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Afrique

Lutte contre la drépanocytose : Des acteurs de six pays en formation à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/06/2021 - 01:15

Ouagadougou abrite, ce lundi 21 juin 2021, un séminaire international de formation et de plaidoyer (qui va durer cinq jours) sur la drépanocytose au profit des membres du Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Une activité parrainée par Seydou Diakité, consul de la principauté de Monaco au Burkina Faso.

Le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose rassemble des associations de lutte contre la drépanocytose du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de Madagascar et du Burkina Faso. Présents à Ouagadougou pour prendre part à ce séminaire international de formation et de plaidoyer, cinq jours durant, les membres du Réseau seront outillés sur le processus de formulation de projets qui feront l'objet d'appui financier du partenaire qu'est la principauté de Monaco. Le CID/ Burkina (Comité d'initiative contre la drépanocytose au Burkina), membre du Réseau, bénéficiera également de l'expertise des responsables associatifs présents à la rencontre dans le plaidoyer pour un mieux-être des drépanocytaires et de leurs familles.

Une vue des participants venus de six pays

Le parrain de la cérémonie, Seydou Diakité, consul de la Principauté de Monaco au Burkina Faso, rappelle que c'est depuis 2011 que la Principauté de Monaco est engagée dans la lutte contre la drépanocytose à travers le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Au-delà du soutien au Réseau, il indique que le gouvernement monégasque a appuyé le ministère de la Santé du Burkina Faso en apportant un financement de 163 390 000 F CFA pour un projet d'amélioration des capacités de prise en charge de la drépanocytose avec notamment une étude sur la prévalence de la maladie dans le pays. Cette étude permettra d'avoir des données disponibles sur la drépanocytose et de mieux orienter les acteurs qui œuvrent à la cause des patients drépanocytaires.

Seydou Diakité, consul de la principauté de Monaco au Burkina, parrain du séminaire

Disposer d'un programme national de lutte contre la drépanocytose

Dramane Banaon, coordonnateur national du CID/Burkina, a saisi l'occasion de ce séminaire pour une fois de plus lancer un cri de cœur à l'endroit des autorités sanitaires pour la formulation d'un programme national de lutte contre la drépanocytose. « Nous pensons qu'un tel programme est vraiment nécessaire, voire indispensable pour fédérer les luttes multiformes qui se font au niveau du pays », a-t-il laissé entendre. Un cri de cœur bien noté par Narcisse Naré, chargé de mission du ministre de la Santé, représentant le ministre à l'ouverture du séminaire.

Narcisse Naré, chargé de mission du ministre de la Santé, a souligné que le ministère a en perspective l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drépanocytose

Il a indiqué que la drépanocytose a une prévalence estimée à 4,6% au Burkina Faso avec une prévalence plus élevée en milieu rural, soit 6,5%. Le ministère est donc conscient que c'est un problème de santé publique. C'est pourquoi, en collaboration avec le CID/Burkina, le ministère de la Santé mène des actions de sensibilisation sur le terrain et a en perspective l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drépanocytose.

Dramane Banaon, coordonnateur national du CID/Burkina, appelle de tous ses vœux l'élaboration d'un programme national de lutte contre la drépanocytose.

Subventionner les coûts…

Au-delà de la formulation de ce programme de lutte que le CID/Burkina appelle de tous ses vœux, l'association souhaite également que gouvernement travaille à subventionner les coûts des médicaments, des hospitalisations et autres dépenses liées aux complications de la drépanocytose. « Aujourd'hui nous avons une longue liste de personnes qui sont dans des situations très handicapantes, qui ne peuvent pas se déplacer et qui ont besoin de prothèse. Ce n'est pas donné à tous d'avoir une prothèse qui coûte environ deux millions voire même plus en fonction de la gravité. Notre cri de cœur aussi, c'est qu'au-delà du programme national de lutte contre la drépanocytose, que de façon spécifique, on s'intéresse à la question de la prise en charge des complications de la drépanocytose, notamment au plan orthopédique et ophtalmologique », a souhaité M. Banaon.

Justine Bonkoungou
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ISAE ISM-Paris : 104 étudiants reçoivent leurs diplômes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/06/2021 - 01:10

Les étudiants de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace-Intitut supérieur de mécanique de Paris (ISAE-ISM Paris) ont reçu, le samedi 19 juin 2021, au cours d'une cérémonie solennelle, leurs diplômes de fin de formation.

