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Afrique

Salomon Kalou : qu'est-ce qui a mal tourné pour l'Ivoirien au Brésil ?

BBC Afrique - Sun, 21/02/2021 - 17:08
L'attaquant ivoirien Salomon Kalou admet qu'il a eu une saison difficile en jouant pour Botafogo au Brésil, un club qui a fini sa saison par la relégation.
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Mahamadou Issoufou: "je suis fier d'être le 1er président démocratiquement élu de notre histoire à transmettre le pouvoir"

BBC Afrique - Sun, 21/02/2021 - 16:55
Le président sortant nigérien, Mahamadou Issoufou, se dit fier de "transmettre le pouvoir démocratiquement". Il a voté au second tour de la présidentielle opposant le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum à l'opposant et ancien président Mahamane Ousmane.
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Cameroun : Charles Rollin Ombang Ekath, l'entrepreneur-pasteur qui veut changer la banque en Afrique centrale

Jeune Afrique / Finance - Sun, 21/02/2021 - 11:48
Pasteur et pionnier de la microfinance au Cameroun, le fondateur de La Régionale prépare une introduction à la cote de Douala. Objectif, solliciter un agrément bancaire cette année.
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Le Débat BBC Afrique-Africa Radio avec Alain Orounla

BBC Afrique - Fri, 19/02/2021 - 20:26
Le Débat BBC Afrique-Africa Radio avec Alain Orounla
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Malick Mbaye, entrepreneur, vendeur de thé au gingembre avec style et bonne humeur !

BBC Afrique - Fri, 19/02/2021 - 20:16
Malick Mbaye, surnommé Docteur ginger, est un ancien garde du corps de personnalités qui s'est lancé dans l'entreprenariat. Il vend du thé au gingembre malgré les moqueries de certaines personnes.
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Tokyo 2020 : la ministre japonaise des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, nommée à la tête des Jeux

BBC Afrique - Fri, 19/02/2021 - 16:11
Seiko Hashimoto a été nommée après que son prédécesseur ait été critiqué pour ses propos sexistes.
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Ernest Kamara, Sierra Leone : "comment un refus de visa m'a coûté ma carrière"

BBC Afrique - Fri, 19/02/2021 - 12:43
Peu après la fuite de plusieurs joueurs sierra-léonais lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans de 2003, Ernest Kamara s'est vu refuser un visa pour se rendre à une opération chirurgicale qui aurait pu sauver sa carrière.
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Sanlam, NSIA, Axa… Quand le Covid-19 rebat les cartes de l'assurance santé

Jeune Afrique / Finance - Fri, 19/02/2021 - 10:00
Segment jusque-là négligé sur le continent, faute de clientèle et de rentabilité, l'assurance santé est depuis peu intégrée dans les stratégies de croissance des compagnies. Des leaders historiques aux nouveaux acteurs numériques du marché.
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Burkina : Christophe Dabiré reçoit un rapport sur les défis sécuritaires dans la région de l'Est

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/02/2021 - 00:46

Le Premier ministre Christophe Dabiré a reçu dans la matinée du jeudi 18 février 2021, en audience le secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse. Au cœur de la rencontre, la remise du rapport de l'étude que cette structure a menée sur les défis sécuritaires dans la région de l'Est.

Suite à l'instruction de Christophe Dabiré, le Secrétariat permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse, une structure relevant de la Primature, a sillonné la région de l'Est pour mener une étude sur les défis sécuritaires dans ladite région.

A l'issue de cette mission, le secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse, dirigé par le contrôleur général de police, Dieudonné Ouattara, a rendu son rapport. Celui-ci explique la méthodologie du travail : « Nous avons été sur le terrain mener des enquêtes pendant une dizaine de jours. Nous nous sommes entretenus avec tous les acteurs sur le terrain. Après les différentes analyses qui ont été faites dans nos services, nous sommes repartis faire la restitution de l'étude et le rapport provisoire a été validé par les acteurs au niveau local ».

La mission a également formulé des recommandations dans son rapport. Dieudonné Ouattara dira à ce propos : « Nous avons fait une recommandation pour la mise en place d'un comité de suivi qui sera logé au niveau de la Primature, pour le suivi et la mise en œuvre de ces recommandations. Nous avons identifié les acteurs et les structures de mise en œuvre des recommandations ».

E.K.S/Lefaso.net

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Daouda Azoupiou, ex-ministre des Sports : « J'ai été touché dans mon amour propre par la décoiffe du stade de Tenkodogo qui était en construction »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/02/2021 - 00:45

Alors qu'il siège comme vice-président de la Commission de la jeunesse, de l'éducation, de l'emploi et de la culture (CJEEC) de la 8e législature, l'ex-ministre des Sports et de Loisirs, Daouda Azoupiou, a accordé une interview exclusive à Lefaso.net, le 14 février 2021. Une première, plusieurs mois après la formation du gouvernement dont il fait partie des ministres sortants, le 10 janvier 2021. Celui qui croit dur que « la diplomatie du sport doit inscrire le Burkina Fas dans le concert des nations », veut apporter le soutien nécessaire à son successeur à la tête du département des Sports, mais aussi contribuer au rayonnement du parlement burkinabè.

Lefaso.net : Comment passez-vous votre temps de repos, après le gouvernement ?

Daouda Azoupiou : A vrai dire, il n'y a pratiquement pas eu de temps de repos, car nous sommes rentrés immédiatement dans la phase des élections couplées de 2020. Après cela, il y avait des activités au niveau gouvernemental en fin d'année 2020. Enfin, avec la réélection du président du Faso par le peuple burkinabè, il fallait donc organiser son investiture.

