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Burkina/Affaire Tiegnan et compagnies : Ouverture du procès en appel ce lundi 3 novembre 2025

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 23:00

Le procès en appel de l'affaire Tiegnan et compagnies a démarré, ce lundi 3 novembre 2025 à la Cour d'Appel de Ouagadougou.

Les audiences sont publiques et ouvertes à tous.

En rappel dans l'affaire ayant opposé le Procureur du Faso près le TGI Ouaga 1 à Tiegnan Amidou, Tarpaga / Ouédraogo Pétronille , Ouedraogo Salifou et Bayoulou Philippe, le Tribunal statuant publiquement, contradictoirement et en premier ressort en répression a condamné Tiegnan Amidou à une peine d'emprisonnement de quinze (15) ans et à une amende de cinq milliards six cent quarante millions (5 640 000 000) francs, le tout ferme ;

– Taroaga/Ouedraogo Pétronille à une peine d'emprisonnement de onze (11) ans et à une amende de deux cent quatre-vingt-six millions quatre-vingt mille (286 080 000) francs, le tout ferme ;

– Ouédraogo Salifou à une peine d'emprisonnement de huit (08) ans et à une amende de trois cent quarante-sept millions six cent soixante-seize mille (347 676000) francs, le tout ferme ;

– Bayoulou Phillipe à une peine d'emprisonnement de six (06) ans et à une amende de cent vingt-six millions (126 000 000) francs, le tout ferme ;

– Décerne mandat dépôt contre Tarpaga/Ouedraogo Pétronille ;

– Se déclare incompétent à connaitre de l'exclusion de Tarpaga/ Ouedraogo Pétronille des ordres burkinabè ;

– Reçoit la constitution de partie civile du REN-LAC et la déclare fondée ;

– Condamne en conséquence Tiegnan Amidou, Tarpaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe solidairement, à lui payer un franc ;

– Reçoit la constitution de partie civile de l'Etat burkinabè et la déclare partiellement fondée ; condamne en conséquence, Tiegnan Amidou Taroaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe solidairement, à payer à l'Etat burkinabè la somme de deux milliards cent trente-trois millions deux cent cinquante-deux mille (2 133 252 000) francs au titre du préjudice financier, outre celle de un (01) franc au titre du préjudice moral et de quatre millions (4 000 000) de francs au titre des frais exposés et non compris dans les dépens ;

– Ordonne la confiscation des biens meubles et immeubles saisis au profit de l'Etat burkinabè ;

– Ordonne en outre la confiscation de tous les biens meubles et immeubles appartenant à Tiegnan Amidou, Taroaga/Ouedraogo Pétronille, Ouedraogo Salifou et Bayoulou Phillipe au profit de l'Etat burkinabè à concurrence du montant des amendes et des condamnations civiles prononcées, soit la somme totale de huit milliards cinq cent trente-sept millions huit mille un (8 537 008 001) francs ;

– Ordonne l'exécution provisoire de l'entièreté des condamnations pécuniaires ;

– Fixe la contrainte judiciaire à douze (12) mois pour garantir le recouvrement des condamnations pécuniaires ;

Condamne Tiegnan Amidou, Taroaga/Ouédraogo Pétronille, Ouédraogo Salifou et Bayouloi Phillipe enfin aux dépens”.

Source : Extrait de la décision N°045 du 24 décembre 2024 du TGI Ouaga I.

Lefaso.net

Source : DCRP-MJDHRI

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Tour du Faso 2025 : « Je tiens à remercier mes coéquipiers parce que, tout seul, je n'aurais pas pu y arriver », reconnait Paul Daumont

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:55

Après dix étapes et dix jours de compétition à travers le pays, la 36e édition du Tour cycliste international du Faso a pris fin ce dimanche 2 novembre 2025 avec le sacre du Burkinabè Paul Daumont. Son deuxième sacre après celui de 2023. Si Paul Daumont a pu conquérir et converser le maillot jaune, c'est aussi grâce au travail collectif de ses coéquipiers. Et face à la presse à l'issue de l'ultime étape, il n'a pas manqué de les remercier. Une victoire que Paul Daumont dédie au peuple burkinabè et savoure après selon lui, une année 2024 difficile, pour des raisons de blessure notamment.

Si Paul Daumont célèbre aujourd'hui son deuxième sacre au Tour du Faso, rien ne le prédisposait si tôt à une nouvelle victoire sur les routes burkinabè. Tout n'a pas été un fleuve tranquille depuis sa victoire en 2023. En effet, après son sacre en 2023, Paul Daumont a dû renoncer à l'édition 2024 pour des raisons de blessure. Un moment de doute et d'interrogations que le natif de Bobo-Dioulasso a réussi à surmonter, avant de se préparer pour cette édition 2025 du Tour du Faso.

"Après mon accident en 2023, ça a été un long chemin, autant physique que mental. Malheureusement, en 2024, je n'étais pas suffisamment prêt pour honorer le défi. Je me suis préparé, j'ai continué à me préparer pour tenter de revenir suffisamment fort en 2025 pour rehausser toujours le nom du Burkina Faso. Aujourd'hui, le 2 novembre 2025, je suis très heureux d'avoir pu inscrire mon nom à nouveau au palmarès du Tour du Faso. Cette année, c'est vrai, le maillot jaune a une saveur un peu différente. Parce que, comme je l'ai dit, je reviens de très loin. Après mon accident en 2023, ça a été beaucoup de doutes, beaucoup d'interrogations. Et franchement, aujourd'hui, je suis très content d'avoir remporté cette édition", confie-t-il.

Un sacre collectif

À en croire le vainqueur du Tour du Faso 2025, le niveau était élevé, tout comme les précédentes éditions. Les Belges et Marocains ont vraiment donné du fil à retordre aux Burkinabè. "Cette édition n'a pas été de tout repos tout comme celle de 2023. D'ailleurs, je pense que peu importe l'édition, le Tour du Faso reste quand même une course assez dure. C'est d'ailleurs ce qui fait sa renommée. Voilà pourquoi beaucoup de grands champions tentent l'aventure pour venir. On voit que des Belges ont fait le déplacement, les Marocains viennent chaque année pour tenter d'inscrire leur nom au palmarès. Une fois que vous remportez ce maillot jaune, c'est une grande signification, parce que le Tour du Faso, c'est vraiment dur", a indiqué Paul Daumont.

