Le président du Conseil d'administration de Majestic Sc, un club de D1, Amado Traoré a annoncé, ce jeudi, 5 mars 2020, sa candidature au poste de président de la Fédération burkinabè de football (FBF). Il promet « un changement véritable en faveur de notre football et de ses acteurs ; un changement où les actes parleront à la place des mots ».
Les candidats se font connaitre à l'approche des élections à la FBF. Premier candidat officiellement déclaré, Amado Traoré, a évoqué avec les hommes de médias sa vision pour le football burkinabè. « En plus de 04 décennies d'évolution dans l'environnement du football, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai surtout écouté et échangé avec beaucoup de personnes ressources. Des difficultés, nous en avons indéniablement, mais le désir d'agir ensemble pour que notre football aille de l'avant est réel et puissant », a-t-il indiqué.
Après avoir énuméré une kyrielle de griefs à la gestion du football burkinabè par l'actuel bureau exécutif, il a promis d'œuvrer au changement. « Je le dis : nous pouvons créer et innover afin de redonner des forces à notre football, lui apporter la sérénité et réaliser l'unité de ses acteurs par la promotion d'une culture du destin en commun. C'est convaincu de cela, que j'ai décidé de proposer ma candidature à l'élection du président de la Fédération burkinabè de football. Oui, plus qu'un souhait, je voudrais affirmer ici et maintenant, mon engagement pour un changement véritable en faveur de notre football et de ses acteurs ; un changement où les actes parleront à la place des mots », a-t-il ajouté.
Selon le PCA de Majestic SC le remède actuel aux maux du football réside dans « une vision claire, une action planifiée et un langage de vérité permettant de récréer la confiance et de rassembler tous les acteurs autour d'un idéal commun : c'est-à-dire, l'essor de notre football sur l'échiquier africain et mondial. Seuls un esprit consensuel et un travail d'équipe véritable, nous permettront de porter notre football vers des lendemains meilleurs ».
Pour mieux détailler son programme pour la période 2020-2024 s'il est élu à la fédération, Amado Traoré a pris rendez-vous avec les journalistes pour une autre date. En rappel, Amado Traoré, alors président du Rail club du Kadiogo, avait vu sa candidature recalée lors des dernières élections pour avoir mis dans son dossier, la photocopie d'une carte nationale d'identité dont la date de validité était expirée.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Pour sa conférence publique inaugurale, le Cercle d'Études Afriques-Mondes (CEDAM), organisation de la société civile à but scientifique crée en décembre 2019 a choisi de mener la réflexion sur « Diplomaties et crises sécuritaires en Afrique de l'Ouest ». C'était ce jeudi, 5 mars 2020 à Ouagadougou.
Cette activité s'est déclinée sous forme de panel articulé en trois communications. La première communication a été livrée par l'expert et consultant des questions d'extrémisme violent, Mahamoudou Savadogo, sur le sous-thème : « Les crises sécuritaires en Afrique de l'ouest : état des lieux et perspectives ».
Elle a été suivie par le sous-thème sur « Géo-politique du monde : questionnements sur le (s) positionnement (s) stratégique (s) de la CEDEAO » développé par Dr Daniel Kéré, directeur exécutif du CEDAM. La dernière intervention a été l'affaire de Dr Salifou Sangaré, enseignant et vice-président du Haut conseil du dialogue social (HCDS) sur « Diplomaties et résolution des crises sécuritaires en Afrique de l'Ouest ».
Ainsi, pour le premier communicateur, l'ancien gendarme, Mahamoudou Savadogo, l'Afrique de l'ouest est à la fois un espace politique et géo-politique. « Géo-politique, parce qu'il n'y a pas mal d'intérêts qui se jouent dans cette partie de l'Afrique », explique-t-il, soutenant ici que le sous-sol de l‘espace concerné renferme des ressources stratégiques pour les puissances. Des richesses qui ne profitent cependant pas aux populations vivant dans ces zones regorgeant des richesses. Ce qui est source de tensions sociales.
Aujourd'hui, les défis auxquels les Etats ouest-africains font face sont le terrorisme, l'extrémisme violent, les conflits locaux, le grand banditisme et la criminalité transnationale, la gouvernance sécuritaire, etc. Deux grands groupes (essentiellement) minent la sous-région : l'Etat islamique au grand Sahara et le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans.
Ces organisations terroristes utilisent des groupes locaux tels que les braconniers, les orpailleurs… qui maîtrisent le terrain. Ces groupes terroristes surfent sur les failles laissées par l'Etat et qui rendent vulnérables les populations. Leurs stratégies, poursuit-il, c'est de faire donc le recrutement en exploitant la mauvaise gouvernance, les tensions locales et communautaires, les dérives commises par les Forces de défense et de sécurité (le pouvoir central ayant délaissé les périphéries, les populations sont frustrées).
L'expert-consultant est revenu sur les stratégies mises en place par l'Etat dans le cadre de la lutte contre le phénomène d'insécurité auquel fait face le pays ces dernières années. Il s'agit entre autres de la loi de programmation militaire, la révision du code pénal, le programme d'urgence du sahel, l'état d'urgence décrété dans certaines zones. Malgré tout, la situation ne fait que se désagréger. A titre illustratif, en 2017, le nombre d'attaques terroristes était d'environ 37, en 2018 il est passé à environ 310 et en 2019, à plus de 1000 attaques.
Selon Mahamoudou Savadogo, la lutte doit être globale, elle ne doit pas concerner seulement un pays. Parlant de perspectives, qu'il pose sous forme de questionnements, M. Savadogo se demande entre autres si la lutte n'est pas en déphasage avec la réalité (réponse militaire à un phénomène largement politique ; politique au sens de justice sociale, de gouvernance, etc.).
