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Afrique

Justice : La Cour d'appel de Bobo-Dioulasso se rapproche davantage des justiciables de la Boucle du Mouhoun

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/04/2021 - 00:50

Ce sont au total 18 dossiers impliquant 22 accusés qui seront jugés par la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, du 12 au 22 avril 2021, au Tribunal de grande instance (TGI) de Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun. Ces dossiers concernent essentiellement des crimes de sang, des infractions portant atteinte aux bonnes mœurs et proviennent des juridictions de Nouna, Tougan et celle de Dédougou. L'ouverture de cette session de la chambre criminelle de la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso a eu lieu ce lundi 12 avril 2021.

Ces jugements se tiennent dans le cadre de la 4e session de la chambre criminelle de la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso. Par la tenue de cette session, cette institution veut contribuer ainsi à relever les défis qui permettront, selon son procureur général, Didier Hien, « de conquérir ce surcroît de confiance indispensable dont le peuple a besoin ». En se déportant à Dédougou, la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso veut se rapprocher davantage des justiciables de la région de la Boucle du Mouhoun.

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Didier Hien, a ainsi affirmé que l'œuvre de la justice est une œuvre commune et que sa réussite relève d'un engagement ferme et constant de chaque maillon de la chaîne. « Pour sa part, la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso joue pleinement son rôle et continuera à le faire », a-t-il rassuré. C'est ainsi qu'avec le soutien du PNUD, six sessions sont projetées pour être tenues couvrant la période de janvier à juin 2021. Cette première tranche de programmation devra couvrir les juridictions de Banfora, Boromo, Dédougou, Diébougou, Gaoua et Orodara.

Les participants à l'ouverture de cette assise criminelle au TGI de Dédougou

Au cours de cette session de Dédougou, 18 dossiers impliquant 22 accusés sont programmés pour être jugés dans la période du 12 au 22 avril 2021. Ces dossiers concernent essentiellement des crimes de sang, des infractions portant atteinte aux bonnes mœurs. Ces dossiers dateraient des années 2010 à 2019. Il est à noter que les sessions de la chambre criminelle seront couplées cette année des audiences foraines de la chambre correctionnelle à l'effet de juger in situ les dossiers frappés d'appel des juridictions qui accueillent la chambre criminelle. L'audience foraine de la chambre correctionnelle est prévue se tenir du 23 au 24 avril et aura à son rôle 31 dossiers.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Le PNUD, un partenaire privilégié de la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso

Cette activité est soutenue par le Programme de cohésion sociale, sécurité et État de droit (CoSED), financé par le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD). C'est pourquoi, le procureur général a tenu à exprimer sa gratitude au PNUD pour les efforts fournis qui ont permis la tenue de ces sessions. Il a par ailleurs noté que les défis pour juger l'ensemble des dossiers de la chambre criminelle restent immenses. En effet, à la date du 31 mars 2021, ce sont 424 dossiers impliquant 593 accusés qui sont en attente d'être jugés.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Sié Edgard Sou

Cela s'explique, selon lui, par les réaménagements de la procédure au niveau de l'instruction préparatoire apportés par le nouveau code de procédure pénale. « Dans l'ancien code de procédure pénale, il y avait du double degré obligatoire d'instruction préparatoire pour les crimes. Mais l'actuel code de procédure pénale prévoit la saisine directe de la chambre criminelle par le juge d'instruction », a-t-il expliqué. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Niger : une vingtaine d’écoliers morts dans un incendie à Niamey

LeMonde / Afrique - Wed, 14/04/2021 - 00:48
Les incendies de ces classes en paille, très inflammables, sont fréquents dans le pays mais font rarement de victimes. L’origine du feu reste inconnue.
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Burkina Faso : L'ONG Terre des hommes Lausanne et ses partenaires apportent leur contribution à la cohésion sociale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/04/2021 - 00:45

Ouagadougou abrite du 13 au 15 avril 2021 un atelier de capitalisation du Programme FFU-Cohésion sociale : résultats, bonnes pratiques et défis. Près d'une année de mise en œuvre, l'ONG Terre des hommes Lausanne et ses partenaires ont déjà enregistré des résultats sur le terrain.

