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Afrique

Sud-Kivu : les communautés Hutu et Tembo de Kalehe s’engagent à la cohabitation pacifique

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 20:55



Les communautés Hutu et Tembo habitants le territoire de Kalehe s’engagent à promouvoir la culture de la paix dans leur milieu de vie. Ils l’ont déclaré jeudi 8 avril au cours de la rencontre de réconciliation organisée par l’administrateur de territoire, après les affrontements sanglants entre les groupes armés communautaires qui ont fait des morts la semaine dernière. 

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Prince Philip : 99 ans, 143 pays et une épouse très célèbre

BBC Afrique - Fri, 09/04/2021 - 20:53
Il était l'homme qui était aux côtés de la reine Elisabeth II - et sans doute le mari le plus célèbre du monde.
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Butembo : un manifestant blessé par balle

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 20:42



Un manifestant a été blessé par balle vendredi 9 avril à Butembo.

Selon le commandant intérimaire de la Police nationale congolaise (PNC)/ Butembo, la victime a été touchée par une balle perdue.

Le commissaire supérieur Polo Ngoma déplore toutefois le jet des projectiles qu’ont essuyé les forces de l’ordre de la part des manifestants. 

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Pourquoi il est illusoire de s’obstiner à continuer de croire qu’une « pacification des mémoires » avec l’Algérie et le Rwanda est possible

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Fri, 09/04/2021 - 20:11
Emmanuel Macron s’obstine à refuser de voir que la France, l’Algérie et le Rwanda ne parlent pas de la même chose quand est évoquée la question mémorielle. Pour Paris, l’histoire est une science permettant de connaître et comprendre le passé. Pour Alger et pour Kigali, il s’agit d’un moyen servant à légitimer les régimes en place à travers une histoire « arrangée ». L’incommunicabilité étant totale, les dés sont donc pipés dès le départ. D'où le naufrage du « Rapport Stora » et du « Rapport Duclert ».

L’Algérie et le Rwanda ne veulent en effet pas d’une « pacification des mémoires » au sens où l’entend la France puisque toute normalisation passerait obligatoirement par des concessions mémorielles qui feraient exploser les fausses histoires sur lesquelles reposent les « légitimités » des deux régimes. Le président algérien Tebboune l’a d’ailleurs plus que clairement reconnu quand il a déclaré que « la mémoire nationale ne saurait faire l’objet de renonciation, ni de marchandage ».
En définitive, la France recherche une paix mémorielle fondée sur une connaissance scientifique des évènements du passé quand l’Algérie et le Rwanda exigent son alignement sur leurs propres histoires fabriquées.

Avant de se lancer d’une manière évaporée dans le processus de mise à plat des mémoires, Emmanuel Macron aurait peut-être pu entrevoir la considérable différence d’approche des pays concernés, ce qui lui aurait alors permis de comprendre que sa démarche était vouée à l’échec. Mais, pour cela, il lui aurait fallu demander conseil aux véritables spécialistes de l’histoire de l’Algérie et du Rwanda, aux connaisseurs des mentalités leurs dirigeants. Or, et tout au contraire, pour le dossier algérien le président français a choisi de s’adresser à un historien militant signataire d’une pétition de soutien aux dérives islamo-gauchistes de l'UNEF, et, pour le dossier rwandais, à un historien totalement incompétent en la matière. Benjamin Stora s’inscrit dans la ligne de l’histoire officielle algérienne écrite par le FLN quand la thèse de Vincent Duclert portant sur « L’engagement des savants dans l’affaire Dreyfus », ne fait pas de lui un connaisseur de la complexe alchimie ethno-historique du Rwanda… et ne l’autorise pas à oser parler, contre toute la culture régionale, d' « absence d’antagonismes ethniques dans la société traditionnelle rwandaise » (!!!).