La cérémonie de sortie des étudiants de l'ISAE ISM-Paris s'est déroulée en multiplex avec Abidjan (Côte d'Ivoire) et Yaoundé (Cameroun). Au Burkina Faso, ce sont 104 étudiants de huit promotions différentes qui ont reçu leurs diplômes. Mais à cause de la pluie matinale qui est tombée sur la capitale, plusieurs d'entre eux n'ont pas pu effectuer le déplacement.

Ils ont suivi la formation en ingénierie gestion de la complexité, finances d'entreprise et en logistique. « C'est avec grande joie que nous avons reçu ce diplôme. Nous avons 15 mois à étudier malgré la situation sanitaire que le Burkina Faso connait. Ce parchemin nous ouvrira des portes sur le plan professionnel », s'est réjoui Ollo Poda, délégué des étudiants.

Ollo Poda, délégué des étudiants

Le parrain promet de soutenir ses filleuls dans leurs projets

Les impétrants ont eu pour parrain Fidèle Yaméogo, directeur général du Fonds national de la finance inclusive. « Je n'ai pas hésité à associer mon image à cette sortie de plusieurs promotions aujourd'hui. Cela me réjouit, vu les difficultés que les étudiants ont rencontrées, d'être à leurs côtés en ces moments solennels », a-t-il indiqué. Il a en outre promis de rester à leurs côtés et de les aider dans le réseautage qu'ils voudront bien mettre en œuvre entre eux et dans leurs projets professionnels.

Le parrain remettant à une impétrante son diplôme

ISAE-ISM Paris, un institut de qualité

ISM au départ, l'institut, en se coalisant avec d'autres établissements supérieurs français, a adopté l'appellation ISAE-ISM Paris. Il forme dans plusieurs filières et est spécialisé dans la formation à distance. L'institut est présent dans plusieurs pays africains dont le Burkina Faso. Selon Jean Claude Evariste Nonguierma, représentant d'ISAE-ISM Paris au Burkina, son établissement entend dans les années à venir élargir son offre de formation et assouplir les conditions afin de permettre aux bacheliers et aux doctorants de s'inscrire. D'ores et déjà, l'inscription est possible à partir du site de l'Institut et la formation coûte 1,8 million de francs CFA. « Ceux qui le désirent peuvent déjà faire leur inscription », a indiqué Jean Claude Evariste Nonguierma.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Ouagadougou : Des commerçants déguerpis demandent à l'Etat de faire preuve d'humanisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 22/06/2021 - 01:10

A Ouagadougou, comme dans d'autres grandes villes du Burkina Faso, il est fréquent de rencontrer des commerces aux abords des voies publiques. Si l'Etat a pris des mesures ces dernières années pour règlementer l'occupation de ces voies publiques, des commerçants victimes de déguerpissement lui demandent d'être plus humaniste. Dans la matinée du mardi 15 juin 2021, nous avons rencontré certains d'entre eux dans les quartiers ouagalais de Cissin et Pissy.

De nombreux commerçants ont été déguerpis ces derniers mois des abords des voies publiques. D'autres déguerpissements sont annoncés dans les semaines à venir. En procédant ainsi, les autorités municipales espèrent l'assainissement de ces espaces « anarchiquement » occupés. Dans cette dynamique, plusieurs opérations de déguerpissement ont eu lieu à Ouagadougou et dans d'autres villes. Saluées par une partie de l'opinion publique, ces opérations sont souvent déplorées par les commerçants qui se trouvent dans le collimateur de la police municipale.

En 2019, au quartier Cissin, la construction de la voie bitumée longeant le mur de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) jusqu'à la résidence de Oumarou Kanazoé, en passant par la clinique Suka, avait contraint les commerçants installés à abandonner les lieux.

« Si je dis que ce n'est pas dur, je n'aurai pas dit la vérité. Quand on menait nos activités avant la construction de la route, ils sont venus nous recenser avec un appareil en disant qu'ils reviendront accompagnés du maire pour s'entretenir avec nous. Mais il n'y a pas eu de suite. Nous leur avons demandé si nous devons quitter les lieux. Ils ont répondu par la négative. Après cela, ils sont revenus un autre jour en nous prenant au dépourvu aux environs de 10 heures, nous demandant de débarrasser le plancher. Lorsque tu as un endroit fixe pour exercer ton activité commerciale et qu'on vient te dire de partir tout d'un coup, c'est difficile », s'est indigné Ousmane Kaboré, avant d'ajouter que les autres déguerpis et lui pensaient bénéficier d'une aide de la part des autorités après leur recensement.