Et si Paul Daumont a réussi à écraser cette rude concurrence et brille de mille feux, c'est parce que d'autres coureurs ont travaillé dans l'ombre pour lui, le cyclisme étant aussi un sport d'équipe. De ses coéquipiers de l'équipe nationale à ceux des deux équipes régionales du Burkina Faso, ils ont mouillé le maillot pour conquérir ce maillot jaune et hisser haut le drapeau national. Paul Daumont, grand vainqueur de ce Tour du Faso 2025 reconnaît les efforts de ses coéquipiers. Pour lui, cette victoire n'aurait pas été possible sans leur contribution, surtout dans la conquête du maillot jaune lors du critérium de Bobo-Dioulasso (3e étape) et aussi sa conservation jusqu'au bout.

"Je tiens aussi à remercier mes coéquipiers parce que, tout seul, je n'aurais pas pu y arriver. Ils ont fait vraiment un travail monumental. Ils m'ont fait confiance et aujourd'hui, je suis content de pouvoir inscrire mon nom avec eux comme étant les vainqueurs de la 36e édition du Tour du Faso", s'est-il exprimé.

Paul Daumont désormais dans la cour des grands

Avec cette deuxième victoire, Paul Daumont entre dans le cercle très fermé des cyclistes ayant remporté le Tour du Faso deux fois. Il égale le record jusque-là tenu par deux coureurs. Il s'agit du Burkinabè Ernest Zongo, vainqueurs des éditions 1995 et 1997 et du Marocain Abdelati Saadoune qui avait remporté les éditions du Tour du Faso 2002 et 2009.

"C'est une sensation très agréable parce que rentrer dans des cercles fermés, c'est toujours assez particulier. Ça fait quand même assez longtemps que le record n'avait pas été atteint. Je suis très content de pouvoir au moins égaler ce record. C'est une grande fierté de pouvoir afficher mon nom à côté des grands champions qui ont fait la renommée du Tour du Fasso avant", se réjouit-il.

À chaque arrivée d'étape, Paul Daumont est célébré par les populations. Photo par ci, des cris de victoire et de soutien par là. C'était la véritable star de ce Tour du Faso. Au terme de la compétition, il a dédié ce maillot jaune 2025 à la population burkinabè, qui selon lui, l'a soutenu durant les moments difficiles. "Il y a beaucoup de gens à qui je devrais dédier ce maillot jaune, mais tout d'abord, je le dédie aux Burkinabè, parce qu'ils m'ont beaucoup soutenu. Malgré le fait que je sois maintenant en Guadeloupe avec un club, je n'ai pas oublié le Burkina Faso en courant avec l'équipe nationale. Ils m'ont beaucoup soutenu. Ils ont beaucoup cru en moi. Je lisais les commentaires tous les soirs et ça faisait vraiment plaisir d'avoir tout ce soutien. Donc, merci à eux tous", a déclaré Paul Daumont, désormais double vainqueur du Tour cycliste international du Faso.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Burkina/Transformation agroalimentaire : « Les Burkinabè consomment de plus en plus nos produits transformés localement », Binta Sawadogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:50

Installée dans la région de Yadga, plus précisément au secteur 15 de Ouahigouya, Binta Sawadogo s'est investie pleinement dans la transformation des céréales locales depuis un peu plus de 30 ans. Bouillies infantiles, biscuits de pommes de terre et de patate douce, macaronis à base de niébé et de pomme de terre, couscous de riz, Boussi, granulés de jus, sont autant de produits qu'elle propose à travers son unité Ri-Songo. Avec l'appel à la consommation massive des produits locaux, Dame Sawadogo entend transformer son unité semi-industrielle en une unité industrielle afin de satisfaire la demande. A la faveur du Salon régional de l'artisanat qui s'est déroulé du 24 au 31 octobre 2025 à Tenkodogo, nous lui avons tendu notre micro.

Lefaso.net : qu'est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à la transformation agroalimentaire ?

Binta Sawadogo : Au départ, je produisais du couscous à la maison pour la consommation familiale. Mais cela prend beaucoup de temps, pour faire du couscous il faut au moins deux à trois heures. Je me suis dit : pourquoi ne pas essayer de réduire le temps de préparation, en faisant du précuit ? C'est ainsi que j'ai commencé à transformer nos différentes céréales en précuit et en 30 minutes de préparation le plat est prêt. C'est de là que tout est parti. À ce jour, nous disposons de deux unités de production : une coopérative pour transformer la pomme de terre en pâtes alimentaires, la farine infantile, et une deuxième unité pour les biscuits, le couscous, les granulés, etc.

Quels sont les différents produits transformés que vous proposez ?

Dans la région de Yadga, nous avons beaucoup de pommes de terre, surtout quand c'est la période. Donc nous transformons cela en macaronis, biscuits. Nous avons aussi des biscuits à base de sésame, de patate douce, des granulés de jus, des couscous. Et cette année, nous avons expérimenté la transformation de la patate douce 100% en grumeaux de bouillie. Nous avons aussi amélioré notre Boussi (Bassi pour certains) pour que nos enfants et nos petits-enfants aussi connaissent ce mets que les gens consommaient avant quand ils partaient pour de longs voyages.

Quelle est la particularité des pâtes alimentaires faites à base de pomme de terre par rapport à celles vendues dans les grandes surfaces ?

Lorsque vous prenez la pomme de terre, elle contient beaucoup de vitamines. Donc au lieu d'utiliser la farine de blé seulement, nous avons utilisé la pomme de terre, un peu de blé et nous avons ajouté des œufs. Ce qui fait que nos pâtes sont très riches. Les gens adhèrent progressivement à nos pâtes et nous allons accroître la visibilité pour qu'ils puissent les adopter complètement.

Quelques produits proposés par la transformatrice Binta Sawadogo

Les premières autorités mettent un point d'honneur à la promotion du consommer local, comment appréciez-vous l'adhésion des populations à vos produits ?

Avec le mot d'ordre du président qui invite à consommer ce que nous produisons, les Burkinabè consomment de plus en plus nos produits transformés localement. C'est d'ailleurs grâce à cela que nos unités ne sont pas fermées malgré le fait que nous soyons dans une zone rouge, car nous arrivons à écouler nos produits et cela un peu partout, même hors du pays. Nous déposons nos produits dans presque toutes les surfaces à Ouahigouya et nous avons des commerciaux qui font de la vente de proximité. Dans les grandes villes comme Ouagadougou, nous avons des revendeurs. Certains clients commandent directement de l'extérieur et nous livrons.