Comment Emmanuel Macron pouvait-il d’ailleurs attendre une « avancée » de la part du « Système » vampirique pompant la substance de l’Algérie depuis 1962 quand celui-ci veille avec un soin plus que jaloux à ce que l’histoire légitimant sa domination sur le pays ne soit pas remise en question ? Il en va en effet de sa survie. L’homologue algérien de Benjamin Stora n’a ainsi fait aucune proposition de révision historique, laissant au chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, le soin de faire monter les enchères avec la France en évoquant, contre l’état des connaissances, des « millions de martyrs  de la guerre d’indépendance »… D'une phrase, la pauvre tentative élyséenne de rapprocher les points de vue entre la France et l’Algérie était ainsi pulvérisée. De plus, tout en dynamitant la relation de confiance établie entre les présidents Macron et Tebboune, le général Chengriha montrait clairement que le président algérien n’est qu’une marionnette et que c’est l’institution militaire qui gouverne et  impose sa loi.

Maîtres du temps, les généraux algériens vont maintenant faire pression sur Emmanuel Macron, exigeant de lui qu’il livre ou qu’il expulse quelques grandes figures de l’opposition actuellement réfugiées en France… L’éthérée et idéologique recherche d’un consensus historique aura donc abouti à une déroute française.

Dans le cas du Rwanda la situation est carrément caricaturale car le « Rapport Duclert » va encore plus loin que le « Rapport Stora » dans la mesure où il s’aligne quasi intégralement sur les positions de Kigali, légitimant ainsi la fausse histoire sur laquelle repose la « légitimité » du régime du général Kagamé. Une histoire ancrée sur trois principaux postulats :
- La France a aveuglement soutenu le régime du président Habyarimana.
- Ce furent des Hutu qui, le 6 avril 1994, abattirent en vol l’avion du président Habyrarimana afin de faire un coup d’Etat permettant de déclencher le génocide.
- Le génocide des Tutsi était programmé.

Or, tout au contraire :

- Alors que la tragédie du Rwanda fut provoquée par l’attaque lancée depuis l’Ouganda au mois d’octobre 1990 par des Tutsi réfugiés ou déserteurs de l’armée ougandaise, le « Rapport Duclert » affirme, comme le fait Kigali, qu’entre 1990 et 1993, la France a aveuglement soutenu le régime  du Rwanda. Or, chaque intervention militaire française fut subordonnée à une avancée obtenue du président Habyarimana dans le partage du pouvoir avec ceux qui lui avaient déclaré la guerre au mois d’octobre 1990… La différence est de taille.

- Tournant le dos à l’état des connaissances et s’alignant là encore sur la thèse officielle de Kigali, le « Rapport Duclert » laisse entendre que ce seraient ses propres partisans qui, le 6 avril 1994, auraient abattu l’avion du président Habyarimana. Une hypothèse que même les juges Jean-Marc Herbaut et Nathalie Poux, en charge de l’affaire de l’attentat, ont estimé n’être étayée par aucun des éléments du dossier. De plus, s’ils avaient pris la peine de s’intéresser véritablement aux travaux du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), et non d’en parler à travers des lectures de seconde ou de troisième main, les auteurs du « Rapport Duclert » auraient appris que ce tribunal qui a travaillé plus de vingt ans sur la question, a clairement écarté toute responsabilité des Hutu dans l’attentat déclencheur du génocide.

- Pour les rédacteurs du « Rapport Duclert », tout cela n’a d’ailleurs pas d’importance car, selon eux, et toujours ainsi que le soutient Kigali, comme le génocide était programmé, il aurait eu lieu de toutes les façons, même sans l’attentat… Or, et une fois encore, il a été plus que clairement établi devant le TPIR que le génocide était la conséquence de l’assassinat du président Habyarimana…

Grâce au « Rapport Duclert», voilà donc désormais Kigali en position de force  pour exiger de la France des excuses officielles qui devront être soutenues par le versement d’espèces « sonnantes et trébuchantes »… Et si Paris se montrait indocile, comme le « Rapport Duclert » a, contre toute vérité historique, reconnu une part de responsabilité française dans la genèse du génocide, conseillé par l’un ou l’autre cabinet juridique d’Outre-Atlantique, le Rwanda pourrait alors décider de poursuivre la France devant un tribunal international… Un nouveau chantage pourrait donc s’annoncer. Résultat de la faiblesse française et de la volonté du président Macron de mettre à plat le contentieux avec le Rwanda, c’est désormais la France qui est à plat ventre…

