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Mis à jour : il y a 16 heures 6 min

Décès de OUEDRAOGO Tiraogo Felix : Faire-part

jeu, 02/05/2024 - 15:30

Les grandes familles OUEDRAOGO et SAVADOGO, à LAGO, GOURCY, OUAHIGOUYA, OUAGADOUGOU, BOBO-DIOULASSO, KOUDOUGOU, BANZOM, SOLENZO, DIEDOUGOU, TARBA, DJIBO, THIOU de OUAHIGOUYA, HOUNDE, DJIBASSO, COTE D'IVOIRE, ETATS UNIS, FRANCE etc.

Les familles alliées BOUGOUMA, SOMDA, PODA, DIALLO, SAVADOGO etc.

Les veuves, enfants, petits-enfants, arrières petits enfants ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à DIEU, de leur fils, frère, cousins, époux, gendre, père, grand père, arrière-grand-père, OUEDRAOGO Tiraogo Felix à la retraite et, précédemment SAF/CAF au Programme National de Gestion des Terroirs ( PNGT I ET II).

Décès survenu dans sa soixante-dixième année le lundi 29 avril 2024 au CHU de BOGODOGO de suite d'une courte maladie.

Programme des obsèques :

 Vendredi 03 mai 2024 :

 17 heures : Levée du corps à la morgue du CHU de BOGODOGO
 20 heures : Veillée de prière au domicile sis à la Patte D'oie au côté Est du jardin Ouaga 2000 sur l'avenue du Père Joseph WRESINSKI.

 SAMEDI 04 Mai 2024

 10 heures : Levée du corps au domicile suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin.

Que par la miséricorde de DIEU l'âme de papa Felix repose en paix.

UNION DE PRIERE

Catégories: Afrique

Décès de Sidonie Nati YANOGO née SAWADOGO : Faire part

jeu, 02/05/2024 - 15:30

Les grandes familles : YANOGO à Ouagadougou, Tiguindalgué, Loumbila, Boulsa, Londres, Ottawa, Montréal ; SAWADOGO à Kaya, Boulsa et Ouagadougou ; BADDREDINE à Bobo Dioulasso et Ouagadougou ;
Monsieur Carlos Wendingoudi YANOGO, Secrétaire General de Lilium Mining ;
Les enfants Kenza, Chaïna et Camron ;

Les parents : Monsieur Ouendinsongdé Félix YANOGO et son épouse Hélène à Ouagadougou, la veuve Samira BADDREDINE à Ouagadougou, Mme Sylvie SOPISZ née SAWADOGO ;
Les Familles Alliées : KOUDA et SOPISZ
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, fille, belle fille, sœur ;

Sidonie Nati YANOGO née SAWADOGO ;
Décès survenu le 29 Avril 2024 à Ouagadougou à l'âge de 41 ans ; Le programme des obsèques est le suivant :

Levée du corps le Samedi 4 mai 2024 à 6h00 à la morgue du CHU de Tengandogo et départ pour le domicile familial a Ouaga 2000 ;
Départ du domicile familial à 8h00 pour le culte funèbre au Temple Évangélique Grâce et Victoire (TEGV) à Ouaga 2000 à partir de 8h30.
Inhumation au cimetière municipal de Gounghin à 10h30.

Jean 11 : 24. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.

Catégories: Afrique

Décès de SAKIRA DAOUDA : REMERCIEMENTS

jeu, 02/05/2024 - 15:30

Les grandes familles SAKIRA, DISSA, DIARRA, SERE, KONATE, SANOGO, DEME à Tchériba, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Les familles alliées KARANTAO, IRA, SANOGO, FOFANA, KOTE, GANSORE, DAMBINA, N'DOUR, DAO, TEGUERA, SANOU, ZAMPALIGRE, TAMBOURA, MAIGA, MEDAH, BOKOUM, KARAMBIRI, ZON, OUEDRAOGO, SIMPORE.

à Ouahabou, Banfora, Diébougou, Bagassi, Koudougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, France et Etats-Unis.

La veuve SAKIRA/KARANTAO Mariam et ses enfants à Ouagadougou :

• Mohamed Sani Kassoum ;
• Amir Souleymane ;
• Cheick Idriss ;
• Hicham Ramadan.

Remercient très sincèrement tous ceux, qui de près ou de loin, les ont apportés leur soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu, le samedi 16 mars, suivi de l'inhumation, le dimanche 17 mars 2024 et du doua de quarantième jour le dimanche 21 avril 2024 de leur fils, frère, neveu, cousin, époux, père.

SAKIRA DAOUDA,
Logisticien, précédemment en service à
COTECNA/COTRACK, Maître-Nageur, Coach sportif

Elles remercient particulièrement la communauté musulmane de la pharmacie Diawara, les collègues de service de COTRACK, du PAMAC, du ministère en charge de la justice, les promotionnaires de l'IFC, de l'université Joseph KY ZERBO (UFR/SJP), de l'ENAM, la famille sportive notamment, les groupes de sport de l'aérobic, de la natation, du karaté do, du football, les amis, les voisins de Karpala et de Daganoin, l'administration, le corps enseignant, les élèves du primaire et du collège de Gira Imana et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Inna lilahi wa Inna ileihi radjiouma. Nous sommes tous à Dieu et c'est vers lui que nous retournerons.

Qu'Allah lui pardonne et lui fasse miséricorde.

Catégories: Afrique

Burkina/ Enseignement technique : Les épreuves sportives des examens lancées

jeu, 02/05/2024 - 15:28

L'année scolaire 2023-2024 tend vers sa fin au Burkina Faso. Bientôt la période des examens de fin d'année. Le ministre en charge de l'éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, a procédé ce jeudi 2 mai 2024, à Ouagadougou, au lancement officiel des épreuves sportives. L'établissement qui a accueilli les autorités pour le début des épreuves sportives est le lycée technique national El hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana.

Le ministre a encouragé les élèves à donner le meilleur d'eux-mêmes pour réussir leurs épreuves sportives. Le premier responsable du département en charge de l'éducation nationale a également traduit sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du système éducatif pour le travail accompli malgré la situation sécuritaire difficile du pays.

« L'année s'est déroulée avec quelques difficultés à quelques points mais nous retenons que l'ensemble des acteurs se sont donnés corps et âmes malgré la situation difficile. C'est ici le lieu pour nous de traduire notre disponibilité à l'ensemble des acteurs. Nous sommes en train de commencer la dernière phase de l'année à travers les examens. Aujourd'hui, nous lançons les épreuves sportives des séries du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). Environ 26 700 candidats vont se lancer à la recherche de diplôme », a indiqué le ministre.

Le ministre en charge de l'Education nationale, Jacques Sosthène Dingara

Entre stress et anxiété, certains élèves se disent prêts à affronter les épreuves sportives. Djénéba Ouangrawa, élève en quête du BEP dit être prête à affronter les épreuves sportives. « J'ai commencé à me préparer pour les épreuves sportives il y a une semaine. Je peux dire que je suis prête. J'espère pouvoir assurer pour avoir une bonne note », a laissé entendre l'élève.

L'élève Djeneba Ouangrawa

Djénéba Ouangrawa a invité ses camarades à dompter le stress. Car dit-elle, « quand on est stressé, on n'arrive pas à se donner à fond ».

Tout comme Djénéba Ouangrawa, Ulrich Nikièma, se sent confiant pour affronter les épreuves sportives. A en croire l'élève, il a révisé ses enchaînements avec son enseignant mais aussi avec ses amis. Pour l'élève, pour réussir à son examen, il faut commencer à se préparer depuis le début de l'année. « Je peux dire que je suis presque prêt pour les épreuves écrites », dit-il.

Ulrich Nikiéma dit être prêt pour les épreuves sportives

En quête de son BEP, Flora Nikièma est stressée. Elle n'arrivait pas à s'exprimer et respirait un peu trop rapidement. « Je suis stressée. Ça fait un peu peur mais je suis prête. Je me suis préparée avec mon enseignant d'EPS et mes camarades de classe », a indiqué l'élève.