Décor ainsi campé, Dr Daniel Kéré a, dans le développement de son thème « Géo-politique du monde : questionnements sur le (s) positionnement (s) stratégique (s) de la CEDEAO », remis au goût du jour, les missions et la vision de la CEDAO ainsi que les défis endogènes qui se posent à elle.
Pour Dr Kéré, la problématique de positionnement de la CEDEAO par rapport aux grands enjeux mondiaux se pose face aux grands ensembles du monde (Union européenne, Russie, etc.)
Aussi, ajoute-t-il, les rivalités internes paralysent-elles déjà l'organisation communautaire. L'idéal serait donc que la CEDEAO évolue pour s'approprier ces enjeux importants, « parce que nous sommes dans un monde où il est difficile d'évoluer seul et de résoudre les défis de l'heure ».
Dr Salifou Sangaré a, lui, relevé que dans toutes les crises au monde, même si la première action a été militaire, la suite est diplomatique. « La force ne peut pas être une solution définitive à une situation de crise », convainc l'enseignant.
Dans sa démarche, Dr Sangaré a situé les causes du terrorisme dans la sous-région avant de dresser des perspectives susceptibles de constituer des axes par lesquels, la stratégie diplomatique va s'engager.
L'ensemble de ces communications ont suscité de nombreuses réactions du public qui a attentivement suivi leur déroulement. Selon le directeur exécutif du CEDAM, Dr Daniel Kéré, les communications feront l'objet d'une édition qui sera mise à la disposition des décideurs et autres utilisateurs.
Association non partisane, le CEDAM se présente comme une structure de la société civile qui se propose de s'intéresser aux questions stratégiques, notamment celles relatives aux enjeux politiques, diplomatiques, économiques et sécuritaires des relations entre États, entre États et Institutions Internationales, entre États et Entreprises multinationales et entre plusieurs des structures citées.
O.L
Lefaso.net
Le bureau électoral de la ligue régionale du centre de football, présidé par Joseph Zangréyanogo, a présenté ce jeudi 5 mars 2020 les procédures de renouvellement du bureau de la ligue régionale de football aux représentants des clubs.
Les différentes structures sportives doivent renouveler leurs bureaux d'ici le mois juillet. Délai fixé par le Ministère des Sports et des loisirs. Au niveau de la fédération burkinabè de football, l'heure est au renouvellement des différentes ligues régionales dont les premiers responsables ont droit de vote pour la présidence de la FBF.
Afin de donner les informations nécessaires à ceux qui veulent briguer le bureau de la Ligue régionale du centre, le bureau électoral a rencontré les représentants des clubs de D1, D2, D3 et de football féminin. « Nous les avons appelés pour leur donner les informations afférentes au renouvellement de la Ligue régionale du centre », a indiqué Joseph Zangréyanogo, président du bureau électoral.
Il en ressort que pour briguer la présidence de la Ligue, les candidats doivent disposer, dans leurs dossiers en plus des casiers judiciaires et des certificats de résidence, de la liste complète des membres du bureau. « Nous pensons que si vous voulez être président, vous devez être en mesure d'avoir des camarades qui veulent travailler avec vous », a-t-il ajouté.
Des difficultés pour avoir certains documents…
Le délai de dépôt des dossiers est fixé au mardi 10 mars 2020. Seulement, il se trouve qu'à cause de la grève à la Justice, il est impossible de se faire établir actuellement un casier judiciaire ou un certificat de nationalité. Face à cette situation, le bureau électoral se montre souple.
« Nous allons aviser en temps opportun. Mais déjà nous donnons une semaine, après l'arrêt des dépôts, une semaine aux candidats pour fournir le casier judiciaire et le certificat de résidence. Mais si à cette date, la grève continue, on pourra peut-être admettre les différentes candidatures afin de pouvoir renouveler le bureau. Et exiger qu'à l'élection du bureau fédéral, les intéressés montrent patte blanche en nous fournissant les documents nécessaires », a expliqué le président du bureau électoral.
Les élections sont prévues se tenir pour la ligue du centre le 21 mars 2020. Le lieu et l'heure seront communiqués ultérieurement.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Dans le cadre des festivités du 8 Mars, le Ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire organise, en partenariat avec la Fédération burkinabè de football, le vendredi 6 mars 2020, une Super coupe Dames. La compétition va opposer la championne en titre, Etincelles, à l'équipe qui a remporté la Coupe du Faso, USFA. Ce sera sur le terrain de l'Union sportive des forces armées.
Pour la deuxième édition de la Super Coupe Dames, ce sont deux vieilles connaissances qui s'affrontent. Etincelles, un club de Tanghin reçoit l'équipe féminine de l'Union sportive des forces armées. Face à la presse, les deux entraineurs ainsi que les capitaines des deux formations ont réaffirmé leur détermination à repartir avec le trophée.
Pour Pascal Sawadogo, entraineur des Etincelles, il n'est plus question de perdre encore cette année. « Nous avons raté la coupe l'année passée mais cette année, nous voulons la remporter cette année pour équilibrer les choses », a-t-il dit en conférence de presse. Pour cela, les consignes sont claires et fermes : « J'ai dit aux filles que même si un pied va rester au terrain, il faut qu'on amène la coupe à Tanghin ».
Les deux équipes sont de vieilles connaissances pour avoir disputé plusieurs matchs. Chacune de leur opposition est un match entre rivale. « Nous connaissons bien notre adversaire. Chacune des équipes sait que la moindre erreur sera fatale », a clamé l'entraineur d'Etincelles.