Bibliographie
- Pour tout ce qui concerne la critique de l’histoire officielle de l’Algérie popularisée en France par Benjamin Stora, on se reportera à mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit.
- Pour tout ce qui concerne la critique de l’histoire officielle du génocide du Rwanda reprise dans le « Rapport Duclert », on se reportera à mon livre Rwanda, un génocide en questions et à mes rapports d’expertise devant le TPIR intitulés Dix ans d’expertises devant le Tribunal Pénal international pour le Rwanda (TPIR)- Pour tout ce qui concerne la repentance en général, on se reportera à mon livre Répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance.
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In Memoriam : Mme Traoré née Lengane Awa

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 09/04/2021 - 19:30

« Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jean 11, 25-26)

8 avril 2011 – 8 avril 2021
Il y a 10 ans que s'endormait dans la paix du seigneur
Traoré née Lengane Awa

A l'occasion de ce triste anniversaire, ses enfants Aida Justine et Rachid Dieudonné ; sa mère Adja Lingani/Dabone Fatoumata ; ses frères et sœurs Assetou, Kassoum, Orokia, Mamadou Éric, Maminata, Kadiatou ainsi que ses neveux et nièces vous demandent d'avoir une pensée pieuse pour elle.

Pour la même occasion, des messes pour le repos de son âme seront dites :

« …Très chère maman, tu nous manques… »
Union de prière

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Importation de véhicules : La licence annulée pour 9 concessionnaires

Algérie 360 - Fri, 09/04/2021 - 19:14

Les licences d’importation de véhicules ont fait l’objet d’une annulation officielle au niveau de neuf concessionnaires, après une décision du ministère de l’Industrie. En effet, Youcef Nebbache, l’ancien président de l’Association des Concessionnaires Automobiles, a affirmé ce vendredi 09 avril, que le ministère de l’Industrie a annulé les licences d’importations de véhicules qui ont été […]

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In memoriam : SABA Yahya

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 09/04/2021 - 19:00

Le 11 Avril 2020 – 11 avril 2021, voilà un an que Dieu-Père rappelait à lui son fils SABA Yahya dit Jimmy, précédemment Ingénieur mécanicien à la retraite, Officier de l'ordre National, dans sa 67ème année à Ouagadougou.

A l'occasion de ce triste anniversaire, Sa majesté El Hadj NAABA KIIBA, Roi du Yatenga, et famille à Ouahigouya, la grande famille royale du Yatenga, la grande famille KONSAMYIRI, SABA, OUEDRAOGO, DIALLO, SAVADOGO, OUATTARA à Ouahigouya (Secteur 6 Bangrin), Ouagadougou, Peni, Reka, Bobo-Dioulasso, Paris et Abidjan,

Les familles alliées, MAÏGA et DAKAMBARY, NAMA, DIALLO, OUEDRAOGO, GUIRO, BARRY, SIDIBE, TIROUDA, BANCE, SAWADOGO, TRAORE, ZERBO, ZOUNGRANA, SOULLI, SANOU, SOMDA, TAPSOBA, THIEBA, GUIRA, ZAMPALEGRE, KINDA, SAGARA, GANAME à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Gourcy, Lilligomdé, Niamey, Abidjan et Bamako,

La veuve SABA Mariam née MAÏGA, les enfants Boubacar Sidik, Bachir Aly, Maibatou Nongodo, Madi Salim Adams, les frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces, et les petits-enfants, réitèrent leurs remerciements et leur sincère gratitude à tous ceux qui leur ont témoignés leurs soutiens multiformes et leur compassion depuis ce douloureux évènement.

En sa mémoire, ils vous informent qu'une Doua pour le repos de l'âme du défunt aura lieu le dimanche 11 Avril 2021 à partir de 08 h 00 mn à son domicile à Ouagadougou, au quartier Pissy, secteur 26.

Union de prières.

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Médias : La RTB/Télé ouvre ses portes au public

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 09/04/2021 - 18:55

Les premiers responsables de la Télévision nationale du Burkina (RTB/Télé) étaient face aux hommes de média ce vendredi 9 avril 2021 pour annoncer les couleurs des journées portes ouvertes de la chaîne. Ces journées qui se dérouleront du 16 au 18 avril 2021 dans l'enceinte de la RTB/Télé donneront l'occasion aux téléspectateurs de découvrir les coulisses de la chaîne au cœur des grands événements.

