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Diplomacy & Crisis News

J-2 : numéro d’été 2018 de Politique étrangère

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 04/06/2018 - 10:38

Le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018) sort mercredi !

Au programme, un dossier sur la cybersécurité, un contrechamps sur l’Inde, et de nombreux articles d’actualité : l’UE et la lutte contre le terrorisme, les nouvelles options nucléaires des États-Unis, l’énergie comme nouvel enjeu stratégique chinois, la piraterie dans le golfe de Guinée… Découvrez le teaser de notre prochain numéro !

 

 

Un accord international n'est pas pour demain

Le Monde Diplomatique - Sun, 03/06/2018 - 18:48
Les métaux gris ne cessent de causer des soucis aux producteurs. Leur marché n'est pas équilibré, la production dépasse périodiquement la consommation, ce qui provoque des fluctuations de prix. Des prises de contact intergouvernementales se sont succédé depuis quelque temps : une conférence a été (...) / , , - 1960/04

‘Favour dialogue’ over violence, UN chief urges all parties following clashes in Mali’s capital

UN News Centre - Sun, 03/06/2018 - 03:19
The United Nations Secretary-General António Guterres called for “calm and restraint” on Saturday, following violent clashes between demonstrators and riot police in Mali’s capital Bamako.

Half of Afghan children out of school, due to conflict, poverty, discrimination: UNICEF

UN News Centre - Sun, 03/06/2018 - 02:00
Nearly 3.7 million Afghan children are missing out on school, due to on-going conflict, grinding poverty, and discrimination against girls, according to a new report from the UN Children’s Fund, UNICEF.

Les possibilités de vente au Pérou

Le Monde Diplomatique - Sat, 02/06/2018 - 18:33
Le principal produit péruvien intéressant la France est le coton. Nos achats sont pratiquement inchangés depuis 1957 (3 300 000 000 d'anciens francs). En revanche nous pourrions augmenter nos exportations vers le Pérou, principalement dans le domaine des biens d'équipement, des matières premières et (...) / , - 1960/04

Marché commun : propositions tendant à accélérer l'application du traité de Rome

Le Monde Diplomatique - Sat, 02/06/2018 - 16:32
M. WALTER HALLSTEIN, président de l'exécutif du Marché commun, a exposé le 3 mars à Bruxelles, au cours d'une conférence de presse, les recommandations élaborées par la Commission de la C.E.E. et adressées aux ministres des Six sur l'application accélérée du traité de Rome. Les recommandations de la (...) - 1960/04

Rohingyas Were Shot, Hacked With Machetes, and Then They Made for the Border

Foreign Policy - Sat, 02/06/2018 - 01:51
Relief worker Pavlos Kolovos watched as one of the world’s worst refugee crises unfolded in real time.

U.S. Close to Imposing Sanctions on European Companies in Russian Pipeline Project

Foreign Policy - Sat, 02/06/2018 - 01:01
The decision would test already fraught relations with Germany, other allies.

Security Council fails to adopt competing texts on protection of Palestinian civilians in Gaza

UN News Centre - Sat, 02/06/2018 - 00:27
The United Nations Security Council on Friday failed to adopt two competing draft resolutions; one produced by Kuwait, in response to the killing of dozens of Palestinian protestors in Gaza, and the other tabled by the United States, which vetoed the initial resolution saying it was “grossly one-sided” against Israel.

How Ireland Beat Dark Ads

Foreign Policy - Fri, 01/06/2018 - 22:52
Shady tactics failed to pay off in a divisive abortion referendum.

‘They are always in our hearts’ says Guterres, leading remembrance of UN peacekeepers who made the ultimate sacrifice

UN News Centre - Fri, 01/06/2018 - 20:32
Commemorating the International Day of United Nations Peacekeepers at the Organization’s headquarters, in New York, Secretary-General António Guterres paid tribute to the service and sacrifice made by UN “blue helmets” for the cause of peace around the world.