Si du côté de l'équipe de Tanghin, le moral est bien au combat, à l'USFA, ce n'est pas non plus le contraire. Mieux, les joueuses sont plus réconfortées par leur victoire 1-0 sur Etincelles en championnat national. « Bien que sur le plan psychologique, c'est un atout. Mais cela ne doit pas nous faire oublier qu'Etincelles demeure un adversaire redoutable. Etincelles est une équipe que je respecte beaucoup. Alors que quand on respecte son adversaire, on s'applique », avancé prudemment Zakaria Zèba, entraineur de l'USFA.
Comme son adversaire, entraineur d'Etincelles, Zakaria Zèba entend aussi reparti avec la Coupe. « C'est de bonnes guerres s'il veut que la Coupe aille à Tanghin. Sinon que moi aussi, j'ai bien envie que la Coupe reste au camp », a-t-il dit.
Qui donc d'Etincelles ou de l'USFA repartira avec le deuxième trophée de la Super Coupe Dames ? La réponse ce vendredi 6 mars 2020 à partir de 15h30 sur le terrain de l'USFA.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
L'Alternative Patriotique Panafricaine/BURKINDI, un parti politique d'opposition à travers cette déclaration dénonce l'attitude du gouvernement qui « tend à fragiliser davantage la paix sociale dans notre pays. L'Alternative Patriotique Panafricaine/BURKINDI soutient les travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de vie »
Le Burkina Faso est empêtré dans une dramatique crise sécuritaire meurtrière depuis 2016. La profondeur de ce drame et sa durée inquiétante sont sans nul doute le fruit de décennies de mauvaise gouvernance dont sont largement comptables le pouvoir MPP actuel et une partie substantielle de l'opposition regroupée autour du CFOP. Pourtant, le pouvoir ne tarit pas d'incohérences en matière de gouvernance : révélations incessantes de faits de détournements et de corruption y compris dans l'acquisition d'équipements pour nos FDS, gabegie, lenteurs coupables sur des dossiers judiciaires à l'exemple de Yirgou.
Qu'à cela ne tienne, le pouvoir MPP qui est en campagne pour les élections de 2020, décide de crisper davantage le climat social déjà délétère avec des centaines de familles endeuillées, des centaines de milliers de déplacés internes, une fronde syndicale incessante depuis 2016 : il en est ainsi de la décision de la retenue de l'IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public, alors même que le gouvernement lui-même est le meilleur défenseur de multinationales soupçonnées du vol de 338 milliards au titre de l'affaire du charbon fin, pour ne parler que de ce seul cas parmi tant d'autres.
L'argument du souci de justice sociale et de l'application stricte de la loi brandit par le gouvernement est à géométrie variable dès lors que lui-même n'applique pas la loi en matière de rémunération des membres de son gouvernement et ne recouvre pas les centaines de milliards dus à l'État par des entreprises nationales et multinationales et par des fraudeurs patentés de parcelles et autres délits majeurs révélés par des enquêtes parlementaires, de l'ASCE/LC et de journalistes d'investigation.
Certes, la discipline fiscale est un devoir citoyen et patriotique. La mobilisation de toutes les ressources et de toutes les énergies nationales est un impératif, surtout en temps de guerre. Mais l'exemple et la cohérence doivent venir des dirigeants, ce qui n'est pas le cas avec le pouvoir MPP et ses alliés qui sont constamment dans le dilatoire et les tentatives de division des travailleurs. Le pouvoir se fait complice d'une évasion fiscale qui saigne dangereusement le budget national de plus de 1598 milliards toutes fraudes confondues.
La prise en otage des salaires des travailleurs dénote non seulement d'un manque de vision mais traduit aussi l'incapacité du gouvernement à trouver des solutions durables aux problèmes vécus par les populations au quotidien.
En tout état de cause, l'APP/Burkindi dénonce cette attitude du gouvernement qui tend à fragiliser davantage la paix sociale dans notre pays. Notre Parti soutien la lutte des travailleurs en lutte pour de meilleures conditions de vie. Pour éviter l'approfondissement de cette nouvelle crise aux graves conséquences pour le pays dans un contexte de chaos sécuritaire, nous exhortons le gouvernement à :
Agir dans la transparence et recouvrer toutes les dettes dues à l'État au titre de l'évasion fiscale et de la fraude ; - Engager un dialogue franc avec les syndicats autour de cette loi qui précarise davantage les travailleurs, ainsi que sur le sujet de la remise à plat des rémunérations des agents de la fonction publique et le règlement des actes de carrière, avancements, bonifications de nombreux travailleurs ; - Une gestion plus vertueuse et exemplaire des finances publiques.
Par le Peuple, Pour le Peuple ! Le Bureau Exécutif National
L'Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l'Efficacité Energétiques (ANEREE) a procédé ce jeudi, 05 mars 2020 à son siège, au lancement de l'édition 2020 de son programme « 10 actions canicule ». La maison des solutions énergétiques du Burkina Faso entend sensibiliser les consommateurs à une gestion rationnelle de l'électricité.
Chaque année, le Burkina Faso est confronté à une forte période de chaleur. Cela va du mois de mars et au mois de juin. Durant ces moments, les installations électriques sont sollicitées au maximum de leur capacité de production.
Pour permettre à tous les consommateurs de bénéficier du jus, l'ANEREE a décidé de sensibiliser les consommateurs sur la question de la gestion rationnelle de l'énergie. Elle a mis en place le programme « 10 actions canicule ». Le lancement officiel de l'édition 2020 du projet a eu lieu le jeudi, 05 mars 2020 à Ouagadougou.
