L'annonce de la création d'un « Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) fait réagir Balufu Bakupa-Kanyinda, cinéaste, écrivain et poète congolais, fondateur en 2014 du Prix Thomas Sankara (PTS). Dans une mise au point qu'il a fait parvenir à notre rédaction, il explique que contrairement à ce qui a été dit lors de la conférence de presse, l'attribution de ce prix n'a pas connu d'interruption.
Balufu Bakupa-Kanyinda est cinéaste, écrivain et poète, originaire de la République démocratique du Congo. Dans sa filmographie, figure « Thomas Sankara, le Baobab de Dagnoën », présenté au FESPACO 1993. Membre fondateur du Mémorial Thomas Sankara, il a été élevé au rang de chevalier de l'Ordre du mérite des arts du Burkina Faso, en reconnaissance de son engagement dans la valorisation des arts, de la mémoire panafricaine et de la mémoire de Thomas Sankara. En 2014, il crée le Prix Thomas Sankara (PTS), attribué pour la première fois lors FESPACO 2015.
M. Bakupa-Kanyinda se dit surpris d'apprendre qu'au titre des innovations qui seront introduites au FESPACO 2025, il y a un « prix Thomas Sankara pour le panafricanisme ». Le fondateur du PTS estime que c'est une méconnaissance de l'histoire et de la continuité de ce prix qui doit célébrer, lors du Fespaco 2025, son dixième anniversaire. « Il s'agit d'une initiative qui, depuis sa première édition en 2015, s'est imposée comme une distinction prestigieuse au FESPACO, dédiée à la valorisation du court-métrage dans les cinématographies panafricaines. Contrairement à ce qui est insinué, le PTS n'a jamais cessé d'être présent au FESPACO, marquant chaque édition de son empreinte, y compris en 2023, où il a été attribué sur le site du Mémorial Thomas Sankara en présence des autorités burkinabè », tient-il à préciser.
Dans la réplique qu'il nous a fait parvenir, le cinéaste assure que depuis la création du Prix Thomas Sankara, le FESPACO a été le premier partenaire, soutenant cette initiative sans interruption depuis 2015. « À chaque édition, le PTS a toujours respecté ses engagements financiers en s'acquittant de sa redevance envers le festival », affirme-t-il également, ajoutant que le trophée a également bénéficié du « soutien indéfectible » des autorités et personnalités burkinabè et panafricaines dont les anciens ministres de la culture Tahirou Barry, Abdoul Karim Sango, l'actuel ministre Jean Emmanuel Ouédraogo et l'ancien président du Faso, Marc Roch Christian Kaboré.
Dans sa réplique, Balufu Bakupa-Kanyinda se dit préoccupé par l'annonce de la création d'un « Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme », qui a quasiment la même dénomination que celui qu'il a créé. « Bien que l'intention de rendre hommage à Thomas Sankara soit honorable, elle crée une confusion préjudiciable à l'identité du Prix Thomas Sankara existant, reconnu pour son ancienneté et son rôle pionnier dans la célébration du cinéma panafricain », dit-il.
Il lance donc un appel à une « démarche concertée et respectueuse ». « Le Prix Thomas Sankara reste un symbole de l'espoir et de la créativité panafricaine. Nous appelons le FESPACO à préserver cette vision en engageant un dialogue constructif pour garantir une reconnaissance harmonieuse et respectueuse de cet héritage », conclut-il.
Lefaso.net
La première édition des Journées nationales de l'investissement d'impact (JNII) au Burkina Faso s'est ouverte ce jeudi 5 décembre 2024, à Ouagadougou. Cet événement, qui marque une étape dans la structuration d'un écosystème dynamique autour de l'investissement d'impact, a réuni des représentants d'institutions publiques et privées, des investisseurs, des entrepreneurs sociaux et des organisations de la société civile. Cette première édition a été placée sous le thème « Investissement d'impact au Burkina Faso : Défis et opportunités. »
L'objectif de cette journée nationale de l'investissement d'impact est de développer une vision concertée sur les défis et opportunités liés à l'investissement d'impact au Burkina Faso, de créer une plateforme d'échanges entre les acteurs de l'écosystème et de poser les bases pour la création d'un Conseil consultatif national de l'investissement d'impact.
« Étant donné les défis auxquels le Burkina Faso est confronté, il est essentiel de redéfinir les concepts d'investissement et d'entreprise. Qu'est-ce qu'une entreprise ? Qu'est-ce qu'un investisseur d'impact ? L'investissement d'impact ne se limite pas aux performances financières ; il doit également contribuer à générer un impact social et environnemental positif. Bien que ce soit un concept nouveau, des actions sont déjà menées sur le terrain. L'objectif de cette journée nationale est de collaborer avec les acteurs de l'écosystème pour définir une vision commune et établir un Conseil national consultatif sur l'investissement d'impact au Burkina Faso », a expliqué Dr Yacouba Ouédraogo, membre de la taskforce sur investissement d'impact au Burkina.
A entendre le représentant du ministre en charge de l'économie, le concept d'investissement d'impact se révèle essentiel pour atteindre des objectifs de développement durable. Il a donc souligné l'importance croissante de l'investissement d'impact dans le financement du développement au Burkina Faso.
« L'objectif de cette journée nationale est de collaborer avec les acteurs de l'écosystème pour définir une vision commune », a expliqué Dr Yacouba Ouédraogo« Le concept d'investissement d'impact, bien que relativement nouveau, présente plusieurs caractéristiques qui sont d'importance pour notre pays, car jouant un rôle crucial dans l'atteinte des objectifs de développement durable. La journée de l'investissement d'impact devrait alors permettre aux différents acteurs de l'écosystème, de travailler à fédérer davantage leurs initiatives en vue de produire un impact durable à l'échelle de tout le Burkina Faso. Il est donc attendu de cette journée que les différents acteurs de l'écosystème de l'investissement d'impact aient une compréhension commune et une vision partagée du concept d'investissement d'impact et de sa pertinence dans le contexte du Burkina Faso ; que les défis et opportunités relatives à l'investissement d'impact au Burkina Faso soient identifiées avec des recommandations y relatives ; que des recommandations soient aussi formulées dans le sens de la mise en place d'un Conseil national de l'investissement d'impact au Burkina Faso », a indiqué le chargé de mission du ministre en charge de l'économie, François Xavier Bambara.
Il n'a pas manqué de réitérer l'engagement du gouvernement à encourager le secteur privé à participer activement à la transformation économique et sociale du pays.
« Nous estimons que réorienter les vastes flux financiers vers des initiatives qui comptent pour notre avenir est une excellente initiative. C'est pourquoi nous nous sentons non seulement intéressés, mais aussi concernés par les questions d'investissements d'impact. Pour le Burkina Faso, il est crucial de renforcer les secteurs sociaux et environnementaux. Les investissements doivent viser non seulement la rentabilité financière, mais aussi prendre en compte leur impact social et environnemental. De plus, pour une entreprise, une gouvernance saine est un gage de durabilité », a indiqué le président directeur général de humanism group, Issa Compaoré.
La taskforce sur investissement d'impact au Burkina a été créée en mai 2022Cette première édition a été ponctuée de panels sur les enjeux de l'investissement d'impact, de partages d'expériences avec des conseils consultatifs d'autres pays comme le Ghana, le Nigéria et la Belgique, ainsi que de sessions de master class pour approfondir la compréhension de l'investissement d'impact.
Selon la spécialiste des questions d'accompagnement des entreprises, Huguette Bama, c'est une édition qui aurait dû se faire il y a longtemps, car les questions d'investissement d'impact sont incontournables pour toute nation engagée dans le développement durable et inclusif. L'investissement d'impact, selon elle, consiste à s'assurer que nos efforts et ressources, que nous investissons chaque jour, servent non seulement à notre propre bénéfice, mais aussi à celui de l'ensemble de la communauté, tout en respectant l'environnement. « Si l'on veut véritablement parler de développement durable et inclusif, il est essentiel de trouver les moyens de promouvoir et d'accompagner l'émergence de l'investissement d'impact dans notre environnement », a-t-elle conclut.
Pour rappel, les investissements d'impact visent à générer des résultats positifs et mesurables sur les plans social, environnemental, économique et financier. La taskforce sur investissement d'impact au Burkina travaille à renforcer l'écosystème des investissements d'impact et à créer un Conseil consultatif national qui aura pour mission de transformer tous les investissements dans le pays en investissements d'impact. Ce conseil favorisera le développement de l'écosystème et la mobilisation de financements publics, privés, philanthropiques et mixtes pour un impact durable.
Le Conseil réunira diverses parties prenantes, telles que les institutions publiques et privées, les investisseurs, les entrepreneurs, les organisations internationales et la société civile. Il s'attaquera aux défis de développement en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD).
La taskforce sur investissement d'impact au Burkina, créée en mai 2022, bénéficie de l'appui du Global Steering Group for Impact Investment (GSG Impact), une organisation mondiale qui soutient des initiatives collaboratives pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le jeudi 05 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 56 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique pour l'acquisition de cinq cents (500) bus dans le cadre de la mise en œuvre de l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité en vue de faciliter la mobilité des élèves et étudiants.
Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec la société de Transport SANA Rasmané et la société WEND NA SONGDO INDUSTRIE SARL, pour un montant total de quarante-quatre milliards huit cent soixante-cinq millions (44 865 000 000) F CFA HT-HD.
Le financement est assuré par l'Etat avec l'accompagnement de VISTA BANK.
L'acquisition de ces bus vise à faciliter la mobilité des élèves et étudiants en particulier et des citoyens en général. Ces 500 bus seront rétrocédés à la Société de transport en commun (SOTRACO).
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant règlementation de la profession de conseil fiscal au Burkina Faso.
Le système fiscal burkinabè est déclaratif et tous les citoyens ont le devoir et l'obligation, chacun en fonction de ses activités, revenus et biens de se soumettre à la loi fiscale en souscrivant avec régularité à ses obligations fiscales. Pour ce faire, le législateur a prévu que le contribuable puisse bénéficier de l'assistance d'un conseil de son choix (avocat, comptable, employé ou dirigeant d'entreprises, etc.). C'est ainsi qu'on a assisté à une floraison d'intermédiaires fiscaux interagissant entre les contribuables et l'administration fiscale.
Cette situation n'est pas sans dommages aussi bien pour l'administration que pour les usagers au regard des abus de confiance, des fraudes fiscales, de la corruption, du faux et usage de faux qui sont légion, entrainant des pertes considérables de recettes fiscales.
Ce projet de loi vise à règlementer la profession de conseil fiscal, à assainir le milieu, contribuer à l'amélioration des déclarations des contribuables, à la promotion du civisme fiscal et à l'atteinte des objectifs de mobilisation des ressources assignés à la Direction générale des impôts.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant procédures de passation, d'exécution et de règlement des marchés publics.
Ce décret vise l'application de la loi n°005-2024/ALT du 20 avril 2024 portant règlementation générale de la commande publique au Burkina Faso. Il comporte entre autres innovations :
– la suppression de l'exigence de marché similaire pour tout marché lorsque le montant prévisionnel est inférieur à 300 000 000 F CFA. Cette innovation permet aux jeunes entreprises sans expérience d'avoir accès aux marchés publics ;
– le plafonnement des pénalités de retard à 5% pour accompagner la résilience des entreprises ;
– l'obligation pour les entreprises étrangères candidates aux marchés publics de venir en groupement avec des entreprises locales lorsque le financement est sur ressources propres ;
– la possibilité de recours à l'entente directe pour l'acquisition de matériel roulant lorsque le montant prévisionnel du marché est inférieur à 250 000 000 F CFA ;
– la possibilité donnée aux entreprises qui changent de forme juridique de bénéficier de leurs expériences antérieures.
L'adoption de ce décret permet d'assurer une plus grande célérité et une efficacité dans la gestion de la commande publique au Burkina Faso.
Le troisième rapport est relatif à un décret portant déclaration d'utilité publique urgente, le projet de réalisations d'infrastructures de la Société d'Etat dénommée « FASO KOSAM » dans la commune de Koubri.
Le Conseil des ministres en sa séance du 20 novembre 2024 a nationalisé la Société de production de lait et de produits laitiers (SOPROLAIT SA) et la Société de fabrique d'aliments pour bétail (SOFAB) et créé deux nouvelles sociétés d'Etat à savoir « FASO KOSAM » et « FASO GUULGO ».
Dans le cadre du développement de la filière lait, l'Etat avait attribué des terrains à la SOFAB SA, à la SOPROLAIT et à la Coopérative des producteurs de lait (COPROLAIT) dans la commune rurale de Koubri.
Ainsi, la COPROLAIT a été attributaire d'un immeuble d'une superficie de 15 215 m² environ, formant la parcelle sise hors lotissement à Tanvi, département de Koubri, province du Kadiogo. Ce site est contigu à celui de la SOFAB et de SOPROLAIT SA et abrite un magasin de grand standing et un bâtiment administratif non exploité.
La Société FASO KOSAM, bénéficiaire du site de la COPROLAIT ne peut se réaliser pleinement sans la libération des emprises dudit site. L'expropriation du terrain de la COPROLAIT va donner à la société FASO KOSAM des capacités de stockage nécessaires pour la gestion de son flux physique.
L'adoption de ce décret permet de déclarer d'utilité publique urgente, le projet de réalisations d'infrastructures de la société FASO KOSAM, conformément à la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière et à la loi n°009-2018/AN du 03 mai 2018 portant expropriation pour cause d'utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d'utilité publique et d'intérêt général au Burkina Faso.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l'Inde auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Om Prakash MEENA, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l'Inde auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Julita BAS, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar (Sénégal).
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO KOSAM.
L'adoption de ce décret permet à la société d'Etat FASO KOSAM de disposer de textes règlementaires en vue d'accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers de FASO GUULGO.
L'adoption de ce décret permet à la société d'Etat FASO GUULGO de disposer de textes règlementaires en vue d'accomplir ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le troisième rapport est relatif aux résultats provisoires de la campagne agricole 2024/2025 et de la situation alimentaire.
La comparaison du cumul pluviométrique du 1er avril au 31 octobre 2024 à celui de la normale (1991-2020) à la même période fait ressortir une situation pluviométrique similaire à excédentaire dans la majeure partie du pays et déficitaire dans certaines localités.
