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Afrique

Prévention et gestion des conflits communautaires : Les acteurs des Hauts-Bassins renforcent leurs capacités

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 20:00

Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique organise, du 22 au 24 mars 2021 à Bobo-Dioulasso, une session de renforcement de capacités au profit des membres de l'Observatoire régional de prévention et de gestion des conflits communautaires des Hauts-Bassins (OREPREGECC/HB). Cette formation vise à outiller ces acteurs, afin qu'ils puissent mieux préserver la paix et la cohésion sociale dans les Hauts-Bassins voire au Burkina Faso.

Le Burkina Faso, jadis considéré comme un pays de paix et de cohésion sociale, est confronté depuis peu à des conflits communautaires. Il s'agit des conflits liés au foncier, à la chefferie traditionnelle, aux problèmes de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, etc. Ces conflits remettent ainsi en cause les efforts de développement du pays et portent atteinte aux droits humains et au vivre-ensemble. Aussi, ces conflits, s'ils ne sont pas contenus à temps, peuvent entrainer le pays dans un climat d'insécurité généralisée.

C'est conscient de cet état de fait que le gouvernement a mis en place en 2015, l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC). Ce, afin de résoudre de manière pacifique, à travers le dialogue, les conflits qui viendraient à naitre, si possible les empêcher. Ainsi, à travers l'ONAPREGECC et ses démembrements, le ministère en charge des Droits humains (ministère de tutelle de l'instance) a jugé nécessaire de travailler avec l'ensemble des acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des conflits afin de mener des actions concertées pour plus d'efficacité.

Les membres de l'Observatoire régional des Hauts-Bassins

Cet Observatoire a des démembrements aux niveaux régional, provincial, départemental et villageois afin de toucher au plus près les communautés à la base. Dans le but de renforcer les capacités des acteurs de la région des Hauts-Bassins, le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique organise une session de formation à leur profit, du 22 au 24 mars prochain à Bobo-Dioulasso.

Un atelier pour renforcer les capacités des acteurs

C'est le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux de cette session de formation au nom du ministre en charge des Droits humains. La cérémonie a été consacrée également à l'installation officielle des membres de l'Observatoire régional avant le démarrage desdits travaux.

Le gouverneur Antoine Atiou, par ailleurs président de ladite instance, a rappelé que l'Observatoire régional de prévention et de gestion des conflits communautaires est un démembrement de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) qui est une structure d'alerte et de veille. Il est chargé de prévenir et d'assurer la gestion intégrée des conflits communautaires au Burkina Faso.

« C'est au nom de madame la ministre de la Justice et des Droits humains que nous avons procédé à l'installation des membres de l'Observatoire régional de prévention et de gestion des conflits communautaires des Hauts-Bassins. Les conflits communautaires sont récurrents et il convient que nous puissions, avec une structure pluridisciplinaire, prévenir, à défaut gérer ces conflits, parce qu'ils peuvent à terme mettre à mal la cohésion sociale et la paix dans nos régions », a-t-il laissé entendre.

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou

Il estime cependant que plusieurs acteurs géraient ces conflits sans formation. « Aujourd'hui, l'occasion est donnée de disposer, grâce aux partenaires techniques et financiers, d'une formation des membres de la région des Hauts-Bassins. Ce qui va nous permettre de travailler dans un canevas recommandé au plan national et qui nous permettra aussi d'atteindre nos objectifs, à savoir la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans notre région », s'est réjoui Antoine Atiou.

L'occasion était bonne pour lui de rappeler que la question des conflits communautaires reste encore d'actualité au Burkina, pire, ceux-ci prennent de l'ampleur au fil du temps. Tout en exhortant les participants à être attentifs, il n'a pas manqué de les inviter à s'engager avec le gouvernement, afin de prévenir non seulement les différents types de conflits qui viendraient à naître dans la région, mais aussi d'y trouver des solutions.