Le Burkina Faso connait ces dernières années des actes terroristes mettant en mal sa cohésion sociale. Pour contribuer à résoudre ce problème, l'Organisation non gouvernementale Terres des hommes Lausanne et ses partenaires dont l'Union européenne ont élaboré et mettent en œuvre le Programme FFU (Fonds fiduciaire d'urgence)-Cohésion sociale.

Ce mardi 13 avril, l'heure du bilan à mi-parcours a sonné pour les acteurs. La rencontre va consister à analyser les résultats, les bonnes pratiques et à relever les défis.

Huit consortiums comme acteurs sur le terrain

La mise en œuvre du programme doit durer 30 mois et est financée à plus de 4 milliards de francs CFA. Le programme vise à promouvoir la paix, les dialogues, la gouvernance et le monitoring des conflits et de la radicalisation, et la gestion des ressources naturelles et le pastoralisme.

José Luis Sanchez Alegre, représentant de l'Union européenne

Les actions sont mises en œuvre par huit consortiums des régions de l'Est, du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Centre.
Après plus d'une année de mise en œuvre, des résultats ont déjà été enregistrés. Le projet a enregistré 125 897 participants et formé 5 394 personnes dans 11 communes.

Les financements sont assurés entre autres par l'Union européenne qui veut contribuer au retour de la cohésion sociale au Burkina Faso. « Nous souhaitons que le Burkina Faso retrouve la stabilité, la paix, une situation qui va permettre au pays d'évoluer sur les plans économique et social », a indiqué José Luis Sanchez Alegre, représentant de l'Union européenne.

Le retour de la cohésion sociale passe par le retour de la paix. « Nous savons également que la situation sécuritaire et son impact sur la cohésion sociale est un élément qu'il faut résoudre. C'est pourquoi l'Union européenne appuie la cohésion sociale à travers plusieurs secteurs. C'est un défi et nous pensons que nous allons pouvoir le relever ensemble. Nous sommes maintenant très contents d'avoir un ministère pleinement dédié à cette question afin de pouvoir joindre nos forces pour réussir », a ajouté José Luis Sanchez Alegre.

Zéphirin Diabré, ministre d'Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale

Présent à la cérémonie d'ouverture de l'atelier, le ministre d'Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a salué les acquis du Programme et ainsi que les objectifs poursuivis. Il a promis dans les prochains jours la création d'un cadre de dialogue pour les différents acteurs qui interviennent dans le domaine de la réconciliation nationale.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le PNUD offre du matériel et des équipements au ministère de la Justice

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/04/2021 - 00:13

Le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) a offert, ce 13 avril 2021, du matériel et des équipements d'une valeur de plus de 360 millions de F CFA au ministère de la Justice et de la Promotion des droits humains. Ce don s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (COSED). Les équipements ont été acquis à la demande des différentes structures partenaires de mise en œuvre du programme COSED que sont le ministère de la Justice, l'Association des femmes juristes (AFJ/BF), le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) ainsi que l'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR).

Neuf véhicules, 84 ordinateurs, 39 photocopieurs multifonction, 20 groupes électrogènes, 156 cartouches d'encre ainsi que du matériel de sensibilisation. Ainsi se compose le don reçu par la ministre de la Justice, de la Promotion des droits humains, Garde des sceaux, Victoria Kibora, des mains du représentant résident du PNUD au Burkina Faso.

D'une valeur de plus de 360 millions de F CFA, ce don témoigne de la bonne collaboration entre son département et le PNUD, assure la responsable du département de la justice. « Il contribuera à renforcer les capacités opérationnelles des structures du département de la justice et de l'appareil judiciaire tout entier », a-t-elle ajouté.

La ministre de la Justice remettant du matériel au MBDHP.

Ce matériel servira à renforcer les capacités d'intervention des juridictions des Cours d'appel de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, du Conseil supérieur de la magistrature, de l'Inspection technique des services du ministère en charge de la Justice, de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires, mais aussi du MBDHP, de l'AFJ/BF et de l'ONAFAR. Victoria Kibora n'a pas manqué de traduire sa reconnaissance au PNUD pour le matériel reçu et a promis qu'il sera utilisé à bon escient par les bénéficiaires.