Flora Nikiéma, stressée à cause des épreuves sportives

Au lycée technique national El hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana, les épreuves vont se poursuivre jusqu'au 4 mai.

Rama Diallo
LeFaso.net

Catégories: Afrique

Para-athlétisme : Le Burkina ramène quatre médailles du Grand prix de Marrakech

jeu, 02/05/2024 - 15:16

La 8e édition du World Para Athletics Grand prix de Marrakech s'est tenue du 22 au 28 avril 2024. A cette compétition, le Burkina Faso a participé avec cinq athlètes qui ont décroché quatre médailles et une qualification aux jeux paralympiques Paris 2024.

Le staff de la Fédération nationale de sports pour personnes handicapées a réuni la presse le 1er mai pour un débriefing de la participation du Burkina Faso. Une médaille d'or au lancer de poids, une médaille d'argent à la course T13, une médaille d'argent au lancer de poids et une médaille de bronze au lancer de javelot, telles sont les distinctions reçues par les athlètes burkinabè. Ces derniers ont competi dans onze épreuves au total.

Les résultats sont satisfaisants selon le président de la fédération, Guy Yaméogo

Le Burkina Faso a amélioré ses performances et occupe la 25e place sur 62 délégations participantes, indique Guy Yaméogo, président de la fédération. Et selon lui, les attentes étaient certes grandes, mais les résultats sont satisfaisants surtout avec ces 4 médailles obtenues. « Ces médailles confirment le résultat que nous avons obtenu aux jeux de la francophonie. Cela signifie aussi que le travail abattu par les encadreurs et les athlètes évolue », a-t-il signifié.

L'autre bonne nouvelle est la première qualification directe aux jeux paralympiques du Burkina Faso. « Pour le moment, seule Raïnatou Moné est qualifiée pour les jeux paralympiques Paris 2024. Mais on pourrait avoir d'autres qualifications en fonction des classements du comité », a fait savoir Séraphin Farma, directeur technique de la fédération.

Le directeur technique de la fédération Séraphin Farma qui a accompagné les athlètes espère que d'autres seront qualifiés pour les jeux paralympiques en plus de Raïnatou Moné

Malgré ses médailles et sa qualification, Raïnatou Moné affirme que la compétition à Marrakech n'était pas facile. « Il faut mentalement être fort et je ne doute pas des compétences de nos encadreurs. Avec beaucoup de travail, je crois que je pourrai affronter les jeux paralympiques Paris 2024 », a déclaré la jeune fille concernant sa qualification.

Raïnatou Moné a ramené deux médailles, dont une médaille d'or au lancer de poids

Jacob Guiguemdé, qui était à deux doigts de se qualifier, déplore que sa compétition ait bien commencé mais ne se soit pas bien terminée. « Malheureusement à mon premier saut en longueur, j'ai fait une distance de 5m68 et ce fut mon meilleur score. J'ai raté la qualification en saut à 2 cm près uniquement », explique l'athlète qui entend désormais miser sur l'assistance pour être plus à l'aise pendant les compétitions. Jacob Guiguemdé avait mis les chances de son côté en s'entraînant rigoureusement pour la compétition.
A ces jeux, le Burkina se classe 25e. On note que dans l'ensemble, les athlètes étaient dans le top 10 de chaque catégorie dans laquelle ils compétissaient.

Victorine Guissou a aussi ramené deux médailles (une de bronze et l'autre d'argent)

Le palmarès des athlètes

Raïnatou Moné (catégorie T13) :
Médaille d'or au lancer de poids
Médaille d'argent au 100 mètres
3e place au saut en longueur

Victorine Guissou (catégorie F56) :
Médaille d'argent au lancer de poids
Médaille de bronze au lancer de javelot

Jacob Guiguemdé (catégorie T13) :
4e place au saut en longueur
4e place aux 100 mètres
4e place au lancer de poids

Aimé Kansama (catégorie T46) :
6e place aux 100 mètres
6e place au saut en longueur

Oumarou Ziba (catégorie F56) :
6e place au lancer de poids

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/ Canicule : Les conséquences sur la peau et quelques conseils pour y remédier

jeu, 02/05/2024 - 15:00

Le Burkina Faso enregistre une période de canicule. Les fortes températures ont des conséquences sur la peau. La pharmacienne spécialisée en cosmétologie et dermo consultante internationale certifiée, Gilonne Wetta donne quelques conseils pour protéger la peau en cette période de chaleur.

La canicule est à l'origine d'une déshydratation au niveau de l'organisme de façon générale. Cela a des répercussions sur la peau, a fait savoir Gilonne Wetta. Elle a souligné que pendant la chaleur, on aura : une peau déshydratée et plus sèche ; L'apparition de boutons de chaleur communément appelé bourbouille ; Des rougeurs dues à des brûlures du soleil sur la peau (coups de soleil) ; Des hyperpigmentations causées par le soleil ardent (apparition de taches au niveau des zones exposées) ; Une surproduction de sébum à l'origine d'une peau grasse.

Il faut avoir les bons réflexes pour protéger la peau pendant la canicule, a insisté Gilonne Wetta

Quelques solutions

Afin de mieux protéger la peau, la pharmacienne a précisé en premier lieu que tout part de l'intérieur. C'est pour cette raison qu'il faut commencer par : bien hydrater l'organisme en buvant beaucoup d'eau (au moins 3litres / jour). Il faut en outre manger des aliments qui vont apporter de l'eau à l'organisme comme les fruits et légumes frais et éviter tout ce qui peut produire plus de chaleur dans l'organisme tels que la prise de caféine, de stupéfiants et d'aliments très épicées.

Gilonne Wetta a conseillé aux populations de se protéger du soleil en mettant une protection solaire. « C'est très important pour éviter l'hyperpigmentation et prévenir les effets du soleil sur la peau à long terme », a-t-elle insisté. Aussi, il faut prioriser des d'anti oxydants tels que la vitamine C, le zinc, la vitamine E. La vitamine A est aussi recommandée pour booster le système immunitaire et aider la destruction de radicaux libres qui peuvent détruire l'organisme.
« Il faut éviter de s'exposer aux heures chaudes de la journée entre 12h et 15h et porter des habits amples, légers pour se protéger des rayons UV », a indiqué la pharmacienne.

« Il y a dans les commerces, des produits spécifiques mais également pour toute la famille que l'on peut privilégier », Gilonne Wetta

En cette période de canicule, il est préférable d'appliquer des produits nourrissants, a-t-elle renchéri. Pour le bain, il faut privilégier les huiles, gels douches ou savons surgras (c'est à dire enrichi en huile) qui vont laver sans assécher la peau. Après les bains, il faut utiliser des gels crèmes ou uniquement des huiles pour nourrir la peau telles que : l'huile de coco, d'avocat, le dattier du désert, l'amande douce ou tout autre huile végétale qui vous convient. Ces huiles vont venir emprisonner l'hydratation au niveau de l'épiderme, a conclu Gilonne Wetta.

Samirah Bationo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Décès de ONADIA Yempabou Oscar : Remerciements

jeu, 02/05/2024 - 15:00

Très touchés, par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, d'amitié, de solidarité et de soutien multiforme qui leur ont été témoignés, lors du décès le 24 mars 2024 aux États Unis d'Amérique et de l'inhumation le 18 avril 2024 à Ouagadougou de leur fils, frère, beau-frère, cousin, oncle, ONADIA Yempabou Oscar,
Les grandes familles ONADJA et OUOBA à Fada N'Gourma, Abidjan et Ouagadougou ;

les familles alliées, BIRBA, COLY, OUÉDRAOGO, ROUAMBA à Ouagadougou et Thiès ;
M. ONADIA L. Raphaël et son Épouse ONADIA/OUOBA T. Christine,
leurs enfants Roseline, Sara, Joël et Miriam à Ouagadougou ;
Les oncles, tantes, cousin (e) s, neveux et nièces,
voudraient, par ce message, remercier du fond du cœur, toutes les personnes qui de près ou de loin les ont assistés lors de cette douloureuse épreuve.

