La population de Matadi dans le Kongo-Central dénonce le monnayage du couvre-feu par certains agents des services de sécurité. Selon ces habitants, le couvre-feu n’est plus qu'un slogan. Des témoins affirment que les taximen et ceux qui font le travail de nuit circulent aisément, moyennant quelques billets de banque à verser devant les barrières installées par les agents de l’ordre. La population de Matadi demande aux autorités compétentes de conscientiser et de rappeler à l'ordre les policiers qui s'adonnent à de telles pratiques.
La Coalition des ONG congolaises de lutte contre la corruption (COCOLUCO) basée à Kenge, chef-lieu de cette province du Kwango dénonce « la politisation des élections du bureau du conseil provincial de la jeunesse », alors que ces élections sont apolitiques.
Selon son secrétaire exécutif provincial, Patrick Kakesa Mumbulu, les élus nationaux du Kwango veulent s’impliquer dans ces élections afin de placer les leurs. Il déplore la lenteur et les reports dans l’organisation de ces élections.
Dans un message publié jeudi 8 avril, le comité permanent de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) alerte sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par des massacres des populations civiles notamment les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
L’appel lancé ce jeudi 8 avril par le mouvement prodémocratie de la « LUCHA », pour exiger la paix dans l’Est de la RDC et le départ de la MONUSCO, n’a pas été suivi dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Les écoles n’ont connu aucune perturbation ; les banques, marchés, magasins et autres boutiques ont ouvert, malgré qu’il n’eût pas d’engouement dans l’avant-midi. Quelques militants de la LUCHA, qui voulaient manifester au niveau du poste de la SNEL, ont été vite dispersés par la police.
(Ouagadougou, 08 avril 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, procédera demain vendredi 9 avril 2021 à l'inauguration du Centre de radiothérapie de Bogodogo.
Avec une capacité de prise en charge de 1 500 patients par an, ce centre permettra de traiter sur place plusieurs cas de cancers, notamment les cancers du col de l'utérus, de la prostate, du poumon, du rectum, de l'œsophage et de l'estomac.
Le centre de radiothérapie est réalisé par l'Etat burkinabè avec l'appui de l'Emir du Qatar, à travers le Fonds qatari pour le développement, pour un coût total de 7 milliards 700 millions de francs CFA.
La réalisation du Centre va permettre de réduire la morbidité et la mortalité liées au cancer, dans notre pays. L'infrastructure est équipée d'un plateau répondant aux normes internationales.
Le Centre de radiothérapie de Bogodogo, qui traduit la volonté du président du Faso de doter le pays d'un système sanitaire performant, va contribuer à réduire les évacuations sanitaires à l'extérieur.
Direction de la communication de la présidence du Faso. Avec DCPM/ministère de la Santé.
Illustration / archives : le président du Faso sur le site du chantier, le 20 juin 2020.
Le créateur burkinabè Issa Sorogo, alias Soro Bis, et ses partenaires ont lancé le lundi 5 avril 2021, à Ouagadougou, le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina Faso. Ce catalogue fait une promotion exclusive de la mode et du tourisme au « pays des Hommes intègres ».
C'est l'épouse du chef de l'État, Sika Bella Kaboré, qui a dévoilé le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina, le 5 avril 2021 à Ouagadougou lors de la cérémonie de lancement. Premier du genre, ce document met en exergue à la fois les créations « made in Burkina » mais aussi les sites touristiques que regorge le Burkina Faso.
De l'avis de l'initiateur Issa Sorogo, la mode et le tourisme vont ensemble. D'après lui, une mode qui ne se véhicule pas à travers le tourisme ne peut pas se développer. C'est ce qui explique la combinaison de ces deux éléments pour la création du présent catalogue.
Le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina est national et non régional encore moins ethnique. Il vise à mettre en lumière la beauté du Burkina Faso à travers les créations de ses stylistes et ses sites touristiques. « L'idée, c'est de montrer le côté positif du Burkina Faso. On est fatigué d'entendre qu'il y a eu des attaques, des morts,… parlons un peu de mode, ça rallonge la vie », a ajouté Soro Bis.
L'initiative est appréciée à juste titre par les autorités, en témoigne la présence de l'épouse du chef de l'État, des ministres en charge du Commerce et des Affaires étrangères, et du maire de la ville de Ouagadougou, à la cérémonie de lancement.
Sika Bella Kaboré a félicité les initiateurs pour avoir réussi à lancer le catalogue malgré le contexte du covid-19. Elle espère qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin et a souhaité bon vent à la parution. Le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, dans le souci de promouvoir le catalogue, s'est engagé à le rendre disponible dans toutes les ambassades, les consulats ainsi que les missions diplomatiques du Burkina Faso. « C'est un document qui sera dans nos valises pour être présenté comme carte postale du Burkina », a laissé entendre le ministre Alpha Barry.
