Sa majesté le Naaba Saneem de grand Samba, Passoré.
La grande famille GUIGUIMDE à Samba Ouagadougou et ailleurs. La famille GUEGUERE, la famille KABORE, les familles alliées MAIGA, KOMBARY, TIENDREBEOGO, SOMDA,
Mr Raga Vincent de Paul GUIGUIMDE, Mme GUIGUIMDE née Marie GUEGUERE, Mme Léontine KABORE, leurs frères et soeurs,
les enfants : Yolande, Pierre, Aristide, Patrice, le père Boulinkomba Joseph, Bénédicte, les neveux, nièces et petits enfants.
La famille de Feu Colonel Kielwasser L. Christophe
les familles IDANI, ZIO, KOBYAGDA, DIALLO et alliés COMBARY, NARE, KAMGA, ILBOUDO, OUEDRAOGO, KABORE, ZANGA, TRAORE, DABO, BEOGO, KANSIE, NACOULMA, SANOU, PANANTIGRI à Ouaga, Comin-Yanga, Pama, Banfora, Bagassi, Canada et Allemagne,
Mmes veuves Kielwasser Delphine et Marie Clémence,
les frères et sœurs Josiane, Frank, Cyriaque, Laurena, Jocelyn, Charlène,
les neveux et nièces,
M. Frank Olivier GUIGUEMDE, Regional Head of IT East Africa au groupe BOA ;
les enfants Astrid, Frank Yanis et Frank Noah,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès par suite de maladie de leur épouse, fille, soeur, tante, belle soeur, belle fille,
Madame GUIGUEMDE née KIELWASSER Laure Imogène Cécile Awa,
précédemment Manager, E -banking Sales à Bank of Africa Kenya, le 26 septembre 2020 à Nairobi au Kenya.
Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.
Paix à son âme et union de prières.
Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Jean 11:25
A travers cette déclaration, le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) fustige le comportement du ministre en charge de la communication et du gouvernement face aux tracasseries, répressions et violations de libertés syndicales dont sont victimes ses membres. Outre cette pression, le syndicat déplore les tendentives visant à diviser les travailleurs à travers des sanctions et des passages en force par l'application de demi-avantages. Lisez !
La crise que traversent les médias publics depuis maintenant cinq (5) ans a plus que pris le tournant de la répression et toutes sortes de manœuvres pour diviser les travailleurs des médias publics. En effet, pour avoir revendiqué l'application des lois sur les médias de 2015, transformant notamment les médias publics en Sociétés d'Etat en vue d'améliorer conséquemment leurs performances au service des populations, les travailleurs de ces organes de presse ont subi toutes sortes de tracasseries, de répressions et de violations des libertés syndicales et de la liberté de presse.
L'une des dernières mesures répressives en date, est l'expulsion arbitraire, au mois de mars 2020, de centaines d'agents de la RTB et des Editions Sidwaya hors des médias publics pour les « mettre au garage » dans des directions régionales et centrales du Ministère en charge de la Communication, sous le fallacieux prétexte de « régulariser leur situation administrative ».
M. Remis Fulgance Dandjinou, premier responsable du département en charge de la communication et ses directeurs généraux espéraient ainsi sanctionner les travailleurs les plus déterminés dans la lutte tout en décapitant le Syndicat Autonome des Travailleurs de l'Information et de la Culture (SYNATIC).
Le ministre Dandjinou, avec l'appui du Gouvernement, pense tenir sa revanche d'en découdre définitivement avec le SYNATIC auquel il a toujours voué une haine à peine voilée. Un agissement curieux au moment où les discussions autour du Statut dérogatoire (octroyé aux médias publics comme solution transitoire) étaient en train d'aboutir à un accord entre le Gouvernement et les Travailleurs.
Malgré tous les gages de bonne foi dont les travailleurs ont fait preuve, notamment la suspension de tout mouvement de revendication dès le début de la crise sanitaire due au Coronavirus, les plaidoyers auprès des plus hautes autorités coutumières et administratives, l'intervention de la Coalition des syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d'achat…, rien n'y fit.
Pire, le ministre Dandjinou a opéré un passage en force, en rompant les discussions avec le SYNATIC et en faisant appliquer des implications du Statut dérogatoire sur les rémunérations du personnel de la RTB et des Editions Sidwaya pour compter de septembre 2020, en l'absence de tout accord issu du cadre de dialogue Gouvernement/SYNATIC.
Pour le SYNATIC, toutes manœuvres visant à diviser les travailleurs à travers des sanctions et des passages en force par l'application de demi-avantages, tels que M. Dandjinou et le Gouvernement le tentent en ce moment, seront vaines. Les seuls acquis durables, sont ceux qui sont obtenus au terme d'un dialogue inclusif sincère.
Les travailleurs des médias publics n'auront de cesse de se battre tant que Remis Fulgance Dandjinou s'entêtera dans son refus de rapporter ses affectations-sanctions et de clore le dialogue de manière appropriée, par l'adoption d'un accord accepté des travailleurs.
En tout état de cause, le SYNATIC dénonce ces agissements anti-travailleurs et foncièrement anti-démocratiques contraires à l'esprit de dialogue social vanté à souhait par les autorités.
Le Bureau national appelle l'ensemble des travailleurs des médias publics à ne pas se laisser divertir. Au contraire, ils doivent s'armer de courage en vue d'arracher des acquis plus consistants pour le peuple burkinabè et pour de meilleures conditions de vie et de travail. Le Bureau national les exhorte à se tenir prêts pour reprendre la lutte dans les jours à venir en vue de barrer la route à cette énième forfaiture du ministre Dandjinou et ses acolytes dont les intentions sont claires : liquider les médias publics et leur organisation de lutte qu'est le SYNATIC.
Mobilisation et lutte, camarades, pour dire NON aux fossoyeurs des intérêts du peuple et des travailleurs des médias publics !
N'an Laara An Saara !
Ouagadougou, le 28 septembre 2020
Pour le Bureau National,
Le Secrétaire Général
Siriki DRAME
Chevalier de l'Ordre National
Une délégation de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie électrique (ARSE) du Tchad a séjourné à Ouagadougou du 21 au 24 septembre 2020. Composée du Directeur général de ladite structure, Jean-Paul M'Batna et de la Directrice générale adjointe, Mariam Iklas Djarma, la délégation est venue s'imprégner de l'expérience burkinabé en matière de régulation de l'énergie. Des rencontres d'échanges entre les deux structures, une audience auprès du Ministre de l'énergie et une visite de la centrale solaire de Zagtouli ont ponctué le séjour de la délégation.