La remise de ce lot de matériel et d'équipements vise, selon le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Mathieu Ciowela, à soutenir de manière adéquate la mise en œuvre des actions du gouvernement en matière de justice, de droits humains et de cohésion sociale. Il intervient dans le cadre du programme Cohésion sociale, sécurité et État de droit (COSED). Financé par l'Allemagne et la Suède, le COSED est un appui du PNUD aux efforts consentis par le Burkina Faso en vue de la consolidation de l'État de droit, de la justice, de la protection des droits humains ; du renforcement de la cohésion sociale ainsi que de la lutte contre l'extrémisme violent.

Mathieu Ciowela, représentant résident du PNUD au Burkina.

Le COSED, un programme au service des droits humains et de la cohésion sociale

A travers la mise en œuvre de différentes activités, le COSED a contribué à améliorer l'offre de justice à travers l'organisation d'audiences foraines et criminelles. En matière de droits humains, le programme a accompagné la Commission nationale des droits humains (CNDH) dans la documentation des allégations de violations des droits humains à Tanwalbougou et appuyé les acteurs nationaux dans la mise en place d'un dispositif de protection des défenseurs des droits humains.

Pour contribuer à réduire les délais de détention provisoire des détenus pour crimes économiques et financiers et crimes liés au terrorisme, et accélérer les délais de traitement, les magistrats des pôles terroriste et économique et financier de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, ont bénéficié d'un renforcement de capacités pour leur permettre de traiter les dossiers avec plus d'efficacité. Le programme a également outillé les forces de défense et de sécurité sur le respect des droits humains, la prise en charge des violences basées sur le genre afin de mieux prendre en charge les victimes.

Le matériel offert par le PNUD.

De plus, il a contribué à l'opérationnalisation de l'Observatoire national de la prévention et la gestion des conflits communautaires, afin d'améliorer les bases de la cohésion sociale et de la réconciliation.
Le COSED ambitionne à terme de faire en sorte que l'efficacité des institutions soit améliorée et que les populations du Burkina Faso, en particulier les plus exposées aux risques de conflits et à l'insécurité, vivent en paix et en sécurité dans un État de droit.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Formation professionnelle : Bordeaux école de management fait ses premiers pas au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/04/2021 - 00:00

Bordeaux Ecole de Management (BEM) est une grande école de management implantée au Sénégal depuis 2008 et en Côte d'Ivoire depuis 2020. Plusieurs fois classée meilleure Business School d'Afrique noire francophone par le magazine Jeune Afrique, BEM fait aujourd'hui ses premiers pas à Ouagadougou au Burkina Faso. Ainsi, l'école a signé, ce mardi 13 avril 2021, un accord-cadre de partenariat avec l'ENAREF d'une part, et d'autre part avec la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

En paraphant les documents, les parties signataires s'engagent à tenir des échanges réguliers sous des thèmes de réflexion et d'actions communes, en particulier dans des domaines tels que l'élaboration de contenus pédagogiques ou la création de diplômes et certificats ; la préparation aux métiers liés au management et aux sciences de gestion ; des séminaires et voyages d'études.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature de la convention avec la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), le Président Directeur Général de BEM, Dr Madické Diop, a fait la genèse de l'école. Selon lui, BEM est née des flancs de l'Ecole de management de France devenue KEDGE Business school, à la faveur de la fusion entre BEM Bordeaux et Euromed Marseille.

BEM/Abidjan a pour vocation de former et d'accompagner des managers africains responsables et opérationnels, selon le PDG, Dr Madické Diop.

BEM Dakar et BEM Abidjan sont des campus délocalisés de KEDGE Business School qui possède la triple accréditation internationale « triple crown » (AACSB, EQUIS, AMBA) et compte désormais 8 campus dans le monde (Paris, Bordeaux, Marseille, Suzhou, Shanghai, Toulon, Dakar et Abidjan). Dotée de professeurs aguerris, l'école accueille les meilleurs étudiants recrutés sur des critères d'excellence, qui peuvent y obtenir un diplôme de niveau Bachelor, Master ou Doctorat, après un cursus qui pourra être suivi intégralement ou en partie à Abidjan, aux USA, en France, en Angleterre, au Canada ou en Chine. BEM propose également aux cadres et dirigeants d'accéder à ses diplômes et certificats par le biais de la formation continue.

Ce partenariat est le bienvenu, à en croire M. Yoda.