Rasmané Pognogo, commerçant déguerpi au quartier de Cissin

Il précise que cette situation l'a beaucoup affecté : le marchand de produits divers qu'il est, a assisté impuissant, à la péremption de la quasi-totalité de ses marchandises.

Rasmané Pognogo, un autre déguerpi de la même zone, confirme les propos de Ousmane Kaboré. Il renchérit cependant en demandant à l'Etat de voir s'il est possible de leur attribuer des espaces où ils pourront reprendre leurs activités commerciales.

Un peu plus loin dans le quartier Pissy, voisin de Cissin, des marchands étaient installés tout le long du mur de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). Eux non plus n'ont pas échappé aux opérations de ‟balayage” des forces de l'ordre.

Sur les lieux, nous rencontrons l'un d'entre eux. Il s'appelle Zakaria Ouédraogo. Il était marchand de vêtements avant l'opération de déguerpissement. Il nous retrace l'histoire de sa mésaventure.

Le nouveau visage du site longeant le mur de l'ONEA au quartier de Pissy où étaient installés des commerçants déguerpis

« C'était le 18 mars 2021, se rappelle-t-il. Nous avons été convoqués par la police municipale à la mairie de l'arrondissement 8 de Ouagadougou à 15h. Nous avons répondu à l'appel. Mais dès notre arrivée, ils nous ont donné neuf jours, c'est-à-dire jusqu'au 27 mars, pour libérer l'espace. Nous avons néanmoins plaidé pour un délai raisonnable afin de pouvoir prendre nos dispositions. Ils ont refusé. Persévérant dans notre démarche, nous avons obtenu seulement deux semaines pour partir », a-t-il déclaré avant de confier : « Certains s'étaient réinstallés ailleurs sans succès parce qu'ils ont encore une fois de plus reçu la visite des agents de la police municipale. Et aujourd'hui nous sommes tous en difficulté ».

Zakaria Ouédraogo vendait des vêtements dans sa boutique avant d'être déguerpi du site de l'ONEA de Pissy

Il souhaite que le gouvernement tienne compte de toutes les couches sociales de la société (le menuisier, le maçon, l'ouvrier …) parce qu'ils sont tous des citoyens burkinabè et que leurs activités contribuent au développement socioéconomique du pays.

Il suggère de ce fait que l'Etat revoie cette manière de faire en informant au préalable les commerçants tout en prenant des dispositions, de sorte que les conséquences du déguerpissement ne soient pas désastreuses.

Il propose donc que le délai soit raisonnable, qu'un espace leur soit attribué afin de poursuivre leurs commerces et que, si possible, une aide financière leur soit accordée afin de limiter les dommages infligés aux marchands à travers ces mesures.

Les commerçants déguerpis inscrivent leurs numéros sur les murs dans l'espoir d'être un jour appelés pour bénéficier d'une aide de l'Etat

Il interpelle les autorités à avoir un regard particulier sur ces citoyens déguerpis du lieu de leurs activités, tout en cherchant à savoir ce qu'ils deviennent. Car face aux difficultés de la vie dit-il, « lorsqu'on est contraint au point d'être abattu, l'instinct de survie peut pousser à emprunter le mauvais chemin. »

Hamed NANEMA
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Burkina : Trois bases terroristes détruites et 11 terroristes neutralisés dans la région de l'Est

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 21/06/2021 - 21:20

Le point des opérations menées du 13 au 20 juin 2021, permet de noter que grâce à des renseignements, des unités du groupement de force du secteur Centre et Est ont conduit une opération qui a abouti au démentèlement de bases terroristes. Ce sont précisément 03 bases terroristes qui ont été détruites à NAKORTOUGOU, OURO SENI et BOURAIGNIMA, 11 terroristes neutralisés, de l'armement, des munitions, plusieurs motos et des moyens de communications récupérés.