L'organisation de cet atelier bénéficie ainsi de l'appui technique et financier du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), à travers son programme Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (CoSED). Pour Daouda Yahaya, chef du sous bureau PNUD à Bobo-Dioulasso, « le PNUD apporte son appui au gouvernement à travers son programme CoSED pour soutenir l'installation et la formation des membres de l'observatoire ». Il a indiqué que l'objectif de cet atelier est d'outiller ces membres afin de leur permettre d'assurer une prévention efficace et structurelle des conflits communautaires.

Daouda Yahaya, chef du sous bureau PNUD Bobo-Dioulasso

« Nous appuyons le gouvernement dans ses efforts de préservation de la paix et de renforcement de la cohésion sociale parce que sans la paix et la cohésion sociale, aucun développement ne peut s'envisager. C'est pourquoi, il est important pour nous d'apporter notre appui à cette initiative. Cet appui du PNUD a commencé depuis l'année passée (2020) et on a accompagné l'installation et la formation de ces démembrements dans quatre régions du pays et aujourd'hui c'est le tour de la région des Hauts-Bassins », a expliqué Daouda Yahaya, chef du sous bureau PNUD à Bobo-Dioulasso. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Journée mondiale de l'eau : « L'or bleu » célébré au Musée de l'eau de Moutila

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 19:47

A l'instar des autres pays du monde, le Burkina Faso célèbre la Journée mondiale de l'eau (JME), ce lundi 22 mars 2021. Pour cette édition, l'ONG WaterAid a décidé de célébrer la journée à Moutila, un quartier du village Koanda, dans la commune rurale de Saaba, près de Ouagadougou. Dans ce village, il y a le Musée de l'eau.

Selon les statistiques du ministère de l'Eau et de l'Assainissement du Burkina Faso, à la date du 31 décembre 2020, il y a 23,4% des populations qui n'ont pas accès à l'eau. A cette même date, 55 villages sont sans accès à une source d'eau ; et des centres de santé, des écoles sont encore sans accès à l'eau potable.

Des bidons d'eau conçus artistiquement au sein du Musée de l'eau.

C'est dans un tel contexte qu'intervient la Journée mondiale de l'eau (JME), célébrée chaque 22 mars de l'année. Pour cette année, le thème est : « La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger ». Selon le représentant du directeur pays de WaterAid, Célestin Pouya, cette journée vise à célébrer mais également à sensibiliser et interpeller des gens sur la question de l'eau. Ainsi, dans son intervention, il a déploré les 2,20% du budget de l'Etat pour un secteur aussi important que celui de l'eau. C'est un secteur vital donc il faudrait encore plus d'engagement, a-t-il souligné.

Selon le représentant du directeur pays de WaterAid, Célestin Pouya (au milieu), cette journée doit interpeler chaque citoyen.

Cette préoccupation est également l'objet partagé par le ministère en charge de l'Eau. En tout cas, c'est ce que la directrice régionale eau et assainissement du Centre, Seïmata Oubrian, a fait savoir au cours de cette célébration. Elle a indiqué que le thème international est interpellateur, au regard du rôle socioéconomique et culturel que joue l'eau. Pour amener chaque citoyen à prendre cette question à bras le corps, le Burkina a choisi comme thème : « Rôle et responsabilité de chaque Burkinabè pour la gestion intégrée de l'eau ».

Dans ce musée, il y a plusieurs messages sur l'importance de l'eau.

« Le Musée de l'eau aussi, c'est la vie »

Pour un jour spécial, c'est un cadre spécial qui a été choisi : le « Musée de l'eau ». C'est à Moutila, un quartier du village Koanda, dans la commune rurale de Saaba, près de Ouagadougou, qui accueille ce site. « Nul n'entre dans ce musée que s'il boit de l'eau ! » Voici un message qui accueille tout visiteur des lieux. Ainsi, tous ceux qui boivent l'eau ont pu faire leur entrée.