Face aux enjeux et à la complexité de leur fonction, les régulateurs du secteur de l'énergie des pays francophones ont créé, en novembre 2016, le Réseau francophone des régulateurs de l'énergie (RegulaE.Fr). Favoriser les conditions propices à la connaissance mutuelle du mode d'exercice de leurs missions à travers des actions de partage d'information, de formation et de coopération technique, tel est le but poursuivi par ce réseau. C'est ainsi que l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie électrique du Tchad, créée en 2019, a initié une mission du 21 au 24 septembre 2020 à Ouagadougou. Il s'est agi d'une visite de travail et d'imprégnation visant son opérationnalisation et la mise en place de ses services.
« Nous avons choisi de venir nous imprégner de l'expérience de l'ARSE du Burkina au regard de son parcours et des résultats qu'elle affiche en matière de régulation de l'énergie », a indiqué le premier responsable de l'ARSE du Tchad à l'ouverture des travaux ce 21 septembre 2020. Pour la présidente de l'ARSE du Burkina Faso, Mariam Gui Nikiéma, l'institution qu'elle dirige a bénéficié également, à sa création, des expériences de ses devanciers et « se fait le plaisir de partager les siennes avec ses homologues du Tchad ».
Après une séance de présentation des missions respectives des deux structures, le programme qui a été convenu a permis à la délégation tchadienne de bénéficier d'une série d'exposés des experts de l'ARSE du Burkina sur l'organisation du marché de l'électricité (production, transport, distribution, commercialisation), les rôles et missions des principaux acteurs du secteur de l'énergie (public et privé), l'exercice des missions de contrôle du régulateur.
Au terme de la mission, le Directeur général Jean-Paul M'Batna a exprimé des sentiments de totale satisfaction. En effet, selon lui, « de façon globale, nous repartons renforcés dans nos attentes, ce qui permettra de faire les choses autrement. Cette mission nous a donné plus d'assurance et permettra d'aller un peu plus vite dans l'opérationnalisation de notre structure. Nous essaierons d'adapter les choses pour offrir en matière d'électricité un service de qualité aux populations tchadiennes ».
Un avis partagé par la Directrice générale adjointe, Mariam Iklas Djarma pour qui, « les échanges que nous avons eus durant ces quatre jours nous ont permis de voir l'ampleur du travail à faire et le challenge devant lequel nous serons confrontés ».
La Présidente Mariam Gui Nikiéma s'est félicitée de la qualité des travaux car « ces quatre jours d'échanges ont permis d'aborder les problématiques relatives à la fonction régulatoire, notamment en termes organisationnels et fonctionnels, sans occulter, bien entendu, les contraintes et autres difficultés qui peuvent se présenter sur le terrain et les solutions qu'il faut envisager selon les cas ». Elle a alors formulé des mots d'encouragement à l'endroit de ses hôtes et les a rassurés de la disponibilité de ses services techniques à les accompagner dans leurs domaines de compétences dans le processus d'opérationnalisation de leur structure.
A noter qu'en marge des échanges entre les deux parties, la délégation a été reçue en audience par le Ministre de l'énergie, Docteur Bachir Ismaël Ouédraogo. Elle a, en outre, effectué une visite de la centrale solaire de Zagtouli.
Yaya Soura
Directeur de la communication
et de la documentation de l'ARSE
yayasoura@yahoo.fr
Cérémonie de remise de matériels pour la lutte contre la COVID-19
à la Direction générale de la protection civile, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, l'Institut supérieur d'études et de protection civile (ISEPC) et aux anciens combattants
Lundi 28 septembre 2020
Le Burkina Faso, tout comme les pays du reste du monde, vit et subit une crise sanitaire majeure, la Covid-19. La France s'est mobilisée depuis le début de la pandémie, pour accompagner au plus près la population, les professionnels de santé et les responsables publics burkinabè.
La santé est en effet l'un des axes prioritaires de la coopération bilatérale avec le Burkina Faso. Fort de cela, la France poursuit son action de solidarité internationale et cette fois, en direction de la sécurité civile.
La Direction générale de la protection civile (DGPC), la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) l'Institut supérieur d'études et de protection civile (ISEPC), et plus particulièrement une population potentiellement plus fragile vu son âge, les anciens combattants ont reçu ce don français.
Il est composé de gants, de masques chirurgicaux, de solutions hydroalcooliques, des kits de protections individuelles, des thermomètres, des seaux pompes, des dispositifs de lave-mains, des thermomètres infrarouges, des masques FFP2, d'eau de javel, sera donc reparti entre ces différentes entités.
Le coût total de cet appui s'élève à 51 300 000 FCFA. Cette somme mobilisée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), du ministère des Affaires étrangères français, a permis donc l'achat de ce matériel divers de prévention et de protection de lutte contre la propagation de la Covid19.
Mobilisée depuis le début de la crise, l'ambassade de France, dans sa réponse à l'urgence sanitaire, et pour soutenir le plan de riposte du gouvernement burkinabè, a fourni des médicaments, des équipements hospitaliers, pour aider à soigner les patients atteints par la Covid-19, mais aussi un appui pour des études qui permettront d'accélérer la recherche de traitements efficaces :
En rappel, l'ambassade de France a procédé en avril dernier au lancement d'un appel à projets « Flash » pour un montant total de 1,7 milliards de FCFA, pour soutenir en urgence la recherche burkinabè sur la pandémie dans les pays du Sud. Les recherches codirigées par des chercheurs burkinabè du centre Muraz et de l'institut national de recherche en sciences de la santé Nazi-Boni se poursuivent toujours à Bobo Dioulasso.
un don de respirateur et du matériel hospitalier au CHU de Tengandogo,
une dotation à l'association ALIMA, en médicaments et matériels hospitaliers, une formation de 100 personnels de soin à la prise en charge des cas confirmés de COVID-19.
la plus récente action, constitue la signature de l'avenant de 1,98 milliards portant la somme totale de 7,54 milliards que l'AFD a octroyé au MINEFID, pour soutenir l'Etat burkinabè, dans sa lutte contre cette pandémie et des conséquences socio-économiques engendrées.
La coopération française interagit au quotidien et va continuer d'aider au mieux à faire face à ce fléau.
Pour de plus amples informations :
Banne IBRANGO /PATRUNO
Attachée de presse
banne.ibrango@diplomatie.gouv.fr
Tel : 70100240
Après trois jours de réflexion autour du thème « La mobilisation féminine au sein de l'ODJ : un défi pour une participation consciente et active de la jeunesse aux luttes pour l'amélioration de ses conditions de vie et de travail et aux luttes émancipatrices du peuple burkinabè », les cellules féminines de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) ont, sur un ton de satisfaction, clôturé, dans la soirée du dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, les travaux de leur 3e rencontre.
Réorganiser les cellules féminines, créer des cellules féminines là où elles n'existent pas et redynamiser celles qui existent déjà mais qui ne fonctionnent pas. C'était, entre autres, les objectifs poursuivis par cette 3e rencontre des cellules féminines de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) qui a réuni, du 25 au 27 septembre, les femmes venues de toutes les sections et sous-sections du Burkina.