Vos produits ont plusieurs fois été primés dans des foires et expositions, pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, nous avons reçu plusieurs prix avec nos produits. Par exemple nos granulés de bissap ont remporté un prix UEMOA à Cotonou en 2016. Notre farine infantile enrichie a eu le premier prix au salon régional de l'artisanat à Kaya, nos macaronis de pommes de terre ont été primés en 2024 par l'AFP/PME, les macaronis à base de niébé ont aussi été primés à une édition du SIAO.

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confrontées dans votre activité ?

La difficulté majeure, c'était au niveau de l'écoulement car nous avions assez de problèmes à cause de l'insécurité. En plus de cela, nous voulons passer d'une unité semi-industrielle à industrielle pour pouvoir produire en très grande quantité et de très bonne qualité car plusieurs de nos produits sont certifiés. Mais cela nécessite beaucoup de moyens financiers.

Quelles sont vos perspectives en vue de développer un peu plus votre activité ?

Nous avons plusieurs projets en gestation que nous espérons réaliser dans le court terme. Il y a principalement l'industrialisation dont j'avais parlé plus haut qui nous tient particulièrement à cœur. Nous essayons de voir également si nous pouvons avoir des compétences locales pour pouvoir réaliser ce projet.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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iPhone vs Samsung vs Google : La guerre des photophones entre Mdi, Mouni et Sambiga

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:45

Depuis quelques semaines, le « ring » des smartphones haut de gamme est très animé. D'un côté, le maître de cérémonie Mahamadi Ouédraogo, alias « Mdi », fidèle d'Apple et détenteur du tout dernier iPhone 17 Pro Max. De l'autre, le porte-étendard des supporters du Samsung Galaxy S25 Ultra, Moumini Koudougou. Et voici qu'arrive dans le jeu le photographe Ussen Nachire Sawadogo, brandissant fièrement son nouveau joujou, Google Pixel 10 Pro XL. Un duel à trois qui amuse.

« Quand Samsung domine le match au Tour du Faso, les détenteurs de frigophones, quant à eux, sont assis avec pour eux dans leurs poches comme des cailloux inutiles : ça pèse seulement, sinon ça ne peut pas prendre de photo à cause de la chaleur. Si je parle, l'autre va penser que c'est à lui je fais allusion alors que lui-même il sait que c'est Samsung qui mène le match. ». Pour qui connaît Moumini Koudougou, alias Mouni Mouni, possesseur d'un Samsung Galaxy S25 Ultra, sait déjà à qui ce missile sol-air, tiré depuis le 1ᵉʳ novembre 2025, à 13h15, est destiné. Eh bien ! Ce n'est ni plus ni moins que le trois fois benguiste Mahamadi Ouédraogo alias Mdi, détenteur du tout dernier d'Apple, l'iPhone 17 Pro Max.

Cette guerre faite d'humour et de piques sur les réseaux sociaux amuse tout autant que les chamailleries que se livrent depuis toujours les utilisateurs de MacBook et de Windows. Le ring est animé et chaque adversaire envoie comme il peut des uppercuts. Mais derrière les taquineries, il y a de vraies différences techniques et d'usage entre ces bijoux, surtout au niveau des caméras.

iPhone 17 Pro Max, l'élégance et la puissance

L'iPhone 17 Pro Max est sans doute le modèle le plus cher de ces smartphones. Son design soigné ne laisse pas indifférent. Avec son triple capteur 48 MP (principal + ultra-large + téléobjectif) et un zoom optique jusqu'à 8× via la lentille de 200 mm et un zoom numérique jusqu'à 40×, ce smartphone ne plaisante pas côté photo. Même s'il reste un pur régal en photo, l'iPhone 17 Pro Max est un monstre en vidéo. Sur ce terrain, aucun smartphone ne lui arrive à la cheville. Avec une autonomie annoncée de vidéo jusqu'à 39 h et une charge rapide de 50 % en 20 min, ce smartphone relève un peu la tête de l'eau.

Ce qui décourage les utilisateurs, c'est le prix élevé des iPhones. En dehors du prestige de détenir un iPhone, si vous n'en faites pas un outil professionnel qui puisse vous faire gagner de l'argent, mieux vaut aller voir ailleurs. Il y a certes le plaisir à détenir la marque à la pomme, mais quel plaisir y a-t-il à claquer 1 200 000 F CFA dans un smartphone ?

Samsung Galaxy S25 Ultra, la démesure

De l'autre côté, le S25 Ultra de Samsung incarne tout ce qu'Android peut faire, même si certains utilisateurs regrettent une faible avancée par rapport à la génération précédente, le S24 Ultra. Il embarque le processeur Snapdragon 8 Elite et un module photo impressionnant. Un ultra-large de 50 MP, un téléobjectif de 10 MP et surtout un capteur principal de 200 MP, qui vous permettra, à 350 000 km, d'offrir la lune à votre dulcinée.
Même s'il a une bonne autonomie de 5000 mAh, le S25 Ultra reste très lourd avec ses 218 g.

Il reste quand même le champion tout-terrain de la marque Android. Et pour montrer qu'il ne craint pas l'eau, Moumini Koudougou lui a même donné une douche froide en invitant son adversaire Mdi à faire de même avec son iPhone 17 Pro Max acheté en une tranche. Un défi que n'a pas voulu relever le maître de cérémonie. Il a certainement eu peur que son joujou ne soit allergique au bain de jouvence.

Google Pixel 10 Pro XL, l'outsider s'invite dans la mêlée

Le photographe Ussen Nachire Sawadogo, alias Sambiga Wambi, lui, a choisi un sérieux outsider. Le Pixel 10 Pro XL de chez Google. Un smartphone qui, même s'il ne bénéficie pas des mêmes projecteurs marketing que ceux des géants Apple ou Samsung, séduit par sa qualité photo, inégalable lorsque vous photographiez la nuit. C'est aussi un condensé de technologies IA. Pour un photographe qui désire supprimer rapidement des objets ou des photos, appliquer la réduction de bruit sur ses vidéos, il n'y a rien de tel que ce téléphone. Pas besoin d'être un expert pour affirmer que le Pixel 10 Pro XL peut faire jeu égal avec iPhone et Samsung.

Nous avons déjà utilisé ces trois marques de smartphones. Nous avons apprécié Apple pour sa fidélité et sa sécurité, Samsung pour sa simplicité et Google Pixel pour sa créativité. Mais attention ! Au-delà de ces trois géants, d'autres smartphones méritent d'être cités. Le Huawei Pura 80 Ultra, le OnePlus 15 et le Xiaomi 17 Pro sont également des machines de guerre en photo et en vidéo.