Tout en s'excusant de ne pouvoir citer tous les noms, de peur d'en oublier, ils expriment, cependant, leur profonde gratitude à :
la communauté des Burkinabè de New Jersey,
l'association des Gourmantchés de New York,
la direction de Prospect of New Jersey Corporation,
l'association des retraités de la communication et de l'information (ARCI)

les anciens de la RTB,
le personnel de l'AGTER
les voisins du quartier à pissy,
le journal Faso 7,

la communauté des frères et sœurs Témoins de Jéhovah de Ouagadougou et ailleurs,
l'administration du Collège Parents d'élèves de Pissy.
les parents, amis et connaissances,
Merci d'avoir été présents.

Que le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Catégories: Afrique

Décès de BOZIE-SOME née GOLANE Thérésia : Remerciements et faire part

jeu, 02/05/2024 - 15:00

« Je ne meurs pas ; J'entre dans la vie ». Sainte Thérèse de l'enfant Jésus.
La grande famille POURYILÉ à Babora, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kongoussi, Ziniaré, Tougan et en France ;
Monsieur HIEN Thomas, cultivateur à Babora ;
Maitre Norbert E. DABIRE à Ouagadougou ;
Monsieur Naviel Benoit SOME, cadre de la SONABEL à la retraite à Ouagadougou ;
Les grandes familles, GOLANE, TOE, KY, PARE, DIALLO à, Tô, Bala, Biba, Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Abidjan ;

Monsieur Christophe GOLANE, cadre de FASO FANI à la retraite à Koudougou ;
Monsieur Edmond KY, Economiste à la retraite à Ouagadougou ;
Mesdames, KY née GOLANE Charlotte, SOME née GOLANE Clotilde et, monsieur GOLANE Jean-Marie à Tô, Koudougou et Toma ;
La grande famille BEKOUONE à Dalgane, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou ;

Monsieur Jean Louis SOMDA à la retraite à Ouagadougou ;
Monsieur Maxime SOMDA à la retraite à Ouagadougou ;
Les familles alliées :
KONE, ZOUGMORE, KPIÈLÈ, ZOMBRE à Banfora, Koupéla, Memer et Ouargaye ;
Les enfants :

BOZI-SOME Elise Agnès Régina, animatrice protection à la Croix Rouge/Projet UNICEF, au centre Nord ;
BOZI-SOME Edwige Marie Gilberte, Directrice Provinciale des Enseignements, Post Primaire et Secondaire de la province de l'Oubritenga ;
BOZI-SOME Alexis Aimé Lambert, Chef de la Brigade Mobile des Douanes de Tougan ;
BOZI-SOME Anselme Carlos Malvla à Ouagadougou ;
Les petits enfants :

BOZI-SOME Thierry à Lyon/France ;
BOZI-SOME Melchi. Assistant des Douanes en service à la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude, à Bobo-Dioulasso ;
BOZI-SOME Arnaud à Paris/France ;
BOZI-SOME Olivier. Etudiant à Ouagadougou ;

BAIKRO Aicha à Abidjan ;
BAIKRO Mohamed Lamine, à Abidjan ;
OUEDRAOGO Jean Bernard, Technicien Géologue à Ouagadougou ;
BOZI-SOME Marie Thérèse, à SEMAFO ;

BOZI-SOME Mathilde Maeva. Etudiante à Ouagadougou ;
BOZI-SOME Hugues Aymar, élève à Ouagadougou ;
BOZI-SOME Aurèle Hermine, étudiante à Ouagadougou ;
BOZI-SOME Anna Maria, écolière à Ouagadougou ;
BOZI-SOME Bernardo Christ, à Ouagadougou ;
Les arrières petits-enfants :
Mathéo, Matys, Maïna, Marie Ange, Merveille, Ange Brayan et Inaya Eden Marie, à Ouagadougou, Abidjan et Paris

Très touchées par les nombreuse marques de solidarité et de soutiens multiformes manifestées à leur endroit lors de la maladie, du décès à Ouagadougou le 1er/03/2024 dans sa 89ème année et, de l'inhumation le 07/03/2024 à Babora de leur épouse, belle fille, belle-sœur, fille, sœur, tante mère, belle-mère, grande mère, arrière grande mère, BOZIE-SOME née GOLANE Thérésia, précédemment inspectrice de l'enseignement du primaire à la retraite, vous renouvellent leur profonde gratitude et leur reconnaissance ;

Leurs remerciements vont particulièrement :

A monsieur le Premier Président de la Cours des Comptes ;
A l'ensemble des autorités administratives de la Région du Plateau Centrale et leurs personnels ;
A monsieur le Haut-Commissaire de la province de l'Oubritenga et à tout son personnel ;

A monsieur le Secrétaire Général de la Croix Rouge et à tout son personnel ;
A monsieur le Directeur Général des Douanes et à tout son personnel ;
A monsieur le Coordonnateur National de Lutte contre la Fraude et à tout son personnel ;
A madame la Directrice de l'Agence nationale d'appui au Développement des Collectivités Territoriales (ADCT) ;

A l'ensemble des Directeurs provinciaux de l'Oubritenga et leurs personnels ;
A l'ensemble des autorités administratives de la province du Sourou et leurs personnels ;
A tous les acteurs des structures éducatives des provinces de l'Oubritenga et du Kourwéogo ;
A monsieur le Président de la Délégation Spéciale de Koper et à tout son personnel ;

A monsieur le Directeur Général de l'hôpital Tingandogo et à tout son personnel ;
A l'équipe « Protection Projet UNICEF » ;
A la promotion des historiens « 1988-1989 » ;
A la promotion CPES « 2007-2009 » ;
A l'ensemble des groupes d'encadreurs Pédagogiques (HG/E.C et SNIES) du Burkina Faso ;

A la 17ème promotion des Préposés des Douanes ;
A la 25ème promotion des Contrôleurs des Douanes ;
A toutes les membres des associations du « Sud-Ouest », dans le Kourwéogo et dans l'Oubritenga ;
A tous les membres de la chaine de solidarité du Sud-Ouest de la DGD ;
Au Curé de la paroisse de Maria-Tang ;
Aux prêtres de la paroisse de Kologh-Naba ;

Aux abbés, Nova KPODA à Babora et, Léon au petit séminaire de Limoirè
A l'abbé Béranger BOUDA ainsi qu'aux prêtres de la paroisse de Nagrin ;
- A la C.C.B. Saint-Jean de Ouidi ;
A tous les membres des chorales des paroisses de Kologh-Naba et de Maria-Tang ;
Aux Légionnaires de Marie de Ouidi ;

A l'Association des acteurs retraités de l'éducation ;
Aux voisins du quartier Ouidi ;
A monsieur Moumouni GNANKAMBARY et épouses ;
A monsieur Bernadin DABIRE, à la Direction Générale des Douanes ;
A madame Rosalie TALL, Inspectrice de l'Enseignement du Primaire à la retraite à Ouagadougou ;

Aux nombreux, parents, amis et connaissances ;
Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Que le seigneur, dans sa miséricorde, vous le rende au centuple.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme, selon le calendrier ci-dessous.


Soyez infiniment béni et comblé de grâces divine. Union de Prières.

Catégories: Afrique

Décès de DA SANSAN ROBERT : Remerciements et faire-part

jeu, 02/05/2024 - 15:00

‘'Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra''.

