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Mis à jour : il y a 22 heures 38 min

Nomination du DG de l'ONEA : « Le REN-LAC n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité »

mer, 26/07/2023 - 14:34

Le communiqué ci-après est celui du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). Dans cet écrit, il se prononce sur le recours en annulation de la nomination de Adama Traoré comme directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), formulé par la coordination de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de l'ONEA. Accusant réception de la demande formulée par la structure syndicale, le REN-LAC souligne ne pas être habilité à remettre en cause la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale.

Le 10 juillet 2023, le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a été saisi par la coordination CGT-B de l'Office national de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) à travers une lettre ayant pour objet « recours à l'annulation de la nomination de monsieur TRAORÉ Adama comme Directeur général de l'ONEA ».

Par la suite, cette lettre s'est retrouvée sur les réseaux sociaux suscitant des interpellations de la part de l'opinion pour la manifestation de la vérité.

Le REN-LAC accuse réception de ladite lettre et remercie la coordination CGT-B de l'ONEA pour sa saisine.

Cependant, le Réseau, étant une organisation de la société civile, n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale. Dans le cas d'espèce, l'annulation relève de la compétence de l'autorité de nomination à savoir le Conseil des ministres ou, dans une certaine mesure, les juridictions administratives.

En revanche, les motifs de la demande en annulation sont fondés sur des faits de mauvaise gouvernance qui sont du ressort de la mission du REN-LAC. De ce fait, le Réseau, depuis sa saisine, a procédé à des recherches d'informations complémentaires sur les faits de dénonciations concernant le nouveau Directeur général de l'ONEA.

À ce jour, il dispose d'informations faisant état de la mise en examen de monsieur TRAORÉ Adama devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou pour des faits entre autres de corruption, de surfacturation dans les marchés publics, de commerce incompatible et de blanchiment de capitaux.

Il convient surtout de rappeler que la nomination relève d'un pouvoir discrétionnaire de l'autorité. Il lui appartient, en fonction des faits dénoncés, si toutefois elle les ignorait, de prendre une décision appropriée. Du reste, un rapport de mission d'audit des marchés publics de l'ONEA a été produit par l'Inspection générale des Finances (IGF) dont les résultats sont certainement à la disposition du gouvernement.

Indépendamment de la nomination de Monsieur TRAORÉ, le REN-LAC entend poursuivre dans le cadre de cette affaire ses actions de lutte anti-corruption, conformément à sa mission d'œuvrer pour la bonne moralité et la transparence dans la gestion de la chose publique. Il invite donc toute personne disposant d'informations en rapport avec cette affaire ou toute autre, de bien vouloir les mettre à la disposition de ses services en appelant au numéro vert 80 0011 22, email : renlac@renlac.com, WhatsApp : 02 99 00 40 ou encore en se présentant physiquement au siège du REN-LAC sis à Pissy.

En tout état de cause, le REN-LAC félicite la coordination CGT-B de l'ONEA pour cette veille citoyenne. Il invite les populations à assurer leur droit de regard sur la gestion de la chose publique en refusant et en dénonçant la corruption afin que la transparence et l'intégrité des agents soient les choses les mieux partagées dans nos administrations publiques.

Ouagadougou, le 25 juillet 2023

Le Secrétariat exécutif

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"International Diamond Prize of Excellence Quality" 2023 : L'institut de recherche "GRAS" distingué à travers le Pr Sirima

mer, 26/07/2023 - 14:01

La cérémonie de remise de prix "Quality Achievements Awards" 2023 s'est tenue dans la nuit du 9 juillet à Bruxelles, en Belgique. A cette cérémonie organisée par l'European Society for Quality Research (ESQR), le Groupe de recherche action en santé (GRAS), dirigé par le Pr Sodiomon Sirima, a été distingué dans la "Gold category". Une satisfaction pour lui qui voit l'institut qu'il dirige, distingué au niveau international pour la quatrième fois depuis décembre 2021.

Après une stricte sélection basée sur la recherche d'informations de sources publiques, les publications scientifiques, l'obtention de projets de recherches, la participation aux conférences scientifiques et aux congrès, le GRAS a été couronné à la "Quality Achievements Awards" 2023. Un prix que le directeur général de l'institut, Pr Sodiomon Sirima, est allé recevoir dans la capitale européenne.

C'est la preuve que les efforts consentis les années précédentes ne sont pas vains. « En 2021, nous avons fait 27 publications scientifiques et 15 en 2022 dans des journaux scientifiques internationaux de renom. Aussi, notre présence a été remarquée dans les grands cadres de rencontres scientifiques sur les plans national et international. Les résultats de certains de nos travaux récents ont influencé des décisions en matière de santé publique. Il s'agit notamment des travaux sur le vaccin de la fièvre typhoïde qui ont aidé à guider la recommandation de son introduction future dans les vaccins du programme élargi de vaccination. A cela s'ajoute les précédents prix qui ont également eu un écho favorable au sein des observateurs scientifiques », a laissé entendre Pr Sirima.

Que de joie donc pour lui de recevoir cette distinction qui vient hisser plus haut le drapeau du Burkina Faso et l'inviter par la même occasion, à redoubler d'ardeur pour tenir la dragée haute. « Contribuer à porter le nom du Burkina Faso dans ce regroupement mondial élitiste est une grosse fierté qui interpelle cependant à plus d'ardeur dans le travail de qualité. C'est une fierté, non pas pour ma modeste personne, mais surtout pour l'ensemble de mes collaborateurs au sein du GRAS, pour l'ensemble des partenaires nationaux et internationaux avec qui nous nous battons sur le terrain de la recherche en santé. Nous dédions ce prix au monde scientifique burkinabè qui apporte une énorme contribution à tous les secteurs de développement au Burkina Faso et dans le monde », se réjouit-il.

Aux jeunes qui désirent embrasser le domaine de la recherche, le message du Pr Sirima est le suivant : « notre pays regorge de compétences et références de carrure mondiale qui défendent et véhiculent une image positive de notre pays. Nous, de notre côté, essayons autant que faire se peut d'accompagner la jeunesse à faire mieux que nous dans le domaine de la recherche scientifique en particulier et les autres domaines en général. Et pour cela, la jeunesse doit travailler davantage pour faire beaucoup plus que ses aînés ».

En rappel, le GRAS est un institut de recherche de droit privé et de référence internationale basé à Ouagadougou. Fondé en janvier 2008, le groupe évolue dans le domaine de la recherche biomédicale, tout en promouvant l'excellence au profit de la santé humaine. L'institut conduit des études de recherches répondant aux normes et standards internationaux en vue d'orienter les décisions des gouvernants pour une amélioration continue de la santé de la population.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Niger : La rumeur d'un coup d'Etat se propage

mer, 26/07/2023 - 13:16

La matinée du 26 juillet 2023 n'est pas des plus sereines au Niger. Pour cause, une horde de militaires distinguée comme étant des membres de la garde présidentielle ont bloqué l'accès au palais présidentiel. Même si aucun dispositif militaire particulier n'est pour l'heure posté sur les lieux, l'interrogation principale en ce moment est la suivante : Y a-t-il coup d'Etat ou non ?

Le fauteuil de Mohamed Bazoum semble trembler ces dernières heures. En effet, des militaires ont bloqué les accès qui mènent à sa résidence ainsi qu'aux bureaux du complexe présidentiel.

Si certains craignent un coup de force de l'armée, d'autres par contre soulignent juste une mutinerie et des revendications corporatistes sur les primes et les carrières de certains militaires. En tout état de cause, la situation jusque là reste confuse au point d'inquiéter le pays des droits de l'homme.

"En déplacement dans la région Pacifique, le président de la République Emmanuel Macron a suivi de près l'évolution de la situation avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Les deux hommes se sont longuement entretenus en marge du conseil des ministres. Dans une région sahélienne instable et fragile, après les coups d'Etat au Mali et au Burkina Faso ces dernières années, la France s'inquiète d'une déstabilisation du président Bazoum. Le Niger demeure un allié privilégié de la France qui dispose d'une base aérienne à Niamey" peut-on lire sur Le Figaro.

En rappel, la dernière tentative de coup d'Etat au Niger remonte au 31 mars 2021. Il visait à renverser le président actuel, lequel a été démocratiquement élu et exerce ses fonctions depuis le 2 avril 2021. 27 personnes avaient été condamnées pour ce putsch manqué, dont 5 à vie.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : Le Figaro, Le Monde,
Jeune Afrique, TV5 Monde

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Burkina/Promotion des arts martiaux : 150 athlètes de 6 catégories ont pris part à la 2e édition de l'« Open de Saaba »

mer, 26/07/2023 - 13:00

Organisé par le bureau des karatékas du club Abs Shotokan de Saaba, la deuxième édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a connu son dénouement le dimanche 21 juillet 2023 dans la commune de Saaba, à la périphérie de la capitale burkinabè. Au total, 150 athlètes de six catégories ont pris part à cette émulation de karaté.