Ce musée est ‘'une folle'' idée d'Alassane Samoura. Avec ses 30 ans d'expérience dans le domaine de l'eau, il a défendu cette philosophie depuis seize ans. Pour lui, il faut « donner une autre dimension de l'eau » parce que dans plusieurs langues, on dit que « l'eau, c'est la vie ».

Pour le fondateur Alassane Samoura, « le Musée de l'eau est là pour éduquer et sensibiliser sur le défi de l'eau ».

En marge de cette journée, WaterAid a inauguré ce musée. A en croire Célestin Pouya, cette initiative est purement symbolique, car l'eau n'est pas seulement la vie mais « un patrimoine culturel, anthropologique et social ». Et le directeur général du patrimoine culturel, Moctar Sanfo, a marqué sa présence à cette célébration. Tout en félicitant Alassane Samoura pour son initiative, il a déclaré : « L'eau, c'est la vie ; les artéfacts et valeurs qui accompagnent l'eau sont aussi la vie. Donc le Musée de l'eau aussi, c'est la vie ».

Lire aussi Gestion intégrée de l'eau : Le « Musée de l'eau » s'ouvre aux étudiants

L'occasion a été belle pour le fondateur de ce musée de lancer son plaidoyer pour plus de promotion de l'accès à l'eau. Quant à WaterAid, elle exhorte le gouvernement à prendre des mesures urgentes afin de rendre effectif le droit à l'eau des femmes, des filles, des personnes déplacées internes et autres personnes vulnérables.

La cérémonie s'est déroulée sous les arbres du musée.

Une visite guidée du musée a été l'étape finale de cette journée. Un cadre où tout récipient d'eau est mis en valeur. Des petits bidons aux grands en passant par des jarres, rien ne se perd au Musée de l'eau.

Lire aussi SIAO 2018 : Le stand du Musée de l'eau séduit les visiteurs

Cryspin Masneang Laoundiki
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Hauts-Bassins : Le ministre Ousséni Tamboura à l'écoute des préoccupations des hommes de médias de la région

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 19:31

Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, a échangé le lundi 22 mars 2021 à Bobo-Dioulasso avec les acteurs des médias de la région des Hauts-Bassins. Il était accompagné du secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou.

Cette rencontre est la première entre le ministre Tamboura et les acteurs des médias dans la région des Hauts-Bassins depuis sa prise de fonction en février 2021. Selon le ministre de la Communication, cette rencontre vise un double objectif à savoir faire connaissance avec les acteurs des médias mais également écouter leurs défis et préoccupations.

Les participants

Les professionnels des médias des Hauts-Bassins ont posé comme préoccupations, la question de la subvention à la presse dont la majorité d'entre eux ne bénéficie pas à cause des conditions trop contraignantes, la question de la faible visibilité de certaines chaînes sur la TNT qui risquent de disparaître et aussi la question de la répartition des reportages, majoritairement attribués aux acteurs de Ouagadougou.
Les acteurs des médias ont également plaidé pour la carte de presse et le laisser-passer pour un traitement plus optimal et des conditions plus souples d'obtention desdits documents, un meilleur traitement salarial des journalistes pour assurer leur carrière…

Ousséni Tamboura, ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement,

Le ministre Tamboura, pour sa part, a promis de trouver satisfaction à certaines préoccupations à travers un plaidoyer auprès du gouvernement, notamment celle de l'augmentation de la subvention à la presse et, si possible, faire deux appels par an dont un pour les médias nationaux et l'autre pour les médias régionaux.
Il envisage également d'accorder plus d'avantages à la carte de presse tels que des réductions de tarifs dans le domaine du transport, de logements dans les hôtels en partenariat avec les gérants de ces entreprises… Ces derniers pourraient bénéficier de prix de reconnaissance également publiés dans les médias.

Le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou

Le président Faso, Roch Kaboré, ayant initié une rencontre chaque année pour rencontrer les hommes de médias, Ousséni Tamboura a invité les participants à saisir cette opportunité en s'organisant pour mieux présenter leurs préoccupations. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Tanzanie : Félix Tshisekedi rend hommage à Joseph Magufuli

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 22/03/2021 - 18:26


Le Président congolais et président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu un dernier hommage, lundi 22 mars au stade national de Dodoma (Tanzanie), au défunt président John Pombe Joseph Magufuli.