La grande famille KPIER à Kampti ;
Les familles NOUFÉ, KAMBOU, DA, PALÉ, SIB, POODA et KAMBIRÉ à Kampti, Périgban, Gaoua, Bobo-Dioulassao et en Côte d'Ivoire ;

Les familles amies et alliées : PALÉ, SOMÉ, DIOLOMPO, HIEN, PALENFO, LOUGUÉ, BASSONO, PARÉ, ZONGO, OULÉ, OUEDRAOGO, GUMEDZOÉ, BADINI, NONGANA, KOMBOIGO, TRAORÉ et DION ;

Les frères et sœurs à Kampti, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Côte d'Ivoire ;
La veuve, Madame DA/PALÉ Céline à Ouagadougou,
Les enfants : Evariste, Marie-Laure, Yéri Francéline Fany, Sansan Thierry, Ollo Léonce Joseph- Marie, Oho Fleur Ingrid ;

⁠Les neveux et nièces ;
vous expriment leurs sincères remerciements pour votre soutien lors de la maladie et du décès le 24 Mars 2024 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 03 Avril à Kampti de leur fils, frère, oncle, père, ami, beau-père, grand père et arrière grand père DA SANSAN ROBERT, ancien fonctionnaire du FENU/PNUD.

Leurs remerciements s'adressent en particulier :

Aux Généraux Kwamé LOUGUÉ, Nabéré Honoré TRAORÉ et épouse, au ministre Jacob OUEDRAOGO ses frères et sœurs
⁠Au chef d'État Major de l'Armée de l'Air

⁠Au Colonel Major Sansan Compar KAMBOU
Au chef de Canton de Toma,

À Madame Alima TRAORÉ , ancien Médiateur du Faso
Aux Evêques DER Raphaël DABIRÉ de Diébougou et Ollo Modeste KAMBOU de Gaoua,

Aux prêtres de la promotion Feu,
Aux autorités administratives, religieuses et coutumières de Kampti et de Périgban
Aux anciens collaborateurs du PNUD

À la DG de l'hôtel Silmandé,
À Madame Corinne NIKIEMA du Trésor
Au PDG de SOGEPER,

À Franck Alain KABORÉ de Nerwaya Multivision,
À la CCB St Lazare de la Paroisse notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie,
À la chorale Coeur, voix de l'Espérance de la Paroisse St Guillaume de Tanghin,
À la CCB de Paix-Ville, Kampti

À la Chorale Ste Cécile de la Paroisse de Kampti et de Périgban
À l'honorable Ladji COULIBALY,
⁠Aux populations de Kampti, de Périgban et des villages environnants,

Aux voisins, jeunes, amis et connaissances à la Patte d'Oie ⁠ pour leur accompagnement lors de cette dure épreuve.

Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Seigneur dans sa bonté infinie vous comble de ses grâces et vous le rende au centuple.

Catégories: Afrique

Soirée cinématographique de l'ISTIC : Des étudiants en fin de formation présentent leur savoir-faire

jeu, 02/05/2024 - 14:48

L'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) a organisé, le mercredi 1er mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une soirée cinématographique. Au programme, ce sont deux films d'une durée de 26 minutes chacun, qui ont été projetés au bonheur du public.

Il s'agit des films documentaires « Alléluia/Alhamdoulila : Pour le meilleur et le pire » de Rasmane Zongo et « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago. Ces deux films sont tous réalisés par des étudiants en fin de formation à l'ISTIC. Le premier aborde la problématique des mariages inter-religieux. Il relate les difficultés rencontrées par des couples de religions différentes, notamment celles du couple Herman et Korotimi. Cette dernière (Korotimi), issue de la religion musulmane, a été reniée par son père pour s'être mise en couple avec son compagnon Herman, de la religion catholique. Une problématique qui est d'actualité et décriée par Rasmane Zongo, qui espère un changement de comportement à travers sa production.

Le public présent à cette soirée cinématographique

Le deuxième film aborde la question liée à la gestion et à la prise en charge des personnes déplacées internes. Ce film relate les réalités des personnes déplacées internes hébergées dans certaines familles d'accueil. Focus a donc été fait sur ces familles qui accueillent des PDI. A travers cette production, Amandine Tago dit vouloir montrer la solidarité de ces familles d'accueil au regard des sacrifices qu'elles consentent au quotidien. Présente à cette soirée, Amandine Tago avoue avoir réalisé ce film dans des conditions difficiles au moment où certaines personnes n'acceptaient pas se confier à sa caméra et à son micro. « Il a fallu donc s'armer de courage et d'enthousiasme pour y arriver », a-t-elle confié.

Amandine Tago, la réalisatrice du deuxième film exprimant sa satisfaction

Cette soirée s'inscrit dans le cadre de l'organisation d'un voyage pédagogique de l'ISTIC, du 24 avril au 6 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette immersion dans la ville de Sya a pour objectif de permettre aux stagiaires de mettre en pratique les enseignements reçus et d'être en situation réelle d'apprentissage. Cette soirée a eu lieu dans la salle Casimir Koné de la RTB2 Hauts-Bassins qui était bondée de monde. En effet, les cinéphiles bobolais, majoritairement composés d'étudiants, n'ont pas voulu se faire conter l'événement.

La projection du deuxième film sur la « Prise en charge des PDI : Le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago

Ces films ont été bien appréciés par des spectateurs, à l'image de la directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba. Elle a affirmé que cette soirée a permis au public de découvrir le savoir-faire des étudiants de son institut. « En fin de cycle, les stagiaires doivent présenter des études de cas pour ce qui concerne les étudiants en communication et journalisme, à travers des productions, pour montrer que l'ISTIC c'est vraiment une école professionnelle qui va directement vers des cas pratiques. Ce sont ces deux productions qui ont été sélectionnées et présentées au public à l'occasion de cette soirée », a-t-elle expliqué.

La directrice générale de l'ISTIC, Dr Alizèta Ouoba, salue la qualité des productions

En tant que première responsable de l'institut, elle se réjouie de la qualité des productions présentées et profite de l'occasion féliciter les acteurs impliqués dans la réalisation de ces films. « Je suis vraiment satisfaite de la qualité des productions. J'adresse mes remerciements aux encadreurs qui ont pris leur temps pour que ces productions puissent être à la hauteur des attentes de l'institut. C'est un travail de qualité qui a été présenté et ceux qui veulent aller à la pratique, l'ISTIC est la bonne adresse », se réjouit Dr Alizèta Ouoba.

Dr Sita Diallo/Traoré est la directrice de la formation initiale de l'ISTIC. Elle a rappelé que cette soirée s'inscrit dans le cadre du voyage pédagogique qui est une pratique professionnelle ancrée dans la formation des stagiaires de l'ISTIC. « Ce voyage leur permet de faire le web journalisme en pratique et en même temps, ils découvrent les potentialités de la localité en produisant des articles du web et les communicants essaient d'organiser l'événementiel », a-t-elle indiqué. L'organisation de ce voyage coïncide avec la tenue de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture. A en croire la directrice de la formation initiale, cette coïncidence n'est pas un fait du hasard. « Nous avons organisé ce voyage à l'occasion de la Semaine nationale de la culture pour permettre aux stagiaires d'apprendre plus », a-t-elle dit.

La directrice de la formation initiale de l'ISTIC, Dr Sita Diallo/Traoré, rappelant les objectifs de cette soirée

Pour donner plus de visibilité à ces productions et permettre qu'elles puissent jouer leur rôle d'éducation et de sensibilisation, l'ISTIC prévoit nouer des partenariats avec des chaînes de télévision pour qu'après, ces films puissent être diffusés. « Cela permettra au public de découvrir les potentialités de nos stagiaires », a dit Dr Sita Diallo/Traoré. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net
Crédit photos : Herman Bassolé

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Décès de YERBANGA Ignace : Faire part

jeu, 02/05/2024 - 13:20

Les grandes familles YERBANGA ET TONDE à Manga, Ouagadougou et Paris ;
Mme YERBANGA / ARNAUD Jeanne à Saaba à Ouagadougou ;
Les enfants Céline, Eric et Elodie ;

Les grandes familles alliées ARNAUD, COMPAORE, MARE, KABRE, OUEDRAOGO, DAO, SANON, SANFO, COULDIATY, DEMBELE, SAVADOGO, NGUYEN ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, époux, grand père et Arrière-grand-père :

Monsieur YERBANGA Ignace,
Magistrat à la retraite le 1er Mai à l'âge de 71 ans de suite de courte maladie.
Un hommage lui sera rendu le 3 Mai 2024 à 10H 00 au CONSEIL D'ETAT suivi du transfert de la dépouille à Manga pour l'inhumation à 15H.