Aussi, nous qui avons eu la chance d'être élus comme représentants du peuple à l'Assemblée nationale, il fallait que nous partions valider nos mandats à l'Assemblée nationale. De ce fait, cette validation a eu lieu le même jour que l'investiture du président du Faso, le 28 novembre 2020. Ayant été élu représentant du peuple à l'Assemblée nationale, il fallait s'y préparer en s'imprégnant des documents sur la constitution des lois et organiser les passations de charges au niveau du gouvernement, étant donné que le gouvernement a été renouvelé et nous avons été remplacé.

Autant d'activités auxquelles nous avons été sollicité. Nous nous sommes donné afin que cela se passe bien. Les différentes sessions au niveau de l'Assemblée nationale nous ont occupé également. De plus, il fallait se préparer pour le discours de politique générale de son excellence Monsieur le Premier ministre. En somme, il n'y a pas eu de temps de repos pour nous, au regard des différentes activités menées.

Quel regard portez-vous sur votre passage au gouvernement ?

J'ai vécu depuis trois années avec l'ensemble des collaborateurs et partenaires dans ce ministère. Autrefois, on avait un regard sur le ministère des Sports et des Loisirs comme le ministère du football ou des Etalons ; où lorsqu'on gagne, c'est tout le monde. Et lorsqu'on perd, on remet la faute sur l'un ou l'autre. Aujourd'hui, on se rend compte que c'est un ministère transversal qui, à la fois, intègre d'autres facteurs tels que la santé, la cohésion sociale, le développement économique, la participation à la croissance économique de notre pays, la diplomatie car le rayonnement d'un pays part de ses talents qui sont portés par le drapeau et lorsque l'on gagne des victoires, c'est le pays qui gagne.

J'ai vécu des moments très forts dans ce ministère au moment où j'ai compris qu'il fallait connaître les missions qui nous sont assignées, connaître les collaborateurs, découvrir tous les partenaires tels que ceux du mouvement sportif. Cela s'est soldé par des engagements très forts en relation avec les référentiels de l'époque que sont le Plan national de développement économique et social (PNDS), le programme présidentiel, la politique nationale des sports et des loisirs.

Nous avons pu ensemble dégager des pistes au cours d'un grand séminaire et nous avons compris qu'il fallait aller dans le sens de la professionnalisation de la gestion du sport et l'économie du sport car il faut participer à la croissance de notre économie, et vu que le sport crée des emplois. Mais avant tout, il fallait développer la médecine du sport, car elle intervient dans plusieurs facteurs. Ce sont la professionnalisation de notre sport, car si l'on veut des athlètes, il faut se rassurer de leur santé et aussi leur apporter des soins nécessaires en cas de blessure. Il y a aussi des questions de diététique, de suivi psychologique. Cela a été un axe important qui nous a conduit à la mise en place d'un centre national sportif. C'est un joyau pour le Burkina Faso.

L'aspect sport-santé consiste à donner de la santé aux travailleurs, car sur cinq jours de travail dans la semaine, si l'on doit parcourir les cliniques pour se soigner, cela diminuera considérablement le rendement. Alors qu'en pratiquant le sport, on remplit les conditions optimales de santé, car on diminue la graisse qui bouche nos artères et on se sent en forme. De ce fait, il faut que le sport soit un facteur de prévention de la maladie. Aussi, il faut que dans nos structures sanitaires, nous puissions avoir des infrastructures pour prendre en charge les malades et leur rééducation. La diplomatie du sport, la formation dans le sport qui a consisté en la mise en place de la relève sportive a été l'un des projets mis en place et qui constitue aujourd'hui l'ossature de la vision en matière de développement de notre sport.

Comment voyez-vous la percée de Hugues Fabrice Zango ?

A notre arrivée, pour les compatriotes de la trempe de Hugues Fabrice Zango pouvant avoir des appuis pour aller aux Jeux olympiques, nous les avions identifiés comme étant des sportifs de haut niveau, puis nous nous sommes battus pour les placer dans des centres importants où ils devraient recevoir des formations d'appui avec des entraîneurs de haut niveau. Aussi, nous leur avons octroyé des bourses mensuelles. Ils sont au nombre de cinq qui en bénéficient. Cela leur a permis de se mettre à l'abri des petits besoins puis de continuer leurs études universitaires.

Hugues Fabrice Zango est un doctorant et nous avons l'œil sur lui, car après avoir battu les différents records africains, il a battu son propre record et il a battu le record mondial. Aujourd'hui, c'est véritablement une médaille olympique que nous attendons de lui aux prochains Jeux olympiques. Cette vision permet à notre pays de mériter sa place dans le concert des grandes nations, car à tout moment, c'est le Ditanyè qui est retenti, les couleurs nationales qui flottent et on parle en bien du Burkina Faso.

Ça nous rappelle encore à tout moment où les autres nous posaient la question à savoir comment nous faisons, que le Burkina Faso est un pays dont les ressources étant limitées où tout est prioritaire, mais parvient dans le domaine du sport à battre des records, malgré l'insuffisance des infrastructures.

Pourtant, le sport féminin traine au Burkina Faso…

Le sport féminin prend de l'ampleur au niveau mondial et c'est une tendance qui se traduit par de grands clubs, de grandes écoles, de grandes compétitions organisées pour développer le sport féminin. C'est dans ce sens qu'au Burkina Faso, nous sommes engagés à prendre en compte la gouvernance du sport féminin, l'implication des femmes au niveau des structures dirigeantes et soutenir les clubs féminins dans n'importe quelle discipline. C'est ainsi que l'on constate de nos jours l'existence de nombreux clubs, et des compétitions au niveau national sont organisées.

Nous disposons donc d'équipes féminines nationales appelées Etalons football, en basket-ball ou en volley-ball. Nous avons pris conscience que c'est une tendance qui va prendre de l'ampleur et que nous devons forcément y mettre les moyens. Cependant, les moyens faisant défaut, nous sommes repartis à la relève sportive pour prendre en compte le sport féminin en recrutant non seulement des jeunes filles de neuf à dix ans, mais aussi des garçons pour les intégrer dans des centres de formation afin qu'ils bénéficient d'une formation pertinente et continuent jusqu'à ce qu'ils deviennent de grands sportifs capables de défendre le pays.