Aussi le 17juin 2021, lors d'une mission de reconnaissance conduite par des unités des détachements militaires de KANTCHARI et de MATIACOALI, deux engins exploifs improvisés ont été découverts. Les équipes spécialisées du Génie militaire sont négociées pour neutraliser les moteurs.

Le 18 juin 2021, un engin explosif improvisé a été décélé lors d'une patrouille. L'engin a été détruit par les équipes spécialisées du Génie militaire.
Du 14 au 20 juin 2021, les détachements militaires des différents groupements de forces ont assuré l'examen des épreuves des examens scolaires dans les centres d'examen. Des unités des Forces armées nationales sont également engagées dans la sécurisation des examens.

De plus, les forces armées nationales ont assuré le transport et la sécurisation d'une délégation du Ministère des Affaires Etrangères qui accompagnait l'envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Angelina Jolie à Goudebou dans le cadre de la journée internationale des réfugiés.

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Burkina : L'Assemblée nationale se délocalise à Bobo-Dioulasso, du 30 juin au 4 juillet 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 21/06/2021 - 21:14

Pour la première fois, l'Assemblée nationale va organiser une journée de redevabilité. L'annonce a été faite dans la soirée de ce lundi 21 juin 2021 à l'ouverture de la première session extraordinaire de l'année 2021.

C'est la capitale économique, Bobo-Dioulasso, qui servira de siège délocalisé du pouvoir législatif. Ce sera du 30 juin 2021 au 4 juillet 2021, informe le Président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé, précisant qu'un comité d'organisation a été, à cet effet, installé le 14 juin 2021.

Pendant cinq jours, tous les députés s'y retrouveront pour cet exercice de redevabilité, jusque-là réservé aux groupes parlementaires et aux élus individuellement pris dans leur circonscription électorale.
Une décision bien accueillie, dira-t-on, par les députés à travers des applaudissements.

Le cérémonial d'ouverture de cette première session extraordinaire de l'année 2021 a été également marqué par une pensée pieuse aux victimes de Solhan. Le Président Sakandé a, sur ce point, informé que l'institution avait programmé dès les premiers moments du drame, une visite de solidarité aux populations. Mais elle a été suspendue pour des raisons d'opérations en cours dans la zone, confie-t-il sans entrer dans les détails.

Pour mémoire, c'est le 28 mai 2021 que l'Assemblée nationale a clos sa première session ordinaire de l'année. La présente session extraordinaire qui s'ouvre sur demande du gouvernement aura à examiner des projets de loi relatifs à l'état d'urgence (prolongation), au cadre juridique du partenariat public-privée et au budget.

O.L
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Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo veut mettre fin à 32 ans de mariage avec son épouse Simone

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 21/06/2021 - 20:40

De retour depuis jeudi en Côte d'Ivoire après dix ans d'absence, L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a déposé ce lundi 21 juin 2021 au tribunal d'Abidjan, une demande de divorce d'avec son épouse Simone Gbagbo. C'est ce qu'affirme son avocat Me Claude Mentenon, qui précise que cette décision s'explique par le refus réitéré depuis des années par l'ex première dame, de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques.

« Il s'est résolu à ce jour à saisir le juge des affaires matrimoniales du Tribunal de Première Instance d'Abidjan, d'une demande de divorce avec Simone Ehivet », ajoute le communiqué signé par son avocat.

Marié à Simone Ehivet, épouse Gbagbo depuis 1989, l'ancien président, 76 ans, vit en couple depuis de nombreuses années avec Nady Bamba, une ex-journaliste de 47 ans. Il est rentré avec elle jeudi en Côte d'Ivoire, après son acquittement.

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Bureau burkinabè du droit d'auteur : Les auteurs et éditeurs de presse invités à déclarer leurs articles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 21/06/2021 - 19:00

Le Directeur Général du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA), à travers un communiqué, invite les auteurs et éditeurs de presse écrite (journaux scientifiques, journaux, revues, magazines et périodiques) à adhérer au BBDA et à y déclarer leurs articles publiés en 2020. Cela, afin de bénéficier des droits de Reproduction par Reprographie des Œuvres (RRO) en août 2021.

Il précise que les déclarations et les adhésions sont reçues au BBDA au plus tard le 30 juin 2021. Des formulaires de demande d'admission et des fiches de déclaration des œuvres sont à cet effet mises à leur disposition au niveau du Service droit d'auteur de la Direction de la Documentation Générale (DDG).