Possesseur actuellement d'un iPhone, s'il y a bien une marque que j'affectionne particulièrement et qui me rend nostalgique depuis l'université, c'est bien le Sony Xperia. J'ai bien aimé le modèle Z. Dommage que les boutiques à Ouaga ne proposent plus les modèles de cette marque qui évolue en solo mais qui a tout pour plaire au monde du cinéma. Le Xperia 1 VII, il faut le posséder pour l'apprécier.
Ces modèles peu connus montrent que l'on peut être hors du ring et tout de même faire très mal. Vivement que ce spectacle marketing qui amuse la toile profite à chacun.
Et vous, quelle est votre marque préférée de smartphone ? Dites-le nous en commentaires.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Entrepreneuriat : Aïda Kouenao, la jeune transformatrice qui mise sur le naturel pour révolutionner l'assaisonnement au Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:40

Après l'obtention de son baccalauréat en 2018, Aïda Kouenao quitte sa région natale pour Ouagadougou afin d'y poursuivre ses études supérieures. Mais la vie urbaine, souvent rude pour les nouveaux arrivants, la contraint à abandonner les bancs de l'université. Déterminée à s'en sortir, elle enchaîne les petits boulots : vigile, secrétaire, vendeuse de pain et de brochettes (pain bro) ….

C'est dans cette dernière activité qu'elle découvre par hasard sa future vocation. « Quand on vend du pain bro, on a besoin d'oignons. Or à un moment de l'année, il n'y a plus suffisamment d'oignons et le prix grimpe. C'est ainsi que j'ai eu l'idée de sécher les oignons. Donc, j'ai commencé à en acheter quand il y en avait abondance pour le sécher et l'utiliser quand il en manquera. Quand j'utilisais l'oignon séché j'ai constaté que mes clients ont commencé à apprécier. Je me suis dit que je vais essayer d'en vendre pour voir ce que ça va donner. C'est ainsi que j'ai créé une page Facebook et j'ai publié. Et les gens ont commencé à commander avec moi et c'est ainsi qu'est née mon activité, mon aventure entrepreneuriale », explique la jeune entrepreneure de 29 ans.

Avec le progrès de son activité Aïda décide de fabriquer des bouillons. Mais elle le faisait avec du sel. Son frère d'une trentaine d'années fait une crise de tension artérielle. C'est alors qu'elle prend conscience des dangers liés à la consommation excessive du sel. Pour éviter que son frère ne consomme le sel, elle lui fabriquait des bouillons 100% naturels. C'est ainsi qu'elle eut l'idée de commercialiser ses bouillons sans sel ni additif ajouté.

Aujourd'hui, Aïda emploie deux personnes à temps plein et des contractuels pendant la haute saison, de décembre à février-mars. Elle sèche plus de trois tonnes d'oignons par an, sans compter les autres légumes. Son ambition est claire, offrir aux consommateurs des produits sains issus du terroir burkinabè.

Mais la jeune entrepreneure ne cache pas les obstacles de l'entrepreneuriat au Burkina Faso. Le principal défi, selon elle, reste l'accès au marché. « Le défi majeur, c'est l'accès au marché. Quand on parle d'entreprise, on parle de vente. Si on a une entreprise et qu'on ne fait pas de vente, c'est évident que l'entreprise risque de ne pas survivre. Je suis allée dans une boutique et j'ai constaté que mes bouillons n'étaient pas dans le rayon des produits locaux. Mes bouillons étaient dans le rayon des produits importés. C'est sûrement à cause du packaging, ils ont cru que c'était un produit importé. Et j'ai constaté que le stock que j'avais envoyé était fini. Par contre, le rayon des produits locaux était rempli et à peine les clients passaient vers là-bas pour voir les produits. C'est vraiment décevant de faire un tel constat. Beaucoup parlent de consommer local mais leur attitude prouve le contraire », déplore notre interlocutrice.

Consciente que le pouvoir d'achat influence aussi le choix des consommateurs, elle reste convaincue qu'il faut éduquer les populations sur les bienfaits du consommer local. « Nous avons au Burkina des produits naturels et sains, mais les gens les ignorent souvent. Nous avons de la pâte de tomate fabriquée au Burkina avec de la pulpe de tomates 100% alors que celle importée est composée la plupart du temps de purée de pommes de terre et de colorant alimentaire », a-t-elle indiqué.

Déterminée à aller plus loin, Aïda rêve de conquérir le marché national et international. Elle encourage les jeunes filles à travailler à être financièrement indépendantes. « Aujourd'hui je ne suis à la charge de personne. J'emploie et je suis à plus de trois tonnes d'oignons séchés par an sans compter les autres légumes. Le chemin est encore long, je travaille à réaliser mon rêve de conquérir le marché national et international. Toute jeune fille doit prendre conscience qu'elle doit travailler pour avoir son propre argent. Il faut commencer petit à petit et un jour on y arrive. Il ne faut jamais attendre d'avoir beaucoup d'argent avant de commencer l'entrepreneuriat. Il faut aller à son rythme », a conseillé Aïda Kouenao.

Selon elle, elle bondit sur chaque opportunité pour se former afin d'améliorer et d'innover ses produits. Elle invite les entrepreneurs à toujours se former pour faire face à la concurrence.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Ukraine: polémique autour de la mort d'un soldat durant une cérémonie

RFI (Europe) - lun, 03/11/2025 - 22:37
En Ukraine, la famille d'un soldat tué à l'arrière par une frappe de missile russe a dénoncé les pratiques de rassemblement de soldats pour des cérémonies alors que Kiev avait pourtant pris des mesures afin que de tels événements ne soient plus organisés et que l'armée communique régulièrement sur l'importance de la vie de chacun des soldats qui la composent.
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Santé : Les pays du Sahel unissent leurs efforts à Ouagadougou pour éliminer le paludisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:35

L'Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA), en collaboration avec le ministère de la Santé du Burkina Faso, le Partenariat Roll Back Malaria (RBM) et avec le soutien de l'Institut mondial pour l'élimination des maladies (GLIDE), organise à Ouagadougou un atelier technique sur l'initiative d'élimination du paludisme au Sahel. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre s'est tenue ce lundi 3 novembre 2025. Les travaux se poursuivront jusqu'au mardi 4 novembre. L'objectif général de cet atelier est de renforcer la collaboration entre les pays membres du Sahel afin d'accélérer les efforts d'élimination du paludisme, à travers le partage d'expériences, l'analyse des progrès réalisés et la planification conjointe d'actions prioritaires.