Union de prière.

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Journée des coutumes et des Traditions chaque15 mai : « Éclatante manifestation d'une justice immanente au Burkina Faso et en Afrique Noire », selon Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo

jeu, 02/05/2024 - 13:12

Ceci est le premier jet de réflexions proposées en partage par Son Excellence Anatole Gomtirbou-Noma Tiendrebeogo, à propos de la consécration du 15 mai, Journée Nationale des Coutumes et des Traditions.

Qu'à cela ne tienne ! Ni erreur, ni omission, a sonné le Début de la Fin de la fameuse sentence dictatoriale et multiséculaire imposant au monde la malheureuse vision erronée : "les Anges sont blancs et les Diables sont Noirs”.
Cette décision des autorités compétentes de la transition sur la Journée des Coutumes et des Traditions, est un acte fort qui consolide le choix et l'action politique pour la renaissance et la souveraineté complète de notre pays, et de l'Afrique Noire entière à y voir de près.

En effet, cette décision historique nous renvoie à l'existence de nos communautés et Peuples africains au cours des cinq derniers siècles écoulés, tout au long desquels nos parents, arrières-parents, aïeux ont enduré des moments et traitements douloureux innommables : La traite des Noirs, l'esclavage des Noirs, la colonisation dite civilisatrice des Noirs, etc.

En sus, retenons toujours que ces souffrances physiques de nos aïeux ne représentaient pas grand chose au regard de leur douleur morale et spirituelle lorsqu'ils comprirent qu'en réalité leurs tortionnaires d'époque, théoriciens et praticiens confondus cherchaient à leur nier le moindre statut d'ETRES HUMAINS : ils n'auraient pas d'âme, pas d'esprit ascendantal, pas de dignité humaine, donc sont et demeurent des animaux maniables et corvéables à volonté.

De ce point de vue, comment imaginer l'acceptation d'une religion traditionnelle, endogène, africaine. D'où la persécution systématique de nos croyances ancestrales, de nos coutumes et traditions. La chappe fatale s'abattit alors sur nos pays et sur nos communautés à partir du 20ème siècle : la matérialisation-terrain du partage du continent tel qu'opéré par la Conférence de Berlin (1885) se dessine et se fortifie.
L'invasion et l'occupation de nos pays et communautés obéirent alors à quelque chose près, au même mode operandi ci-après :

d'abord les forces militaires pour anéantir toutes velléités de résistance quelconque endogènes ;
ensuite les forces d'intérêt économiques et financières pour asseoir les bases de l'exploitation et de la corruption systématique ;
puis les forces administratives et politiques pour la gestion du nouveau butin bien balisé ;

enfin les forces spirituelles et religieuses pour répandre l'idée de soumission ou nouvel ordre établi mais aussi et surtout pour imposer leur revendication capitale : Dépositaire-Monopoliste de Dieu. En clair il fallait nous amener à croire et à accepter l'inexistence du lien ombilical entre les vivants et les ancêtres.

NB : Cette dernière catégorie de forces d'invasions est la plus pernicieuse. Elle a la prétention de détenir le monopole de Dieu le Tout Puissant. Elle revendique que toute communauté de tout Peuple voulant aller à Dieu passe par elle pour le droit de passage, le choix de l'intercesseur, les modalités de la démarche vers Dieu etc.
Manifestement ces gesticulations doivent arrêter ou être recentrées car NUL ne peut détenir le monopole de Dieu qui est le même pour tous les êtres humains, pour toutes les communautés organisées pour tous les peuples de la terre.
Cela est valable unanime et indiscutable au Burkina Faso malgré la soixantaine d'ethnies ou de communautés ; il en est de même sur le continent africain en dépit de sa cinquantaine de peuples ou de nationalités.

Cette croyance fondamentale des africains (surtout noirs) s'est mue en réalité vivante gravée dans leurs us et coutumes et Traditions qui ne s'altèrent nullement malgré les nombreux relâchements socio-générationnels observés çà et là au contact des civilisation étrangères non maîtrisées ou mal régulées.
Évidemment après des centaines d'années de persécutions diverses nos coutumes et traditions n'ont plus leurs lustres d'autan. Leur pratique souvent exercée dans une sorte de clandestinité n'a pas permis un transfert de connaissances identiques de génération en génération

Dès lors il n'est pas superflu de faire un rappel succinct de la quadrature de nos coutumes et traditions. Appartenant à l'une des dernières générations ayant bénéficié de ces us et coutumes encore immaculés nous pensons pouvoir livrer les informations qui suivent.

Nos coutumes constituent les produits dynamiques de notre COSMOGONIE africaine et burkinabé. Ils sont l'expansion vivante de notre spiritualité africaine dont la charpente présente un DIEU UNIQUE Tout Puissant entouré de la communauté de nos Ancêtres, eux-mêmes ayant un lien ombilical avec nos communautés des vivants.
Il est remarquable que dans cette trilogie vivifiante les Ancêtres occupent un rôle prépondérant. Ils constituent le point d'ancrage entre DIEU et les humains.

Les prières et les offrandes des vivants sur Terre remontent à Dieu à travers ce passage obligé. Les Mosse traduisent bien cette situation dans leur adage bien connu : Nous sommes infiniment petits et insignifiants pour oser nous adresser directement à DIEU. Notre premier intermédiaire est donc l'immense cortège des mânes de nos ancêtres, aïeux et parents siègent au paradis avec ceux des autres peuples et communautés.

Ainsi le sang du poulet immolé par le patriarche pour la santé ou la prospérité de la famille est adressé à l'âme de l'ancêtre qui séjournant déjà au paradis, assurera la transmission à Dieu selon le protocole divin le plus efficace. A n'en point douter ce sang de poulet est le même que celui du bélier d'Abraham et de la tabaski tout comme celui de l'Agneau divin des Tabernacles.

Mais attention ! Cela ne fonctionne pas mécaniquement comme par magie ou par sorcellerie. Il s'agit d'un culte humano-divin. Les célébrants sont astreints à la pureté du cœur, à une vie conduite dans la crainte de Dieu. Ils ne sont plus légion comme jadis, mais il en existe toujours. Les grandes familles dans les grandes communautés y veillent constamment dans les plus grandes discrétions. Il y va de l'intérêt communautaire, même national. Les résultats sont probants, visibles et vérifiables. Des démonstrations concrètes les plus fiables se retrouvent dans l'émission télévisée "YELSOLMA" de la RTB, malheureusement suspendue à la demande et sous la pression de certaines religions dites révélées, selon le brave animateur de l'émission très suivie et très appréciée.

Il est temps de remettre tout cela en marche vers la conquête de notre entière SOUVERAINETÉ Nationale. Il n'y aura pas de véritable indépendance politique, économique et autre, sans l'indépendance spirituelle. Nous devons nous libérer de l'esclavage spirituel et réfuter tout lavage de cerveau avilissant.

Tout ce qui précède nous autorise à sublimer la création de la journée des coutumes et des traditions qui impulsera la lutte contre le monopole de Dieu, contre le commerce de Dieu et pour la résurrection du Dieu de nos Aïeux et de nos PERES, notre Dieu, Unique, omnipotent, omniprésent et omniscient depuis des siècles et des siècles, "NABA ZIDWENDE" ou simplement "WENDE", "WENNAM".
Qu'il bénisse le Burkina Faso et toute l'Afrique. Amen.

De ce point de vue bien sincère, il convient de féliciter les autorités de la transition nonobstant leurs graves insuffisances et déviances non nécessaires ; toutefois il est impérieux d'éviter la tentation de chercher à s'immiscer dans l'exercice concrète de l'organisation et des célébrations rituelles de nos coutumes et traditions. Il s'agit de notre religion traditionnelle. Les faitières de nos communautés coutumières en sont pleinement compétentes et bien disponibles.

