En terre burkinabè dans le cadre des activités des afro-descendants, l'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a animé, avec des enseignants chercheurs de l'Université Joseph Ki-Zerbo, un panel autour de la problématique de la colonisation et des crimes orchestrés contre l'Afrique. *Il s'est agi d'un panel sur les crimes économiques orchestrés contre l'Afrique et leurs répercussions sur le développement du continent. C'était ce samedi 1er novembre 2025 à Ouagadougou.
C'est cette question qui devrait guider les actions des africains longtemps marginalisés, selon le président Zuma qui est revenu, au cours de sa présentation, sur les mouvements de libération de l'Afrique qui ont pour la plupart échoué à cause d'une classe politique souvent instrumentalisée par les occidentaux dans l'optique de servir leurs intérêts.
A titre d'exemple de ce qu'il dit, le politicien sud-africain a cité les clauses de l'indépendance négociées en défaveur de toute l'Afrique.
Pour lui, les africains ont échoué dans leur demande de la liberté qu'il qualifie de forme, laissant ainsi libre cours aux européens de dicter à tout un continent, leurs lois. L'heure est donc venue de changer la donne, a-t-il lancé aux participants.
Les africains dans leur ensemble doivent se réunir pour trouver les moyens de libérer le continent de toutes formes d'oppressions et trouver les mécanismes qui permettront de réparer les torts.
A ce propos, il dira que « L'Afrique appartient aux africains. Nous devons cesser de nous détruire mutuellement et résister aux chantages des occidentaux qui cherchent tous les moyens d'asservir le continent africain et servir leurs propres intérêts ».
La situation économique précaire que vit l'Afrique tire donc ses origines dans la conférence de Berlin qui a acté le partage et la division de l'Afrique, livrant ainsi le continent à différentes formes de prédations.
C'est l'information partagée par le Dr S. Noël Ouédraogo, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'Université Joseph KI-ZERBO, au cours de sa communication axée sur les crimes économiques enregistrés en Afrique.
Ce sort réservé au continent a engendré l'exploitation coloniale, marquée par le pillage de toutes les ressources économiques, naturelles, culturelles, humaines entre autres, a expliqué l'enseignant en Histoire.
Pour lui, c'est cette déstabilisation « économique qui s'est muée pour donner le néocolonialisme avec une forme insidieuse de domination économique ».
A la lumière du vécu du peuple africain, Dr Ouédraogo appelle l'Afrique et sa diaspora à mettre en avant les intérêts du continent, et privilégier le principe du partenariat gagnant-gagnant, comme le font déjà les dirigeants de la Confédération AES.
Au terme dès différentes communications, les afrodescendants, par la voix de leur représentante, Dr Arikana Chihombori, se sont engagés à accompagner la dynamique de libération du continent, en contribuant à trouver les mécanismes pour une Afrique mieux représentée dans le concert des Nations.
YZ
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Source : DCRP/MAECR-BE
Parmi les nominations intervenues au dernier conseil des ministres du mois d'octobre 2025 ( 30), un des promus n'est pas un inconnu du grand public burkinabè. Il s'agit du désormais ex-directeur général du fonds Faso Kuna Wili, le Pr Hamidou Sawadogo. Il est le nouveau directeur exécutif du bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-BF).
Après plus d'une année à la tête du Fonds Faso Kuna wili, le directeur général, le Pr Hamidou Sawadogo a été promu à un autre poste, celui du bureau national des grands projets du Burkina Faso(BNGP-BF).
L'information a été rendue publique au conseil des ministres du 30 d'octobre 2025 qui l'a fait directeur exécutif.
Le Pr agrégé en économie est dans le secret des dieux avec cette nouvelle nomination.
Maître de conférences agrégé en économie, le Pr Sawadogo succède ainsi à Wendpanga Bruno Compaoré, Inspecteur du trésor, qui était à la tête de cette institution.
Avant cette nomination, le Professeur Hamidou Sawadogo dirigeait le Fonds Faso Kuna-Wili, une institution de financement placée sous la tutelle du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi. Il y a conduit plusieurs initiatives destinées à renforcer l'accès au crédit et à stimuler la création d'entreprises dans différentes régions du Burkina Faso.
YZ
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Romuald Sawadogo est directeur général d'une entreprise privée spécialisée dans la chaîne logistique et le transport. Il est également délégué du Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur (HCBE) et président de la communauté burkinabè du Greater Accra au Ghana. Entre engagement économique et leadership communautaire, il incarne la vision d'une diaspora qui bâtit des ponts utiles au développement national.
Lefaso.net : Votre entreprise J&E Shipping ne se limite pas au transport de marchandises. Peut-on dire que vous contribuez physiquement à relier le Burkina Faso à ses voisins maritimes, notamment le Ghana ?
Romuald Sawadogo : Avant de répondre, je voudrais remercier Lefaso.net, une plateforme suivie par notre diaspora. J'ai aussi une pensée pour nos forces de défense et de sécurité ainsi que pour les civils tombés depuis le début des attaques terroristes. Nous sommes les VDP de la diaspora et soutenons le pays sous diverses formes.