En Afrique, le paludisme demeure une préoccupation majeure de santé publique. Les différents États multiplient les efforts pour inverser la tendance. Depuis sa création en 2009, l'ALMA œuvre sans relâche pour soutenir les pays africains dans leurs démarches vers l'élimination de la maladie.

C'est dans cette optique que les ministres de la santé de huit pays du Sahel : le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad ont lancé en août 2018, à Dakar, l'Initiative pour l'élimination du paludisme au Sahel (SAME). L'objectif est d'accélérer les progrès vers l'élimination du paludisme d'ici à 2030, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD). À la suite des travaux du groupe technique de l'Initiative tenus à Accra en novembre 2024, il est apparu essentiel de poursuivre les échanges entre les pays membres afin de renforcer la collaboration transfrontalière et d'harmoniser les stratégies régionales de lutte contre le paludisme.

Les parties prenantes à cette rencontre entendent œuvrer pour atteindre l'objectif “zéro paludisme” dans la région du Sahel

C'est dans ce cadre que se tient cette rencontre de Ouagadougou. Concrètement, l'atelier vise à promouvoir l'utilisation du tableau de bord de l'Initiative SAME pour le suivi des progrès vers l'élimination du paludisme. Il permettra également d'identifier les défis et les lacunes rencontrés par les pays membres dans la mise en œuvre des interventions, de développer des plans d'action conjoints pour renforcer la lutte transfrontalière, et de favoriser la mutualisation des bonnes pratiques ainsi que le partage d'expériences réussies dans la région du Sahel.

Le cas du pays hôte

Au Burkina Faso, le paludisme reste la première cause de consultation médicale. Selon les chiffres du ministère de la Santé, en 2024, la maladie a touché plus de 10 millions de Burkinabè, causant environ 3 500 décès, dont 2 200 enfants de moins de cinq ans. Une urgence sanitaire qui appelle à une mobilisation accrue.

Les États membres de l'alliance souhaitent travailler en synergie afin de mettre en place des politiques efficaces de lutte contre le paludisme

« Je voudrais rappeler que le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité dans notre pays et au-delà, dans toute la région du Sahel. Il était donc important que des initiatives soient mises en œuvre pour renforcer notre marche vers l'élimination du paludisme à l'horizon 2030. Cet atelier constitue une grande opportunité pour renforcer la collaboration régionale, mais aussi pour instaurer une redevabilité mutuelle accrue. Nous allons examiner ensemble les progrès réalisés, identifier les défis persistants et promouvoir une planification conjointe ainsi qu'un partage d'expériences entre pairs. Il sera aussi question des perspectives de financement. Tout cela doit déboucher sur l'élaboration d'étapes concertées pour obtenir de meilleurs résultats dans la lutte contre le paludisme au Sahel », a expliqué le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou.

« Dans un Sahel en restructuration, la santé doit rester un pilier de stabilité et de résilience. La SAME, en intégrant les réalités de l'AES, peut et doit devenir un modèle de coopération régionale en matière de santé publique », a déclaré le Dr Robert Kargougou

Il a rappelé que le Burkina Faso a mis en place de nombreuses innovations pour éradiquer la maladie, notamment l'introduction du vaccin contre le paludisme chez les enfants, l'utilisation de moustiquaires de nouvelle génération, ainsi qu'un renforcement de la surveillance épidémiologique à travers de nouvelles méthodes.

« Nous ne vaincrons pas la maladie si nous ne nous engageons pas dans une véritable approche multisectorielle. Il faut mener des actions permettant d'assainir durablement notre cadre de vie. À titre d'exemple, au Burkina Faso, la brigade Laabal se déploie chaque jour pour veiller à la propreté des environnements. Les agents de santé à base communautaire jouent également un rôle crucial lors des campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier, en éliminant les gîtes larvaires. Il est essentiel de renforcer cet aspect multisectoriel et de promouvoir davantage les initiatives liées à l'assainissement », a ajouté le ministre.

Certains pays présents à la rencontre mènent déjà des activités transfrontalières afin de renforcer l'efficacité de la lutte contre le paludisme

Le Cap-Vert, un pays exempt du paludisme

Dans son allocution, le représentant de l'ALMA, partenaire de l'initiative SaME, Samson Katikiti a déclaré :
« L'Afrique est au centre d'une tempête parfaite qui menace de perturber les services essentiels de lutte contre le paludisme. Cela inclut des déficits financiers critiques dans les programmes de lutte, liés à la crise économique actuelle, à l'impact du changement climatique, à la résistance croissante aux insecticides et aux médicaments, ainsi qu'aux crises humanitaires. Tous ces défis doivent être traités en urgence afin de prévenir une recrudescence du paludisme.

Nous ne sommes pas, à ce stade, sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs ambitieux de l'Afrique que nous voulons, une Afrique sans paludisme. L'action et la responsabilité, tant au niveau régional que national, sont essentielles pour atteindre ces objectifs. ALMA s'engage à soutenir les ministres de la santé de la région dans le renforcement des mécanismes de redevabilité et d'action, afin de concrétiser les ambitions de l'initiative SaME. Nous attendons avec impatience les résultats de cette importante rencontre de deux jours.

Samson Katikiti a félicité les États pour les efforts en la matière

L'élimination du paludisme nécessite une action véritablement multisectorielle, impliquant les domaines de l'agriculture, de l'éducation, de l'environnement, des collectivités locales et des infrastructures. Nous avons besoin de votre plaidoyer pour renforcer les initiatives transfrontalières de lutte contre le paludisme, soutenir la mise en œuvre de plans conjoints et encourager le partage des leçons apprises ainsi que des meilleures pratiques », a-t-il conclu.

Le Cap-Vert, seul pays membre de cette alliance à avoir réussi à éradiquer le paludisme sur son territoire, a été félicité au cours de la rencontre. Les autres États du SAME ont profité de l'occasion pour s'inspirer de son expérience et envisager l'adaptation de sa stratégie dans leurs propres contextes nationaux.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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1er Tour motard du Burkina : A l'abordage du patrimoine touristique et culturel, la résilience, la fraternité et l'intégration en mouvements !

