Dans son communiqué hebdomadaire sur le bilan des opérations anti-terroristes, la force Barkhane a annoncé que le 17 novembre, en début d'après-midi, alors que les Forces armées maliennes (FAMa) et le Sous-groupement de commandos parachutistes (SGCP) effectuaient une mission de reconnaissance de l'axe par lequel devaient progresser les éléments de la relève de la garnison des FAMa de Boulikessi, un groupe d'individus se déplaçant à moto et mettant en place un dispositif d'embuscade a été décelé.
Une opération coordonnée a permis de neutraliser plusieurs « terroristes » et le détachement franco-malien a ainsi pu regagner le camp de Boulikessi sans perte ni blessé.
Le 19 novembre la relève des FAMa de la garnison de Boulikessi a pu se faire sans encombre, sous la protection des hélicoptères et des commandos de la force Barkhane, rapporte le communiqué. Le 20 novembre, les militaires français ont également neutralisé plusieurs groupes armés terroristes.
Plus d'informations dans le document joint.
Lefaso.net
Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a tenu son traditionnel point de presse sur le Covid-19, le vendredi 27 novembre 2020. De cette énième du genre, il ressort que la situation de la maladie s'est stabilisée en ce mois de novembre. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois.
Au cours du point de presse mensuel sur le Covid-19, le directeur du CORUS, Dr Brice Bicaba, a indiqué que le Burkina Faso est classé au 9e rang des pays de la sous région les plus affectés par la maladie avec plus de 2000 cas confirmés. Au plan africain, l'Afrique du Sud se positionne au premier rang avec 77502 cas. Le Nigeria tient la tête des pays de la CEDEAO avec 66875 cas.
Au Burkina Faso, à la date du 26 novembre 2020, sur 130 échantillons analysés, 15 nouveaux cas ont été enregistrés dont 09 à Ouaga, 02 à Dori et 04 à Gaoua. Aucune nouvelle guérison ni de décès n'a été enregistré. Le nombre de cas actifs est de 169.
Le nombre total de guérison à ce jour est de 2579, et le nombre de décès est de 68. Le pays compte à ce jour 2816 cas repartis entre 964 femmes et 1852 hommes.
Il existe toujours des cas au niveau de la région du Centre, des Hauts Bassins, de la Boucle du Mohoun, du Sahel, des Cascades, du Centre-nord, du Centre-Sud, du Sud-Ouest, de l'Est et du Centre-Est.
La maladie s'est stabilisée en novembre
En ce qui concerne l'évolution de la maladie au mois de novembre, Dr Brice Bicaba a indiqué qu'en moyenne, 2500 cas sont testés par semaine. Avec un taux de positivité de 3,9% depuis le 9 mars et de 4,1%. La maladie a eu une période d'embellie au mois de juin à septembre, avec une augmentation des cas au mois d'octobre. Actuellement le pays vit une stabilité au niveau de la contamination. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois de novembre.
Des activités de sensibilisation pendant la campagne
De plus les actions du CORUS durant ce mois étaient essentiellement axées sur les activités entrant dans le cadre de la campagne électorale. Ce travail a été fait en collaboration avec le Comité sectoriel liberté publique et engagement communautaire pour des directives à l'endroit des acteurs. Il s'agit des directives liées à la santé publique pendant la campagne ; la poursuite des activités de sensibilisation sur le Covid au niveau déconcentré avant les meeting et après les meeting ; un monitorage des actions de sensibilisation par région chaque semaine.
Un point global est attendu dans les jours à venir. A cela s'ajoute la poursuite des activités de sensibilisation par des volontaires et des agents de santé communautaire. Soit plus 5520 activités, 1150 visites à domicile. Le renforcement de la surveillance de l'évolution de l'épidémie pour voir l'impact de la campagne sur les nouveaux cas ; le renforcement du dispositif au niveau des aéroports et frontières terrestres.
Des efforts restent encore à faire
Au niveau du bilan, Dr Brice Bicaba indique le renforcement des capacités des points d'entrée prioritaire en matériels et des intrants. Il est aussi attendu trois extracteurs automatiques pour renforcer la capacité des laboratoires ainsi que la formation des agents de santé ( 4000 en cours). La révision des procédures pour la prise en charge des malades. Les défis majeurs à ce stade de lutte sont, selon le directeur du CORUS, le maintien de la tendance pour mieux faire face à la maladie.
Le renforcement de la surveillance et le respect des mesures barrières au niveau individuel. D'où son appel à toute la population. "Il faut rappeler aux gens que le respect des mesures barrières à savoir le port du masque, le lavage des mains au savon, l'usage du gel hydro-alcoolique, la distanciation sociale sont les meilleures précautions à prendre pour lutter contre le Covid-19" déclare-t-il.