UN agencies and Myanmar lay groundwork for possible Rohingya return

UN News Centre - Fri, 01/06/2018 - 18:42
United Nations agencies and Myanmar have agreed a framework which it is hoped will lead to the repatriation of Rohingya refugees, but only if their “voluntary, safe, dignified and sustainable” return from camps in Bangladesh can be guaranteed.

Paysage démographique après la transition

Le Monde Diplomatique - Fri, 01/06/2018 - 18:26
Une affaire d'amours, de vies et de morts… mais pas seulement. Les chiffres et les mots des démographes — nuptialité, fécondité, natalité, mortalité — révèlent avec une précision déconcertante l'histoire du temps présent, ses tourments et ses tournants. L'Europe arrive à un nouvel âge. L'évolution des trente (...) / , , , , , , , , , , , , - 2018/06

Iran Wants to Stay in Syria Forever

Foreign Policy - Fri, 01/06/2018 - 18:02
Russia and Israel are ramping up pressure on Iran to withdraw. But Tehran is intent on recouping its investment of blood and treasure.

Caught on Camera: India’s Broken Media

Foreign Policy - Fri, 01/06/2018 - 16:45
What a sting operation reveals about press freedom in the world’s largest democracy.

UNHCR raises alarm over deadly detention centre escape in Libya

UN News Centre - Fri, 01/06/2018 - 16:43
More than a dozen people have been killed or wounded by traffickers as they attempted to flee a detention centre in Libya last month, the UN refugee agency, UNHCR, said on Friday, describing it as the “latest horror story” to emerge from the war-torn country.

En Corée, la politique du rayon de soleil

Le Monde Diplomatique - Fri, 01/06/2018 - 16:25
Au-delà des ruses rhétoriques visant à arracher des concessions à l'autre partie, Donald Trump et Kim Jong-un divergent sur la méthode pour dénucléariser la péninsule coréenne. Le président sud-coréen Moon Jae-in, lui, ne ménage pas ses efforts pour aboutir à un traité de paix. / Corée du Sud, Corée du (...) / , , , , , , , , - 2018/06

Nicaragua: UN condemns loss of lives in protest-related violence; calls on Government to allow in UN rights monitors

UN News Centre - Fri, 01/06/2018 - 16:09
The United Nations has called on Nicaragua to allow access to the Organization’s human rights arm into the country amid reports that over 100 people have been killed and more than 1,000 injured in over six weeks of anti-Governments protests.

Aspects permanents du problème syrien

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 01/06/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Aspects permanents du problème syrien » est le fruit d’une communication faite par Jacques Weulersse, alors membre de l’Institut de Damas, devant le Groupe d’étude de l’Islam. Il a été publié dans le numéro 1/1936 de Politique étrangère.

Quand on suit sur place, depuis un certain nombre d’années, révolution politique intérieure des différents États sous mandat français dans le Levant, il faut bien avouer qu’elle apparaît singulièrement décevante. En effet, la politique intérieure de ces États paraît se résumer, presque uniquement, en conflits de coterie ou querelles de personnes ; bien plus, la vie politique est restreinte à une portion infime de la population ; à une classe de politiciens professionnels qui en profitent, à des agitateurs, à des journalistes et à des étudiants. Mais la grande masse de la population, et en particulier presque toutes les masses rurales, semblent parfaitement indifférentes à ces questions.

Cependant, il y a des problèmes fondamentaux, des problèmes permanents, qui se posent dans ces pays, et de la solution desquels dépend tout leur avenir.

C’est l’un de ces problèmes permanents, qui dépassent la politique pure, celui des minorités, que l’on m’a demandé de vous exposer aujourd’hui.

Le concept même de minorité, quand on en parle pour les pays du Levant, paraît assez flou. En effet, on ne peut pas lui trouver une base unique ; il y en a bien une, c’est la race ; mais, si l’on excepte l’Allemagne hitlérienne, on peut dire qu’au point de vue scientifique, la question de race ne saurait se poser, et dans le Proche-Orient encore moins qu’ailleurs, étant donné que ces pays ont vu se succéder, depuis des millénaires, toutes les races du monde.