Le doyen des créateurs, Pathé Ouédraogo alias Pathé'O, a invité les jeunes créateurs à s'unir davantage afin d'arriver à de meilleurs résultats. « Que les jeunes créateurs sachent que c'est en ayant des idées communes qu'on y arrivera. Seul, on ne peut rien faire », a soutenu le doyen Pathé'O. Le catalogue de mode et de tourisme sera disponible dès cette semaine au musée national ainsi qu'à Fashion Alive.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Les grandes familles BONANE, KY, KI-ZERBO, ZERBO, TOE, PARE à Toma, Tougan, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dakar et Abengourou (RCI)/
Les enfants : Cécile épouse COMPAORE, Andrée Marie épouse DIAGNE, Bernadette épouse BASSINGA, Angèle, Jacqueline, Blandine épouse THIEBA, Dieudonné Maurice, Marguerite épouse OUEDRAOGO, Thérèse épouse NABALOUM, Joachim Frank, Paul Francis, Emmanuel.
Les familles alliées :
COMPAORE, DIAGNE, BASSINGA, SAMA, DIALLO, THIEBA, BAGA, OUEDRAOGO, NABALOUM, ZONGO ET KABORE
Les petits enfants et arrières petits-enfants,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, sœur, tante, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Mamy Nelly BONANE / TOE
Décès survenu le jeudi 08 avril 2021 à son domicile à Dapoya II, dans sa 94ème année.
PROGRAMME DES OBSEQUES
LUNDI 12 AVRIL 2021
19H00 : Veillée funèbre au domicile familial à Dapoya II
MARDI 13 AVRIL 2021
08 H 00 : Levée de corps
09 H 00 : Absoute à l'église Paroisse Sacré Cœur de Dapoya suivie de l'enterrement au Cimetière Municipal quartier Saint Léon.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de notre très chère mère repose en paix !
UNION DE PRIERES !
Dans un contexte d'extrémisme violent où la cohésion sociale et le vivre-ensemble sont mis à rude épreuve, le gouvernement burkinabè et le système des Nations-unies lancent un projet de prévention et gestion des conflits dans la région de l'Est. Les 8 et 9 avril 2021, se tient un atelier technique de planification des activités dudit projet élaboré par le PNUD, la FAO et INTERPEACE avec les acteurs de la société civile, les services techniques et les autorités des différents niveaux à Fada N'Gourma.
C'est un projet qui vise à réduire les risques de conflits et à renforcer un processus de cohésion sociale inclusif des groupes les plus à risque dans la région de l'Est, particulièrement autour du foncier et des ressources naturelles, et de rendre les communautés plus résilientes face aux défis que pose la question des terres et des ressources naturelles.
Pour le gouverneur de la région de l'Est, Saïdou Sanou, la région subit une crise humanitaire sans précédent que le gouvernement cherche à réduire au maximum. « Les communautés à la base doivent jouer un rôle essentiel dans la vie socio-économique de la région. Les compétences et expériences endogènes doivent être mises en avant dans nos approches de développement de ces communautés », dit-il. Le gouverneur souhaite de ce fait que les échanges soient d'une excellente qualité assortie d'un plan de travail dont les activités seront en phase avec les priorités au niveau de la région et renforceront la cohésion sociale.
Selon le conseiller résilience au PNUD Burkina Faso, Martin Mbanda, le but est de connaitre la problématique des conflits autour de l'accès aux ressources naturelles, qui peuvent dégénérer en conflits intercommunautaires, afin de parvenir à une gestion de manière pacifique tout en conciliant la loi foncière avec les pratiques traditionnelles. « On aimerait avoir de bonnes pratiques endogènes qui pourront être répliquées dans d'autres pays », a-t-il souhaité.
Pour une durée de deux ans, le projet coûtera environ 2,5 millions de dollars.
G. ABOUBACAR
Lefaso.net / Fada N'Gourma
Une messe a été organisée jeudi 8 avril dans la matinée sur initiative de plusieurs organisations de la société civile au stade Matokeo à Butembo. Différentes confessions religieuses y ont pris part.
Les organisateurs font savoir que ce culte a été organisé pour demander l’intervention divine pour le retour de la paix dans la région de Beni où des massacres récurrents sont enregistrés.
La plupart des participants à cette messe était habillés en noir, symbole de deuil.
Des mouvements citoyens manifestent depuis ce matin dans la ville de Beni au Nord-Kivu pour réclamer la fin des massacres des civils. Les activités sont paralysées dans l’agglomération.
Des manifestations sporadiques sont signalées dans les quatre communes de la ville. Les manifestants s’organisent en petits groupes. Certains disent vouloir se rendre à la base de la MONUSCO à Boikene.
Les conditions de vie des près de dix mille déplacés venus du territoire de Beni et qui ont trouvé refuge à Butembo se détériorent depuis lundi.
D’après l’ONG Intégration sociale pour la promotion des nécessiteux (ISPRON) qui s’occupe des déplacés, ces personnes vivent habituellement grâce à l’assistance apportée par des personnes de bonne volonté. La paralysie des activités à Butembo a brisé cet élan. Ce qui impacte gravement sur les conditions de vie des déplacés.
Alors que certains coins de sa province sont paralysés à la suite des mots d’ordre des mouvements de la société civile qui appellent la population à observer «10 jours sans activités», le gouverneur du Nord-Kivu redoute les conséquences économiques de cette campagne.
«Nous avons besoin que l’Etat fonctionne. Nous avons besoin que l’économie tourne. En demandant aux commerçants de ne plus travailler, il y en a qui vont faire faillite», avertit Carly Nzanzu Kasivita.