Judith SANOU
Le Faso.net
Rappelée à Dieu, mercredi 25 novembre 2020 des suites de maladie, Christiane Nicole Ouattara née Traoré a été conduite à sa dernière demeure, ce vendredi 27 novembre, au cimetière municipal de Gounghin. Elle laisse dernière elle, le souvenir d'une mère, d'une épouse, d'une tante, d'une grand-mère et d'une belle-mère patiente, forte et surtout humaine.
Les êtres meurent et les lettres demeurent. Christiane Ouattara/Traoré, Professeure certifiée de français à la retraite, elle, vivra toujours à travers le savoir qu'elle a partagé à ces milliers d'enfants au lycée Song-Taaba, au lycée municipal Vénégré et dans bien d'autres temples du savoir à Ouagadougou. Elle vivra également dans le cœur de tous ceux et celles qui l'ont côtoyée, respectée et aimée. Comme une mère, une sœur, une amie. Christiane Ouattara/Traoré est partie comme elle a vécu : dans la simplicité et dans l'amour.
Comme dans toute famille, elle manquera à son époux, Moussa Ouattara, conseiller technique à la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), à la retraite. Celui-là même qui malgré sa foi musulmane, n'a jamais exigé d'elle une conversion. « Elle a pratiqué sa religion jusqu'au bout », a témoigné sa fille aînée, Aïcha, épouse du Dr Cyriaque Paré, lors de la veillée de prière animée, jeudi, par la Communauté chrétienne de Base/Saint Gaston au domicile familial sis au quartier Pissy.
Christiane Ouattara/Traoré manquera aussi à ses enfants Aïcha, Safiatou, Ibrahim, Aïda, qui l'avaient surnommée « Mamie », et à ses nombreux petits enfants qui préféraient le terme de « Super Mamie ». Elle a été leur « Super héros » face à la maladie. Forte, patiente et pieuse jusqu'au bout. Aïcha se souvient du jour (environ deux semaines avant son décès) où sa mère lui tient à peu près ce langage : « L'ainé (e) d'une famille est comme un père ou une mère pour ses frères et sœurs. Tu es l'aînée et tu es désormais la mère de tes frères et sœurs. Ce n'est pas facile et il te faudra de la patience ».
Après l'absoute qui s'est tenue à l'Eglise Christ Roi, le cortège s'est ébranlé vers le cimetière municipal de Gounghin. Là, l'émotion était vive. Les unes étouffant quelques sanglots derrière des morceaux de pagne et les autres essayant de consoler ceux ou celles qui voulaient se réveiller coûte que coûte de ce cauchemar. Mais, hélas, c'était l'ultime adieu, avant la première pelletée. Ce n'est qu'un au revoir. "Super Mamie" s'en est allée. Elle avait 67 ans.
HFB
Lefaso.net
Le comité syndical de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina) de la CNSS (Caisse nationale de la sécurité sociale) a animé une conférence de presse, à Ouagadougou, le 26 novembre 2020 pour donner sa lecture sur le verdict de l'affaire du recrutement frauduleux au concours de la CNSS.
L'affaire des agents impliqués dans le recrutement frauduleux à la CNSS est passée à la loupe de la coordination des comités CGT-B de la CNSS. Ceci, à quelques jours après le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) le 16 novembre 2020. L'ex-DRH et son épouse sont condamnés à 30 et 12 mois d'emprisonnement ferme. L'ex-DRH est également interdit d'exercer pendant cinq ans dans la fonction publique.
De ce point de vue, la CGT-B/CNSS se dit en partie satisfaite de la sentence rendue par la justice en ladite affaire. Elle encourage par ailleurs la justice à poursuivre ses actions de transparences.
Toutefois, les conférenciers regrettent « l'incompétence du TGI de se connaitre compétent dans l'annulation dudit concours ». Pourtant disent-ils « la loi est claire en matière de fraudes ». Pour eux, en cas de fraude lors d'un concours, la loi ordonne de l'annuler. « Un concours frauduleux doit être annulé comme le demande la loi » martèle Seydou Koné, secrétaire général de la CGT-B/CNSS.
De la responsabilité du directeur général
Autre chose qui intrigue Seydou Koné et ses camarades, c'est le cas de la direction générale de la Caisse. Ils s'interrogent donc sur la responsabilité du directeur général actuel, Lassané Savadogo. « Pour nous, il ne fait l'ombre d'aucun doute que Lassané Sawadogo est impliqué dans ce recrutement frauduleux. En matière pénale, il faut des éléments de preuves. Ce sont ces éléments de preuve qui nous ont juste manqués. Pour nous, on ne peut pas organiser une fraude massive comme celle que nous avons connue et le directeur général n'est pas impliqué ou n'est pas au courant. Ce n'est pas possible. Donc pour nous Lassané Sawadogo est bel et bien soupçonné d'avoir participé à cette fraude organisée au sein de son organisation ».