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Beni : vive tension entre les étudiants et corps académique de l'UOS

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 22/03/2021 - 17:40


Une nouvelle tension a été observée lundi 22 mars à l’Université officielle Semuliki (UOS) de Beni (Nord-Kivu), après la reprise des cours au sein de cette institution. Selon des sources académiques, une délégation du Conseil d'administration des universités (CAU) est arrivée dimanche dans la ville de Beni, avec le recteur accusé avec les membres de son comité de gestion de malversations financières par le syndicat de l’UOS.  

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Telnet, l'entreprise qui propulse la Tunisie dans l'espace

RFI /Afrique - Mon, 22/03/2021 - 17:36
La Tunisie a propulsé dans l'espace, grâce au lanceur russe Soyouz, le premier satellite entièrement conçu et fabriqué sur son sol par des ingénieurs tunisiens. Une réussite symbolique forte pour le pays qui se positionne de plus en plus comme un carrefour technologique entre l'Europe et l'Afrique. C'est aussi un succès pour Telnet, le groupe d'ingénierie qui a développé Challenge One, le nanosatellite de cinq kilos.
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Cardinal Ambongo à Modeste Bahati : « Nous voulons qu’une page soit tournée dans la gestion de la chose publique »

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 22/03/2021 - 17:07


« Nous voulons qu’une page soit tournée dans la gestion de la chose publique dans ce pays », a déclaré lundi 22 mars à Kinshasa le Cardinal Fridolin Ambongo, à l’issue d’une audience avec le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Il dit fonder son espoir sur les fidèles catholiques. 

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Burkina Faso : Le ministère de l'Eau et la SNV signent une convention pour la mise en œuvre du projet « Eau, clé du développement durable »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 16:40

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement et l'organisation néerlandaise de développement (SNV) ont signé une convention pour la mise en œuvre du projet Eau, clé du développement durable. C'était ce lundi 22 mars 2021 à Ouagadougou.

C'est ce 22 mars 2021, journée mondiale de l'eau, que l'Organisation néerlandaise SNV, et le ministère de l'Eau et de l'Assainissement ont choisi pour signer une convention pour la mise en œuvre du projet « Eau, clé du développement durable » (ECDD). Ce projet d'une durée de quatre ans est financé par l'ambassade des Pays-Bas à plus de huit milliards de FCFA et sera mis en œuvre par le consortium SNV et World Waternet, deux organisations néerlandaises.

Le projet interviendra dans 17 espaces de gestion des comités locaux de l'eau des cinq agences de l'Eau que compte le Burkina Faso. Il vise à améliorer la résilience des populations dans les territoires cibles par l'accroissement des moyens de subsistance et l'accès aux services de l'eau, l'hygiène et l'assainissement. Il cible les ménages vivant en milieu rural et semi-urbain de la zone d'intervention.

Le projet ECDD sera mis en œuvre par la SNV et World Waternet pour une durée de quatre ans

A terme, le projet devrait permettre de renforcer les capacités des structures de gestion des ressources en eau, conserver les eaux et les sols, améliorer l'accès à l'eau et à l'assainissement en milieu urbain et rural des zones fragiles, puis augmenter et diversifier les stocks et les revenus agricoles des ménages ruraux dans les territoires cibles.

Une opportunité pour les déplacés internes

A en croire le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro, en plus de contribuer à la mise en œuvre des programmes déjà existants, le projet ECDD se présente comme une grande opportunité pour la gestion des besoins des personnes déplacées internes de la zone de projet. En effet, comme l'explique la représentante du chargé d'affaires de l'ambassade du royaume des Pays-Bas, Eléonore Belemlilga, « la situation sanitaire inquiétante du Covid-19 ne doit pas occulter la situation sécuritaire que vivent les populations du Sahel. A ce jour, le Burkina Faso compte plus d'un million de personnes déplacées internes qui ont besoin d'eau, de nourriture, de santé, d'éducation, de sécurité ».