Les téléspectateurs de la RTB/Télé auront l'occasion de découvrir et comprendre comment elle fonctionne à l'occasion des journées portes ouvertes qui auront lieu du 16 au 18 avril 2021 au siège de la chaîne à Ouagadougou.

Les journalistes présents à la conférence

Doyenne des télévisions en Afrique de l'Ouest avec ses 58 ans d'existence, ces journées portes ouvertes post-insurrectionnelles se veulent être un cadre de communion et d'échanges avec le grand public. Il s'agit également de renforcer non seulement la cohésion et la solidarité entre les agents de la télévision publique du Burkina mais aussi de renforcer les relations entre la chaîne et ses partenaires.

Jean Emmanuel Ouédraogo, rédacteur en chef, espère une forte participation des téléspectateurs

Durant 72 heures, les téléspectateurs auront donc l'occasion de découvrir les locaux de la télévision, les nouveaux studios et surtout échanger avec les journalistes et animateurs de la RTB/Télé. De nombreuses activités seront au programme pour agrémenter ces journées selon Evariste Combary, directeur de la télévision nationale.

Le directeur de la RTB/Télé, Evariste Combary, a animé la conférence

Selon ses dires, il y aura de nouvelles émissions, comme « Retour à l'écran » qui permettra de rendre hommage aux aînés du 12 au 15 avril 2021 sur les antennes de la RTB/Télé. Des expositions de vieux matériels techniques de la chaîne publique, des conférences publiques, des compétitions sportives notamment du Maracaña, un cross populaire, des jeux de société, une journée de salubrité, une soirée dédiée aux partenaires et enfin un concert avec en tête d'affiche, les jeunes stars de la musique burkinabè comme Amzy, Kayawoto, Miss Tanya, Razben, Hugo Boss, Djozi, etc., sont autant d'activités inscrites au programme des ces journées portes ouvertes de la chaîne au cœur des grands évènement.

J.E.Z
Lefaso.net

Programme des journées portes ouvertes

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Djibouti, de l’énergie renouvelable (bientôt) à revendre

Jeune Afrique / Economie - Fri, 09/04/2021 - 18:25
Porté par des partenariats solides, le pays de la Corne augmente substantiellement la part de renouvelable dans sa production électrique. Son ambition déclarée – devenir le premier premier pays d’Afrique à utiliser une énergie entièrement verte –, naguère moquée, n’est pourtant pas dénuée de fondement.
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Beni : la société civile demande au gouvernement à mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la RDC

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 18:12



La société civile des territoires de Beni et Lubero demande au gouvernement et à ses partenaires de mettre fin à la situation préoccupante que la population vit dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Selon un membre de cette structure citoyenne, lors de la rencontre de jeudi 8 avril, dite « d’urgence », plusieurs recommandations ont été faites au gouvernement en rapport avec la persistance de l’insécurité provoquant ainsi des manifestations populaires dans les trois grandes villes de la province.  

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Bukavu: une foire pour mettre en avant les innovations dans le secteur agricole

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 18:02



Une foire agricole est organisée jeudi et vendredi 9 avril à Bukavu par l’Institut international de l’agriculture tropicale (IITA) dans le cadre du Projet intégré de croissance agricole les Grands lacs (PICAGL).


Cette foire est organisée sous le thème «l’agriculture, source de développement économique des communautés congolaises».

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Tshopo : l’inspecteur général de l’armée en mission pour évaluer les besoins des militaires

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 17:50


L’inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est arrivé jeudi 8 avril à Kisangani à la tête d’une délégation de l’inspection générale.  Le général Gabriel Amisi «Tango Four» affirme être venu à Kisangani, siège de la 3e zone de défense, pour une visite de contrôle et d’évaluation afin de se rendre compte des réalités du terrain et des besoins des militaires. 