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:30

West Coast Adventure (WCA), association de passionnés de motos de grosses cylindrées au Burkina Faso, organise le 1er Tour motard du Burkina (TMB), du 8 au 15 novembre 2025. Pour dévoiler le contenu de cet évènement placé sous le parrainage du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, et autour du thème « Tourisme, découverte, sécurité et résilience : le Faso en intégration et en mouvement », le comité d'organisation a animé une conférence de presse, le dimanche 2 novembre 2025 à Ouagadougou.

Pour cette première édition, tous les pays de la sous-région sous invités, et selon les organisateurs, à la date de la conférence de presse, nombreux ont déjà confirmé leur participation (Bénin, Côte d'Ivoire, Niger, Togo...), en plus des organisations sœurs du Burkina. “Nous sommes des ambassadeurs, parce que le motard n'a pas de frontière. (...). C'est une idée innovante, qui consiste à mettre notre passion de la moto au profit du développement culturel de notre pays et au profit de la promotion touristique dans notre pays.

De gauche vers la droite : Adama Ouédraogo, Alex Moussa Sawadogo et le président du comité d'organisation, Hassan Diarra.

Au-delà du simple aspect sportif et récréatif, le Tour motard du Burkina se veut un événement citoyen et fédérateur, porteur de messages de sécurité routière, de solidarité et de paix. Il s'agira donc pour nous, de montrer que la moto peut être un vecteur de développement, de mobilité responsable et de partage entre les peuples'', présentent les conférenciers, mettant ainsi en relief, les valeurs de brassage socio-culturel et d'esprit panafricaniste. Ils confient à ce sujet que, de sa création en 2018 à ce jour, ce sont 25 pays africains qui ont été parcourus, faisant de la vision de l'intégration sous-régionale par la moto, une réalité.

Fort de cet esprit, West Coast Adventure (WCA) tient chaque mois également, à l'endroit de ses membres, des sorties de découverte à l'intérieur ; ce qui permet à ceux-ci de découvrir le pays. L'organisation mène aussi des actions de civisme, tels que des sensibilisations sur la sécurité, des dons aux personnes vulnérables, des parrainages d'orphelinats, l'accompagnement à des initiatives publiques d'intérêt commun/actions citoyennes, etc.

Pour cette caravane, d'où il est attendu plus de 70 motards de plusieurs nationalités africaines, et en plus des découvertes des sites touristiques et des richesses culturelles, le TMB sera également des moments de sensibilisations, notamment sur la sécurité routière et bien d'autres préoccupations de l'heure. Cette édition prévoit également la remise de kits scolaires aux pupilles de la nation.
Ce sont au total, 2 000 kilomètres, répartis entre huit régions du pays, qui seront parcourus. Le gouverneur est le président de l'activité dans la région d'accueil tandis que la plus haute autorité coutumière, y assure le parrainage.

“Des escales se feront dans certaines grandes villes et zones rurales, avec des animations de points show (animations et village motard), camping motard et la sensibilisation sur la sécurité routière. Pour un ride de sept jours, nous parcourrons huit régions et plusieurs chefs-lieux de provinces. Dans chacune des régions traversées, un village motard (animations, sensibilisation et camping) sera prévu. Ces sites initialement identifiés serviront de points de rencontres pour les motards et les bénévoles ; également ces sites serviront aux entretiens et à la sécurité des engins. Ces villages motards serviront d'espaces d'animations culturelles, d'expositions et de vente de produits des partenaires et sponsors, de sites de communication et de donations. D'une région à une autre, ou d'une province à une autre, nous ferons par moment du Off Road (randonnées sur des pistes : Ndlr). (...). Dans chaque localité où nous allons marquer un arrêt, nous allons installer le village motard et faire don de kits scolaires aux pupilles de la nation. Nous allons profiter également pour faire de la sensibilisation sur la sécurité routière et un dépistage sur le VIH/SIDA, des expositions. Il y aura des rencontres avec les autorités locales, des animations, des visites touristiques », dévoile responsable à la communication du WCA, Alex Moussa Sawadogo.

L'édition du TMB prendra fin à Ouagadougou, par une grande rencontre des motards sur le terrain Newton de Ouagadougou, sis côté nord de l'échangeur de l'Est, selon le président du WCA, Adama Ouédraogo.

Le Tour motard du Burkina (TBM) se veut donc, réitère le président de WCA, Adama Ouédraogo, une activité de découverte et de promotion du tourisme interne au Burkina par la moto. De ce fait, il s'agira, d'aller à la découverte des merveilles du Burkina Faso. L'idée de l'évènement étant de contribuer à redorer l'image du Burkina à l'international, dans un contexte où le pays est victime d'une campagne de désinformation, justifient les conférenciers.

“A l'image du Tour cycliste du Faso, le TMB permettra aux motards burkinabè de l'extérieur comme de l'intérieur, aux motards étrangers, de mieux connaître le Burkina Faso. Ce tour est une occasion de découvrir les merveilles locales, les sites touristiques et d'informer les médias et internautes, que le pays existe et il y fait bon vivre”, a poursuivi Adama Ouédraogo, précisant qu'il s'agit, de façon spécifique, de booster au sein des motards, l'esprit de découverte par des randonnées dans tout le pays ; promouvoir les sites touristiques locaux, la culture et les mets du terroir ; sensibiliser les populations des villes et villages traversés sur le civisme en circulation et le port du casque ; apporter du soutien aux communautés et personnes vulnérables.

Lire aussi : Grande saison du tourisme interne : Le ministre Gilbert Ouédraogo invite les populations à aller à la découverte de leur pays

O.L
Lefaso.net

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Tanzania’s President Sworn In Amid Political Crisis

Foreign Policy - lun, 03/11/2025 - 22:29
Samia Suluhu Hassan begins her second term after vote-rigging allegations and deadly protests rocked the country.

Crimes contre l'Afrique : « Les africains doivent se réunir pour trouver des mécanismes de réparation de leurs torts », foi de Jacob Zuma

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:25

En terre burkinabè dans le cadre des activités des afro-descendants, l'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a animé, avec des enseignants chercheurs de l'Université Joseph Ki-Zerbo, un panel autour de la problématique de la colonisation et des crimes orchestrés contre l'Afrique. *Il s'est agi d'un panel sur les crimes économiques orchestrés contre l'Afrique et leurs répercussions sur le développement du continent. C'était ce samedi 1er novembre 2025 à Ouagadougou.

C'est cette question qui devrait guider les actions des africains longtemps marginalisés, selon le président Zuma qui est revenu, au cours de sa présentation, sur les mouvements de libération de l'Afrique qui ont pour la plupart échoué à cause d'une classe politique souvent instrumentalisée par les occidentaux dans l'optique de servir leurs intérêts.