La 2e édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a regroupé 150 athlètes de six catégories. Il s'agit des mini-poussins, des poussins, des benjamins, des minimes, des juniors et des seniors. Les phases éliminatoires ont commencé le 22 juillet 2023. Devant parents et encadreurs, les jeunes karatékas de 6 à 18 ans et plus, ont donné l'assurance que leur participation à « l'Open de Saaba » en valait la peine.

Un cadet en kata individuel

Au lycée privé Elisa, à l'occasion de la finale de cette compétition, les différents athlètes ont offert du beau spectacle au public. Kata individuel et collectif ou encore le combat, le karaté n'a rien de secret pour ces jeunes athlètes. Des benjamines aux minimes ; des cadettes aux juniors-séniors, les athlètes, à travers des techniques les plus spectaculaires, se sont merveilleusement illustrés dans les différents combats qu'ils ont menés. Toutes les catégories ont fait le kata individuel et collectif. Mais le combat a été mené par les benjamins et seniors.

Le combat entre benjamins

Séduit et étonné par cette bonne prestation des karatékas, le secrétaire général du comité des parents, Yacouba Traoré, s'est réjoui de l'organisation de la compétition. Il a salué la performance des athlètes qui ont fait montre d'habilité et de dextérité dans les différents combats. C'est une compétition réussie et un objectif atteint selon lui. « L'objectif c'est la saine émulation que nous voulons entre les enfants. Nous avons eu droit à cela. C'est aussi une deuxième école pour nos enfants ; une formation mentale et physique en même temps. C'est aussi une distraction pour eux pendant ces périodes de vacances » a-t-il laissé entendre. Mais au-delà, c'est une compétition qui se veut sérieuse avec de grandes ambitions. En termes de projet, le club Shotokan de Saaba compte élargir la compétition au niveau national et sous régional.

Et pour y arriver, il peut compter sur l'accompagnement de Raynal assurances, parrain de cette deuxième édition. Le représentant du directeur général de cette structure, a d'abord salué le choix du parrainage. « Nous sommes très honorés à travers ce choix de parrainage » a indiqué Benjamin Ouoba. Il a rendu hommage aux encadreurs des différentes équipes pour la rigueur des différentes formations. Il a félicité et encouragés les athlètes. « Le Karaté est un moyen d'auto-défense. Nous sommes dans un contexte d'insécurité. Ils peuvent se servir de ça pour se défendre et défendre aussi les autres en cas de nécessité » a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général du comité des parents a salué la performance des athlètes

Au tableau des récompenses, les premiers de chaque catégorie sont répartis avec des médailles en or, un tee-shirt « Open de Saaba » et un tee-shirt du partenaire. Quant aux deuxièmes et troisièmes de chaque catégorie, ils ont été consolés avec respectivement des médailles en bronze et en argent.

Après la première édition en juillet 2022, la deuxième en 2023, les promoteurs ont annoncé déjà la troisième édition en 2024 avec beaucoup d'innovations.

Obissa Juste Mien
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Burkina/Lutte contre la désinformation : Le National democratic institute organise une session de dialogue et de consultation pour proposer des recommandations d'atténuation

mer, 26/07/2023 - 13:00

Le National democratic institute (NDI) a organisé, le mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, une session de dialogue et de consultations sur la désinformation.

L'objectif est d'offrir aux organisations de la société civile l'opportunité de réfléchir sur le phénomène et de discuter de la meilleure façon de mener la lutte contre la désinformation.

Tour à tour, les différents communicateurs venus de Fasocheck, du Conseil supérieur de la communication, de la Commission de l'informatique et des libertés, de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, ont abordé la problématique de la désinformation au Burkina Faso.

Selon Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariats à Fasocheck, les médias sociaux, par leur accessibilité et usage facile, constituent les remparts aux canaux d'information et de communication classiques (radio, télévision, presse écrite, affiches), non seulement pour les gouvernants, les acteurs des organisations de la société civile mais surtout pour les citoyens.

Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI

Harouna Drabo explique qu'avec les médias sociaux, du faux se retrouve dans l'information et les journalistes ont perdu le monopole d'informer.

Le journaliste est poursuit-il, soumis à un code d'éthique et de déontologie. L'information, selon Harouna Drabo, passe par trois phases : la collecte, le traitement et la diffusion. « Pendant que les sophistes du cyber espace ont inventé un nouveau circuit : fabrication et diffusion de l'information. Les faits sont sacrés, les opinions sont libres. Une opinion publique à la merci des conspirationnistes ou les théoriciens du complot se retrouve dans toutes les composantes de la société des citoyens lambda, des acteurs de la société civile, des journalistes, des acteurs du pouvoir public, des universitaires. Les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille informationnelle entre les acteurs en présence qui sont engagés dans la résolution de la crise sécuritaire au Sahel », a expliqué le responsable des programmes et partenariat à Fasocheck.

Pour le lieutenant de police, par ailleurs représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, Napougba Julien Legma, il faut noter que la lutte contre la désinformation est perçue en deux volets : celui de la prévention et le volet de la répression. « Au titre de la prévention au niveau de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, chaque année, nous initions des actions de sensibilisation auprès de cibles précises. Cela peut concerner des élèves, des structures administratives et souvent des FDS ou d'autres cibles », dit-il.

Napougba Julien Legma, lieutenant de police ; représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité

Comme activité de lutte contre la désinformation, poursuit Napougba Julien Legma, il y a une page Facebook à travers laquelle la brigade publie divers contenus, et utilise des alertes concernant des cas de désinformation. Il révèle que des personnes ont été déférées pour des cas de désinformation.

« Nous avons des volets en lien avec la réglementation concernant la répression sur les actes de désinformation afin de donner cette information aux populations pour éviter qu'ils puissent engager leur responsabilité pénale en matière de publication, de commentaires sur une information qui peut s'avérer une désinformation », a expliqué le lieutenant de police de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

Pour Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI, au cours de cette session, ils ont voulu que les organisations de la société civile puissent échanger sur ce qu'ils font sur cette thématique et ce qu'ils pourraient faire pour améliorer le travail déjà fait.

Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariat à Fasocheck

« Aujourd'hui, nous avons fait une session de dialogue et de concertations avec les organisations de la société civile mais aussi avec des acteurs étatiques et des institutions pour échanger sur le phénomène de la désinformation. Ce n'est qu'un début parce que le NDI est vraiment focus sur la thématique. Il y a d'autres programmes en cours financés par nos partenaires qui vont aussi s'attarder sur la question. Ce n'est qu'une entrée en matière et on espère trouver les organisations de la société civile pour que les citoyens et les institutions soient moins impactés par la désinformation », a expliqué Awa Somé/Traoré.

Plusieurs recommandations d'atténuation des effets de la désinformation sur le citoyen et les institutions ont été faites par les participants. Il s'agit, entre autres, de la vulgarisation de la pratique du fact checking, de l'amélioration de la communication sur les initiatives de fact checking, de l'accentuation de la sensibilisation auprès des élèves et étudiants.

Il s'agit également, en termes de recommandations, de rendre les contenus accessibles en les traduisant en langues nationales, d'harmoniser le process de fact checking, de mener un plaidoyer pour l'accès à un l'information publique à temps, de formaliser la collaboration entre les OSC et les institutions de régulation, de formaliser la collaboration entre les institutions et les structures nationales.

Comme recommandations, ils proposent aussi l'harmonisation et l'élaboration d'un règlement général sur la protection des données au niveau continental et la prise en compte des médias sociaux dans la régulation du CSC, l'élaboration d'un livre blanc sur la désinformation.

Carine Daramkoum
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Éducation/Burkina : L'université Aube Nouvelle ouvre ses portes aux futurs étudiants

mer, 26/07/2023 - 13:00

L'université Aube Nouvelle a organisé une journée d'orientation et d'information le mardi 25 juillet 2023, dans son campus situé à Ouagadougou. Il s'est agi de donner des informations précises aux nouveaux bacheliers afin de les aider dans le choix de leurs orientations.

Cela va également permettre aux futurs étudiants de connaître toutes les filières dispensées dans cet établissement. Il faut savoir que cette université privée compte une soixantaine de filières de formation dont 50 diplômes sont homologués par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). En plus des cours théoriques, les étudiants ont des cours pratiques grâce à plusieurs laboratoires avec du matériel de pointe dont dispose l'établissement.

Aube Nouvelle a deux campus (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)

A Aube Nouvelle, on compte deux centres de culture américaine, des partenariats au niveau national et international pour ceux qui veulent poursuivre leurs formations ailleurs plus tard, la possibilité de rencontrer des étudiants de plus d'une vingtaine de pays et un corps professoral compétent. Dans le but de faciliter l'entrée dans le monde professionnel des étudiants, il a été créé un centre de carrière et de l'innovation. Ce centre fait en outre la promotion de l'entrepreneuriat. Les étudiants sont encouragés à s'auto-employer après leurs cursus universitaires.