Le programme « 10 actions canicule » vise selon le directeur général de ANEREE Issouf Zoungrana à contribuer à faire face à la période de canicule. Pour lui avec le programme, il sera question de mener des actions de sensibilisation à l'endroit des populations. Elles seront outillées à réduire leur consommation, à utiliser des kits solaires. Pour cela, des messages journaliers seront publiés. Des personnes ressources vont également accompagner la sensibilisation. Au cours de la troisième édition, il y aura la réalisation d'une opération de diagnostics énergétiques de 1 000 ménages.
Cette initiative est saluée par le ministère de l'énergie. En l'absence du ministre Bachir Ismaël Ouédraogo, c'est son conseiller technique Souleymane Konate qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a félicité l'ANEREE pour les actions mises en œuvre.
Il a souligné des acquis comme le backup scolaire qui va permettre à plus de 5 000 ménages PMI\PME de bénéficier d'installations énergétiques à travers un crédit sur 3 ans à taux zéro. Il y a la formation de 5 000 jeunes aux métiers du solaires. Il a souhaité que cette édition des « 10 actions canicule » soit une réussite. Ce qui va sans doute permettre à tous les Burkinabè de bénéficier de l'électricité. L'activité est parrainée par Apollinaire Compaoré, le président du patronat burkinabè.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Le mercredi 4 février 2020 à l'Assemblée nationale, s'est ouverte la première session ordinaire de l'année 2020, appelée « session des lois ». La cérémonie d'ouverture a connu la participation du Premier ministre Christophe Dabiré, de membres du gouvernement et du chef de file de l'opposition politique, Zéphirin Diabré. Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, dans son discours, a demandé aux Burkinabè de préserver la paix sociale.
L'ouverture de la session des lois, a rappelé Alassane Bala Sakandé, est marquée par un contexte international et national mouvementé. « Le contexte régional et national est marqué par des attaques terroristes, (…) la migration, les conflits intercommunautaires et tout ce qui est aux antipodes des droits humains et de la liberté des êtres à disposer d'eux-mêmes », a déclaré le président de l'Assemblée nationale.
Il s'est notamment attardé sur la situation conflictuelle dans la bande sahélienne, avec ses conséquences dommageables pour les habitants. Une violence qu'il a qualifiée de « digue sécuritaire de la région », avant de relater les divers efforts consentis sur le plan stratégique et politique par le G5 Sahel et ses partenaires pour y venir à bout. Selon lui, ces efforts ont besoin d'être soutenus par les partenaires du G5 Sahel. C'est pourquoi, il a invité les missions diplomatiques et consulaires à poursuivre les actions en faveur de la paix au Sahel.
Evoquant la situation humanitaire, Alassane Bala Sakandé a d'abord rappelé que le Burkina enregistre plus de 700 000 déplacés internes, notamment des femmes et des enfants. 120 centres de santé et 2 400 écoles sont fermés. Ce qui, selon lui, commande aux Burkinabè « un sursaut national, la résistance, la fraternité et l'unité ».
Cependant, regrette le président de l'Assemblée nationale, « c'est au moment où la nation a besoin de se rassembler que le front social est en ébullition ». Une situation qui trouve sa source dans l'annonce du gouvernement d'appliquer l'Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des fonctionnaires. Bala Sakandé a rappelé que c'est une mesure qui a été inscrite dans la loi de finances depuis 2017. Il reconnaît que depuis toujours, la question fiscale constitue un point de discorde entre l'Etat et les contribuables. Mais, déplore-t-il, la forme de revendication des syndicats n'est pas républicaine.
Pour sortir de cette situation, le président du parlement burkinabè a invité le gouvernement à ouvrir le dialogue, et les syndicats à se départir de toute logique de confrontation.
Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net
Le forum national sur l'éducation dans les foyers coraniques, initié par l'association Iqra, a ouvert ses travaux ce mercredi 4 mars 2020, au Centre Jean-Paul II de Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture de ce forum placé sous le thème « Contribution de l'alphabétisation en ajami dans les foyers coraniques au rehaussement du taux de scolarisation et à la promotion de la paix au Burkina Faso », a été présidée par l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Andrew Young, et le directeur de cabinet du ministre en charge de l'Education nationale, Adama Bologo.
Se pencher sur la problématique de l'éducation dans les foyers coraniques afin d'offrir une éducation de qualité aux apprenants. C'est l'objectif poursuivi par l'association Iqra à travers ce forum national. Cette rencontre servira de tribune pour mieux informer les participants sur la situation des foyers coraniques et récolter leurs contributions.
En effet, au cours des travaux, les participants, à travers des panels, des communications et des travaux de groupes, vont faire des propositions afin de permettre aux acteurs d'améliorer leurs interventions en faveur des foyers coraniques.
« Nous voulons, à travers ce forum, amener les acteurs à regarder dans la même direction pour capitaliser les expériences afin de mettre en place un référentiel dans l'intervention des foyers coraniques », a situé Hawa Bissiri, la coordonnatrice de l'association Iqra.
Selon un recensement effectué par le Cercle d'études, de recherches et de formation islamique (CERFI), le Burkina Faso compte 7 502 foyers coraniques fréquentés par 149 000 enfants. L'association Iqra, à travers l'alphabétisation en ajami, c'est-à-dire la transcription des langues locales en alphabet arabe, a contribué à alphabétiser 1 700 apprenants. L'association a également introduit d'autres modules dans la formation des apprenants des foyers coraniques, tels que l'enseignement sur les valeurs de paix, de non-violence et de citoyenneté.
Pour Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre en charge de l'Education nationale, représentant le ministre, « l'éducation doit prendre en compte tous les enfants, même ceux qui se trouvent dans les foyers coraniques. Et le ministère va continuer d'œuvrer pour leur offrir une éducation de qualité afin qu'ils puissent se prendre en charge demain ».