A titre d'exemple de ce qu'il dit, le politicien sud-africain a cité les clauses de l'indépendance négociées en défaveur de toute l'Afrique.

Pour lui, les africains ont échoué dans leur demande de la liberté qu'il qualifie de forme, laissant ainsi libre cours aux européens de dicter à tout un continent, leurs lois. L'heure est donc venue de changer la donne, a-t-il lancé aux participants.

Les africains dans leur ensemble doivent se réunir pour trouver les moyens de libérer le continent de toutes formes d'oppressions et trouver les mécanismes qui permettront de réparer les torts.

A ce propos, il dira que « L'Afrique appartient aux africains. Nous devons cesser de nous détruire mutuellement et résister aux chantages des occidentaux qui cherchent tous les moyens d'asservir le continent africain et servir leurs propres intérêts ».

La situation économique précaire que vit l'Afrique tire donc ses origines dans la conférence de Berlin qui a acté le partage et la division de l'Afrique, livrant ainsi le continent à différentes formes de prédations.

C'est l'information partagée par le Dr S. Noël Ouédraogo, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'Université Joseph KI-ZERBO, au cours de sa communication axée sur les crimes économiques enregistrés en Afrique.

Ce sort réservé au continent a engendré l'exploitation coloniale, marquée par le pillage de toutes les ressources économiques, naturelles, culturelles, humaines entre autres, a expliqué l'enseignant en Histoire.

Pour lui, c'est cette déstabilisation « économique qui s'est muée pour donner le néocolonialisme avec une forme insidieuse de domination économique ».

A la lumière du vécu du peuple africain, Dr Ouédraogo appelle l'Afrique et sa diaspora à mettre en avant les intérêts du continent, et privilégier le principe du partenariat gagnant-gagnant, comme le font déjà les dirigeants de la Confédération AES.

Au terme dès différentes communications, les afrodescendants, par la voix de leur représentante, Dr Arikana Chihombori, se sont engagés à accompagner la dynamique de libération du continent, en contribuant à trouver les mécanismes pour une Afrique mieux représentée dans le concert des Nations.

YZ
Lefaso.net

Source : DCRP/MAECR-BE

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Burkina : Le Pr Hamidou Sawadogo est le nouveau directeur exécutif du Bureau national des grands projets

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:20

Parmi les nominations intervenues au dernier conseil des ministres du mois d'octobre 2025 ( 30), un des promus n'est pas un inconnu du grand public burkinabè. Il s'agit du désormais ex-directeur général du fonds Faso Kuna Wili, le Pr Hamidou Sawadogo. Il est le nouveau directeur exécutif du bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-BF).

Après plus d'une année à la tête du Fonds Faso Kuna wili, le directeur général, le Pr Hamidou Sawadogo a été promu à un autre poste, celui du bureau national des grands projets du Burkina Faso(BNGP-BF).

L'information a été rendue publique au conseil des ministres du 30 d'octobre 2025 qui l'a fait directeur exécutif.

Le Pr agrégé en économie est dans le secret des dieux avec cette nouvelle nomination.

Maître de conférences agrégé en économie, le Pr Sawadogo succède ainsi à Wendpanga Bruno Compaoré, Inspecteur du trésor, qui était à la tête de cette institution.

Avant cette nomination, le Professeur Hamidou Sawadogo dirigeait le Fonds Faso Kuna-Wili, une institution de financement placée sous la tutelle du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi. Il y a conduit plusieurs initiatives destinées à renforcer l'accès au crédit et à stimuler la création d'entreprises dans différentes régions du Burkina Faso.

YZ
Lefaso.net

Catégories: Afrique, Nyugat-Balkán

Romuald Sawadogo, délégué du HCBE au Ghana : « La diaspora burkinabè est une véritable chaîne d'approvisionnement en compétences et en capitaux »

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:15

Romuald Sawadogo est directeur général d'une entreprise privée spécialisée dans la chaîne logistique et le transport. Il est également délégué du Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur (HCBE) et président de la communauté burkinabè du Greater Accra au Ghana. Entre engagement économique et leadership communautaire, il incarne la vision d'une diaspora qui bâtit des ponts utiles au développement national.

Lefaso.net : Votre entreprise J&E Shipping ne se limite pas au transport de marchandises. Peut-on dire que vous contribuez physiquement à relier le Burkina Faso à ses voisins maritimes, notamment le Ghana ?

Romuald Sawadogo : Avant de répondre, je voudrais remercier Lefaso.net, une plateforme suivie par notre diaspora. J'ai aussi une pensée pour nos forces de défense et de sécurité ainsi que pour les civils tombés depuis le début des attaques terroristes. Nous sommes les VDP de la diaspora et soutenons le pays sous diverses formes.

Pour nous, la logistique n'est pas seulement un mouvement de marchandises. C'est un levier d'intégration régionale et un moteur de développement économique durable. Relier le Burkina Faso – pays enclavé – aux ports ghanéens fait pleinement partie de notre mission. Nous fluidifions le corridor Ghana–Burkina, assurant la continuité des chaînes d'approvisionnement avec les institutions du Burkina au Ghana (CCIBF, CBC, ambassade). Ce corridor est une artère vitale : il connecte entreprises, populations et économies à la sous-région et au reste du monde. Cela nécessite des investissements stratégiques de nos deux États pour réduire les délais de transit, renforcer la sécurité des cargaisons et améliorer le climat des affaires.

À travers votre rôle de délégué du HCBE, comment transformez-vous les obstacles logistiques quotidiens en actions de plaidoyer ?

Chaque difficulté que nous rencontrons sur le terrain – lenteurs douanières, contraintes de transit, infrastructures dégradées – devient une source d'expérience concrète. Nous parlons avec précision et crédibilité lorsque nous plaidons pour la simplification des procédures et une meilleure coordination sur tout le corridor. Les retards génèrent des coûts supplémentaires et fragilisent nos entreprises. Notre objectif est clair : faire de la logistique un atout pour la compétitivité du secteur privé burkinabè.

Comment optimiser la contribution de la diaspora au développement national ?

