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Diplomacy & Crisis News

«<small class="fine"> </small>Faites vos jeux<small class="fine"> </small>!<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Fri, 05/10/2018 - 18:19
La passion du jeu est vieille comme le monde. Mais en période de crise, quand rôdent les menaces et que s'effondrent les repères, cette passion s'exaspère. Drogue du pauvre, elle fournit alors une occasion de conjurer le sort et donne à tous les maltraités de la vie une prétexte pour rêver d'un (...) / , , - 1994/08

Le présidentialisme en accusation

Le Monde Diplomatique - Fri, 05/10/2018 - 16:19
Le régime politique peut changer sans modification des textes en vigueur. Méfiance à l'égard des partis, déclin du Parlement et institution de nouveaux pouvoirs ouvrent alors une crise profonde. Aux prises avec la crise économique et les tensions internationales, tous les régimes démocratiques (...) / , , - 1980/02

Le veto dans l’Organisation des Nations unies

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 05/10/2018 - 09:30

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Le veto dans l’Organisation des Nations unies » a été écrit par Jules Basdevant, professeur de droit international public, puis juge et président de la Cour internationale de justice de La Haye de 1949 à 1954, dans le numéro 4/1946 de Politique étrangère.

Le veto, dans l’Organisation des Nations unies, c’est, en gros, le pouvoir reconnu aux États ayant siège permanent au Conseil de sécurité (Chine, France, URSS, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États-Unis d’Amérique) d’empêcher par leur vote contraire, ou même par leur abstention, que le Conseil de sécurité prenne une décision ; c’est même ce pouvoir d’empêcher ainsi que ne soient prises les décisions les plus importantes de l’ONU, ce pouvoir ne s’étendant pas, d’ailleurs, à l’adoption de recommandations par l’Assemblée générale des Nations unies. Ainsi l’unanimité des cinq Grands est requise pour les décisions du Conseil de sécurité, sauf pour les décisions de procédure : or le Conseil de sécurité est l’organe politique principal de l’Organisation, spécialement pour ce qui concerne la poursuite du but premier et essentiel de celle-ci : le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cela suffit à faire apparaître l’importance du veto.

Le terme veto a acquis un sens péjoratif dans la tradition politique française. Nous gardons le souvenir du veto royal dans la Constitution de 1791, et, sous ce terme, apparaît une institution discréditée, alors qu’elle se présente avec une certaine noblesse quand on y voit la sanction donnée par le roi à la loi. Notre tradition n’est cependant pas suivie ailleurs, et le veto du président a été souvent accueilli avec une grande faveur aux États-Unis d’Amérique. Tenons-nous donc en garde contre les préventions verbales que l’emploi du terme veto pourrait susciter en France : il ne faut pas les transporter dans le domaine de la Charte des Nations Unies. Précaution de méthode facile à prendre.

En même temps — et ceci touche au fond, — il faut, dans l’étude du veto dans l’Organisation des Nations unies, se mettre en garde contre la tendance à transporter sans discrimination à l’ordre international ce qui est acquis dans l’ordre interne, à raisonner pour l’Organisation des Nations unies à l’imitation de ce que nous constatons dans une organisation nationale. La situation, ici et là, est profondément différente. Dans l’ordre interne, en effet, le gouvernement dispose lui-même d’agents d’exécution qui dépendent de lui, reçoivent ses ordres et ont à y donner suite. Au contraire, dans le système de la Charte, l’Organisation des Nations unies attend l’exécution des décisions prises ou recommandations énoncées par le Conseil de sécurité de ce que feront les gouvernements, de ce que ceux-ci ordonneront à leurs agents. En dehors de ce qui constitue des opérations de secrétariat : rédiger des papiers, les reproduire et les distribuer, le Conseil de sécurité n’a pas d’organes propres d’exécution : quand il s’agit d’arriver à une action extérieure, le Conseil de sécurité ne peut que s’adresser aux gouvernements, leur demander de faire ceci ou cela. C’est là une différence capitale entre l’ordre interne organisé en régime d’État et l’ordre international consacré par la Charte de San Francisco. Toute l’importance de cette différence apparaît si l’on observe que, pour maintenir la paix et la sécurité internationales, fin essentielle de l’Organisation des Nations unies, il faut, aux moments les plus graves, aboutir à une action et non pas seulement à des résolutions sans suite, qui n’auraient qu’une valeur intellectuelle ou ne constitueraient que des condamnations morales.