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Région du Sahel : Angelina Jolie pour plaider la cause des réfugiés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 21/06/2021 - 16:45

Le ministre en charge des Affaires étrangère et l'envoyée spéciale des Nations-Unies pour les réfugiés, l'actrice américaine Angelina Jolie, étaient sur le site du camp Goudebou de Dori ce dimanche 20 juin 2021. L'objectif pour les deux personnalités est de commémorer avec les réfugiés, la Journée mondiale qui leur est dédiée dont le thème de 2021 est « Ensemble, on guérit, on apprend et on rayonne ».

La communauté internationale commémore chaque 20 juin la Journée internationale des réfugiés. Le Burkina Faso n'a pas dérogé à cette règle. Ce 20 juin 2021 sur le site du camp de Goudebou de Dori, le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry, et la star américaine Angelina Jolie ont passé cette Journée aux côtés des réfugiés.

Arrivés aux environs de 10h, c'est par un entretien avec les représentants des refugiés qu'a commencé leur séjour sur le site de Goudebou où vivent plus 9 000 réfugiés. Notons que plus de 7 000 demandeurs d'asiles sont enregistrés au Burkina Faso. Au total, le ministre Alpha Barry note 22 137 réfugiés sur le sol burkinabè. Il ajoute que plus d'un million de déplacés internes ont abandonné leurs villages pour se retrouver dans les grandes villes pour cause d'insécurité. Le patron de la diplomatie burkinabè a indiqué qu'avec les difficultés que le Burkina rencontre, le camp de Mentao, près de Djibo, a été relocalisé au camp de Goudebou.

Le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry

Pour lui, l'idée de regrouper tous les réfugiés vivant sur le sol burkinabè au même endroit est de pouvoir assurer au maximum leur sécurité. Et cette opération de les rassembler en un seul endroit a commencé il y a quelques mois selon le ministre. Le plus important c'est de permettre à cette population d'avoir elle-même des activités qui vont leur permettre de vivre dignement, d'où la création de quelques micros entreprises par ces réfugiés en plus de la « modeste » contribution de l'Etat et ses partenaires qui leur permet de vivre. Des efforts sont faits par l'Etat et ses partenaires dont le HCR. La présence de l'envoyée spéciale de l'UNHCR, Angelina Jolie, représentante du commissaire de l'UNHCR, est un soutien important pour le plaidoyer en matière de mobilisation des ressources au profit des refugiés mais également pour les déplacés internes, a laissé entendre le ministre Alpha Barry.

Les réfugiés présents à la Journée

Pour Abdoul Raouf Gnon Kondé, le représentant de l'UNHCR au Burkina Faso, il faut reconnaitre l'effort de l'Etat burkinabè, reconnaitre ce que l'Etat en train de faire pour accorder la sécurité aux réfugiés. Il fait savoir que leur présence à cette journée commémorative des refugiés est de rassurer la population hôte de Goudebou et les réfugiés que le HCR et ses partenaires sont engagés à leurs côtés.

Selon lui, chaque année, depuis 20 ans, la star américaine Angelina Jolie fait le choix d'une localité pour aller témoigner de sa solidarité. Son arrivée au Burkina Faso et précisément à Goudebou est un acte de soutien et de solidarité qu'elle apporte aux réfugiés pour leur dire : « Vous n'êtes pas seuls, je suis avec vous. Je suis venue ici, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai écouté, je me fais le devoir d'amplifier tout ce que j'ai vu dans le monde, en dehors du Burkina, pour que le soutien vienne au Burkina au profit des réfugiés ».

Abdou Raouf Gnon Kondé, représentant de l'UNHCR au Burkina Faso

La sécurité, besoin prioritaire des réfugiés

Quant au représentant des réfugiés, Ag Mohamed Wanadine, il a indiqué que sur le site de Goudebou, ils ont besoin d'abord de la sécurité. Pour lui, sans cette sécurité ils ne pourront pas avoir de l'espoir qui pourra les retenir à sur ce camp. « Aujourd'hui, tout ce que nous avons eu au Burkina Faso, l'autonomisation des femmes, l'hospitalité, tout est remis en cause du fait de l'insécurité. Nos partenaires aujourd'hui n'ont pas accès au site situé à treize kilomètres de la ville de Dori. Nous demandons au gouvernement et à ses partenaires d'améliorer les services sociaux de base, d'essayer de reprendre le fil de l'autonomisation des familles. Aucune famille ne veut rester éternellement refugiée », a clamé le représentant des réfugiés, Ag Mohamed Wanadine.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Capital-investissement et santé : un mariage à consolider en Afrique