Pour cette campagne 2024/2025, la production céréalière provisoire est estimée à 6 077 227 tonnes. Cette production est en hausse de 18,05% et de 21,03% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
La production provisoire des autres cultures vivrières (niébé, voandzou, igname et patate) de cette campagne agricole est estimée à 1 262 311 tonnes. Cette production est en hausse de 16,46% et de 34,49% respectivement par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
La production provisoire des cultures de rente est évaluée à 1 981 794 tonnes dont 668 359 tonnes de coton, 812 966 tonnes d'arachide, 376 959 tonnes de sésame et 123 527 tonnes de soja. Elle est également en hausse de 11,17% et de 21,14% par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq dernières années.
En dépit des caprices pluviométriques, des mesures d'accompagnement prises par le Gouvernement dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour cette campagne agricole 2024/2025 et de l'Offensive agropastorale, ajoutées aux efforts des producteurs ont permis d'obtenir des performances en nette croissance pour la plupart des cultures.
L'estimation du Taux de couverture apparent des besoins céréaliers indique que 04 régions sont déficitaires, 01 région en équilibre et 08 régions sont excédentaires. Ce taux est de 111,5% pour la campagne agricole 2024/2025 contre 97,4% pour celle de 2023/2024.
Quant à la production de biomasse fourragère, elle est estimée à 14 930 341 tonnes de matière sèche pour un besoin de 17 826 157 tonnes de matière sèche. Ce bilan fourrager indique un déficit au plan national avec une disparité d'une localité géographique à une autre.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte conditions d'octroi, de renouvellement et de retrait des agréments dans le secteur minier.
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations de ce décret sont entre autres :
– la règlementation de l'ensemble des activités se situant dans la chaîne de valeur des substances minérales au Burkina Faso ;
– la fusion de tous les textes traitant des agréments dans le secteur minier, réduisant de ce fait l'inflation règlementaire ;
– l'obligation faite aux demandeurs d'agrément de se constituer en personne morale de droit burkinabè dont au moins 40% est réservé à l'Etat et/ou aux nationaux ;
– l'instauration d'un agrément pour l'exercice de l'activité d'affinage d'or ;
– l'instauration de la « carte de distributeur » pour les personnes physiques et d'une « autorisation de distribution » pour les personnes morales pour l'exercice de l'activité de distribution des matériaux de construction ;
– l'instauration d'un agrément pour l'exercice des activités de commercialisation des substances de carrières à usage pharmaceutique, médical et cosmétique et des substances de carrières à usage industriel, chimique et céramique.
L'adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer de nouveaux textes règlementant les activités qui se situent dans la chaîne de valeur des substances minérales.
Le deuxième décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission technique nationale des mines (CTNM).
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations majeures de ce décret sont :
– le changement de la dénomination de la Commission nationale des mines qui devient « Commission technique nationale des mines ».
Ce changement de dénomination vise à mettre un accent sur le caractère technique de la commission ;
– l'élargissement de la compétence de la Commission technique nationale des mines à l'examen des demandes de transfert, de cession, de renonciation et d'extension de périmètre géographique de substances de mines et de certaines substances de carrières ;
– la mise en place d'un comité ad'hoc chargé de l'analyse préalable et approfondie des dossiers avant les sessions de la Commission.
L'adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d'un cadre juridique approprié afin de veiller à l'attribution et la gestion des titres miniers de façon transparente.
Le troisième décret porte organisation, encadrement et procédés de l'exploitation minière artisanale de l'or et des autres substances minérales.
Ce décret vise l'application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.
Les innovations majeures de ce décret portent entre autres sur :
– la création de couloirs dédiés à l'exploitation artisanale ;
– la structuration en quatre (04) zones minimum des sites d'exploitation minière artisanale à savoir : la zone d'extraction de minerai, la zone de traitement, la zone de comptoirs pour l'or et les autres métaux précieux ainsi que la zone d'habitation et d'activités diverses ;
– la mise en place d'un cahier de charges règlementant les activités d'extraction, de transport et de traitement du minerai et de commercialisation de l'or et des autres substances minérales sur les sites d'exploitation artisanale ;
– une réorganisation des artisans miniers en faitière au niveau régional et national ;
– la prise en compte de l'exploitation des substances de carrières dans l'organisation et l'encadrement.
L'adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de l'exploitation minière artisanale de l'or et des autres substances minérales.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l'Enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales assurant l'intérim du ministre de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 39e session ordinaire du Conseil d'Administration du Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC), prévue le 12 décembre 2024 à Libreville au Gabon.
Le Centre africain de management et de perfectionnement des Cadres est une institution inter-Etats qui regroupe six (06) Etats membres que sont le Benin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo.
L'objectif majeur du CAMPC est d'assurer le développement des compétences et le renforcement des capacités des cadres africains pour le développement économique et social du continent.
Assurant la présidence du Conseil d'Administration du CAMPC depuis sa 37ème session, le Burkina Faso à travers sa participation à cette 39ème session va apporter sa riche expérience aux débats et aux échanges sur le devenir de cette institution sous régionale.
– Une communication relative au bilan des résultats nationaux de certification professionnelle, session de 2024.
Les examens nationaux de certification de cette année ont débuté le 04 juin pour se terminer le 24 septembre 2024 et concernent le Certificat de qualification professionnelle (CQP), le Brevet de qualification professionnelle (BQP), le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS). Pour la présente session, 47 métiers sont concernés par les examens nationaux dont 12 pour le niveau CQP, 16 pour le niveau BQP, 13 pour le niveau BPT et 06 pour le niveau BPTS.
Sur un total de 19 349 inscrits aux 04 examens nationaux, 17 505 ont pris part et 14 478 ont été déclarés admis, soit un taux d'admission de 82,71%.
II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à l'organisation de la 20e édition du championnat qualificatif d'Afrique du jeu de Dames à Ouagadougou au Burkina Faso du 09 au 16 décembre 2024.
La Confédération Africaine du jeu de Dames (CAJD) est l'instance africaine chargée de promouvoir et de développer la pratique du jeu de Dames sur le continent.
Cette compétition est organisée tous les deux (02) ans et constitue en même temps un tournoi qualificatif au championnat du monde.
Au regard du dynamisme de la fédération burkinabé de jeu de dames le choix de la Confédération africaine du jeu de Dames a été porté sur notre pays.
L'organisation de cette compétition au Burkina Faso permettra à notre pays de renforcer son rayonnement international mais aussi d'offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures.
Quatorze (14) pays africains ont déjà confirmé leur participation à cet évènement. Ce sont : le Benin, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Congo (Brazzaville), la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, le Gabon, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, la Mauritanie et la Guinée.
– Une communication relative à la célébration de la Journée internationale des volontaires (JIV) pour le développement économique et social, édition 2024.
La commémoration de la JIV, édition 2024 est placée sous le thème « Le volontariat : pilier de résilience et d'engagement patriotique au service de la Nation ». Elle se tient du 03 au 05 décembre 2024 à Ouagadougou.
Le 05 décembre de chaque année marque la célébration de la journée des volontaires pour le Développement économique et social dans le monde.
L'objectif général de la Journée internationale des volontaires 2024 est de célébrer l'engagement des volontaires et de mener des réflexions sur la contribution du volontariat national au développement économique et social.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Siaka BARRO Mle 212 398 J, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sud-Ouest ;
– Monsieur Abdoul Karim ZONGO Mle 54 578 B, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Sahel.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Trésorier auprès de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante et du Conseil supérieur de la communication, avec résidence à l'Autorité supérieure de Contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption.
C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
– Monsieur Issa BANCE, Mle 104 410 A, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur/ Conseiller technique du Ministre délégué, chargé de la Coopération régionale ;
– Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Chargé de mission ;
– Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 14e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de l'Institut national des hautes études internationales (INHEI) ;
– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général des Burkinabè de l'extérieur ;
– Monsieur Miyièba Oumarou TANKOANO, Mle 345 362 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Consul adjoint près du Consulat général du Burkina Faso à Bouaké (République de Côte-d'Ivoire) ;
– Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 229 830 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Arabie Saoudite) ;
– Monsieur David PORGO, Mle 358 990 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à la Havane (République de Cuba).
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Antoine ZORMA, Mle 351 223 Y, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT
– Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission.
F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire technique des Travaux routier à Haute intensité de main d'œuvre (ST-TRHIMO) ;
– Monsieur Pingdwendé Basile François NIKIEMA, Mle 85 128 D, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST) ;
– Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/ OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice générale de la normalisation et des études techniques ;
– Monsieur Salfo PACERE Mle 92 726 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l'entretien des infrastructures de transport ;
– Madame Zenabo BALIMA, Mle 238 004 A, Administrateur civil,1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Sié KAMBOU Mle 92 928 Y, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des pistes rurales ;
– Monsieur Bourehima GOUO,Mle 110 042 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Madi OUEDRAOGO, Mle 203 325 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Cascades ;
– Madame Hadayrata TAPSOBA, Mle 282 525 B, Ingénieur de conception en génie civil 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des Infrastructures du Centre ;
– Monsieur Ousmane André OUEDRAOGO, Mle 92 724 S, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Nord ;
– Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 211 898 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Ouest ;
– Monsieur Koumbatian SOME, Mle 92 731 U, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud ;
– Monsieur Yacouba Christian SERE, Mle 239 801 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de l'Est ;
– Monsieur Elie KABORE, Mle 110 020 V, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 110 002 N, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Nord ;
– Monsieur Kalby Dominique ZONGO, Mle 205 529 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Plateau-Central ;
– Monsieur Yamba Léonard KAGAMBEGA, Mle 110 003 A, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sahel ;
– Monsieur Sombasséré SAWADOGO, Mle 110 032 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sud-Ouest ;
– Monsieur Souleymane TINGUERI, Mle 308 484 W, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des infrastructures du Boulkiemdé.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 86 235 Z, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur des établissements privés de l'Enseignement général ;
– Monsieur Saidou IMA, Mle 49 950 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé d'études ;
– Monsieur Bienzi Didier PARE, Mle 206 357 H, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Ouest ;
– Madame Djénéba BELEMVIRE, Mle 52 258 F, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Catégorie PB, 2ème classe, 12e échelon, est nommée Directrice régionale de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Centre-Sud ;
– Monsieur Gabriel SAWADOGO, Mle 54 432 R, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique de l'Est ;
– Monsieur Drissa BELEM, Mle 76 109 T, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Nord.
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
– de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;
– de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) et de de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;
– du Groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.
Le Conseil a également procédé à la nomination d'un Administrateur au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité.
Le Conseil a par ailleurs procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB).
A. MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des Affaires étrangères, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM), en remplacement de Monsieur Assane TAMBOURA dont il achève le mandat.
Le second décret porte renouvellement du mandat de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887 G, Ingénieur d'Agriculture, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques, au Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour une dernière période de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Inspecteur de l'enseignement secondaire, Présidente du Conseil d'administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
C. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateur représentant le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat.
Administrateur représentant l'Association des municipalités du Burkina Faso :
– Monsieur Arzouma ZOMBRE, Mle 22 51 747 R, Ingénieur du génie civil.
Le deuxième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après Administrateurs, au Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
– Monsieur Seydou TIENDREBEOGO, Mle 91 227 S, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
– Monsieur Mahamady KINDA, Mle 117 059 U, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :
– Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
– Monsieur Augustin PALE, Mle 110 907 K, Maître de Conférences.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'AGENCE NATIONALE DES EVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES
– Monsieur Epilou Sébastien BATIONO, Mle 213 865 W, Technicien supérieur de l'environnement.
Le troisième décret nomme Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l'environnement, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
D. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 992 W, Médecin, Administrateur représentant l'Etat au titre du ministère de la Santé, au Conseil d'administration du Groupement d'intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Porte-parole du Gouvernement,
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Officier de l'Ordre de l'Etalon
(Ouagadougou, 5 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi, l'hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation.
Au titre de la Présidence du Faso, pour le compte du Bureau national des grands projets du Burkina, le Conseil a adopté un projet spécifique pour l'acquisition de 500 bus en vue d'améliorer les capacités de la SOTRACO à répondre aux besoins de mobilité surtout dans les centres urbains, particulièrement pour les élèves et les étudiants. « Ce projet va coûter au total 44 865 000 000 FCFA hors taxes », a indiqué le ministre d'Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté trois rapports. Les deux premiers rapports sont relatifs aux décrets portant statut particulier de la société d'Etat dénommée « Faso Guulgo », et la société « Faso Kosam », toutes deux créées le 20 novembre dernier.
Le troisième rapport concerne les résultats provisoires de la campagne agricole humide 2024-2025. La campagne présente un résultat excédentaire et comparativement à la dernière campagne, l'on note un accroissement de près de 900 000 tonnes de céréales.
Selon le ministre chargé de l'Agriculture, le Commandant Ismaël SOMBIE, au cours de la présente campagne agricole humide, la production est évaluée à environ 6 077 000 tonnes de céréales contre 5 147 000 tonnes de céréales produites pendant la campagne 2023. « Cela est véritablement important et représente un accroissement de près de 18,07 % par rapport à la campagne antérieure et de 21,4 % par rapport à la moyenne des campagnes des cinq dernières années », a-t-il noté.
Pour garantir une meilleure accessibilité à l'ensemble des consommateurs, le ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a indiqué que des mesures sont prises par le gouvernement pour interdire l'exportation des céréales d'une part, et d'autre part, pour renforcer les capacités de la SONAGESS ainsi que le contrôle des prix.
Pour le compte du ministère de l'Economie et des Finances, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant règlementation du Conseil fiscal au Burkina Faso. Selon le ministre, Dr Aboubakar NACANABO, l'objectif de cet avant-projet de loi est de réglementer la profession du conseil fiscal.
Au titre du même ministère, le Conseil a adopté un projet de décret portant procédures de passation, d'exécution et règlements des marchés publics. Selon le ministre NACANABO, ce projet de décret comporte plusieurs innovations devant permettre essentiellement aux jeunes entreprises d'avoir beaucoup plus de possibilités en termes de marchés publics.
Pour le compte du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Le premier décret porte sur l'agrément, les conditions, les modalités d'octroi de l'agrément, les retraits et le renouvellement des agréments dans le secteur minier.