C’est de quoi on ne s’est pas toujours rendu compte dans le passé. Au cours d’une des dernières phases de l’examen par la SDN du conflit sino-japonais, un ministre des Affaires étrangères, homme très laborieux et très soucieux de son devoir, énonçait son désir d’arriver à une condamnation morale. C’était oublier que le Conseil de la SDN avait une mission politique à remplir et qu’admettre une condamnation morale c’était étendre un voile pour dissimuler la défaillance dans l’accomplissement de cette mission politique. Le Conseil de sécurité a, lui aussi, été investi d’une mission politique : s’il entend l’accomplir, il doit se persuader que son rôle n’est pas simplement ni principalement de porter des condamnations morales.

Ces précautions intellectuelles une fois prises, le veto peut être utilement considéré.

Le veto trouve sa place dans l’élaboration des décisions majeures que le Conseil de sécurité est appelé à prendre.

Or le Conseil de sécurité, aux termes de l’article 14 de la Charte, a « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales », et, d’autre part, les membres de l’Organisation sont convenus « d’accepter et d’appliquer les décisions du Conseil de sécurité » (art. 25). Ces deux règles suffisent à faire apparaître l’importance que va jouer, dans le mécanisme créé par la Charte, l’institution du veto.

En dehors de ce qui concerne le rôle du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, le veto trouve sa place en d’autres points, par exemple à propos de l’entrée en vigueur de la Charte elle-même et pour celui des amendements qui lui seraient apportés.

Le veto a donné lieu à d’ardents débats, et il continue à faire l’objet des plus vives contestations. S’il figure en bonne place dans la Charte, il a rencontré plus d’adversaires convaincus que de partisans déclarés. Les débats au sujet du veto ont porté surtout sur son application aux résolutions du Conseil de sécurité : on comprend aisément qu’il en ait été ainsi, et c’est principalement sous cet aspect que j’entends l’examiner.

Je me propose de rechercher et d’exposer comment le veto, dans cette application, a été introduit dans la Charte, puis de préciser la place qu’il y occupe. Je serai par là amené à déterminer le rapport qu’il y a entre le veto et le mécanisme général de la Charte et à apprécier, en conséquence, s’il apparaît comme une pièce ajustée au mécanisme de la Charte, ou, au contraire, un élément de trouble pour le fonctionnement de ce mécanisme.

II n’est pas superflu de rappeler que, dans la SDN, le principe pour les décisions soit de l’Assemblée, soit du Conseil, était l’unanimité. Un État quelconque, grand ou petit, pouvait ainsi empêcher le vote d’une résolution : il y en eut des exemples et surtout maintes résolutions projetées furent modifiées, ajustées, amenuisées jusqu’à parfois être vidées de substance pour arriver au vote unanime. La pratique avait un peu assoupli la règle de l’unanimité en ce que l’on avait admis que l’abstention n’empêchait pas la formation de l’unanimité. L’abstention exigeait une certaine bonne volonté de l’État qui, en la pratiquant, limitait son opposition à une résolution qu’il ne voulait pas voter : il ne la votait pas, mais, en s ‘abstenant, laissait les autres, s’ils étaient d’accord, en faire une résolution de l’Assemblée ou du Conseil. Ainsi le Portugal, en s’abstenant de voter au Conseil sur l’attribution d’un siège permanent à l’URSS, avait permis cet octroi et, par suite, l’entrée de l’URSS dans la SDN, tout en se prononçant contre cette entrée à l’Assemblée, où l’admission pouvait être décidée par la majorité des deux tiers : en n’usant pas du pouvoir qui lui appartenait de rendre inacceptable pour l’URSS l’entrée dans la SDN, que l’Union Soviétique subordonnait à l’octroi d’un siège permanent au Conseil, le Portugal avait donné un bel exemple d’esprit international.