Jeune Afrique / Finance - Mon, 21/06/2021 - 12:19
Malgré un engouement pour le secteur sanitaire, les opérations – menées notamment par DPI et SPE Capital – restent limitées, faute de cibles suffisamment attractives ou prêtes à ouvrir leur capital.
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Covid : quels sont les symptômes du variant Delta, et pourquoi se propage-t-il si facilement ?

BBC Afrique - Sat, 19/06/2021 - 18:38
Le variant Delta du coronavirus, identifiée pour la première fois en Inde, est détectée dans 74 pays, dont le Sénégal et le Rwanda où il inquiète au plus haut sommet.
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Covid : le variant Delta, quels sont les symptômes et les risques qu'il se propage si facilement ?

BBC Afrique - Sat, 19/06/2021 - 18:38
Le variant Delta du coronavirus semble présenter des symptômes distincts qui pourraient être confondus avec un rhume, selon les scientifiques.
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Article de Valeurs Actuelles consacré à Bernard Lugan

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sat, 19/06/2021 - 18:16
La France debout
Pas un jour ne se passe sans que la France soit mise au ban des accusés, son passé montré du doigt, le pays et ses habitants sommés de s’excuser et de faire « repentance » pour les crimes prétendument commis, au premier rang desquels l’esclavage et la colonisation. Derrière cette offensive, une idéologie est à l’oeuvre, autrement dit une idée appliquée à l’histoire, une idée qui suit sa propre logique sans se soucier de l’expérience et des événements, ainsi qu'Hannah Arendt avait défini l’idéologie.
Qu’on la nomme « mouvance décoloniale » ou « indigénisme », elle est un poison qui gangrène lentement le corps social avec la complicité et la lâcheté des pouvoirs publics. Leur nom dit tout du mensonge: ces idéologues souvent venus d’ailleurs se prétendent « indigènes » quand ils sont allogènes, et veulent « décoloniser » un pays vis-à-vis duquel ils se comportent eux-mêmes en colons. Leur acte d’accusation tient en quelques mots : l’homme blanc est coupable par essence, son histoire est une infamie et les descendants des peuples colonisés sont victimes de discriminations « systémiques ». La solution ? S’effacer et leur laisser la place, pardi.
C’est à ces « décoloniaux » alliés aux islamo-gauchistes (dont ils seront un jour les dupes) que Bernard Lugan répond dans un livre fort utile. Spécialiste de l’histoire africaine, expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda de l’Onu et ancien professeur à l’École de guerre, c’est peu de dire qu’il connaît son affaire. La France a pillé l’Afrique, affirment les « décoloniaux » et elle a ainsi une dette vis-à-vis des peuples colonisés. La vérité, c’est que l’empire colonial fut le véritable tonneau des Danaïdes de la France qui s’y ruina plus qu’autre chose.
Lugan rappelle que lorsque la gauche républicaine lança le pays dans la course impériale à la fin du XIXe siècle, la dimension économique était secondaire. C’est l’ « émancipation » et le progrès que l’on voulait apporter à l’Afrique, au nom d’une supériorité philosophique supposée, quoi qu’on en pense.
Et en matière de pillage, c’est 50 000 kilomètres de routes bitumées laissées par la France à son départ, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2000 dispensaires modernes, 600 maternités, etc. La vérité, c’est qu'au moment des décolonisations, la situation de l’Afrique était en tout point meilleure qu’elle ne l’est aujourd'hui et que c’est par conséquent la décolonisation qui a créé la catastrophe africaine !
Quant à l’Algérie, c’est d’avoir choisi un modèle rentier au moment de son indépendance et de s’être livrée à des dirigeants cleptocrates et incompétents qu’elle doit son naufrage, et non à la France qui l’a unifiée, lui a donné son nom, a bonifié ses terres et a soigné sa population, laissant à son départ routes, voies ferrées, ports, ponts, tunnels, viaducs, barrages, centrales hydroélectriques et thermiques, etc.
Plutôt que d’écouter des idéologues qui rêvent de nous voir mettre genou à terre, lisons Lugan et l’on verra que non seulement nous n’avons pas à avoir honte de notre histoire mais que nous avons tout lieu d’en être fiers.
Olivier Maulin, Valeurs actuelles, 3 juin 2021

