Falike Tounkara : que l’ONU aille au diable. Elle n’a pas de ligne de conduite à dicter au Mali. Le Mali est un pays souverain. Nous organiserons les élections dès que les conditions seront réunies. Pas d’ingérences dans nos affaires intérieures. Il revient au Peuple de décider en toute souveraineté qui doit participer ou pas aux élections. L’ONU ce machin n’a rien à y voir.
Mahamadou Diarra : ONU, organisation hypocrite, vous n’allez plus rien décider pour nous, le Mali n’appartient qu’aux Maliens.
Aboubacar Traore : nous voulons leur départ pur et simple.
Adama Tolo : il faut assurer la sécurité, sinon dans les régions de Ségou, Mopti Gao et Kidal, c’est Barkhane qui va voter.
Abou Diarra : arrêtez s’il vous plaît de toujours vouloir gérer le Mali à la place des Maliens. L’ONU n’est pas Malien à ce que je sache, alors laissez-nous tranquilles, occupez- vous de la Palestine.
Alpha Macki Tall : toujours la communauté internationale qui décide à notre place ; pauvre Mali.
Moussa Dembele : l’ONU ignore que le Mali, pays membre de l’organisation, a perdu plus de70% de son territoire et 60% du contrôle de ses populations au profit des amis de Paris, le MNLA et alliés.
Nouh Gguindo : le Mali n’appartient pas à l’ONU, mais aux Maliens. Devant eux (ONU), complices des terroristes, combien de Maliens sont morts ?
Moussa Dicko : que l’ONU aille (…), qu’ils nous laissent tranquille. Notre président GOÏTA va rester jusqu’à…
Tiazié Sanoussi Dembélé : l’ONU c’est quoi ? Des hypocrites réunis pour déstabiliser nous les Africains.
Daniel Berthe : toute chose a un début et une fin, alors c’est la fin de l’ONU.
Sibiry Bagayoko : le Mali va bien sortir de cette crise sans vous les machines, fabricateurs de désordre dans le Sahel. A bas la France, A bas la MUNISMA, vive le Mali dans la paix.
Oumar Samake Kegné : pourquoi c’est à eux de décider à notre place ?
Salé Laouali : les civiles sont faciles à manœuvrer! Avec la démon-cratie ils réussissent à nous opposer les uns aux autres pour nous infiltrer.
Mory Boua Sidibe : quand on va chasser la France de chez nous, le tour de l’ONU viendra. La jeunesse a pris le pouvoir et jamais on ne va donner ce pouvoir à un vieux.
Maraka Demi : qu’ils arrêtent de nous donner des ordres.
Albert Paco : la France a remplacé Barkhane par l’OTAN, soyons prudents.
Bakary Diakite : qu’ils nous foutent la paix.
Abdou Diarra : ils sont malades.
Adama Togola : vous croyez que notre pays vous appartient, n’importe quoi.
L’ange Djibril Coulibaly : foutez-nous la paix, mission de déstabilisation des pays africains.
Ringo Birate Karouga Diawara : on s’en fout de l’ONU.
Ibrahima Ombotimbe : qu’elle la ferme.
Source: Info-Matin
Pris en charge à l’hôpital militaire de Gao
Cherchant à s’exfiltrer dans une zone boisée, le GAT a été poursuivi. Appuyés par des aéronefs de l’opération Barkhane (hélicoptères d’attaque et avions de chasse), les militaires français et nigériens ont neutralisé le Groupe armé terroriste. Au cours de cette action de combat, un militaire nigérien a perdu la vie, un second a été blessé. Deux militaires français ont également été blessés. Ils ont été évacués et pris en charge par l’hôpital militaire de Gao. Leur pronostic vital n’est pas engagé. SOURCE: ouest-france
Aujourd’hui par la force des événements et – il faut le reconnaitre – grâce à sa combativité, Choguel Kokala Maïga est propulsé depuis le 7 juin dernier à la fonction de Premier ministre, chef du gouvernement avec comme ambitions la refondation de l’Etat et la mise sur orbite du Mali Kura (le Mali nouveau). Soumis à l’épreuve du pouvoir dans des conditions particulièrement difficiles, le patron du parti du tigre joue véritablement son avenir politique. Saura-t-il se mettre au-dessus de la mêlée pour recoudre le tissu social, apaiser le climat politique, sécuriser le pays et enfin donner espoir au peuple malien qui a trop et trop longtemps souffert ?