Ousmane Nacro, ministre de l'Eau et de l'Assainissement

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement précise donc que le projet ECDD permettra d'apporter de l'eau potable aux déplacés internes, mais également d'améliorer l'assainissement par la construction de latrines et la sensibilisation de ces déplacés pour éviter les maladies dues au manque d'assainissement et d'eau potable.

Photo de famille

C'est pourquoi, il ne manque pas de remercier le consortium SNV et WWN qui mettent en œuvre le projet, ainsi que l'ambassade du royaume des Pays-Bas pour l'avoir financé. « C'est un don que nous saluons à sa juste valeur et nous souhaitons vivement qu'au bout des quatre ans, nous puissions constater que ce financement a apporté un changement qualitatif au secteur que nous gérons, mais aussi que ce financement aura amélioré les conditions de vie de nos populations des villes et des campagnes », a laissé entendre le ministre Ousmane Nacro.

Justine Bonkoungou
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Journée mondiale de l'eau: un enfant sur trois manque d'eau au Nigeria

Slateafrique - Mon, 22/03/2021 - 15:50

Au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, près d'un enfant sur trois manque d'eau pour couvrir ses besoins j

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La Tunisie, premier pays du Maghreb

Slateafrique - Mon, 22/03/2021 - 15:50
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Nouveau massacre dans l'ouest du Niger, près de 130 morts en six jours

Slateafrique - Mon, 22/03/2021 - 15:50

Près de 130 morts en six jours: les attaques de jihadistes présumés visant les civils s'intensifient dans l

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RDC : Lamuka exige la reforme avant la désignation des dirigeants de la CENI

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 22/03/2021 - 15:42


Dans une déclaration publiée lundi 22 mars à Kinshasa, la plateforme Lamuka dit désapprouver la démarche entreprise actuellement par les confessions religieuses pour designer les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

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« 300 militants » de L'AUTRE Burkina/PSR au MPP : « C'est faux et c'est de l'intox à la limite un fake », dément le parti

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 15:15

Ceci est un communiqué du parti politique L'AUTRE Burkina/PSR. Il est relatif à une information selon laquelle, certains de ses membres ont démissionné pour rejoindre le MPP, parti au pouvoir. L'AUTRE Burkina/ PSR « dément » cette information qu'il qualifie d'« intox ».

A l'issue d'une rencontre du MPP tenue le 20 mars à Poa, nous apprenons que « 300 militants » de notre parti nous ont quittés pour rejoindre les rangs du Mpp. Disons-le tout de suite, c'est faux et c'est de l'intox à la limite un fake. Mais qu'en est-il réellement ?

En début de semaine passée deux (02) de nos candidats aux dernières élections, Evariste ZOUBGA et Abdoul Karim NANA ont rencontré (à leur demande) le Président du parti à son domicile pour lui signifier leur volonté d'adhérer au Mpp. Ils ont été très courtois et même sincères dans leur démarche, mettant en avant leur volonté de nous quitter tout en préservant les bons rapports humains. Mieux ils ont indiqué qu'au Mpp, ils auraient des chances d'obtenir des contrats de marchés publics ce qui n'est pas possible dans notre parti. Et c'est une évidence ! Le Président a donc pris acte de leur décision surtout que ce sont des sympathisants n'appartenant à aucune structure du parti.

Et le dimanche 21 au lendemain du meeting, à l'issue de nos échanges avec les responsables de nos structures, il ressort qu'en dehors des deux (02) sympathisants ci-dessus cités aucun militant de la sous-section n'a démissionné, même si de nos jours le nomadisme politique a atteint un niveau jamais égalé. Pour nous ce sont des mensonges grossiers.