La conférence a été donc l'occasion pour les conférenciers de dénoncer « les magouilles » dans la gestion de la CNSS. Pour eux, il faut un décret pour encadrer les recrutements internes afin de limiter les fraudes.
E.K.S
Lefaso.net
La compagnie Air Burkina a effectué son premier vol commercial sur Libreville, le mercredi 25 novembre 2020, en présence de ses responsables. Ce vol inaugural via Cotonou marque le retour de la doyenne des compagnies aériennes de la sous-région au Gabon.
C'est désormais possible pour les Burkinabè résidents au Gabon de prendre Air Burkina pour leurs trafics aériens entre les deux pays sans faire trop d'escales comme auparavant. Cette occasion, à en croire les Burkinabè au Gabon, est la bienvenue et surtout attendue. « Nous attendons cela depuis longtemps », confie le délégué des Burkinabè au Gabon, Ousseini Sorgho, dont la joie se lisait sur son visage.
Deux fois par semaine, Air Burkina va rallier les deux pays via la capitale économique béninoise, Cotonou. Au-delà d'un simple voyage, la diaspora burkinabè y voit le symbole du patriotisme. « Le fait même d'entendre Air Burkina auprès de nous au Gabon, cela nous incite à voyager avec la compagnie. Ça fait une fierté pour nous de savoir qu'une compagnie du Burkina vient au Gabon, là où réside une forte communauté », relate Ousseini Sorgho.
Pour marquer l'effectivité du vol, une équipe de l'administration d'Air Burkina a voyagé avec les passagers ordinaires de Ouagadougou à Libreville après une escale à Cotonou. La cérémonie inaugurale s'est déroulée dans l'enceinte de l'aéroport international Léon Mba de Libreville.
Le début d'un programme régulier
L'ambassadeur du Burkina Faso au Gabon, Saïdou Zongo, a rappelé l'importance de la desserte de Libreville par Air Burkina, qui marque aussi la bonne diplomatie entre les deux pays. « Air Burkina vient tout simplement reprendre son rôle essentiel de vecteur dans les flux migratoires, y compris la circulation des marchandises et du fret », a indiqué l'ambassadeur.
Le représentant du directeur général d'Air Burkina, Aly Diallo, a décliné l'objectif de la compagnie qui consiste à établir une passerelle entre l'Afrique centrale et de l'Ouest. « Nos vols sont mis en place pour faciliter d'abord le déplacement de nos ressortissants, d'une part ; et celui des opérateurs économiques entre les deux sous-régions, d'autre part », a-t-il indiqué.
Selon les responsables de cette compagnie aérienne, ce vol inaugural marque le début d'un programme régulier,qui, progressivement, va se dérouler en fonction de la réponse du marché. Ainsi, Air Burkina qui a pour slogan « Les racines et les ailes de l'Afrique de l'Ouest », s'étend désormais à Libreville.
Au nom des autorités gabonaises, le directeur général de l'Aéroport de Libreville (ADL), Igor Simard, a réitéré la disponibilité du Gabon à accompagner Air Burkina. « Bon vent ! Nous sommes ravis de vous accueillir dans la famille », a-t-il formulé.
Air Burkina, il faut le rappeler, est la seule compagnie de transport aérien de l'Afrique subsaharienne qui a toujours fonctionné sans discontinuité depuis sa création en 1967. La compagnie dispose de trois Embraer (deux E190 et un E170) depuis fin 2018. Aly Diallo indique que d'ici début 2021, Air Burkina aura cinq flottes qui vont desservir de longues destinations telles que l'Asie et l'Europe.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
37 impétrants de la 4e promotion de la cuvette du programme de formation en épidémiologie et laboratoire de terrain du Burkina (BFELTP) ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce vendredi 27 novembre 2020, à l'Université Joseph Ki-Zerbo. La cohorte 4 a été baptisée « Nicolas Meda ».
Les maladies n'ont pas de frontières et peuvent se propager très rapidement. La pandémie du Covid-19 a confirmé cela. Il est donc capital que le système de santé soit renforcé en personnel de qualité capable de prévenir mais surtout de réagir rapidement pour la riposte à tous les niveaux du système.
L'Université Joseph Ki-Zerbo a en pris la mesure. En collaboration avec l'Organisation Ouest-africaine de santé (OOAS), à travers le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance de maladie (REDISSE), elle a mis en place ce programme de formation en épidémiologie et laboratoire de terrain du Burkina (BFELTP).
Les impétrants de la cohorte 4, soit 37 au total, proviennent de 9 pays de l'espace CEDEAO. Ils ont reçu leurs parchemins ce vendredi 27 novembre 2020 au cours d'une cérémonie solennelle à l'Université.