Les éléments de l’idée de minorité

Par conséquent, il faut chercher quels sont les éléments sur lesquels va se concrétiser cette idée de minorités : l’élément religieux et l’élément linguistique.

Rôle de l’élément religieux et de l’élément linguistique

Pouf l’élément religieux, nous sommes abondamment pourvus en Syrie, car nous avons, pour commencer, tout le groupe des minorités chrétiennes. Ce groupe comprend, en premier lieu, tous les vieux éléments chrétiens antérieurs à la conquête islamique : d’abord les Maronites, qui datent du Ve siècle de notre ère, et qui sont rattachés depuis le XIIe siècle à l’Église romaine. Puis les Grecs; c’est l’ancien fond chrétien de la Syrie, l’ancienne Église byzantine. Enfin les dissidents de cette Église, c’est-à-dire d’une part les Syriaques, et d’autre part les Chaldéens. Vous savez quelle est l’origine de ces deux éléments ; ce sont les deux hérésies qui apparaissent aux IVe et Ve siècles. La différence entre les deux, porte sur la nature du Christ. L’une, l’hérésie monophysite ou jacobite, adoptée par l’Église syriaque, insiste sur l’unité de nature ; l’autre, adoptée par les Chaldéens, insiste sur la dualité de la nature du Christ, c’est l’hérésie nestorienne.

Au cours des siècles, et particulièrement depuis les temps modernes, les trois derniers rites : grec, syriaque et chaldéen, se sont eux-mêmes dédoublés par suite de la propagande romaine qui a cherché à attirer à elle les Églises orientales ; si bien qu’il y a, dans chacune de ces Églises, un groupe resté en dehors de l’Église romaine et un groupe qui est uni à Rome. Vous avez entendu parler de l’Église grecque catholique et de l’Église grecque orthodoxe, de l’Église syriaque indépendante et de l’Église syriaque unie à Rome, de même que de l’Église chaldéenne unie à Rome et de l’Église chaldéenne indépendante.

Avec les Maronites, cela fait déjà sept communautés chrétiennes.

A ces minorités chrétiennes, sont venus s’ajouter, depuis que l’Occident a pénétré en Orient, les Latins d’une part, et les Protestants de l’autre. Latins et Protestants sont numériquement très peu nombreux : un millier de Latins, si on excepte les Français, dans les États du Levant, et à peu près huit ou neuf mille Protestants ; minorités très faibles, qui exercent cependant une influence hors de proportion avec leur nombre, étant donné la situation sociale de ces adeptes.

Voilà donc tout un groupe de minorités religieuses qui ont pour base le christianisme. A côté de celles-ci, il y a les minorités, ou le groupe de communautés, qui dérivent de l’Islam. La différence entre les deux grands groupes : les sunnites et les chiites, vient de ce que les sunnites suivent la coutume, ou sunna, du Prophète ; les chiites repoussent la sunna et se rattachent au souvenir d’Ali, gendre du Prophète.

Une série de sectes hétérodoxes se rattachent plus ou moins aux chiites ; elles sont au nombre de quatre : les Métoualis, qu’on peut également appeler duodécimens parce qu’ils reconnaissent non seulement Ali mais tous ses descendants et successeurs jusqu’au douzième imam. Puis les Ismaélis qui s’arrêtent au sixième imam. Enfin les Druses, qui datent du XIe ou XIIe siècle et les Alaouites.

Cela fait au point de vue islamique cinq communautés différentes.

A côté de ces différences religieuses je vous ai dit que le second élément était l’élément linguistique. En Syrie, si la langue courante, parlée par tous, est en majorité l’arabe, il y a pourtant quelques minorités linguistiques qui ont une autre langue maternelle. Vous avez d’une part les Turcs, et de l’autre les Kurdes et les Tcherkesses. Les Kurdes parlent un dialecte apparenté plus ou moins au persan, et les Tcherkesses des langues qui se rattachent au groupe du Caucase.