Les préoccupations de l’opinion publique
Le 13 juin dernier, le nouveau PM a réuni un premier conseil de cabinet pour fixer le cap et dégager les missions prioritaires de l’équipe gouvernementale forte de 25 ministres et de 3 ministres délégués. A cette occasion, Choguel Kokala Maïga a égrené sept axes majeurs : l’amélioration de la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation d’élections crédibles, la réduction du train de vie de l’Etat, la moralisation de la vie publique, la fin de l’impunité et la satisfaction d’une part importante de la demande sociale.
La déclaration du chef du Gouvernement prend indiscutablement en compte les préoccupations ressassées par l’opinion publique malienne qui se résument en la quête de la sécurité, l’obtention de meilleures conditions de vie, la lutte contre l’impunité, l’apaisement du climat politique et la fin de l’extravagant train de vie de l’Etat. Il faut ajouter à cette liste la lutte implacable contre la corruption et l’audit des institutions, des grandes administrations, des grands projets nationaux et locaux et dans les collectivités.
Une question se pose logiquement : en huit « petits » mois, Choguel est-il en mesure d’achever tous ces chantiers énoncés ? Il lui faut déjà s’assurer de l’adhésion de toutes les forces politiques et sociales du pays. Ce consensus, le PM le cherchera dans l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR). La tâche de structurer ces rencontres reviendra à une équipe de haut niveau composée de « personnalités consensuelles et crédibles » et qui assurera à l’événement une « participation catégorielle, sectorielle, sociale et largement inclusive ». » Exit donc le Comité d’orientation stratégique (COS) qu’avait mis en place l’ex PM, Moctar Ouane ?
L’urgence recherchée par le Premier ministre a été clairement énoncée par ce dernier : obtenir une trêve globale (politique, syndicale, sociale) afin de créer un climat d’apaisement, de sérénité et de confiance mutuelle. La chose a été bien dite. Mais elle n’apaise pas pour autant les partis et rassemblements politiques d’envergure nationale comme l’ADEMA, l’EPM, la COFOP, le PARENA qui dénoncent déjà la formation de ce qu’ils assimilent à un « gouvernement d’exclusion ».
Le temps n’est pas le meilleur allié
Il faudra donc au PM de calmer certains de ses interlocuteurs pour pouvoir se consacrer à la réussite d’autres chantiers annoncés et qui se présentent comme particulièrement complexes. Il s’agit des réformes politiques et institutionnelles qui vont aboutir à la révision de la Constitution du 25 février 1992, à la relecture « intelligente » de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, à la mise en place d’un organe unique pour les élections. Ces défis ne sont pas nouveaux. Les évoquer rappelle surtout la mauvaise fortune qui a frappé les tentatives de révision de la Constitution initiées par les présidents Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Kéïta.
En outre, la mise en place d’un organe unique de gestion des élections, réclamé à cor et à cri par les acteurs politiques qui accablent l’Administration de tous les maux, s’annonce comme un vrai casse-tête si on veut éviter le naufrage organisationnel qu’avait amené lors des législatives de 1997 la toute-puissance imprudemment accordée à la Commission électorale nationale indépendante, première version.
