selon un communiqué du procureur du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme en date du 27 décembre 2024.

A l'issue de ces jugements, douze personnes, dont deux impliquées dans l'attaque en 2017 du café Aziz Istanbul à Ouagadougou, ont été condamnées à l'emprisonnement à vie.

Note: ">Lire aussi : Attaque du Café-restaurant Aziz Istanbul : Le lendemain de l'horreur !

85 personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement allant de cinq à 21 ans et à des peines d'amende allant de deux à dix millions de francs CFA.

Trois personnes mineures ont été placées dans des centres spécialisés. 64 personnes ont été relaxées. L'action publique a été déclarée éteinte pour une personne pour cause de prescription.

Ci-joint le communiqué.

Lefaso.net

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Burkina/Nouvel an 2025 : Sa majesté Untaamba invite les garants des us et coutumes à faire corps avec les autorités pour vaincre l'insécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:40

A l'orée de la nouvelle année, Sa Majesté Untaamba, 32ᵉ Numbado, a adressé ses vœux les meilleurs pour 2025 à la population du Gulmu. Depuis son palais, le « grand-père des dima » du Burkina Faso, le Numbado Untamba, a salué la résilience du peuple burkinabè.

Mention spéciale est faite au chef de l'Etat et à son gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent pour le retour de la paix. Il invite la population à plus de soutien aux autorités.

Il formule le vœu que l'année nouvelle soit celle qui apportera paix, sécurité, longévité dans le Nungu et dans tout le Burkina Faso.

« Que les mânes de nos ancêtres nous apportent les moyens nécessaires pour vaincre le mal du moment et faire du Burkina Faso un havre de paix. Chaque détenteur de nos us et coutumes doit promouvoir la cohésion sociale et œuvrer pour un retour de la sécurité », est tout le souhait du Numbado Untaamba.

G. Aboubacar
Lefaso.net

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Fête du nouvel an 2025 : Les vœux du parti Le Faso Autrement

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:35

Le président du parti politique Le Faso Autrement, Dr Ablassé Ouédraogo, présente ses vœux à l'occasion de la fête du nouvel an 2025.

MESSAGE DU PARTI LE FASO AUTREMENT À L'OCCASION DU NOUVEL AN 2025

Mes très chers compatriotes,

Nous avons le plaisir de renouer avec la tradition de formulation de vux à chacun et chacune dentre vous pour la nouvelle année à venir.

Lannée 2024 se referme avec son lot de défis tant sur le plan national que sur le plan international. En effet, globalement la situation sécuritaire, socio-économique et humanitaire demeure précaire et instable sur notre planète, particulièrement sur notre cher continent, l'Afrique.

Les conflits aux quatre coins du monde combinés aux catastrophes liées au changement climatique ont aggravé les conditions de vie de millions de personnes, causé trop de morts, et entrainé le déplacement forcé de nombreuses personnes y compris dans notre chère patrie, le Burkina Faso.

À toutes les familles endeuillées, nous présentons nos sincères condoléances. Aux blessés, nous souhaitons un prompt rétablissement. Aux personnes déplacées internes, nous réaffirmons notre solidarité et notre soutien. A tous ceux qui font face aux diverses épreuves de la vie, nous exprimons notre compassion.

Alors que nous entamons lannée 2025, nous devons garder foi en notre capacité collective à surmonter les défis et à bâtir un avenir de paix et de prospérité à travers un dialogue national inclusif, sincère et ouvert pour une véritable réconciliation crédible et lunité nationales.

Cest ensemble, dans lunité et la solidarité, que nous ferons progresser notre pays vers la paix, la justice, le développement et la victoire contre le terrorisme et les violences sous toutes leurs formes.

Nous saisissons cette occasion pour exprimer nos hommages, nos félicitations et notre indéfectible reconnaissance aux valeureuses forces combattantes, engagées sur le terrain au péril de leurs vies pour défendre notre nation et reconquérir la totalité de notre territoire.

À vous tous, nous souhaitons une année pleine de bénédictions, de sérénité et de succès. Que cette année 2025 soit porteuse despoir et quelle marque le début dun avenir meilleur pour notre nation.

Meilleurs voeux et bonne heureuse année 2025 !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso et les burkinabè !

« Rien narrête une idée arrivée à son heure »

Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO

Commandeur de l'Ordre National

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Guinée : le général Mamadi Doumbouya annonce des élections pour 2025

France24 / Afrique - Wed, 01/01/2025 - 22:34
En Guinée, l'année 2025 sera une "année électorale cruciale" pour le pays, selon le général Mamadi Doumbouya. L’une des annonces phares de ce discours de nouvel an est celle de la reprise des activités politiques dans le pays avec, au programme, des élections présidentielles et législatives, ainsi qu'un référendum pour l'adoption d'une nouvelle Constitution. 
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Fête du nouvel an 2025 : Les vœux de Zéphirin Diabré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/01/2025 - 22:20

Ceci est un message du Dr Zéphirin Diabré, président du parti politique Union pour le progrès et le changement (UPC), à l'occasion du nouvel an 2025.

A l'orée de ce nouvel an 2025, je formule à l'endroit du vaillant peuple du Faso, de notre diaspora, de tous les amis du Burkina vivant sur notre sol, et de tous ceux qui, à travers le monde, nous honorent de leur amitié et de leur fraternité, mes vœux ardents et sincères de sécurité, de paix, de cohésion sociale, de santé, de succès et de prospérité.

J'ai une pensée particulière pour nos forces combattantes, FDS et VDP, qui payent un lourd tribut dans leur engagement au service de la patrie.

Ma compassion va aux populations déplacées et à tous les Burkinabè aujourd'hui meurtris dans leur chair et leur âme du fait du terrorisme.

Que 2025 soit pour le Burkina Faso, l'Afrique et le monde, une année d'espoir, d'amour et de fraternité !

Très bonne et très heureuse année 2025 !

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