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Covid-19 en Algérie : Une courbe qui repart à la hausse

Algérie 360 - Fri, 09/04/2021 - 17:39

Le bilan des contaminations à la variante britannique et nigériane du coronavirus demeure stable ces derniers jours en Algérie. Quant au bilan journalier des contaminations au coronavirus, ce dernier, après avoir présenté baisse considérable pendant plusieurs jours, enregistre une nouvelle hausse avec un nombre de cas positifs supérieur au seuil des 100 cas sur 24h […]

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Maroc-Allemagne : le business et la coopération mis à mal par la brouille diplomatique

Jeune Afrique / Economie - Fri, 09/04/2021 - 17:39
Plus d’un mois après le recadrage diplomatique des relations entre Rabat et Berlin sur fond de divergences politiques, les considérables intérêts économiques commencent à en pâtir.
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112ème vendredi du Hirak : Manifestations dans plusieurs wilayas

Algérie 360 - Fri, 09/04/2021 - 17:10

Les manifestations populaires du Hirak ont été effectuées sur plusieurs wilayas à travers le territoire national, à l’occasion de sa 112ème semaine. En effet, les habitants de la ville d’Alger sont, sans surprise, sortis dans le but de protester dans les rues de la capitale, dans le cadre du mouvement populaire du Hirak. En effet, […]

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Palais de Kosyam : Le président de la commission de l'UEMOA au bilan chez Roch Kaboré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 09/04/2021 - 16:50

Abdallah Boureima, président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a été reçu ce vendredi 9 avril 2021 par le chef de l'État burkinabè. A sa sortie d'audience, il a affirmé être venu non seulement féliciter le président Kaboré pour son élection à la tête de la conférence des chefs d'État de l'Union, mais aussi pour lui remettre le bilan de la feuille de route du collège des commissaires.

Le président du Faso, Roch Kaboré, a été porté à la tête de l'UEMOA par ses pairs le 25 mars 2021, lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement. C'est pourquoi, Abdallah Boureima est venu, au nom des membres des organes de l'Union, le féliciter et lui assurer l'accompagnement des organes de l'Union pour cette mission qui lui a été confiée. Il n'a pas manqué d'exprimer ses remerciements et sa gratitude au président Kaboré pour la confiance placée aux commissaires et surtout pour le soutien dont ils ont bénéficié tout au long de leur mandat débuté en avril 2017 et qui s'achève en mai 2021.

Et parce qu'ils seront en fin de mandat, le collège des commissaires de l'UEMOA a élaboré un document faisant le bilan de la feuille de route dressée par la conférence des chefs d'État. Avec sa délégation, Abdallah Boureima a saisi l'occasion de l'audience pour remettre deux exemplaires du bilan de leurs activités au chef de l'État, Roch Kaboré.

Abdallah Boureima, président de la commission de l'UEMOA, à sa sortie d'audience

Pour les années à venir, plusieurs défis se présentent à l'Union selon le président de la commission de l'UEMOA. Il s'agit de la question sécuritaire, la lutte contre le coronavirus ainsi que la reprise de l'activité économique, car la croissance économique est passée de 6 à moins de 1% en 2020. « Sur tous ces sujets, la conférence des chefs d'État réunie le 25 mars a pris des décisions importantes notamment sur l'harmonisation des conditions de circulation des citoyens de l'Union dans l'espace. Ces conditions sont actuellement difficiles en ce qui concerne la reconnaissance des tests (Covid-19) par les autres pays, les coûts de ces tests et la durée de validité en ce qui concerne le transport aérien. Mais le plus important c'est la réouverture prochaine des frontières terrestres qui concerne le monde entier », a-t-il confié.

Le président du Faso trouve donc sur sa table, à l'entame de son mandat, des dossiers importants qu'il va s'atteler à prendre en charge, en trouvant des solutions idoines avec ses pairs.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Prévention et gestion des conflits : L'association IQRA outille les responsables de ses cadres de dialogue

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 09/04/2021 - 16:40

Dans le cadre de sa mission dans la mise en œuvre du projet « Dialogue et changement social », l'association IQRA (qui signifie lire en langue arabe) tient du 9 au 10 avril 2021 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des responsables de ses cadres de dialogue et cohésion sociale. Le but est de mieux outiller ces responsables de sorte qu'ils puissent programmer des activités allant dans le cadre de la prévention et de la gestion des conflits. L'ouverture a eu lieu, le vendredi 9 avril 2021, en présence du représentant de la directrice pays de Diakonia, Alexandre Ouédraogo.