Le Pr Philippe Sankara a souligné que l'innovation majeure de cette année académique est l'ajout de nouvelles filières

« Pourquoi venir à Aube Nouvelle ? Aujourd'hui, l'enseignement supérieur au niveau des universités au Burkina Faso connaît beaucoup de problèmes. Si vous prenez le cas du public où les années se chevauchent, il faut par exemple six ans pour faire une licence, cela pose problème. Deuxièmement, au niveau de la qualité des enseignements, notre université regorge d'un personnel qualifié. Nous possédons un cadre adéquat. Troisièmement, le centre de carrière est un centre d'employabilité. Le personnel rencontre les étudiants et les aide à postuler. Il les accompagne dans l'élaboration de leurs CV. Ils contactent les entreprises qui veulent embaucher nos étudiants. Il y a de cela deux jours, j'ai reçu par exemple d'une banque de la place un avis pour recruter des étudiants en licence banque et assurance » a convaincu le recteur de l'université, le Pr Philippe Sankara.

« Aube Nouvelle c'est la référence » William Ouba

Des étudiants satisfaits de la qualité de l'enseignement

Ce sont ces avantages qui ont attiré William Ouba. Il est étudiant en licence 2 de technologie des réseaux et systèmes. « La qualité de l'enseignement est idéale, c'est une très bonne école. J'ai un oncle qui a fréquenté ici et il a apprécié. Il faut venir à Aube Nouvelle, vous n'allez pas le regretter. L'école met à notre disposition du matériel de qualité. Les enseignants sont accessibles et répondent à toutes nos questions », a-t-il affirmé.

Des enseignants viennent d'autres pays pour dispenser les cours à Aube Nouvelle

L'université Aube Nouvelle, ex ISIG, existe depuis une trentaine d'année. Pour plus d'informations contactez le : 60 40 69 69 ((WhatsApp), (+226) 63 00 33 33/ 58 02 84 24 pour Ouagadougou et le : (+226) 65 95 58 58/ 79 36 64 24 pour Bobo Dioulasso.

SB
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Décès de FORGO Doro Gilbert : Remerciements et faire part

mer, 26/07/2023 - 08:30

Les grandes familles FORGO, SARAMBE, ZERBO, KOUSSOUBE, COMBO à Kiembara, Lankoué, Gomboro, Bangassogo, Ouagadougou, Bobo – Dioulasso, Ouahigouya, Abidjan, New-York

Ses épouses ; Fropian Elisabeth, Feue Pello Margueritte, Labalo Clémentine, Koukourou Marie

Ses enfants Antoine, Célestin, Jeanne, Catherine, Joséphine, André, Josépha, Germaine, Jean, Patrice, Pascaline, Fourier, Geneviève, Bernadette,

Ses petits-enfants

Les grandes familles TOPAN, OUARO, TAO, NIAMOUKARA, SABO, DRABO, à Kiembara, Abidjan, GAN, Bobo Dioulasso

Les familles alliées BOMBIRI, CISSE, SAWADOGO, SANKARA, KABORE, OUEDRAOGO, SARAMBE, TIAO, GASSAME…

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leur endroit lors du rappel à Dieu le 25 Juillet 2023 et de l'inhumation le même jour à KIEMBARA de leur Epoux, père, frère, beau-frère, oncle, grand père et arrière-grand-père :

M. FORGO Doro Gilbert,

Nous remercions particulièrement et bien respectueusement pour leur présence effective à nos côtés durant cette période
• Le Comité paroissiale de Kiembara ;
• Les ressortissants de Kiembara à Ouagadougou ;
• Son Excellence Monsieur Sané Mohamed TOPAN, ex-ambassadeur ;
• L'ancien premier ministre Luc Adolphe TIAO ;

• Le ministre de la justice, garde de seau ; et son personnel ;
• L'ordre des pharmaciens du Burkina Faso ;
• Les membres de Lions Club Ouagadougou Keneya ;
• Le Président du Groupe Coris ;
• Les Directeurs Généraux, les membres du comité de direction et a l'ensemble du personnel de Coris Holding, de Coris Bank International SA.

Nous renouvelons nos sincères remerciements, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, pour leurs soutiens multiformes et ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Elles vous informent par ailleurs que les dates pour les messes du repos de son âme vous seront communiqué ultérieurement.

À chacun, nous vous recommandons aux bénédictions de Dieu le Tout- Puissant.

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Décès de LOMPO KARIM : Faire part

mer, 26/07/2023 - 08:30

Sa majesté le chef de Bilanga (province de la Gnagna),

Les grandes familles LANKOANDE et LOMPO à Bilanga, Bogandé, Fada, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, États-Unis, Canada,

La grande famille KARANTAO à Ouahabou (province des Balé), et à Ouagadougou,

Les familles DIOP et NACOULMA à Ouagadougou et au Sénégal,

Les familles alliées ZAMA, BARRY, VALMEDE, GUENGUERE, TOE, CORSIEZ, SANOU, DIALLO, DAO, DAYAMBA, OUEDRAOGO, au Burkina, Sénégal, Côte d'Ivoire, France, États-Unis, Canada.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, grand-père, frère, oncle, et cousin.

LE COLONEL A LA RETRAITE LOMPO KARIM, survenu le dimanche 23 Juillet 2023 à l'âge de 80 ans.

PROGRAMME DES OBSEQUES :
La levée du corps aura lieu le lundi 31 Juillet 2023 à 7h à la morgue du CHU BOGODOGO, suivie d'une prière à son domicile (zone du bois) à 8h et de l'inhumation au cimetière de Gounghin à 10h.

Union de prières.

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Burkina/Fonds de soutien patriotique : Les députés donnent le feu vert pour prélever une partie du Fonds minier de développement local

mer, 26/07/2023 - 01:37

Les députés de l'Assemblée législative de transition ALT) ont voté à l'unanimité, ce mardi 25 juillet 2023 en plénière, deux articles portant modification de la loi N°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier au Burkina Faso. Ces textes permettent désormais de prélever une patrie du Fonds minier de développement local (FMDL) pour financer la lutte contre le terrorisme.

Le premier article consiste à ajouter aux affectations classiques du Fonds minier de développement local (FMDL) le financement du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Le deuxième texte va servir à exécuter le premier article. Il s'agit des modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l'utilisation des différents fonds miniers dont le FMDL.

A l'unanimité, les députés ont donné leur quitus. Après avoir suivi les différents débats, le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim, est revenu sur sa présence. « C'est de demander l'autorisation à la représentation nationale de permettre au gouvernement de prélever une partie du Fonds minier de développement local, qui était préalablement consacré au financement des plans communaux et régionaux de développement, pour soutenir un tant soit peu l'effort de sécurisation du territoire », a-t-il justifié.

Avec ce vote, l'assemblée a autorisé le gouvernement à prélever une partie du Fonds minier de développement local pour financer le Fonds de soutien patriotique.

Application

Le FMDL, quand il est mobilisé, il est semestriellement reparti entre les communes. « Certes, les communes ne bénéficient pas du même montant. Avec cette loi, la clé de répartition ne change pas. Ce qui change, c'est que du montant global mobilisé, nous allons ponctionner d'abord ce qui revient au fonds de soutien patriotique », a expliqué le ministre.

Par la suite, il a détaillé le processus de cette nouvelle répartition : « Il faut dire que le FMDL a deux composantes. Une composante basée sur les royalties, c'est-à-dire ce que le gouvernement prélève comme taxe, il y a une partie qui est reversée au FMDL. Pour cette partie, désormais, on va prélever 85% de ces 20% qui sont versés pour pouvoir financer le Fonds de soutien patriotique. La deuxième composante, le 1% de chiffre d'affaires versé au FMDL, désormais, 20% de ce 1% va être reversé au fonds de soutien patriotique ».

Le ministre Simon-Pierre (au micro) a indiqué que la révision du code minier et la loi de sur le contenu local sont actuellement en réflexion

Pour le moment, c'est un projet de texte règlementaire qui n'est pas encore adopté mais c'est joint au projet de loi pour expliquer aux députés comment le gouvernement compte s'y prendre. Lorsque le conseil des ministres va adopter ce texte, il va être appliqué », a rassuré le ministre des mines.

Permettre aux entreprises burkinabè de compétir à l'extérieur

La question du contenu local, qui n'était pas à l'ordre du jour, s'est invité dans les débats. Le contenu local consiste à faire en sorte que des Burkinabè, des entreprises à capitaux burkinabè puissent être des sous-traitants dans les sociétés minières afin d'augmenter la valeur ajoutée dans l'exploitation des ressources minières. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Laoundiki
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Burkina/Justice : Mohamed Sinon écope de trois ans de prison ferme et d'une amende d'un million

mer, 26/07/2023 - 01:37

Le litige qui oppose le leader de la société civile et activiste, Mohamed Sinon (de son vrai nom, Mohamed Simigna), à la gendarmerie nationale du Burkina Faso, a rendu son verdict en première instance ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, avec la condamnation du mis en cause à une peine d'emprisonnement ferme de 36 mois (trois ans) et une amende d'un million de FCFA.

Poursuivi pour atteinte à l'honneur, à la considération de la Gendarmerie nationale et mise en danger de la vie d'autrui à travers une sortie sur les réseaux sociaux, Mohamed Sinon bénéficie du doute en ce qui concerne la poursuite de mise en danger de la vie d'autrui.