Chaque communauté et même chaque grande FAMILLE connaissent leurs propres personnels compétents, habilités en matière de célébrations coutumières, rituelles, culturelles qui sont officiées la plupart du temps dans la plus grande discrétion. Dans le domaine des coutumes, il n'y a point la moindre place pour les tricheries, la corruption ou les "affaires."

Par contre la pratique de nos traditions réserve une place importante aux aspects festifs populaires qui viennent agrémenter l'élan communautaire vers le rassemblement, l'union, la solidarité et l'épanouissement des membres de la société humaine concernée. A ce niveau, toute action bienveillante de l'État est la bienvenue dans le respect des conduits protocolaires du milieu concerné. De même, chaque composante de la Société Nationale y compris les intellectuels, les chercheurs et autres en toute humilité, apporter leur contribution constructive.

Dans le même ordre d'idée, la religion traditionnelle reste aimante, tolérante, dépourvue de rancœur et de toute idée de compétition religieuse. Cela est suffisamment démontré dans le présent dialogue interreligieux tout comme dans la période d'avant l'arrivée des religions étrangères dans notre pays et sur le sol du continent africain.

Par conséquent, que nul ne perçoive une menace quelconque à son existence en raison de l'avènement heureux de la journée du 15 mai qui consacre la délivrance et la purification des consciences des fils et filles du Burkina et de l'Afrique.
Dans la recherche continue de la cohésion sociale, l'État pourrait souligner fermement dans les textes d'application de la journée du 15 mai, le vibrant Appel à toutes les religions reconnues à éviter autant que possible dans leurs prêches, les dénigrements et les allusions à une autre confession religieuse quel que soit le thème développé par les célébrants.

Chaque religion confesse ses propres concepts et préceptes, et respecte ne serait-ce que par le silence, les autres religions et leurs concepts et préceptes à elles.
Vraiment, soyons suffisamment éclairés pour ne pas tomber dans la bêtise de nous disputer le "Bon Dieu" seul et unique en dépit de la différence des noms qui lui sont attribués par nous les pauvres humains.

Mais encore faut-il, au dessus de tout, que les fils et filles du Burkina obéissent pleinement à leurs propres lois et règlements et à commencer par leurs dirigeants eux-mêmes qui doivent donner le bon exemple.
Gloire à nos peuples, victoire à nos ancêtres et adoration profonde à Dieu, l'Éternel que nous appelons "NABA ZID WENDE" ou "WENNAM".

PS : Grandement merci aux Patriotes de la Transition et du Pays.

Qui est Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO ?

Anatole Gomtirbou TIENDREBEOGO est titulaire d'un doctorat de 3ème cycle en relations internationales. Il est diplomate de formation et de carrière.
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso en République Fédérale d'Allemagne (Bonn) de 1981 à 1986
Adjoint du secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) de 1995 à 1999, actuelle UA (Union Africaine)

Député à l'Assemblée générale de 1978 à 1980,
Ministre de l'environnement et du tourisme de 1992 à 1995.
Membre (DOYEN) du Conseil constitutionnel de 2015 à 2017.
Doyen de l'Association des Ambassadeurs du Burkina Faso à la retraite.
Commandeur de l'Ordre National.

Aujourd'hui à la retraite, il se consacre à l'écriture de ses mémoires et à son centre écologique.

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Messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao

jeu, 02/05/2024 - 12:00

Ses amis et connaissances à Ouagadougou ont l'honneur de vous inviter à une messe pour le repos de l'âme de de Ange Ydo Yao Directeur du Bureau international d'éducation de l'UNESCO à Genève (Suisse) le dimanche 05 mai 2024 à 9h à l'église St Camille

Union de prière

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Décès de BAMBARA Yamnissou Luc : Faire-part

jeu, 02/05/2024 - 11:06

La grande famille BAMBARA et MONE à Garango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, petit-fils, oncle et père BAMBARA Yamnissou Luc Précédemment attaché d'éducation en service à Bingo décédé ce jour 01/05/24 des suites d'une courte maladie.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 1er mai 2024 : veillée de prière 19h00 au domicile familial sise au 1200 logements, villa 207

Jeudi 02 mai 2024 :
12h : levé du corps à la morgue de Bogodogo
Transfère au domicile familial à la villa 207 sise aux 1200 logements suivis de l'absoute à l'église saint Camille à 14h
14h : inhumation au cimetière de Karpala

Jésus dit : « je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et quiconque vit en croyant en moi ne mourra jamais. Croyez-vous cela » ?
Jean 11 ; 25-26

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Décès de KABORÉ née KABORÉ Martine : Remerciements et faire- part

jeu, 02/05/2024 - 10:30

« Très bien, serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21)

Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo ; Les grandes familles OUANGRAOUA, KABORÉ et KONGO à Doundoulma Nabitenga I, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, France, aux Etats-Unis et au Canada ; M. Sibiri Philippe KONGO KABORÉ et ses enfants P. Tatiana en France, N. Ghislain Patrick à Ouagadougou, Z. Wilfried aux Etats-Unis, P. Larissa à Banfora ;

Sa Majesté Naaba Saaga de Méguet ; Les grandes familles KABORÉ, KAFANDO, SOUDRÉ et KORSAGA à Méguet, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;

Les familles alliées KI, KOUDOUGOU, YANOGO, KABORÉ, OUANGRAOUA et M'BAYE vous renouvellent leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes, les prières, la compassion et la solidarité que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu de leur épouse, sœur, mère, tante, belle-sœur, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, Madame KABORÉ née KABORÉ Martine, Educatrice Sociale à la retraite, le vendredi 29 mars 2024 à Ouagadougou à l'âge de 77 ans.

Merci à vous, Merci à Dieu !
Union de prière


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Décès de SAWADOGO Germaine : Faire part

jeu, 02/05/2024 - 10:30

Le Tiib-soba de Gaoua (KAYA),
Les grandes familles SAWADOGO, OUEDRAOGO à Kaya (Gaoua), Koumlakré, Tangasgo, Yaoghin, Ouagadougou, Abidjan, Lyon, Mulhouse ;
Les familles alliées SAWADOGO, OUEDRAOGO, NION, TRAORE, KAMBOU, DRABO à Kongoussi, Ouahigouya, Chicago, Philadelphie ;
M. Boukary SAWADOGO, ses frères et sœurs à Kaya ;
M. Basile SAWADOGO et frères et sœurs à Kaya, et à Ouagadougou ;
M. Yssouf SORE et frères à Ouagadougou et Kaya ;

Les enfants Servanne, Mireille Chantal, Roméo et frères et sœurs,
Les petits enfants Alexandra, Joel, Yohann, Abigael, Nael, Betshalel, Danielle et cousins,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur sœur, tante, mère, belle-mère, et grand-mère Madame SAWADOGO Germaine archiviste documentaliste à la retraite, décès survenu le 30 Avril 2024 au CHU de Bogodogo dans sa 71 ème année, de suite de maladie.
Par ailleurs, elles vous informent que les obsèques auront lieu selon le programme suivant :

2 Timothée 4 verset 7 : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. ».

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Décès de M.BONKOUNGOU Ernest : Remerciements et faire part

jeu, 02/05/2024 - 08:30

Les grandes familles BONKOUNGOU à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les grandes familles POUYA à KOUPELA, et POUYTENGA,
Les grandes familles ZOUNGRANA à Ouagadougou et Lâ-Todin,
Les familles alliées : POUYA, Zoundi, Tiendrebeogo, Nabalum, Sawadogo
Madame BONKOUNGOU Franceline née POUYA
Les enfants : Aristide, Damien, Brice, Wilfried,

Vous exprime leur gratitude pour vos marques de soutiens multiformes et divers, lors du décès de leur époux, père, frère, neveu, oncle, grand-père, cousin, beau-frère, ami, M.BONKOUNGOU Ernest, survenu le 20 avril, suivi de la veillée de prière le lundi 22 avril, et de la messe et l'enterrement le mardi 23 avril 2024.