Pour nous, la logistique n'est pas seulement un mouvement de marchandises. C'est un levier d'intégration régionale et un moteur de développement économique durable. Relier le Burkina Faso – pays enclavé – aux ports ghanéens fait pleinement partie de notre mission. Nous fluidifions le corridor Ghana–Burkina, assurant la continuité des chaînes d'approvisionnement avec les institutions du Burkina au Ghana (CCIBF, CBC, ambassade). Ce corridor est une artère vitale : il connecte entreprises, populations et économies à la sous-région et au reste du monde. Cela nécessite des investissements stratégiques de nos deux États pour réduire les délais de transit, renforcer la sécurité des cargaisons et améliorer le climat des affaires.
À travers votre rôle de délégué du HCBE, comment transformez-vous les obstacles logistiques quotidiens en actions de plaidoyer ?
Chaque difficulté que nous rencontrons sur le terrain – lenteurs douanières, contraintes de transit, infrastructures dégradées – devient une source d'expérience concrète. Nous parlons avec précision et crédibilité lorsque nous plaidons pour la simplification des procédures et une meilleure coordination sur tout le corridor. Les retards génèrent des coûts supplémentaires et fragilisent nos entreprises. Notre objectif est clair : faire de la logistique un atout pour la compétitivité du secteur privé burkinabè.
Comment optimiser la contribution de la diaspora au développement national ?
La diaspora burkinabè est une véritable chaîne d'approvisionnement en compétences et en capitaux. Elle acquiert des savoir-faire à l'étranger qu'elle peut transférer au pays, sur place ou à distance via le numérique. Concernant l'investissement, les transferts financiers, aujourd'hui centrés sur la consommation familiale, peuvent davantage soutenir des projets productifs : PME, infrastructures, éducation, plateformes logistiques… Pour cela, il faut une logistique administrative fluide, des plateformes de mise en relation et des mécanismes attractifs (incitations fiscales, fonds d'investissement dédiés). Le Forum des entrepreneurs de la diaspora, lancé en 2023, s'inscrit dans cette dynamique de mobilisation.
Votre rôle à la tête de la communauté d'Accra est-il un laboratoire d'innovation ?
Absolument. La communauté burkinabè d'Accra est un microcosme social : entrepreneurs, commerçants, étudiants, travailleurs… Il faut allier leadership, diplomatie et innovation pour répondre aux défis du terrain. Avec l'appui de notre dynamique ambassade, dirigée par Son Excellence David Kabré, nous testons et appliquons des solutions qui peuvent inspirer d'autres communautés burkinabè à l'étranger.
Vous construisez des ponts entre entreprises, institutions et communautés. Un exemple ?
Je crois que les silos sont des murs invisibles qui limitent notre potentiel collectif. Notre rôle est de les convertir en ponts. Nous avons contribué, souvent en coulisses, à l'amélioration des relations Ghana-Burkina depuis 2024. Être à l'interface du secteur privé, des institutions et de la communauté m'offre une vision panoramique des enjeux. Cela permet de comprendre les défis de manière globale et d'agir plus efficacement.
Que souhaitez-vous transmettre à la jeunesse burkinabè ?
Je ne sais pas si je suis un modèle, mais j'essaie d'être utile à mon pays dans la limite de mes moyens. Je suis convaincu qu'entrepreneuriat, citoyenneté et développement national ne s'opposent pas : ce sont les facettes d'un même projet de société. L'entrepreneur ne doit pas seulement créer de la richesse. Il doit être un acteur de transformation sociale.
Quel est le pont le plus important que vous souhaitez achever ?
Le plus important est un pont humain et institutionnel : relier durablement la diaspora, l'État et le secteur privé autour d'une même vision. Sans la confiance, les infrastructures physiques ne suffisent pas. Une diaspora unie, organisée et ambitieuse devient un moteur d'innovation et d'influence pour tout le pays.
À côté, le pont logistique – routes, corridors, flux – soutient tous les autres : sans voies sûres et efficaces, les échanges économiques et humains restent symboliques. Ces ponts interdépendants forment un héritage durable : un Burkina Faso connecté à sa diaspora, à ses voisins et à son avenir.
Entretien réalisé par Agbegnigan Yaovi
Lefaso.net
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience ce lundi 3 novembre 2025 à l'ancien président sud-africain Jacob Zuma. L'ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela a expliqué à sa sortie d'audience être venu parler de la libération du continent africain.
Les grandes familles OUEDRAOGO et alliées,
Les grandes familles BANSE et alliées,
Les familles alliées SISSAO, KABRE GOMBRE, BELEMVIRE, DIALLO, BAMBARA ,
Monsieur OUEDRAOGO Thomas à Ouagadougou, ses enfants :
Sylvie, Hermann, Ginette, Antonine, Estelle, Léone, Carine, ainsi que ses petits-enfants,
Profondément touchés par vos nombreuses marques de compassion, d'affection et de soutien lors du rappel à Dieu, le 22 mai 2024 à Ouagadougou, de leur épouse, fille, sœur, mère, grand-mère et belle-mère,
Madame BANSE Delphine, épouse OUEDRAOGO
vous expriment leur infinie reconnaissance et vous invitent à vous unir à eux dans la prière à l'occasion des funérailles chrétiennes qui se dérouleront les 07 et 08 novembre 2025 à Ouagadougou, selon le programme suivant :
– Vendredi 07 novembre 2025 à 20h00 : Veillée de prière à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.
– Samedi 08 novembre 2025 à 08h00 : Messe de requiem à la paroisse Notre Dame des Apôtres à la Patte d'Oie – Ouagadougou.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11 : 25-26