(B2) Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas est entré dans la danse lundi (1er juillet) dans l’affaire du Sea Watch 3 bloqué près de Lampedusa par les autorités italiennes. Il a dénoncé l’attitude de l’Italie qui refusent d’accueillir le navire et ont arrêté la capitaine Carola Rackete. « Le sauvetage en mer ne doit pas être criminalisé. Sauver des vies humaines est une obligation humanitaire. Il appartient à la justice italienne de clarifier rapidement les allégations » prononcée à l’encontre de la capitaine du navire Sea-Watch arrêté au large de l’île de Lampedusa […] De notre point de vue, seule la libération de Carola Rackete peut être le résultat à l’issue d’une procédure judiciaire. » Au plan européen, « le marchandage sur la distribution des réfugiés est indigne et doit cesser. »
(NGV)
Lire aussi sur le blog : Sea Watch force les eaux territoriales italiennes. Etat de nécessité oblige. L’Europe silencieuse
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Cet article (B2 Pro) Carnet (01.07.2019). Opérations PSDC (EUPOL Copps et EUBAM Rafah prolongation. Syrie, demande US de soutien. Afghanistan terrorisme). Défense (Belgique-France contrat CAMO. Suède: lance-missiles anti-char. Suisse: export d’armes. Airbus: moteur hybride. Serbie: maintenance Gazelle). Voisinage (Grèce-Turquie mesures de confiance). Diplomatie (Soudan manifestations. Cameroun dialogue. Venezuela prisonnier. UE-G20 message. UE-Mercosur. UE-Brésil coopération, Maldives anti-terrorisme). Sécurité (combattants étrangers Finlande). Parlement 2019 (Agenda, présidence, commissions parlementaires, groupe I&D). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le nord-ouest de la Syrie demeure « un refuge [safe haven] où les leaders de Al-Qaida en Syrie (AQ-S) coordonnent activement des activités terroristes » assure le commandement américain pour la zone.
L’US Central Command (plus connu sous l’appellation CentCom) vient ainsi d’annoncer dimanche (30 juin) avoir conduit une frappe aérienne contre « un camp d’entraînement du commandement de Al Qaida en Syrie » près de la province d’Alep. Cette opération visait des opérationnels d’Al Qaida considérés comme « responsables d’avoir planifié des opérations menaçant des citoyens américains, nos partenaires et des civils innocents ». Les États-Unis « continueront, avec ses alliés et partenaires, à cibler Daesh et al-Qaida pour les empêcher d’utiliser la Syrie comme refuge » est-il précisé.
Commentaire : les groupes terroristes en Syrie loin d’être éradiqués
Cette frappe confirme d’une part que le Pentagone n’entend pas abandonner (totalement) le terrain en Syrie et contredit quelque peu les propos de Donald Trump qui s’était réjoui d’avoir « éradiqué » le califat de l’Etat islamique en Syrie… Le président américain avait simplement oublié qu’avant de crier victoire, il faut s’assurer que tous les groupes terroristes (y compris Daesch ou Al Qaeda) sont bien tous neutralisés. C’est loin d’être le cas comme l’assuraient toutes les sources de renseignements, et comme le prouve cette annonce du Pentagone qui, au-delà des aspects opérationnels, peut être analysée comme une prise de position politique.
(Coline Traverson st. & Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Les dernières évolutions au sein du Conseil européen démontrent une évolution intéressante. Il n’y a plus de majorité très nette. Ce qui peut expliquer certains blocages actuels
Les dernières élections au Danemark et en Finlande ont vu une victoire des socio-démocrates, aux dépens des Libéraux, tandis que les chrétiens-démocrates (PPE) de Sebastian Kurz ont dû céder le pouvoir en Autriche à un gouvernement technique (indépendant). La Lettonie a fait le chemin inverse basculant du centre gauche vers le PPE. Et cette évolution n’est pas près de s’arrêter.
Au final, il n’y a plus de parti réellement dominant, mais un rééquilibrage quasi parfait entre les trois forces principales… et donc minoritaires. Le parti populaire européen (PPE) détient neuf sièges (avec l’indépendante lituanienne D. Grybauskaite), les socio-démocrates huit sièges, les centristes libéraux sept sièges, et l’Autriche est représentée par un gouvernement technique (indépendant). Aucun de ces partis, même en alliance avec un autre, n’a la majorité. Les trois groupes sont condamnés à s’entendre, d’autant qu’ils comptent chacun un grand pays leader (Espagne pour les socialistes, France pour le centre libéral, Allemagne pour les chrétiens-démocrates).
La donne se complique encore par la présence de conservateurs eurosceptiques dans trois pays (et trois ‘grands pays’) et l’unité réaffirmée des Visegrad. Les quatre pays de l’Est (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie), malgré des appartenances à des partis politiques différents, n’entendent plus se laisser dicter un consensus décidé par d’autres. Alliés aux conservateurs, ils détiennent une minorité de blocage. La Britannique Theresa May a ainsi affirmé récemment ne pas vouloir interférer dans le choix des 27, mais ne pas pouvoir non plus approuver un candidat qui ne serait pas dans les intérêts du Royaume-Uni.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Face à la position des Européens sur l’accord sur le nucléaire iranien, on peut adopter une attitude de ‘raillerie’, sur le mode ‘un accord perdu’ et ‘des Européens incapables face aux Américains’.