Selon l'une des chargées de la mobilisation féminine de l'ODJ, Josiane Tiendrébéogo, les femmes ont pu échanger sans langue de bois pendant ces 72 heures sur tous les problèmes auxquels elles sont confrontées dans leur vie de tous les jours. Il s'agit notamment de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes, la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus, le foncier urbain et rural.
« Vu la mobilisation et la participation des femmes, nous ne pouvons que parler d'un bilan satisfaisant, parce que cela témoigne de leur engagement envers la structure et envers les luttes émancipatrices que mène notre structure en faveur de la femme », a ajouté Josiane Tiendrébéogo.
Les femmes interpellent les autorités
Cette cérémonie de clôture de ces trois jours de rencontre s'est achevée par des motions de condamnation de la situation alarmante des femmes et filles déplacées internes et de la mauvaise gestion des fonds destinés aux activités génératrices de revenus des femmes. Aussi, une motion de soutien aux luttes en cours sur le foncier urbain et rural a été prise. Toutes ces motions, selon Josiane Tiendrébéogo, visent à interpeler l'autorité face aux problèmes que rencontrent les femmes.
Toutefois, les femmes de l'ODJ ont proposé quelques solutions pour améliorer les conditions de vie de l'autre moitié du ciel. Ainsi, elles appellent les autorités à ouvrir l'œil sur le mode d'octroi des fonds alloués aux femmes.
Yvette Zongo
Lefaso.net
La 3e édition du cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé se tient à Bobo-Dioulasso les 28 et 29 septembre 2020. Cette édition est placée sous le thème : « Le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé ». Ces assises donnent ainsi l'occasion aux acteurs du monde des affaires, d'échanger avec le gouvernement sur les différentes préoccupations qui minent le secteur privé. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 28 septembre 2020, sous la présidence de Christophe Dabiré, chef du gouvernement.
L'édition 2020 de cette rencontre se tient dans un contexte particulier marqué par l'insécurité et la pandémie du covid-19 qui, selon le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, ont durement touché le secteur privé.
Ce cadre d'échanges va permettre ainsi à l'Etat et aux acteurs dudit secteur de dialoguer de manière globale sur les questions majeures de développement. Plus spécifiquement il s'agira pour eux, d'échanger autour du thème central et des sous-thèmes de la rencontre, d'examiner les préoccupations qui minent le secteur privé et de formuler des recommandations en vue d'améliorer le climat des affaires.
A en croire, le Premier ministre Dabiré, cette rencontre se veut un cadre de concertation dont l'objectif est de lever, de façon concertée, les entraves à l'émergence d'un secteur privé dynamique, créateur d'emplois et de richesses. « Ce cadre est un espace de dialogue et de concertation, un creuset de propositions pour fédérer nos énergies en vue de consolider le processus de développement de notre pays », a-t-il laissé entendre.
Ces deux jours de travaux vont ainsi constituer « une tribune permanente d'échanges pour les participants autour des problématiques majeurs portant sur la promotion de leurs activités. Ce, en vue de trouver des solutions structurelles aux problèmes qui entravent le développement du secteur privé qui est le moteur de l'économie burkinabè ».
Par ailleurs, le chef du gouvernement a salué le choix du thème retenu pour cette 3e édition. Par ce choix, dit-il, le gouvernement reconnait que la commande publique constitue un des leviers importants de la croissance des entreprises puisqu'elle représente une part considérable de la demande qui leur est adressée. A cet égard, il reste convaincu qu'un système de commande publique efficient, basé sur la transparence et la non-discrimination, peut non seulement garantir l'utilisation optimale des ressources publiques, mais constituer également un puissant instrument de développement du secteur privé. C'est pourquoi, il nourrit l'espoir que la pertinence des résolutions et des recommandations permettra de consolider les acquis déjà engagés. Toutefois, il a rassuré les acteurs du secteur privé que son gouvernement est engagé à continuer et à intensifier les actions visant à atténuer l'impact de la pandémie sur les activités socioéconomiques.
Cette rencontre nationale se tient après les concertations régionales et sectorielles. Ce premier jour des travaux a permis de présenter l'état de mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre de l'année 2019, suivie de communications sur le thème central de l'édition de 2020. Au terme des deux jours travaux, un rapport général avec la synthèse des recommandations formulées lors des panels sera élaboré, en vue de son examen et validation.
Le secteur privé, moteur du développement économique du Burkina Faso
Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, pour sa part, a souligné que le secteur privé est le moteur du développement économique du pays. Il estime que ce secteur a besoin de réinvestissement public afin de pouvoir s'appuyer sur les fondamentaux pour réaliser l'ensemble des projets, notamment les projets liés à la commande publique. « Pour réussir cette action, nous avons jugé bon qu'il y ait un dialogue permanent entre le gouvernement et le secteur privé. Cette rencontre permet à la fois de traiter d'un thème spécifique et des questions en rapport avec l'investissement en général lié à la relance économique, vue que le pays a été touché par la pandémie et l'insécurité. Elle va nous permettre de faire également le point de ce qui a été mis en œuvre en 2019, afin de nous projeter dans le futur », a indiqué Harouna Kaboré.
Le président de la délégation régionale des Hauts-Bassins de la Chambre de commerce, Lassina Diawara, a une fois de plus salué l'initiative de cette rencontre. Selon lui, elle vise à permettre au secteur privé, d'exposer ses préoccupations au gouvernement afin de trouver des solutions. Il a également apprécié le choix du thème car, affirme-t-il, le secteur privé est le moteur de la croissance et du développement du Burkina Faso. « La commande publique constitue 60% des flux financiers de l'Etat vers le secteur privé. C'est-à-dire que nous vivons énormément de la commande publique », a-t-il indiqué.
Pour rappel, dans la dynamique de faire du secteur privé le moteur de la croissance, le gouvernement a institué depuis 2001, un cadre de concertation autour des questions majeures de développement du secteur privé. Ce cadre de concertation qu'est la rencontre gouvernement/secteur privé constitue un instrument d'opérationnalisation des dispositions de la loi n°010/98/AN du 21 avril 1998 portant modalités de l'intervention de l'Etat et répartition de compétences entre l'Etat et les autres acteurs de développement.
En vue de redynamiser ce cadre de dialogue, le gouvernement a adopté un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/secteur privé. Ce nouveau cadre de dialogue, opérationnalisé en 2018, comprend trois instances et deux organes que sont respectivement les rencontres régionales Etat/secteur privé, les rencontres sectorielles et la rencontre nationale, le comité de pilotage et le secrétariat.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale, Maimouna Mbow Fam, ont signé un accord de financement additionnel, le lundi 28 septembre 2020. Par cet accord, la Banque mondiale apporte 100 millions de dollars supplémentaires sous forme de don au Burkina Faso, soit 56 milliards de F CFA environ, dans le cadre du Projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation (PAAQE).