Cette rencontre constitue aussi le lieu pour l'association d'interpeller et de mobiliser les partenaires sociaux à encore entreprendre des actions en matière d'éducation afin d'offrir aux apprenants des formations de qualité. Pour l'association Iqra, la mobilisation de tous les acteurs permettra, au bout du processus, la structuration des foyers coraniques. Cette structuration permettra à l'Etat de mieux intervenir dans les foyers coraniques.
« Nous sommes réunis pour soutenir un programme qui s'appelle ‘‘Seconde chance'', qui est une opportunité pour encourager le développement de la population burkinabè à travers l'éducation, et surtout ceux qui n'ont pas beaucoup de privilège », a déclaré Andrew Young, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso.
Créée en 2010, l'association Iqra, ONG à but non-lucratif, a pour ambition de contribuer à l'instauration d'une paix et d'un développement socio-économique et culturel durable au Burkina Faso.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
Depuis ce matin à 9heures certaines Zones de la ville de Ouagadougou notamment, Tanghin, Somgadé, Kossodo, Zone du Bois, Nioko, Wayalghin, Bendogo, Dassasgo et Loumbila sont privés d'électricité.
Cette interruption de la fourniture d'électricité est consécutive à court-circuit survenu dans les installations électriques de la Centrale de Kossodo d'où partent les départs qui alimentent ces quartiers.
Les techniciens de la SONABEL sont en ce moment mobilisés sur le site où ils s'attèlent à la réparation de la panne pour reprendre l'ensemble des clients concernés par la coupure.
Toutes nos excuses pour les désagréments.
Le Département Communication et Relations Publiques
Le Burkina Faso est aujourd'hui un vaste chantier. Partout, en ville comme en campagne, des voies sont en train d'être construites. Ceci, pour désenclaver le pays et fluidifier la circulation. Cela est une bonne chose car comme on le dit si bien, la route du développement passe par le développement de la route. Seulement, il faudrait que ces travaux soient de qualité.
Le gouvernement burkinabè semble obéir à cette injonction qui veut que la route du développement passe par le développement de la route. Depuis un moment, l'actualité est marquée par des inaugurations et des lancements de constructions de routes. Le dernier en date, c'est le lancement de la réhabilitation de la route nationale 22, Ouagadougou-Kongoussi. C'était le lundi, 03 février 2020.
Ces réalisations déjà finies, en cours et à venir constituent de belles choses. Avec ces routes, le pays sera désenclavé. Les producteurs pourront écouler leurs produits facilement. Les transporteurs pourront aller plus facilement un peu partout. Les accidents vont diminuer. Les routes bitumées ont un effet positif sur l'amortissement des véhicules et autres moyens de déplacement. En gros, les bonnes routes rapprochent les villes des campagnes.
On est tous donc unanimes que les chantiers que nous voyons partout méritent des salutations. Seulement, une chose est de construire les routes, une autre est qu'elles soient de qualité. Pour la route de Kongoussi, son bitumage date seulement de 2007. Malheureusement, elle a commencé à se dégrader au bout de cinq ans. Ce qui veut dire que quelque part, il y a des normes qui n'ont pas été respectées. Il y a des routes au Burkina Faso qui sont comme biodégradables. A peine construites, elles commencent à se détériorer aux premières pluies. Aujourd'hui, ce qui est important, c'est de faire en sorte que les travaux soient de qualité. Puisque c'est l'argent du contribuable qui est mis en jeu.
Il ne faudrait pas qu'on bitume une voie aujourd'hui pour qu'une voie rouge lui soit préférable le lendemain. La plupart du temps, ces routes mêmes sont faites avec des prêts contractés par l'Etat. Ce qui veut dire qu'il y a des moments où l'on n'a même pas encore fini de solder la dette que la route est détériorée. Il faut donc prendre un autre prêt pour la réhabilitation. Dans les faits, il y a des services qui font le contrôle. Seulement, à l'arrivée, on a l'impression que c'était juste pour la forme. Pour les routes, on parle même de la responsabilité décennale de l'entrepreneur. Ce qui veut dire que si avant 10 ans, la route présente des anomalies, c'est à l'entrepreneur de la réparer.
En ces temps où l'argent se fait rare comme les larmes d'un chien, il serait judicieux que les deniers publics soient plus que bien gérés. S'il y a des entrepreneurs ou des gens qui ne font pas leur travail, ils doivent être sanctionnés. Les investissements sur les routes se chiffrent à des milliards. Il faudrait qu'à travers les réalisations, les citoyens burkinabè soient fiers d'avoir contribué. Seule la bonne gestion de la chose publique peut encourager le citoyen à faire des sacrifices. Vivement donc que les différents travaux ne soient pas bâclés à cause des « Je retiens ».
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vingtième séminaire panafricain de formation sur le protocole,
Abidjan : 15 au 22 avril 2020
Dirigé par l'ambassadeur Mélégué Traoré, Diplomate, Docteur en sciences politiques
Modules
Les fondamentaux du protocole
L'organisation institutionnelle du protocole
Les fonctions et les missions du chef de protocole
L'agent de protocole : rôle et qualités
L'organisation de l'accueil et des audiences
Le cérémonial : l'organisation des cérémonies publiques
L'étiquette et les titres de distinction des personnalités
Les préséances nationales, les préséances internationales
Les préséances à l'ONU
Le protocole militaire
Le protocole parlementaire
Les techniques d'organisation des cérémonies
L'organisation des voyages officiels
L'accueil des personnalités étrangères
Les privilèges et immunités diplomatiques
Initiation à la négociation internationale
Les règles de savoir-vivre
La correspondance diplomatique
Public cible
directeurs et chefs de cabinet ;
responsables et agents de protocole des institutions, des ambassades, des départements ministériels, des organisations internationales, des sociétés d'Etat, des grandes entreprises, des organisations non gouvernementales ;
responsables et agents de protocole des régions, des provinces, des départements et des communes,
responsables et agents de l'accueil et des relations publiques,
présentateurs, maîtres et organisateurs des cérémonies des structures publiques ou privées,
assistantes ou assistants, et secrétaires de direction.