Il est cependant condamné à une peine d'emprisonnement de douze mois (une année) et une amende de 500 000 FCFA ferme pour les faits de diffamation.

Le tribunal a ensuite levé le sursis de 24 mois qui pèse sur l'intéressé dans l'affaire dite « appel au meurtre du journaliste Newton Ahmed Barry ».

Finalement, Mohamed Sinon écope d'une condamnation de 36 mois (trois ans) et d'une amende d'un million de FCFA, le tout ferme et une contrainte judiciaire de trois mois pour s'acquitter de l'amende.

Rappelons qu'au terme des débats le mardi, 18 juillet 2023, le Parquet (partie poursuivante) avait, tenant compte du sursis, requis 30 mois (deux ans et demi) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.

La partie civile, la Gendarmerie nationale du Burkina Faso, n'a, elle, émis aucune demande particulière ; elle a simplement souhaité que le prévenu subisse toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné.

Père de neuf enfants, Mohamed Sinon est commerçant et responsable d'entreprises.

O.L
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Procès Chambre de commerce vs Martin Sawadogo : Le dossier est renvoyé au 29 août 2023

mer, 26/07/2023 - 01:30

L'affaire opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo, la première partie poursuivant la seconde pour des faits de diffamation, a été renvoyée au 29 août 2023. Pour cause, le conseil constitué au côté de la défenderesse, Me Paul Kéré, n'était pas là. L'audience s'est tenue ce mardi 25 juillet 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Ouvert le mardi 11 juillet 2023, le dossier opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a été renvoyé à la date du mardi 25 juillet 2023. En ce debut de matinée où les hostilités devaient débuter, le conseil de Martin Sawadogo, accusé d'avoir tenu des propos diffamatoires vis-à-vis de l'institution n'était pas présent à l'audience.

Pour ce faire, les parties au procès ont décidé d'accorder leurs violons, optant pour un renvoi et ce, pour une bonne administration de la justice. La date retenue pour tous est le 29 août 2023.

Toujours dans le cadre de ce dossier, on se souvient qu'à l'audience précédente, celle précisément du 11 juillet, un monsieur du nom de Ferdinand Ouédraogo comparaissait pour se constituer partie civile dans ce dossier. En effet, ce dernier dit posséder lui aussi une entreprise dont le sigle est CCI-BF. A la date sus-indiquée, le tribunal l'invitait à revenir à l'audience de ce jour (25 juillet) pour que son cas soit analysé. Répondant comme prévu à l'appel du tribunal, invite lui a été faite de revenir le 29 août 2023.

En rappel, il est reproché à Martin Sawadogo, précédemment chargé de mission du président de la CCI-BF, d'avoir tenu des propos diffamatoires sur sa page Facebook, après s'être vu refuser par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, le droit de dénommer son association "Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso".

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Province du Tuy/Houndé : La mine confrontée à une nouvelle tentative de pillage par des orpailleurs venus d'ailleurs

mer, 26/07/2023 - 01:25

Ce mardi 25 juillet 2023, un groupe d'orpailleurs, principalement originaires d'autres régions, a fait irruption dans la mine de Houndé, située dans la province du Tuy. Leur intention était de piller la société minière, selon un des responsables d'une association d'artisans miniers de la province, joint au téléphone. Les incidents ont finalement été maîtrisés après de longues négociations et l'utilisation de moyens coercitifs par la sécurité de la mine.

Ces événements surviennent dans un contexte de manifestations récurrentes des orpailleurs depuis le 19 juillet 2023 dans la commune de Houndé, située dans la région des Hauts-Bassins. Hier lundi 24 juillet 2023 encore, la situation semblait apaisée. Ce 25 juillet, des orpailleurs, qui seraient majoritairement non-résidents de la localité, se sont dirigés vers la société minière avec un seul objectif en tête : le pillage.

Selon un responsable d'une association d'artisans miniers qui a requis l'anonymat, ces manifestants ne présentent aucune revendication fondée ou légitime. Leur motivation semble être de profiter de la vulnérabilité de l'État et de la mine pour satisfaire leurs propres intérêts égoïstes, affirme-t-il à l'autre bout du fil.
Il souligne que les nouveaux manifestants ne cherchent qu'à préserver leurs propres intérêts, sans égards pour les conséquences de leurs actes.

Un conflit territorial qui perdure

Nous avons pu contacter Amadou Kiéma, le coordonnateur des délégués de la mine de Houndé et secrétaire général de la section Houndé Gold Operation du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH). Selon lui, le principal point de friction entre la mine de Houndé et les orpailleurs de la région réside dans la question du territoire. Le site actuel de la mine industrielle de Houndé était auparavant un espace d'exploitation pour les artisans miniers locaux.

Lire aussi Burkina : Deux morts dans des heurts entre l'entreprise de sécurité de la mine d'or de Houndé et des orpailleurs

Il précise que la société minière n'a actuellement aucun problème avec les populations locales. Les manifestants visaient spécifiquement le site de Kari Pump, car la mine dispose de deux autres sites de gisements (Kari Pump et Kari West) situés un peu plus en profondeur. Ces deux sites en effet, pratiquement en zone rurale, servent généralement de point de rassemblement pour les orpailleurs.

Amadou Kiéma souligne que face aux attaques et aux actes de vandalisme des orpailleurs, les travailleurs de la mine ont préféré adopter une approche diplomatique. Ils évitent ainsi d'être pris pour cibles et se contentent d'observer ces événements avec prudence, considérant que c'est la grâce divine qui les a jusqu'à présent protégés.

Trouver une solution durable au fléau

Il est important de rappeler que la mine d'or de Houndé a officiellement entamé ses travaux de construction le jeudi 30 juin 2016, sous la présidence de l'ancien chef d'État, Roch Kaboré. Cette mine, renfermant une réserve estimée à 48 210 tonnes d'or, demeure à ce jour la plus grande du pays.

Face à cette situation tendue et aux défis rencontrés par la mine de Houndé, il est crucial que des solutions durables soient trouvées pour favoriser une coexistence pacifique entre les parties impliquées, tout en préservant les intérêts légitimes de chacun. La coopération entre les autorités, la société minière, les orpailleurs et les communautés locales devra jouer un rôle essentiel pour prévenir de futurs incidents et garantir le développement responsable du secteur minier dans la région.

Lefaso.net
Hamed Nanéma avec Yacouba Sama

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Situation nationale : De ces civilités entre civils et corps habillés, parlons-en aussi !

mer, 26/07/2023 - 01:20

La société idéale, peut-on paraphraser, n'est pas celle qui se limite à se conformer aux lois établies…, et le gendarme le plus efficace est celui que chacun parmi nous installe volontiers dans sa conscience. Et les bienfaits des civilités sont énormes, elles n'ont pas de prix. Des scènes motivent à prendre prétexte de ces bons gestes entre des citoyens civils et des corps habillés, et de façon générale de ces règles de bienséance dans la société qui échappent aux projecteurs.

Des actes qui ont, certainement, des impacts sociaux très importants. Il suffit d'en avoir assisté, vécu ou bénéficié pour mesurer l'effet moral et ce que la situation peut entraîner comme bonne répercussion autour de soi.

Prenant appui sur le sujet précis des rapports entre les "corps habillés" et les civils, le constat est qu'ils n'ont toujours pas été des plus cordiaux, avec des postures répulsives des derniers vis-à-vis des premiers. Et plusieurs évènements ou circonstances sur lesquels il n'est pas nécessaire de revenir ont contribué à déclencher ou alimenter ces mauvais climats. Mais au-delà de cette atmosphère qu'il faut considérer comme une exception, plusieurs bons actes méritent d'être brandis avec la même énergie que celle qui prévaut quand il s'agit de dénoncer des comportements condamnables.

Ce sont, en effet, ces cas de civilités entre civils et éléments de Forces de défense et de sécurité (corps habillés) dans des lieux publics ou des services à grandes affluences ou encore dans des circonstances données. Si de par le passé, des citoyens toléraient à peine le fait que l'on laisse passer des hommes de tenue dans des rangs de guichets ou de services comme les stations à essence, on note de plus en plus le réflexe à rendre prioritaires ces derniers dans les mêmes conditions.

Même si on peut présumer que ces civilités sont motivées par la situation nationale difficile et, partant, comme une expression de solidarité, d'encouragement et de compassion, la réalité est qu'elles valent la peine d'être magnifiées et être portées à la une, pour qu'elles soient des expressions ordinaires et fassent l'effet de boule de neige.

Par ces temps qui courent et qui sont lourds sur chaque membre de la société et tout le pays, de telles expressions contribuent à produire de grands effets positifs. Au-delà de la tolérance entre citoyens eux-mêmes, ce sont des efforts consentis envers son prochain, envers autrui ; donc de générosité, de modestie, d'harmonie, de mesure et contre l'égoïsme, l'arrogance, l'intolérance, etc.

Tout comme ces règles de bienséance et de bon sens agréables à observer dans la société, qui consistent, au niveau des services ou lieux publics, à donner la priorité aux personnes vulnérables, personnes mal-en-point, vieilles personnes, femmes enceintes ou encore ces femmes avec les enfants au dos.