L'association IQRA œuvre dans la promotion de l'éducation en faveur des couches défavorisées de la population, en particulier les apprenants des foyers coraniques, les enfants en situation de rue et les femmes. Elle participe de ce fait, depuis 2018 avec un consortium d'ONG, à la mise en œuvre du « projet d'amélioration de l'inclusion sociale des apprenants des foyers coraniques par l'éducation et le dialogue, en abrégé ‘'Dialogue et changement social'' ».

Financé par l'Union européenne, et avec pour partenaire technique l'ONG Diakonia, ce projet a pour objectif de contribuer, à travers l'éducation, à l'amélioration des conditions de vie sociale et économique des jeunes filles et garçons en vue de réduire les risques de radicalisation au Burkina Faso.

Les participants

Selon la coordinatrice d'IQRA, Hawa Guira/Bissiri, la mission de l'association dans la mise en œuvre du projet consistait à créer des instances de dialogue fonctionnelles qui participent à la sensibilisation des communautés et au suivi de l'éducation. Ce qui a été fait. Un cadre de dialogue et de cohésion sociale a été mis en place par l'association dans les quatre régions couvertes par le projet, à savoir la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, le Nord et le Sahel. Ces cadres répondent à la question de la mobilisation des communautés dans la mise en œuvre dudit projet. D'où l'initiative de cet atelier en faveur des responsables de ces cadres de dialogue.

Hawa Guira/Bissiri, coordinatrice de l'association IQRA

A en croire la coordinatrice, il leur permettra non seulement un renforcement de capacités en matière de prévention des conflits, mais aussi sera une opportunité pour eux de faire le bilan de leur plan d'action et un partage d'expériences. « Ces cadres sont constitués de différentes composantes de la communauté pour mener la réflexion sur l'inclusion de ces personnes marginalisées que sont les talibés. Ils mènent aussi des activités de sensibilisation de la communauté », a déclaré Hawa Guira/Bissiri. Elle précise que l'association mène aussi des activités génératrices de revenus (AGR) en vue d'accroitre la résilience de ces communautés.

Il s'agira donc pour les participants, au cours de ces 48 heures, de présenter le bilan des activités des différents cadres ; de clarifier les différents concepts clés de conflits, de paix ; d'identifier et analyser des facteurs entravant la cohésion sociale ainsi que les valeurs communes nécessaires au vivre-ensemble.

Des cadres de dialogue à encourager

Selon le représentant de la directrice pays de Diakonia, Alexandre Ouédraogo, ces cadres de dialogue sont à encourager en ce sens qu'ils constituent des actions concrètes sur le terrain favorisant l'inclusion des personnes défavorisés. « Cet atelier est très important, car qu'il permettra à ces personnes qui sont déjà sur le terrain de mieux orienter leurs actions pour un meilleur impact sur le terrain », a-t-il souligné. Pour lui, ce projet demande l'implication de tout le monde vu qu'il défend une cause nationale.

Alexandre Ouédraogo, représentant de la directrice pays de Diakonia

Quant au choix des quatre régions, cela se justifie par le fait que ces dernières ont beaucoup abrité les foyers coraniques ces dernières années. Ainsi, il fallait partir de là pour avoir un impact important à travers la mise en place des AGR qui permettront aux foyers coraniques d'avoir de la compétence, la qualification professionnelle afin d'être autonomes dans les jours à venir. Pour l'occasion, il a invité les participants à de fructueux échanges pour l'atteinte des objectifs du présent projet qui, au-delà de ses attentes, doit servir à toutes les communautés à la base qui connaissent aujourd'hui des mouvements qui se voient à travers les médias.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Le Brésilien Marcos De Sá Affonso Da Costa, nouveau commandant de la force de la MONUSCO

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 09/04/2021 - 16:36


Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a nommé vendredi 9 avril le lieutenant-général Marcos De Sá Affonso Da Costa, du Brésil, commandant de la Force de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

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