Comment appréciez-vous les performances des Etalons ?

Nous avons accompagné les Etalons et notre joie est que durant les dix dernières années, les Etalons ont pu occuper les meilleures places que sont la deuxième, la troisième et la quatrième place. Il ne reste plus donc qu'à occuper la première place qui est la coupe d'Afrique des nations. Le sport se pratiquant par génération, par promotion, ces Etalons qui nous ont donné ces victoires sont au soir de leur carrière. C'est ainsi que les Etalons ont été renouvelés à 75%-80% de leur effectif.

Ceux qui les ont remplacés sont des jeunes convaincants car la plupart sont d'un niveau mondial et jouent dans de grands clubs. Nous avons également un championnat qui est régulier et d'un très bon niveau. La preuve est que durant ces dernières années, nous avons des clubs qui participent régulièrement aux campagnes africaines tels que Rahimo, Salitas. En somme, nous pouvons dire que notre football a atteint un certain niveau de performance et nous devons forcément nous réjouir et continuer tout en mettant les moyens nécessaires. Les Etalons sont uniques, formidables, capables de remporter de grosses victoires. Nous sommes déjà à l'anti-champ de la CAN 2022, et un match nul nous qualifie immédiatement. Les U-20 sont qualifiés et sont déjà en Mauritanie.

Quelle est votre réaction suite à ce qui s'est passé au retour des Etalons du CHAN ?

Malheureusement, c'est ce qui s'est passé, mais les autorités compétentes ont pris les mesures nécessaires pour éviter de vivre les situations désagréables qui n'honorent pas notre pays. Cela ne s'explique pas par la pauvreté de notre pays qui leur autorise de retirer les maillots. Néanmoins, des mesures ont été prises et dorénavant, les nouveaux responsables s'adresseront aux autorités avant de prendre des décisions.

Que doit faire votre successeur en matière de sports ?

La passation de charges a eu lieu entre Dominique André Nana et moi. Je connais Dominique Nana dans le domaine du sport, car il a été un pratiquant et un dirigeant du sport. Il est aujourd'hui à un niveau de conception car ayant été à la Primature, il voyait passer tous les dossiers au ministère. Il est passionné de sport et connaît bien les domaines du sport. Il a suivi l'évolution du sport parce que le sport évolue au quotidien à travers ses règles, ses pratiques, ses lois. Il a une connaissance également des référentiels du sport. Etant doté de connaissances, je reste convaincu que le management de Dominique Nana permettra de continuer la dynamique que nous avons engagée et atteindre les résultats escomptés car dans notre viseur, il y a plusieurs objectifs attendus ; le ministre s'est fixé également des objectifs pour la CAN 2022.

Le Burkina Faso a-t-il les moyens pour organiser des compétitions telles que la CAN 2029 ?

Je ne peux pas dire que le pays a les moyens, mais le pays a des ambitions et c'est ce qui est essentiel. Nous sommes un pays dont les ressources sont limitées et lorsque nous participons à l'élaboration du budget, nous constatons que tout est prioritaire. Le stade du 4-Août et le stade Sangoulé-Lamizana sont les deux grandes infrastructures sportives qui constituent la prunelle de nos yeux au Burkina Faso. De ce fait, nous ne pouvons pas les laisser se dégrader, car nous n'avons pas mieux que ça.

Même si nous n'avons pas les moyens, nous devons faire des efforts pour les réhabiliter. C'est dans cette lancée de doter le pays d'infrastructures de qualité que le président du Faso a engagé sa campagne sur la réhabilitation du stade de 4-Août en attendant que celui de Bobo-Dioulasso puisse être à l'ordre du jour car des conditions nous sont imposées par les structures supranationales telles que la CAF et la FIFA, obligeant notre pays à se mettre aux normes en matière d'infrastructures. C'est donc une volonté politique qui est affichée et des moyens seront mis en œuvre au fur et à mesure des priorités. Il ne s'agit donc pas de réhabiliter le stade dans sa globalité en tenant compte de tout ce qui est dégradé, mais il y a des aspects qui exigent un regard pour que l'on puisse accueillir les matchs.

Comment comptez-vous impacter l'Assemblée nationale ?

Pour mon expérience au niveau du gouvernement et en tant que citoyen, les rôles sont séparés, c'est-à-dire l'exécutif et le législatif. Au niveau de l'exécutif, les lois sont préparées et élaborées à ce niveau et suivent une certaine trajectoire jusqu'au Conseil des ministres pour aller à l'Assemblée nationale. Nous avons eu l'occasion d'élaborer la loi 050 appelée loi d'orientation des sports et des loisirs au Burkina Faso et adoptée en 2019. C'est ce travail qui est fait au niveau des ministères.

On élabore des lois, on envoie et les différents ministères vont au niveau de l'Assemblée nationale pour défendre leur projet. Par exemple, quand les députés veulent mieux comprendre la gestion des projets, on convoque le ministre et il y va pour défendre. C'est un travail qui est donc fait au niveau du gouvernement et qui aboutit au niveau de l'Assemblée nationale. Maintenant que nous sommes au niveau de l'Assemblée nationale, le rôle du député est de voter les lois qui viendront du gouvernement, les examiner, puis de donner une suite ; de consentir l'impôt, de contrôler l'action du gouvernement en s'assurant que les lois votées sont en harmonie avec celles mises en œuvre par l'exécutif.