D'après la vice-présidente en charge de la recherche et de la coopération internationale, Olga Mélanie Lompo, l'Université est très heureuse de mettre à la disposition des pays de l'espace CEDEAO, des épidémiologistes aguerris. A l'endroit des lauréats, Mme Lompo les a appelés au patriotisme et exhortés à relever les nombreux défis qui se présenteront à eux.
La Directrice du programme, Dr Pauline Yanogo, prenant la parole au nom du parrain des impétrants, a exhorté les nouveaux épidémiologistes à mettre en pratique les différents paradigmes et concepts qui ont été développés tout au long des 2 années de formation. « Dès votre retour au pays, vous devez cultiver l'empathie avec les communautés afin d'obtenir une interface efficiente, gage d'une meilleure satisfaction de la demande des populations », a-t-elle martelé.
Elle a aussi traduit sa reconnaissance à l'OOAS, la Banque mondiale, etc. pour les soutiens multiformes sans lesquels cette formation n'aurait pas abouti.
Le représentant des impétrants, Sorry Kondé, a remercié, au nom de ses camarades, le corps professoral qui n'a ménagé aucun effort pour la réussite de la formation. « Nous avons passé deux années certes de formation mais aussi de forte émotion et nous sommes restés malgré tout solidaires », a-t-il confié. Il s'est dit fier de ce diplôme qui, sans doute, leur ouvrira les portes d'une vie professionnelle accomplie.
Obissa Juste MIEN
LeFaso.net
Président du mouvement Agir Ensemble pour le Burkina, Kadré Désiré Ouédraogo a fait une déclaration ce 27 novembre 2020, à Ouagadougou sur le scrutin couplé présidentielle et législatives de 2020. KDO dit prendre acte des résultats provisoires.
Candidat malheureux du scrutin, il a planté le décor de sa déclaration en ces termes : “ La vision que je vous ai proposée reposait sur des transformations profondes”. Mais “force est de constater que le choix des dirigeants issus de ces élections n'a pas été fait sur la base des reformes fortes." a-t-il regretté.
Un regret qu'il a associé aux irrégularités constatées lors du vote. Toutechose qui jette le doute, selon son entendement, sur la crédibilité des résultats provisoires proclamés. "Les dysfonctionnements profonds ont pu avoir un impact sur la sincérité du scrutin”.
Malgré tout, il admet les résultats. “Je m'associe aux candidats signataires du CFOP et je prends acte des résultats provisoires publiés par la CENI”, a déclaré KDO. Cela n'empêche pas, selon lui, de porter un regard critique sur le déroulement du scrutin.
C'est même un "devoir" de porter cette critique, fait savoir Kadré Désiré Ouédraogo. "Cependant, il est de notre devoir de dénoncer les dysfonctionnements, les cas avérés et les suspicions de fraudes, la proclamation des résultats par la CENI sans consultations, l'absence ou l'arrivée tardive du matériel de vote, la non prise en compte de la cartographie, l'ouverture tardive de certains bureaux de vote, le refus d'établissement des procès verbaux”, a relevé Kadré Désiré Ouédraogo.
Il finit par conclure : "Je salue et adhère à la position des candidats de l'opposition afin d'éviter une crise post-électorale dont notre pays n'a pas besoin.”
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Ceci est une déclaration de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) suite à la proclamation des résultats provisoires par la CENI de l'élection Présidentielle du 22 novembre 2020.
L'Union Pour le Progrès et le Changement, après avoir relevé les insuffisances majeures qui ont entaché la régularité et la sincérité de ce double scrutin.
Considérant la situation difficile que traverse notre pays ;
Considérant que la cohésion sociale est une impérieuse nécessité pour le vivre ensemble ;
Le Bureau Exécutif Central en sa séance de ce jour 27 novembre 2020, félicite l'ensemble du peuple Burkinabè, en particulier ses militants, les FDS, les organes de presse pour leurs implications dans le déroulement de ces élections et prend acte des résultats ainsi proclamés.
Nous réaffirmons notre volonté renouvelée de toujours préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération
Ouagadougou le 27 novembre 2020
Pour le Bureau Exécutif Central,
Le Porte-parole du Parti, l'honorable Moussa ZERBO
Les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso constituent une étape importante pour la consolidation de la démocratie dans le pays. Ces élections ont clôturé un processus électoral marqué par le consensus et le civisme de tous les acteurs..
L'UE soutient les efforts déployés afin de préserver ce consensus, au niveau national et international, à l'image des actions menées par la CEDEAO, l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie et les Nations Unies.
Il est important que la suite du processus électoral continue de répondre aux principes de transparence, de respect de l'État de droit et d'inclusivité, garanties indispensables pour un scrutin aux résultats crédibles et acceptés par tous.
Dans l'attente des résultats définitifs qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel, toute contestation des résultats provisoires devra se faire à travers des voies légales existantes.
