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Un nouvel hôpital frappé au Yemen. Plusieurs membres de MSF touchés

Bruxelles2 Blog - Mon, 11/01/2016 - 18:59

(B2) C’est le troisième lieu de santé au Yemen frappé en quelques mois. Cela commence à faire beaucoup ! Et cela interroge sur le sens du respect des lois humanitaires des différents belligérants, en particulier de la coalition militaire dirigée par l’Arabie Saoudite, qui devrait se montrer un peu plus exigeante sur ses règles d’engagements. MSF a d’ailleurs demandé à la coalition que dirige l’Arabie saoudite « d’enquêter sur cet incident » et qu’il soit fin immédiatement à ces attaques contre les structures médicales. L’Union européenne a condamné vivement ce bombardement, une claire infraction au droit international humanitaire —  sans toutefois se hasarder à demander que toute la lumière soit fait sur ces incidents. Ce serait délicat…

Deux membres de MSF gravement touchés

Dimanche (10 janvier), en effet,vers 9h20 (locales), le centre de santé Shiara qui se trouvait à Razeh une zone contrôlée par les rebelles chiites Houthis en guerre contre les forces gouvernementales soutenues par une coalition arabe menée par l’Arabie saoudite, a été atteint par un projectile, dont l’origine n’était pas encore parfaitement cernée. Est-ce une frappe aérienne : certains indices le laissent à penser, notamment le fait que des avions survolaient la région. Cette attaque a fait quatre morts et 10 blessés. Et ce bilan pourrait augmenter avertit l’organisation humanitaire. « Trois des patients blessés sont des membres du personnel de MSF et deux d’entre eux sont dans un état critique »

Un hôpital de la ligne de front

Le district de Razeh se trouve sur une « ligne de front très active » souligne MSF. La population de la zone a été « durement touchée par des bombardements constants et  l’impact cumulé de dix mois de guerre ». L’hôpital Shiara avait déjà été bombardé avant que MSF ne commence à lui apporter un soutien et ses services avaient été limités à la stabilisation des patients, aux urgences, à la maternité et aux activités vitales.

Deux autres incidents

Le 27 octobre, l’hôpital d’Haydan avait été détruit par une frappe aérienne de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et le 3 décembre, un centre de santé à Taïz avait également été touché par une attaque de la coalition, faisant neuf blessés.

(NGV avec JB)

Ainsi que notre interview du responsable du CICR (juin 2015) : Yémen, un conflit qui dure, un pays au bord du gouffre. L’Europe a un énorme rôle à jouer (C. Schweizer)

L’Elysée veut un service civique « généralisé », « universel » mais pas obligatoire

Blog Secret Défense - Mon, 11/01/2016 - 11:15
L enombre de places disponibles limitent les ambitions, alors que le fantasme d’un retour au service national est toujours présent. 

US Navair contracts Rockwell to support FACE-aligned RNP-RNAV software

Naval Technology - Mon, 11/01/2016 - 01:00
The US Naval Air Systems Command (NAVAIR) has awarded a contract to Rockwell Collins to assist the government in building the required navigation performance-area navigation (RNP-RNAV) flight management system, based on the Future Airborne Capability…

BAE subcontracts PAR’s Rome Research to support NCTAMS PAC programme

Naval Technology - Mon, 11/01/2016 - 01:00
BAE Systems has subcontracted PAR Technology's subsidiary Rome Research to operate and maintain multiple communications facilities operating under naval computer and telecommunications area master station pacific (NCTAMS PAC) programme.

US Navy completes PMA for USS Makin Island amphibious assault ship

Naval Technology - Mon, 11/01/2016 - 01:00
The US Navy has completed the phased maintenance availability (PMA) for its Wasp-class amphibious assault ship, USS Makin Island (LHD 8).

US military video claims Iranian rockets launched near Truman carrier

Naval Technology - Mon, 11/01/2016 - 01:00
The US Navy has reportedly released a video that shows an Iranian Revolutionary Guards vessel launching rockets near the aircraft carrier USS Harry S Truman while transiting the Strait of Hormuz.

NNSY and Penn State University develop new tank cleaning tool

Naval Technology - Mon, 11/01/2016 - 01:00
Norfolk Naval Shipyard (NNSY) and Penn State University have developed a new tank cleaning tool modification which aims to save on the time and manpower required for the task.

Cologne. Un simple dérapage ou une nouvelle méthode d’intimidation ?