Malgré cette atténuation et certaines exceptions expressément formulées, la règle de l’unanimité était une règle fondamentale du fonctionnement des organes politiques de la SDN. Certains ont vu en elle la cause qui fit échouer celle-ci. Je suis peu disposé à accepter cette explication. En effet, le Pacte de la SDN était, pour l’essentiel, construit non sur le pouvoir de l’Assemblée et du Conseil de décider ceci ou cela, mais sur des obligations incombant aux membres de la Société et qui devaient jouer sans que fût nécessaire une décision de l’Assemblée ou du Conseil. Les obligations de maintenir l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des membres de la Société et de réagir par une rupture économique contre une agression illicite avaient un caractère automatique : il n’était pas besoin d’une décision du Conseil ou de l’Assemblée pour en déclencher l’effet : chaque membre de la Société, devait de lui-même et en vertu de l’autorité des traités, se conformer à ces obligations, sauf, conformément à l’esprit de l’institution, à se concerter avec les autres membres de la Société sur l’exécution des dites obligations. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

How Europe Can Reform Its Migration Policy

Foreign Affairs - Fri, 05/10/2018 - 06:00
Three years since the start of the European refugee crisis, the continent’s politics are still convulsed by disagreements over migration.

U.S. Wars Abroad Increase Inequality at Home

Foreign Affairs - Fri, 05/10/2018 - 06:00
The United States' once raised taxes on the wealthy in times of war, now it heaps the costs of conflict onto the middle and lower classes through deficit spending. 

En Lettonie, aucun vent de panique, mais…

Le Monde Diplomatique - Thu, 04/10/2018 - 18:15
Après son adhésion à l'Union européenne, en 2004, la Lettonie a découvert les joies de la consommation... à crédit. L'effondrement de l'économie, début 2009, a conduit le petit Etat balte à solliciter un prêt du FMI. Conséquence : la fermeture de 10% des écoles du pays... / Économie, Travail, Lettonie, (...) / , , , - 2009/09

L'idéologie du magazine «<small class="fine"> </small>Wired<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Thu, 04/10/2018 - 16:15
Sans doute trop confiant dans les forces du marché, le mensuel américain « Wired » vient de rater son introduction en Bourse. Cet échec relativise un peu le succès, jusque-là considérable, d'une publication destinée à célébrer Internet et chacune des conséquences de la révolution technologique. Presque (...) / , , , , - 1996/11

What Clausewitz Can Teach Us About War on Social Media

Foreign Affairs - Thu, 04/10/2018 - 06:00
Clausewitz would have understood the weaponization of social media.

L'économie sociale, une réponse au capitalisme financier<small class="fine"> </small>?

Le Monde Diplomatique - Wed, 03/10/2018 - 18:11
« Réconcilier l'économie et la société »... Ce principe inscrit au fronton de l'économie sociale revient à la mode. Avec l'échec du capitalisme financiarisé, l'esprit associatif, mutualiste et coopératif est de plus en plus fréquemment évoqué. / Banque, Capitalisme, Économie, Entreprise, Solidarité - (...) / , , , , - 2009/07

Des vies sous «<small class="fine"> </small>hypothèque<small class="fine"> </small>» à Madrid

Le Monde Diplomatique - Wed, 03/10/2018 - 16:11
La « fièvre de la brique » espagnole s'est apaisée. Elle laisse derrière elle des villes fantômes, des forêts de grues immobilisées et des centaines de milliers de chômeurs. / Espagne, Banque, Finance, Logement, Travail, Chômage - 2009/07 / , , , , , - 2009/07

Des ponts entre les hommes

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 03/10/2018 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Amaël Cattaruzza propose une analyse de l’ouvrage d’Alexandra Novosseloff, Des ponts entre les hommes (CNRS Éditions, 2017, 312 pages).

« Si le mur unit rarement, le pont semble plus complexe, ambivalent, multiple. » De fait, nombreuses sont les situations géopolitiques où les ponts, loin de réunir, deviennent des lieux de filtrage, de contrôle des flux, d’exclusion et de division.

C’est autour de ce paradoxe que se construit cette étude, basée sur « neuf cas de ponts dans des zones de post-conflit ou de crise et franchissant des “frontières” ; certaines […] reconnues légalement, d’autres [étant] des limites administratives ou des lignes de cessez-le-feu qui aspirent à devenir des frontières ». Cette focale sur la figure du pont est l’occasion d’un voyage géopolitique à travers le monde.