En somme, il s'agit de voir si tout est dans les règles de l'art. Il y a également les travaux en commission que nous aurons et au cours duquel nous rencontrerons les sectoriels. Relevant donc de mon domaine et me retrouvant à cet effet vice-président de la commission c'est-à-dire de la jeunesse, l'emploi, la culture, je connais déjà les préoccupations et j'ai une vue plus large de la mission. Cela donne une avance par rapport à la compréhension et au soutien des ministres dans leur projet afin que cela se passe plus vite. Nous mettrons nos énergies en œuvre pour soutenir les projets des ministres qui nécessitent notre accompagnement.

Le gouvernement est une équipe qui travaille. On y distingue la solidarité gouvernementale qui est chapotée par le Premier ministre qui est le chef du gouvernement et donne les orientations. Mais il faut noter que nous travaillons sous la coupe du président du Faso qui fait un pacte avec le peuple et qui se traduit par des référentiels. C'est le travail et la solidarité des uns et des autres qui nous permettront d'avancer. C'est aussi une famille, et pendant les trois années, la famille a fonctionné normalement. Il arrive souvent qu'on ait l'ambition d'aller un peu plus vite dans les projets, mais les moyens font défaut. C'est vrai que c'est décevant mais cela s'explique par le fait que nous sommes dans un pays où les ressources sont limitées. De ce fait, il faut toujours faire preuve de compréhension.

Quelle est votre déception lors de votre passage au gouvernement ?

Comme déception, je peux dire que j'ai été touché dans mon amour propre par la décoiffe du stade de Tenkodogo qui était en construction. A l'époque, je me vantais, car j'avais trouvé les hommes et les soutiens nécessaires pour faire de cette infrastructure une infrastructure modèle. Le technicien est un compatriote résidant en Belgique et qui avait les connaissances nécessaires pour réaliser l'infrastructure. L'entreprise chargée de la construction avait non seulement l'expérience mais aussi le matériel nécessaire pour la réalisation du stade. Malheureusement, au moment où l'on s'attendait à recevoir des applaudissements, les intempéries sont venues remettre en cause nos efforts.

Votre dernier mot.

Je suis parti de ce gouvernement en étant très content et je ne cesse de remercier son excellence Roch Marc Christian Kaboré qui a placé son choix sur moi afin de gouverner ce secteur. Je remercie également les deux excellences Paul Kaba Thiéba et Joseph Marie Dabiré qui m'ont gardé durant ces trois années dans leur gouvernement, et avec qui nous avons travaillé. Je reste convaincu qu'ils ont apprécié mon engagement, mon dévouement et ma disponibilité au travail.

Interview réalisée par Edouard Samboé
et Augustin Khan
Lefaso.net

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Burkina : Huit morts dans une embuscade tendue à des véhicules de transport de civils entre Markoye et Tokabangou dans la région du Sahel (gouvernement)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/02/2021 - 00:40

Dans la matinée du jeudi 18 février 2021, des individus armés non identifiés ont tendu une embuscade à des véhicules de transport de civils entre Markoye et Tokabangou dans la région du Sahel. L'attaque survenue à 4km de Tokabangou alors que les passagers se rendaient au marché de Dolbel, a fait 8 morts et 9 blessés selon un bilan provisoire. Les blessés ont tous été pris en charge par les services de santé.
Le gouvernement adresse ses condoléances aux familles des personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Une opération de ratissage est en cours pour retrouver les auteurs de ces actes barbares.

Le gouvernement invite les populations à la vigilance et à une collaboration accrue avec les Forces de défense et de sécurité. Le gouvernement réaffirme sa ferme détermination à poursuivre sans relâche la sécurisation de l'ensemble du territoire national.

Lefaso.net

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Éducation : Le REN-LAC et ses partenaires interrogent le rôle des associations des parents d'élèves

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/02/2021 - 00:35

Le Cadre de suivi-citoyen des prestations de service en matière d'éducation a organisé, ce jeudi 18 février 2021 à Ouagadougou, un panel sous le thème « La place des associations des parents d'élèves (APE) dans le fonctionnement des établissements d'enseignement du Burkina : état des lieux et perspectives ». Les échanges ont été modérés par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).

Acteurs majeurs dans le fonctionnement et l'animation des établissements scolaires, les Associations des parents d'élèves sont souvent décriées dans la gestion des fonds qu'elles perçoivent à travers les diverses cotisations de leurs membres. La disparité des montants souvent élevés des frais APE amène les acteurs à poser le débat sur l'importance de ces associations.

Une vue des participants avant le début du panel

D'où la tenue d'un panel sur le thème « La place des associations des parents d'élèves (APE) dans le fonctionnement des établissements d'enseignement du Burkina : état des lieux et perspectives ». La rencontre a été organisée par le Cadre de suivi-citoyen des prestations de service en matière d'éducation, une initiative suscitée par le REN-LAC, en collaboration avec le centre d'information, de formation et d'études sur le Budget, et avec le soutien de la délégation de l'Union européenne au Burkina.

A la même table, quatre panélistes. Hector Ouédraogo de l'Union nationale des associations des parents d'élèves du post- primaire, du secondaire et du supérieur (UNAPES-B) ; Maxime Ouattara du Syndicat national des personnels d'administration et de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER), Me Benao Batibié, avocat à la Cour ; Moussa Traoré, représentant le ministère en charge de l'Education nationale, et le modérateur Nacanabo Sagado, secrétaire exécutif du REN-LAC.

Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC a modéré les échanges

Histoire

C'est en 1958 que l'organisation et le fonctionnement des associations des parents d'élèves ont été définis pour la première fois au Burkina Faso, à travers l'autorisation n°27/INT du 02 mai. « Ce texte qui autorise la création d'associations de parents d'élèves restera longtemps inconnu des parents d'élèves, majoritairement illettrés. La mise en œuvre des dispositions de ce texte se fera très lentement en s'appuyant sur les quelques parents lettrés, surtout dans les villes », a expliqué le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves du post- primaire, du secondaire et du supérieur, Hector Ouédraogo.

