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Un attelage germano-britannique à la tête du SEAE

Bruxelles2 Blog - Wed, 15/06/2016 - 18:41
(B2) Le service diplomatique européen (SEAE) va changer de visage dans les jours à venir, comme annoncé dans B2 récemment. Le Français Alain Le Roy va en effet quitter ses fonctions rapidement. Il sera remplacé par la secrétaire générale adjointe, l'Allemande Helga Schmid. Cette passation des pouvoirs se fera officiellement le 1er septembre prochain, le […]

Lurssen

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 18:05

« Il faut aujourd’hui des armées de Terre denses en effectifs »

Blog Secret Défense - Wed, 15/06/2016 - 17:07
« Foudroyer et saturer » - la nouvelle doctrine de l’armée de terre, selon son chef d’état-major, le général Jean-Pierre Bosser.
 

Kamorta Class ASW Corvettes

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 15:35
Kamorta Class indigenous Anti-submarine Warfare (ASW) corvettes are being built by Garden Reach Ship Builders and Engineers (GRSE), for the Indian Navy.

LINKSrechts is now in the Glamox Group for Further Growth in the Navy Market

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 14:00
Glamox has acquired 100% of the shares in the company LINKSrechts.

Rheinmetall Unveils Skynex Air Defence System at Eurosatory 2016

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 13:54
Rheinmetall is unveiling its new ground-based air defence system, Skynex, at Eurosatory 2016.

La planification d’une opération ou mission de la PSDC

Bruxelles2 Blog - Wed, 15/06/2016 - 07:25
(B2) La planification d'une opération / mission comporte traditionnellement trois objectifs : préparer les options, envisager toutes les alternatives et conduire les plans finaux. Les options. Toute opération/mission, civile ou militaire de la PSDC démarre par des options, définies de façon plus ou moins formelles, par les services chargés de la planification du SEAE. Ce […]

L’ONU dote le feu vert au contrôle de l’embargo sur les armes vers la Libye

Bruxelles2 Blog - Wed, 15/06/2016 - 02:00
(B2) Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé, ce mardi (14 juin), la résolution permettant un contrôle renforcé de l'embargo sur les armes au large de la Libye. Un vote obtenu à l'unanimité, autorisant l'usage de la force sur la base du chapitre VII de la Charte des Nations Unies et fondée sur « la […]

US Navy's MV-22 Osprey undergoes evaluation phase aboard USS Carl Vinson

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 01:00
The V-22 Osprey aircraft of the Marine Operational Test and Evaluation Squadron (VMX) 1 are undergoing an evaluation phase aboard Nimitz-class supercarrier USS Carl Vinson (CVN 70).

Northrop and Ultra Electronics partner for new MDA and ASW capabilities

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 01:00
Northrop Grumman and Ultra Electronics have agreed to enter into a partnership agreement to deliver improved global maritime safety, security and domain awareness.

Canada streamlines procurement approach to accelerate delivery of CSC vessels

Naval Technology - Wed, 15/06/2016 - 01:00
The Canadian Government has approved a 'streamlined and transparent' procurement approach to accelerate the delivery of Canadian surface combatant (CSC) vessels to the Royal Canadian Navy (RCN).

Quand un gouvernement cafouille, c’est Bruxelles qui plonge

Bruxelles2 Blog - Tue, 14/06/2016 - 23:27

Descendre l’escalator pour inaugurer le nouveau « connecteur » de l’aéroport de Zaventem était plus facile que de gérer les attentats (crédit : PM Belge)

(BRUXELLES2) Le gouvernement belge comme la région de Bruxelles s’échinent aujourd’hui à essayer de redorer l’image de Bruxelles, de la Belgique, pour attirer touristes et hommes d’affaires dans la belge capitale… Autant dire que c’est une mission difficile. On peut aimer Bruxelles, son atmosphère, ses habitants… force est de reconnaître que durant plusieurs six mois, de novembre à avril, certains responsables politiques avec des décisions hasardeuses, dignes d’un certain amateurisme politique, ont beaucoup plus fait pour écorner son image qu’aucun attentat. Tels de savants pompiers pyromanes, ils ont, à plusieurs reprises, jeté de l’huile sur le feu, au lieu d’utiliser les extincteurs. Pire, ils sont tombés tête avant dans le piège tendu par les terroristes.