Il commence dans les Balkans d’après-guerre, de Mostar à Mitrovica, où les ponts sont devenus malgré eux symboles de la séparation intercommunautaire. S’ensuivent des
« zooms » sur le fleuve Évros entre la Grèce et la Turquie, associé depuis plus d’une décennie à l’idée d’une Europe forteresse, sur le Jourdain, entre Jordanie et territoire palestiniens, sur le Dniestr entre Moldavie et Transnistrie, sur la rivière Ingouri entre Géorgie et Abkhazie, sur l’Amou-Daria entre Tadjikistan et Afghanistan, sur les ponts entre la Chine et la Corée du Nord, sur le Rio Grande entre États-Unis et Mexique, et enfin sur les ponts du fleuve Mano, entre Sierra Leone, Liberia et Côte d’Ivoire.

Plus qu’une simple étude thématique, ce livre est une invitation au départ, à mi-chemin entre écriture scientifique et récit de voyage. Chaque pont, rivière ou fleuve évoqué devient prétexte à un regard plus large sur l’histoire de sa région et son environnement géopolitique contemporain. Pour quelques chapitres, l’auteur a fait appel à des spécialistes régionaux, Renaud Dorlhiac (chapitre Balkans) et Katarina Mansson (chapitres Grèce/Turquie et Abkhazie). L’ensemble est magnifiquement illustré par les photographies de l’auteur. Ainsi la géopolitique régionale, sa géographie, son histoire, ses paysages prennent-ils vie à travers les images, les cartes et les textes, qui fourmillent d’informations et de témoignages sur la vie quotidienne des populations dans ces espaces de post-conflit marqués par les tensions et les antagonismes.

L’ambivalence des ponts, qui unissent autant qu’ils séparent, est en permanence interrogée dans cet ouvrage. Peut-être même, et ce sera la seule réserve à formuler, cette ambiguïté est-elle accentuée par les choix de l’auteur. De fait, les ponts étudiés sont toujours choisis dans une situation frontalière, dans des espaces marqués par des processus de rivalités géopolitiques, voire de réconciliation d’après-guerre. Ce travail apparaît comme une réflexion autour de ces contextes de post-conflit, de leurs répercussions politiques, sociales ou de leurs impacts sur le vécu des populations locales, plus que comme une véritable étude approfondie de la dimension géopolitique des ponts dans le monde. Plusieurs aspects auraient pu être traités et sont finalement absents, comme certaines prouesses techniques pour relier des îles ou désenclaver des régions. Néanmoins, l’angle d’analyse est expliqué et assumé par l’auteur dès l’introduction.

Des ponts entre les hommes est un bel et riche ouvrage, qui complète parfaitement les travaux antérieurs d’Alexandra Novosseloff sur les murs-frontières. Il fera le bonheur des amateurs de géopolitique, voyageurs et explorateurs dans l’âme.

Amaël Cattaruzza

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Learning to Love Kim&#039;s Bomb

Foreign Affairs - Wed, 03/10/2018 - 06:00
North Korea's nuclear arsenal may be more opportunity than threat. 

Les usines de Chenghai tournent toujours

Le Monde Diplomatique - Tue, 02/10/2018 - 18:07
Industries manufacturières en difficulté, usines fermées par milliers, ouvriers migrants au chômage par dizaines de millions : les informations alarmistes sur la Chine arrivent jour après jour. A Chenghai (province du Guangdong), l'un des centres du jouet chinois, l'observation de la réalité permet (...) / , , , , , - 2009/06

De l'esclavage et de l'universalisme européen

Le Monde Diplomatique - Tue, 02/10/2018 - 16:07
« Hélas ! nos citoyens enchaînés en ces lieux, servent à cimenter cet asile odieux ; ils dressent, d'une main dans les fers avilie, ce siège de l'orgueil et de la tyrannie. Mais, crois-moi, dans l'instant qu'ils verront leurs vengeurs, leurs mains vont se lever sur leurs persécuteurs. Eux-mêmes ils (...) / , , , , , , , , , , - 2008/04

Trade, National Security, and Canada

Foreign Policy Blogs - Tue, 02/10/2018 - 14:46

Prime Minister Justin Trudeau of Canada. Some people think there’s a special place in hell for him.