Josep Borrell/Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité / Vice-président de la Commission européenne
Le village de Kolan dans la commune de Toma vient de bénéficier de six forages le mercredi 25 novembre 2020. Ce don est l'œuvre du projet Nouvelle planète BCOD en collaboration avec la mairie de Toma.
Après le village de Goussi, c'est le village de Kolan qui se réjouit aujourd'hui grâce à ce geste très salutaire qui va beaucoup soulager la population. Pour le conseiller municipal Pascal Gourané, ce projet de réalisation de forages est le bienvenu dans le village car non seulement il les soulage mais aussi amoindrit les distances que leurs mamans et femmes parcouraient pour aller à la recherche de l'eau. Selon lui, le don va contribuer à « éradiquer les maladies hydriques ».
Quant à Malik Garané, maire de la commune de Toma, il a salué toute la population de Kolan et leur a dit merci pour leur présence effective ce matin. « Je suis content de ce village qui est un exemple dans notre commune, raison pour laquelle le Conseil municipal tient à vous accompagner. Comme on a coutume de le dire que si on lave ton dos, lave-toi aussi le ventre. Effectivement, vous vous battez pour le développement de votre village et j'en suis fier. Nous n'allons pas nous limiter à ces six forages parce que nous allons travailler avec les partenaires pour toujours vous appuyer » s'est ainsi étalé le maire Garané.
Il a aussi saisi l'occasion pour féliciter Nouvelle planète qui, depuis un certain moment intervient dans beaucoup de village dans la commune. Pour faire le point des réalisations du partenaire de la ville, le maire a invité Seynabou Gueye, chargée du suivi du projet pour ce faire. « Nous intervenons dans tous les domaines notamment le domaine de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, le maraîchage, de l'eau et l'assainissement pour ne citer que ceux-la. Depuis 2015, nous travaillions avec beaucoup de communes où nous parrainons des élèves, à Grand Samba par exemple dans le Passoré. Dans la commune de Toma, nous avions réalisé des adductions d'eau potable simplifiée (AEPS) à Sièpa, Pankélé, des forages, des unités de production pour les femmes dans le village de Tô. Nous avons réalisé un jardin à Koin. Nous intervenons également dans le village de Nyon, Nièmè, Semba, Zouma, Konti, Raotenga, Yayo, Goussi tous de la commune de Toma » a expliqué Seynabou Gueye.
En marge de cette activité, le maire Malik Garané a rendu visite aux femmes de Raotenga qui ont bénéficié d'un projet pour la fabrication du soumbala par Nouvelle planète BCOD. Par ailleurs, il les a félicitées et les a invitées à prendre cette activité au sérieux afin de résorber le chômage et par ricochet la pauvreté dans le village.
Gaston Toé
Lefaso.net
Toma
La Chambre Consulaire Régionale de l'UEMOA (CCR- UEMOA), en application des décisions prises par son Bureau en sa deuxième réunion tenue par visioconférence le 05 août 2020, a décidé d'accompagner la mise en œuvre d'actions de soutien au secteur privé sous- régional durement éprouvé par la crise sanitaire de la pandémie de la COVID-19.
A cet effet, le Bureau de la CCR-UEMOA a décidé d'allouer une contribution financière d'un montant de cent vingt (120) millions de francs CFA, soit quinze (15) millions aux organisations consulaires de chaque Etat Membre pour appuyer les initiatives de sensibilisation, d'accompagnement et de relance économique des entreprises pour une meilleure résilience aux conséquences de la pandémie.
Dans le cadre de cet appui de la CCR- UEMOA, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso a mené les actions suivantes :
Une campagne d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques des treize régions sur les modalités et conditions d'accès au fonds de relance économique (Fre Covid-19) mis en place par le Gouvernement burkinabè ;
L'accompagnement des Très petites entreprises (TPE) à travers la tenue de deux sessions de formation ;
le soutien technique et financier à l'organisation d'évènements de promotion de la relance économique (Salon des banques et des PME de l'UEMOA, foire du « Consommons local ») et l'appui à la participation de PME locales auxdits évènements
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso salue cette initiative de la CCR- UEMOA qui a contribué à renforcer les actions inscrites dans le cadre du Programme d'accompagnement à la résilience économique (PARE Covid-19) initié par notre Institution en collaboration avec les autres structures d'appui au secteur privé.
Unis et solidaires, nous viendrons à bout de la Covid-19 et de son impact sur l'activité économique !