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/01/2016 - 13:20

(crédit: NRW / baukunst-nrw.de)

(B2) Les évènements survenus à la gare principale (HauptBahnhof) de Cologne dans la soirée du Nouvel an interpellent. S’agit-il juste d’un dérapage collectif de quelques individus, un peu éméchés, ou excités. Ou de quelque chose d’un peu plus organisé, orchestré, par des mouvements qui ont intérêt à la déstabilisation ? Certains indices incident à pencher en ce sens ou du moins à se méfier de toute leçon trop rapidement tirée et de s’interroger…

Une violence sexuelle de masse

Les évènements à Cologne ne semblent pas avoir été totalement spontanés mais plutôt planifiés, ou au moins provoqués. Le nombre de personnes impliquées — de femmes victimes comme d’auteurs présumés — le lieu de rassemblement des auteurs, le mode opératoire en razzia (loin du mode habituel du prédateur sexuel), la présence de mots traduits vers l’allemand (plus ou moins intimidants ‘je veux t’embrasser’, ‘je veux te baiser’ ou ayant rapport à l’anatomie féminine)… sont autant de faits sur lequel il faudra se pencher avec attention. Car il pourrait s’agir d’une sorte de ‘sex-mob’ d’un nouveau genre (voir encadré)

Un usage à des fins d’intimidation

La méthode utilisée comme l’objectif visé correspondent en tout cas, assez exactement, aux méthodes et buts de certaines organisations, comme celle de l’Etat islamique. Ce mouvement ne vise pas, en effet, comme ses prédécesseurs dans l’utilisation de l’action terroriste (des Brigades rouges ou action directe à l’OLP ou GIA, Hamas) à conquérir une liberté, un territoire ou transformer le pouvoir. Il vise davantage à déstabiliser les sociétés ciblées — musulmanes et arabes, dans les pays du Moyen-Orient, et occidentales — en agissant sur des ressorts davantage psychologiques que politiques : la peur, la division, le racisme…

L’usage de la violence sexuelle pour asservir

Cette terreur, Daech, l’exerce également, sur les territoires qu’il contrôle, par l’usage des violences sexuelles, de masse de préférence, à l’égard notamment des minorités mais aussi à l’égard de ses propres populations (1). L’objectif est, à la fois, d’assouvir leur pouvoir mais aussi semer la terreur dans les territoires qu’elles contrôlent. L’exemple des Yezidis, désormais assez bien documenté le montre. Pour assurer la traite des femmes et des jeunes filles Yazidi, l’organisation a créé « une infrastructure systématique, avec un réseau d’entrepôts où les victimes sont retenues, des salles d’observation où elles sont inspectées et mises sur le marché et une flotte dédiée d’autobus pour les transporter » comme le montre l’enquête du New York Times, traduite dans cet article de la RTBF. Daech a, non seulement, « développé une bureaucratie détaillée d’esclavage sexuel » avec « contrats de vente notariés » par les cours de justice, il a aussi développé une doctrine propre.

Une doctrine du viol et de la violence sexuelle

« De manière répétée, les dirigeants de l’EI mettent l’accent sur une interprétation restrictive et très sélective du Coran et d’autres règlementations religieuses afin de, non seulement justifier la violence, mais également d’élever et de célébrer chaque crime sexuel comme spirituellement bénéfique, même vertueux. » « A chaque fois qu’il me violait, il priait » raconte une jeune fille de 15 ans. (…) « Il ne cessait de me dire que c’était ibadah », dit-elle, utilisant un terme des écritures islamiques qui signifient le culte. »

L’objectif : provoquer une onde de choc

Une action terroriste (un attentat) à la différence d’un acte de guerre n’a, en effet, pas automatiquement pour but de détruire l’adversaire mais de provoquer une onde de choc qui sera, elle, largement supérieure à l’effet lui-même de l’attentat et, en retour, atteindre l’objectif recherché : miner, détruire de l’intérieur. Or, si les attentats de novembre et décembre (Bamako, Paris, Beyrouth, Egypte…) ont atteint la première cible (des morts), ils n’ont qu’imparfaitement encore provoqué des effets secondaires. On pourrait même dire : au contraire.

L’échec politique des attentats de novembre

L’attentat du 13 novembre a provoqué une union nationale plus certaine que ne l’avaient été les attentats de janvier. En voulant frapper le football (le stade de France) en particulier, les concerts de rock ou les restaurants également (un peu comme le font les Shebab en Somalie), il place tout le monde dans une même cible. C’est un mode de vie qui est atteint et pas seulement des opinions ou des religions. De la même façon, les attentats provoqués au plan international — visant Russie, Liban, Mali, etc. — ont plutôt provoqué une prise de conscience partagée et une certaine unité d’action de la communauté internationale plus importante qu’elle ne l’était il y a quelques mois encore.

Cologne, une terreur discrète ?

Les évènements de Cologne pourraient ainsi être un nouveau type de terreur, exercée de façon beaucoup plus sournoise mais aussi plus ‘efficace’ pour l’objectif visé, donc d’autant plus dangereuse. L’organisation pourrait fort bien utiliser plusieurs cordes à son arc : des attentats séquencés type Paris 13 novembre, ou ciblés, type Charlie Hebdo, de la propagande via internet ou d’autres moyens (prédicateurs autoproclamés) à destination de populations arabes (ou musulmanes) fragilisées (dont la culture religieuse est souvent faible), et des actions de déstabilisation.