Exercez-vous avant le séminaire : répondez aux questions suivantes
Quelle différence y a-t'il entre « protocole » et « Protocole ».
Comment s'organise un service du protocole ?
Qu'est-ce que la préséance ? Qu'est-ce que l'étiquette ? Qu'est-ce que le cérémonial ?
Connaissez-vous l'ordre protocolaire des autorités et corps constitué dans votre pays ? Et l'ordre protocolaire au gouvernement ou dans les régions ?
Qui a la préséance entre le gouverneur et le président du conseil régional ? Entre un député, un haut-commissaire et un maire au niveau provincial ? Entre le préfet et le maire ? Et entre le Premier ministre et le Président de l'Assemblée nationale ?
A qui donne-t-on le titre d'Excellence ?
Comment s'établit un plan de table lors d'un diner ? Quelles sont les placements des invités à table ?
Qu'est-ce-que le corps diplomatique ?
Y a-t-il une différence entre un agent diplomatique et un fonctionnaire international ? Expliquez.
Quelle est la place du Cardinal ou du Grand Iman aux cérémonies ?
Informations-contacts
CPPA : 00226 25 37 09 00 - 00226 70 23 29 99 - 00226 76 08 61 71 - 00226 70 26 68 45
Email : cppa.afrique@gmail.com
Suite au décès de Joachim SAWADOGO survenu le 17 Février 2020, à l'âge de soixante dix ans, Son épouse, ses enfants, ses petits-enfants,
Désirent remercier tous les parents et amis qui lui ont témoigné des marques de sympathie.
Que chacun trouve ici l'expression de notre reconnaissance en considérant ces remerciements comme lui étant personnellement adressés.
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie ! » (Sainte Thérèse de l'enfant Jésus)
Les grandes familles TONDE, OUEDRAOGO, KABORE à Ouagadougou, Goumogo, Thyou, Koudougou, Tikaré, Yipala, Côte- d'Ivoire, Etats-Unis ;
La famille de feu TONDE Koudbi Gilbert et veuve Odette TONDE/OUEDRAOGO, sa mère, à Gounghin - Nord / Ouagadougou ;
La famille royale de Zittenga – Gassongo à Ouagadougou ;
La belle-famille SANGARE, TRAORE à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Boromo ;
Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, GUIRE, ROUAMBA, KONOMBO, KONDOMBO, GANDEMA, GANSONRE, ZOUNGRANA, ZONGO, KOALA, NIKIEMA, BIRBA, KABRE, NANA, TRAORE, BAMOUNI, BOGRE, ZEBA, SAMBARE, SAWADOGO, SANON, TOUNKARA ;
• Ses oncles : TONDE Hamidou, Jean-Baptiste, Jean-Louis, Karim, Ousmane, Boureima, K. Ousséni, Issaka ; KONOMBO Jacques, GANDEMA Saïdou à Goumogo et Ouagadougou ;
• Ses frères et sœurs : TONDE Robert, Suzanne, Georges, Narcisse, Pascaline, Jacqueline, Pierre, Charlotte, Justin, leurs conjoint(es) et enfants ;
• Son épouse Fatoumata TONDE née SANGARE ;
• Ses enfants : TONDE Lydia, Carla et Gloria ;
très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes, lors du décès brutal, le vendredi 22 novembre 2019 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le dimanche 24 novembre 2019, de leur fils, neveu, frère, cousin, oncle, père et époux :
TONDE Dénis
précédemment comptable à la Société Nationale d'Electricité du Burkina (SONABEL) ;
Vous prient de bien vouloir trouver ici l'expression renouvelée de leurs sincères remerciements et de leur profonde gratitude.
Ces remerciements vont particulièrement :
au Directeur Général de la SONABEL et à l'ensemble de son personnel ;
aux amis et collègues de service de la SONABEL ;
à la délégation du District Sanitaire de SAPONE ;
au Docteur BAKO Frédéric et à toute l'équipe médicale du service des urgences du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
au Père Henri NIKIEMA de la Paroisse Saint Camille ;
au Cathésiste Emmanuel ROUAMBA de la Paroisse de Kolog-naba ;
aux voisins et jeunes du quartier TAMPOUY-CHÂTEAU ;
à la Communauté Chrétienne de Base (CCB) St Augustin de TAMPOUY-CHÂTEAU ;
aux voisins et jeunes du quartier GOUNGHIN - NORD ;
à Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) ;
à Madame le Ministre Délégué Chargé du Budget ;
à Madame le Ministre Délégué Chargé de l'Aménagement du Territoire ;
à Monsieur le Directeur du Cabinet du MINEFID ;
à Monsieur le Secrétaire Général du MINEFID ;
aux Conseillers Techniques, Chargés de Mission et l'ensemble des membres des Cabinets du MINEFID ;
à Monsieur le Directeur Général de la Loterie Nationale Burkinabè (LONAB),son épouse et au personnel de la LONAB ;
aux membres du Conseil d'administration de la LONAB ;
aux collègues et amis de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) ;
à la délégation de la Direction Régionale des Impôts du Centre ;
à la sœur Directrice, aux élèves et à toute la communauté éducative du Complexe Scolaire Notre Dame de l'Espérance de Tampouy ;
aux nombreux parents, amis, connaissances, promotionnaires de Dénis, sympathisants et anonymes dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux, exauce nos prières et rende à chacun ses bienfaits à l'infini.