Le second décret porte sur la mise en place, la création, l'organisation et le fonctionnement d'une commission technique nationale des mines. A travers ce décret, il s'agit de rendre beaucoup plus opérationnelle la Commission nationale des mines, selon le ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA. Le troisième décret porte sur l'organisation, l'encadrement et l'exploitation minière artisanale.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Les 5 et 6 décembre 2024 à Fada N'Gourma, les Officiers de police judiciaire (OPJ), les parquetiers, les avocats et le personnel de la médecine légale de la région de l'Est bénéficient d'un renforcement de capacités sur la prise en charge judiciaire des cas de Violences basées sur le genre (VBG). L'initiative est de la Commission nationale des droits humains au Burkina (CNDH), avec l'appui du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA).
La session vise à renforcer les connaissances des participants sur les droits de la femme et les des violences basées sur le genre au Burkina Faso ; échanger sur le cadre juridique de répression des VBG ; outiller les participants sur les modalités de prise en charge judiciaire des VBG et les droits à la réparation pour les survivantes de VBG. Le cadre juridique de la lutte contre les violences basées sur le genre a connu des progrès importants, mais force est de constater qu'en raison de certaines pesanteurs socio-culturelles, la condition de la femme burkinabè est confrontée à de nombreuses insuffisances.
A en croire le secrétaire général de la région de l'Est, Siaka Ouattara, la situation que traverse le pays lié à la question sécuritaire expose particulièrement les femmes aux actes de violences dans les zones d'insécurité. « Il convient de rappeler qu'elles ont toujours été victimes de VBG par le mariage forcé, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines, l'exclusion sociale par allégation de sorcellerie et continuent de souffrir dans leur vie » confie-t-il, avant d'inviter les participants à mettre à profit les acquis de la session pour venir en aide à toutes les victimes des VBG.
Siaka Ouattara, secrétaire général de la région de l'EstPour la commissaire à la CNDH, Aramata Lingani, le choix de la région de l'Est pour la session n'est pas fortuit parce qu'elle est confrontée à la crise sécuritaire. « La situation des VBG est cruciale dans la région de l'Est et nous pensons que cet atelier pourra aider à mieux faire face. Que les participants s'approprient les recommandations et conclusions qui sortiront de l'atelier. »
Aramata Lingani, de la CNDHSelon Ange Millogo, Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Bogandé, la session a donné des nouveaux rudiments pour la prise en charge des survivants des VBG. « Le contexte sécuritaire change la prise en charge, avec les difficultés de prise en charge. Et durant les échanges, ont pourra saisir les nouvelles procédures pour pouvoir diligenter nos instructions et venir en aide aux victimes », conclut-il.
Ange Millogo, Procureur du Faso, près le TGI de Bogandé, participantAu total, 30 personnes issues de la chaîne pénale et du personnel de la médecine légale prennent part à la session du les 5 et 6 décembre 2024.
G. Aboubacar
Fada N'Gourma
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Les acteurs du projet Stop-NCD sont réunis à Bobo-Dioulasso autour d'un atelier de co-production et d'identification des besoins de renforcement de capacités avec les parties prenantes dudit projet. La cérémonie d'ouverture des travaux qui a connu la présence de la directrice régionale de la santé des Hauts-Bassins, Yéri Silvie Traoré/Youl et du représentant du président de l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO), le Dr Paul Ouédraogo, a eu lieu ce jeudi 5 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso.
Au Burkina Faso, le projet Stop-NCD est mis en œuvre par l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest-Unité universitaire à Bobo-Dioulasso (UCAO-UUB) sur une période de 5 ans (2022-2026). Il s'agit d'une recherche action portant sur trois maladies non transmissibles, à savoir le diabète, l'hypertension artérielle et les troubles mentaux.
Les acteurs prenant part à l'atelierLe but de cette recherche-action est d'accompagner l'action gouvernementale en contribuant à l'amélioration de la santé des populations, par un renforcement global/intégral/complet et durable des capacités de recherche, appliquée de haute qualité sur les maladies non transmissibles afin d'améliorer la prévention, le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension, du diabète et des troubles mentaux courants (anxiété, stress, dépression). Selon le coordonnateur du projet, le Dr Maurice Yaogo, cet atelier s'inscrit dans le processus de mise en œuvre du projet et vise à réunir toutes les parties prenantes pour réfléchir ensemble sur les interventions coproduites afin d'identifier les solutions adaptées au contexte et aux moyens disponibles.
Le coordonnateur du projet, le Dr Maurice Yaogo« Les résultats des recherches sont disponibles, nous allons les présenter et à partir de là, les acteurs qui ont participé à la collecte des données vont nous dire ce qui peut être à même de mieux solutionner cela » a-t-il indiqué. Il ajoute que pour le moment, un certain nombre d'interventions vont être choisies et les modalités pratiques de leur mise en œuvre vont être identifiées. Il précise que les participants sont constitués d'une large gamme d'acteurs susceptibles d'être concernés par le projet et pouvant contribuer utilement à l'atteinte des objectifs de l'atelier. À l'issue des 72 heures de travaux, le coordonnateur du projet, le Dr Maurice Yaogo indique que de manière consensuelle avec l'ensemble des participants, des interventions seront identifiées sur ce qui pourrait être propice à un apport de solutions adaptées et efficaces pour les besoins de la lutte contre les maladies non transmissibles dans la région des Hauts-Bassins.
Le représentant du président de l'université catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO), le Dr Paul OuédraogoLa directrice régionale de la santé des Hauts-Bassins, Yéri Silvie Traoré/Youl estime qu'un atelier de réflexion sur les maladies non transmissibles, est un satisfécit général. Elle laisse entendre que ces maladies font partie des menaces auxquelles la population fait face. « Donc, réunir toutes ces compétences, des communautés en passant par les spécialistes jusqu'aux chercheurs pour discuter de cette problématique à même d'identifier les interventions à mettre en œuvre, est très important » a-t-elle salué. Elle rassure que la direction régionale en charge de la santé se tient disponible à accueillir les résultats qui vont découler de ces concertations. Elle reconnaît que tout est prioritaire, mais son souhait est de pouvoir faire le choix des solutions les meilleures parmi plusieurs, sachant que les ressources sont limitées pour mettre en œuvre les interventions.
La photo de familleAu nom du président de l'UCAO, le Dr Paul Ouédraogo précise que le projet Stop-NCD est la mise en œuvre d'une recherche. Il explique que des chercheurs ont identifié le chemin pour donner un aperçu de ces maladies. Ces résultats, ajoute-t-il, ont par la suite été communiqués depuis le dernier atelier tenu à Ouagadougou en octobre 2024. Pour lui, il s'agit maintenant de réviser ces résultats et proposer des interventions, déterminer concrètement aussi ce qui peut être fait pour lutter contre ces maladies.
La directrice régionale de la santé des Hauts-Bassins, Yéri Silvie Traoré/Youl saluant l'initiative de l'atelierDjaryigo DIARRA
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La secrétaire générale régionale, representant le gouverneur de la région, Bernadette Adenyo/Serme, a présidé la cérémonie d'ouverture des trois ateliers, notamment la formation des membres de douze délégations spéciales sur le processus d'élaboration des Plans communaux de développement (PCD). Outre celui-ci, il y a eu aussi celui des 36 membres des délégations spéciales sur le budget participatif, et l'atelier de validation des rapports d'études APS 5 et 6. Toutes ces activités s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'appui à la stabilisation de l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori-Djibo, en abrégé OKDD.
En effet, prenant la parole pour ouvrir les travaux, la secrétaire générale régionale, Bernadette Adenyo/Serme, a rappelé que ce projet OKDD constitue une première contribution de réponse de l'UE aux défis auxquels le Burkina Faso est confronté à savoir la crise sécuritaire et humanitaire.
Poursuivant son discours, elle a fait comprendre que le nommé projet a soutenu l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des délégations spéciales de la région du Centre-nord dans lequel des besoins prioritaires ont été exprimés, dont l'appui à la révision des plans communaux de développement qui sont arrivés à échéance.
La secrétaire générale régionale, representant le gouverneur de la région, Bernadette Adenyo/SermeAinsi le premier atelier qui se tient en ce jour a pour objectif général de renforcer les capacités de certains membres des délégations spéciales de 12 communes afin de les rendre aptes à former à leur tour les membres de leurs délégations spéciales et les commissions ad hoc chargées de déclencher et de suivre le processus de révision des plans communaux de développement.
Solange Kiema/ Minoungou, PDS de KayaEn plus de cela, il y a eu également le deuxième atelier relatif à la formation sur le budget participatif, a-t-elle laissé entendre, tout en soulignant que cette formation des formateurs sur ladite problématique permettra de les outiller pour qu'ils soient à leur tour le relais auprès des administrés et des autres acteurs communaux.
L'autre avantage de cette formation qu'elle a aussi évoqué, c'est qu'ils seront désormais habilités à leur tour à former les membres de leurs délégations spéciales sur ces thématiques combien importantes pour l'amélioration de la gouvernance de leurs collectivités.
Le troisième atelier de validation des études APS 5&6 a été présidé par Solange Kiema/ Minoungou, PDS de Kaya, qui a souligné qu'après la validation de quatre APS, la commune de Kaya dispose de deux autres APS validés qui lui permettront d'aller à la recherche de financement auprès des partenaires techniques et financiers pour la réalisation des projets.
Photo de familleEn rappel, le Programme d'appui OKDD est un programme d'appui du gouvernement burkinabè financé par l'UE qui contribuera à la stabilisation, à l'amélioration de la gouvernance locale et à la résilience des populations affectées dans les régions du Centre-nord et du Sahel.
Yvette Zongo
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Des experts de l'UEMOA ainsi que des membres du conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA sont réunis à Ouagadougou les 5 et 6 décembre 2024, pour examiner et valider cinq documents stratégiques. Ces documents portent sur les institutions de financement des collectivités locales ainsi que des expériences inspirantes développées par les collectivités territoriales en matière de mobilisation de ressources et de gouvernance. Les participants vont échanger sur le contenu des documents, faire des amendements pour améliorer la qualité des documents et procéder à leur validation. Ils vont également réfléchir sur les méthodes et canaux à utiliser pour une bonne diffusion desdits documents.
Les participants au présent atelier auront à examiner cinq documents. Il s'agit de la cartographie des expériences de mécanismes de financement des collectivités territoriales de l'espace UEMOA, la cartographie des dispositifs de financement internationaux accessibles aux collectivités territoriales, du rapport d'identification des besoins prioritaires des institutions de financement des collectivités locales, du document de synthèse présentant les expériences inspirantes capitalistes et à diffuser et enfin du document stratégique sur les modalités de remontée des expériences et bonnes pratiques en matière de décentralisation financière.
Cet atelier se tient dans le cadre du Programme régional d'appui à la décentralisation financière (PRODEF). Ce programme est mis en œuvre par le conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA sur la période 2021-2024, avec l'appui financier de la commission de l'UEMOA et de la Coopération suisse. Il vise à renforcer les collectivités territoriales de l'espace UEMOA ainsi que celles du Tchad et de la Mauritanie, en vue d'une amélioration des services publics de base délivré aux populations.
Oumar Ba, président du conseil des collectivités territoriales de l'UEMOAA en croire Oumar Ba, président du conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA (CCT-UEMOA), la décentralisation prônée dans les Etats se matérialise par le transfert progressif des compétences aux collectivités territoriales. Cependant, relève-t-il, ce transfert de compétences n'est pas suivi de ressources financières conséquentes pour le plein exercice des compétences transférées.
C'est ainsi qu'en vue de résoudre ce problème, les acteurs impliqués dans la formulation du PRODEF, ont d'un commun accord, décidé de mettre l'accent sur le renforcement des capacités des institutions de financement des collectivités territoriales (IFCL) ainsi que sur la construction et la diffusion de connaissance en matière de décentralisation financière et de gouvernance locale.
Mêtogbé Armand Sountoun, directeur de cabinet du commissaire chargé du département de l'aménagement du territoire communautaire et des transportsLe président du CCT-UEMOA souligne que ces deux options vont permettre d'accroître les capacités des IFCL à mobiliser des ressources supplémentaires au profit des collectivités territoriales et de collecter des expériences inspirantes et des bonnes pratiques en matière de décentralisation financière qui seront diffusées à l'échelle sous-régionale. "Il faut imaginer aussi d'autres formes de financement qui permettraient aux collectivités territoriales de disposer des ressources. Dans chacun de nos pays, il y a des expériences qui sont tentées, il y a des programmes, il y a des réflexions qui sont en cours", a ajouté Oumar Ba.
Pour atteindre ces différents objectifs, une assistance technique a été mobilisée. Et c'est à la suite d'une mission circulaire, qu'elle a produit les documents qui sont en examen ce jour. " Avec tous ces acteurs qui touchent de loin ou de près à la gestion financière, à la décentralisation financière, nous allons mettre en commun nos expériences, pour échanger, pour identifier les expériences innovantes et intéressantes dans nos différents pays. Nous pourrons voir comment renforcer l'échange, le partage pour qu'on puisse apprendre mutuellement", a affirmé le président du CCT-UEMOA.
photo de familleMêtogbé Armand Sountoun, directeur de cabinet du commissaire chargé du département de l'aménagement du territoire communautaire et des transports, a laissé entendre qu'une fois finalisés, les documents vont servir à la conduite d'activités de renforcement de capacités, de mobilisation de ressources financières de certains acteurs au profit des collectivités territoriales et de redevabilité des collectivités à l'endroit des citoyens.
Armelle Ouédraogo
Rachida Démé (Stagiaire)
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AGRODEV a présenté les résultats de ses tests de séchage des feuilles de moringa utilisant les technologies Atesta et Tunnel, ce mercredi 4 décembre 2024, à Ouagadougou. Cet événement, qui a rassemblé des acteurs de la filière en présentiel et en ligne, s'inscrit dans le cadre du projet « Moringa et ingrédients naturels au Burkina Faso ». Le projet est financé par le Centre pour la promotion des importations en provenance des pays en développement (CBI) du ministère néerlandais en charge des affaires étrangères.
Comment trouver une réponse appropriée aux défis liés au séchage artisanal, majoritairement utilisé par les producteurs et transformateurs de moringa au Burkina Faso ? C'est ici l'objectif visé par AGRODEV Services et CBI en initiant les tests de séchage avec les séchoirs Atesta et Tunnel. L'objectif recherché était d'analyser la faisabilité technique et économique du séchage des feuilles de moringa. Les résultats de ces tests ont été présentés par le directeur général de AGRODEV Services, Jean Bosco Dibouloni, et le gestionnaire de projet au sein de la même structure, Hypolite Kaba. Hamidou Ouédraogo, assistant de projet, a quant à lui, modéré les échanges.