Fait à Ouagadougou, le 23 novembre 2020
Mahamadi SAVADOGO
Grand Officier de l'Ordre National
Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso
Les grandes familles OUATTARA et HEMA, à Bobo, Soubakagniedougou, Banfora, Niangoloko, Côte d'Ivoire, Italie, Canada
Les familles alliées : COULIBALY, SOULAMA, KONE, TRAORE, PALE, YACOUBA, OUEDRAOGO, DIARRA, LOUBOULA, BATIONO,
La veuve OUATTARA née PALE Yielly Marie Agnès,
Les enfants : Bamassi Rachid Fabrice et Biê Aziz Kévin
Très touchés par les marques de compassion, solidarité et sympathie vous remercient sincèrement de vos soutiens multiformes (spirituel, moral, matériel, financier…), lors du rappel à Dieu le 18 octobre 2020 à Abidjan et de l'inhumation le 29 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso de leur Bien-aimé fils, frère, oncle, beau-frère, époux, père.
Mamadou OUATTARA, affectueusement appelé Tom,
cadre de banque (BOA Côte d'Ivoire) à la retraite.
Ils remercient particulièrement les voisins, les différentes délégations venues de Bobo, des provinces du Burkina, de la Côte d'Ivoire, la communauté Gouin du Burkina et de la Côte d'Ivoire, la Communauté Lobi, Dagara.
Ils vous informent par ailleurs que le doua du 40e jour aura lieu le dimanche 29 novembre 2020 à 08h00 au domicile familial sis à Accart-ville, secteur 21.
Qu'Allah vous le rende au centuple.
PAIX A SON AME !
La grande famille BARRY à Bèma silmi-mossi, Koukabanko, Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Dori, en Côte-d'Ivoire, Belgique, France, au Mali et au Ghana ;
Les familles alliées, OUEDRAOGO de feu Nabagnonré, SAWADOGO à Ouahigouya, Wéransè, Wo, Kindibo, Namissiguima et Ouagadougou ; Ouattara, Héma, Soulama et Sanogo à Niangoloko, Banfora, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou ; Toé, Kambou, Zakané, Kaboré, Saboué, Ouédraogo à Ouahigouya, Gourcy et Arbollé, Cissé, Kondombo, Poda, Somé et Niampa ;
Les enfants, Barry Hilaire transitaire à la retraite à Ouagadougou, Barry Léopold enseignant à Dédougou, le Colonel Barry Auguste Denise ancien ministre à Ouagadougou, Mme Kaboré/ Barry Flore à Ouagadougou, Mme Saboué/Barry Caroline à Ouagadougou, Barry Alain agent du trésor à Ouahigouya, Mme Kambou/Barry Edith à Bobo-Dioulasso, Mme Cissé/Barry Esther à la BCB Ouagadougou, Mme Kondombo/Barry Gisèle à la BCB/Ouagadougou, Barry Aïcha à Bruxelles, Mme Ouédraogo/Barry Chantal à la SONABHY/Ouagadougou, Barry Cheick à ECOBANK/Dori, Mme Ouédraogo/Barry Adissa au Ministère des affaires étrangères et de la coopération à Ouagadougou, Mme Somé/Barry Fanta à la Direction des grandes entreprises à Ouagadougou, Mme Niampa/Barry Raynatou à Fasoplast/Ouagadougou, Mme Ouédraogo/Barry Roukiétou à la Caisse populaire de Gourcy, Barry Aziz à la SONABEL/Ouagadougou ;
Les petits-enfants et arrière-petits-enfants ;
Expriment leurs sincères remerciements, autorités politiques et administratives, autorités militaires et paramilitaires, autorités religieuses et coutumières, aux délégations venues des villages du canton de Bèma silmi-mossi et des localités avoisinantes, aux voisins du quartier Gounghin, secteur 7 (ex-secteur 9) de Ouagadougou, aux parents, amis, collègues et connaissances, pour les nombreuses marques de compassion, de soutien et d'encouragements, dont ils ont été l'objet ;
Lors du décès, des suites de longue maladie, au Centre Hospitalier Universitaire de Tingandogo de Ouagadougou le 26 octobre 2020, et des obsèques à Ouagadougou et à Bèma silmi-mossi, les 27 et 28 octobre 2020, de leur chef de canton, frère, père, oncle, grand-père, arrière-grand-père, gendre, beau-père, Monsieur Moussa Pierre BARRY, Sa Majesté Naba Piiga II, contrôleur des douanes à la retraite, en sa 90ème année.
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu Tout-Puissant rende à chacun au centuple ses bienfaits !
Que le Seigneur nous bénisse. Amen !
Le président sortant Roch Kaboré réélu avec un taux de 57,87% au premier tour, selon les résultats provisoires de la CENI ce jeudi 26 novembre 2020. Selon le président de la CENI, Newton Barry, il y avait 21 154 bureaux de vote au départ mais pour des raisons d'insécurité, 1 318 ne pouvaient pas ouvrir. La CENI devait donc organiser les élections avec 19 836 bureaux de vote. Mais sur ces 19 836 bureaux de vote, 926 n'ont pas pu ouvrir le jour même des élections.