C'est un financement qui fait suite à un financement initial de 50 millions de dollars grâce auquel le gouvernement a atteint des résultats qui, pour la représentante résidente de la Banque mondiale, sont fort appréciables. Selon Maimouna Mbow Fam, ce financement vise d'abord à accroître l'accès à l'éducation préscolaire dans les deux régions les plus pauvres du Burkina, ainsi que l'accès à l'enseignement secondaire dans les cinq régions les plus pauvres. Il s'agit aussi d'améliorer l'enseignement et l'apprentissage.
Elle explique que les effets conjugués de l'insécurité, de la pandémie de Covid-19 et des mouvements sociaux ont impacté assez négativement le système éducatif du Burkina Faso. En effet, en 2019, les taux de scolarisation ont diminué de deux points de pourcentage dans l'enseignement primaire, et aussi dans le post-primaire. Ils ont cependant progressé de 1,1 point dans le préscolaire et de 4 points de pourcentage dans le secondaire.
En ce qui concerne les progrès ventilés par sexe, la représentante résidente relève qu'il n'y a pas de différence significative entre l'accès des filles et des garçons à l'école primaire, mais que les filles terminent mieux l'école primaire que les garçons. « C'est la raison pour laquelle ce financement additionnel appuiera ou renforcera les grands succès du financement initial, tels que la construction et l'équipement de treize Collèges d'enseignement général (CEG) et huit lycées dans les cinq régions les plus pauvres, la construction d'un lycée scientifique national supplémentaire, de six lycées scientifiques régionaux », souligne Maimouna Mbow Fam.
Le ministre en charge de l'Education, Pr Stanislas Ouaro, a ajouté que le projet permettra également de financer la construction d'infrastructures dans les écoles normales supérieures de formation pour le renforcement des capacités des enseignants. En outre, 10 000 élèves supplémentaires, majoritairement des filles issues de familles défavorisées, bénéficieront de bourses à travers ce projet. Par ailleurs, informe la représentante de la Banque mondiale, « ce nouveau financement va consacrer un cinquième de son montant, soit 21,8 millions de dollars, à l'éducation en situation d'urgence ».
Le ministre Stanislas Ouaro, qui a représenté le gouvernement burkinabè à cette cérémonie, a traduit toute sa satisfaction de voir se matérialiser un financement additionnel au PAAQE, signe d'un résultat satisfaisant de la phase initiale. Il informe que c'est sur la base des résultats satisfaisants du projet que le gouvernement a marqué son intérêt pour une aide plus significative et plus globale de la Banque mondiale, lors de la mission de supervision conjointe qui s'est déroulée du 17 au 22 septembre 2018. Pour lui, ce financement, qui est sous forme de don, permettra de renforcer les acquis et d'apporter un appui conséquent aux réformes en cours dans le secteur de l'éducation.
Pour le ministre Lassané Kaboré, c'est un soutien à un secteur clé de l'économie, sans lequel les efforts des politiques de développement seront vains. En termes de portefeuille éducation de la Banque mondiale au Burkina Faso, c'est environ 203 millions de dollars, en dehors du financement initial du PAAQE.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé officiellement la réception des dossiers de candidature à l'élection du président du Faso, ce lundi 28 septembre 2020 à son siège à Ouagadougou. Les conquérants de Kosyam ont cinq jours pour se manifester.
Dès l'entrée, c'est un tapis rouge qui est déroulé jusqu'à la salle de réception de dossiers. Tous les candidats pour la conquête de Kosyam doivent venir au siège de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour déposer leurs dossiers. Une équipe de secrétaires sur place va leur délivrer un récépissé pour confirmer leur dépôt.
Selon le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, l'étape actuelle est celle de la réception de dossiers. La validation surviendra plus tard. « On reçoit tous les dossiers et après cela, on mettra une commission de validation conformément à la loi pour examiner dans le fond les dossiers qui seront déposés », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « Dans le récépissé qu'on leur donne, il est bel et bien écrit que la réception ne préjuge pas de la recevabilité ».
Les candidats investis par les formations politiques et les candidats indépendants ont cinq jours pour se conformer à la règle.
Lire aussi : Présidentielle de 2020 au Burkina : Les dossiers de candidature attendus du 28 septembre au 02 octobre
Un espace est dédié à la presse. Les candidats, après dépôt de leurs dossiers, pourront s'adresser aux hommes de médias dans le chapiteau.
Issa Sawadogo, le premier candidat à déposer ses dossiers
Une heure après avoir lancé la réception des dossiers de candidature à l'élection du président du Faso, la CENI a reçu le premier candidat. Il s'agit de Issa Sawadogo, un candidat indépendant. Il est conseiller d'intendance scolaire et universitaire en service à Ouahigouya, dans la région du Nord.
Issa Sawadogo n'a pas la caution de 25 millions de francs CFA et le parrainage nécessaire. Il se base sur la Constitution du Burkina qui, selon lui, est supérieure au code électoral. « J'attends de voir sur quoi le Conseil constitutionnel va se baser pour invalider mon dossier », a-t-il laissé entendre au micro de Lefaso.net, avant d'aller déposer son dossier.
A sa sortie, il a reçu son récépissé mais son dossier est incomplet. Issa Sawadogo est prié de revenir compléter son dossier. Pour lui, c'est la seule option qu'il trouve valide contrairement à la caution et au parrainage.
A sa suite, le Pr Abdoulaye Soma, candidat du parti "Soleil d'avenir" a déposé sa candidature. Pour lui, le premier jour est très symbolique. D'où le fait qu'il a managé son programme afin de venir déposer son dossier.
Roch Marc Christian Kaboré, candidat à sa propre succession, est annoncé pour le mardi 29 septembre suivi du candidat de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
Le dépôt des dossiers de candidature à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020 a débuté ce lundi 28 septembre 2020, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pr Abdoulaye Soma, candidat du parti « Soleil d'avenir », est venu déposer sa candidature dès le premier jour. Il reconnaît que les conditions à remplir pour être candidat ne sont pas à la portée du Burkinabè ordinaire.
Pr Abdoulaye Soma a déposé son dossier de candidature à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Seulement, il lui manquait le reçu de la caution. Le candidat a rassuré que c'est une question de temps, et que tout va rentrer dans l'ordre.
Selon lui, le premier jour est symbolique pour le parti. C'est pourquoi il a tout abandonné pour pouvoir honorer ce moment par sa présence. « Le premier jour, c'est le jour de l'ouverture, c'est le jour de la décision, c'est le jour de la victoire. L'essentiel se passe le premier jour », a déclaré Pr Soma, dont le parti avait dénoncé la non-conformité et la non-universalité du Code électoral.