Hector Ouédraogo, président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves du post- primaire, du secondaire et du supérieur (UNAPES-B)

Plus d'un milliard de francs CFA de frais en 2020-2021

« La participation des parents d'élèves du milieu rural à la vie de ces associations, poursuit-il, a connu son essor pendant la période révolutionnaire, suite à l'adoption de nouveaux textes précisant le rôle des différents acteurs de l'éducation dans la gestion des structures scolaires en 1986 et 1987 ». Dans son intervention, le président de l'UNAPES-B a indiqué que les APE suivent entre autres l'exécution du budget de l'établissement, rendent compte à leur base, et contribuent au financement des activités des établissements.

« Sans les APE il n'y a pas de fonctionnement dans les établissements et cela doit être clair ». Selon lui, les fonds issus des cotisations sont répartis en trois parties : 60% pour le fonctionnement de l'association ; 40% reversés au conseil de gestion de l'établissement et 5% des 60% sont reversés à la coordination régionale et à l'UNAPES-B pour leur fonctionnement. « Mais, précise M. Ouédraogo, le versement de ce pourcentage n'est pas régulier. Pour l'année scolaire 2020-2021, le président de l'UNAPES-B a déclaré que le montant des 40% des cotisations des APE reversés aux différents conseils de gestion pour leur fonctionnement est estimé à plus d'un milliard de francs CFA.

Les participants n'ont pas été avares en questions

Penser une autre voie, aux implications aussi

Dans son intervention, Me Benao Batibié s'est interrogé sur le statut juridique des APE. « Est ce qu'elles ne sont pas des objets juridiques non identifiés ? » L'avocat a indiqué que la plupart des APE sont mises en place de façon informelle. Il est difficile de définir leur nature juridique aussi bien à la base qu'au sommet ; et pour les puristes du droit, difficile de les classer dans les associations de fait. Selon Me Benao Batibié, l'érection d'un autre type de personne morale qui puisse cadrer avec les ambitions des APE doit être envisagée. « Il y a ce qu'on appelle les organismes d'intérêt général qui jouent un rôle de service public au niveau de l'éducation, culturel, etc. », a-t-il laissé entendre.

Me Benao Batibié, avocat à la Cour

Mais l'avocat prévient. La création de ce type de personne morale a des implications. « Si vous bouffez un rond des frais APE, ce ne sera plus un délit mais un crime et vous pouvez être condamné à la perpétuité ». La deuxième implication, poursuit Me Benao, c'est que l'autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la Corruption (ASCE-LC), peut contrôler les fonds conformément à article 5 de la loi organique N°082-2015/CNT. Idem pour la Cour des comptes qui peut intervenir pour le contrôle des fonds.

En attendant, des participants au panel ont indiqué que l'Etat doit sanctionner les APE coupables de mauvaise gestion et interdire toute cotisation spéciale qui s'apparente à une spoliation des parents. La relecture des textes et la formation des membres sont également des suggestions qui ont été faites pour permettre aux APE d'occuper la place qui est la leur, celle de ne pas se substituer à l'Etat.

HFB
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Doctorat en science de gestion : Bertin Ouangraoua prône la « politique contractuelle » pour résoudre les problèmes dans les universités burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/02/2021 - 00:30

Bertin Ouangraoua est désormais docteur en sciences de gestion. Il a soutenu sa thèse de doctorat le 30 décembre 2020 à l'Académie des Sciences de Management de Paris sous le thème : « Mise en perspective théorique et empirique de la contribution de la politique contractuelle à l'amélioration du pilotage des organisations universitaires au Burkina Faso : cas de l'université Joseph Ki-Zerbo ».

Les universités burkinabè rencontrent des difficultés dans leur fonctionnement. Pour Bertin Ouangraoua, pour résoudre les problèmes qui se posent, il est nécessaire de reformer le système universitaire. D'où le fait qu'il propose une politique contractuelle.

L'impétrant a d'abord fait un diagnostic qui remonte aux origines des maux qui minent la bonne marche des universités. Il dira, à cet effet que l'institution universitaire au Burkina Faso connait depuis plus de deux décennies des crises qui tirent leurs sources de la crise financière des années 1990 et de la politique d'accès à l'éducation menée par le gouvernement dans la même période. La crise financière a eu pour conséquence la diminution des ressources financières accordées à l'université et une rupture des investissements, dans un contexte de multiplication des effectifs d'étudiants. Ces crises atteignent leur paroxysme en 2000 et débouchent sur la refondation de l'université du Burkina Faso.

Des reformes de la gouvernance et du pilotage de l'université sont opérées, mais vingt (20) ans après, constate Bertin Ouangraoua, les mêmes problèmes demeurent : l'absence d'autonomie, l'insuffisance des ressources financières et humaines, l'insuffisance des infrastructures, inadaptation des textes et les difficultés de leur application au sein de l'université, les difficultés de pilotage et les problèmes de gouvernance. L'impétrant aboutit ainsi à la conclusion qu'il y a lieu de reformer de nouveau le système universitaire.

Dans cette perspective, indique-t-il, l'adoption d'une politique contractuelle est une piste intéressante au regard de l'expérience faite dans plusieurs pays tels que la France et le Maroc sur le continent africain. Ainsi, dans le cadre de l'élaboration de sa thèse de doctorat à l'Académie des Sciences de Management de Paris (ASMP) sur le thème de la « Mise en perspective théorique et empirique de la contribution de la politique contractuelle à l'amélioration du pilotage universitaire : cas de l'Université Joseph Ki-Zerbo », il met en perspective l'adoption de la politique contractuelle et sa contribution dans la résolutions des problèmes actuels de l'université Joseph Ki-Zerbo, ainsi que des autres universités du Burkina.