Résultats provisoires
Sessouma Kiemdoro Do Pascal : 20 158 soit 0,70%
Komboigo Eddie : 442 742 soit 15,48%
Farama Segui Amboise : 25 783 soit 0,90%
Ouédraogo Ablassé : 51 575 soit 1,80%
Ouédraogo Kadré Desiré : 95 977 soit 3,36%
Zida Yacouba Isaac : 43403 soit 1,52%
Diabré Zéphirin : 356 388 soit 12,46%
Ouédraogo Gilbert Noël : 44 347 soit 1,55%
Kaboré Roch Christian Marc : 1 654 982 soit 57,87%
Soma Abdoulaye : 40 217 soit 1,41%
Kam Yéli Monique : 15 124 soit 0,53%
Barry Tahirou : 62 639 soit 2,19%
Tassembedo Claude Aimé : 6 449 soit 0,23%
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Quelques heures après la proclamation, ce jeudi 26 novembre 2020, des résultats provisoires de la présidentielle du 22 novembre 2020 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les candidats l'opposition politique ont, par une déclaration, réagi en "prenant acte".
Les signataires disent cependant se réserver le droit d'utiliser les voies légales de recours pour traiter des irrégularités relevées au cours du déroulement du processus électoral et tout particulièrement au cours du scrutin du 22 novembre 2020.
"L'opposition politique réaffirme, à l'attention de l'opinion publique nationale et internationale, sa volonté renouvelée de préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération", a exprimé l'opposition politique à travers la déclaration lue par Tahirou Barry.
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Roch Marc Christian Kaboré a reçu dans la soirée de ce jeudi 26 novembre 2020, plusieurs candidats malheureux à la présidentielle du 22 novembre 2020. Ils sont venus le féliciter pour sa réélection à la présidence du Faso pour les cinq prochaines années.
Parmi les candidats venus féliciter Roch Kaboré figurent certains membres signataires de l'accord politique de Ouagadougou. On peut citer Tahirou Barry, Ablassé Ouédraogo et Me Gilbert Noël Ouédraogo. Il y a eu également la Yennenga de l'éducation, Yeli Monique Kam du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB).
Quelques heures avant, les partis signataires de l'accord politique de Ouagadougou livraient une déclaration dans laquelle ils disaient prendre acte des résultats du scrutin et se réservaient le droit d'engager des recours auprès de la Justice, pour ce qu'ils qualifient d'irrégularités ayant entaché le processus électoral.
Le président réélu a réitéré ses remerciement à chacun des candidats venus le féliciter et salué cet esprit républicain qui est signe selon lui, d'une maturité de la démocratie du Burkina.
Cette démarche des candidats malheureux vers le candidat victorieux signifie, dans une certaine mesure, que la crise post électorale que les Burkinabè voyaient se profiler à l'horizon est peut-être derrière maintenant.
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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé ce jeudi les résultats provisoires de l'élection du Président du Faso du 22 novembre dernier plaçant en tête le Président sortant Roch KABORE avec 57,87% des suffrages exprimés. En attendant la confirmation des résultats par le conseil constitutionnel, l'Union pour la Renaissance /Parti Sankariste (UNIR/PS) par ma voix à l'honneur et la joie d'adresser à Son Excellence le Président du Faso Roch Marc Christian KABORE ses vives et sincères félicitations pour sa réélection à l'élection présidentielle de 2020 pour un nouveau mandat de cinq ans.
Cette réélection témoigne de ses qualités de leader et d'homme d'Etat exemplaire au Burkina Faso. Par son vote, le peuple burkinabè a exprimé sa reconnaissance des efforts fournis depuis cinq ans dans tous les domaines de la vie nationale, surtout en ce qui concerne l'enracinement de la culture démocratique et le développement socio-économique du pays.
Son programme politique structuré va certainement permettre à notre pays de remonter la pente sur le plan sécuritaire et de retrouver sa place sur la scène internationale. Le score largement dominant qui a disposé à son élection confère au Président KABORE toute la légitimité nécessaire à l'initiation des programmes qu'il jugera utile au développement de notre pays et au bien-être des burkinabè.
Conscient de l'ampleur des défis auxquels le Président devra faire face, l'UNIR/PS renouvelle son soutien sans faille au Président du Faso dans l'accomplissement de ce nouveau quinquennat. Félicitation à l'équipe de campagne et au MPP pour le travail abattu.
Nos chaleureuses félicitations au Président Roch Marc Christian KABORE pour sa brillante élection à l'élection présidentielle et plein succès dans ses nouvelles fonctions.
Le Président
Maître Bénéwendé Stanislas Sankara
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déclaré, ce 26 novembre 2020, le président sortant, Roch Kaboré, vainqueur du scrutin du 22 novembre. Eddie Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) arrive deuxième. Visiblement, ce n'est pas le rang que les militants veulent.