Et la présence d'élèves habillés pour la circonstance aux couleurs du Mpp met à nu le mensonge organisé. En tout état de cause, Mr les responsables Mpp de Poa, si la « défection de nos 300 militants » peut contribuer à convaincre enfin et définitivement Simon à valider la candidature de notre frère Seydou Bouda au poste de PM, notre parti aura été utile à vous et vous aurez atteint votre objectif. Mais ça commence mal.

Aux responsables de l'AUTRE Burkina, toutes nos félicitations et aussi nos encouragements car si dans vos rangs les adversaires ont pu retirer 300 militants, cela prouve que vous avez de grandes capacités de mobilisation même dans ce contexte difficile.

LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT !

Ouagadougou le 22 mars 2021

Pour la sous-section

Le Service de communication du parti

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Congo-Brazzaville : L'opposant Guy-Brice Parfait Kolelas n'est plus

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 14:53

Gui-Brice Parfait Kolélas, principal opposant du président congolais, Denis Sassou Nguesso, est décédé, ce lundi 22 mars 2021 à l'âge de 60 ans. Selon la Radio France internationale (RFI), il est mort dans l'avion alors qu'il se rendait à Paris en France pour se soigner du Covid-19.

Selon RFI, ''dans une vidéo publiée le samedi 20 mars 2021, où il paraissait très affaibli, il disait se ''battre contre la mort'' et appelait ses soutiens à se rendre aux urnes pour faire advenir le changement.

Économiste de formation, Gui-Brice Parfait Kolélas a suivi les pas de son père, Bernard Kolélas, Premier ministre du prédécesseur de Sassou Nguesso. Gui-Brice Parfait a occupé la deuxième place à la présidentielle de 2016.

Ce dimanche 21 mars 2021, il se présentait pour la seconde fois à l'élection présidentielle qui se tenait dans son pays. Élection à laquelle Denis Sassou Nguesso, 36 ans au pouvoir, est candidat à sa propre succession.

Un scrutin qui s'est déroulé "à huis clos", puisque l'accès à internet et aux réseaux sociaux a été coupé lors des votes et certains observateurs se sont vu refuser les accréditations. C'est le cas de la conférence épiscopale.

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Niger: 137 morts dans une attaque à Tillia au nord-ouest du pays

RFI /Afrique - Mon, 22/03/2021 - 14:41
Dans un communiqué publié ce lundi 22 mars dans la soirée, le gouvernement nigérien a annoncé que 137 civils ont été tués et plusieurs autres blessés lors de l’attaque dimanche 21 mars de plusieurs villages et campements du département de Tillia, dans la région de Tahoua, près de la frontière malienne. Un deuil de trois jours a été décrété à partir du 23 mars.
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Décès de Marie-Soleil Frère : Lassané Yaméogo rend hommage à sa directrice de thèse

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 22/03/2021 - 14:35

Le monde des médias pleure depuis le 19 mars 2021 Marie-Soleil Minoungou Frère. Chercheure en enseignante en sciences de l'information et de la communication, elle a encadré plusieurs étudiants burkinabè dont Lassané Yaméogo (chercheur au CNRST) qui rend ici hommage à celle qui a été sa directrice de thèse.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Lassané Yaméogo, docteur en sciences de l'information et de la communication de l'Université libre de Bruxelles - ULB (Belgique) et de l'Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso). Je suis Attaché de recherche à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), chercheur associé au Centre de recherche en information et communication (ReSIC) de l'ULB et membre du Laboratoire des pratiques et des identités journalistiques (LaPIJ) de cette même université. Je suis par ailleurs enseignant à l'Université Joseph Ki-Zerbo, à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille en France et à l'Université Thomas Sankara où je coordonne un projet de formation certifiante « Journalisme, communication et conflits).

Comment avez-vous connu Marie-Soleil Frère et en quelle année ?

Avant de répondre à votre question, permettez-moi de saluer la mémoire du brillant Soleil qui vient de se coucher à 52 ans. La disparition de Marie-Soleil Frère est une grosse perte pour la communauté scientifique, pour les chercheurs en sciences de l'information et de la communication, pour les journalistes et les étudiants en journalisme. Je souhaite que là où elle, elle repose en paix et continuer d'inspirer ce monde.