UNION DE PRIERES
« Seigneur, je ne te demande pas pourquoi tu nous l'as enlevée, je te remercie de nous l'avoir donnée. » (Saint Augustin)
Les grandes familles MILLOGO, KALMOGO, OUEDRAOGO, OUATTARA et SANOU à Lèna, Bodialèdaga, Yabasso, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Robnoogo, Pabré, Abidjan, Zagné et Guiglo (Côte d'Ivoire),
Monsieur René MILLOGO (Coordonnateur de PASMEP) et Frères à Lèna, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan,
Les enfants : Florian Daryl, Yannick Aymar et Franck Dylan MILLOGO,
Mme Blandine KALMOGO/OUEDRAOGO et enfants à Ouagadougou (Gounghin),
Messieurs Gustave MILLOGO et Honoré MILLOGO et Familles à Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
Les familles alliées : KALMOGO, OUEDRAOGO, TAMBOURA, SANOU, OUATTARA, DAHOUROU, YARA, TRAORE, MINOUNGOU, MATHIEU à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Robnoogo, Pabré, Mana, Guiglo (RCI) et Agen (France),
Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de soutien à leur endroit lors du rappel à Dieu de leur fille, épouse, mère, Sœur, Belle-sœur, Tante et Amie :
MILLOGO Alice née KALMOGO,
Décès survenu le Samedi 22 Février 2020 à l'Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (des suites de courte maladie) suivi de l'inhumation le Mardi 25/02/2020 à Ouagadougou,
Remercient de tout cœur tous ceux qui, de loin ou de près, leur ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cet évènement douloureux. Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu récompense et bénisse chacun au centuple de ses bienfaits.
Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme ci-après :
Union de Prières !
La grande famille KAPE à TIEBELE,
• Les familles AGUIGUOUE, TIGASSE, TANGAHIRE, KOULEBOUNA, OUEYAGUE, BATAKO, DINGARA, BATINAN à PO, OUAGADOUGOU, BOBO, FRANCE, USA ;
• Les familles alliées et amis KORAHIRE, ATTIRON, DIESSANA, SIDIBE, LOMPO, KADEOUA, SAGARA et YARO ;
• Les enfants NADEGE, GERMAIN, EMMANUEL, DOROTHEE ET DINA
• Les petits enfants LANDAGA, ASSELAM, STACY, MAELY, DILAN ET WEMITIA
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père, grand-père ABEL TIGASSE, INGENIEUR HYDRAULIQUE à la retraite précédemment en service au ministère de l'eau (EX DG de L'ONBA, EX DG de L'ONPF, ex DG de l'HYDRAULIQUE) et CONSULTANT
Ce jour 04 MARS 2020 à OUAGADOUGOU de suite de maladie.
La levée du corps est prévue le Vendredi 06 Mars 2020 à la morgue de l'hôpital YALGADO OUEDRAOGO suivie du transfert à PO à partir de 14 heures ;
L'inhumation aura lieu le Samedi 07 Mars 2020 à 11 heures à PO ;
Programme des obsèques
06 MARS 2020
• 11H 00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital YALGADO OUEDRAOGO
• 12H 00 : Prières funèbres au domicile du défunt à la cité AN II
• 14H 00 : Transfert du corps à PO
• 19H 00 à 21H 00 : Veillée de prières à domicile (secteur 7) de PO
07 MARS 2020
• 08H 00 : Levée du corps au domicile et départ pour l'église
• 09H 00 : Absoute à l'église centrale des Assemblées de Dieu (AD) de PO
• 11H 00 : Inhumation au domicile secteur 7 de PO
PAIX A SON AME
Voilà déjà trois (3) ans qu'il a plu à Dieu de rappeler à lui notre bien aimée Fille, Sœur, Mère, Tante, Grande mère, Orokiatou NABOLE dite Raky.
A l'occasion de ce triste anniversaire, toute la famille vous réitère gratitude et reconnaissance pour vos soutiens multiples et multiformes dont elle a fait l'objet lors de cette douloureuse épreuve et prie tous ceux qui l'ont connu et aimée d'avoir une pensée pieuse pour elle. Qu'Allah vous bénisse et vous récompense au centuple de vos bienfaits.
Le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNDICAT) a tenu une assemblée générale, ce mercredi, 4 mars 2020 à Ouagadougou, pour statuer sur la décision portant affection de plus de 350 agents des médias publics. Dans l'immédiat, un arrêt définitif de travail jusqu'à nouvel ordre a été décidé.
Dans la matinée de ce mercredi, 4 mars 2020, le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) prend d'assaut la cour de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Télé). C'est une assemblée générale à l'allure d'une gestion de crise. En effet, le ministère de la Communication, dans sa décision n°2020-005, a affecté des agents des médias publics « en situation irrégulière ». Ils sont 322 de la RTB (télévision et radiodiffusion) et 47 des Editions Sidwaya.
Au lendemain de cette décision, le SYNATIC a sonné le rassemblement.« Les travailleurs ont décrété un arrêt immédiat de travail jusqu'à nouvel ordre », a indiqué le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Aboubacar Sanfo, à la sortie de cette rencontre. Selon lui, cette décision est « arbitraire ; c'est une sanction envers les travailleurs qui ont revendiqué des meilleures conditions de vie et de travail ».
« Nous invitons l'autorité à annuler ces affections arbitraires et à laisser les agents faire leur travail en leur fournissant des meilleures conditions », souhaite le SYNATIC.