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Côte d’Ivoire : Michel Gbagbo, au service du père

LeMonde / Afrique - Wed, 16/06/2021 - 20:00
Le fils aîné de Laurent Gbagbo s’active depuis des mois pour réhabiliter l’ancien président, de retour au pays jeudi 17 juin, dans le cœur des Ivoiriens.
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Mali : COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 16 JUIN 2021

Maliactu - Wed, 16/06/2021 - 19:12

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 16 juin 2021 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

A l’ouverture de la session, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a adressé ses vives et chaleureuses félicitations au Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Choguel Kokalla MAIGA et aux membres du Gouvernement pour leurs nominations au sein de ce Gouvernement de Transition.
Le Président de la Transition a annoncé que la mission de la Transition s’articulera autour des points essentiels suivants :

1. L’amélioration de la sécurité sur l’ensemble du territoire :
Au regard de la situation sécuritaire, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a engagé le Gouvernement à la poursuite et au renforcement qualitatif et quantitatif des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à l’optimisation des moyens opérationnels pour un maillage cohérent et dissuasif.

2. Les réformes politiques et institutionnelles, la bonne gouvernance, la transparence et la réduction du train de vie de l’Etat :
Le Président de la Transition a invité le Gouvernement à combattre avec détermination la corruption et l’impunité qui gangrènent notre société et à prendre les mesures nécessaires pour une meilleure gouvernance.
Il a également invité le Gouvernement à veiller à la mise en place de structures appropriées pour actualiser et finaliser les réformes dont notre pays a tant besoin, ainsi qu’à la mise en œuvre diligente du processus de révision de la Constitution.

3. La mise en œuvre intelligente et efficiente de l’accord issu du processus d’Alger :
Le Président de la Transition a engagé le Gouvernement à poursuivre le travail de mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger en vue de créer les conditions optimales d’une paix durable.

4. L’organisation d’élections crédibles et transparentes aux échéances prévues :
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour l’organisation d’élections qui répondent aux attentes des maliens afin d’avoir un président démocratiquement élu suite à un processus transparent.
En outre, le Président de la Transition a instruit le Gouvernement à poursuivre les chantiers déjà ouverts dans les domaines qui constituent des défis importants, notamment l’apaisement du climat social.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a en retour, remercié le Président de la Transition, Chef de l’Etat, pour la confiance placée en lui et aux membres du Gouvernement.
Il s’est engagé à inscrire l’action gouvernementale dans la mise en œuvre des missions assignées au Gouvernement par le Président de la Transition.

Bamako, le 16 juin 2021
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Chevalier de l’Ordre national

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Variations rock : la sélection musicale du « Monde Afrique » #58

LeMonde / Afrique - Wed, 16/06/2021 - 19:00
Les Malgaches de Kristel, le Nigérien Mdou Moctar et les Sud-Africains de BLK JKS renouvellent le genre en l’ouvrant à différentes influences.
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Mali:Communiqué du conseil des ministres du mercredi 16 juin 2021