Voilà donc une seconde série de communautés. Il y en a une troisième : celles qui concilient à la fois l’originalité au point de vue langue et au point de vue religion ; ce sont naturellement, au point de vue groupes, les plus scindées, les plus tranchées : d’une part les Juifs, et d’autre part les Arméniens. Les Juifs, vous connaissez leur religion ; au point de vue langue, si la plupart des Juifs de Syrie ont adopté, comme langue parlée courante, l’arabe, l’hébreu a toujours été la langue religieuse et a toujours été enseigné, comme tel, dans leurs communautés ; et vous savez que, depuis le sionisme, l’hébreu est redevenu langue vivante en Palestine, une langue qui a son université, toute une littérature et ses journaux. Il est vrai que cette littérature vivante hébraïque n’a pas encore beaucoup pénétré en Syrie, mais chaque jour elle y fait des progrès.

Enfin, il y a les Arméniens qui, dès le début du christianisme, se sont séparés de la masse de la communauté chrétienne. La scission remonte jusqu’au Concile de Chalcédoine. Ces Arméniens possèdent une autonomie à la fois de langue, d’écriture et de rite. Mais ce rite arménien n’a pas échappé à la conquête romaine depuis l’époque moderne, si bien qu’il y a aujourd’hui deux groupements : le groupement des Arméniens grégoriens ou orthodoxes, resté en dehors de Rome, et le groupement des Arméniens catholiques. Pour les uns comme pour les autres, la langue arménienne reste fondamentale.

Voilà, si l’on peut dire, et de façon succincte, le tableau des différents éléments sur lesquels s’appuient les communautés, les minorités dans les États du Levant. Mais ce qu’il faut bien comprendre, et ce qui est le point essentiel, c’est que, ni la religion, ni la langue, ni même les deux, religion et langue unis, ne suffisent à créer ce que je peux appeler le complexe minoritaire. C’est ce complexe qui fait qu’un groupe social acquiert une cohésion particulière et qu’il la renforce en se dressant contre les autres.

D’où vient donc, en Orient, ce complexe minoritaire ? Ni la religion, ni la langue — avons-nous dit — ne suffisent à le créer. Pour la religion, il suffit que je vous rappelle les traditions de tolérance religieuse qui sont celles de tout l’Orient. L’Orient est le pays des religions ; naissant et vivant côte à côte, à force de se fréquenter, elles ont appris à vivre en commun.

A côté de la multiplicité des cultes, il y a aussi le syncrétisme, qui est aujourd’hui encore chose vivante en Syrie. Les cultes se sont tellement enchevêtrés les uns avec les autres que, dans de très nombreux endroits encore, le même lieu de pèlerinage sert aux chrétiens et aux musulmans.

Rappelons aussi la tolérance de l’Islam, surtout en ce qui concerne les religions du Livre : judaïsme et christianisme. Vous savez également toute la part qu’ont apportée les Juifs et les chrétiens dans la civilisation musulmane, de Bagdad à Cordoue.

Enfin il faut compter sur cette puissance de tolérance de l’Orient, qui apparaît très nettement déjà au moment des croisades. C’est en effet une chose curieuse de voir quelle est la différence de mentalité entre les Vieux croisés et les nouveaux croisés ; les Vieux croisés, habitués aux pays d’Orient, à force de vivre à côté des rites différents des leurs, ont fini, non seulement par ne plus être choqués par eux, mais même par tolérer beaucoup de croyances ; au contraire, c’est le conflit immédiat avec les Jeunes croisés qui arrivent d’Occident et qui ne demandent qu’à pourchasser l’infidèle !

Enfin, rappelons qu’actuellement aucune des religions du Proche-Orient, ni chrétienne, ni juive, ni islamique, ne pratiquait d’une façon courante et normale le prosélytisme. C’est d’Occident qu’est venu le complexe minoritaire, si on peut appeler ainsi l’esprit missionnaire qui cherche à conquérir le terrain sur d’autres religions. […]

Lisez l’article en entier ici.

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A Better North Korea Strategy

Foreign Affairs - Fri, 01/06/2018 - 06:00
The United States must embed its approach to North Korea within a broader strategy that advances long-term U.S. interests in the region, including, but not limited to, North Korea’s complete, verifiable, and irreversible denuclearization. 

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