La diaspora burkinabè est une véritable chaîne d'approvisionnement en compétences et en capitaux. Elle acquiert des savoir-faire à l'étranger qu'elle peut transférer au pays, sur place ou à distance via le numérique. Concernant l'investissement, les transferts financiers, aujourd'hui centrés sur la consommation familiale, peuvent davantage soutenir des projets productifs : PME, infrastructures, éducation, plateformes logistiques… Pour cela, il faut une logistique administrative fluide, des plateformes de mise en relation et des mécanismes attractifs (incitations fiscales, fonds d'investissement dédiés). Le Forum des entrepreneurs de la diaspora, lancé en 2023, s'inscrit dans cette dynamique de mobilisation.

Votre rôle à la tête de la communauté d'Accra est-il un laboratoire d'innovation ?

Absolument. La communauté burkinabè d'Accra est un microcosme social : entrepreneurs, commerçants, étudiants, travailleurs… Il faut allier leadership, diplomatie et innovation pour répondre aux défis du terrain. Avec l'appui de notre dynamique ambassade, dirigée par Son Excellence David Kabré, nous testons et appliquons des solutions qui peuvent inspirer d'autres communautés burkinabè à l'étranger.

Vous construisez des ponts entre entreprises, institutions et communautés. Un exemple ?

Je crois que les silos sont des murs invisibles qui limitent notre potentiel collectif. Notre rôle est de les convertir en ponts. Nous avons contribué, souvent en coulisses, à l'amélioration des relations Ghana-Burkina depuis 2024. Être à l'interface du secteur privé, des institutions et de la communauté m'offre une vision panoramique des enjeux. Cela permet de comprendre les défis de manière globale et d'agir plus efficacement.

Que souhaitez-vous transmettre à la jeunesse burkinabè ?

Je ne sais pas si je suis un modèle, mais j'essaie d'être utile à mon pays dans la limite de mes moyens. Je suis convaincu qu'entrepreneuriat, citoyenneté et développement national ne s'opposent pas : ce sont les facettes d'un même projet de société. L'entrepreneur ne doit pas seulement créer de la richesse. Il doit être un acteur de transformation sociale.

Quel est le pont le plus important que vous souhaitez achever ?

Le plus important est un pont humain et institutionnel : relier durablement la diaspora, l'État et le secteur privé autour d'une même vision. Sans la confiance, les infrastructures physiques ne suffisent pas. Une diaspora unie, organisée et ambitieuse devient un moteur d'innovation et d'influence pour tout le pays.

À côté, le pont logistique – routes, corridors, flux – soutient tous les autres : sans voies sûres et efficaces, les échanges économiques et humains restent symboliques. Ces ponts interdépendants forment un héritage durable : un Burkina Faso connecté à sa diaspora, à ses voisins et à son avenir.

Entretien réalisé par Agbegnigan Yaovi
Lefaso.net

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Indonesian Air Force Receives its First Airbus A400M

The Aviationist Blog - lun, 03/11/2025 - 22:05
Indonesia has ordered two A400Ms, which will potentially receive a fire-fighting kit, and the government is planning to soon begin negotiations to buy four more aircraft. The Indonesian Air Force (TNI Angkatan Udara) received on Nov. 3, 2025, the first of two Airbus A400M transport aircraft at Halim Perdanakusuma Air Base, Jakarta. The second aircraft […]
Catégories: Defence`s Feeds

Burkina : Le président du Faso échange avec l'ancien président sud-africain Jacob Zuma autour de la libération réelle de l'Afrique

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 22:00

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience ce lundi 3 novembre 2025 à l'ancien président sud-africain Jacob Zuma. L'ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela a expliqué à sa sortie d'audience être venu parler de la libération du continent africain.

Catégories: Afrique, Nyugat-Balkán

Une vidéo virale invente une guerre Mali - Mauritanie

France24 / Afrique - lun, 03/11/2025 - 21:59
Profitant d'un contexte diplomatique tendu entre la Mauritanie et le Mali, et d'une situation sécuritaire où la ville de Bamako est, depuis plusieurs jours, sous blocus jihadiste sur le carburant, une vidéo virale invente une guerre entre Nouakchott et Bamako.
Catégories: Afrique, Défense

Faire-part des funérailles chrétiennes de BANSE Delphine, épouse OUEDRAOGO

Lefaso.net (Burkina Faso) - lun, 03/11/2025 - 21:30

Les grandes familles OUEDRAOGO et alliées,

Les grandes familles BANSE et alliées,

Les familles alliées SISSAO, KABRE GOMBRE, BELEMVIRE, DIALLO, BAMBARA ,

Monsieur OUEDRAOGO Thomas à Ouagadougou, ses enfants :
Sylvie, Hermann, Ginette, Antonine, Estelle, Léone, Carine, ainsi que ses petits-enfants,

Profondément touchés par vos nombreuses marques de compassion, d'affection et de soutien lors du rappel à Dieu, le 22 mai 2024 à Ouagadougou, de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère et belle-mère,
Madame BANSE Delphine, épouse OUEDRAOGO

vous expriment leur infinie reconnaissance et vous invitent à vous unir à eux dans la prière à l'occasion des funérailles chrétiennes qui se dérouleront les 07 et 08 novembre 2025 à Ouagadougou, selon le programme suivant :

Vendredi 07 novembre 2025 à 20h00 : Veillée de prière à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.

Samedi 08 novembre 2025 à 08h00 : Messe de requiem à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11 : 25-26

Catégories: Afrique, Nyugat-Balkán

Europe looks to Kazakhstan to build digital bridge with Asia

Euractiv.com - lun, 03/11/2025 - 21:23
From resource supplier to digital bridge, Kazakhstan is emerging as Europe’s new frontier for connectivity
Catégories: European Union

What the 2025 APEC Summit Means for South Korea’s AI Ambitions

TheDiplomat - lun, 03/11/2025 - 21:20
The deliverables from the Gyeongju Summit emphasized the heavy emphasis that Seoul is placing on AI.

Accelerate EU-Vietnam Free Trade Agreement, says MEP Lange

Euractiv.com - lun, 03/11/2025 - 21:05
Vietnam and the EU are advancing on trade, technology, and sustainability; as Vietnam becomes a dynamic partner for the EU its time to move faster, says MEP
Catégories: European Union

Poupées sexuelles : la justice française ouvre une enquête, Shein menacé d'interdiction

France24 / France - lun, 03/11/2025 - 20:45
Après la commercialisation de poupées "à caractère pédopornographique", le parquet de Paris a annoncé, lundi soir, l'ouverture d'une enquête sur les sites asiatiques AliExpress, Shein, Temu et Wish. Plusieurs responsables politiques ont évoqué la possibilité d'interdire l'accès de la plateforme Shein au marché français.
Catégories: France

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