Agreements (seems) no longer include secret assistance clause in case of exercise of self-defense
Andras Istvan Türke
(version française en bas)
Between 1960 and 1978 France has signed agreements with defense 8 African countries. These have accorded willing secret clauses dealing with diplomatic and military details of a possible intervention of France where its African partner needed : indirect support (logistical support, means of transmission) or direct support (intervention of French troops), authorization of requisitions, use of the territory and airspace of the African country by the French army, common HQ, and how local forces temporarily pass under French rule.
Defense partnerships between France and eight African countries (the date of the new treaty/agreement and quote the old agreement):
• Central African Republic, Agreement - April 8, 2010 (15 August 1960)
• Gabon, Treaty - February 24, 2010 (17 August 1960)
• Ivory Coast, Treaty - January 26, 2012 (24 April 1961)
• Togo, Agreement - 13 March, 2009 (10 July 1963)
• Cameroon, Agreement - 21 May, 2009 (21 February 1974)
• Senegal, Treaty - April 18, 2012 (29 March 1974)
• Djibouti, Treaty - December 21, 2011 (27 June 1977)
• Comoros, Agreement - September 27, 2010 (10 November 1978)
(+Madagascar has been linked to France by a defense agreement and a technical military assistance agreement (from April 2, 1960 + May 4, 1966 to May 1972).
(© CERPESC, © Andras Istvan Türke)
In addition, France has signed thirty various military support agreements in Africa.
Revision of defense agreements and the conclusion of new Agreements / Treaties establishing a defense partnership ("Accord/Traité instituant un partenariat de défense") was completed during the period 2009-2012. France has signed a new contract with each of the eight ancient privileged partners in Africa. According to the sources of the Senate "is not considered signing defense partnership agreements with other countries of the Sahel." The negotiations were conducted in the new policy framework established by President Sarkozy to finish with the "Françafrique" and rebuild cooperation with African states. What changes is the transparency with the joint review of partnership agreements of defense before the national representation.
The new agreements (it seems) no longer contain secret assistance clause in case of exercise of self-defense. Moreover, the new model does agree more, except for Djibouti, stipulation involving assistance of France in case of external aggression. (See the conflict in Somalia)
Several types of new agreements exist:
- In the first group are the countries on whose territory the French troops are present with a constant basis as Gabon, Senegal and Djibouti (3 bases). These agreements contain an appendix detailing the facilities granted to the host country everyday life and training of troops. (In Senegal as part of the new agreement and Sarkozy Abdoulaye Wade decided to reduce from 1,200 to 300 troops of the workforce French troops permanently stationed in Dakar.)
- In the second case the countries host "temporarily" French forces as Ivory Coast (2002 - Op. LICORN), and the Central African Republic (2008 - Op BOALI).
The new agreements are the need of the presence of French troops on the stabilization and military training. They refer to African mechanisms of collective security and to the ASF (African Standby Force) waiting with delayed implementation (2005, 2010, and currently: 2015) must be progressively calculated.
- However, there are States on whose territory the French forces are present but are not (and will not) part of the group of "Elite Eight" as Burkina Faso (2010, elements of Secret Operations Command ) and especially Chad (1986 - Op EPERVIER). In summer 2010, President Deby hoped that the terms of the presence of French troops deployed as part of Operation Sparrowhawk, are reviewed. France does not have a defense agreement with Chad, but simply a technical cooperation agreement. France has expressed its readiness to review the conditions of his presence based on requests made by the Chadian authorities (but until February 2013 nothing is changed.)
And Mali?
Neither a defense agreement nor a defence partnership agreement is not concluded with Mali, but there is a Technical military cooperation agreement between the Government of the French Republic and the Government of the Republic of Mali signed in Bamako (May 6, 1985).
This agreement details the measures concerning French military personnel and their families (work, housing, rights, French military school) who teach the Malian army, and military interns of Mali in France.
According to Article 2, paragraph 4, French military personnel "can not, under any circumstances, take part in the preparation and execution of military operations, maintenance or restoration of order and legality " (Mali). According to Article 11 "the French Republic may contribute to the logistical support of the Armed Forces of the Republic of Mali. (Before the launch of the Operation Serval, Article 11 could be a base of French logistical support and the mission EULOG Mali.)
According to a report by the Senate, currently only three agreements concerning the Military Technical Cooperation (provision of aid workers) are in force: with Mali, Niger (19 February 1977), Mauritania (27 April 1986) - the last two also present in the region.
sources:
Documents du Sénat - www.senat.fr
France-Diplomatie - http://www.diplomatie.gouv.fr/
Les nouveaux Traités/Accords de partenariat de défense de la France en Afrique
Les Accords (semble-t-il) ne comportent plus de clause d'assistance secrètes en cas d'exercice de la légitime défense
Andras Istvan Türke
Entre 1960 et 1978 la France a conclu des Accords de défense avec 8 pays africains. Ces accordes ont disposé des clauses secrètes traitant les détails
diplomatiques et militaires d'une intervention éventuelle de la France dans le cas où son partenaire africain en a besoin : aide indirecte (soutiens logistiques, moyens de transmission) ou aide directe (intervention des troupes françaises), autorisation concernant les réquisitions, l'usage du territoire et de l'espace aérien du pays africain par l'armée française, EMA commun, comment les forces locales passent temporairement sous l'autorité française.