Dans son exposé du contexte de l'étude, Jean Bosco Dibouloni a mis en lumière les variations saisonnières qui caractérisent la production de moringa au Burkina Faso. Selon ses observations, la production est presque inexistante entre janvier et avril et connaît une baisse progressive à partir du mois de septembre. Paradoxalement, les feuilles de moringa sont plus abondantes durant la période de juin à septembre, qui correspond à la saison des pluies. Cette abondance, cependant, n'est pas pleinement exploitée par les producteurs et transformateurs en raison des contraintes liées à cette saison humide.
« Il y a plus de 1 000 séchoirs Atesta et plus de 100 séchoirs Tunnel qui sont disponibles au Burkina Faso », Jean Bosco Dibouloni, directeur général de AGRODEV Services.En effet, Jean Bosco Dibouloni a relevé que la majorité des transformateurs procèdent au séchage solaire sous des arbres ou dans des entrepôts, sur des claies en bois ou des bâches, rendant le séchage inefficace en période d'hivernage. En effet, en saison hivernale, le séchage prend plus de temps (96 à 120 heures) causant une forte dégradation de la qualité des feuilles. Cette situation limite la capacité de transformation et de conservation des feuilles séchées, contribuant ainsi à une irrégularité de la disponibilité du moringa sur le marché tout au long de l'année. Ces défis structurels dans la filière appellent à des solutions adaptées pour améliorer la production et la valorisation du moringa au Burkina Faso.
Le témoignage d'une transformatrice de moringa
Erna Nadine Ouattara/ Nignan, transformatrice de moringa, a partagé les défis majeurs auxquels elle et ses collègues sont confrontés, particulièrement en période d'hivernage. Elle a expliqué que les conditions climatiques de cette saison ont un impact négatif sur la qualité des feuilles séchées. « Nos méthodes actuelles entraînent souvent une dégradation de la couleur verte des feuilles, ce qui affecte leur attractivité sur le marché », a-t-elle souligné.
« C'est vraiment difficile d'obtenir des feuilles de moringa sèches et de belle couleur en saison d'hivernage », Erna Nadine Nignan Ouattara/Nignan, transformatrice de moringa.Cette altération, en plus de réduire la valeur marchande du produit, compromet également sa compétitivité face à des produits similaires, appelant à une amélioration des techniques de séchage pour préserver la qualité des feuilles tout au long de l'année.
Résultats des tests : des performances prometteuses
Pour répondre aux défis liés au séchage des feuilles de moringa, le gestionnaire de projet à AGRODEV Services, Hypolite Kaba, a présenté les résultats de dix tests réalisés avec les séchoirs Atesta et Tunnel dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Ces tests, effectués entre août et octobre 2024, ont démontré l'efficacité de ces technologies. Le séchoir Atesta permet de sécher les feuilles en 6 à 7 heures, tandis que le séchoir Tunnel réduit ce temps à 5 à 6 heures. Le processus inclut un temps de permutation des claies allant de 30 à 45 minutes pour Atesta et de 45 à 60 minutes pour Tunnel. En termes de main-d'œuvre, le séchage de 60 kg de feuilles nécessite quatre personnes pour Atesta et huit pour Tunnel pour une quantité de 300 kg de feuilles à sécher. Ces équipements se révèlent ainsi prometteurs pour pallier les contraintes saisonnières et améliorer la qualité du moringa transformé.
« Nous encourageons les producteurs et transformateurs à s'approprier les innovations qui leur sont proposées afin d'être compétitifs sur le marché », Hypollite Kaba, gestionnaire de projet à AGRODEV Services.Hypollite Kaba a souligné que ces séchoirs, ayant déjà fait leurs preuves dans la filière mangue au Burkina Faso, sont sous-exploités en période d'abondance des feuilles de moringa. Leur utilisation pourrait alors être étendue pour répondre aux besoins des producteurs et transformateurs de moringa, garantissant un séchage de qualité même durant l'hivernage. Le ratio feuilles fraîches sur feuilles séchées est assez intéressant et se situe entre 6,43 et 6.93 pour Atesta, selon le type de séchage et 5,91 à 7.90 avec Tunnel. L'analyse financière a révélé des coûts unitaires moyen maxima des feuilles séchées de 1 292 FCFA/Kg pour Atesta et 3 968 FCFA/kg pour Tunnel. L'étude a également évalué les coûts d'investissements dans des unités de séchage modernes estimant un investissement de 24 005 000 FCFA pour une unité de séchage avec Atesta et 57 475 000 FCFA pour une unité de séchage avec Tunnel. Ces coûts prennent en compte l'investissement initial et les charges d'une année d'exploitation. Jean Bosco Dibouloni a souligné que le coût d'acquisition des séchoirs Atesta s'évalue entre 800 000 FCFA à 3 000 000 FCFA l'unité au niveau national.
Trois modèles économiques ont été proposés pour exploiter ces technologies :
Les technologies de séchage à gaz Atesta et Tunnel se révèlent parfaitement adaptées au traitement des feuilles de moringa, offrant des produits de qualité avec une conservation optimale de leur couleur verte et de leur odeur naturelle. En termes de performance, le séchoir Tunnel permet de traiter des volumes importants, avec une capacité d'au moins 50 kg de feuilles séchées par jour, tandis qu'Atesta se distingue par ses coûts de séchage compétitifs. Ces technologies ouvrent ainsi des perspectives intéressantes pour améliorer la rentabilité et la compétitivité de la filière moringa au Burkina Faso, tout en répondant aux attentes des transformateurs et du marché.
Illustration d'un séchoir Tunnel.Sur le plan économique, trois modèles fonctionnels peuvent être envisagés pour tirer parti de ces technologies selon le directeur général de AGRODEV Services. Le premier consiste à encourager les producteurs à collaborer avec des entreprises de transformation disposant de séchoirs pour bénéficier de prestations de séchage. Le deuxième modèle invite les producteurs ayant les moyens financiers à investir dans leur propre unité en s'équipant de séchoirs Atesta ou Tunnel, renforçant ainsi leur autonomie et leur capacité de production. Enfin, un modèle collectif peut être promu, où les producteurs s'associent pour créer une unité de séchage commune, réduisant ainsi les coûts initiaux et facilitant l'accès à cette technologie pour les petits producteurs. Ces approches offrent une flexibilité permettant de répondre aux besoins variés des acteurs de la filière.
Pour rappel, le projet Moringa et ingrédients naturels au Burkina Faso vise à construire et présenter des modèles d'affaires durables dans le secteur du Moringa, par la promotion de l'exportation du Moringa et d'autres produits potentiellement exportables vers les marchés régionaux et européens, et en relevant les défis de la durabilité écologique par des modèles d'affaires viables. L'objectif est que la valeur économique et la valeur écologique aillent de pair et se renforcent mutuellement.
Cet atelier marque un pas significatif vers une transformation durable du secteur, en alignant innovation technologique et développement économique. Les participants se sont engagés à poursuivre les discussions pour favoriser l'adoption des solutions présentées et élargir leur impact à l'échelle nationale.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Le ministère en charge de l'assainissement à travers la Direction générale de l'assainissement des eaux usées et excréta (DGAEUE) commémore en différé ce jeudi 5 décembre 2024 la journée mondiale des toilettes (célébrée chaque 19 novembre) à Ouagadougou. A l'occasion, la DGAEUE a organisé une conférence publique sous le thème : « Assainissement géré en toute sécurité au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».
Cette conférence publique vise à expliquer le concept de la campagne nationale de l'assainissement géré en toute sécurité aux acteurs impliqués dans le domaine de l'assainissement. Mais aussi les actions prévues dans la mise en œuvre.
« L'assainissement géré en toute sécurité, c'est prendre en compte tous les maillons de la chaîne de l'assainissement. C'est-à-dire la mobilisation sociale, la réalisation des infrastructures résilientes au climat et le transport », a expliqué la directrice de la promotion de l'assainissement Rakieta Compaoré.
La directrice de la promotion de l'assainissement, Rakieta CompaoréCette campagne a été lancée pour accélérer l'atteinte des objectifs du programme national d'assainissement des eaux usées et excréta. Et par ricochet pour l'atteinte des objectifs de développement durable à l'horizon 2030, qui stipulent qu'il faut assurer un assainissement durable des eaux usées excréta à la communauté. C'est pour mener des actions afin de booster les indicateurs au niveau national, selon la directrice de la promotion de l'assainissement.
Elle a été lancée en octobre dernier, par le ministère en charge de l'assainissement.
À en croire Madame Compaoré, des actions sont menées sur le terrain pour le changement de comportement. Il s'agit entre autres des sensibilisations et l'utilisation des outils pour assurer le changement de comportement pour la gestion, l'utilisation et l'entretien des toilettes.
Une vue des participants« Il y a un guide de gestion des latrines communautaires qui a été élaboré par le programme d'approvisionnement en eau potable en 2023 qui est en cours de mise en œuvre actuellement. C'est pour vraiment assurer la gestion des latrines au niveau institutionnel et public. C'est-à-dire dans les écoles, les centres de santé, les gares et les lieux qui regroupent assez de monde. Il y a aussi l'application du décret portant réglementation de l'assainissement autonome des eaux usées et excréta qui est actuellement en vigueur et nous sommes dans la sensibilisation et dans la diffusion de ce présent décret quitte à ce que nous passions à la répression si les comportements ne changent pas », a-t-elle notifié.
Le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'Assainissement, Ahmed KaramaL'accès universel à un assainissement durable des eaux usées et excréta est un enjeu crucial pour la santé publique, le développement économique et la préservation de l'environnement, a rappelé le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l'assainissement, Ahmed Karama.
« Les efforts conjugués du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers ont permis d'améliorer le taux d'accès national à l'assainissement, passant de 18,0% en 2015 à 28% en 2023. En milieu rural, il a évolué de 12,0% à 22,7% et en milieu urbain, de 34,0% à 40,5%. Ces chiffres nous interpellent tous, pour un engagement individuel et collectif à l'accélération des actions pour un meilleur assainissement dans notre pays », a fait savoir le représentant du secrétaire général.
Le représentant du chef de section wash des partenaires techniques et financiers, Karim SavadogoLe représentant du chef de section Wash des partenaires techniques et financiers Karim Savadogo a rassuré les acteurs de l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d'assainissement.
Rama Diallo
Lefaso.net
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le projet d'appui-conseil aux petites et moyennes entreprises agro-alimentaires est financé par l'Ambassade Royale du Danemark (ARD) et mis en œuvre par GFA Consulting Group à travers le Fonds Agro-Industrie (FAI) 2021-2025.
Le projet vise, à travers son intervention, à soutenir les entreprises œuvrant dans le domaine de l'agriculture afin de leur favoriser une croissance inclusive en termes de chiffre d'affaires et de création d'emploi.
Pour ce faire, il procède à la sélection des opérateurs économiques du secteur agricole. Cette sélection passe par plusieurs étapes pour aboutir à la sélection finale. Ainsi, à l'issue des différentes sessions de sélection, ce sont cent (100) opérateurs économiques (OE) qui ont été retenus pour bénéficier de l'accompagnement du FAI.
Dans sa stratégie d'intervention, le FAI a adopté celle du faire-faire qui consiste à passer par bureaux / cabinets d'études, des ONGs pour la mise en œuvre de ses activités. Au total, le FAI a recruté treize (13) structures de facilitation qui sont pétries d'expérience dans l'accompagnement des entreprises. Ces facilitateurs interviennent dans divers domaines que sont : restructuration, accompagnement et renforcement des capacités, gestion de portefeuilles d'investissement, financement des entreprises internationales, appui conseils au OE en lien avec le secteur privé et les banques, gestion des systèmes comptables, élaboration des plans d'affaires, fiscalités, technologie de transformation et accompagnement des PME pour l'obtention des financements bancaires.
C'est ainsi que les opérateurs économiques (OE) sélectionnés ont bénéficié de l'assistance des facilitateurs en appui conseil mais aussi de l'accompagnement du gestionnaire dans la mise en œuvre de leur projet. Parmi les accompagnements prévus par le gestionnaire pour soutenir la mise en œuvre des projets des opérateurs économiques, les renforcements de capacités occupent une place importante.
L'année 2024, est la dernière année de mise en œuvre opérationnelle des activités du FAI. C'est dans cette optique que le gestionnaire a inscrit dans son Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024, la mise en œuvre de l'activité de capitalisation de ses appuis que les bénéficiaires ont bénéficié au cours des années de mise en œuvre du projet.
Ces présents termes de références visent à sélectionner un prestataire pour assurer la capitalisation des appuis aux opérateurs économiques et les rendre visible.
2. PRESENTATION DU FAI
GFA Consulting group Burkina Faso, a été recruté par l'Ambassade Royale de Danemark à Ouagadougou, en tant que gestionnaire du Fonds Agro-Industrie phase 2, pour la mise en œuvre des activités du projet d'appui conseil aux petites et moyennes entreprises agro-alimentaires.
D'une durée opérationnelle de 5 ans (2021-2025), le projet a pour objectif de permettre aux petites et moyennes entreprises du secteur agroalimentaire de connaitre une croissance inclusive en termes de chiffre d'affaires et de création d'emplois.
Ainsi, quatre extrants sont attendus au terme de la mise en œuvre :
Les entrepreneurs sont plus capables de gérer leurs entreprises ;
Les opérateurs économiques de transformation sont capables de mobiliser des financements bancaires et privés ;
Les producteurs fournisseurs sont équipés et sont capables d'intensifier leur production ;
Les dossiers de prêts (investissement et fonds de roulement) sont accompagnés auprès des institutions financières (IF).
Pour la mise en œuvre, il a opté pour la stratégie du faire faire en ayant recours à des facilitateurs qui sont des cabinets d'appui conseil spécialisés dans l'accompagnement des entreprises. Au nombre de treize (13) repartis à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, ils sont les bras opérationnels du gestionnaire du FAI dans la mise en œuvre des activités.
Au terme de la mise en œuvre du projet, 100 opérateurs économiques doivent bénéficier de l'accompagnement du projet dont les résultats attendus sont :
– Les services d'appui conseil sont fournis aux opérateurs économiques éligibles ;
– Les opérateurs économiques ont mobilisé des financements bancaires / privés ;
– Les producteurs-fournisseurs sont équipés et intensifient leur production ;
– Le revenu des producteurs fournisseurs augmente.