Braquer les projecteurs sur ces bons actes souvent élémentaires de la vie en société qui tendent à s'amenuiser sur le terrain, c'est aussi témoigner à ces citoyens qui se plient à ces attitudes, qu'elles rendent service à toute la société. Comme le sentiment que pourraient exprimer ces nombreux noctambules qui se voient agréablement surpris d'être accompagnés jusqu'à leur porte par des patrouilles des Forces de sécurité.

En ces moments difficiles, il est souhaitable que chacun se bonifie par les actes qu'il pose autour de lui, car, comme on le dit, un petit geste, anodin, peut soulager de grands maux. Or, il est bien possible que chaque individu soit une solution pour l'autre ou contribue à donner le sourire autour de lui et partout où il passe, tout n'étant pas matériel.

Lire aussi : Burkina : Bravo à l'équipe de contrôle de gendarmerie à l'entrée de Koudougou !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Visite du ministre en charge de la sécurité aux veuves des policiers : « Elles ne doivent pas se considérer comme des veuves, elles ont leurs maris et leurs fils toujours au Burkina », Mahamadou Sana

mer, 26/07/2023 - 01:15

Ce mardi 25 juillet 2023, le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, s'est rendu au Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale, sis au quartier Wayalghin, dans l'enceinte du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Objet de son déplacement, s'enquérir des conditions de travail des veuves des forces combattantes tombées sur le champ de bataille pour la patrie et recueillir leurs doléances pour leur assurer un mieux-être.

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants », disait Jean d'Ormesson. Se souvenant des forces combattantes tombées sur le champ d'honneur, Mahamadou Sana, ministre délégué chargé de la sécurité, a rendu visite aux veuves de ces derniers, en formation du côté du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. « Nous sommes venus toucher du doigt ce qui se passe au niveau du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. C'est un centre qui accueille les veuves de policiers tombés au combat, qui les forme pour leur assurer un meilleur avenir. Il était de mon devoir en tant que ministre délégué chargé de la sécurité, de faire un tour au niveau de ce centre pour m'imprégner des réalités. Il y a ici des ateliers de couture, de coiffure, etc. J'ai aussi pris l'engagement d'améliorer leurs conditions de vie et de travail », a laissé entendre le ministre.

« Nous avons décidé et réitérons de ne jamais oublier nos frères qui sont tombés. Ces femmes ne doivent pas se considérer comme des veuves, elles ont leurs maris et leurs fils toujours au Burkina », Mahamadi Sana

Pour ces femmes qui accueillent le ministre, cette visite est à saluer car en plus de leur remonter le moral, elle est une preuve que l'Etat se soucie de leur devenir. « Je suis dans ce centre depuis le mois de février. Il y a la saponification et la coiffure, mais moi j'ai opté pour la cuisine. On arrive réellement à suivre et à comprendre. On apprend divers mets. On a eu à faire des plats burkinabè comme le gaonré, le babenda. Des plats sénégalais comme le tchep djen. Des plats ivoiriens comme le kedjenou de poulet. A la sortie, nous voudrons être installées. Il ne faudrait pas qu'on suive cette formation et aller dormir à la maison. On est devenu des pères et des mères. Vu qu'on ne travaille pas et on a eu l'opportunité d'apprendre quelque chose, on voudrait réellement bien profiter de ça, nourrir nos enfants et les scolariser. Et cette visite du ministre délégué est très louable parce qu'on a eu à échanger et donner nos préoccupations », s'est réjoui Syrina Ouédraogo, veuve, mère de trois enfants.

« J'ai perdu mon mari lorsqu'il revenait de mission à Pissila le 20 juin 2021 », Syrina Ouédraogo / veuve Paré

Au terme de cette visite, le ministre se dit séduit par le courage et la détermination de ces femmes qui ne s'apitoient pas sur leur sort. « J'ai vu des dames fortes. Des dames qui essaient de se trouver une activité professionnelle. J'ai vu des dames prêtes à relever les défis. J'ai vu des dames qui ne se sont pas repliées sur elles-mêmes parce qu'elles ont perdu leurs époux. J'ai vu des dames engagées. J'ai pu observer l'abnégation et l'engagement des formateurs et cela est à saluer », dira-t-il pour conclure.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le colonel Pierre Ouédraogo, ancien compagnon de Thomas Sankara, repose désormais aux côtés des soldats tombés pour la Patrie

mer, 26/07/2023 - 01:10

Décédé le 13 juillet 2023, l'ancien compagnon du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara, le colonel Pierre Ouédraogo a été inhumé au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou. Il a été inhumé après une décoration à titre posthume au mémorial Thomas Sankara, une messe d'absoute à la cathédrale de Ouagadougou et un cérémonial d'hommage au cimetière. Il a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 25 juillet 2023 par d'anciens compagnons de lutte et d'illustres personnalités du monde politique.

L'ancien secrétaire général des Comités de défense de la révolution (CDR) conformément à ses volontés, repose désormais au cimetière municipal de Gounghin, aux côtés des éléments des forces de défense et de sécurité tombés au front pour la patrie. L'inhumation a eu lieu ce mardi 25 juillet 2023 en présence des parents, des amis, des compagnons de lutte, des connaissances, des anciens CDR et une pléthore de personnalités issues du monde politique dont l'ancien président du Faso, Roch Kaboré, de l'actuel ministre d'Etat, chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, du ministre de l'éducation nationale André Joseph Ouédraogo, des anciens Premiers ministres Christophe Dabiré, Tertius Zongo, d'anciens ministres, etc.

Une messe d'absoute a été célébrée à la cathédrale de Ouagadougou pour le repos de l'âme du défunt, en présence de centaines de personnes

Tôt ce matin, le colonel Pierre Ouédraogo a été élevé à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon par le Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla. Ensuite une messe d'absoute a eu lieu à la cathédrale de Ouagadougou pour le repos de son âme. Après l'église, une petite cérémonie d'hommage avec des témoignages d'anciens compagnons et une oraison militaire aux morts a également eu lieu au cimetière municipal de Gounghin avant l'inhumation.

Les membres de la famille lors de la messe à l'église

« Le colonel Pierre Ouédraogo, compagnon du président Thomas Sankara, membre du Secrétariat exécutif du Conseil national de la révolution (CNR), secrétaire général national des CDR, ancien fonctionnaire international, grand expert du numérique et de l'internet, président du Comité international mémorial Thomas Sankara nous a quitté. Le père de famille, l'époux, le frère, l'oncle, l'ami, le compagnon, le camarade, le collègue, le mentor nous a quitté pour la patrie céleste. Depuis ce jour fatidique du 13 juillet 2023, nous sommes dans l'immense tristesse, nous sommes consternés », a déclaré au bord des larmes, le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara lors de la cérémonie d'hommage avant l'inhumation.

Intègre, généreux, bon, brillant, expert, affable, révolutionnaire, ce sont là, les principaux qualificatifs qui caractérisent l'homme selon ses compagnons de lutte, des anciens CDR, des connaissances, des anciens collègues lors du cérémonial d'hommage. Pour le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, le colonel Pierre Ouédraogo, fidèle compagnon de Thomas Sankara, a mené la lutte jusqu'au bout et même au-delà. Il garde de lui, un homme intègre, généreux et un révolutionnaire convaincu.

L'ancien président du Faso Roch Kaboré et son épouse, présents aux obsèques

« De Pierre Ouédraogo, il y a beaucoup à retenir. Depuis le PMK où j'ai été son cadet, il a toujours été quelqu'un d'extrêmement brillant et studieux. Il a continué ce chemin avec sa carrière militaire en tant que spécialiste avion électronique, etc. Il a commencé dès ce temps à faire un travail de mobilisation dans la clandestinité avec Thomas Sankara et d'autres camarades pour conscientiser les militaires pour qu'ils soient des militaires du peuple afin de pouvoir vraiment préparer la révolution. Et il a eu une part déterminante dans la révolution, pendant la révolution avec les CDR qui étaient presqu'un gouvernement, surtout quand vous voyez toutes les actions que les CDR menaient à tous les niveaux du développement », a soutenu Daouda Traoré.

De nombreuses personnalités du monde politique étaient présentes à ces obsèques

« Après ça, il a été détenu arbitrairement, séquestré. J'étais avec lui pendant un bout de chemin, j'ai été libéré et lui a été gardé parce que quand les étudiants bougeaient (manifestaient) en ville, on disait que c'était Pierre Ouédraogo alors qu'il était toujours emprisonné. Quand il est sorti, il a eu le courage que beaucoup n'ont pas eu de repartir sur les bancs, de se former pour devenir l'un des experts mondiaux de l'internet. Pour lui, c'est la continuation de la révolution. C'est un camarade qui s'est battu, qui a accepté d'être président du mémorial Thomas Sankara et qui continue la lutte, même au-delà de la mort. Je garde de cet homme qui est affable, bon, généreux, les meilleurs souvenirs et je prie que son âme repose en paix dans la félicité céleste », confie le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara.

