(B2) Les escortes par convoi de la Royal Navy dans le détroit d’Ormuz ont commencé. Vidéo à l’appui, prise depuis l’hélicoptère de la frégate HMS Montrose, la défense britannique montre je la frégate britannique de type 23 accompagnant jeudi (25 juillet) plusieurs navires marchands, notamment le Stena Important (battant pavillon des Bermudes) et le Sea Ploeg.
(NGV)
http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2019/07/hms-montrose-escorte-stena-important-@uk190725.mp4
remerciements à mon collège britannique Henry Jones pour avoir signalé l’info
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(B2) L’annonce par les Britanniques du lancement d’une opération ‘sous direction européenne’ de protection maritime dans le détroit d’Ormuz est intéressante à plus d’un titre
Quelle ironie !
On avait connu des Britanniques beaucoup plus atlantiques et moins européens. Aussi quand Jérémy Hunt, un ministre tory bon teint, annonce devant la Chambre des communes lundi (22 juillet) une « European-led maritime force », menée en « coalition » (1) on se pince presque pour se dire qu’on ne rêve pas. Même le plus audacieux Européen n’aurait jamais imaginé une situation où Londres réclame à corps et à cri une opération ‘européenne’. Il assez ironique qu’il ait fallu le Brexit — et les pressions de Donald Trump sur l’Iran — pour que les Britanniques se souviennent qu’avoir une force européenne peut avoir autant d’intérêt qu’une force euro-atlantique.
Le besoin de la puissance douce
Ce choix est tout d’abord une affaire de haute politique internationale. Il s’agit pour les Britanniques de bien se distinguer des efforts américains en cours contre l’Iran. Les diplomates britanniques, comme l’ancien chef du Foreign Office Jérémy Hunt devant la Chambre des communes, l’ont répété à maintes reprises : cette force sera bien distincte de l’effort américain. Placer cette force sous commandement de l’OTAN aurait été un signe immédiat d’hostilité. Le placer sous commandement européen est un geste de ‘puissance douce’.
L’expérience européenne
L’autre intérêt européen est l’expérience acquise en matière de protection des navires, dans l’Océan indien, contre les pirates somaliens. Une action à laquelle ont participé également les navires iraniens — sans cependant s’associer au mécanisme de coordination international Shade mis en place par les Européens en particulier. Au Royaume-Uni, la force européenne de lutte contre la piraterie (commandée par les Britanniques depuis Northwood) est désormais labellisée comme un « véritable succès », comme l’a rappelé un député britannique lors du débat.
Un format ‘article 44’
Le format de l’opération reste à trouver exactement. Si les Britanniques veulent placer l’opération sous le couvert de l’Union européenne, ils n’entendent pas apparemment, selon nos informations, placer cette opération sous le couvert de la politique européenne de sécurité et de défense commune alias PSDC (lire : Vers une opération maritime combinée franco-germano-britannique dans le détroit d’Ormuz. Les discussions continuent) (2). Mais il est tout à fait possible d’avoir une opération en coalition, mandatée par l’Union européenne. C’est même une disposition prévue par les Traités. C’est ce qu’on appelle le format ‘article 44‘ en référence à l’article concerné du Traité (3). Un article qui n’a jamais pu être utilisé jusqu’ici. Les différents États membres n’ayant pas vraiment réussi à se mettre d’accord sur ses modalités d’utilisation ni sur son opportunité.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article (B2 Pro) Carnet (24.07.2019). Confidentiels (COPS. Commissaires ). PESC (Idées, UE-Maroc). Opérations (MINUSMA renforts. Barkhane participations britannique et estonienne). Défense (Marché américain. Coopération Royaume-Uni Suède. Contrat hypersonique. AED financements). Diplomatie (Cisjordanie démolitions. Ukraine législatives et guerre. Venezuela groupe de contact. Soudan transition. Turquie meurtre). Voisinage (Moldavie reprise). Aides (Turquie facilité. Afrique paix. Asie du Sud catastrophes. RD Congo Ebola. Libye urgence. Am.Latine et Caraïbes humanitaire. Ethiopie croissance). Sécurité (Menaces hybrides exercice. Sauvetages Merkel. Méditerranée carte. EASO OIM accord). Pouvoirs (Selmayr départ. US UE nouveau départ). Commission 2019 (Italie rebondissement). Nominations/Décès (Officiers français. Y.Amano). A suivre (JCPOA) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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(B2) Un véhicule piégé (VBIED) a explosé ce lundi (22 juillet) dans l’après midi à l’entrée de la base militaire française de Gao, faisant trois blessés parmi les militaires français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry à l’AFP.