La cible du projet sont les PME/PMI du secteur agro-industrielles ayant un Chiffre d'affaires compris entre 30 millions FCFA et 1 milliard de FCFA.
3. OBJECTIFS
La présente mission a pour objectif général de capitaliser la contribution du projet à la croissance inclusive des OE accompagnés en termes de chiffre d'affaires et de création d'emplois.
En termes d'objectifs spécifiques, il s'agira de :
Produire un film autour des parties prenant du FAI notamment les opérateurs économiques, les facilitateurs, les institutions financières, le gestionnaire du FAI, le bailleur de fonds :
a. Ecriture du projet : mettre les projets en avant, interviewer les bénéficiaires et partenaires de la mise en œuvre ;
b. Tournage : filmer, en fonction du projet d'écriture, les bénéficiaires et les partenaires de mise en œuvre ;
c. Diffusion : diffuser dans plusieurs canaux (visuels, en ligne, écrit, audio) le film de capitalisation.
4. RESULTATS ATTENDUS
A l'issue de la prestation, les résultats suivants sont attendus :
• un film de capitalisation sur les opérateurs économiques ainsi que sur les partenaires de mise en œuvre est réalisé ;
• Les différents appuis que le projet à déployer au profit des bénéficiaires sont connus ;
• les acquis sont décelés ainsi que les défis sont identifiés.
5. TÂCHES DU PRESTATAIRE
Le consultant/prestataire aura pour tâches, de concert avec le gestionnaire, de faire de la recherche documentaire pour l'écriture du scenario du film de capitalisation. Sur la base d'un échantillon, il réalisera les interviews avec les bénéficiaires du projet qui sont représentés dans dix (10) régions du Burkina Faso. Avec cette cible, les informations qui seront collectées concernent les effets du projet, les acquis du projet et les défis à relever. En un mot, le prestataire capitalisera les changements intervenus après l'appui du projet dans sa phase 2021 à 2025.
Ensuite, les facilitateurs qui sont chargés de l'accompagnement des OE dans la stratégie de mise en œuvre seront interviewés. Ils jouent un rôle prépondérant dans ce dispositif basé sur le faire-faire. Auprès de cette cible, il sera collecté les données sur leur appui/accompagnement auprès des opérateurs économiques, les défis à relever. Les facilitateurs sont représentés à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
Enfin, il sera réalisé auprès des institutions financières des entretiens qui concerneront les crédits mobilisés par les opérations économiques ; la gestion du compte séquestre : les avantages et les défis à relever.
En résumé les tâches du consultant sont :
Interviews :
– Préparer et soumettre à l'équipe du FAI pour validation le scénario du film
– Elaborer et soumettre à l'équipe du FAI le programme prévisionnel de tournage
Tournage
– Rencontrer les acteurs pour réaliser des séquences filmer les acteurs dans leur environnement de travail (fermes, bureaux).
– Capturer des séquences illustratives (équipements, activités, interactions avec des clients).
Montage : réaliser le film de capitalisation
6. PROFIL DU (DES) CONSULTANT (S)
La mission devra être conduite par un technicien du domaine de la communication avec des expériences avérées dans matière communication, de capitalisation des expériences d'une organisation pour les rendre visibles, des connaissances éprouvées en matière d'art cinématographique. A cet effet, elle devra remplir les critères suivants :
– être une structure de production audiovisuelle ou de communication ou un prestataire individuel, exerçant dans le domaine de l'audiovisuel ;
– justifier d'une expérience d'au moins 05 ans dans la réalisation de films documentaires ou capitalisation ;
– avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années au moins trois (03) films documentaires ou de capitalisation ;
– avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années au moins trois (03) documents (fiches, success stories, histoires de vies) de capitalisation ;
– disposer du matériel et équipements nécessaires de haute performance pour la réalisation de la mission.
7. LIVRABLES
Il est demandé au consultant :
La version finale du film (15 mm) produite et la version finale des guides d'entretien en support clé USB,
L'ensemble des photos collectés sur le terrain ;
Le rapport final de l'activité.
8. DUREE ET LIEU DE LA MISSION
La mission aura lieu au Burkina Faso dans dix (10) régions zone d'intervention du projet et elle débutera à partir de décembre 2024 et se terminera au 30 juin 2025.
9. CONTENU DE L'OFFRE
L'offre technique devra comprendre :
– Les documents d'existence légale ;
– Les commentaires et analyse critique des TDR ;
– La compréhension du mandat (contexte, objectifs, attentes ou résultat) ;
– L'approche méthodologique à utiliser pour assurer la mission ;
– Le calendrier détaillé de la mission depuis la première tâche, jusqu'à la dernière tâche, y compris le calendrier de l'étude ;
– Le résumé de vos expériences les plus pertinentes en lien avec le mandat ainsi que les copies des marchés similaires ;
– La liste des consultants affectés à la mission ainsi que leur rôle précis dans la mission ;
– Les curriculums vitae (CV) des consultants affectés à la mission.
L'offre financière devra comprendre :
– Une lettre d'engagement ;
– Le détail des honoraires (unité, nombre, coût unitaire, coût total par ligne budgétaire et montant total de la proposition) ;
– Le détail des autres frais (transport et déplacement, hébergement, restauration, frais de secrétariat, etc.).
10. MODALITES DE SOUMISSION
Les prestataires qualifiés sont invités à envoyer leurs offres techniques et financières sous format PDF par Email à l'adresse suivante : fai@gfa-group.de en mettant copie à herve.kinda@gfa-group.de avec la mention en objet « Recrutement de consultants pour la réalisation d'un film de capitalisation des actions du FAI » au plus tard le 16 décembre 2024 à 12h30.
Herman VAN DE VOORDE
Chef d'équipe
« Si la termitière vit, qu'elle ajoute de la terre à la terre. » Titinga Frédéric Pacéré
Sa Majesté le Naba SAAGA de Zitenga,
Les grandes familles PACÉRÉ, ZIWAGA, OUÉDRAOGO, DAMBINGA et SAWADOGO à Manéga , Zitenga, Ourgou , Toeghin, Diè , Ouagadougou, République de Côte d'Ivoire, République du Bénin, République du Sénégal, Canada, Etats Unis d'Amérique, Pays Bas
Le chef de Dapoya 2
Le Wob Naba
Tous deux, ministres de Sa Majesté le Mogho Naaba
Les grande familles TIENDREBEOGO, ZOUNGRANA, TIEMTORÉ, ZIO, VALMÉDÉ, TAPSOBA, à Dapoya 2, Ouagadougou, Wawoussé , Bangrin, Namassa, Bognoulou, Italie, Guinée Conakry, RCI
Madame Catherine Marie TIENDREBEOGO épouse PACERE,
Ses enfants : Sylvie Wendgouli , Franck Wendyam et Michel Passawendin ;
Ses petits-enfants : Marielle Wendsom, Noura Méryl, Hakim Joris,Oella Lan-Waongo, Fatimah Katrine-Marie, Fréderic Namebroogo, Harmony Wendkouni, Laurence Sophonie
à Ouagadougou, Dakar, Amsterdam et Accra.
Madame Tinongma Delphine PACÉRÉ, Monsieur Tinga Jeremy OUEDRAOGO,
Les frères, sœurs, cousins, cousines, neveux et nièces
Monsieur Idrissa PACÉRÉ
Professeur Urbain AMOA
Professeur Léon YÉPRI
Docteur Mathilde MOREAU
à Manéga , Ourgou, Zitenga, Ziniaré, Ouagadougou, Zorgho , République de Côte d'Ivoire
Les grandes familles alliées et amies : OUATTARA, CONGO-KABORE, SAWADOGO, SORÉ, TAPSOBA, ZOMODO, MINOUNGOU à Banfora, Doudoulma, Yagma, Somnamessem, Tenkodogo, Ouagadougou
très touchés par les multiples témoignages multiformes, de compassion, de soutien, de fraternité, d'amitié et de solidarité dont ils ont été l'objet lors du rappel à Dieu de leur grand-père , oncle, père , époux, frère et ami :
Maître Titenga Frédéric PACÉRÉ
Naba PANANTUGRI, chef de Manéga
Doyen et Premier Bâtonnier du Barreau du Burkina Faso
Trésor Humain Vivant
Grand-Croix de l'Ordre de l'Étalon
Décédé le 08/11/2024 à Ouagadougou et inhumé à Manéga le 14/11/2024.
Adressent leurs vifs et sincères remerciements à
Son Excellence Monsieur le Président du Faso, chef de l'Etat ;
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Son Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Législatives de Transition du Burkina Faso ;
Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Burkinabè
Mesdames et Messieurs les Présidents d'Institutions
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement
Messieurs les anciens Présidents du Burkina Faso
Mesdames et Messieurs les anciens membres de gouvernement
Mesdames et Messieurs les représentants Corps Diplomatique
Monsieur le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Burkina Faso
Madame et Messieurs les anciens Bâtonniers de l'Ordre des Avocats
Mesdames et Messieurs les Présidents des Juridictions
Mesdames et Messieurs les Magistrats
Mesdames et Messieurs les Avocats
Mesdames et Messieurs les Notaires
Mesdames et Messieurs les Huissiers
Mesdames et Messieurs les chefs de greffes et greffiers
Mesdames et Messieurs les Acteurs de la Justice
Toutes les Autorités administratives, civiles, politiques, militaires, paramilitaires
Sa Majesté le Mogho Naba BAONGO et les ministres de la Cour Impériale
Sa Majesté UNTAANBA, 32 ème Roi du Gulmu et les ministres de la cour royale
La délégation de Sa Majesté Naba SIGRI Dima du Boussouma
La délégation de Naba KAONGO chef de SAO
Les Trésors Humains Vivants
La confrérie des Dozo
Le Délégué Général et tous les personnels du CNRST
Le Directeur Général de l'Ecole Supérieure des Techniques Avancées et son personnel
La Société des Membres de la Légion d'honneur de la République Française et l'Association Mixte des Membres de la Légion d'Honneur franco-burkinabè
La Promotion Maître PACÉRÉ de l'ENEP
L'Union Nationale des Acteurs de la Musique
Le Directeur Général du Musée National et tout son personnel
Le président du Comité Burkinabè du Conseil International des Musées ICOM/Burkina Faso
Madame La Directrice Générale du Musée de la femme
Les anciens maires de la ville de Ouagadougou
Toutes les confessions Religieuses
La Communauté Musulmane
Toutes les autorités religieuses, coutumières et traditionnelles ;
La délégation SAANBI (Saponé)
Le Mouvement Jéciste
Agir tous pour la dignité Quart monde (ATD quart monde)
Toutes les autorités du monde de l'Education ;
Toutes les autorités et structures du monde de la Santé
Toutes les autorités du monde de la Communication, de la Culture, des Arts, du Tourisme
Toutes les autorités et structures du monde des Sport
Toutes les Associations et structures parrainées par Maître Titenga Frédéric Pacéré
Toutes les Associations et structures dont Maître Titenga Frédéric Pacéré était membre
Les collaborateurs et partenaires, anciens et actuels, de Maître Pacéré ;
Encore profondément émues d'avoir vu leur peine allégée, partagée, leur cœur réconforté, la famille PACÉRÉ, les grandes familles alliées et amies ne veulent oublier personne et tiennent à exprimer leur grande reconnaissance à
Tous les voisins des lieux ou elles ont résidé ou résident ;
Tous les parents, amis, proches, connaissances,
Tous les parents à plaisanterie ;
Tous les camarades, amis, collègues et voisins des enfants et petits-enfants ;
En somme, elles expriment leur gratitude à toute personne qui, de près ou de loin, de manière ouverte ou anonyme, de manière individuelle ou collective, leur a manifesté son soutien et sa solidarité lors de la douloureuse épreuve
Puisse le Tout Puissant Miséricordieux bénir et récompenser chacun/chacune ici-bas et dans l'au-delà.
Union de Prières
LES GRANDES FAMILLES KONE à Bérégadougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou, France, Etats Unis D'Amérique, Congo RDC, Yako.
LES FAMILLES ALLIEES.
Les Enfants : SARAH, SAABA-FADIA, OUMOU-NAFISSATOU, AMINATA-BELINDA, DJELIKA-LEILA, LALAISSA-KAREL.
LES FRERES et SŒURS, LES COUSINS COUSINES, NEVEUX ET NIECES.
LES PETITS ENFANTS, ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, de :
KONE ABDRAMANE
PDG du Garage KONE International
Décès survenu le 22 Novembre 2024 à Bobo Dioulasso.
Ils vous informent de la tenue du DOUA du 30ème jour à OUAGADOUGOU, le 15 DECEMBRE 2024 à 08H à son domicile sis à la Zone du Bois.
La journée internationale des volontaires est célébrée chaque 5 décembre. Elle est une célébration internationale mandatée par l'Assemblée générale des nations unies en 1985. Au Burkina Faso, les volontaires jouent un rôle important dans la société surtout en cette période de crise sécuritaire et humanitaire. Voici quelques réactions de quelques volontaires à l'occasion de leur journée.
Yéri Pascaline Da résidente à Kamboinsin
« Je suis agent de santé à base communautaire. Je suis devenu volontaire pour répondre à l'appel du président du Faso. Il a demandé à tous de nous engager pour une cause commune au niveau de nos communautés. J'encourage les volontaires à poursuivre dans le volontariat. Car notre actualité fait que la communauté a besoin de nous donc engageons-nous pour la cause commune. Je demande aux autorités de toujours nous accompagner et je leur dis merci de nous avoir permis de revaloriser ce que nous sommes ».
Yéri Pascaline Da, agent de santé à base communautaire à KamboinsinFulbert Tapsoba, superviseur des agents de santé à base communautaire
« Je suis engagée en tant que volontaire depuis 2022. En réalité, c'est le chômage qui a fait que j'ai décidé d'être volontaire. Cela m'a motivé parce que ça permet de ne pas être totalement au chômage. Avec le volontariat, tu bouges avec les autres et il y a des petites allocations qui te permettent de pouvoir joindre les deux bouts. Quand j'ai commencé, j'ai constaté que cela m'a permis de mûrir en patriotisme et en civisme. Aujourd'hui, c'est ça toute ma motivation. Le message que j'ai à passer, c'est appeler tous ceux qui ne se sont pas engagés en tant que volontaire de le faire, puisse qu'actuellement on a vu que beaucoup de pays se sont construits par le biais du volontariat donc on voudrait demander à tous ceux qui ne se sont pas engagés de venir le faire pour que nous puissions construire le pays ensemble. Aux autorités, je leur dirai de porter un regard sur le volontariat de façon générale, chaque fois que des volontaires ont peut-être des soucis, qu'ils puissent avoir gain de cause ou savoir à quelle porte taper. On est là pour eux, on voudrait aussi qu'ils soient là aussi pour nous ».