En termes de chiffres-clés, BEM c'est plus de 25 universités partenaires, 1 300 étudiants dont 700 en formation initiale. Cette grande école, qui a une ambition africaine, a décidé de faire ses premiers pas au Burkina Faso, en nouant un partenariat avec l'ENAREF et la CCI-BF. Pour ce qui concerne la CCI-BF, l'objectif poursuivi, selon Dr Diop, c'est d'accompagner l'institution dans ce qu'elle fait si bien depuis longtemps, c'est-à-dire le développement des compétences de ses collaborateurs du secteur privé au Burkina Faso.

« Vous avez du talent, nous lui donnons de la valeur »

« Nous sommes très heureux de ce partenariat qui, je l'espère, portera les ambitions de notre communauté BEM/KEDGE qui est de rayonner sur toute l'Afrique en restant fidèle à nos valeurs d'innovation, d'internationalisation des parcours et d'employabilité de nos étudiants », a-t-il déclaré. Puis de relever avec satisfaction que Kedge Business School figure parmi les dix meilleures écoles de management de France. La présente cérémonie de signature de convention intervient au moment où la CCI-BF est en train de dynamiser l'offre de formation avec notamment la création des clubs burkinabè des affaires et de l'Académie internationale pour la gouvernance et le leadership économique.

Photo de famille.

De l'aveu du Directeur Général Adjoint en charge du développement durable de la CCI-BF, Emmanuel Yoda, le secteur privé est confronté à des défis à constante évolution. Pour répondre à ces besoins, il estime qu'il faut adapter le contenu des formations aux besoins du marché de l'emploi. Dans cette dynamique, il est impératif de sceller des partenariats.

« Celui que nous avons noué aujourd'hui avec BEM est spécifique dans la mesure où c'est un partenariat avec une structure qui a une culture africaine, une inspiration française et une identité internationale. Pour dire que tous les défis peuvent être relevés grâce à ce partenariat », a-t-il rassuré. Par ailleurs, M. Yoda a dit sa satisfaction et formulé le vœu ardent que ce partenariat puisse répondre plus efficacement aux besoins du secteur privé burkinabè.

Aïssata Laure Sidibé
Lefaso.net

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Santé : Le RAME conduit deux études sur la couverture sanitaire universelle au Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/04/2021 - 00:00

Ce mardi 13 avril 2021 s'est tenu, à Ouagadougou, un atelier de présentation des résultats de deux importantes études sur la couverture sanitaire universelle conduites par le RAME (Réseau accès aux médicaments essentiels). La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par Dr Pierre Yaméogo, secrétaire technique de la couverture sanitaire universelle.

Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) entend apporter sa contribution à la mise en œuvre de la Couverture sanitaire universelle (CSU) au Burkina Faso. Pour ce faire, il met en œuvre, avec l'accompagnement financier de l'USAID via l'ONG américaine R4D, le projet « Création d'un mouvement social en faveur de la CSU au Burkina Faso ». C'est dans le cadre de ce projet que le RAME a commandité deux études : « L'analyse socio-anthropologique sur la représentation de la santé, les moyens pour la sauvegarder ou la restaurer et la responsabilité des acteurs » et « l'Analyse des goulots d'étranglement entravant la mise en œuvre efficace de la couverture santé universelle au Burkina Faso ».

Une vue des participants.

Des consultants ont été recrutés et ont conduit ces études dont les résultats seront examinés au cours de cet atelier par des acteurs avertis de la question de la couverture sanitaire universelle. L'examen des rapports d'études devraient également permettre à l'ensemble des acteurs de s'approprier les résultats et d'améliorer le contenu des analyses conduites.

Simon Kaboré, directeur exécutif régional du RAME.

« Nous avons initié ces deux études dans le cadre d'une dynamique de création d'un mouvement social en faveur de la CSU parce que nous avons senti à un moment qu'il y a d'énormes problèmes rencontrés par les populations pour accéder aux services de santé. Mais les évolutions en termes de solutions trainent beaucoup. Et nous pensons que c'est parce que les populations ne s'engagent pas assez pour pousser les autorités, ne revendiquent pas que les politiques n'avancent pas suffisamment. Nous nous sommes dit qu'il faut qu'on amène les populations à s'impliquer davantage, à interroger, à interpeller, que ce soit leurs élus dans les communes, leurs ministres, leurs députés, pour qu'on puisse aller plus vite en termes de résolution des problèmes de santé », explique Simon Kaboré, directeur exécutif régional du RAME.