J'ai connu Marie-Soleil en 2011, quand j'ai décidé d'entreprendre des démarches pour des études doctorales après l'obtention, en 2010, d'un Diplôme d'Etudes Approfondies- DEA (aujourd'hui Master II recherche) en sciences de l'information et de la communication à l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) de l'Université Joseph Ki-Zerbo. Je suis allé voir le Professeur Serge Théophile Balima qui avait dirigé mon mémoire de DEA pour lui parler de mon projet doctoral.

Le professeur m'a encouragé et m'a conseillé de prospecter la perspective d'une codirection ou d'une cotutelle avec une université occidentale car c'est l'option qui allait me permettre d'aller relativement plus vite. Je rédige alors un projet de thèse que j'envoie à plusieurs professeurs en France dont Annie Lenoble- Bart de l'Université Bordeaux Montaigne que je ne connaissais pas.
Celle-ci me répond que mon projet est intéressant, mais qu'elle était malheureusement admise à la retraite et donc ne pouvait plus encadrer des doctorants. Elle m'oriente vers Marie-Soleil Frère, alors enseignante à l'Université libre de Bruxelles, en m'envoyant son e-mail et en la mettant en copie. J'envoie sans tarder mon protocole de recherche à Marie-Soleil qui me répond qu'elle viendra en vacances en août à Ouagadougou et qu'elle m'accordera un rendez-vous pour qu'on en discute. Elle arrive effectivement en août 2011 et m'accorde le rendez-vous à son domicile au quartier Petit Paris de Ouagadougou. Elle me remet mon projet plein de stylo rouge et me fait part, pendant environ une heure, de ses observations et me demande de le retravailler selon ses commentaires.

Par ailleurs, elle m'informe de la possibilité pour moi d'avoir une inscription à l''Université libre de Bruxelles, mais à condition que j'obtienne une bourse ou que j'apporte la preuve que je dispose de ressources financières suffisantes pour m'autofinancer. Je lui ai dit que j'allais plutôt me lancer dans la recherche de bourse parce que je suis issu d'une famille modeste qui n'est pas en mesure de supporter mes études en Belgique. Elle m'a conseillé de consulter le site de l'ULB de temps en temps car des appels à bourses y sont souvent publiés. C'est ainsi que je suis tombé un jour sur un appel des Relations internationales de l'ULB (Fonds LEWIN – Inès HENRIQUE DE CASTRO), auquel j'ai postulé et, heureusement, j'ai été sélectionné. S'en est suivie mon inscription en octobre 2012 à l'ULB dans le cadre d'une cotutelle avec l'Université Joseph Ki-Zerbo et comme promoteurs ou directeurs de thèse les professeurs Serge Théophile Balima et Marie-Soleil Frère.

Quelle a été la nature de vos rapports ?

Des rapports très cordiaux et non distanciés. Prof Marie-Soleil était d'une grande qualité à la fois scientifique et humaine. Elle ne savait pas apprécier le travail scientifique à demi-mot. Elle était rigoureuse, méthodique et pointilleuse. Quand elle devait me retourner un chapitre de ma thèse ou un article que je lui ai soumis pour appréciation, je devenais stressé parce que je savais qu'elle ne me fera pas de cadeau. Elle avait une connaissance si fine de l'écosystème médiatique africain, particulièrement de l'Afrique de l'Ouest et des Grands Lacs, et des auteurs de référence que ses observations et commentaires me ramenaient de nouveau sur le terrain ou dans les ouvrages. Des collègues doctorants, Bellarminus Kakpovi, Marie Fierens, Pierre N'Sana que je salue de passage, qui partageaient avec moi le même bureau à l'ULB vivaient également le même stress quand ils étaient « convoqués » pour recevoir leurs textes. Ella savait amener ses doctorants à sortir de l'occidentalo-centrisme et à ancrer leur sujet de recherche dans des approches locales et contextualisées.