Fulbert Tapsoba, superviseur des agents de santé à base communautaireMarcel Kafando, volontaire à Komsilga
« En tant que patriote j'ai décidé d'être volontaire. Actuellement, on doit s'engager en tant que volontaire pour pouvoir aider la nation. Chacun a sa façon d'apporter sa pierre à la construction du pays. Il y en a d'autres qui sont au front. Nous sommes ici pour aider les personnes dans le besoin. Je demande à ceux qui ne sont pas inscrit comme volontaire de comprendre qu'être volontaire, c'est se sacrifier. Car il n'y a pas de salaire. C'est de s'engager volontairement comme son nom l'indique. Aux autorités, je leur dis merci pour ce qu'elles font pour le pays actuellement. J'aimerais leur demander de se pencher sur la question des allocations des volontaires. Car, c'est souvent dur. Ça prend du temps avant de nous parvenir. Ce qui fait que beaucoup abandonnent le volontariat ».
Marcel Kafando, volontaire à KomsilgaRama Diallo
Rachidatou Démé (stagiaire)
Lefaso.net
Dans une publication sur sa page Facebook ce 5 novembre 2024, le ministère de la sécurité donne des éléments de réponses aux citoyens sur le contrôle du port obligatoire du casque à partir de janvier 2025.
Premièrement, il faut exiger votre casque après achat de votre moto auprès du commerçant. Depuis le 1er janvier 2024, les concessionnaires doivent vendre les motos avec un casque obligatoire inclus.
Deuxièmement, les contrôles vont débuter à partir de janvier 2025.
Les motos achetées après le 1er janvier 2024 seront contrôlées pour vérifier le respect de cette règle.
A noter que les motos achetées avant cette période ne sont pas concernées par les contrôles, mais leurs propriétaires sont invités à porter un casque pour leur sécurité.
« Chers, citoyens, protéger nos vies sur les routes est une priorité.
Conformément au communiqué du 22 décembre 2023, les commerçants ont l'obligation, depuis le 1er janvier 2024, de fournir un casque avec chaque moto vendue.
Cela ne constitue pas un coût supplémentaire pour vous, mais bien un droit à la sécurité. Exigez votre casque lors de l'achat de votre moto.
Ensemble, veillons à notre sécurité et respectons la réglementation pour des routes plus sûres », peut-on lire sur la page Facebook du ministère.
Lefaso.net
En séjour en Russie, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a échangé avec le Service Fédéral du Travail et de l'emploi de la Russie (ROSTROUD), ce mercredi 4 décembre 2024, à Moscou.
Cette rencontre a été le lieu pour les deux parties de faire le bilan des travaux entrants dans le cadre de la signature d'une convention dans le domaine de l'inspection du travail.
En effet, en 2023, les deux pays ont eu des échanges sur une convention d'établissement pour faciliter une bonne coopération entre l'inspection du travail du Burkina Faso et celle de la Russie.
Ces domaines de coopération consistent notamment des échanges de pratiques en matière de travail, des voyages d'étude et la formation des inspecteurs de travail du Burkina Faso.
Pour cela, la décision a été prise par les deux parties, lors de cette rencontre, d'effectuer des missions dans chacun de ces pays pour s'imprégner des différentes réalités en terme d'inspection de travail.
A cela s'ajoute la formation de 30 inspecteurs de travail burkinabè en Russie à partir de septembre 2025.
Les échanges entre le ministre en charge du travail burkinabè et le ROSTROUD ont porté également sur une signature d'une convention dans le domaine de travail des émigrants burkinabè vers la Russie.
A ce niveau, la partie russe a invité le Burkina Faso à mener des réflexions sur une convention qui pourra faciliter l'intégration de ses émigrants dans plusieurs secteurs d'activités en Russie.
Le ministre d'Etat Bassolma Bazié très préoccupé sur ces questions a dit travailler avec son équipe pour que cette convention soit signée d'ici l'année prochaine pour le bonheur de la jeune burkinabè.
Abordant dans le même sens que le ministre d'Etat, l'ambassadeur burkinabè en Russie a, pour sa part souhaité la levée du visa entre le Burkina Faso et la Russie pour fluidifier davantage la coopération entre les deux pays.
L'apprentissage de la langue russe était au menu des échanges.
A cet effet, vingt places ont été accordées au ministère en charge de la Fonction publique pour l'apprentissage de cette langue.
En rappel, le ROSTROUD a déjà signé 19 conventions avec des pays étrangers dans le domaine du travail et de l'emploi.
DCRP/MFPTPS
L'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) à travers le collège Sciences humaines, arts, lettres et culture (SHLAC) organise les 4 et 5 décembre 2024, à Koudougou au sein de l'université Norbert Zongo, des journées scientifiques. Cette rencontre des enseignants-chercheurs et chercheurs se tient sous le thème « La contribution des sciences humaines, des lettres, des arts et de la culture au développement du Burkina Faso ».
Cette activité permet aux enseignants-chercheurs et aux chercheurs, à travers leurs laboratoires de recherche, de partager leurs opinions et les résultats de leurs réflexions avec d'autres collègues. Ce, pour dégager des pistes à mettre en œuvre pour favoriser le développement du pays.
Au cours de ces 48 heures, des panels sont animés et des résultats de recherches seront présentés.
Selon le président du collège Sciences humaines, lettres, arts et culture , Joseph Paré, (SHLAC), l'ANSAL-BF fait du vivre-ensemble et de la cohésion nationale, un socle de développement du Burkina Faso. C'est d'ailleurs ce qui a motivé l'organisation de ces premières journées scientifiques.
Le président du collège Sciences humaines, lettres, arts et culture, Joseph Paré« Nos réflexions vont porter sur quel peut être l'apport des sciences dites humaines dans le développement du pays. Il s'agira pour nous d'examiner cela sous l'angle de l'éducation, de la santé et des formations. Comment tout cela permet de contribuer d'une certaine manière au développement. Demain, il y aura une présentation qui portera sur l'éthique dans l'enseignement. Nous verrons comment on peut introduire la notion d'éthique et mettre en place des modules de formation qui vont renforcer l'éthique dans l'enseignement, mais aussi prendre en compte cette dimension très importante qui est la prise de conscience des acteurs de l'éducation par rapport à leur rôle dans le développement de notre pays », a indiqué le président du SHLAC.
Le représentant du président de L'ANSAL-BF, Pr Hamidou TouréSouvent les résultats des recherches restent dans « les tiroirs ». A ce sujet, l'ex ministre a rassuré qu'un exposé sera fait sur la question. Cela pour voir quelles sont les solutions qui peuvent être trouvées pour que désormais les résultats de recherches ne restent pas dans les tiroirs.
Membre du collège et directeur de recherche à l'Institut des sciences de société du CNRST, Pr Alain Joseph Sissao souhaite que ces journées scientifiques puissent permettre aux chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants de partager leurs connaissances sur les sujets qui seront abordés. Car, pour lui, ces connaissances vont permettre d'impacter positivement les sciences humaines et sociales.
Pr Alain Joseph Sissao souhaite que ces journées scientifiques puissent permettre de partager des connaissances« Dans l'entendement habituel, ce sont les sciences dites dures qui constituent le socle du développement à travers la recherche et la formation. Très souvent, on oublie ou on fait l'impasse sur ce qui peut être l'apport des sciences axées sur l'être humain et son être dans le processus de développement d'une société, d'un pays. Contrairement à ce qui semble avoir été pendant longtemps le paradigme, la tendance consiste de nos jours à poser le problème du développement non seulement sur le plan quantitatif mais aussi sur le plan qualitatif. La qualité de vie qu'induit tout processus de développement est au cœur des préoccupations. Et les sciences qui permettent d'interroger cette dimension du développement sont les sciences dites humaines et sociales », a souligné le représentant du président de L'ANSAL-BF, Pr Hamidou Touré.
Il a invité les participants à tracer les sillons de la contribution des sciences humaines et sociales, des lettres, des arts et de la culture au processus de développement du Burkina Faso.
Rama Diallo
Lefaso.net
La vidéosurveillance prend de plus en plus d'ampleur dans les espaces publics et privés au Burkina Faso, soulevant des questions cruciales autour de la protection des données et des droits individuels. Dans cette interview exclusive, Sié Maxime Da, ingénieur informaticien et conseiller technique à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), nous éclaire sur le rôle de cette institution. La CIL met en garde contre les risques de dérives liées à la vidéosurveillance et insiste sur l'importance de réglementer cette pratique pour protéger les droits des citoyens. Monsieur Da détaille ainsi les conditions de mise en œuvre de cette technologie, notamment la nécessité de recueillir les autorisations adéquates et de garantir la confidentialité des données enregistrées. Bien que la sécurité soit primordiale, Il rappelle qu'elle ne doit pas se faire au détriment des libertés individuelles. Les contrevenants aux règles s'exposent par conséquent à des sanctions.
Lefaso.net : Pouvez-vous nous expliquer le rôle de la Commission de l'informatique et des libertés en matière de vidéosurveillance ?
Sié Maxime Da : La Commission de l'informatique et des libertés (CIL) joue un rôle crucial dans la régulation de la vidéosurveillance au Burkina Faso. En tant qu'autorité de protection des données personnelles, elle veille à ce que les systèmes de vidéosurveillance respectent la vie privée et les libertés individuelles. Elle informe et protège les droits des citoyens, en s'assurant que leur consentement est obtenu lors de la mise en œuvre de ce traitement et que les données collectées sont utilisées de manière appropriée. La CIL accompagne également les professionnels pour se conformer à la réglementation, notamment l'accomplissement des formalités préalables. Elle effectue des missions de contrôle et de vérification sur site pour s'assurer de la conformité de ce traitement en lien avec les droits des personnes. En cas de non-conformité, elle a le pouvoir d'imposer des sanctions, allant de l'avertissement aux amendes administratives.
La CIL contribue ainsi à un équilibre entre les besoins de sécurité et le respect des droits fondamentaux.
Quels sont les objectifs principaux de la vidéosurveillance au Burkina Faso ?
Les objectifs principaux de la vidéosurveillance sont multiples et varient selon les contextes d'utilisation. Généralement, elle vise à renforcer la sécurité des personnes et des biens, à dissuader les comportements délictueux et à fournir des preuves en cas d'incident. Dans les espaces publics, elle peut aider à gérer le trafic et à prévenir les vols, tandis que dans le secteur commercial, elle est souvent utilisée pour surveiller les activités en temps réel et intervenir rapidement si nécessaire. Les systèmes de vidéosurveillance modernes offrent des fonctionnalités avancées comme la détection de mouvement et l'analyse d'image, ce qui augmente leur efficacité. Il est également important de noter que l'utilisation de la vidéosurveillance doit respecter les réglementations en vigueur pour garantir le respect des droits individuels.
Quelle est la législation en vigueur concernant la vidéosurveillance au Burkina Faso ?
En matière de vidéosurveillance au Burkina Faso, la législation exige que les utilisateurs de caméras de surveillance obtiennent une autorisation préalable de la CIL. La loi n°001-2021 du 30 mars 2021 portant sur la protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, dispose que tout traitement de ces données en question, doit faire l'objet d'une déclaration auprès de la CIL. Et par corrélation, le recours à l'utilisation du dispositif de vidéosurveillance en fait partie. Cette mesure vise à respecter l'intimité de la vie privée des personnes dans les lieux de travail et les domiciles, ainsi que les droits des personnes concernées, notamment le droit à l'information sur les données collectées, le droit d'accès et le droit d'opposition. Parce qu'il est possible de filmer un individu avec les dispositifs de vidéosurveillance, et de capter l'identité de cette personne qui s'aventure sur un champ donné dans une boutique, dans un domicile, ou dans un service.
Mais il faudrait que cela se fasse avec le consentement de l'intéressé sous le respect des principes. Cela ne signifie pas que tous les usagers d'un service ou d'une alimentation doivent forcement venir dire oui je suis d'accord pour me faire filmer. Cependant, il existe des signalétiques, appelées pictogrammes, pour les informer qu'ils sont en train de s'aventurer sur un territoire où leurs images seront enregistrées. Il faut noter que la loi a rendu souple le régime de la vidéosurveillance. Du régime de l'autorisation, on est passé au régime de la déclaration. Car cette technologie est entrée dans les habitudes des Burkinabè.
La CIL a également le pouvoir de réglementer et de sanctionner en cas de non-respect de ces dispositions. Il est donc crucial pour les utilisateurs de caméras de surveillance de se conformer à cette réglementation pour éviter toute violation des droits à la vie privée et des données personnelles.
Comment la Commission assure-t-elle le respect des lois et des régulations liées à la vidéosurveillance ?
La CIL veille à ce que les dispositifs installés respectent la vie privée et les libertés individuelles, conformément à la loi en vigueur. Cela inclut le respect du principe de proportionnalité. Il s'agit de vérifier que les raisons avancées pour l'installation de la vidéosurveillance sont justifiées et proportionnées aux objectifs de sécurité poursuivis. De plus, la CIL s'assure que les images capturées soient conservées pour une durée limitée et dans un endroit sécurisé, et que les personnes filmées soient informées de la surveillance et aient le droit d'accéder aux enregistrements les concernant.
Les dispositions des caméras installées sont aussi vérifiées de sorte à se rassurer qu'elles ne filment pas la propriété d'une personne, et tout passant dans la rue. Les caméras ne doivent pas être non plus installées dans les lieux interdits comme les salles de repos, les restaurants, et les bureaux d'agents. Il faut le souligner, la loi interdit strictement l'installation de vidéosurveillance dans les bureaux des employés. Sauf dans certaines exceptions telles que des bureaux où les agents manipulent des devises. Mais le champ à filmer par la caméra doit être limité, pour permettre à l'employé d'exercer aussi son intimité, plutôt que d'être en captation permanente. Les usines où peuvent subvenir des accidents de travail font aussi partie des cas d'exception.