Le principe de l’effet de souffle

Le principe d’un acte terroriste « classique » est, en effet, d’avoir un impact en deux temps. Tout d’abord, l’acte lui même, brutal, sanglant, conçu pour surprendre et faire mal, mais qui reste limité en soi comparé à un acte de bombardement ou de guerre (1). Ensuite, l’effet de souffle qui se prolonge plus ou moins longtemps, dont l’intensité n’est pas identique, mais dont les effets peuvent être tout aussi graves à terme que l’acte lui-même, entraînant un déséquilibre notable. C’est ce qui s’est passé en Belgique. La prise de mesures sidératives, hors du commun, a abouti à cette désorganisation économique, et contribué à cet effet de souffle. Si la Belgique n’est pas tombée, c’est d’abord grâce à sa population, à sa résilience naturelle, à son tissu économique plutôt qu’à des décisions d’un gouvernement au bord de la panique…

1ère erreur : le lockdown après les attentats de Paris en novembre

Après les attentats du 13 novembre au Bataclan et au Stade de France, le risque sur Bruxelles est avéré. Les auteurs des attentats sont des « Bruxellois ». Il faut les rechercher activement. Faute d’autres moyens disponibles, en termes de forces de police, la décision est prise de geler toute l’activité sur Bruxelles. Normalement, cette mesure ne dure pas plus de 12 ou 24 heures, le temps de s’adapter. Ici, elle dure 5 jours. Ce lockdown — mesure extraordinaire qu’aucun pays en Europe n’a pris suite à des attentats directs — produira ensuite des effets en chaîne qu’il sera difficile de rattraper. La baisse d’attractivité touristique qui frappe Bruxelles ensuite et qu’elle subit toujours en est la conséquence directe. (Lire : La gestion de crises du lockdown de Bruxelles : une improvisation totale et surréaliste).

2e erreur : le déploiement des militaires dans la rue, en nombre, et de la façon la plus voyante qu’il soit

Dans la foulée de ce lockdown, se déploient dans la ville des militaires, armés jusqu’aux dents (avec des armes pas tout à fait adaptées à utiliser en zone de haute densité), se déplaçant à bord de véhicules totalement inappropriés en zone urbaine, qu’on verrait davantage en Irak ou en Afghanistan, alors que le risque est vraiment « mineur » (on n’a pas affaire à des engins explosifs improvisés placés à tous les carrefours) mais à de bonnes vieilles bombes à l’explosif voire aux tirs à la Kalachnikov. Même à Paris, en France, où cependant on adore montrer les muscles, la politique gouvernementale a été beaucoup « plus modérée, préférant faire circuler jusqu’à leurs points de patrouille les militaires dans des véhicules « blancs » plutôt qu’en gros half tracks. Ce déploiement en force n’empêchera pas la suite…

3e erreur : le blocage des transports après les attentats du 22 mars à Bruxelles

Là encore on déploie les militaires en nombre et dans le désordre. Tout le métro est fermé durant plusieurs jours. Et on rouvre au compte-goutte les stations avec force contrôles aux entrées si drastiques qu’ils rendent la vie impossible à tous les quidams. Mesure tout à fait exceptionnelle. Pour avoir vécu une telle situation après l’attentat du RER Saint Michel, le 25 juillet 1995, je n’ai pas souvenir d’un tel « arrêt ». Au contraire (2).

En fait de contrôle, ceux-ci tournent court, quelques jours plus tard. Les militaires ne contrôlent rien. Et d’ailleurs ils n’en ont pas le pouvoir (article à suivre). Vous pouvez rentrer dans le métro avec un sac à dos bien chargé sans aucune interception… Les militaires prennent un repos (mérité) avec un sandwich… Il n’y a tout simplement personne pour les relever. L’aéroport de Bruxelles national (Zaventem) fermé durant plusieurs jours le temps de se relever et réparer les dégâts rouvre dans un grand sentiment de bazar. Là encore les contrôles drastiques sont finalement allégés devant la levée de boucliers des autorités économiques notamment. Pas vraiment le genre de mesures qui instaure le respect. Il faudra quasiment un mois pour que l’aéroport revienne à la normale.