Un coup porté au mode de vie européen

Ces faits vont, en effet, porter au-delà de leur gravité même, un choc plus important au sein de la société. La société allemande, mais au-delà une bonne partie de la société européenne pourrait ne pas voir demain les demandeurs d’asile d’un très bon oeil. Elle donne un coup d’aile aux couches les plus racistes, voir les plus extrémistes de la société.

(NGV)

(1) Un procédé utilisé en ex-Yougoslavie, mais aussi au Congo ou au Rwanda, et dans nombre de régions de conflit, par Boko Haram par exemple au Nigeria.

Une action massive, une vraie Sex-Mob

Le papier publié par le quotidien Bild

Selon un dernier bilan, 379 plaintes ont été déposées, certaines pour vols, d’autres (150) pour des violences à connotation sexuelle, légères ou plus lourdes mais sans aucun doute sur l’intention : attouchements, pénétrations, tentative voire viol. Les plaignantes résident en Allemagne, mais aussi en Finlande ou en Belgique, comme le précise un témoignage recueilli par nos confrères de la Libre Belgique. « Les agressions ont eu lieu toute la soirée et toute la nuit. Cela a commencé de manière ‘légère’ dès notre arrivée à la gare et ça s’est aggravé en fin de soirée quand nous nous sommes décidées à rentrer dans l’appartement que nous avions loué, après que nous nous soyons réfugiées plusieurs heures dans un café-snack de la gare centrale pour éviter ces individus qui étaient partout dans la gare et aux alentours. »

Une trentaine d’auteurs auraient été identifiés. Certains résideraient dans des centres pour demandeurs d’asile. Les nationalités sont très variées : d’Afrique du Nord, selon la police, mais aussi d’autres régions, Turquie, Moyen-Orient, etc.

 

Une nouvelle collection de livres stratégiques

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/01/2016 - 12:12

(B2) Les presses des l’université catholique de Louvain (UCL) et le Centre d’étude des crises et des conflits internationaux (CECRI) viennent de lancer une nouvelle collection de livres, intitulée « scène internationale ».

Explorer les coulisses internationales pour un lecteur exigeant

Une collection qui s’adresse au « lecteur exigeant » – étudiant, chercheur, journaliste, diplomate – soulignent ses promoteurs, les professeurs Michel Liégeois et Tanguy Struye, « lui proposant une pluralité de regards universitaires sur la scène internationale, ses acteurs, leurs rôles et les textes qu’ils produisent ou interprètent ».

Cette collection entend ainsi aborder la géopolitique, la diplomatie, la politique étrangère, la géoéconomie, les organisations internationales, la sécurité ou encore la résolution et la transformation des conflits, « en  « explor(ant) les coulisses, les décors et les réactions du public ».

L’énigme nord-coréenne

Parmi les premiers ouvrages, notons « l’énigme nord-coréenne » de Barthélémy Courmont. Un livre fort à propos, avec la dernière provocation en date de Kim Jong-Un et l’essai (annoncé) d’une nouvelle bombe H. Un ‘exploit’ sur lequel on peut avoir des doutes comme sur toutes les annonces du passé du régime. « Ses activités nucléaires, maintenues opaques, (ont été) systématiquement annoncées par le biais d’informations que le régime a volontairement laissé filer, afin de faire savoir à ses adversaires l’étendue de ses capacités — racontait ainsi en juillet dernier Barthélémy Courmont interrogé par Atlantico.fr (1) —. C’est un moyen assez habile pour se rappeler au bon souvenir de ses ennemis, et c’est sur cette stratégie du pire, qui s’accompagne de pressions, voire de marchandage, que Pyongyang a basé sa survie dans un contexte post-Guerre froide ».

(NGV)

(1) A lire également du même auteur, « calculs stratégiques », sur le Diploweb,

Relais allemand en Méditerranée

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/01/2016 - 11:46

(B2) Le navire de soutien ‘Frankfurt am Main‘ (A1412) et la corvette ‘Ludwigshafen am Rhein‘ (F-264) quittent leur port d’attache, respectivement Wilhemhaven et Warnemünde (près de Rostock), lundi (11 janvier), pour rejoindre la Méditerranée et l’opération européenne contre les trafiquants EUNAVFOR Med (opération Sophia).

Ces navires, placés respectivement sous le commandement du capitaine de frégate Andreas Schmekel et du capitaine de corvette Marco Köster, resteront en mission jusqu’à la mi-avril. Le retour au port est prévu fin avril. Ils viennent relayer le navire de soutien Berlin (A1411) et le Weilheim (M 1059).