A ce sujet, le constitutionnaliste a affirmé qu'il était mû par l'esprit de changement. « Si nous boycottons ces élections et qu'elles se passent quand même, le peuple n'aura pas le choix que de garder l'ancienne génération politique, l'ancienne classe politique avec des anciens hommes et des anciennes méthodes politiques de haine, de violence, de vols et de viols sur les biens publics », a-t-il justifié.
En outre, le candidat déplore les conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle au Burkina Faso, notamment le parrainage et la caution de 25 millions de F CFA. « Pour les nouveaux candidats et pour les candidats indépendants, il est contraire à la Constitution et il est contraire à la démocratie de leur exiger des parrainages. (…) Je connais toutes les couches sociales du Burkina et je sais que le paiement de ces 25 millions n'est possible que pour la couche suprême. C'est une exclusion républicaine, c'est une mesure anti-démocratique », a déclaré Pr Soma.
Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net
L'histoire retiendra que c'est Issa Sawadogo qui a ouvert le bal du dépôt des dossiers à l'élection du président du Faso, le lundi 28 septembre 2020 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat indépendant, par ailleurs conseiller d'intendance scolaire et universitaire s'est entretenu avec les hommes de médias à sa sortie.
Il est le premier à se présenter devant la Commission de réception de dépôt de dossiers à l'élection du président du Faso, lundi 28 septembre 2020, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). On lui a signifié que son dossier est incomplet, malgré qu'il ait reçu son récépissé de dépôt.
A sa sortie, face à la presse, Issa Sawadogo s'est justifié. « Selon moi, il n'est pas incomplet parce que la Constitution dans son chapitre 1, article 1, me permet de déposer ma candidature sans la caution et sans le parrainage. Le dossier est complet. La loi de la CENI n'est pas supérieure à la Constitution. Je me demande comment le Conseil constitutionnel va procéder pour écarter ma candidature », a-t-il fait savoir.
Pour le candidat indépendant, « la discrimination liée à la fortune est prohibée » par la Constitution.
Aux journalistes, il leur a demandé d'aider la population à comprendre les choses : « Un candidat qui dépose 25 millions. Il bat campagne avec un milliard et vous voulez que s'il vient au pouvoir qu'il soit comme Thomas Sankara ? C'est difficile ! Ce sont des investissements… ». Et d'ajouter : « Je ne suis pas content, c'est la raison pour laquelle je suis venu pour changer les choses ».
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
La planification familiale est désormais gratuite sur toute l'étendue du territoire burkinabè depuis le 1er juillet 2020. Le lancement officiel de l'opération a eu lieu le samedi 26 septembre 2020 dans la commune de Banfora, région des Cascades. La mesure contribuera ainsi à améliorer les indicateurs de santé « peu reluisants » au Burkina Faso. La cérémonie était placée sous le patronage de Sika Kaboré, épouse du président du Faso.
La promotion de la planification familiale, selon la ministre de la Santé, Claudine Lougué, est une des stratégies reconnues pour la maîtrise de la croissance démographique et le développement socio-économique. Ainsi, c'est dans la perspective d'assurer l'accès universel des populations aux services de planification familiale de qualité et de lutter efficacement contre la mortalité maternelle et infantile, que le gouvernement burkinabè a graduellement augmenté sa part contributive à l'acquisition des contraceptifs qui a connu une explosion au cours de ces dernières années. A en croire les statistiques données par la ministre de la Santé, en 2015, cette contribution était de 375 millions de F CFA. Ce montant est passé à 800 millions en 2018 et 900 millions en 2020. A cet important investissement financier, il faut ajouter les charges liées aux personnels, aux infrastructures et aux équipements.
« La planification familiale est reconnue depuis longtemps comme un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leurs familles. Elle joue un rôle très important dans la régulation des naissances et contribue à réduire de 30% le ratio de mortalité maternelle et de 20% le taux de mortalité infantile », a indiqué la ministre.
Cependant, bien que les avantages de la planification familiale soient reconnus, beaucoup de Burkinabè, notamment les femmes, n'ont toujours pas accès à des services et des informations sur les méthodes modernes de contraception. La prévalence contraceptive chez les femmes en union reste faible (28% en 2019) avec un taux élevé des besoins non-satisfaits (23,3% en 2018).
C'est ainsi qu'en décembre 2018, le gouvernement a opté pour la gratuité des soins et des services de planification familiale dont la mise en œuvre se voulait progressive. Après une phase initiale réussie dans les régions des Cascades et du Centre-Ouest, le bénéfice de la gratuité de la planification familiale a été étendu à l'ensemble du territoire national pour compter du 1er juillet 2020. D'où le lancement officiel de la mesure, le samedi 26 septembre 2020 à Banfora.
Réduire les mortalités maternelles et infantiles à répétition
Cette opération permettra à toutes les femmes et aux jeunes filles d'avoir accès aux services de planification familiale (contraception et consultations médicales notamment). Une opportunité pour le Burkina Faso de venir à bout des mortalités maternelles et infantiles à répétition. En effet, le Burkina Faso est caractérisé par une augmentation rapide de sa population avec un taux de croissance démographique de 3,1%, un indice synthétique de fécondité de 5,4 enfants et une mortalité des enfants de moins de 5 ans de 81,6 ‰ en 2015. « Sur 100 000 naissances vivantes, on enregistre 330 décès maternels. En plus, la pauvreté touche deux Burkinabè sur cinq. Cela pourrait s'expliquer par le fait que le rapport entre le nombre effectif de producteurs et le nombre effectif de consommateurs reste encore faible (45% en 2016).
Pour Sika Kaboré, la gratuité des services de planification familiale instituée par décret par le président du Faso devrait contribuer à améliorer les indicateurs de santé au Burkina. « Maintenant, chaque femme pourra gratuitement choisir le temps de sa maternité, d'espacer les naissances afin de pouvoir se consacrer à l'éducation des enfants et de participer au développement économique en étant en bonne santé », a indiqué l'épouse du chef de l'Etat.
Pour l'opérationnalisation de cette opération, le pays a bénéficié de l'appui de plusieurs partenaires techniques et financiers dont le Fonds des Nations unies pour le développement (UNFPA), ainsi que le soutien des acteurs de la société civile. C'est pourquoi, la ministre de la Santé a saisi l'occasion pour rendre un vibrant hommage à tous ces acteurs qui ont œuvré à la réussite de la phase initiale et qui continuent d'œuvrer au renforcement de l'ancrage social de la planification familiale.
Les soins et services de planification familiale gratuits sont offerts dans toutes les formations sanitaires publiques, au niveau communautaire et dans les structures privées ayant une convention avec le ministère de la Santé pour la mise en œuvre de cette politique.
Romuald Dofini
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Ouagadougou abrite, du 28 au 30 septembre 2020, un atelier de formation des membres du comité national sur l'élaboration de la Stratégie nationale de cohésion sociale. Organisée en partenariat avec l'ONG Search for Common Ground (SFCG), cette session va outiller les participants sur la rédaction des orientations stratégiques, du plan d'actions et d'une feuille de route pour la mise en œuvre de ladite stratégie.
