En France depuis le 18 février pour raisons de santé, le Premier ministre ivoirien ne participe pas à la campagne pour les élections législatives. Mais c'est peut-être sur le plan national que son absence se fait le plus sentir.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d'affaires de près de 2 milliards d'euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d'avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
Ancien ministre saoudien du Pétrole, Ahmed Zaki Yamani est mort le 23 février à l'âge de 91 ans. La veille, Anis Naccache, terroriste libanais, décédait lui aussi, à Damas, à l'âge de 70 ans. Deux hommes qui, avec le terroriste Carlos, ont été au coeur d'une spectaculaire prise d'otages en Autriche en décembre 1975. Récit.
Au pouvoir depuis la fin de 2018, Andry Rajoelina a vu la Grande Île subir de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19. À lui maintenant de prouver à ses électeurs qu'ils ont fait le bon choix.
Le principal opposant au Tchad, Saleh Kebzabo, a retiré lundi sa candidature de la présidentielle du 11 avril en accusant le président Idriss Déby Itno, grand favori pour un sixième mandat, d'intimider ses rivaux par l'usage de la force.
Aux côtés de ses deux fondateurs, SouthBridge s'appuie sur une vingtaine de jeunes recrues souvent issues de grandes écoles parisiennes et débauchées de chez des firmes plus établies.
Aux côtés de ses deux fondateurs, SouthBridge s'appuie sur une vingtaine de jeunes recrues souvent issues de grandes écoles parisiennes et débauchées de chez des firmes plus établies.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire sont devenus lundi les premiers pays à vacciner leus citoyens contre le Covid-10 grâce à Covax. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été le premier à bénéficier d’un vaccin AstraZenecca via ce dispositif destiné aux pays pauvres.
Il y a 80 ans, le 2 mars 1941, le colonel Leclerc, prononçait un serment qui allait entrer dans l'histoire. Après avoir capturé le fort italien de Koufra en plein milieu du désert libyen, au terme d'un incroyable coup de bluff, le futur maréchal promettait de continuer le combat jusqu'à ce que le drapeau tricolore flotte à nouveau sur Paris et sur Strasbourg. Il tenu parole.
La nouvelle société d'investissement du financier franco-ivoirien a levé 300 millions de dollars lors de sa première introduction à la Bourse de New York.
La nouvelle société d'investissement du financier franco-ivoirien a levé 300 millions de dollars lors de sa première introduction à la Bourse de New York.
Le Congo a retrouvé l'aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d'accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.
En perte de vitesse depuis deux ans, le poids lourd de la bourse de Casablanca cible l'activité en dehors du royaume pour redresser la barre.
La pandémie de Covid-19 le confirme : en matière de transformation numérique, l'Afrique est en retard. Au centre d'une guerre d'influence entre Chine et Occident, elle doit faire primer ses intérêts.
Si l'annonce de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Côte d'Ivoire a fait du bruit, il y a encore loin de la parole aux actes : seuls 25 millions d'euros sont à ce jour confirmés.
Sommaire
Actualité :- Ethiopie-Soudan : la question du triangle d’El-Fashaga- Les trois guerres du Sahel
Dossier : L’Algérie deux ans après le début du Hirak- L’impasse politique- L’impasse économique et sociale- La fin annoncée des hydrocarbures- Comment l’Algérie peut-elle tenter de réagir ?
Histoire :L’Egypte est-elle la fille du Sahara ?
Editorial de Bernard Lugan :
En Algérie, le Hirak a débuté le 16 février 2019 en protestation contre la candidature du président Bouteflika à un 5e mandat présidentiel. Il s’est ensuite transformé en lame de fond contre le « Système » qui a fait main basse sur le pays depuis l’indépendance de 1962. Or, si le Covid19 a mis un terme (provisoire) aux immenses manifestations populaires, la crise politique, sociale et morale demeure sur fond d’épuisement de la rente pétrolière et donc de naufrage économique...
L'Algérie a connu son pic pétrolier entre 2005 et 2007 avec 2 millions de barils/jour, puis, la courbe décroissante s’amorça. Jusqu'en 2014, la baisse de production fut voilée par l'envolée des prix, mais, depuis le 3e trimestre 2018, le ralentissement se fait dans des proportions inquiétantes. Cette année-là, la production algérienne a ainsi baissé de 70.000 barils/jour avec une production d’un peu moins de 1 million de b/j (966 000) alors que les chiffres officiels étaient de 1,2 million b/j.
Le choc est donc double, avec à la fois, baisse du prix et épuisement des nappes. En effet, non seulement les gisements actuellement en activité déclinent, mais, encore plus grave, aucune découverte majeure susceptible de redresse le volume des productions n’a été faite.
La situation du gaz n’est guère meilleure. La production moyenne de gaz algérien est d’environ 130 mds de m3. Or, comme 30 à 40% de cette production sont réinjectés dans les puits pour qu’ils puissent demeurer actifs, le pays ne dispose en réalité que d’environ 86 mds de m3 de production commercialisable. De plus, sur ces 86 mds de m3, environ 35 à 40 mds de m3 sont consommés localement pour la fabrication d’électricité. Dans l’état actuel de la production, il ne reste donc qu’une quarantaine de mds de m3 pour les exportations.
Comme pour le pétrole, les exportations algériennes de gaz sont en baisse. Elles sont ainsi passées de 64 mds de m3 en 2005, à 51 mds en en 2018, puis à 48 mds en 2019 et enfin à 41 mds en 2020. Selon M. Abdelhamadjid Attar, actuel ministre de l’Energie, en 2025, les exportations devraient atteindre environ 25 mds de m3, soit moitié moins qu’en 2005...
Ces quelques chiffres illustrent le drame algérien. En effet, les hydrocarbures fournissent, bon an mal an, entre 95 et 98% des exportations et environ 75% des recettes budgétaires algériennes, ce qui permet, puisque le pays ne produit rien, d’acheter à l’étranger de quoi nourrir, habiller, soigner et équiper la population. Or, avec l’effondrement de la rente des hydrocarbures, comment l’Algérie pourra-t-elle encore satisfaire les besoins élémentaires de sa population ? Au mois de janvier 2021, l’Algérie comptait ainsi plus de 44 millions d’habitants avec un taux d’accroissement annuel de 2,15% et un excédent de plus de 900 000 habitants chaque année.
La leçon des crises des années 1986, 1990 et 1994 n’ayant donc pas été retenue par le « Système », l’économie algérienne ne s’est pas diversifiée et elle a continué à vivre sur la rente des hydrocarbures. D’où l’impasse actuelle.
Pour tenter de calmer la révolte populaire qui gronde, les dirigeants algériens utiliseront donc leur joker habituel, à savoir la dénonciation de l’héritage colonial français. Mais ils l’ont tant de fois abattu que le Peuple va finir par ne plus être dupe…
Après qu'une partie de ses administrateurs, emmenée par l'AFD, a tenté de dissoudre l'initiative portée par Emmanuel Macron depuis 2018, une réunion tendue s'est tenue le 25 février. JA en livre les conclusions.
Alors que la part de l'industrie minière dans le PIB stagne à un peu moins de 5 %, les acteurs du secteur appellent le gouvernement à s'appuyer sur eux dans le cadre de la relance économique attendue après la crise du Covid-19.
Jeune Afrique passe à la loupe les nouveaux écosystèmes d'innovation. Plongée graphique dans la data de la très tonique tech africaine.
L'institution panafricaine est sous pression pour maintenir sa note AAA, précieux sésame pour emprunter sur les marchés et conserver son niveau d'activité.
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