Il est 10 heures au quartier général (QG) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ce jeudi 26 novembre 2020, à Ouagadougou. Les militants arrivent à compte goute pour fêter la probable victoire de leur candidat Eddie Komboïgo. Mais pour l'instant, tout le regard est tourné vers la CENI qui doit livrer le verdict provisoire du double scrutin du 22 novembre 2020. Assises devant la télévision, l'attente est longue pour certaines personnes.
La pression monte. Personne ne converse avec son voisin. Seul le bruit de la télévision se faisait entendre. Après plus de deux heures, la nouvelle tombe. Roch Kaboré est le héros de la compétition démocratique avec 57,87% des voix contre 15,48% pour Eddie Komboïgo du CDP, parti au pouvoir sous Blaise Compaoré. C'est la déception dans le camp d'Eddie Komboïgo. Tout juste après la proclamation des résultats, le QG se vide de ses militants, excepté les premiers responsables du parti. Pour Adama Ouédraogo du bureau exécutif national, ce résultat en faveur du président sortant, Roch Kaboré, n'est pas crédible.
Cela a d'ailleurs été dénoncé par les sept candidats signataires de l'accord politique de l'opposition à travers la publication d'une déclaration. « Nous ne sommes pas contents des résultats qui viennent d'être proclamés », a clamé M. Ouédraogo avec la dernière énergie. En allant aux urnes, le CDP visait un objectif précis. Décrocher les clés de Kosyam. « Nous ne sommes pas allés aux élections pour être deuxième. Nous, nous étions allés pour gagner la présidence du Faso. C'est pour vous dire que deuxième place ce n'était pas l'objectif poursuivi. Et nous nous savons très bien que l'électorat burkinabè s'est exprimé en faveur de l'opposition. La deuxième place ne nous dit rien. Nous nous voulons que le choix du peuple soit respecté », a fait savoir M. Ouédraogo.
Cette élection, qui était censée départager les protagonistes du jeu politique et permettre la désignation par le peuple de ses gouvernants, se noue ainsi dans la controverse. Néanmoins, une nouvelle page s'ouvre pour le CDP. Si le parti maintient la même performance aux législatives (les résultats sont attendus le 27 novembre) il deviendra le second parti le plus fort au « pays des hommes intègres » devant l'UPC.
Mieux se préparer pour 2025
Boureima Kagambèga, admis à la retraite il y a quelques années, appelle les partis politiques à faire preuve de retenue et de responsabilité. « Je voudrais que ça soit la paix entre tous les politiciens. Tout ce que Dieu fait est bon », a laissé entendre ce militant de la paix. De son côté, Wendlasida Guirou, un militant du CDP, a accueilli les résultats avec beaucoup de philosophie. Comme il l'a souligné, dans toute compétition, il y a un gagnant et un perdant. C'est pourquoi, il invite l'opposition politique à accepter le choix du peuple. Après cette élection, M. Guirou pense déjà au futur : « Nous devrons voir comment nous allons faire pour mieux nous préparer pour les échéances de 2025 ».
Aïssata Laure G. Sidibé
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Au cours d'une conférence de presse ce jour 26 novembre 2020 à Banfora, Pr Abdoulaye Soma a donné son appréciation des résultats provisoires proclamés plutôt au cours de la mi-journée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Insatisfait, il parle d'un désastre électoral.
Le candidat du soleil d'avenir à l'élection présidentielle a exprimé son insatisfaction quant aux résultats issus des élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre 2020. Selon ces résultats, Abdoulaye Soma arrive neuvième avec près de 1,41 % des suffrages exprimés.
Il n'est pas tout satisfait des conditions dans lesquelles ces élections se sont déroulées. Pour lui, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n'a pas été à la hauteur de l'organisation au vu des nombreux dysfonctionnements et irrégularités constatés çà et là lors du scrutin.
C'est pourquoi, il estime que ces élections ont abouti à des ‘‘résultats difficilement applaudissables ''. Cependant, le candidat malheureux du soleil d'avenir dit accepter les résultats par ‘‘amour pour la patrie et pour la paix de la nation'' et de vivre avec ce qu'il qualifie de « désastre électoral ». Il exhorte tous les acteurs politiques au dialogue, à se dépasser des clivages politiques et à travailler au bien-être du peuple burkinabè.
Selon lui, au regard du nombre de suffrages obtenus pour sa toute première participation à une compétition électorale, le soleil d'avenir a brillé et brillera davantage de façon imparable dans les années à venir. Il est persuadé que tant que le soleil divin se lèvera et se couchera comme il est, le soleil d'avenir gagnera les élections tôt ou tard. Le salut du peuple burkinabè, pour lui, réside forcement dans un renouveau qu'amènerait un changement générationnel du leadership politique du Burkina.
K G M
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