Photo de famille.

Et M. Kaboré d'ajouter que pour que l'atteinte de la couverture sanitaire universelle au Burkina Faso passe non seulement par l'engagement politique mais également par l'engagement des communautés. « C'est pourquoi, il était nécessaire de comprendre les représentations sociales de la santé auprès de nos communautés et déterminer les mécanismes de sauvegarde de la santé à travers ces études », a -t-il indiqué.

Des propos partagés par Dr Pierre Yaméogo secrétaire technique chargé de la couverture sanitaire universelle, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier. « Nous avons un besoin crucial de l'engagement de tous les acteurs, surtout des communautés locales. En l'occurrence, nous devons travailler main dans la main de telle sorte à ce que nous puissions avoir une participation et une implication communautaire dans la mise en œuvre des différentes activités. C'est en sens que j'ose espérer que le mouvement social en faveur de la CSU initié par l'ONG RAME offrira une grande opportunité pour tous les acteurs de la communauté au Burkina Faso », a laissé entendre Dr Yaméogo, qui ne manque pas de saluer l'initiative du RAME.

Dr Pierre Yaméogo, secrétaire technique chargé de la couverture sanitaire universelle.

La suite du processus prévoit que les résultats des études conduites par le RAME, permettent de définir des messages clés et des canaux de communication pour mieux réussir la mobilisation communautaire et soutenir la marche du Burkina Faso vers la couverture sanitaire universelle.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Tchad : Le front pour l'alternance procéde à la libération de la région du Tibesti

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/04/2021 - 23:30

A travers ce communiqué de presse, le front pour l'alternance et la concorde au Tchad informe l'opinion nationale et internationale sur les forces de la résistance nationale ont procédé à la libération totale de la région du Tibesti.

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Initiative 1000 jeunes filles - When Africa women lead

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/04/2021 - 23:13

Le bureau de UNFPA Togo en collaboration avec le gouvernement du Togo, Plan International et 5 pays partenaires (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée, Liberia), a lancé une série d'activités visant à écrire la page africaine de la Génération Egalite dénommée #AfricaGenEquality. Ce plaidoyer africain s'inscrit dans le cadre de la campagne du Forum mondial Generation Egalité. C'est dans cette dynamique que la présidente de l'Assemblée nationale du Togo, Yawa Djigbodi Tsegan, a procédé au lancement officiel de la plateforme 1000girls.org et de l'initiative « When Africa Women Lead », le mercredi 24 mars 2021 par visioconférence, sous le thème : « Femme Africaine que nous voulons être à l'horizon 2063 et contribuer à bâtir l'agenda de Beijing+25 ».

Pour l'#AfricaGenEquality, la plateforme virtuelle 1000girls.org, se veut une fenêtre de plaidoyer, d'échanges, d'expression libre et de partages offerte à la jeune fille africaine pour lui permettre d'interagir avec des femmes influentes d'Afrique, et de porter par la même occasion, la voix de la gent féminine. Elle se veut un canal devant permettre de définir le profil de femmes africaines à l'horizon 2063.
Cette nouvelle plateforme retient le profil de 1000 filles africaines, notamment du Togo, Bénin, Ghana, Libéria, Burkina Faso et de la Guinée.

« La plateforme constitue un mécanisme virtuel inédit pouvant permettre aux jeunes filles d'influencer les délibérations qui seront faites au forum Génération Egalité au niveau mondial à Paris en juin 2021 », a indiqué la Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Togo, Josiane Yaguibou.
La plateforme 1000girls.org, prend en compte l'expérience des pays africains en termes de leadership féminin. Raison pour laquelle la présidente de l'Assemblée nationale du Togo Yawa Djigbodi Tsegan, a souhaité l'engagement de tous et toutes et ce, à tous les niveaux d'influence.

Les prochaines grandes dates de la campagne sont entre autres la rencontre de Lomé pour un plaidoyer de haut niveau des Femmes Leaders des Etats africains, pour la prise en compte de la voix de l'Afrique le 14 juin 2021, et le Forum international Génération Egalité à Paris en le 30 juin 2021.

La plateforme est accessible via le lien https://1000girls.org/.