Marie-Soleil était aussi une grande dame au grand cœur. Elle avait un sens élevé des relations humaines. Elle invitait chaque année tous ses doctorants à un dîner dans un restaurant VIP de Bruxelles et c'est elle qui payait l'addition. Elle invitait également régulièrement ses doctorants à son domicile autour d'un repas. Elle était d'un humanisme débordant.

Comment appréciez-vous la chercheure et l'enseignante qu'elle a été ?

Prof Marie- Soleil explore dans sa recherche les spécificités des systèmes médiatiques africains, en particulier ceux des pays d'Afrique francophone, dans une perspective de « désoccidentalisation » des sciences de l'information et de la communication. Ses travaux questionnent les interactions entre les différents acteurs du champ médiatique (journalistes, techniciens, directeurs d'entreprise de presse), de même que leurs relations avec les champs politique, économique et social. Elle aborde ce virage scientifique déjà à partir de sa thèse de doctorat intitulée « Presse et Démocratie en Afrique francophone : de la communication traditionnelle à l'émergence de la presse privée dans les transitions démocratiques au Bénin et au Niger » qu'elle a soutenue en 1997 à l'ULB.

Je peux dire, sans prétention aucune, que Marie-Soleil constitue en elle seule une bibliothèque. Elle a publié sur le sujet des médias et du journalisme d'Afrique francophone sept (07) ouvrages à titre de seul auteur, trois (03) ouvrages à titre seul éditeur, vingt-sept (27) contributions dans des ouvrages collectifs, trente-sept (37 articles dans des revues scientifiques internationales, dix-sept (17) rapports issus de recherche empirique, trois (03) notes de lecture, deux (02) policy brief, cinq (05) préfaces de livres, une (01) postface, neuf (09) préfaces et coordinations d'ouvrages de vulgarisation.

Elle avait d'autres projets de publication dont la traduction en anglais de son dernier livre, Journalismes d'Afrique. Elle tenait tellement à ce projet que, même sur son lit d'hospitalisation, elle y travaillait. Je lui ai même envoyé, en février dernier, des informations sur la situation des médias au Burkina ainsi que mes récents articles pour qu'elle actualise certaines données. Je souhaite vivement que ce projet qui lui tenait à cœur ne reste pas dans son tiroir, mais soit publié à titre posthume.

Marie-Soleil a aussi été une excellente enseignante. Elle savait nourrir ses enseignements de ses propres recherches. A l'Université libre Bruxelles, elle m'a souvent fait l'honneur de m'inviter à ses cours. Elle m'a aussi parfois confié des Travaux dirigés (TD) que j'administrais à ses étudiants. Elle y dispensait, entre autres modules, Médias et Systèmes politiques en Afrique ; Médias et Communication dans les pays du Sud.

Quels souvenirs gardez-vous d'elle ?

Une dame d'un courage exceptionnel. Malgré la maladie, elle n'avait jamais cessé de travailler. Elle ne s'était jamais montrée vaincue. Elle est restée stoïque, enthousiaste et joviale. Cela m'a profondément marqué. Je retiens également d'elle quelqu'un qui a le sens du bien commun. Alors qu'elle assurait la coordination Nord du Projet de formation Sud (PFS) « Journalisme, communication et conflits » mis en œuvre au Nord par l'Université libre de Bruxelles et au Sud par l'Institut des Sciences des Sociétés du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et l'Université Thomas Sankara, elle a, volontiers, confié la direction dudit projet à d'autres collègues quand sa santé a commencé à se dégrader. Sous d'autres cieux, on n'aurait pas vu cette passation de charges pour raison de maladie. On meurt avec les charges ! La dernière fois que nous nous sommes vus virtuellement c'était le 17 février 2021 lors d'une réunion visio sur les perspectives du lancement des activités du projet. L'agenda a été pris pour ce semestre et nous travaillerons à cela pour honorer sa mémoire.

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