Des centaines de milliers de personnes ont savouré le superbe spectacle offert par les festivités données à l’occasion du départ vers les Amériques de la réplique de la frégate Hermione, rendue célèbre par le marquis de La Fayette. Après avoir vogué et paradé sur la Charente, l’Hermione a rejoint l’île d’Aix d’où elle a pris le large en milieu de soirée après un grand spectacle pyrotechnique qui a embrasé la côte charentaise. La frégate est attendue le vendredi 5 juin 2015 à Yorktown, où les troupes américaines et françaises remportèrent le 19 octobre 1781 une bataille décisive contre les Anglais.
Samedi 18 avril 2015, deux cent trente-cinq ans après le départ du marquis de La Fayette à bord de l’Hermione, la réplique de la frégate française a gonflé ses voiles pour prendre la direction des États-Unis. Dans la matinée l’équipage s’était affairé sous un ciel bas et gris aux derniers préparatifs. L’après-midi le président de la République visitait le navire au mouillage de l’Ile d’Aix. À l’intention des hôtes américains, le chef de l’État avait remis au commandant Yann Cariou, un fac-similé de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, texte fondateur de la République française, en partie inspiré par la déclaration d’Indépendance américaine de 1776. Puis François Hollande regagnait la presqu’île de Fouras pour prononcer un discours célébrant l’amitié franco-américaine. Barack Obama, président des États-Unis avait salué l’événement par la voix de son consul en France, Thomas Wolf ; « C’est un honneur de commémorer et de célébrer ainsi les liens indéfectibles d’amitié et de solidarité tissés entre nos deux nations ». Peu avant midi, le drapeau américain était hissé aux côtés du drapeau français à la poupe de l’Hermione. Puis la frégate avait quitté le port de la Rochefort, remontait la Charente et tirait les premiers coups à la sortie de l’estuaire afin de saluer la frégate Latouche-Tréville sur tribord. La Frégate Anti-Sous-Marine (FASM) Latouche-Tréville porte le nom du lieutenant de vaisseau commandant de l’Hermione lors de son départ pour le Nouveau Monde, en 1780.
L’Hermione est la reproduction à l’identique de la frégate qui a permis à Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), de rejoindre la côte est des États-Unis en 1780 pour soutenir les indépendantistes opposés à la tutelle britannique. Lancé en 1995, il a fallu dix-huit ans pour mener à bien ce projet ambitieux. Il aura également fallu retrouver des savoir-faire oubliés tout en faisant appel à des techniques contemporaines : bois courbés pour la coque, gréement entièrement en chanvre cordé sur place, et une double motorisation obligatoire diesel et électrique. La reconstruction de l’Hermione aura nécessité la fabrication de 25 kilomètres de cordage, 1 000 poulies, 2 200 m2 de voilure, un mât de 54 mètres de haut, 32 canons, une ancre de 4 mètres, pour une masse totale de 1 200 tonnes.
L’aventure va maintenant se poursuivre de l’autre côté de l’Atlantique, dans un pays très attaché à son histoire et où La Fayette est étroitement lié à la guerre d’Indépendance. En tout, une douzaine d’escales sont prévues aux États-Unis. Après Yorktown (5-7 juin), une escale chargée de symboles puisque les patriotes américains et leurs alliés français y ont remporté la bataille décisive contre l’armée anglaise le 19 octobre 1781, la frégate française sera à Mount Vernon (9 juin), Alexandria (10-12 juin), Annapolis (16-17 juin), Baltimore (19-21 juin), Philadelphie (25-28 juin), New York (1-4 juillet), où sous l’œil de la statue de la Liberté, l’Hermione participera à la grande parade du 4 juillet, jour de l’Indépendance américaine, Greenport (6-7 juillet), Newport (8-9 juillet), Boston (11-12 juillet) et Castine (14-15 juillet). L’Hermione rejoindra ensuite Lunenburg au Canada (18 juillet), puis l’archipel français de Saint-Pierre et Miquelon (23 juillet) avant de retraverser l’Atlantique pour arriver à Brest le 10 août. Après une semaine d’escale dans le port breton, le voilier doit retrouver son port d’attache de Rochefort autour du 29 août.
EDA Chief Executive Jorge Domecq travelled to Tallinn on 17 April for discussions with the Estonian Minister of Defence, Sven Mikser, on preparations of the June 2015 European Council and Estonia’s participation in EDA projects. Jorge Domecq also met with the Head of the Estonian Defence Forces, Lieutenant General Riho Terras and visited the Cooperative Cyber Defence Center of Excellence.
“The European Defence Agency is crucial for driving defence cooperation in the EU”, Estonian Minister of Defence Sven Mikser said at Friday’s meeting with EDA Chief Executive Jorge Domecq. “The task has been difficult during a period of heavy cuts in defence spending but we can give a positive assessment regardless.”
“We are quite pleased with many projects that we have worked on together such as joint procurement for Carl Gustav ammunition, and we are looking forward to the results of EDA’s cyber projects”, the Minister added.
“The cyber-attacks on European media in recent weeks illustrate that cyberspace has become a key challenge of our current security environment as well as the fifth domain of warfare, equally critical to military operations as land, sea, air, and space. The European Defence Agency supports Member States in improving their cyber defence capabilities. Our cyber defence programme with the active involvement of Estonia contains projects aimed at research, training and exercises, cyber situational awareness in CSDP operations, detection and protection”, Jorge Domecq said during his visit in Tallinn.
Mr. Domecq also exchanged views with other high-level officials of the Estonian Ministry of Defence as well as the Head of the Estonian Defence Forces Lieutenant General Riho Terras. During a visit at the Cooperative Cyber Defence Center of Excellence, ways to further enhance cooperation with EDA were discussed.
In the European Defence Agency capability development plan, cyber defence is one of the priority actions. A project team of EDA and its participating Member States’ representatives is responsible for jointly developing cyber defence capabilities within the EU common security and defence policy (CSDP). A network of EDA and Member States research & technology experts support this work through collaborative activities delivering the required technologies at the right time. All of this is positioned next to existing and planned efforts by civil communities (national and EU institutions) and NATO. Given that threats are multifaceted, a comprehensive approach is taken, seeking to enhance synergies between the civilian and military domains in protecting critical cyber assets.
The visit in Tallinn is part of a series of visits by Mr. Domecq to all EDA Member States following his appointment as EDA Chief Executive and ahead of the Ministerial Steering Board on 18 May 2015. So far, Mr. Domecq visited Spain, Lithuania, Latvia, the United Kingdom, Belgium, Germany, Portugal, the Netherlands, Ireland, France, Romania, Bulgaria, the Czech Republic, Slovenia and Croatia. Next week he will travel to Poland, Hungary, Greece and Cyprus.