Nadège Fabiola Ouédraogo

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Patrice Talon s’offre un deuxième mandat dans un Bénin divisé

LeMonde / Afrique - Tue, 13/04/2021 - 22:21
Le président du Bénin a été réélu avec 86 % des voix, dès le premier tour de l’élection, et compte maintenir le rythme de ses réformes.
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Au Bénin, le président Patrice Talon réélu sans surprise avec 86% des voix

France24 / Afrique - Tue, 13/04/2021 - 22:18
Avec 86% des voix, Patrice Talon remporte le scrutin dès le premier tour de l'élection présidentielle organisée dimanche au Bénin, selon les résultats provisoires annoncés mardi soir par la Commission électorale. Une victoire sans surprise pour le président sortant, de nombreux opposants avaient boycotté l’élection. Nous serons en ligne avec Alain Orounla, le porte-parole de Patrice Talon.
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Bénin : Patrice Talon réélu dès le premier tour, selon la commission électorale

Jeune Afrique / Politique - Tue, 13/04/2021 - 22:12
Le président béninois a été réélu pour un second mandat dès le premier tour de la présidentielle, selon les chiffres publiés par la commission électorale.
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Réformes électorales : l’Assemblée nationale déclare recevable la proposition de loi de Lutundula

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 13/04/2021 - 21:35


L’Assemblée nationale a déclaré mardi 13 avril recevable la proposition de loi sur la réforme de la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission nationale électorale indépendante (CENI). L’initiateur de ce texte, Christophe Lutundula, apporte des innovations visant à rendre à la CENI son indépendance, sa neutralité ainsi que son impartialité.


Christophe Lutundula propose donc de nouvelles procédures et règles dans la désignation des membres du bureau de la CENI et dans l’organisation et le fonctionnement de la CENI :

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Wadie Jary: comment le CS Chebba s'attaque au patron du football tunisien

BBC Afrique - Tue, 13/04/2021 - 20:50
La Fédération Tunisienne de Football (FTF) et son président Wadie Jary ont volontairement induit en erreur la plus haute autorité de justice sportive, le Tribunal arbitral du sport (TAS), selon les déclarations d'un club au centre d'une suspension controversée.
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Tshopo : le gouverneur Lufungula visé par une motion de défiance

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 13/04/2021 - 20:23


Un groupe des députés provinciaux a introduit une motion de défiance contre le gouvernement provincial de la Tshopo, a indiqué mardi 13 avril l’initiateur de cette motion, le député provincial Trufffin Mabikiyambeyi. Selon lui, le gouverneur Louis Marie Walle Lufungula doit s’expliquer sur un certain nombre de griefs mis à sa charge, notamment la mauvaise gestion des finances publiques.

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Assassinat de Sankara : Blaise Compaoré bientôt jugé

Jeune Afrique / Politique - Tue, 13/04/2021 - 20:20
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, sera jugé pour « complicité » dans l’assassinat de Thomas Sankara. La date du procès n’a pas encore été fixée, mais le dossier a été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou et les charges confirmées.
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Au Bénin, le président Patrice Talon obtient une confortable réélection dès le premier tour

France24 / Afrique - Tue, 13/04/2021 - 20:15
Avec 86 % des voix, Patrice Talon a été très confortablement réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle organisée dimanche au Bénin, selon les résultats provisoires annoncés mardi soir par la Commission électorale. Le chef de l'État faisait face à des candidats de l'opposition quasiment inconnus.
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Complexe transfrontalier W : Une plateforme pour mieux coordonner les mécanismes de surveillance

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/04/2021 - 19:43

L'Autorité du bassin du Niger (ABN) et ses partenaires de mise en œuvre du projet Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (BN-ITTAS) tiennent un atelier régional du 13 au 16 avril 2021, à Ouagadougou. Cette rencontre régionale a pour but de mettre en place une plateforme pour le complexe transfrontalier du W en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination. La mise en place de cet outil est un gage d'utilisation durable et équitable des ressources en eau et des écosystèmes associés conformément à la vision partagée de l'ABN.

Le Bassin du Niger fait face depuis quelques décennies à une exploitation intense, non harmonieuse et non équilibrée due à une pression des pôles d'activités et d'usages nouveaux, perturbant les caractéristiques, la structure et le fonctionnement de ses écosystèmes. Cette exploitation à outrance des ressources naturelles, ajoutée à une démographie croissante, auxquelles s'ajoutent les aléas climatiques, a, à ne point douter, des conséquences désastreuses sur l'état du flux du Niger et de ses affluents.