En cas de non-conformité, la CIL peut intervenir pour exiger des modifications ou appliquer des sanctions. Comme avertissement, on peut vous demander de vous conformer aux normes en déclarant l'installation de votre vidéosurveillance ou en déplaçant la position de certaines caméras. La loi à son article 67, permet de prononcer une injonction de cesser de traitement contre tout propriétaire d'installation de vidéosurveillance.
Par ailleurs, la CIL a adopté une délibération spécifique à la mise en œuvre du traitement de vidéosurveillance en vue de mieux encadrer cette pratique. Il s'agit de la délibération N°2022-00011 de la deuxième session ordinaire du 07 avril 2022 des membres de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) portant règlementation de l'installation des systèmes de vidéosurveillance dans les lieux de travail et dans les lieux privés communs.
Y a-t-il des audits réguliers ou des contrôles pour évaluer la conformité des vidéosurveillances installées ?
L'alinéa 1 de l'article 57 dispose que la CIL peut, en cas de besoin, charger ses membres, assistés d'agents et, le cas échéant, d'experts, de procéder sur place à des missions de vérifications et de contrôles à l'égard de tout traitement de données à caractère personnel. Le dernier tiret de l'article 66 quant à lui, précise que constitue un manquement grave, je cite : « le fait d'empêcher les services de la CIL d'effectuer une mission de contrôle sur place ou de faire preuve d'obstruction lors de la réalisation d'une telle mission ».
Y a-t-il des projets de révision ou d'extension de cette législation ?
Pour le moment, aucun processus n'est enclenché. Mais il faut relever qu'à tout moment, il peut avoir un grand fossé entre la loi et l'évolution technologique, ce qui peut engendrer des risques sur la vie privée des personnes. Il est donc du devoir de la CIL d'anticiper sur ces risques en proposant des mesures règlementaires.
Quel est son impact sur la vie privée ?
Evidemment, la vidéosurveillance a un impact sur la vie privée parce qu'elle enregistre des images qui peuvent revêtir un caractère compromettant car souvent liées à l'intimité des personnes. Imaginer les conséquences si certaines de ces images se retrouvent sur la place publique.
Il arrive en effet, que des images d'individus capturées par des caméras de vidéosurveillance se retrouvent sur les réseaux sociaux. Les détenteurs de systèmes de vidéosurveillance sont-ils autorisés à diffuser ces images en ligne ?
Non, les détenteurs de systèmes de vidéosurveillance n'ont pas le droit de partager les images de personnes capturées par ces dispositifs sur Internet. En effet, la diffusion d'images d'individus sans leur consentement est strictement encadrée par les lois sur la protection de la vie privée et des données personnelles, Publier ces images sur les réseaux sociaux sans justification légale ou sans autorisation des personnes concernées peut être considéré comme une atteinte à la vie privée et entraîner des sanctions civiles et pénales pour les responsables.
Même quand on a identifié des présumés fautifs sur des scènes de délit ou de crime, il y a un certain nombre de procédures mises en place pour respecter les droits de toutes personnes, qu'elles soient coupables ou victimes. Parce que lorsqu'on vous rend coupable d'un fait, il faut d'abord qu'on arrive à prouver votre culpabilité. Ce n'est pas parce qu'on vous a surpris sur un lieu donné, qu'on peut immédiatement vous incriminer sans au préalable disposer de toutes les preuves nécessaires. Car si on n'y prend garde, on pourrait un jour livrer des innocents à la vindicte populaire. Tout simplement parce que ces personnes s'étaient retrouvées au mauvais endroit, au mauvais moment.
Nous invitons par conséquent les utilisateurs des technologies de l'information et de la communication, en général, mais aussi ceux des réseaux sociaux et des dispositifs de vidéosurveillance, à s'entourer de tout ce qu'il y a comme garantie lorsqu'il leur arrive de collecter et de manipuler les données à caractère personnel des citoyens. Nous interpelons les détenteurs de ces technologies-là, à respecter la vie privée et l'intimité des citoyens. Pour être à mesure de pouvoir les respecter, les concernés doivent s'approcher de la CIL, afin de s'imprégner de tout ce qu'il y a lieu de faire en vue de mieux sécuriser ces données. Et vous n'êtes pas sans avoir que la publication, la diffusion ou le partage de données intimes ou confidentielles peuvent nuire à la vie privée, ainsi qu'à la liberté des citoyens.
Comment la Commission équilibre-t-elle la nécessité de la vidéosurveillance avec le respect de la vie privée des citoyens ?
Il faut d'abord relever que la loi n'interdit pas le recours à la vidéosurveillance tant que cela est légitime, et la CIL rappelle que le recours à la vidéosurveillance doit être mise en œuvre uniquement pour des motifs précis, tels que la prévention des atteintes contre les personnes et les biens, et doit éviter toute atteinte disproportionnée aux droits fondamentaux comme la liberté d'aller et venir et le droit au respect de la vie privée. De plus, les particuliers qui souhaitent installer des caméras à domicile doivent s'assurer que ces dispositifs ne filment pas la voie publique et respectent la vie privée des voisins et des passants.
Aussi, la CIL insiste sur la nécessité d'informer les personnes filmées sur l'existence des caméras et le but poursuivi, surtout lorsque les caméras sortent de la sphère strictement privée.
Ainsi, la CIL s'assure que la sécurité et la vie privée ne sont pas des concepts mutuellement exclusifs, mais plutôt des éléments qui doivent coexister harmonieusement dans le respect des lois et des droits individuels.
Quelles sont les mesures mises en place pour protéger les données personnelles collectées par les systèmes de vidéosurveillance ?
Selon les dispositions de la loi, la structure qui fait recours à un dispositif de vidéosurveillance doit prendre les mesures de sécurité techniques et organisationnelles pour empêcher que les images enregistrées soient détruites accidentellement et empêcher que des personnes qui n'ont pas le droit puissent y accéder. Lors des contrôles, la CIL évalue les mesures de sécurité prises et formule le cas échéant des recommandations pour que ces mesures soient renforcées. En rappel, la CIL, à travers une délibération, fournit des directives sur l'installation des systèmes de vidéosurveillance dans les lieux de travail et dans les lieux privés communs, en soulignant la nécessité de respecter la vie privée des individus et de limiter la collecte de données au strict nécessaire.
L'on a noté des cas malheureux de vol des dispositifs de vidéosurveillance dans des maisons ou entreprises, ayant permis à des personnes malveillantes de s'emparer des enregistreurs. C'est pourquoi la CIL apprécie non seulement la proportionnalité, mais vérifie aussi les mécanismes mis en place pour garantir la sécurité des enregistrements. En ce sens, la CIL accompagne ceux qui le souhaitent à mieux protéger les données, afin de les mettre hors de portée des personnes non autorisées à les exploiter.
Existe-t-il des mécanismes pour permettre aux citoyens de consulter ou de corriger les données les concernant ?
Toute personne dont les données font l'objet de traitement a des droits sur ses données. Il s'agit du droit d'accès à ses données, du droit d'opposition au traitement de ses données pour motif légitime, du droit de rectification ou de suppression.
Qui est responsable de l'installation et de la gestion des systèmes de vidéosurveillance au Burkina Faso ?
Au sens de la loi de 2021 portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, est responsable de traitement « … toute personne physique ou morale, publique ou privée, tout service, agence, organisme ou association qui, seul ou conjointement avec d'autres, prend la décision de collecter et de traiter des données à caractère personnel, en détermine les finalités et les modalités de mise en œuvre ; »
Toutefois, le responsable de traitement peut faire recours à des prestataires pour l'installation et à des sous-traitants pour la gestion au quotidien. Mais dans tous les cas, il n'est pas déchargé de sa responsabilité.
Comment la Commission supervise-t-elle ces installations pour garantir leur conformité aux normes de protection des données ?
Deux types de contrôle sont effectués à cet effet. Un premier contrôle est fait lors des formalités de déclaration avant l'installation, où le responsable de traitement communique le nombre de caméras et leurs emplacements. Un second contrôle terrain est ensuite initié pour aller vérifier les conditions d'exploitation.
Pouvez-vous nous donner des exemples d'abus ou de violations liés à la vidéosurveillance qui ont été signalés ?
Des exemples d'abus les plus récurrents dont la CIL a été saisie sont entre autres : la surveillance permanente des employés (cela ne peut être possible que lorsque ces derniers manipulent des valeurs ou tiennent la caisse,. Mais il est obligatoire de leur aménager un espace privé de retrait) ; et la surveillance de cour ou des portes d'entrée du voisinage. À cela s'ajoutent la surveillance de la voie publique ; les installations de dispositifs de vidéosurveillance sans recueillir le consentement des personnes concernées ; l'absence de pictogramme pour informer les personnes susceptibles de se faire filmer.
Comment la Commission réagit-elle face à ces abus ? Y a-t-il des sanctions prévues ?
Il y a effectivement des sanctions qui sont prévues pour les cas de manquements. Ces sanctions peuvent aller des avertissements aux amendes administratives. Les sanctions financières vont de 200 000 francs CFA à 500 000 francs CFA, et peuvent évoluer selon la gravité de l'infraction. Des sanctions pénales peuvent être aussi prononcées par le procureur. Toutefois, à l'issue d'un contrôle, la CIL fait des recommandations et invite le responsable de traitement des données à caractère personnel, à s'y conformer. En cas de non-respect, la commission peut adresser des mises en demeure qui peuvent être suivies de sanctions si le responsable de traitement des données n'applique pas les recommandations qui lui ont été faites. A ce jour, la CIL a déjà effectué de nombreuses mises en demeure à l'endroit des responsables de traitement desdites données pour non-respect de la règlementation. On peut relever que l'ensemble de ces responsables se sont par la suite conformés à la règlementation.
Quelles sont les voies de recours pour les citoyens qui estiment avoir été victimes d'une utilisation abusive des systèmes de vidéosurveillance ?
Ils peuvent exercer leurs droits en portant plainte auprès de la CIL en se rendant à son siège ou à travers son adresse email infos@cil.bf, ou à travers son numéro vert le 80001300. La CIL prévoit dans les semaines à venir procéder au lancement de sa plateforme de saisine et de déclaration en ligne.
Quelles sont les initiatives de la commission pour sensibiliser le public aux enjeux de la vidéosurveillance ?
Courant 2022 à 2024, la CIL a initié des campagnes médiatiques dans des régions du pays. Elle a saisie l'occasion pour sensibiliser sur la vidéosurveillance. Elle a également réalisé des téléfilms dans ce sens pour sensibiliser sur les mesures à prendre avant d'installer la vidéosurveillance.
Comment la Commission communique-t-elle sur les projets de vidéosurveillance et leur impact sur la société ?
La CIL a déjà réalisé une étude sur l'impact de la vidéosurveillance dont les conclusions majeures peuvent être consultées dans ses rapports publics. Elle a aussi fait des communiqués sur le sujet, réalisé des téléfilms et procède à leur diffusion, conduit des émissions télé et radio sur la thématique, prononcer des mises en demeure à certains responsables de traitement de se conformer aux dispositions de la loi. Le Collège des commissaires de la CIL a enfin adoptée une délibération sur les conditions de recours aux dispositifs de vidéosurveillance.
Y a-t-il des programmes éducatifs ou des campagnes d'information destinés à informer les citoyens sur leurs droits en matière de vidéosurveillance ?
Depuis que la CIL initie des actions de sensibilisation, elle a toujours communiqué sur les droits des personnes. Les droits que nous avons cités (droit d'accès, d'opposition, de rectification, de suppression, d'oubli) ne sont pas spécifiques à la vidéosurveillance mais à tout traitement de données à caractère personnel.
Quels sont les défis actuels auxquels la commission est confrontée en matière de vidéosurveillance ?
On note entre autres défis auxquels la CIL est confrontée, le fait d'amener tous les responsables de traitement à faire les déclarations de leurs dispositifs auprès de la CIL et le contrôle effectif de ces installations afin de s'assurer que les dispositions de la loi sont respectées. La CIL est cependant confrontée à un personnel très réduit. Aussi la CIL est présente qu'à Ouagadougou, elle ne dispose pas de représentation dans les régions, ce qui ne lui permet pas d'être très proche des populations.
Comment voyez-vous l'évolution de la vidéosurveillance au Burkina Faso dans les prochaines années ?
L'évolution de la vidéosurveillance au Burkina Faso est une réponse face aux défis sécuritaires et à la protection des biens et des personnes. En tant qu'outil de dissuasion et de collecte de preuves, son utilisation ne doit cependant pas porter préjudice à la vie privée des personnes physiques. Il est donc essentiel que son évolution s'accompagne de règles et de mesures guarantissant le respect de la vie privée et des libertés individuelles.
Y a-t-il des projets ou des initiatives à venir pour améliorer la régulation et la gestion de la vidéosurveillance ?
A l'heure actuelle, la loi et ses textes d'application encadrent le recours à la vidéosurveillance. De plus, la CIL a adopté une délibération en la matière pour compléter les textes. Au besoin, cette délibération peut être révisée pour prendre en compte d'autres aspects.
Quels conseils donneriez-vous aux citoyens pour protéger leur vie privée tout en bénéficiant des avantages de la vidéosurveillance ?
A l'endroit des responsables de traitements, nous les invitons à accomplir les formalités de déclaration, à respecter les obligations prévues par la loi et à se soumettre aux contrôles de la CIL.
A l'endroit des citoyens, personnes concernées que nous sommes, c'est de les inviter à s'approprier les droits que la loi leur confère et à les exercer en toute liberté en cas de violation de leurs données à caractère personnel. Cela aura l'avantage d'attirer l'attention des responsables de traitements pour qu'ils soient plus regardant en matière de traitement des données personnelles.
Interview réalisée par Hamed Nanéma
Lefaso.net
L'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM) a animé une conférence de presse ce mercredi 4 décembre 2024 à Ouagadougou pour annoncer les préparatifs de la célébration de ses 65 ans. Plusieurs activités sont au menu de cette célébration qui va s'étendre sur trois mois.
4 décembre 1959-4 décembre 2024. L'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM) a 65 ans d'existence. C'est un anniversaire que les premiers responsables de cette institution veulent marquer dans les annales.
Pour ce faire, le comité national d'organisation a animé une conférence de presse pour annoncer les couleurs. Face aux professionnels des médias, le Président du comité national d'organisation (PCNO), Dr Jacob Yarabatioula, par ailleurs directeur général de l'ENAM, a indiqué que ces festivités vont se dérouler autour de trois axes : les cérémonies officielles, les relations publiques & marketing et les recherches & perspectives.