C'est connu. La persistance des attaques terroristes, des enlèvements et des conflits communautaires et fonciers ont contribué à la dégradation de la cohésion sociale. Conscientes que le développement du pays passe par la cohésion et que d'elle dépend la construction de l'Etat-Nation, les autorités ont décidé de doter le Burkina d'une Stratégie nationale de cohésion sociale. Son élaboration incombe à un comité national composé de représentants de plusieurs ministères et institutions. Ces membres seront outillés durant 72 heures, au cours d'un atelier de formation ouvert ce lundi 28 septembre.
« Il n'y a point de bon vent pour celui qui ne sait où il va »
Selon le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Pierre Bicaba, plusieurs facteurs peuvent expliquer les attaques terroristes et la résurgence des conflits communautaires. Il y a les facteurs religieux, géographiques, socio-économiques et politiques. Les conséquences sont désastreuses : ralentissement des activités économiques, fermeture d'écoles, de centres de santé, et nombreux déplacés internes. « En un mot, c'est la remise en cause de notre vivre-ensemble », dira le secrétaire général. Pour justifier la pertinence d'une stratégie nationale qui servira d'unique référentiel en matière de cohésion sociale, Pierre Bicaba dira, en citant le philosophe Sénèque, qu'« il n'y a point de bon vent pour celui qui ne sait où il va ».
L'appui de Search for Common Ground
Pour l'élaboration de cette stratégie, le Burkina bénéficie de l'accompagnement de l'ONG Search For Common Ground (SFCG), qui œuvre dans la consolidation de la paix. Pour sa représentante pays, Mariam Sawadogo, les actions des associations et organisations non-gouvernementales qui militent pour la promotion de la cohésion sont éparses à cause de l'absence d'un référentiel unique. A travers la formation de trois jours, Search For Common Ground va apporter son expérience au comité sur la rédaction de stratégie nationale, des différentes étapes d'élaboration en passant par le plan d'actions jusqu'à la feuille de route.
Cet atelier de formation fait suite à une rencontre, tenue le 28 juillet 2020, sur le cadrage de l'élaboration de la stratégie nationale dont la validation du rapport-diagnostic est attendue en mi-octobre prochain.
HFB
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Le programme de coopération bilatérale Belgo-Burkinabé pour la période 2019-2023 est régi par la Convention Spécifique signée entre le Burkina Faso et la Belgique le 17 décembre 2018.
L'objectif général est de « Contribuer au développement économique et social inclusif et durable de la région du Centre-Est ».
C'est dans ce cadre que l'intervention « Appui au développement d'un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est » lance l'appel à propositions suivant :
Une session d'information sera organisée dans le bureau d'Enabel à la Zone du Bois (maison en face de l'entrée de la Croix Rouge burkinabè) le mercredi 7 octobre 2020 à 10h00.
Le texte complet des lignes directrices à l'intention des demandeurs est disponible sur le site Internet d'Enabel, l'Agence belge de développement : www.enabel.be / subsides.
Les demandeurs peuvent envoyer leurs questions par courrier électronique tel que mentionné au point 2.2.5 des lignes directrices jusqu'au mardi 13 octobre 2020.
Plusieurs terroristes ont été neutralisés par les militaires au Nord et à l'Est du Burkina Faso, selon le Point de la situation hebdomadaire (21-27 septembre 2020) des opérations de sécurisation établi par les Forces armées nationales.
Selon le point, sept terroristes ont été neutralisés, des motos, de l'armement et des munitions récupérés dans les environs de Tapoa-Djerma (Province de la Tapoa), le 24 septembre 2020, par une Unité du détachement de Diapaga. A la même date, quinze autres terroristes ont été mis hors d'état à Diabatou (Province de la Komondjari) par le détachement de Gayeri. De l'armement et divers matériels ont également été saisis par les militaires burkinabè.
Malheureusement, dans le village de Touldeni, à quelques kilomètres de Fada N'gourma, chef-lieu de la région de l'Est, six volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués dans une attaque terroriste. « Des opérations de ratissage, appuyées par des VDP, ont permis de neutraliser plusieurs terroristes », mentionne le point sur la sécurisation du territoire.
Dans le secteur Nord, les Forces de défense et de sécurité ont désactivé deux engins explosifs improvisés sur l'axe Kongoussi-Djibo. A Toéni, une escorte mixte a été victime d'un engin explosif improvisé causant la mort de deux militaires.
En plus de ces actions de lutte contre le terrorisme, les FDS ont aussi assuré la sécurisation des concours de la fonction publique, aidé à la réinstallation de personnes déplacées internes dans certaines localités et effectué des escortes de ravitaillement au profit de structures privées dans la région de l'Est. Elles ont effectué au total dix opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret), 39 opérations de sécurisation de marchés et de lieux de culte et 261 patrouilles et escortes.
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Le samedi 26 septembre 2020, le Mouvement Sens était dans la cité du Cavalier rouge. Me Hervé Kam et ses « camarades » ont installé la coordination communale de Koudougou, sous le parrainage de Koudbi Koala, promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK).
Sa seule présence à la tribune officielle aurait suffit pour drainer du monde. En sus, il lance un appel à joindre le Mouvement de Me Kam. « J'encourage les élèves, les étudiants et les jeunes de Koudougou et d'ailleurs à intégrer massivement le mouvement Sens. Ce mouvement, j'y adhère corps et âme ». Ces mots sont du promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), Koudbi Koala.
Ses motivations sont d'ordre social, culturel, moral, humain... « Servir et non se servir exige de placer l'humain au cœur de nos préoccupations. Le moment est venu de se réarmer moralement », ajoute-t-il. Au Burkina comme en Afrique, des générations entières de politiciens ont déçu. L'heure est donc venue de « rompre » avec les élites politiques qui ont détruit ce pays, assène Guy Yogo, membre de la coordination nationale du mouvement Sens.
Aujourd'hui, son mouvement propose l'émergence de nouveaux paradigmes. « Le 2e axe de notre vision est la refondation. C'est-à-dire, construire un nouveau modèle enraciné dans nos valeurs », explique M. Yogo. Quoi qu'il en soit, la jeunesse de Koudougou est apte. « Nous entamons, à partir de maintenant, la construction d'une société de droit et de justice ; où l'égalité de chance, l'équité dans le partage, la vérité dans l'action et le respect de nos valeurs traditionnelles sont rois », fait noter Carine Zaba, membre du Comité d'organisation.