4e erreur : le temps des dérapages non contrôlés

Non content de cette improvisation totale, le gouvernement sombre très vite dans une régression infantile du type : « c’est pas moi c’est lui ». Il n’y a même plus besoin d’opposition pour semer le fil de la discorde. C’est de l’intérieur que provient la polémique. Le gouvernement estime qu’il avait donné l’ordre à la STIB (les transports en commun bruxellois) de fermer le métro. La STIB assure n’avoir jamais reçu l’ordre à temps. Une polémique plutôt stérile quand on sait que cela n’aurait pas forcément permis d’éviter les attentats et des victimes (lire : Attentats de Bruxelles : fallait-il arrêter le métro ? Une question théorique). Ensuite on vilipende un (pauvre) policier fédéral en poste en Turquie et l’accuse nommément d’avoir fait un loupé dans ses dossiers. C’est du rarement vu et relativement injuste. Le rôle d’un ministre est d’assumer, même les errements de ses subordonnés (à supposer qu’il y en ait eu en l’occurrence). L’irruption de hooligans néo-nazis sur la place de la Bourse, le 27 mars, en plein hommage aux victimes (lire le Huffington Post) achèvera de démontrer une certaine incapacité du gouvernement à assurer un minimum d’ordre.

5e erreur : l’oubli d’une règle de base

En cas d’acte terroriste, ce qui importe est de très vite faire repartir la vie normalement, comme d’habitude, même si le coeur n’y est pas et les plaies béantes, de vivre comme d’habitude et surtout de ne pas céder à la panique. C’est un principe de base qu’ont adopté toutes les villes frappées par le terrorisme. A Paris 1986, 1995 et 2016, à Madrid 2004, à Londres 2005, tous ont suivi peu ou prou ce même modèle. Parfois en renforçant à l’extrême les mesures de sécurité (type état d’urgence), ils ont toujours veillé à laisser tous les transports publics, commerces et lieux publics ouverts et en « fluidifiant » les mouvements de population. Bruxelles a échappé à cette « règle non écrite ». Elle en paie le prix…

Une succession d’erreurs qui se paie

Une telle succession d’erreurs se paie cash sur la situation économique. Il ne faut pas espérer que cette ambiance délétère ne produise pas d’effets. La Grand Place et alentours était quasi déserte durant le mois de mai, là où elle est bondée d’habitude. Le gouvernement belge dirigé par Charles Michel a commis, en l’espèce, un péché d’orgueil, trop de confiance en soi, une impréparation notoire au plan politique et une méconnaissance de l’esprit de la lutte contre le  terrorisme.

Depuis les attentats du musée juif de Bruxelles en mai 2014, les autorités belges savent qu’elles sont une cible. L’auteur de l’acte n’est pas tout à fait un « loup » isolé comme cela a pu être interprété… La neutralisation de la cellule de Verviers en janvier 2015, est un nouveau signal. Tous les spécialistes le savent désormais. Bruxelles sera, un moment visé. Les seules questions sont : quand, où et comment. Ne pas avoir tiré de ces alertes les conséquences en termes d’organisation gouvernementale, de méthode de gestion de crises est assez incompréhensible…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Les attentats de New York en 2001 sont une exception dans ce caractère « limité ». L’acte de terrorisme, selon moi, doit être distingué clairement de l’acte de guerre même s’ils se superposent parfois et que les responsables politiques se plaisent à les confondre.

(2) Le trafic du RER sera rétabli dès le lendemain. Regarder le journal de France 2 du 26 juillet 1995 (source INA)

EULEX Kosovo rempile pour 2 ans de plus

Bruxelles2 Blog - Tue, 14/06/2016 - 22:55
(B2) Le Conseil de l'UE a étendu, ce mardi (14 juin), le mandat de la mission européenne déployée au Kosovo pour renforcer l'Etat de droit (EULEX) de deux années supplémentaires jusqu'au 14 juin 2018. Cette prolongation intervient alors que la mission a entamé un decrescendo notable, afin de transférer une partie de ses activités soit […]

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