Comprendre le concept de la politique contractuelle

La politique contractuelle, définit Bertin Ouangraoua, est un mode de pilotage des universités consistant à instaurer une relation contractuelle entre l'Etat et les universités publiques. Elle consiste en ce que chaque université élabore un projet d'établissement qui peut être triennal, quadriennal ou quinquennal, qu'elle présente à l'Etat (ministère de l'Enseignement supérieur) en vue d'obtenir de lui des ressources pour la mise en œuvre du projet. L'Etat contractualise avec les universités dont les projets d'établissement auront été jugés pertinents, en phase avec sa politique universitaire, et octroie les ressources nécessaires à leur mise en œuvre.

A l'issue de la mise en œuvre des différents projets d'établissement, s'en suit leur évaluation. Les différentes universités dont les projets auront été performants pourront prétendre à une nouvelle contractualisation avec l'Etat. Il s'en suit que la politique contractuelle engendre des changements dans le mode de pilotage des universités qui, désormais, sont pilotées à travers les différents projets tant au niveau du ministère qu'au sein des universités elles-mêmes.

Telle que présentée, argumente l'impétrant, la politique contractuelle inspire des réponses aux différents problèmes rencontrés par les universités au Burkina Faso.

Sa mise en œuvre au Burkina permet d'engager les universités dans une dynamique de gestion prévisionnelle et de modifier la façon de travailler des acteurs, de les sortir du train-train quotidien. Ceux-ci seront amenés à travailler ensemble dans une logique d'élaboration d'un projet universitaire à travers la préparation d'un contrat d'établissement et sa mise en œuvre. Elle permet d'octroyer une véritable autonomie aux universités, jusqu'alors uniquement juridique, au travers du fait que celles-ci décident des actions qu'elles doivent mener.

Sa transposition au Burkina Faso et pour réussir, indique Bertin Ouangraoua, doit se fonder sur une véritable volonté politique d'améliorer le système universitaire du pays. Il y a lieu de tenir des états généraux sur les perspectives de mise en œuvre de la politique contractuelle pour associer les différentes parties prenantes dans le processus, recommande l'impétrant. Puis, il y a nécessité d'engager des reformes des textes universitaires en vue de créer un environnement juridique propice au succès de la politique contractuelle dans l'enseignement universitaire public, conclut-il.

Le Jury, après l'exposé et les réponses données aux questions par l'étudiant Bertin Ouangraoua, a décidé de le reconnaître digne de porter le grade de docteur en sciences de gestion.

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Covid: Macron propose de transférer 3

Slateafrique - Thu, 18/02/2021 - 23:07

Emmanuel Macron a proposé jeudi que les pays riches transfèrent de 3 à 5% des vaccins contre le Covid-19 qu'ils ont en stock à l'Afrique, qui en manque cruellement.

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Promotion du vivre-ensemble : Leaders coutumiers et religieux resserrent les rangs à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/02/2021 - 23:00

C'est par un atelier sous le thème « Le dialogue, une exigence de foi », que des leaders coutumiers et religieux venus de dix régions du Burkina se sont réunis ce jeudi 18 février 2021 à Ouagadougou. Ils ont porté la réflexion sur la promotion du dialogue inter-religieux et du vivre-ensemble.

« Depuis quelques années, notre pays manifeste un intérêt considérablement accru pour la promotion du vivre-ensemble harmonieux et la cohésion dans nos différents lieux de culte. Et pour ce faire, toutes nos communautés, religieuses et coutumières, doivent travailler coude-à-coude pour y parvenir », a situé à l'ouverture, le ministre délégué auprès du ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation, Madiara Sagnon.

Cette rencontre est donc, souligne-t-elle, un rendez-vous important pour tous les participants, car elle va contribuer à concrétiser la volonté de rayonnement des communautés religieuses en tant qu'acteurs avisés.

Paraphrasant Gandhi, le ministre Madiara Sagnon a rappelé que « la vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail »

« La religion, si l'on va du postulat qu'elle est inspirée par Dieu pour rendre l'Homme meilleur et proche de Dieu le créateur, il est évident pour ma part qu'elle engage les pratiquants à des dispositions favorables à la rencontre, à la fraternité. Ces liens ou passerelles ne sauront se faire sans le dialogue qui est une communion que le religieux établit entre lui et son Dieu ; aussi entre lui et ses semblables. (…). Les autorités religieuses et coutumières ont toujours été des autoroutes ayant fluidifié le dialogue social dans les différentes grandes crises socio-politiques qu'a connues notre pays », a cité Madiara Sagnon, représentant le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation.

L'activité s'inscrit dans le cadre du projet « Promotion du dialogue inter-religieux et du vivre-ensemble au Burkina Faso (Pro-DIVE) » financé par le Royaume des Pays-Bas, représenté à la cérémonie d'ouverture par la chargée d'affaires de sa représentation diplomatique au Burkina, Wiesje Elfferich.

Selon Wiesje Elfferich (à droite du ministre, sur cette photo de famille), le dialogue est aussi indispensable pour une meilleure cohésion sociale

« Nous savons que vous, leaders religieux, êtes plus en contact avec les différentes communautés, vous êtes ainsi les personnes qui peuvent faire bouger les choses pour une cohésion sociale durable. Vous êtes, entre autres, le socle de nos sociétés, si l'on peut le dire. (…). Nous savons que chaque société a ses valeurs, ses cultures et coutumes, mais tant que nous privilégierons le dialogue, nous sortirons vainqueurs de cette situation chaotique que nous rencontrons de nos jours au pays des Hommes intègres », justifie Wiesje Elfferich.

Selon le chef de file du consortium UFC-Dori, CDC (Centre diocésain de communication de Ouahigouya) et ADCV (Association pour le développement des communautés villageoises de Fada), François Paul Ramdé, par ailleurs coordonnateur de l'UFC-Dori, au-delà des trois régions prioritaires (Est, Nord, Sahel), sept autres régions du pays sont représentées à cette journée de réflexion.