Lire aussi :Législatives du 22 novembre : La liste des candidats du mouvement SENS
La coordination communale est composée de 12 membres dont quatre femmes et huit hommes. Elle est dirigée par Jean Patrice Da. Il a rassuré, à travers le bureau, une participation active de la jeunesse au débat politique national. Les femmes aussi comptent jouer leur partition pour implanter le mouvement dans toute la municipalité. « Beaucoup se sont investis dans la politique avec pour souci d'apporter des conditions meilleures aux femmes. Ils veulent l'émancipation de la femme, mais on lui ferme les portes des instances décisionnelles », a déploré Blandine Ky, par ailleurs directrice exécutive de l'association Benebnooma, membre de la coordination communale. Le Mouvement Sens est le cadre idéal pour les femmes de s'engager en politique, parce qu'elles ont la parole et le pouvoir.
Le coordonnateur national du Mouvement Sens, Me Guy Hervé Kam, a salué la mobilisation des jeunes et des femmes de Koudougou, à l'occasion de cette cérémonie de lancement des activités du Mouvement. Il a aussi rendu hommage au Président Maurice Yaméogo, père de l'indépendance du pays et à Norbert Zongo, journaliste émérite, tous deux ressortissants de Koudougou. « Le Burkina est le résumé des valeurs pour lesquelles nous nous battons », soutient Me Hervé Kam. Son mouvement incite à une prise de conscience des jeunes. Ils ne sont pas l'avenir de notre pays, ils sont notre pays, argue l'homme de droit, exaspéré que les jeunes et femmes soient toujours utilisés comme des haies d'honneur des hommes politiques. Cette fois, ils ont leur mot à dire et un espace pour le faire.
Raogo YAMEOGO
Le Cercle d'initiative, de perfectionnement et de promotion des langues nationales du Burkina Faso (CIPPLN-BF) a organisé la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN). La grande finale s'est tenue le samedi 26 septembre 2020 à Ouagadougou, avec les langues dioula, fulfuldé et mooré.
Ils sont douze débateurs : deux équipes de deux personnes pour trois langues nationales (dioula, fulfuldé et mooré). Chaque équipe a eu droit à quatre minutes pour convaincre le jury. Les thèmes abordés portaient sur la cohésion sociale, et plus précisément, le mariage interreligieux. Les thèses et antithèses étaient au rendez-vous.
Rasmata Diallo, la seule fille parmi les douze débateurs, s'est fait remarquer par la qualité de sa prestation ; le jury n'a pas manqué de la féliciter. Avec son binôme Adou Tall, l'équipe de Rasmata Diallo a remporté le prix dans la catégorie fulfuldé. « Le point était focalisé sur la cohésion sociale qui manque aujourd'hui au Burkina Faso. Nous avons dit que le mariage interreligieux est un facteur de cohésion sociale. Et tant qu'il n'y aura pas la paix, il n'y aura pas de développement », a-t-elle affirmé.
« Jeunes et valorisation des langues nationales pour une cohésion sociale pérenne au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN) s'est tenue à Ouagadougou. Tout est parti d'un constat. « Nous voyons que de temps en temps, notre langue est en perte de vitesse et les gens travaillent à promouvoir des langues étrangères alors que nous savons bien que la richesse culturelle que nous avons ici est plus puissante que celle des autres pays », a signifié Abdoul Aziz Diallo, promoteur du CDOLN.
Les premiers de chaque catégorie sont repartis avec une enveloppe de 70 000 francs CFA et les deuxièmes avec 35 000 francs CFA. Tous les participants ont reçu des gadgets des partenaires du CDOLN.
« Cette initiative est à promouvoir »
Du côté des vainqueurs dans la langué mooré, il y a Abdoul Rachid Kaboré et Martin Willy. Ce duo, à sa sortie des salles, a félicité les organisateurs de ce championnat. « Cette initiative est à promouvoir », a laissé entendre Martin Willy.
Même son de cloche du côté du ministère en charge de la Promotion des langues nationales, représenté par le directeur général de l'éducation non-formelle, Kirassai Zio. Pour lui, la langue est le premier élément de la culture. « Si nous avons perdu notre langue, c'est que nous avons aussi perdu notre culture », a-t-il déclaré.
Pour Rasmata Diallo, il n'y a pas de raison de laisser la culture mourir. « D'aucuns pensent que lorsque la culture disparaît, c'est surtout à cause de la jeunesse. Ici, la jeunesse a démontré qu'il ne faut pas laisser la culture mourir », a-t-elle indiqué.
Quant à Martin Willy, il souhaite qu'il y ait une large ouverture en associant d'autres langues pour les éditions à venir.
Les trois jurys (dioula, fulfuldé et mooré) ont félicité les participants qui leur ont fourni un débat de qualité. Ils se sont appuyés sur l'argumentation et le glissement linguistique (langue d'emprunt) pour noter les débateurs. La forme était notée sur 12, et 8 pour le fond.
Rendez-vous a été donné au premier semestre de 2021 pour la deuxième édition. Pour une bonne communication autour de cette initiative, Abdoul Aziz Diallo et son équipe comptent faire deux éditions en 2021 ; et à partir de 2022, une édition par année.
Cryspin Masneang Laoundiki
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Les communes de Safané, Tchériba et Tissé, dans la province du Mouhoun, ont accueilli Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale. C'était dans la journée du 26 septembre 2020. Cette visite a permis aux parents d'élèves desdites localités de présenter leurs doléances au ministre, à l'orée de la rentrée scolaire 2020-2021.
Pr Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, poursuit ses visites de terrain. Après Dakola, à la frontière du Ghana, et Pô dans la province du Nahouri le ministre et son équipe étaient dans la province du Mouhoun le 26 septembre, plus précisément dans les communes rurales de Safané, Tchériba et Tissé.
Il s'est agi de rencontrer les parents d'élèves et les acteurs de l'éducation, et de visiter des infrastructures scolaires. Pour les parents d'élèves, la visite du ministre a été une aubaine pour présenter leurs doléances au gouvernement. Ainsi, ils ont demandé « plus d'infrastructures scolaires, plus de centres de santé, des maternités, des routes bitumées, des lycées ».
Pr Stanislas Ouara, après avoir écouté le chapelet de doléances, a invité les parents d'élèves à contribuer à l'éducation des enfants. Il a par la suite visité des infrastructures réalisées soit par le gouvernement, soit par des Associations de parents d'élèves (APE).
Au cours de sa visite, le ministre a rencontré quelques obstacles, notamment au niveau du pont de Tiekuy, une localité proche de Safané. En effet, la rupture du pont bloque la circulation des villageois depuis le début de la saison pluvieuse. Les motos et les voitures doivent contourner le pont en passant par Tcheriba. Pr Stanislas Ouaro a aussi touché du doigt les réalités du village de Tissé, où les populations disent éprouver des difficultés pour émettre des appels téléphoniques du fait de l'absence de réseau.
E.K. Samboé
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Le 28 septembre de chaque année est célébrée, dans le monde entier, la Journée internationale du droit à l'interruption sécurisée de la grossesse. Pour respecter cette tradition, la Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) a initié un panel, avec l'appui technique et financier du Projet RESOnance. En lieu et place de la ministre de la Santé, c'est la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. A l'occasion, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique sur les droits à la santé sexuelle et reproductive ont été primés.
« Interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso : état des lieux, défis et perspectives ». Tel est le thème retenu pour le présent panel. Ce rendez-vous du donner et du recevoir est une opportunité pour donner la bonne information concernant la loi sur l'interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso. « Selon la loi, l'interruption sécurisée est autorisée dans certaines conditions. Et quelles sont les conditions ? C'est le viol, l'inceste, mais également lorsque la vie de la mère est en danger pour ce qui concerne la grossesse et aussi certaines malformations graves », a indiqué la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon.
Malheureusement, ces dispositions ne sont pas maîtrisées par beaucoup d'acteurs et encore moins par les populations. Les lourdeurs des procédures judiciaires et médicales associées aux valeurs de certains prestataires constituent des barrières pour que les femmes et filles bénéficient de ces dispositions juridiques.
Ainsi, il n'est pas rare de voir des femmes burkinabè mettre terme à leur grossesse de façon illégale et dans des conditions risquées, exposant parfois leur vie. Aujourd'hui, la santé de la reproduction s'impose comme un enjeu de développement. Selon l'annuaire statistique 2017, au total 40 988 avortements ont été pratiqués au Burkina Faso dont 38 925 spontanés, 1 943 clandestins et 120 thérapeutiques. « On peut aussi dire que c'est la partie visible de l'iceberg. Parce qu'il y a des situations qui se déroulent et on n'a pas d'informations. Donc, ce n'est pas comptabilisé », précise Mme Zombré.
L'avortement constitue la 3e cause de mortalité maternelle au Burkina. Ces chiffres interpellent quant à la nécessité de redoubler les efforts et de renforcer les acquis pour un accès des populations à leurs droits sexuels. Pour la directrice de la santé et de la famille, l'appropriation de la loi par la population, les prestataires de soins et les décideurs, est une arme efficace. Toute chose qui permettra d'améliorer la santé de la mère et d'éviter les décès qui peuvent avoir un impact sur la population.
La CAPSSR-BF est apolitique
La Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) est l'initiatrice du présent panel. C'est une coalition qui regroupe plusieurs organisations de la société civile qui travaillent pour la promotion de la santé de la reproduction au Burkina Faso. Elle se propose de réduire les inégalités de genre et de faire la promotion de l'accès des populations aux services de santé sexuelle et de la reproduction, y compris l'accès à l'avortement sécurisé.
« Quand on parle de l'accès à l'avortement sécurisé, c'est l'accès à l'avortement dans les conditions prévues par la loi », rappelle le représentant de la présidente du Conseil d'administration de la CAPSSR, Joseph Ido. Dans son discours, il a tenu à remercier l'assistance pour sa présence à leurs côtés pour cette journée commémorative qui se veut une journée d'échanges et de partage d'expériences sur la thématique de l'interruption sécurisée de grossesse. « Votre expertise et votre disponibilité constituent un atout majeur pour l'atteinte des résultats du projet RESOnance que sont la réduction des effets de l'avortement non-sécurisé et la promotion des droits des femmes en Afrique », a-t-il conclu.
En marge du panel, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique en lien avec les droits en santé sexuelle et reproductive, y compris les avortements sécurisés, ont été primés. En télévision, le premier prix est décerné à Rodrigue Guel, journaliste à Burkina Infos, pour son œuvre « Interruption de grossesse : un sujet à polémique au Burkina », avec une moyenne de 13,07/20. Dans la catégorie radio, le premier prix est revenu à Marilyne Coulibaly de RMO pour son œuvre « Avortement médicalisé selon le protocole de Maputo ».
Elle a obtenu la moyenne de 13,07/20. En presse écrite, Djakaridia Siribié des éditions Sidwaya a décroché le premier prix pour son œuvre « Santé reproductive et Covid-19 : la crainte d'une recrudescence des avortements », avec une moyenne de 14,64/20. Le prix d'encouragement dans cette catégorie a été attribué à Madina Belemviré pour son œuvre « Autorisation d'avortement médicalisé : un sésame difficile à obtenir », parue dans l'Economiste du Faso. L'œuvre a obtenu 13,64/20 comme moyenne.
En presse en ligne et blog, Daouda Zongo, journaliste à Wakatsera, a remporté le premier prix pour son œuvre « Burkina : viol et avortement clandestin, les cauchemars d'Aïssata, la fille du non-loti », avec 13,71/20 de moyenne. Le prix d'encouragement dans cette catégorie est revenu à Frédéric Tianhoun de Kaceto.net pour son œuvre « De l'idylle au cauchemar, récit de la vie cahoteuse de Sandra », qui a obtenu 11, 29/20 de moyenne.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Le 29 septembre de chaque année, le monde entier commémore la Journée mondiale du cœur. Pour l'édition de 2020, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités de sensibilisation sur les facteurs de risques cardiovasculaires. Le lancement de ces activités est intervenu le samedi 26 septembre 2020.
Améliorer les connaissances et pratiques des populations sur les facteurs de risques cardiovasculaires et leur prévention. Tel est l'objectif principal de la Journée mondiale du cœur, édition 2020. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 17,7 millions, le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale.
Pour marquer cette journée, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités d'information et de sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires durant trois jours sous le thème « Je protège mon cœur, je pratique des activités sportives ». Selon le Pr Valentin Yaméogo, secrétaire général de la SOCARB, la Journée mondiale du cœur est une réponse concrète à la nécessité d'informer les populations que les maladies cardiaques et les accidents cérébraux et vasculaires sont les principales causes de décès dans le monde. Au niveau national, le constat est peu réduisant, car ces maladies sont en constante augmentation.
C'est face à ce constat que la SOCARB a décidé de mettre un accent particulier cette année sur l'hypertension artérielle et sa prévention. Selon les données présentées par la SOCARB, plus d'un milliard de personnes souffrent d'hypertension artérielle dans le monde. Il s'agit donc d'un problème majeur de santé publique et les populations ont été invitées à apprendre les gestes qui sauvent : mesurer sa pression artérielle, dépister le diabète, se faire accompagner pour l'arrêt du tabac, contrôler la prise de poids, avoir une activité physique régulière et une alimentation équilibrée et savoir pratiquer le massage cardiaque.
Dr Chantal Kambiré de l'OMS a salué cette initiative de la SOCARB qui entre en droite ligne des objectifs de l'organisme onusien. Quant au représentant de la ministre de la Santé, Dr Esai Méda, il a félicité cette initiative et réaffirmé l'engagement du ministère à soutenir la SOCARB dans le cadre de l'amélioration de la santé des populations.
A retenir que des opérations de dépistage gratuit de l'hypertension artérielle ont été organisées séance tenante, ainsi qu'une formation du personnel de santé à la prise en charge de cette maladie.
Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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