Selon le comité national d'organisation, la période du déroulement des festivités est du 4 décembre 2024 au 29 mars 2024. Tout a commencé avec la montée des couleurs, la conférence de presse et un café littéraire pour ce 4 décembre 2024.
Les activités
Trois mois de festivités en tenant compte des élèves. « L'agenda s'étale sur une longue période afin de ne pas perturber le programme des cours », a précisé Dr Jacob Yarabatioula.
Les activités vont être déconcentrées et décentralisées du 4 décembre 2024 au 23 mars 2025 dans les IRA (Instituts régionaux d'administration).
Les compétitions sportives vont démarrer en janvier 2025. De février à mars 2025, ce seront les inaugurations des infrastructures de l'école. Du 24 au 29 mars 2025, ce sera le clou des festivités.
La thématique de ces 65 ans va toucher l'engagement, l'audace, la souveraineté et le développement endogène.
« Même les anciens sont concernés », a affirmé le directeur général de l'ÉNAMLa résilience du peuple burkinabè
Selon Dr Jacob Yarabatioula, le comité scientifique va valider le thème principal et les sous-thèmes du colloque international.
Une centaine d'invités venant d'une dizaine de pays sont attendus. La Chine est le pays invité d'honneur.
A en croire le PCNO, Dr Jacob Yarabatioula, tenir ces 65 ans, c'est montrer la résilience du peuple burkinabè. « Il faut qu'on prouve au monde entier qu'il y a des êtres humains qui vivent dans ce pays », a-t-il affirmé.
Créée le 4 décembre 1959, l'École nationale d'administration (la première appellation) est la mère des grandes écoles du Burkina Faso. C'est en 1984 que l'ENA est devenue ENAM (École nationale d'administration et de magistrature).
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
En marge de la 19e édition de la Semaine du numérique tenue en novembre 2024 à Ouagadougou, Afriregister a reçu le prix du meilleur registrar « .bf », des mains du président de l'Association burkinabè des domaines internet (ABDI), Izaï Toé. En vue d'en savoir davantage sur cette entreprise, ses produits, sa particularité et les défis rencontrés dans le secteur des domaines internet, nous avons réalisé un entretien en ligne, mardi 3 décembre 2024 avec Karen Ndayizeye, responsable d'assistance à la clientèle de Afriregister. Lisez !
Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter AFRIREGISTER Burkina Faso ?
Karen Ndayizeye : Afriregister Burkina Faso est une filiale d'Afriregister S.A, qui est une société anonyme créée en 2007 au Burundi (Afrique de l'Est) dans le but de promouvoir les affaires et le commerce en Afrique et avec d'autres continents en utilisant des applications informatiques.
En octobre 2007, Afriregister S.A a signé avec l'ICANN (l'organisation en charge de l'administration mondiale de l'Internet, ndlr) un accord pour fonctionner comme un Registrar accrédité de l'ICANN.
Afriregister était le 3e bureau d'enregistrement africain à devenir Registrar accrédité par l'ICANN. Il propose des services d'enregistrement pour les noms de domaine à des conditions très compétitives dans la plupart des extensions Internet Top Level Domains : génériques TLDS (.com, .net, .org, .info, .biz, .tv, etc) et ccTLDS basés sur le code pays, notamment ccTLDS africains (.bi, .ci, .co.ke, .ug, .co.za, .sd, .rw, .cd, .co.mz, .td, .bj, .mw, .sl, etc.)
Elle propose aussi des solutions d'hébergement et les certificats de Sécurité SSL.
Quels sont les services phares que vous proposez aux entreprises et aux particuliers au Burkina Faso ?
Afriregister vous propose les services suivants autant pour les entreprises que pour les particuliers.
Tout d'abord, nous vous permettons de sécuriser votre présence en ligne en vous attribuant un nom unique et mémorisable pour votre site web.
Ensuite, nous mettons à votre disposition des espaces de stockage pour héberger votre site web et le rendre accessible sur internet.
Enfin, nous proposons également d'autres services tels que les certificats SSL pour sécuriser les transactions en ligne, les services email, etc.
Afriregister Burkina Faso est un acteur important du marché des services Internet au Burkina Faso. Si vous cherchez à créer ou à développer votre présence en ligne, il peut vous accompagner dans cette démarche.
Comment évaluez-vous l'évolution du marché des noms de domaine en Afrique de l'Ouest et particulièrement au Burkina Faso ?
L'Afrique de l'Ouest, tout comme le Burkina Faso, connaît une croissance significative de son marché des noms de domaine. Cette évolution est étroitement liée à plusieurs facteurs entre autres.
Il y a d'abord la pénétration d'Internet. L'augmentation du nombre d'utilisateurs d'Internet dans la région a directement impacté la demande de noms de domaine.
Ensuite, il y a le développement des entreprises. La création de nouvelles entreprises, notamment des startups, a stimulé l'acquisition de noms de domaine pour renforcer leur présence en ligne.
En outre, il y a le E-commerce. Le boom du commerce électronique a rendu les noms de domaine indispensables pour les entreprises souhaitant vendre leurs produits et services en ligne.
Il y a la sensibilisation. Les campagnes de sensibilisation sur l'importance des noms de domaine ont contribué à une meilleure compréhension de leur rôle par les entreprises et les particuliers.
Enfin, il y a la politique gouvernementale. Certaines politiques gouvernementales visant à promouvoir le numérique et l'économie numérique ont favorisé le développement du marché des noms de domaine.
Au Burkina Faso, le marché des noms de domaine est en plein essor, bien qu'il soit encore relativement jeune par rapport à d'autres pays de la région. Les facteurs de croissance sont similaires à ceux observés à l'échelle régionale.
Les perspectives sont néanmoins prometteuses. Avec la poursuite de la digitalisation des économies, le marché des noms de domaine devrait continuer à se développer. Les initiatives gouvernementales visant à promouvoir l'économie numérique, ainsi que les investissements dans les infrastructures numériques, devraient accélérer cette croissance.
Le Représentant légal de Afriregister Burkina, Tiendrébéogo Madi (à droite), recevant le trophée des mains du président de l'ABDIQuelle est votre vision pour accompagner les entreprises burkinabè dans leur transformation numérique ?
Montrer aux entreprises burkinabè que la transformation numérique n'est pas une option, mais une nécessité pour rester compétitives et se développer durablement. Cette transformation doit être inclusive, en permettant à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur, d'en bénéficier.
Quels sont les défis spécifiques auxquels vous faites face dans le secteur des noms de domaine au Burkina Faso ?
Le secteur des noms de domaine au Burkina Faso, bien qu'en pleine croissance, fait face à plusieurs défis spécifiques entre autres :
– Le manque de connaissance : une grande partie de la population, notamment les petites entreprises et les particuliers, n'est pas suffisamment sensibilisée aux avantages d'un nom de domaine ".bf".
– La résistance au changement : une préférence pour les extensions internationales comme ".com" ou ".net" est encore très marquée, en raison d'une perception de plus grande crédibilité ou de portée internationale.
– La stabilité et la performance : les infrastructures techniques nécessaires à la gestion des noms de domaine peuvent être limitées, ce qui peut affecter la stabilité et la performance des services.
– Le coût : le coût d'investissement dans ces infrastructures peut être élevé pour les petites entreprises ou les organisations à but non lucratif.
– Les grands registres : Les grands registres internationaux disposent de moyens financiers et techniques plus importants, ce qui peut rendre la concurrence difficile pour les registres nationaux comme celui du Burkina Faso.
– L'adaptation technique : l'adaptation des outils et des interfaces aux langues et aux cultures locales peut être complexe, notamment pour les petites entreprises.
Pour surmonter ces défis, il est essentiel de mettre en place des stratégies à plusieurs niveaux, notamment la sensibilisation, le soutien technique, le cadre réglementaire clair et le partenariat. En agissant sur ces différents fronts, il est possible de renforcer la position du nom de domaine ".bf" et de contribuer au développement du numérique au Burkina Faso.
Pouvez-vous nous expliquer comment Afriregister se distingue de ses concurrents dans la gestion des domaines internet ?
Tout d'abord, son accréditation ICANN depuis 2007 lui confère une position de choix en tant que l'un des premiers bureaux d'enregistrement africains reconnus mondialement, garantissant un haut niveau de fiabilité et de conformité internationale. De plus, Afriregister propose une large gamme d'extensions de domaine (TLD génériques et ccTLD africains), répondant aux besoins spécifiques des entreprises locales et internationales.
Ensuite, Afriregister mise sur des tarifs compétitifs et une approche client centrée sur la proximité, offrant un support technique localisé et multilingue pour accompagner ses clients dans leurs démarches. L'entreprise met également un point d'honneur à proposer des services complémentaires, tels que l'hébergement web et les certificats SSL, assurant ainsi une solution complète pour la gestion de la présence en ligne.
Enfin, Afriregister s'engage dans la promotion des technologies africaines en collaborant avec des acteurs locaux et en favorisant le développement des infrastructures numériques sur le continent, ce qui en fait un partenaire clé pour le développement digital en Afrique.
Quels sont vos critères pour garantir la sécurité et la fiabilité des services numériques que vous offrez ?
En tant qu'Afriregister Burkina Faso, nous mettons en œuvre une série de mesures rigoureuses pour garantir la sécurité et la fiabilité des services numériques que nous offrons. Ces critères sont essentiels pour protéger les données de nos clients et maintenir la confiance dans nos services.
– L'accès à nos systèmes est strictement contrôlé et limité aux personnes autorisées. Chaque utilisateur dispose de droits d'accès spécifiques.
– Nos systèmes sont protégés par des pare-feu multi-niveaux pour filtrer le trafic entrant et sortant et bloquer les attaques potentielles.
– Nous effectuons des sauvegardes régulières de toutes les données pour pouvoir les restaurer en cas de perte ou de corruption
– Toutes les données sensibles sont cryptées à l'aide des algorithmes les plus récents pour empêcher tout accès non autorisé.
– Nous formons régulièrement nos équipes aux dernières menaces et aux meilleures pratiques en matière de sécurité.
– Nous collaborons avec des fournisseurs de sécurité de renom pour bénéficier de leurs expertises et de leurs solutions.
– Nous maintenons nos systèmes et logiciels à jour pour corriger les vulnérabilités et améliorer les performances.
En résumé, Afriregister Burkina Faso s'engage à fournir des services numériques sécurisés et fiables en investissant dans des technologies de pointe, en formant nos équipes et en respectant les normes les plus élevées en matière de protection des données.
Vous avez reçu le prix du meilleur Registrar des mains de l'ABDI, lors de la 19e édition de la Semaine du numérique. Que représente ce prix pour vous ?
Recevoir ce prix du meilleur Registrar est une immense fierté pour toute l'équipe d'Afriregister Burkina Faso. Nous œuvrons sans relâche pour offrir à nos clients des services d'enregistrement de noms de domaine simples, rapides et sécurisés. Ce prix est une reconnaissance précieuse qui nous encourage à poursuivre nos efforts dans un contexte numérique en constante évolution. Nous tenons à remercier l'ABDI pour cette distinction et à réaffirmer notre engagement à accompagner les acteurs du numérique burkinabè dans leur développement.
Cette 19e édition s'est tenue sous le thème « Industrie des noms de domaine, entreprenariat et autonomisation des jeunes ». Est-ce un thème qui vous parle en tant que Registrar !
Le thème de la 19e édition, "Industrie des noms de domaine, entrepreneuriat et autonomisation des jeunes", est extrêmement pertinent et résonne profondément avec le rôle d'un Registrar.
Premièrement, en tant que Registrar, nous sommes au cœur de la création d'identités numériques. Chaque nom de domaine enregistré est potentiellement le fondement d'une nouvelle entreprise, d'un projet personnel ou d'une initiative communautaire. Ce thème souligne notre rôle essentiel dans l'émergence et la croissance de ces entreprises, en particulier celles dirigées par des jeunes.
Deuxièmement, l'entrepreneuriat est un puissant moteur d'autonomisation économique, surtout pour les jeunes. En facilitant l'enregistrement de noms de domaine, nous contribuons à créer des opportunités pour que les jeunes puissent exprimer leur créativité, lancer leurs propres entreprises et générer des revenus.
Troisièmement, l'industrie des noms de domaine est un élément clé de l'écosystème numérique. En soutenant l'entrepreneuriat des jeunes, nous contribuons à renforcer cet écosystème, à stimuler l'innovation et à favoriser le développement économique à long terme.
Quatrièmement, en tant qu'acteur de l'industrie numérique, nous avons une responsabilité sociétale. Soutenir l'entrepreneuriat des jeunes, c'est contribuer à un avenir plus juste et plus inclusif, où chacun a la possibilité de réaliser son potentiel.
Le thème de cette 19e édition est donc une excellente occasion pour les Registars de réaffirmer leur engagement en faveur de l'entrepreneuriat des jeunes et de contribuer à un avenir numérique plus dynamique et inclusif.
Avez-vous des initiatives en cours au Burkina Faso ?
Oui, Afriregister Burkina Faso a mis en place plusieurs initiatives pour accompagner la transformation numérique dans le pays. Nous collaborons activement avec des entreprises locales, des administrations publiques et des institutions pour faciliter l'accès aux services d'enregistrement de domaines et à l'hébergement web. Notre objectif est de renforcer l'infrastructure numérique au Burkina Faso et de soutenir les entreprises dans leur transition digitale.
Quels sont vos ambitions pour les cinq prochaines années ?
Dans les cinq prochaines années, Afriregister ambitionne de devenir le principal acteur de la gestion de domaines et de l'hébergement en Afrique de l'Ouest, en se positionnant comme un partenaire clé pour la transformation numérique au Burkina Faso et dans la région.
Un message à adresser à vos clients actuels et à ceux qui envisagent de collaborer avec Afriregister ?
Aux clients actuels, nous les remercions de nous avoir choisis, c'est un honneur de les servir en tant que bureau d'enregistrement. Nous réitérons notre engagement d'assurer leur présence en ligne aussi professionnellement que possible. Quant à ceux qui envisagent de collaborer avec Afriregister, nous les encourageons à franchir le pas. ils sont les bienvenus, on est là et toujours prêt à assurer la visibilité de nos clients, futurs et actuels, via leur identité numérique nationale assurée par l'extension emblématique burkinabè « .bf ».
Entretien réalisé par Fredo Bassolé
Lefaso.net