Toute contribution est bonne pour ramener la tranquillité au Burkina, de l'avis de François Paul Ramdé

« Il y a un peu plus d'intolérance que de par le passé »

« Mieux vivre ensemble, c'est parfois une parole qui ne blesse pas, c'est parfois aussi une réaffirmation. Le dialogue, c'est une exigence de foi. C'est le fondement d'ailleurs de nos différentes religions. Dans toutes les religions, il est prôné l'amour de l'autre. L'amour de l'autre va au-delà de l'amour de son co-religionnaire », explique François Paul Ramdé.

En guise d'état des lieux, M. Ramdé dit observer que les thématiques liées à la stigmatisation, au repli identitaire sont d'actualité ; ce qui n'était peut-être pas le cas, il y a dix ans par exemple. « Cela veut dire que la situation s'exaspère. Mais, il y a quand même des motifs de satisfaction ; des leaders religieux modérés s'engagent et c'est important de pouvoir donner aussi un cadre à ces personnes qui ont des voies conciliantes, rassembleuses, pour pouvoir leur permettre de dire un mot qui apaise, qui permet le dialogue, le vivre-ensemble », teint-il, précisant que c'est ce que poursuit le Pro-DIVE (UFC-Dori recrute un personnel pour la mise en œuvre de son projet de promotion du dialogue interreligieux - leFaso.net).

Le directeur général des libertés publiques et des affaires politiques, Bruce Emmanuel Sawadogo (droite), un des communicateurs à cette journée.

« Il y a une nécessité pour l'Etat de s'impliquer encore plus visiblement ; parce que de plus en plus, selon un certain nombre de rapports, il y a un peu plus d'intolérance que de par le passé. Les pratiques religieuses font parfois abstraction de la nécessité de tolérance et cela, c'est aussi le rôle de l'Etat d'assurer la liberté religieuse. Il y a un certain nombre d'instruments, mais ils doivent être accompagnés par un dispositif de suivi-évaluation pour repérer les goulots d'étranglement ou les difficultés qu'il y a, afin de pouvoir apporter des solutions idoines pour que le vivre-ensemble ne soit pas troublé, en quelque manière que ce soit », suggère François Paul Ramdé, pour qui le dialogue est important à la bonne marche de la société et au vivre-ensemble.

Le ministre Madiara Sagnon, avec à sa gauche, François Paul Ramdé et Wiesje Elfferich de l'ambassade des Pays-Bas.

Focus sur le Pro-DIVE

Le projet « Promotion du dialogue inter-religieux et du vivre-ensemble au Burkina Faso (Pro-DIVE) » est porté par le consortium dont le chef de file est l'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) ; et les membres, le Centre diocésain de communication de Ouahigouya (CDC) et l'Association pour le développement des communautés villageoises de Fada (ADCV).

Le projet couvre trois régions, à savoir l'Est, le Nord et le Sahel. Il a pour objectif général de contribuer à renforcer la stabilité du Burkina par la promotion du dialogue inter-religieux, inter-culturel et le vivre-ensemble harmonieux, particulièrement dans ses zones d'intervention (principaux foyers de l'insécurité ces dernières années).

De façon spécifique, il s'agit de renforcer les capacités des leaders religieux et communautaires dans les processus du dialogue et dans la médiation en vue d'accroître la résilience des communautés dans le vivre-ensemble et réduire l'instrumentalisation du fait religieux et communautaire par les groupes terroristes. L'initiative vise en outre à renforcer la communication et créer ou redynamiser des cadres de concertation pour stimuler le réseautage des acteurs du dialogue inter-religieux et du vivre-ensemble au Burkina.

Le projet « Promotion du dialogue inter-religieux et du vivre-ensemble au Burkina Faso » a une durée de 24 mois (septembre 2020 – août 2022) et a pour cibles, les organisations de base communautaire, les leaders coutumiers et religieux, les communautés religieuses, les centres scolaires et d'éducation, les acteurs de l'Etat et des collectivités territoriales, les journalistes et communicateurs, la population des trois régions (Est, Nord, Sahel), les éducateurs.

O.L.O
Lefaso.net

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Projet « Combattre la pauvreté » : Les acteurs passent en revue les actions menées dans le Centre-Nord

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/02/2021 - 22:54

Les acteurs de mise en œuvre du projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants par le biais d'une protection adaptée » dans la région du Centre-Nord se sont retrouvés le jeudi 18 février 2021 à Kaya. Objectif, échanger autour de l'exécution des activités du projet sur le terrain, pour la période de septembre 2019 à février 2021. La rencontre a été organisée par le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE).

Le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE) a organisé un atelier à l'endroit des acteurs et partenaires de la mise en œuvre du projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Nord et de l'Est par le biais d'une protection sociale adaptée ».

Une rencontre qui vise à faire le point de la mise en œuvre des activités du projet sur le terrain, selon Félicité Bassolé, présidente du conseil exécutif du GASCODE. « A travers cet atelier, nous voulons échanger avec les partenaires de mise en œuvre des activités pour la période de novembre 2019 à février 2021 », a-t-elle expliqué. Et d'ajouter que « cela permettra de faire le bilan, tirer des leçons en vue de formuler des recommandations et suggestions pour une meilleure protection des enfants ».

Casimir B. Segueda prononçant son discours.

Dans son discours d'ouverture, Casimir B. Segueda, gouverneur de la région du Centre-Nord, est revenu sur le contexte de vulnérabilité de sa région, une manière de saluer l'intervention du projet. « Le taux de pauvreté dans la région du Centre-Nord est de 36,75% contre 40,1 au niveau national, et ce taux ne peut être relevé qu'à travers des initiatives pareilles accompagnées de synergie d'action entre les acteurs », a déclaré le gouverneur.