Canada is the United States’ second largest trade partner after China. While issues exist, it is not a problematic partner. President Trump, however, has imposed economic sanctions on it, has threatened more sanctions, and singled it out for special condemnation in his rhetoric. A high point in the latter regard came when Peter Navarro, the president’s trade adviser, claimed there was “a special place in hell” for people like Prime Minister Justin Trudeau. Navarro, of course, later apologized for this, presumably because it sounded so silly.

“National security” is the stated reason for these sanctions, as it is for sanctions the administration has imposed on other countries. The principal reason for invoking national security is that it permits the administration to bypass the World Trade Organization and its complex rules, procedures, and standards for fairness. (In the process, the administration threatens to undermine the trade system that the United States helped forge to strengthen global growth and stability, but that is a separate topic.) The administration faces no real need to justify that decision, and so it has made no real effort to do so. Could such an argument be made?

A National Security Argument for Not Relying on Allies

The national security reference has been met with considerable derision because allies, by definition, do not pose a threat, but that, in and of itself, is not really a complete answer. There can be valid reasons for not relying on allies for goods that would be required in times of war.

For argument’s sake, let’s say we rely on South Korea for a substantial portion of steel. Steel is something that we would need to produce airplanes, tanks, howitzers, cartridges, etc. in time of war. We would not expect South Korea to cut off our steel supply for malicious reasons, but:

• What if the war in question occurs in Korea? Then the supply would be cut off despite Seoul’s intentions.

• What if the war occurs between the United States and China, and China fills the Pacific Ocean with submarines capable of sinking ships arriving from South Korea? That would also be a substantial threat to supply.

• What if ships are simply not available in adequate supply when they are most needed? During World War II, the United States rationed sugar, among other items. This curtailment of the civilian sugar supply did not occur because it was a vital war material needed for troops in combat. Just the opposite. It was curtailed because it was a low priority. While some sugar from cane growers in places like Louisiana and Florida and from sugar beet growers mostly in midwestern and western states was available, other normal supplies from places like Hawaii, Cuba, and Brazil required ships for transport and the ships were being commandeered for convoy duty (where, in many cases, they were sunk by submarines). Steel today would be a much higher priority than sugar was then, but keep in mind as well that the number of U.S.-flagged ships is infinitely smaller now than it was in the 1940s and there would be competing claims on them.

Yes, a national security argument can be made for avoiding reliance on overseas allies for the supply of vital war materials. To be sure, this would not be not without costs and could be considered misguided in terms of value trade-offs. Despite what Trump thinks, trade policy and treaties do not affect trade deficits as much as this country’s high spending rate, its low saving rate, its ability to attract foreign capital, and the role of the dollar as an international currency do. The anticipated increases in the budget deficit resulting from recent tax cuts and spending hikes will likely lead to worsened—not improved—trade deficits regardless of Trump actions on trade. Moreover, trade barriers worsen competitiveness, favor producers over consumers, and create jobs in some sectors of the economy only by destroying them in other sectors. Still, an argument could be made on the basis of national security if that is your priority.

But Canada?

Yet none of the national security argument applies to Canada, our Number 1 supplier of foreign steel! Canada is no more inaccessible than Minnesota or Upstate New York. Supply routes from Canada are no more vulnerable to disruption than any route within the United States. Canadians are highly unlikely to cut off supplies for malicious reasons—as long as we do not keep kicking them in the shins for no good reason. Overall, the administration’s reliance on national security to justify its trade policy is specious, but with regard to Canada it is downright absurd.

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How Russia and China Undermine Democracy

Foreign Affairs - Tue, 02/10/2018 - 06:00
Both Russia and China view weakening Western democracy as a means of enhancing their own standing.

Nuclear Deals and Double Standards

Foreign Affairs - Tue, 02/10/2018 - 06:00
Trump is putting the global nonproliferation regime at risk.

Monday Quiz!