Des membres du gouvernement (à l'extrême gauche) lors de la cérémonie d'hommage au cimetière

« La qualité de la révolution du 4-Août dépendait de l'adhésion populaire qui dépendait à son tour de la qualité des hommes chargés de l'animer, de l'accompagner sinon de la créer. Le président Thomas Sankara se trompait rarement sur le choix des hommes et ce fût le cas pour Pierre Ouédraogo. Pierre était un tout. Une intelligence créatrice qui organisait, qui mobilisait, qui animait et qui inspirait. Pierre, c'est un camarade qui s'est donné à la révolution. Assurément, il avait le don de la mobilisation. Pierre, repose en paix », témoigne l'un de ses anciens compagnons de lutte.

Dans la lecture de l'oraison funèbre, le colonel à la retraire Blaise Sanou, ancien pilote du président Thomas Sankara, tout ému, a loué les qualités et a dressé la biographie de son compagnon de lutte Pierre Ouédraogo.

Le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du comité international du mémorial Thomas Sankara

En plus de sa carrière militaire et politico-révolutionnaire, Pierre Ouédraogo, totalise plus de trente ans d'expérience dans la gestion des programmes, des projets et des politiques publiques au niveau international dans des secteurs variés des technologies de l'information. De l'ONATEL à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), il a fait valoir ses compétences en la matière, devenant l'un des meilleurs experts du domaine.

Reconnu comme l'un des meilleurs stratèges internationaux dans les TIC et comme un constructeur de réseaux humains, Pierre Ouédraogo est le pionnier de l'internet au Burkina Faso et a contribué à faire de l'OIF l'un des leaders mondiaux des TIC à travers la diffusion des innovations et le développement de l'intelligence numérique au service de ses pays membres. En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au développement de l'internet en Afrique, l'ISOC (internet society), lui a décerné en 2012, le John Postel Award, l'équivalent du prix Nobel dans le domaine. Colonel à la retraite de l'Armée de l'air (spécialité électronique aviation) et ancien membre du gouvernement du Burkina Faso, il est à la fois un homme de terrain et un leader stratégique sur les questions critiques dans plusieurs secteurs, selon les témoignages.

Le colonel à la retraire Blaise Sanou, ancien pilote du président Thomas Sankara, lisant l'oraison funèbre

Consultant spécialisé dans la gouvernance numérique, les stratégies, la cybersécurité et les systèmes d'information, le colonel Pierre Ouédraogo, a été fait médaillé du Flambeau d'or de la Révolution par le Président Thomas Sankara et à titre posthume, Grand officier de l'ordre de l'Etalon par l'actuel Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla.

Des centaines de personnes ont conduit le défunt à sa dernière demeure

En marge des travaux de l'Africa Engagement Forum à Accra tenus ce 25 juillet 2023, une soirée d'hommage à Pierre Ouédraogo a été organisée avec l'ensemble de la communauté Africaine de la Gouvernance de l'Internet. Cette soirée a également été l'occasion de lancer officiellement le portail d'immortalisation virtuelle de Pierre Ouédraogo.

Le site Web est disponible sur le lien https://pierreouedraogo.org. Bientôt disponible sur : https://pierreouedraogo.africa, https://pierreouedraogo.bf.

Né le 5 décembre 1954 et décédé le 13 juillet 2023, Pierre Ouédraogo laisse derrière lui 5 enfants, une veuve et de milliers de sankaristes inconsolables. Mais comme l'ont rappelé ses anciens compagnons de lutte « un révolutionnaire ne meurt jamais, il passe le flambeau ».

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Compétitivité des Etats membres et du secteur privé de l'UEMOA : La stratégie régionale en cours de validation

mer, 26/07/2023 - 01:00

Débutés ce mardi 25 juillet 2023, les travaux de l'atelier de validation du rapport provisoire de la stratégie régionale de renforcement de la compétitivité des Etats membres et du secteur privé de l'UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), se poursuivent jusqu'au 27. En lieu et place du ministre du commerce, c'est son directeur de cabinet, Constant Franck Tapsoba, qui a présidé la cérémonie. Les travaux de cette réunion devront permettre de valider les propositions faites par le consultant, le Pr Abdoulaye Seck, et de formuler des recommandations en vue de permettre à l'Union de disposer d'un document pertinent de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan d'actions qui sera validé par les participants.

L'accord de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) est officiellement entré dans sa phase opérationnelle le 1er janvier 2021 et crée une nouvelle dynamique commerciale sur le continent. Ce marché unifié et intégré de 1,5 milliard de consommateurs avec un PIB combiné estimé à environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 55 Etats membres de l'Union africaine, ouvre aux entreprises et industries africaines de grandes opportunités en termes de commerce, d'investissement et de création de valeurs. En dépit des avantages à tirer, il convient de souligner que la mise en œuvre de la ZLECAf présente quelques risques et menaces à la fois pour le secteur public et le secteur privé en termes de fragilisation, voire de la destruction du tissu industriel, du fait de la concurrence accrue, de la perte d'emplois et des recettes fiscales.

L'espace UEMOA veut se donner les moyens d'offrir un avantage concurrentiel réel au secteur productif de l'union. « Nous sommes des petites économies. Il était important, plutôt que chaque Etat aille seul pour mettre en place sa stratégie, que nous soyons cohérents ; qu'il y ait une stratégie unique. Ce qui nous rendra beaucoup plus forts et rendra les entreprises de notre zone beaucoup plus compétitives. C'est pour cela que nous avons initié cette stratégie avec la commission de l'UEMOA, grâce à l'appui financier du PNUD », a laissé entendre le président de la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA (CCR-UEMOA), Daouda Coulibaly.

Le président de la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA (CCR-UEMOA), Daouda Coulibaly

L'exercice de 72 heures est, dans cette perspective, plus que décisif. En effet, après, la mise en place du Comité de pilotage et de suivi (CPS) de ladite stratégie en septembre 2022, à Abidjan ; le recrutement, en novembre 2022 du consultant individuel chargé de son élaboration ; celui-ci a déposé le rapport intérimaire de sa mission, qui a déjà fait l'objet d'une réunion de pré-validation par le CPS, les 1er et 2 juin 2023 à Lomé.

M. Coulibaly place un immense espoir dans les travaux de ces trois jours. « Nous espérons sortir au bout de ces trois jours avec une stratégie qui sera quasiment pré-validée par l'ensemble des opérateurs économiques de l'union. Cette stratégie sera soumise à la commission de l'UEMOA, et aux ministères du Commerce des différents pays », a-t-il conclu.

Une fois validée, la prochaine étape consistera à la mise en œuvre de la présente stratégie régionale, selon le commissaire en charge du département du marché régional et de la coopération de l'UEMOA, Michel Filiga Sawadogo. Cela va se matérialiser à travers deux catégories d'actions. Il s'agit, d'une part, des actions tendant à renforcer la compétitivité des entreprises et d'autre part des actions tendant à réduire les inconvénients que pourraient entraîner la Zlecaf qui regroupe pratiquement tous les pays du continent.

Le commissaire Michel Filiga Sawadogo a affirmé que la stratégie en cours n'est pas une duplication de la stratégie CEDEAO

« On sait qu'il y a des parties du continent qui sont plus industrialisées que l'Afrique occidentale. C'est la raison pour laquelle nous devons travailler pour tirer profit de la situation et minimiser les inconvénients. C'est le rôle de l'UEMOA qui a été créée par les Etats pour, en quelque sorte, les appuyer dans leurs actions de développement économique et social au profit des populations », a indiqué le Pr Sawadogo.

Prononçant le discours d'ouverture, le directeur de cabinet du ministère du Commerce, Constant Franck Tapsoba, est revenu sur les défis structurels économiques et commerciaux qui se posent à l'UEMOA. Il s'agit en l'occurrence d'une offre de produits faiblement diversifiée et à faible valeur ajoutée, des échanges commerciaux orientés vers l'extérieur du continent, un manque de compétitivité du fait des difficultés de financement du secteur privé, du coût élevé des facteurs de production.

Sans oublier le climat des affaires qui n'est pas à son meilleur niveau, notamment avec les crises sécuritaires. A ces défis structurels s'ajoutent les chocs exogènes liés souvent aux soubresauts de la conjoncture internationale et à la mauvaise pluviométrie qui impacte négativement les campagnes agricoles.
Avec la mise en œuvre de la ZLECAf, qui constitue une nouvelle donne commerciale sur le continent africain, le représentant du ministre du commerce a salué l'initiative de la CCR-UEMOA de doter l'Union d'une stratégie en cohérence et en complémentarité avec les stratégies existantes celles de la CEDEAO et des Etats membres.

La représentante résidente par intérim du PNUD en partance, Isabelle Tschan, a eu également des mots de félicitations et d'encouragement à l'endroit de la CCR-UEMOA et la Commission de l'UEMOA. « En tant qu'acteur du système des nations unies pour le développement, nous pensons que c'est un élément très important pour la réduction de la pauvreté. Cette stratégie va donner des opportunités pour une croissance économique inclusive pour les couches les plus vulnérables. Ce travail est aussi important dans le cadre des efforts des États pour l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD) à l'horizon 2030 », a-t-elle relevé.