Soldats estoniens au Mali (crédit : Etat major des armées FR)Le VBIED (Vehicle Borne Improvised Explosive Devices) s’est « présenté à 15h45 locales à l’entrée de la partie française du camp de Gao » à l’entrée du camp de la force Barkhane qui abrite également de l’autre côté la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (Fama). Le pronostic vital des soldats « n’est pas engagé », a-t-il précisé sans détailler leur état.
Une cinquantaine de soldats estoniens, issus essentiellement du Scout Battalion Estonia (l’unité de réaction rapide de la 1ère brigade d’infanterie estonienne), assurent depuis près d’un an (août 2018) la ‘force protection du camp de Gao. Ils sont relevés tous les quatre mois.
(NGV)
A Vehicle Borne Improvised Explosive Devices (VBIED) exploded on Monday (22 July) afternoon at the entrance to the French military base Gao, of the force Barkhane (Mali), causing three French and Estonians casualties, Colonel Frederic Barbry, spokesman of the French General Staff of Armed Forces, said.
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(B2) Le ministre britannique des Affaires étrangères Jérémy Hunt vient de l’annoncer, ce lundi (22 juillet). Le Royaume-Uni va lancer dans le Golfe une « force maritime conduite par les Européens » (European-led maritime) afin de protéger les navires traversant le détroit d’Ormuz contre d’éventuelles attaques ‘de piraterie’ (aka des forces iraniennes)
Le HMS Duncan va participer à la force européenne de protection dans le Golfe (crédit : Royal Navy – Archives B2 – juin 2019)Une montée en puissance lente
La présence va être renforcée peu à peu. Aux côtés du HMS Montrose (F-236), une frégate de type 23 déjà sur place, la Royal Navy a envoyé sur place le HMS Duncan (D-37), un destroyer de Type 45 destroyer), qui devrait sur zone dans quelques jours, d’ici « le 29 juillet ». Ce sera la « première étape dans ce processus de montée en puissance ». Objectif : protéger les navires battant pavillon britannique (tankers pétroliers, transporteurs de gaz liquéfié, cargos…) naviguant dans le détroit d’Ormuz. Jérémy Hunt a tenu à cependant à avertir que cet effort n’était pas militaire. « Nous faisons cela, non pas accroitre la tension, mais parce que nous estimons que la liberté de navigation est importante. Ce que nous recherchons est la désescalade. »
Une force européenne, la France répondra présent
« La coalition proposée sera placée sous le leadership européen » a précisé Jérémy Hunt. Plusieurs pays ont été contactés pour participer à cette force, dont le format n’est pas précisé exactement. La France et l’Allemagne notamment a précisé le ministre britannique, ayant indiqué avoir parlé avec ses homologues Jean-Yves Le Drian et Heiko Maas. Les Pays-Bas et la Norvège — deux pays avec une industrie pétrolière — auraient aussi été contactés selon nos informations. La France répondra présent. La ministre de la Défense française Florence Parly l’a assuré ce lundi après-midi après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Penny Mordaunt. Il y a une « pleine solidarité » entre la France et le Royaume-Uni « alors qu’un pétrolier britannique est toujours retenu par l’Iran ». « La liberté de navigation dans le Golfe est un enjeu majeur de sécurité pour les Européens » a-t-elle indiqué. « Nous souhaitons travailler ensemble à la garantir. »
Une force bien distincte de l’effort américain
Cette force agira en coordination avec les autres forces, notamment américaines présentes dans la zone. « On ne peut pas exclure les Américains. Nous agirons en coordination avec eux ils ont des moyens de ravitaillement en mer ou d’information » qui sont utiles à l’opération. Mais cette force sera bien distincte. Le chef de la diplomatie britannique a tenu cependant à le préciser devant la Chambre des communes, il ne s’agit pas pour les Britanniques de s’associer aux efforts américains en cours visant à briser l’Iran. « Cela ne fait pas partie de l’effort maximum des Américains sur l’Iran, car nous sommes engagés dans l’accord sur le nucléaire iranien. »
Des règles d’engagement élaborées
Les règles d’engagement sont en cours d’élaboration, mais le ministre n’a pas tenu devant la chambre à en donner tous les détails. Les navires marchands devront aussi faire un effort pour accroitre leur sécurité. « On pourra pas assurer un risque zéro, mais on pourra le réduire. » Tous les navires battant pavillon britannique transitant par le détroit d’Ormuz devront ainsi communiquer la date de leur passage pour « nous permettre d’offrir la meilleure protection possible ». D’autres mesures pourraient aussi être nécessaires.