Une critique en partie justifiée
Le fameux dispositif anti-blocage mis en place par la Commission européenne, avec tambours et trompettes, s’est révélé, au final, un simple trompe l’œil inefficace. Il n’a pas permis de convaincre les entreprises, menacées de sanctions aux USA, de conserver leurs relations commerciales avec l’Iran. Il n’a pas vraiment entraîné un développement important du commerce des PME (les petites et moyennes entreprises) avec l’Iran. Et le fameux mécanisme mis en place par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, destiné à faciliter le commerce légitime avec l’ancien empire perse (Instex) peine à fonctionner. Il vient tout juste d’être déclaré opérationnel (lire : Instex opérationnel. L’accord sur le nucléaire iranien sauvé : pour combien de temps ?).
Certaines erreurs
On peut cerner certaines causes à cette impéritie. Les Européens paient une absence de stratégie sur le long terme, s’accrochant au wagon américain sans y voir un possible danger parfois. Ils ont minoré certaines facteurs de puissance, comme la suprématie du dollar et un certain effacement de l’Euro (qui a reculé sur la place internationale depuis la crise financière). Ils paient également l’absence de recherches de moyens pour contre-carrer les sanctions extra-territoriales américaines. Les Européens répugnent en général à utiliser de façon politique les instruments anti-trust ou anti-corruption, à l’inverse de l’utilisation qu’en font les Américains.
Un retournement stratégique
Mais y voir un total échec est peut-être prématuré. Il faut bien voir ce que la position européenne a de révolutionnaire. Il s’agit d’entrer frontalement en opposition avec les Américains, non pas sur une simple question commerciale, mais sur un enjeu proprement stratégique pour les Européens comme les Américains : la prolifération nucléaire, les relations avec l’ancien empire perse, la stabilité dans le Golfe, le conflit sunnites-chiites. Une position à rebours de toutes les positions tenues par l’axe américano-européen jusqu’ici. Cette position est non seulement affirmée dans les mots, elle trouve place dans les actes. La mise en place assez ingénieuse d’Instex, cette société si spécifique dont l’objet primordial reste de contourner les sanctions américaines sur l’Iran, n’est pas un acte ordinaire dans le chef des Européens. C’est un acte d’hostilité claire à l’égard de la position de Washington.
Des Européens qui arrivent à rester unis
Sur une question aussi hautement stratégique, les Européens ont réussi à affirmer une position déterminée et, surtout, unie. Ce qui est un record. Aussi bien Britanniques que Français et Allemands, que les autres Européens sont sur la même ligne : l’accord sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, au terme de plusieurs années de négociation reste « un élément clé de l’architecture mondiale de non-prolifération nucléaire » comme l’ont encore rappelé à Vienne les Européens. « Sa préservation reste essentielle pour la stabilité et la sécurité régionales. » Et la société Instex doit être développée.Il est souvent si facile de mettre en avant les divisions, réelles, entre Européens, que souligner leur unité préservée est tout aussi nécessaire.
Un accord qui tient malgré tout
Enfin, malgré le lâchage en rase-campagne de l’accord par les Américains, leurs sanctions, remontrances et sommations, l’accord sur le nucléaire iranien tient. Fragilement certes. Mais il tient. Et ce n’est pas le moindre des résultats de la diplomatie européenne. Ce n’est pas négligeable. Cela aussi, il faut le souligner et le mettre en valeur. Il n’est pas sûr qu’il y a vingt ans, une telle position, aussi affirmée américaine, n’aurait pas entraîné un attentisme, voire une débandade des Européens.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article L’accord sur le nucléaire iranien : des Européens pas si nuls que cela est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Sécurité, défense et protection du territoire à l’agenda stratégique de l’UE pour 2019-2024 est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’intervention des commandos et chasseurs alpins dans les 13 et 14 juin dans le sud du Liptako malien contre un groupe groupe de l’Etat Islamique au Grand Sahel (EIGS) a été vif et intense, au vu des témoignages diffusés par l’état-major des armées. Échanges de tirs, de mortiers, hélicoptères…
L’engagement a pris de multiples facettes (lire notre papier remis à jour avec le témoignage du col. De Chilly du 4e RCH de Gap, chef du 2e groupement blindé engagé sur place).
De façon, plutôt non usuelle, le ministère français des armées a diffusé plusieurs images de cet engagement, soigneusement choisies, mais montrant toute l’intensité de l’engagement néanmoins.