La représentante résidente par intérim du PNUD en partance, Isabelle Tschan, lors des interviews

La mission d'élaboration de la stratégie UEMOA, faut-il le rappeler, a été conduite par le Pr Abdoulaye Seck. Dans la pratique, il s'est agi pour lui d'apprécier les points forts et points faibles du secteur privé régional, le niveau de compétitivité, et voir dans quelle mesure chercher à le renforcer de façon à avoir un positionnement compétitif réussi sur le marché continental. Pour un secteur privé compétitif, il recommande de développer les capacités productives, et commerciales pour, dit-il, pouvoir aller à l'assaut des marchés africains.

« Un autre aspect qui est important, ce sont les mécanismes qui sous-tendent les activités du secteur privé notamment le cadre réglementaire et institutionnel de façon à ce que faire du business, entreprendre, produire soit quelque chose de relativement aisé et qu'on puisse aller vers ces échéances continentales et relever le défi qui s'impose à nous », ajoute le consultant.

En rappel, l'élaboration de la stratégie régionale de renforcement de la compétitivité des Etats membres et du secteur privé de l'UEMOA est en phase avec l'agenda de la Commission de l'Union africaine qui a décrété 2023 comme l'année de « l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Nord du Burkina : Le gouverneur invite les populations à éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h

mar, 25/07/2023 - 22:30

Le gouverneur de la région du Nord du Burkina Faso, Kouilga Albert Zongo recommande aux populations d'éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h du matin. À travers le communiqué ci-dessous, en date du 25 juillet 2023, il exhorte tout un chacun à prendre les dispositions idoines pour préserver sa sécurité et celle d'autrui.

Lefaso.net

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Offre d'emploi : La Fondation Terre des hommes Italie (TDHI) recrute plusieurs profils

mar, 25/07/2023 - 20:00

La Fondation Terre des hommes Italie (TDHI) est une ONG italienne, membre de la Fédération Internationale Terre des Hommes, dont le siège est à Milan. La mission de TDHI est de contribuer à construire un environnement humain, social, culturel, politique et économique favorable au développement (physique, psychique et social), et au respect des droits de l'enfant et des droits humains de manière générale. Pour cela l'ONG promeut l'accès aux services de base, la lutte contre l'exclusion sociale à travers le développement local et communautaire pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux de l'Homme.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Système éducatif résilient et protecteur, à travers la promotion des droits fondamentaux des élèves et enfants PDI dans les Régions du Sahel et du Nord », la Fondation Terre des hommes Italie recherche des candidatures pour le recrutement de plusieurs profils :

1. Coordonnateur de projet

✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01)

✓ Nature du Contrat : CDD de onze (11) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie au Burkina

Principaux axes de responsabilité :

• l'animation et la gestion des équipes de travail ;
• la création et l'actualisation de la documentation du projet (TDRs, rapports, plans) ;
• la répartition des tâches au sein des équipes avec des délais ;
• l'utilisation d'outils pour surveiller les heures de travail, l'exécution des tâches et les dépenses ;
• le suivi et le contrôle de l'état d'avancement du projet ;

• la mobilisation et la communication avec les différentes parties prenantes (équipes terrain, hiérarchie et partenaires) ;

• l'analyse et la gestion des risques.

Profil (Minimum requis)

• Avoir au moins un BAC + 5

• Option : droit, science de l'éducation et action sociale ou tout autre domaine jugé équivalent ;

• Avoir au moins une expérience de 05 ans dans la coordination de projet,

• maîtriser des techniques d'organisation et de pilotage de projet (outils de gestions de projet) ;

• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.

Aptitudes et Capacités

• Bonne connaissance du domaine de la protection de l'enfance ;

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire.

• Bonne connaissance du contexte de travail du Nord et du Sahel

• Excellente capacité de rédaction des rapports

• Excellente capacité a gérer une équipe de projet sur le terrain

2. Assistant MEAL

✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01) ;

✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe Coordonnateur et du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie au Burkina

Principaux axes de responsabilité :

• Assurer la gestion technique, la mise à jour régulière et continue des bases de données, soit la capacité de créer de nouveaux masques de saisie et des requêtes particulières, établir des nouveaux liens et croisements entre variables ;

• Contribuer au développement des outils de suivi-évaluation des activités/programmes pour le suivi des progrès contre les indicateurs et pour l'évaluation de la performance du projet ;

• Réaliser les opérations de suivi-évaluation du projet (évaluation à mi-parcours, étude d'impact, étude de satisfaction, analyses) ;

• Communiquer systématiquement les tableaux de bord et d'autres données à la demande des autres unités du projet ;

• Assurer et mettre à jour systématiquement la cartographie des activités du projet ;

• Assurer l'analyse statistique des données saisies et présenter sous format consolidé beaucoup plus facile à saisir (tableaux, graphique, carte…) avec une possibilité à temps réel de transformer les données de base de l'équipe de Suivi-Evaluation en termes de projets qui méritent des suivis de proximité (visite inopinée ou organisée) ;

• Travailler étroitement avec le Coordonnateur et conseiller technique éducation pour la mise en œuvre efficace du projet.

• Réaliser les analyses des besoins

Profil (Minimum requis)

• Avoir au moins un BAC + 4 ;

• Option : droit et protection de l'enfant, suivi-évaluation, sciences sociales ou équivalent ;

• avoir Parfaite maîtrise de la langue française à l'oral comme à l'écrit ;

• Avoir au moins une expérience de 03 ans dans des fonctions similaires et/ou une expérience certaine en enquêtes socioéconomiques.

• maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.

Aptitudes et Capacités

• Bonne connaissance du domaine de la protection de l'enfance ;

• capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• capacité de résistance au stress et de gestion dans des situations urgentes et difficiles et une rigueur absolue dans l'exécution de ses tâches.

3. Chargé de logistique

✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01)

✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordonnateur et du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie Burkina

Principaux axes de responsabilité :

• Rédiger les procédures de gestion des flux et élaborer les tableaux de bord du projet ;

• effectuer le suivi des acquisitions, des plannings de distributions à effectuer par le projet ;

• gérer l'approvisionnement en fonction des capacités des stocks du projet ;

• assurer la gestion des stocks du projet ;

• être l'interface entre les partenaires logistiques, les fournisseurs et les clients ;

• gérer la relation et effectuer le suivi avec les sous-traitants ;

• enregistrer tous les déplacements des stocks du projet ;

• vérifier les bordereaux, les codes et les documents de transport des produits du projet ;

• préparer la documentation nécessaire au mouvement des stocks du projet ;

• faire les inventaires du projet ;

Profil (Minimum requis)

• Avoir BAC + 3 minimum Transport logistique ou en gestion ou équivalent ;

• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins deux (02) ans ;

• Maîtriser parfaitement les techniques d'organisation et de pilotage de projet (outils de gestions de projet,) ;

• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, Pack Office, Outlook, Teams, Internet etc.) ;

• Maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.

• Sens de l'organisation et de la rigueur, esprit d'équipe, gestion des priorités et des urgences ;

• Capacité d'adaptation à l'interculturalité (interlocuteurs et institutions) et de travail en équipe ;

• Réactivité, autonomie ; dynamique et disponible

Aptitudes et Capacités

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs

• Maîtrise des outils informatiques

• Bonne connaissance des défis commerciaux et financiers

• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions

4. Comptable

✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec des déplacements dans les zones d'intervention du projet ;

✓ Nombre de poste : un (01)

✓ Nature du Contrat : CDD de douze (12) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe de l'Administrateur financier et du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI

Principaux axes de responsabilité :

• Achats selon les procédures de passation de marché de TDHI ;

• S'assurer que les contrats avec les partenaires/fournisseurs soient stipulés en ligne avec les directives des bailleurs de fonds ;

• Organiser et assurer le suivi et la mise à jour des dossiers relatifs au personnel affecté au projet sous la supervision de l'Administrateur financier (renseignement personnel, contrat de travail, congés, …)
;

• Préparer les bulletins de paie des employés du projet et assurer le paiement des salaires relatifs y compris la déclaration et le paiement des impôts uniques sur les traitements et salaires (IUTS) et les cotisations sociales (CNSS) ;

• Imputer et enregistrer dans les outils comptables de TDHI toutes les pièces comptables des divers journaux ;

• Classer les pièces comptables ;

• Appuyer dans la préparation des rapports/comptes rendus financiers auprès des bailleurs de fonds en s'assurant de leur conformité avec les procédures du bailleur, ces deniers seront validés par l'administrateur financier ;

• S'assurer du respect des procédures de TDHI dans la mise en œuvre dudit projet ;

• Gérer la trésorerie et autre actifs/bien du projet basés sur le terrain ;

• Elaborer les états mensuels (rapprochement bancaire PV de caisse), et soumettre à l'administrateur financier et au Chef de Délégation pour validation ;

• Apporter un appui dans la préparation des rapports/comptes rendus financiers en s'assurant de leur conformité avec les procédures du bailleur ;

• S'assurer du respect des procédures de TDHI dans la mise en œuvre du projet ;

• Assurer les achats selon les procédures de passation de marché (notamment de TDHI) ;

• Assurer l'élaboration des rapports financiers en collaboration avec l'administrateur financier.