« Donne-lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Amen »

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Burkina/Fête du travail : La sécurité, les libertés démocratiques et syndicales, la bonne gouvernance et la cherté de la vie au cœur de la célébration

jeu, 02/05/2024 - 00:00

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'action syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la Bourse du travail de Ouagadougou. Au cours de cette célébration, les syndicats ont dénoncé la mal gouvernance, la vie chère et ont appelé au départ de toutes les forces étrangères du pays. Ils ont aussi appelé au respect des libertés démocratiques et syndicales, à la sécurisation et à la réinstallation des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine.

Il n'y a pas eu de marche de remise de la plateforme revendicative à l'exécutif comme c'est le cas le 1er mai de chaque année. La marche a été refusée par le gouvernement pour des raisons de sécurité, selon les explications des responsables syndicaux. Malgré cette interdiction, les organisations syndicales ont bel et bien tenu leur meeting dans l'enceinte de la Bourse du travail de Ouagadougou. Plusieurs questions d'actualité ont été abordées au cours de cette célébration.

Dans son message à l'occasion du 1er mai, l'Unité d'action syndicale a passé en revue la situation nationale, africaine et internationale. Sur la situation internationale et africaine, l'UAS a notamment dénoncé la multiplication des foyers de guerre autour des intérêts géostratégiques des puissances impérialistes. Elle a dénoncé également l'impérialisme sous toutes ses formes (France, Etats-Unis, Russie, Turquie, Iran, Chine, Inde, etc.) et prôné la prise en compte de l'intérêt des peuples.
La situation nationale

Les principaux responsables syndicaux lors de cette célébration du 1er mai 2024

Pour l'UAS, la situation nationale est marquée par une dégradation de la situation sécuritaire, la remise en cause des libertés et la vie chère. Malgré la réinstallation de certains PDI et la réouverture de certaines écoles, la situation reste plutôt inquiétante, selon l'UAS. « Des menaces et attaques terroristes suivies de déguerpissement des populations, les manifestations des populations de diverses localités pour réclamer la sécurité ou un ravitaillement en produits de première nécessité, l'impossibilité d'emprunter certains axes routiers, les nombreuses localités sous blocus, sont des faits quasi quotidiens même si, du fait du verrouillage de l'information, ces faits sont camouflés au public, sous prétexte de communication de guerre. Les menaces et attaques contre les citoyens ont tellement marqué les esprits qu'aujourd'hui, les médias ont souvent du mal à avoir des invités pour animer certaines émissions. Les médias sont confrontés à toutes les difficultés pour disposer de sources officielles afin de vérifier certaines informations sur la situation sécuritaire », explique l'UAS dans sa déclaration lue par Olivier Ouédraogo.

Olivier Ouédraogo lisant le message du 1er mai 2024 de l'UAS

L'UAS dénonce également le recul démocratique qui se traduit par la multiplication des atteintes aux libertés et aux droits des citoyens, une révision illégale de la Constitution remettant en cause l'indépendance de la justice, des réquisitions, arrestations et radiations de militaires, des enlèvements et séquestrations de citoyens pour l'expression d'avis critiques sur la gouvernance du MPSR2.

Toujours sur la situation nationale, à en croire l'UAS, les organisations syndicales sont l'objet de menaces et d'attaques de toutes sortes. Au plan de la gouvernance, l'UAS observe « une gestion des deniers publics qui fait courir le risque de fins de mois sans salaire aux agents publics de l'Etat, un abus dans l'octroi des marchés gré à gré ».

L'UAS a également indiqué au cours de cette célébration que le dialogue social est rompu entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Marcel Zanté, secrétaire général de la Confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales dénonçant le refus de la marche par le gouvernement

Pour l'UAS, la vie chère demeure une réalité et frappe les travailleurs et les populations. Il s'agit notamment de la flambée des prix des produits céréaliers, des retenus sur les revenus des travailleurs, de l'instauration de taxes sur les consommations des biens et services. A tout cela, selon l'UAS, s'ajoutent les coupures d'eau, les délestages électriques devenus fréquents et de plus en plus longs, etc. Face à une telle situation, l'UAS interpelle à nouveau le gouvernement à prendre en compte les préoccupations que lui soumettent les organisations syndicales et les organisations démocratiques.

« En tout état de cause, l'UAS s'efforcera toujours de jouer pleinement son rôle de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs et de veille citoyenne », lance-t-elle.

Le contenu de la plateforme revendicative

En plus de cette lecture sur la situation nationale, africaine et internationale, l'UAS a dévoilé le contenu de sa plateforme revendicative qui devrait être remise au gouvernement. Les principaux points abordés sont, entre autres, la sécurité des populations et leurs biens, le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent, l'assainissement de la gestion des ressources nationales, la garantie du pouvoir d'achat... Les préoccupations essentielles des travailleurs sont synthétisées par l'UAS dans une plateforme revendicative de 42 points.

Wendyam Zongo, secrétaire général du Syndicat national des personnels d'administration et de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER) et président du mois des syndicats autonomes a, au nom de ses camarades, dénoncé le licenciement du secrétaire général de la CGT-B, Moussa Diallo

La sécurité des personnes et de leurs biens

Comme doléances, on retient essentiellement la garantie effective de la sécurité des populations et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, la réinstallation et la sécurisation des PDI dans leurs localités d'origine, la prise en charge effective des PDI, des ayants-droits des FDS, des VDP et des travailleurs victimes du terrorisme. Les syndicats demandent aussi la réinstallation de l'administration dans les localités avec les mesures de sécurisation qui s'imposent, l'arrêt des tracasseries contre les travailleurs officiant dans les zones à fort défi sécuritaire, le départ de toutes les forces étrangères du territoire national, etc.

Le respect et l'élargissement des libertés démocratiques et syndicales et la promotion du travail décent

L'UAS, dans sa plateforme revendicative, demande également le respect des libertés démocratiques et syndicales, la garantie effective des libertés d'association et de manifestation, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, l'annulation du licenciement du secrétaire général de la CGT-B Moussa Diallo, la finalisation et l'adoption du projet de loi portant Code du travail. Il y a également la demande de l'exécution des décisions de justice, l'arrêt des exécutons extra-judiciaires, des arrestations arbitraires, le respect de l'indépendance de la justice, la réfection et la réouverture du Lycée Philippe Zinda Kaboré fermé par le gouvernement en mai 2021, etc.

Vue de participants

Assainissement de la gestion des ressources

Sur ce point, l'UAS demande la publication des audits des ministères et des grandes sociétés d'Etat et des poursuites contre les auteurs ou complices de mauvaise gestion, l'annulation de la convention signée avec SITARAIL, l'arrêt du pillage des ressources nationales notamment minières et leur exploitation dans l'intérêt des populations avec leur implication.

On retient également la demande du respect des textes régissant la nomination des directeurs généraux des sociétés d'Etat et des établissements publics de l'Etat notamment par appel d'offre, l'audit des marchés des constructions d'infrastructures routières et immobilières et des sanctions contre les entreprises ayant réalisé des infrastructures défectueuses, le jugement de tous les dossiers de mauvaise gestion mis à nu par l'ASCE/LC et le REN-LAC, l'arrêt des ponctions de fonds dans les caisses de prévoyance sociale (CARFO, CNSS) et de l'ingérence du gouvernement dans la gestion de ces structures, etc.

Les participants à cette célébration

La garantie du pouvoir d'achat

A ce niveau, les travailleurs demandent la prise de mesures pour assurer l'approvisionnement conséquent des populations en eau et électricité, le relèvement des tranches sociales de l'ONEA et de la SONABEL respectivement à 10m3 et à 75kw/h, la diminution des prix des produits de grande consommation, le renforcement du contrôle de la qualité et des prix de ces produits, le retour aux anciens prix des hydrocarbures d'avant mars 2022, l'augmentation de 35% des pensions des retraités de la CARFO et de la CNSS. On retient aussi la demande de la baisse des tarifs de location des boutiques dans les marchés et yaars et la lutte effective contre la spéculation dans la location des boutiques, le soutien aux producteurs à travers la subvention des intrants et la mise à leur disposition des semences améliorées, d'intrants agricoles de qualité et de quantité suffisante et à des prix accessibles, etc.