(NGV)
Cet article Retour en images sur l’action clé des chasseurs alpins dans le Liptako malien et nigérien est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Instex opérationnel. L’accord sur le nucléaire iranien sauvé : pour combien de temps ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le chef de la mission des observateurs européens en Géorgie (EUMM Georgia), Erik Hoeg, a exprimé vendredi (28 juin) sa « profonde préoccupation » après les restrictions imposées depuis la veille (jeudi 27 juin) aux points de passage contrôlés par les autorités abkhazes.
Point de passage vers l’Abkhazie (crédit : EUMM Georgia)« Les patrouilles de EUMM ont confirmé aujourd’hui une diminution significative des mouvements dans l’Abkhazie », cette région qui a fait sécession de la Géorgie depuis le début des années 1990. Cette décision « restreint sévèrement la liberté de mouvement et nuit aux moyens de vie des résidents locaux » indique-t-il.
Cet article Point de passage en Abkhazie restreint. Les observateurs européens inquiets est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Golfe d’Ormuz. Les États-Unis demandent l’aide de l’OTAN est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (28.06.2019). PESC (Nucléaire iranien, Soutien OIAC Libye. Sanctions Russie prolongées). Défense (Simulateurs MRTT. Défense Sol-air). Diplomatie (G20 lettre et bilatérales. Tusk-Poutine libéralisme. Turquie procès. Australie. Sri Lanka exécutions). Voisinage (UE-Maroc dialogue politique. UE-Monténégro et UE-Serbie négociations d’adhésion). Aides (Réfugiés syriens Irak-Liban-Jordanie. Réfugiés et déplacés Corne de l’Afrique. UNRWA). Sécurité (Cybersécurité entrée en vigueur. Désinformation rapport. Terrorisme Europol). Pouvoirs (Conseil de l’Europe M. Pecjcinovic Buric. Gouvernement danois). Commission 2019 (Consultations Tusk. Finlande. Danemark. Irlande). Parlement européen (Retrait Borrell. Programme commun. S&D groupe. GUE présidence). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La coopération entre les alliés sur les munitions de précision Terre, Air, Mer se complète est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le ministère français des Armées a tenu à rendre un hommage plus qu’appuyé aux forces aériennes alliées (européennes et nord-américaines) qui apportent un appui précieux à l’opération Barkhane, comme ils l’apportaient dans l’opération Serval
Un C17 américain embarque des soldats français vers le Mali (crédit US Air Force – Senior Airman James Richardson – janvier 2013 – Archives B2)Un appui essentiel
« Dès 2013, les forces françaises ont pu compter sur leurs partenaires européens et internationaux. » Et aujourd’hui, encore les alliés « apportent un appui essentiel à la force Barkhane dans le domaine logistique » indique une information de l’état-major des armées publiée sur son site. Et d’ajouter : « Au Sahel, la France n’agit pas seule ».
La moitié du transport infra-théâtre
Depuis le début de l’année 2019, 50% du transport intra-théâtre des personnels et du fret est réalisé par les pays alliés et européens : l’Espagne y contribue à hauteur de 15% (missions Mamba et Marfil menées respectivement depuis le Gabon et le Sénégal) (1). Le Royaume-Uni avec ses hélicoptères britanniques Chinook participe également pour près de 15%. Les États-Unis (près de 10%) et l’Allemagne (plus de 6%) contribuent pour le reste, ainsi que le Canada et la Belgique.
Un tiers du transport stratégique
En matière de transport stratégique, aussi cet appui est vital. Depuis début 2019, les États-Unis et le Canada ont transporté respectivement 315 tonnes et 43 tonnes de fret, dans le cadre des acheminements stratégiques entre la France au Sahel. Un chiffre à comparer aux quelque 676 tonnes de matériel transportées sur cette même période par l’armée de l’Air française.
Commentaire : Si le soutien allié à l’opération Serval comme à Barkhane, n’est pas une nouveauté, une démonstration aussi appuyée est plus inédit dans la communication des armées françaises, plus prompte à auto-célébrer son autonomie ‘stratégique’. C’est en effet une réalité, sans l’appui allié stratégique et tactique, de C-130 espagnols, d’A400M allemand ou de C-17 britanniques ou américains, difficile de mener une opération gourmande en hommes, matériels, munitions et approvisionnement. Nous l’écrivions dès le début de Serval (lire : Serval manque des avions ravitailleurs. Bilan des moyens alliés engagés). L’état-major des armées semble avoir besoin de brosser ses soutiens dans le sens du poil.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Sur cinq ans, selon un bilan dressé en 2018, les Espagnols de la mission Marfil basés au Sénégal ont transporté 3700 tonnes de fret et plus de 22.000 passagers, selon l’état-major des forces espagnoles.
Cet article Hommage appuyé de la France à ses alliés pour leur soutien de transport est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les Strategic Context Cases approuvés à l’agence européenne de défense est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La composition des commissions du Parlement européen se précise. Premiers noms en Affaires étrangères est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les Américains adorent l’idée d’une Europe forte du moment qu’elle coopère avec l’OTAN (C. Cooper) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.