Foreign Policy Blogs - Mon, 01/10/2018 - 21:39

https://www.quiz-maker.com/Q3YKNB2

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L'Adriatique, frontière de tous les dangers

Le Monde Diplomatique - Mon, 01/10/2018 - 16:04
L'Adriatique existe-t-elle ? L'ancien golfe de Venise a mauvaise presse. Polluée, soumise à un tourisme de masse prédateur, cette mer semi-fermée constitue l'une des frontières majeures de l'Europe. Autrefois ligne de démarcation entre l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et les pays (...) / , , , , , , , , , , , - 2004/07 L'empire s'embourbe

Violence et religion en Afrique

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 01/10/2018 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Luc-Yaovi Kouassi propose une analyse de l’ouvrage de Jean-François Bayart, Violence et religion en Afrique (Karthala, 2018, 170 pages).

Dans ses deux derniers ouvrages, Jean-François Bayart met en cause ce qui est en passe de devenir un poncif : les crises les plus violentes en Afrique proviendraient du religieux. Il est vrai que la contestation sociale adopte volontiers une formulation religieuse, et qu’il y a, depuis les années 1980, une recrudescence des fondamentalismes pentecôtistes et salafistes sur le continent. Il serait cependant très réducteur d’appréhender Boko Haram principalement à l’aune du Coran.

Avec une réflexion théorique assumée, Violence et religion en Afrique constitue une boîte à outils d’analyse des rapports complexes qu’entretient la violence avec la religion. Le propos s’appuie sur certains des plus solides travaux empiriques africanistes de ces dernières années. On y trouve ainsi des références à l’œuvre de Marie Miran-Guyon sur la dimension mystique des conflits en Côte d’Ivoire, ou de Louisa Lombard sur la guerre civile centrafricaine.

L’ouvrage met en garde contre toute une série d’écueils qui guette celui qui s’intéresse au phénomène religieux. Il faut tout d’abord penser le fait religieux – phénomène culturel – « sans être culturaliste ». Celui-ci est en effet hétérogène, bien souvent polysémique politiquement et dépendant des situations historiques où il s’inscrit, et porté par des hommes et des femmes en perpétuel mouvement dans un espace social propre. Parallèlement, il convient de prendre acte des « logiques intrinsèques de la foi », en reconnaissant un espace de transcendance et de spiritualité « pur », qu’il serait vain de réduire à des intérêts matériels. L’auteur prévient également la tentation d’associer la religion à la tradition. La religion forme un creuset de transformation sociale et de « réinvention de la tradition ».

En somme, le fait religieux ne peut se comprendre que « comme une manifestation parmi d’autres de l’historicité des sociétés africaines », indissociable du triple phénomène de diffusion de l’État-nation, d’extension du marché et de cristallisation des identités ethniques qu’a connu le continent.

À partir de l’analyse de Boko Haram, parangon s’il en est d’un mouvement religieux violent, Bayart illustre ce que peut apporter sa perspective. Il démontre avec justesse la relation contingente entre violence et religion, en même temps que sa dimension avant tout politique. Boko Haram se révèle l’expression islamique d’un phénomène sociopolitique singulier : celui d’un mouvement terroriste qui procède entre autres d’une lutte des classes propre aux États du nord du Nigeria (sarakuna vs. talakawa), et d’une marginalité vis-à-vis des centres de pouvoir et de richesse. L’usage de la violence et le recours à un vocabulaire religieux deviennent alors des instruments de conquête matérielle, mais aussi d’une dignité longtemps déniée. Loin d’être le produit d’un islam désincarné, Boko Haram s’inscrit dans un certain « terroir historique », lui-même ancré dans la mondialisation, dont témoignent ses échanges avec les centres théologiques d’Arabie. On suit ainsi avec intérêt cet exemple, bien qu’il puisse se révéler très dense pour les lecteurs non arabisants ou totalement étrangers au cas nord-nigérian.

Court et direct, Violence et religion en Afrique constitue une réflexion incontournable pour quiconque s’intéresse au fait religieux. Bien qu’essentiellement axé sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, l’ouvrage s’avérera sans doute fécond pour les spécialistes d’autres terrains, du fait des enjeux qu’il soulève.

Luc-Yaovi Kouassi

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