Félicité Bassoleé, présidente du conseil exécutif du GASCODE

Mis en œuvre dans quatre régions du Burkina, le projet intervient dans le domaine du transfert de cash mensuel aux ménages vulnérables. Ainsi, on dénombre 1 235 ménages bénéficiaires dont 515 dans le Centre-Nord. Toute chose qui réjouit les acteurs en charge des questions humanitaires. « L'impact du projet est visible au sein des ménages bénéficiaires, notamment dans la commune de Dargo qui bénéficie de l'intervention du projet. Cela se traduit par une amélioration des conditions de vie et la réduction de la vulnérabilité chez ces ménages », s'est réjoui Zakaria Ouédraogo, directeur provincial de la Femme, de la Solidarité nationale, de la famille et de l'Action humanitaire du Namentenga.

Zakaria Ouédraogo, directeur provincial en charge de l'Action humanitaire du Namentenga.

Rappelons que le projet, qui vient en appui aux efforts du gouvernement, est mis en œuvre par l'UNICEF, avec comme parties prenantes le gouvernement de la Suède, le SP/CNPS, Save the Children International, Inocenti, ASMADE et GASCODE. Le rôle du GASCODE dans ce projet est de faire le suivi pour se rassurer de la perception des fonds transférés aux ménages et mettre en œuvre le paquet d'activités sensibles à l'enfant.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Lefaso.net
Collaborateur Kaya

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Les 3 points à retenir du discours de Tebboune

Algérie 360 - Thu, 18/02/2021 - 22:35

Le Président Abdelmadjid Tebboune a annoncé, ce jeudi soir, plusieurs décisions importantes, dont la dissolution de l’Assemblée populaire. C’est lors d’un discours à la nation, à l’occasion de la journée nationale du Chahid, que le chef de l’Etat a annoncé aux algériens ses nouvelles décisions. Remaniement ministériel dans 48 heures Le chef de l’Etat a […]

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Covid-19 au Burkina : Selon une étude, beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux n'étaient pas scientifiquement prouvés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/02/2021 - 22:22

Le comité de pilotage du projet production de données factuelles et d'analyse en aide aux décisions en matière de couverture sanitaire universelle au Burkina Faso (PUD-CSU) a tenu ce jeudi 18 février 2021, un atelier de présentation des résultats de recherche sur la maladie à coronavirus. Les études ont porté particulièrement sur trois thématiques que sont "la veille médiatique et la recherche opérationnelle pour la prise en charge de la maladie à Covid-19", "les perceptions des agents de santé des mesures préventives et de prise en charge de la maladie à Covid-19" et enfin " des investigations de la transmission communautaire de la maladie à Covid-19".

Les études effectuées par les chercheurs de l'IRSS et de l'IPERMIC sur les différents thèmes en lien avec la maladie à coronavirus ont permis d'arriver à plusieurs conclusions. En ce qui concerne la thématique sur la veille médiatique menée entre avril et octobre 2020, l'objectif de l'étude était de prendre connaissance de ce qui se disait dans la presse sur la maladie mais aussi d'avoir une idée sur les informations fournies par les réseaux sociaux. "Il ressort que beaucoup de commentaires qui n'étaient pas scientifiquement prouvés, ont été faits à travers les réseaux sociaux sur la maladie.

Ces commentaires ont pris une grande ampleur qui a impacté les perceptions des populations. Et sur certains phénomènes qui étaient individuels, il y a eu une grosse tendance à amplifier certaines insuffisances ou certaines conceptions qui n'étaient pas tout à fait exactes", affirme Pr Séni Kouanda, principal investigateur du projet de recherche. Ce qui fait dire aux chercheurs que les réseaux sociaux ont joué un rôle très important pour ce qui est de la connaissance et de la compréhension des populations.

Pour ce qui est de l'étude sur la perception des agents de santé sur le Covid-19, elle a permis de révéler l'absence d'équipements, de médicaments et de consommables. Cette situation a beaucoup éprouvé les agents de santé. Quant au thème de la perception de la maladie par les communautés elles-mêmes, Pr Séni Kouanda soutient que les études ont montré que les populations estimaient qu'elles n'avaient pas les ressources nécessaires pour appliquer les mesures prises par le gouvernement pour éviter la propagation du coronavirus.

Présent à l'atelier de restitution, Dr Brice Bicaba, coordonnateur du CORUS, a laissé entendre que les résultats de ces recherches sur la perception des communautés et des agents de santé vont leur permettre, à son équipe et lui, d'ajuster leurs stratégies afin de mieux répondre aux aspirations des populations et des agents de santé en ce qui concerne la riposte contre le coronavirus.

A l'issue de la restitution des études, les chercheurs ont recommandé au CORUS de mettre l'accent sur la communication de crise qui, selon eux, est très importante car elle évite la propagation des fake news.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Centrafrique: à Bangui, le programme «Nengo» répare les femmes

RFI /Afrique - Thu, 18/02/2021 - 22:10
À l'initiative de plusieurs organisations, dont la fondation congolaise Panzi du docteur Mukwegue, un programme baptisé « Nengo » (« dignité » en sango) s'est ouvert au sein de l’unité gynécologie obstétrique, à l'hôpital de l'Amitié de Bangui. Il prévoit un volet de chirurgie obstétrique, « réparation des femmes ».
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Vers la libération d’une soixantaine de détenus du Hirak (Tebboune)

Algérie 360 - Thu, 18/02/2021 - 21:07

Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune décrète une autre grâce présidentielle au profit d’une soixantaine de détenus d’opinion, à l’occasion du deuxième anniversaire du mouvement populaire (Hirak). Lors du discours à la nation, à l’occasion de la journée nationale du Chahid, le président Tebboune a annoncé la libération prochaine d’une soixantaine de détenus, « À l’occasion […]

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