Maliactu - Wed, 16/06/2021 - 18:10
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 16 juin 2021 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. A l’ouverture de la session, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a adressé ses vives et chaleureuses félicitations au Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Choguel Kokalla MAIGA et aux membres du Gouvernement pour leurs nominations au sein de ce Gouvernement de Transition.
Le Président de la Transition a annoncé que la mission de la Transition s’articulera autour des points essentiels suivants : 1. L’amélioration de la sécurité sur l’ensemble du territoire :
Au regard de la situation sécuritaire, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a engagé le Gouvernement à la poursuite et au renforcement qualitatif et quantitatif des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à l’optimisation des moyens opérationnels pour un maillage cohérent et dissuasif. 2. Les réformes politiques et institutionnelles, la bonne gouvernance, la transparence et la réduction du train de vie de l’Etat :
Le Président de la Transition a invité le Gouvernement à combattre avec détermination la corruption et l’impunité qui gangrènent notre société et à prendre les mesures nécessaires pour une meilleure gouvernance.
Il a également invité le Gouvernement à veiller à la mise en place de structures appropriées pour actualiser et finaliser les réformes dont notre pays a tant besoin, ainsi qu’à la mise en œuvre diligente du processus de révision de la Constitution. 3. La mise en œuvre intelligente et efficiente de l’accord issu du processus d’Alger :
Le Président de la Transition a engagé le Gouvernement à poursuivre le travail de mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger en vue de créer les conditions optimales d’une paix durable. 4. L’organisation d’élections crédibles et transparentes aux échéances prévues :
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour l’organisation d’élections qui répondent aux attentes des maliens afin d’avoir un président démocratiquement élu suite à un processus transparent.
En outre, le Président de la Transition a instruit le Gouvernement à poursuivre les chantiers déjà ouverts dans les domaines qui constituent des défis importants, notamment l’apaisement du climat social.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a en retour, remercié le Président de la Transition, Chef de l’Etat, pour la confiance placée en lui et aux membres du Gouvernement.
Il s’est engagé à inscrire l’action gouvernementale dans la mise en œuvre des missions assignées au Gouvernement par le Président de la Transition.

Bamako, le 16 juin 2021
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Chevalier de l’Ordre national

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Dans le nord du Nigeria, volontaires et responsables musulmans se mobilisent contre le Covid-19

LeMonde / Afrique - Wed, 16/06/2021 - 18:00
Dans l’Etat de Kano, les structures de la campagne de vaccination contre la polio sont mises à profit depuis le début de la pandémie de coronavirus.
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Mali: Délocalisation du camp de la Minusma: Tessalit exprime son soutien à la population d’Aguel’hoc

Maliactu - Wed, 16/06/2021 - 17:55
La population de Tessalit a organisé, ce lundi 14 juin, une marche pour soutenir la population d’Aguel-Hoc qui se bat depuis longtemps pour le déplacement du camp de la Minusma. À travers cette manifestation, les organisateurs ont demandé à la MINUSMA de délocaliser son camp hors de la ville d’Aguel’hoc pour permettre aux habitants de regagner leurs domiciles. Sur les banderoles et pancartes que tenaient les manifestants l’on pouvait lire des slogans comme : «Nous sommes Aguel’hoc» ; «Nous demandons la délocalisation du camp de la MINUSMA d’Aguel’hoc « ; ‘’ la Minusma utilise les populations d’Aguel’hoc comme bouclier humain’’ ; ‘’Nous condamnons les arrestations arbitraires de la force Barkhane’’.
À en croire les organisateurs de cette marche de soutien, la Minusma utilise les population d’Aguel’hoc comme bouclier humain. C’est pourquoi, Tessalit exprime son soutien à Aguel’hoc pour que la Minusma délocalise son camp hors de la ville. Les marcheurs ont aussi condamné les arrestations qu’ils jugent arbitraires de la force française Barkhane.

Pour cette marche de soutien, des sources indiquent que c’est la population de la région de Kidal, dans toute sa diversité, est sortie ce lundi matin pour témoigner sa solidarité à la population d’Aguel’hoc.
Les manifestants ont dénoncé ceux qu’ils qualifient de manque d’humanité de la MINUSMA.
Si le gouvernement malien est beaucoup plus préoccupé par ce qui se passe à Bamako qu’à Aguel’hoc, que font nos leaders surtout ceux de la PF tendance Haballa ? Se sont interrogés des manifestants.
Pour eux, c’est le moment pour ces leaders de s’afficher et d’assumer leurs responsabilités pleines et entières.
« On ne peut se réclamer être représentant d’une population et ne pas la défendre quand elle est en difficulté, quelle que soit l’acteur en face fût-il MINUSMA ou AQMI ou Gouvernement », ont-ils déclaré.
Ils n’ont pas manqué d’interpeller le «CSP» de démontrer qu’il a été créer pour servir les populations et non pas se servir d’elles. ‘’Un simple communiqué de soutien aux populations nous ferait espérer quant à ses objectifs et missions. Aguel’hoc est certes un cas complexe, mais cela ne saurait être un prétexte d’effacement de tous nos leaders’’, ont dénoncé les manifestants.
Pour rappel, le Cadre Stratégique Permanent(CSP), une structure conjointement créé par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 en avril dernier.

PAR MODIBO KONÉ

Source: Info-Matin

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