Alors la Primature à force de trop embrasser étreint-elle mal ? Une chose est certaine : après les diagnostics forts dégagés par la Conférence d’entente nationale en 2017, le Dialogue national inclusif en 2019 et les Concertations nationales en 2020, il nous parait inutile d’organiser d’autres assises pendant cette Transition. A moins qu’on ait le projet de prolonger celle-ci aux fins, nous dira- t-on, de poser solidement les fondements du Mali nouveau, le « Mali kura ». Cette démarche, si elle était adoptée, verrait certainement nos différents partenaires mettre un coup de pression supplémentaire sur notre pays afin de nous rappeler les engagements fermes pris jusqu’ici par le président de la Transition et le PM quant au respect des délais annoncés.
Le chef du gouvernement doit accepter que le temps n’est pas son meilleur allié et qu’il lui faudra sérier des urgences dans les chantiers annoncés à la faveur de son premier conseil de cabinet. Le fera-t-il ? Notre sentiment est que le Premier ministre va s’atteler, de manière prioritaire, à l’organisation consensuelle et inclusive des Assises nationales de la refondation afin que celles-ci recommandent une prolongation de la Transition. La tentative peut se justifier. A condition que le locataire de la Primature exclut toute malice dans sa démarche et surtout qu’il donne des gages de sa sincérité aux forces vives de la Nation (classe politique, syndicats, organisations de la société civile, ex-groupes armés…).
Sans l’adhésion consensuelle politique et sociale de tous les acteurs majeurs, le projet serait voué à l’échec. Choguel devrait en être conscient et convaincu. Pour notre part, nous lui souhaitons bonne chance pour le retour de la sécurité, de la paix de l’unité dans notre pays.
Alfousseiny Sidibé, Journaliste
Source: Info-Matin
Mais cette rencontre n’a pas permis d’échanger en profondeur sur les différends qui opposent les deux parties affirment les responsables de l’UNTM. Selon eux, le chef du gouvernement a affiché sa bonne foi et la volonté de son équipe à satisfaire les doléances des travailleurs.
Mais, selon Abdourahmane Infa TOURE secrétaire général adjoint, l’UNTM tient à la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec le gouvernement : « nous avons des compressés et des partants volontaires à la retraite qui pendant 30 ans attendent des droits qui ne sont pas tombés. Nous avons aussi le problème de notre grille mise en œuvre depuis le 1er janvier 2021 qui n’a pas vu le jour ».
L’on apprend que certains participants à la rencontre, du côté syndical, ont donné 10 jours au Gouvernement pour l’application du protocole d’accord. Mais, de façon générale, apprend-on, il a été accordé au chef du Gouvernement une période de grâce, le temps de s’approprier le contenu des revendications et apporter les réponses les mieux adaptées.
M. MAIGA qui jouit du bénéfice du doute, nous rapporte-t-on, assure que l’État étant une continuité, il n’a pas besoin d’un délai long pour apporter les réponses en sa possession.
Il a mis à profit sa visite pour rappeler certains chantiers majeurs, dont la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles ; l’apaisement du front social.
Source: Info-Matin
«Aux autorités maliennes demandons que le Gouvernement adopte une loi criminalisant l’esclavage et son application effective afin de punir les auteurs et co-auteurs de cette barbarie », exige aussi, la même rencontre.
C’est une triste réalité. La pratique de l’esclavage est marquée par des violences, assassinats et destructions de biens dans notre pays.
Pour lutter contre ce phénomène, l’association TEMEDT et ses partenaires ont tenu ce mardi 8 juin un forum à Bamako. Cet espace de partage vise à alerter et interpeller les décideurs politiques, les religieux et la société civile afin qu’ils agissent vigoureusement contre les pratiques esclavagistes au Mali.
Alors que la plupart des pays de la sous-région dispose d’une loi criminalisant la pratique, le nôtre traine les pieds en la matière.
Par exemple, aujourd’hui, l’esclavage en Mauritanie continue d’exister bien qu’il ait été officiellement aboli en 1981.Depuis 2003, l’esclavage est puni de prison. Toutefois, nombre de Nigériens exploités sont sans salaire et sans droit
Créée en 2012, la Coalition nationale lutte dans le but d’avoir au Mali une loi incriminant l’esclavage, un combat qu’elle mène depuis des années sans succès.