Au niveau du secrétariat, il/ elle sera chargée de :

• Accueillir, informer, et orienter les visiteurs ;

• Assurer le standard téléphonique ;

• Tenir à jour les mailing listes et mettre la liste des contacts à jour ;

• Traiter le courrier et assurer la ventilation ;

• Assurer la saisie des différents documents en rapport avec les activités du projet et du bureau.

Profil (Minimum requis)

• Avoir BEP/BAC ;

• Option : comptabilité, un diplôme en secrétariat serait un atout considérable ;

• Minimum 3 ans d'expérience dans un poste similaire ;

• Expérience avérée de travail avec les ONG et les organisations locales.

Aptitudes et Capacités

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs

• Maîtrise des outils informatiques

• Bonne connaissance des défis commerciaux et financiers

• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions

5. Responsable terrain / responsable sécurité

✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya,

✓ Nombre de poste : Deux (2) ;

✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI

Principaux axes de responsabilité :

• Assurer le suivi des activités mises en place par les partenaires locaux (associations locales)

• Assurer le suivi des indicateurs du projet ;

• Rédiger les rapports d'activités selon les procédures et échéances prévus requis ;

• Accomplir toutes autres tâches professionnelles selon les circonstances et les besoins du projet à la demande du Coordinateur de projet.

• Exhorter la participation, encadrer et superviser directement les bénéficiaires sur le terrain ;

• Sensibiliser, informer les employés des consignes de sécurité, de la réglementation et veiller au respect de leur application

• Organiser des contrôles auprès des employés et/ou clients pour prévenir le vol, le piratage, ...

• Coordonner la mise en place d'installations de sécurité (portiques, caméras, …), contrôler leur fonctionnement et participer à leur maintenance

• Former toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs aux gestes de 1ers secours, organiser des exercices de simulation pour prévenir les différents risques, … ;

• analyser, diagnostiquer, prévenir et protéger le système d'information de l'entreprise.

Profil (Minimum requis)

• Avoir Bac+3 dans un sujet pertinent (anthropologie, sociologie, économie, développement local) ;

• Minimum 3 ans d'expérience dans un poste similaire ;

• Expérience avérée de travail avec les ONG et les organisations locales.

• Bonne connaissance de la zone d'intervention et compréhension globale du contexte politique et sécuritaire ;

Aptitudes et Capacités

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs

• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions

• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention

6. Gestionnaires de cas VBG /Chargés du soutiens psycho social

✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya ;

✓ Nombre de poste : Deux (2) ;

✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI

Principaux axes de responsabilité :

Supervisé : Gestionnaire des clubes d'écoute

• Mener des entretiens d'admission avec les personnes identifiées par l'équipe lors des sensibilisations ou référées par d'autres agences, ouvrir un dossier si les critères de vulnérabilité sont remplis ;

• Effectuer des évaluations complètes pour chaque cas (bénéficiaire) après avoir obtenu son consentement et prendre en compte les facteurs émotionnels, comportementaux et sociaux qui affectent son bien-être psychosocial, ainsi que les facteurs de protection et de risque.

• Effectuer des visites à domicile pour évaluer les conditions de vie des cas (bénéficiaire) lorsque cela est nécessaire.

• Développer un plan de prise en charge sur mesure avec le cas (bénéficiaire), basé sur les besoins identifiés lors de l'évaluation.

• Référer les cas (bénéficiaire) aux services appropriés et, si nécessaire, les accompagner chez différents prestataires de services.

• Fournir un soutien émotionnel de base continu et des conseils lors de réunions de suivi régulières, en établissant une relation de confiance basée sur les protocoles de confidentialité.

• Documenter les cas, veiller à ce que tout progrès dans le plan de prise en charge et tout changement important dans le bien-être psychosocial du cas (bénéficiaire) et la situation générale soient ponctuel et dûment enregistrés.

• Assurer un classement et un archivage corrects et sécurisés des fichiers de gestion de cas pour préserver la confidentialité des données.

• Clôturer les dossiers lorsque les objectifs du plan de prise en charge sont atteints et qu'aucun autre besoin n'est identifié.

• Effectuer toutes les tâches en respectant les principes de protection clés, notamment les principes de ne pas nuire, non-discrimination, confidentialité, redevabilité.

• Participer aux réunions internes de gestion de cas et porter immédiatement à l'attention du coordonnateur du projet les cas aux besoins spéciaux / urgents.

• Assurer de bonnes relations et une coordination avec les principaux prestataires de services dans la zone d'intervention afin d'améliorer l'identification des personnes ayant des besoins spécifiques en vue d'une référence rapide, d'un suivi et d'un partage d'informations.

• Identifier et signaler les lacunes dans la disponibilité et la qualité des services fournis aux clients dans les zones ciblées.

Ces attributions sont modifiables par l'employeur selon les besoins du poste occupé. Ainsi, les missions et attributions ci-dessus énumérées ne présentent ni un caractère exhaustif, ni un caractère définitif.

Profil (Minimum requis)

• Avoir un diplôme universitaire en Sciences sociales ou tout diplôme équivalent à un domaine connexe : Travail social, Psychologie ;

• Avoir au moins 01 an d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire ;

• Avoir une expérience de travail au sein d'une ONG internationale ou nationale œuvrant dans le domaine des VBG.

Aptitudes et Capacités

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs

• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions

• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention

7. Gestionnaires des Clubs d'écoute et espace amis d'enfant

✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya ;

✓ Nombre de poste : Dix (10) ;

✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.

✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI

Principaux axes de responsabilité :

• Aider les cas de protection présentant des troubles mentaux ou émotionnels identifiés qui ont été référé en interne ou en externe

• Mener des évaluations des besoins au cas par cas pour le diagnostic des troubles psychologiques et l'identification du traitement et de la thérapie

• Élaborer des plans d'assistance individuelle et offrir un soutien psychologique en utilisant diverses techniques

• Documenter les progrès des dossiers, en maintenant des protocoles stricts en matière de confidentialité et de consentement, et en veillant au respect des protocoles de protection des données

• Fournir un accompagnement psychosocial de groupe et individuel, en fonction des besoins identifiés

• Faciliter des formations internes du personnel de protection sur la fourniture d'un accompagnement psychosocial de base dans le cadre de la gestion de cas

• Faciliter des formations pour le personnel de protection interne et les communautés sur les Premiers Secours Psychosociaux (PSP)

• Renforcer le soutien psychosocial communautaire et les activités de groupes de soutien par les pairs

• Travailler en étroite collaboration avec le personnel technique (Expert spécialiste VBG/PSS, gestionnaire de cas) pour le développement du composant soutien psychosocial globale du projet

• Fournir un encadrement et un soutien au personnel de terrain dans la mise en œuvre d'activités de soutien psychosocial structurées

• Effectuer toutes les tâches en respectant les principes de protection clés, notamment : ne pas nuire, non-discrimination, confidentialité, redevabilité et besoin d'en connaître

• Soutenir les gestionnaires de cas VBG/PSS dans le développement et / ou la mise à jour d'outils de protection et des matériels de formation afin de répondre aux besoins des projets

• Soutenir le coordinateur de Projet dans l'élaboration des rapports requis de donateurs, en fournissant des informations pertinentes sur les questions liées aux clubes d'écoutes et espace amis d'enfants

• Établir et entretenir des relations de collaboration avec les partenaires pertinents et les autres parties prenantes du projet travaillant dans les zones du projet

• A la demande du superviseur, participer de manière proactive aux réunions de coordination pertinentes.

Profil (Minimum requis)

• Avoir un diplôme universitaire en Sciences sociales ou tout diplôme équivalent à un domaine connexe : Travail social, Psychologie ;

• Avoir au moins 01 an d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire ;

• Avoir une expérience de travail au sein d'une ONG internationale ou nationale œuvrant dans le domaine des VBG ;

Aptitudes et Capacités

• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;

• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;

• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;

• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;

• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs

• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions

• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention

Composition de dossiers

• Une lettre de motivation adressée à Monsieur le Chef de la Délégation de Terre des hommes Italie + Un CV (2 pages maximum).

Les candidats retenus suite à la présélection complèteront leur dossier avec les diplômes requis.

Dépôt de dossiers

Les dossiers sont recevables au plus tard 31 juillet 2023 à 17h00 :
:

• sous plis fermés auprès du Secrétariat de Terre des hommes Italie sis à Somgandé, Secteur 19 - 11 BP 891 Ouagadougou 11, Tél. : +226 25.35.62.25– Ouagadougou – Burkina Faso ;,

• Ou par email : delegation.burkina@tdhitaly.org

• Seuls (es) les candidats présélectionnés (es) après examen des dossiers seront contactés (es) pour la suite de la procédure de recrutement

NB.
Tout dossier incomplet sera rejeté.

Procédure de Recrutement

• Présélection sur dossiers + entretien individuel.

• Date de prise de service : 07 août 2023.

Catégories: Afrique

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