« …sur la liste, vous avez même des gens qui sont décédés »
En plus de la décision d'affecter les agents, les travailleurs des médias publics disent ignorer la logique de la liste des concernés. « Nous ne comprenons pas ces affections parce que sur la liste, vous avez même des gens qui sont décédés, des agents à la retraite, ceux qui viennent d'être affectés à la RTB. Qu'est-ce qui se passe ? », s'interroge Aboubacar Sanfo.
Mais qu'est-ce qu'une situation irrégulière ? A cette question, Aboubacar Sanfo dit ne pas comprendre ce que cela veut dire. « Nous-mêmes, nous ne comprenons pas ce qu'ils appellent situation irrégulière ». Toutefois, il fait savoir que normalement, lorsqu'un agent est détaché dans un EPE (Etablissement public d'Etat), le renouvellement de tous les cinq ans est automatique. Pourtant, « aucun agent n'a reçu une notification faisant état d'une situation irrégulière », confie-t-il.
De la lecture du journaliste de la RTB-Télé, Zoubaviel David Dabiré, ces affectations cachent une réalité que vivent les agents des médias publics. « Aujourd'hui, vous avez des journalistes qui de plus en plus commencent à s'affirmer et qui refusent d'exécuter certains plans de communication venus des chapelles politiques, en occurrence le pouvoir en place », a-t-il déclaré. Et plus loin, il ajoute : « Il n'y a pas si longtemps, dans le cadre des inaugurations et un certain nombre de choses, on a forcé la main à certaines personnes de faire des choses dans le cadre d'une campagne déguisée. Alors, ce sont des choses que nous refusons de plus en plus aujourd'hui parce que nous voulons faire valoir le statut des médias de service public de la RTB et de Sidwaya. Naturellement, cela ne plaît pas à tout le monde ».
Quid des négociations avec le gouvernement ?
Pour le SYNATIC, cette décision d'affection des agents des médias publics vise à casser leur lutte. Mais c'est aussi un bâton mis dans la roue des négociations avec le gouvernement pour une satisfaction des deux parties sur le statut dérogatoire. La reprise des négociations est prévue pour le 10 mars 2020. « Ces affectations arbitraires viennent réorienter le combat. Et nous n'allons pas l'accepter », a indiqué Zoubaviel David Dabiré.
Face à cette « volonté de tuer les médias publics » du Burkina Faso, le SYNATIC prévoit mener plusieurs actions afin d'obtenir gain de cause.
Notre tentative de recueillir l'avis du directeur de la RTB-Télé a été vaine.
Puisque lui-même concerné par cette affection, il a préféré ne pas se prononcer et nous a recommandé de toucher le ministère de la Communication, auteur de cette affectation.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
L'ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade, a effectué une visite, le mercredi 4 mars 2020 à Kaya, dans la région du Centre-Nord. Aux côtés de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, le diplomate a pu toucher du doigt les réalités en matière de réponse humanitaire en faveur des personnes déplacées internes.
Les attaques récurrentes au Burkina Faso ont entraîné des déplacements massifs de populations dans plusieurs régions du pays. Selon les données ministère en charge des questions humanitaires, on dénombrait 779 741 personnes déplacées internes au Burkina, à la date du 29 février 2020. Le Centre-Nord est la région la plus touchée, avec 49,4% du nombre total des déplacés. La commune de Kaya, chef-lieu de la région, accueille plus de 80 000 déplacés.
Cette situation nécessite une réponse efficace, d'où le lancement, le 28 février 2020, d'un plan de réponse humanitaire par le gouvernement burkinabè. Ainsi, plusieurs partenaires ont décidé d'accompagner le pays. C'est le cas de la France qui a apporté un appui de deux millions de dollars pour venir en aide aux personnes déplacées internes.
En vue de toucher du doigt les réalités du terrain, l'ambassadeur de la France au Burkina, Luc Hallade, a effectué une visite à Kaya, le mercredi 4 mars 2020. Accompagné de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo, ainsi que des autorités régionales, le diplomate s'est rendu au Centre hospitalier régional de Kaya, puis à l'école Kouimkuili, avant de se retrouver à la Place de la nation pour constater de visu l'assistance donnée aux personnes déplacées.
« Nous retenons de cette visite que malgré les moyens insuffisants face au défi, le gouvernement burkinabè s'est mobilisé pour répondre au mieux aux besoins humanitaires », a-t-il déclaré. Et d'ajouter que « la preuve est que l'école Kouimkuili que nous avons visitée accueille un nombre important d'élèves déplacés. Et dans le domaine de la santé, les agents des formations sanitaires fermés ont été redéployés pour mieux répondre aux besoins sanitaires des communautés ».
Face aux énormes besoins, la France, à travers l'Agence française de développement (AFD), dispose d'une enveloppe de 3 millions d'euros pour appuyer les ONG humanitaires et le gouvernement du Burkina Faso, dans la prise en charge des déplacés.
Cet appui réjouit la ministre de l'Action humanitaire. « L'action de la France nous va droit au cœur car la prise en charge des déplacés demeure une préoccupation pour le chef de l'Etat et son gouvernement qui ont lancé, le 28 février dernier, un plan de réponse humanitaire avec un besoin de financement de 312 millions de dollars américains », a déclaré Hélène Marie Laurence Ilboudo. Occasion pour la ministre de lancer un appel à d'autres bailleurs de fonds pour des actions cordonnées, au regard de la situation sécuritaire qui se dégrade de jour en jour.
Cette visite a pris fin à la Place de la nation où la délégation a visité les stands de distribution de vivres du Programme alimentaire mondial (PAM).
Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur Lefaso.net