Du coté allemand, c’est la première fois qu’une corvette est engagée dans l’opération européenne. Le Ludwigshafen est la plus récente des corvettes de haute mer de la série Classe 130 enrôlées dans la flotte allemande entre 2008 et 2013. Un navire de la même classe, le Erfurt, a été engagé, tout au long de l’année dernière, dans le versant maritime de l’opération de l’ONU au Liban (FINUL). Le commandant du Ludwigshafen Marco Köster et son équipage de 65 hommes et femmes ont d’ailleurs pris un tour d’astreinte. La marine allemande avait, en effet, choisi de maintenir sur place le même navire mais de faire tourner les équipages tous les 4 mois.

le Ludwigshafen am Rhein est conçu aux normes modernes avec un degré important d’automatisation permettant de n’avoir qu’un équipage plus limité (58 personnes au minimum, en général un peu plus, environ 65 personnes). Long de 90 mètres, la corvette a une autonomie notable en mer, pouvant tenir 21 jours en mer sans refaire le plein. Elle peut ainsi parcourir 4000 miles à une vitesse de 14 noeuds. Elle peut atteindre une vitesse de pointe de 26 noeuds (environ 48 km / heure). Disposant d’une faible signature radar, elle est équipée de trois lance-missiles anti-navires et terrestres RBS15 Mk3 de fabrication suédoise.

Le Frankfurt am Main est d’un autre gabarit. Long de 174 m, large de 24 m, c’est avec les navires de sa classe (Berlin), le plus gros navire de la marine allemande. Il déplace 20.000 tonnes, à une vitesse de 20 noeuds, il dispose de deux hélicoptères Sea King et d’un équipage d’environ 160 personnes. Il a été engagé dans l’opération Enduring Freedom au large de Djibouti (mai à octobre 2003), dans la FINUL au Liban (octobre 2006-mars 2007) et dans l’opération active Active Endeavour (mai-juin 2010)

(NGV)

La Pologne réfute toute violation de la liberté de l’audiovisuel

Bruxelles2 Blog - Sat, 09/01/2016 - 19:00

(source : « Rodzina ma głos! » –

(B2) Le gouvernement a pris sa plume et décidé de répliquer aux demandes de la Commission. Le secrétaire d’Etat polonais aux Affaires étrangères, Aleksander Stępkowski, chargé des affaires juridiques et des droits de l’homme, réfute ainsi, point par point, dans une lettre adressée le 7 janvier au vice-président de la Commission, Frans Timmermans, les accusations de violation des règles européennes. La Pologne « reconnait pleinement la liberté et le pluralisme des médias, les considérant comme un élément majeur d’une société pluraliste » indique-t-il dans le communiqué publié vendredi (8 janvier) par les Affaires étrangères.

Un pouvoir de nomination non contestable

Les arguments utilisés par la Commission, ne sont pas vraiment pertinents, considère-t-il. « La loi modificative du 30 décembre 2015 traite des pouvoirs exclusifs de l’Etat exercés dans des sociétés qui sont la propriété de l’Etat polonais. Et cela n’a rien à voir avec une mesure de mise en oeuvre de la directive 2010/13 » sur les médias audiovisuels. Les « compétences du Conseil national de la radiodiffusion, notamment ses compétences dans l’objectif d’assurer le pluralisme des médias, restent intactes. Il n’y a pas de loi européenne qui obligerait un organisme de réglementation des médias d’avoir le pouvoir de déterminer la composition des conseils d’administration des entreprises de médias publics ».

Le point de vue de la Commission : biaisé selon Varsovie

Le ministre s’élève ensuite contre le caractère « biaisé » du point de vue de la Commission. Le vice-président de la Commission européenne aurait pu être être induit en erreur par « des informations trompeuses (qui sont) un parti pris contre le gouvernement polonais ». La Pologne est « prête à coopérer de façon loyale » avec la Commission européenne. Mais « exposer le gouvernement polonais à des interventions inspirées par des énonciations aussi injustes, partiales et politiquement engagées pourrait avoir un effet indésirable, qui doit être soigneusement évité » argue-t-il.

Un point de vue soutenu par l’association des journalistes polonais

Le ministre accompagne cette argumentation d’une lettre de l’association des journalistes polonais (1) dénonçant « la partisanerie politique et le manque de pluralisme » dans les médias publics qui ont atteint « un état pathologique (ces) dernières années ». Ce qui « a conduit à la manipulation et à la présentation d’une image déformée de la Pologne. Les médias publics ne remplissent pas leur mission ou leurs fonctions — affirment-ils —. Ce qu’avait souligné l‘Association des journalistes polonais, lors de son Assemblée extraordinaire, appelant à un changement radical à cet égard ».

(NGV)

(1) Ces deux lettres ont été publiées, en version originale, par le Financial Times, A télécharger ici

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