La Bourse du travail de Ouagadougou a refusé du monde à l'occasion de la célébration du 1er mai

En marge de cette célébration, l'UAS a exprimé sa solidarité avec les travailleurs et avec les peuples du monde entier qui luttent pour la liberté, la justice, le droit à la vie et pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Elle a invité les travailleurs burkinabè à la solidarité. Elle a aussi appelé les responsables syndicaux, à tous les niveaux, les travailleurs des différents secteurs d'activités, à se mobiliser pour la défense des libertés, des intérêts des travailleurs et des populations.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Lire aussi : Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

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Burkina/Fraude sur le dédouanement de véhicules : 1 000 engins dans la situation, plus d'un milliard de FCFA de préjudice pour l'État

mer, 01/05/2024 - 23:59

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) était face à la presse ce mardi 30 avril 2024. Un tête-à-tête voulu par la CNLF pour informer les hommes et femmes de medias sur une pratique frauduleuse de déclarations de dédouanement et d'immatriculations de véhicules. Près de 1 000 véhicules sont dans cette situation irrégulière pour un préjudice de près d'un milliard de francs CFA pour l'Etat.

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a mis à jour une pratique frauduleuse sur les déclarations de dédouanement et d'immatriculation de véhicules. A ce stade, près de 1 000 véhicules ont été saisis sur toute l'étendue du territoire national. Parmi ces engins saisis, des véhicules personnels, de transports de marchandises ou de personnes, etc. En attendant que l'Etat puisse recouvrer les sommes dues, près d'un milliard de francs CFA est dans la nature.

De quoi s'agit-il exactement ? Selon, le coordinateur de la CNLF, Yves Kafando, après l'importation des véhicules auprès des services douaniers, des usagers, sur la base de manipulations infographiques, parviennent à modifier des déclarations, soit de sel, d'engrais, d'huile alimentaire, d'herbicides, de marchandises diverses, etc.
Cette manipulation, selon ses explications, vise à faire correspondre les caractéristiques des véhicules en leur possession sur les déclarations afin de faire croire qu'il s'agit d'une opération régulière de dédouanement.

Ensuite, avec le document falsifié, ils arrivent à s'octroyer une immatriculation qui est certes légale puisque délivrée par le ministère en charge des transports, mais malheureusement, ces véhicules n'ont pas fait l'objet de dédouanement, parce que, les recettes n'ont pas été versées dans les caisses de l'Etat. Ces individus à l'origine de cette fraude, a-t-il ajouté, sont entre l'administration douanière et le ministère en charge des transports.

Le Coordonnateur de la CNLF exhorte les uns et les autres à la vigilance et à la dénonciation

Jusque-là, le ministère des Transports ne sait pas que ce sont des véhicules qui n'ont pas été dédouanés. Parce qu'il n'a pas le moyen de vérifier cela. Le ministère des Transports, bien entendu, et la direction des douanes, gagneraient à travailler en tandem pour éviter ce genre de situation, préconise la CNLF. A l'étape de l'enquête, aucun agent de l'administration n'est encore incriminé. La CNLF a indiqué avoir fait des recommandations dans ce sens, à qui de droit.

Etant face à une fraude de biens qui ne disparaissent pas après utilisation, si quelqu'un a fraudé avec un véhicule il y a deux ou trois ans, la fraude demeure toujours. Tous ceux qui sont dans cette situation irrégulière, n'échapperont pas, foi du coordonnateur. « Je demande aux consommateurs d'être prudents. Quand vous accomplissez des formalités auprès de l'administration, il faut toujours prendre le soin de vérifier les documents qui ont servi et qu'on vous donne », a-t-il conseillé.

Il a informé que l'enquête n'est pas encore terminée. « Nous sommes actuellement face aux propriétaires des véhicules. C'est à eux de nous faire venir ceux qui ont accomplis ces formalités. Avec l'interpellation des véhicules, on nous a renvoyé à un usager qui a fait l'objet d'interpellation par la justice pour les mêmes cas de fraudes, il y a quelques années. Ce dernier purge d'ailleurs une peine d'emprisonnement de cinq ans », a lâché M. Kafando. Qu'à cela ne tienne, cela ne blanchit pas le véhicule qui est irrégulièrement dédouané. Parce qu'une des missions de la CNLF, c'est de réparer le préjudice subit par l'Etat.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Célébration du 1er mai : Le Gouvernement interdit la marche, les syndicats se contentent du meeting

mer, 01/05/2024 - 23:57

La journée internationale du travail est célébrée le 1er mai de chaque année par la communauté internationale. Au Burkina Faso, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) composée des centrales syndicales et des syndicats autonomes a célébré cette journée ce mercredi 1er mai 2024 à travers un meeting organisé à la bourse du travail de Ouagadougou. A Ouagadougou, la marche a été interdite pour des raisons sécuritaires, selon le gouvernement. Seul le meeting a pu se tenir.

Chaque année, lors de cette célébration, une plateforme revendicative est remise au gouvernement par le biais du ministre en charge de la fonction publique à travers une marche meeting. Mais pour cette célébration 2024, la marche qui devrait conduire les travailleurs de la Bourse du travail de la capitale au ministère de la fonction publique pour la remise de la plateforme revendicative a été refusée par le gouvernement.

Selon les explications des responsables syndicaux, contrairement à la procédure habituelle qui voudrait que les travailleurs aillent remettre la plateforme revendicative, le Gouvernement a indiqué qu'il se déplacerait à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs.

Une procédure refusée par les syndicats qui ont préféré tenir seulement le meeting et se concerter afin de pouvoir répondre à l'exécutif en ce qui concerne la plateforme revendicative.

« C'est à 7h30 que nous avons reçu la correspondance du président de la délégation spéciale (PDS) de Ouagadougou pour dire que la demande d'organisation de la marche meeting a été refusée, mettant en exergue le communiqué n°2 du MPSR2 lors de la prise du pouvoir le 30 septembre 2022, qui interdit les activités des partis et formations politiques et des organisations de la société civile et surtout du contexte sécuritaire du pays. Cette décision intervient alors que nous avons respecté les délais et les procédures en la matière. Mais cette information nous l'avons eue hier soir à 19 heures. C'est le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a appelé pour nous dire que la marche était interdite et que le gouvernement se déplacera à la Bourse du travail pour réceptionner le cahier de doléances des travailleurs. Ce n'est pas le PDS mais le directeur de cabinet du ministre de la fonction publique qui nous a donné d'abord l'information. Donc les syndicats préfèrent maintenir leur meeting à la bourse du travail », explique Marcel Zanté, secrétaire général de la confédération nationale des syndicats du Burkina (CNTB) et président du mois des centrales syndicales.

Les syndicats disent regretter cette décision des autorités qui avancent comme raison le contexte sécuritaire pendant qu'au même moment, des organisations favorables au gouvernement manifestent sans interdiction.

« D'abord, nous n'avons pas déposé une autorisation de marcher, nous avons adressé au PDS une information que nous allons marcher pour aller remettre le cahier de doléances. Donc ce n'est pas une demande d'autorisation. Le PDS nous refuse d'emprunter les artères pour aller remettre notre cahier de doléances en citant le contexte sécuritaire, pourtant nous avons marché l'année passée dans le même contexte. Dans le même contexte, beaucoup d'organisations surtout favorables au pouvoir en place ont eu à manifester dans la ville de Ouagadougou. Elles n'ont pas été interdites. Pourquoi donc refuser à l'UAS de marcher ? D'habitude nous faisons la marche et nous partons remettre le cahier de doléances au niveau du ministère de la fonction publique. Cette fois-ci, si le gouvernement refuse de nous autoriser à marcher, nous préférons tenir notre meeting et nous lui (gouvernement) reviendrons pour la suite de notre cahier de doléances. Pour le moment, nous avons décidé de suspendre la marche de remise du cahier de doléances et nous allons repartir nous concerter pour donner la suite qui convient au gouvernement », soutient Marcel Zanté.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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