L’avant-projet de loi, élaboré par le ministère de la Justice, a-t-elle déploré, se trouve bloqué au niveau du Conseil des ministres depuis 2014.
La Coalition continue ses plaidoyers auprès de tous ses partenaires pour débloquer le texte.
«L’esclavage est un crime. Et il faut que le Malien arrive à l’accepter comme tel et le définir comme tel. Et, il n’est un secret pour personne, il n’y a aucune loi dans le monde qui autorise un crime », souligne les responsables de cette coalition.
Mieux, ajoutent-ils, la Constitution du Mali stipule que les citoyens naissent libres et égaux devant la loi.
Cependant, au même moment, il y a des individus qui s’arrogent le droit de vie et de mort sur leurs semblables, sous prétexte qu’ils sont supérieurs à ces derniers qui leur appartiennent, à la limite, dénoncent-ils.
Selon les observateurs, la situation est d’autant plus difficile que l’esclavage est un sujet tabou au Mali. Cette pratique existe dans la majorité des communautés disséminées à travers le pays.
Selon certaines enquêtes, il y a au moins 300.000 esclaves dans tout le Mali.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: Info-Matin
Source:Forces armées maliennes
La France se retire pour être mieux présente au Mali
En s’opposant à toute négociation entre le Mali et les jihadistes d’origine malienne (Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa), la France s’est retrouvée dans une position intenable. Et pour se sauver la face, l’Elysée a eu la brillante idée de «sous-traiter» son combat au Sahel en s’alliant d’autres puissances. C’est ainsi qu’est née la force Takuba. Et aujourd’hui, Macron veut nous rendormir avec ce projet de «nouveau cadre d’appui aux pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme». Un nouveau dispositif qui maintient surtout la force Takuba. En fait, la France va se retirer de la lutte contre le terrorisme sans quitter le Mali, pour être d’ailleurs mieux présente dans notre pays. Elle veut retirer Barkhane sans compromettre ses intérêts. La présence française est-elle aujourd’hui indispensable pour stabiliser le Mali et le Sahel ? «Les trois choses dont le Mali a le plus besoin sont la paix, l’unité et la prospérité. Pour avoir la paix, il faut accepter la négociation. Pour renforcer l’unité, il faut gérer la diversité de notre nation. Pour avoir la prospérité, il faut développer les territoires locaux», répond Dr Ousmane Sy (ancien ministre et expert de la décentralisation) sur son compter twitter. Autrement, les Maliens doivent reprendre l’initiative de la paix et de la réconciliation en tirant les leçons de l’échec de la stratégie prônée par la France et ses alliés. En tout cas, comme l’a dit l’Imam Mahmoud Dicko dans une sortie médiatique (Jeune Afrique) la semaine dernière, «ce n’est pas à la France de nous imposer une solution». Et cela d’autant plus que nous devons comprendre que les solutions extérieures privilégient d’abord des intérêts autres que ceux du Mali voire du Sahel. «L’option purement militaire ne fonctionnera jamais et elle n’a jamais fonctionné nulle part», défend M. Dicko qui met en évidence une autre limite de la stratégie privilégiée par les autorités françaises pour espérer empêcher les terroristes de défoncer leurs frontières en sécurisant le Sahel. «L’autre limite concerne la mise en place du G5 Sahel en dehors des institutions de la Cédéao et avec l’exclusion de pays directement concernés par la situation au Mali, notamment et principalement l’Algérie». Explique-t-il. Dans une récente interview accordée au quotidien français «Le Point», le président de la République algérienne populaire et démocratique a laissé entendre que le G5 Sahel a été initié par les Français afin de réduire l’influence de son pays dans la résolution de la crise malienne, dans la stabilisation du Sahel.Le G5 Sahel substitué au CEMOC pour mettre l’Algérie hors course