Les partenariats de défense entre la France et 8 pays africains (la date du nouveau traité/accord et en guillemet de l'ancien accord) :
• la République centrafricaine, Accord - 8 avril 2010 (15 août 1960)
• le Gabon, Traité - 24 février 2010 (17 août 1960)
• le Côte d'Ivoire, Traité - 26 janvier 2012 (24 avril 1961)
• le Togo, Accord - 13 mars 2009 (10 juillet 1963)
• le Cameroun, Accord - 21 mai 2009 (21 février 1974)
• le Sénégal, Traité - 18 avril 2012 (29 mars 1974)
• Djibouti, Traité - 21 décembre 2011 (27 juin 1977)
• Les Comores, Accord - 27 septembre 2010 (10 novembre 1978)
Madagascar a été lié à la France par un accord de défense et d’assistance militaire technique (du 2 avril 1960 + 4 mai 1966 à mai 1972).
(© CERPESC, © Andras Istvan Türke)
De plus, la France a conclu une trentaine de différents accords de soutien militaire en Afrique.
La révision des accords de défense et la conclusion des nouveaux accords (désormais : Accord/Traité instituant un partenariat de défense) a été accomplie pendant la période 2009-2012. La France a signé un nouveau contrat avec chacun des 8 anciens partenaires privilégiés en Afrique. Selon les sources du Sénat "il n'est pas envisagé de signer avec d'autres pays du Sahel des accords de partenariat de défense." Les négociations ont été menées dans le nouveau cadre politique établi par le président Sarkozy destiné à mettre fin à la Françafrique et refonder la coopération avec les États africains. Ce qui change, c'est la transparence, avec l'examen conjoint d'accords de partenariat de défense devant la représentation nationale.
Les nouveaux accords (semble-t-il) ne comportent plus de clause d'assistance secrètes en cas d'exercice de la légitime défense. Par ailleurs, le nouveau modèle d'accord ne comporte plus, sauf pour Djibouti, de stipulation impliquant une assistance de la France en cas d'agression extérieure. (Voir le conflit en Somalie)
Plusieurs types des nouveaux accords existent :
- Dans le premier groupe sont les pays sur le territoire desquels les troupes françaises sont présent avec une base constante comme le Gabon, le Sénégal et Djibouti (3 bases). Ces accords comportent une annexe précisant les facilités accordées le pays hôte pour la vie courante et l'entraînement des troupes. (Au Sénégal dans le cadre du nouvel accord Sarkozy et Abdoulaye Wade ont décidé de réduire de 1.200 à 300 soldats les effectifs des troupes françaises stationnées en permanence à Dakar.)
- Dans le deuxième cas sont les pays qui accueillent "provisoirement" des forces françaises comme le Côte d'Ivoire (2002-, Op. LICORNE), et la République Centrafricaine (2008-, Op. BOALI).
Les nouveaux accords relèvent la nécessité de la présence des troupes françaises concernant la stabilisation et la formation militaire. Ils font référence aux mécanismes africains de sécurité collective et à la Force africaine d'attente dont la mise en place retardée (2005, 2010, et actuellement : 2015) doit être progressivement calculée.
- Cependant il existent des Etats sur le territoire duquel des forces françaises sont présentes mais il ne font pas (et ne feront pas) partie du groupe "d'élite des Huit", comme le Burkina Faso (2010, éléments du Commandement des Opérations Secretes) et surtout de Tchad (1986-, Op. EPERVIER). En été 2010, le Président Deby a souhaité que les modalités de la présence des troupes françaises, déployées dans le cadre de l'opération Epervier, soient revues. La France ne dispose pas d'un accord de défense avec le Tchad, mais d'un simple accord de coopération technique. La France s'est déclarée prête à réexaminer les conditions de sa présence en fonction des demandes qui seront formulées par les autorités tchadiennes (mais jusqu'au février 2013 rien n'est changé.)
Et le Mali?
Ni un accord de défense ni un accord de partenariat de défense n'est pas conclu avec le Mali, mais il existe un accord de coopération militaire technique entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Mali signé à Bamako le 6 mai 1985.
Cet accord détaille les mesures concernant les personnels militaires français et leur famille (travail, logement, droits, école militaire français) qui enseignent l'armée malienne ; et les stagiaires militaires de Mali en France.
Selon article 2 alinéa 4, les personnels militaires français "ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et à l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité" (au Mali). Selon l'article 11 "la République française pourra contribuer au soutien logistique des Forces Armées de la République du Mali." (Avant le lancement de l'opération Serval cet article 11 aurait pu être une base du soutien logistique français et de la mission EULOG Mali.)
Selon un rapport du Sénat, actuellement seuls ces trois accords signés concernent la coopération militaire technique (mise à disposition de coopérants) sont en vigueur : avec le Mali, le Niger (19 février 1977), et la Mauritanie (27 avril 1986) - les deux dernières également présents dans la région.
Source :
Documents du Sénat - www.senat.fr
France-Diplomatie - http://www.diplomatie.gouv.fr/