Le renforcement des mécanismes de surveillance s'imposent donc. D'où cet atelier régional prévu pour se tenir du 13 au 16 avril 2021, à Ouagadougou pour lancer une plateforme pour le complexe transfrontalier du W en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination. L'ouverture des travaux est intervenue ce mardi 13 avril 2021.

Photo de famille de l'ensemble des participants

Financé à hauteur de près de 14 millions de dollars par le Fonds pour l'environnement mondial (FME) à travers les agences de mise en œuvre du système des Nations-unies que sont le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), le projet Bassin du Niger et de la région Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft (BN-ITTAS) vise à améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du bassin et des systèmes aquifères de la région, a précisé le secrétaire exécutif de l'ABN, Abderahim Bireme Hamid. « L'objectif de cet atelier qui nous réunit aujourd'hui, est de mettre en place une plateforme fonctionnelle à l'échelle du complexe transfrontalier du W prenant en compte toute la zone d'influence du bassin de Mékrou », a-t-il décliné.

Le projet est financé à hauteur de près de 14 millions de dollars, d'après le secrétaire exécutif de l'ABN, Abderahim Bireme Hamid.

Complexe W, « Réserve de biosphère transfrontalière W et de sites RAMSER »

Pour Blami Diallo, représentant du directeur général des ressources en eau du Burkina, l'intérêt porté au complexe du W n'est pas fortuit car cette zone transfrontalière est un écosystème très riche et varié, classée « Réserve de biosphère transfrontalière W et de sites RAMSER ». Au regard des objectifs attendus, M. Diallo a exhorté tous les participants à être des forces de propositions afin que cette session de Ouagadougou soit un franc succès.

Pour Blami Diallo, représentant du directeur général des ressources en eau du Burkina, l'intérêt porté au complexe du W n'est pas fortuit.

Serges Modeste Dijoun Traoré, représentant du ministre en charge de l'Eau, ministre de tutelle de l'ABN, a remercié l'ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont cru à ce projet en lui apportant leur financement pour sa mise en œuvre. « La création de cette plateforme concourt à la mise en place du projet dans le souci de renforcer le mécanisme de surveillance conjointe », a-t-il fait savoir.

Serges Modeste Dijoun Traoré, représentant du ministre en charge de l'Eau, a souhaité plein succès aux travaux.

D'après M. Traoré, le principal résultat attendu à l'issue de cette rencontre, est la mise en place d'une plateforme inclusive pour la promotion de la GIRE et une structure de gouvernance, tout en définissant le rôle de chaque acteur. « Tout en souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouvert le présent atelier de mise en place d'une plateforme fonctionnelle pour le complexe transfrontalier du W, en vue de la promotion et la réalisation d'une approche basée sur l'écosystème et la mise en pratique de la GIRE, via une meilleure coordination », a-t-il souhaité.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Décès de OUEDRAOGO Adama Paul : Remerciements et faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 13/04/2021 - 19:41

Les grandes familles OUEDRAOGO, NIKIEMA, KABORE, ILBOUDO, TIENDREBEOGO, à Bargo et à Gampela, Commune rurale de Saaba ;

Les familles alliées : ILBOUDO, KABORE, OUEDRAOGO à Ouidi et à Ipeelcé,

La veuve Mme OUEDRAOGO / ILBOUDO Béatrice et ses enfants Serges et Guy Geoffroy,

Expriment leur profonde gratitude et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et toutes celles qui, dans un élan de solidarité leur ont apporté un soutien moral, financier, spirituel, et matériel lors du décès survenu le vendredi 29 janvier 2021 à New York aux Etat-Unis et de l'enterrement le vendredi 12 février 2021 à Bargo/Ouagadougou, de leur fils, frère, époux, père, oncle, neuveux, cousin, beau-frère, ami : OUEDRAOGO Adama Paul.

Par ailleurs, elles vous informent que les cérémonies religieuses tenant lieu de funérailles chrétiennes seront célébrées à l'église St André de Saaba suivant le programme :

Vendredi 16 avril à 20h00 : Veillée de prière ;

Samedi 17 avril à 08h00 : Messe de requiem.

PAIX A SON AME ET UNION DE PRIERE

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