Un élément doublement stratégique
Ce lancement est intéressant. On avait connu des Britanniques beaucoup plus atlantiques et moins européennes. Aussi quand Jérémy Hunt, un ministre tory bon teint, annonce une « European-led maritime force », menée en « coalition » (1) on se pince presque pour se dire qu’on ne rêve pas. Même le plus audacieux Européen n’aurait jamais imaginé une situation où Londres réclame une opération ‘européenne’.
C’est assez ironique qu’il fallait le Brexit (et Donald Trump) pour que les Britanniques se souviennent qu’avoir une force européenne peut avoir autant d’intérêt qu’une force euro-atlantique. Mais c’est une affaire de haute politique. Il s’agit pour les Britanniques de bien se distinguer des efforts américains en cours contre l’Iran. Le chef du Foreign Office l’a répété à plusieurs reprises, interrogé par les députés de la Chambre des communes : cette force sera bien distincte de l’effort américain.
Un geste de puissance douce
Et placer cette force sous commandement de l’OTAN serait un signe immédiat d’hostilité. Le placer sous commandement européen est un geste de ‘puissance douce’. L’Europe peut afficher qu’elle ne vise que la protection des navires, comme elle l’a fait dans l’Océan indien, contre les pirates somaliens, de concert d’ailleurs avec des navires iraniens. Et parmi les députés britanniques, cette force européenne de lutte contre la piraterie (commandée par les Britanniques depuis Northwood) est un « véritable succès ». Les députés britanniques l’ont rappelé lors du débat à la chambre.
Une campagne en cours
N’oublions pas cependant un élément principal : Jérémy Hunt est en campagne actuellement pour briguer le poste de chef du parti conservateur et dans le même temps celui de Premier ministre. Il a intérêt à la fois à durcir le ton, mais aussi à affirmer sa différence avec Boris Johnson sur un point essentiel : la coopération avec l’Europe. En défendant la mise en place d’une force européenne dans le détroit d’Ormuz, il affirme sa détermination. En la plaçant sous l’emblème de l’Europe, il affiche la nécessité d’avoir une approche plus mesurée qu’un hard deal. Car, dès aujourd’hui, les Britanniques peuvent et auront besoin des Européens.
Un besoin d’Europe
Soyons clairs. Même dynamique, la flotte britannique ne suffira pas à assurer la protection des navires soit battant pavillon britannique, soit propriété ou armé par une compagnie britannique. Il faut une coalition d’Européens. Au passage, cela permet à la marine britannique de retrouver un rôle et une mission de premier plan, depuis qu’elle ne participe plus ni à la force anti-piraterie de l’UE déployée dans l’Océan indien, ni dans les opérations en Méditerranée. Le QG d’opération de Northwood va pouvoir ainsi retrouver une vocation maritime qu’il avait perdue avec le départ de l’opération EUNAVFOR Atalanta pour un QG espagnol (pour cause de Brexit).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Un terme courant outre-Manche pour désigner les opérations de l’Union européenne sans mentionner celle-ci. En l’espèce, il n’est pas vraiment clair si le Royaume-uni veut placer cette force sous le commandement des structures européennes.
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