«Le G5 Sahel pourrait être plus efficace s’il avait plus de moyens. Or il n’en a pas. Il a été créé contre le CEMOC (Comité d’Etat-major opérationnel conjoint regroupant l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger) qui était mieux doté», a souligné le président Abdelmadjid Tebboune. Et d’ajouter que dans «ces territoires, certains s’opposent aux avancées de l’Algérie, essentiellement sur le dossier malien. Pour nous, il existe une volonté de saboter les accords d’Alger. Je crois aussi que le G5 ou Barkhane sont des solutions partielles». Budgétisé à 423 millions d’euros et en dépit des multiples réunions de bailleurs de fonds promettant chaque fois monts et merveilles, le G5 Sahel est toujours sans argent adéquat pour accomplir sa mission. Les moyens ? Il n’est pas évident que le G5 Sahel puisse donc en avoir de si tôt parce que les Etats-Unis ne sont pas prêts à lui accorder le mandat qu’il faut pour lui assurer un financement conséquent des Nations unies. Sans compter qu’avec le retrait annoncé de Barkhane et la mort d’Idris Déby Itno, ce regroupement se retrouve presque sans défenseurs réellement convaincus de son utilité dans le dispositif de lutte contre le terrorisme au Sahel. La disparition du G5 Sahel pourrait dont remettre l’Algérie en selle comme leader africain du front pour la stabilisation du Sahel. Un rôle que les dirigeants de notre puissant voisin (assurant la présidence du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali-CSA) sont prêts à assumer en se donnant les moyens de stabiliser la région. «L’Algérie a l’obligation de les aider dans la reconstruction de leurs Etats», a indiqué le président algérien dans cet entretien accordé au quotidien français «Le Point». Et d’assurer qu’il ne s’agit pas «uniquement d’un programme de lutte antiterroriste». Du reste, A. Dicko conseille «aux dirigeants africains, surtout ouest-africains et principalement du Mali, de travailler à la protection de leur peuple et à mieux assurer de leur souveraineté». Et de leur rappeler cette sagesse, «on ne peut emprunter les narines des autres qu’éventuellement pour se moucher». Et comme le dit Erik Pevernagie (artiste peintre belge), «si nous ne vivons qu’à travers les yeux des autres et n’essayons pas de capturer la vibration de notre propre expérience individuelle, nous pouvons manquer la lumière et le rayon de l’authenticité qui sont essentiels pour avancer dans la vie» !Naby
source: Le Matin
Donc la nôtre ne saurait demeurer éternellement en l’état. Toutefois, la Constitution en vigueur a bien défini les conditions dans lesquelles, sa révision peut intervenir. Dès lors, amis sincères ou d’opportunité, mais, tous ardents soutiens de la CMA et, inconditionnellement favorables à la révision unilatérale de notre Constitution au seul intérêt de la CMA, aidez-nous donc à réunir les conditions de cette révision. Le pays, ainsi débarrassé de tous ses occupants et criminels, nationaux comme étrangers, pourrait l’envisager en toute responsabilité. Parce que je fais bien la différence entre mes vrais compatriotes du Nord rentrés un moment en dissidence contre l’État du Mali, et les oppresseurs et criminels entrepreneurs en religion qui angoissent le pays et le peuple malien. Toutefois je tiens à rappeler au PM Choguel qu’il n’est point question de la moindre révision sans le désarmement total de toutes les forces de la rébellion de 2012.
Je prends en outre acte de sa volonté de réduire la voilure du train de vie du premier ministère après celle affirmée du Président Assimi. J’en saisis toute la symbolique en ce temps de vaches maigres qui fait faussement croire à l’opinion publique que l’État du Mali roule trop carrosse. Lui peut se le permettre parce que la station primatoriale est dotée d’un fonds de souveraineté. Mais point les ministres qui me semblent, à moins de n’être pas suffisamment informés sur leurs avantages liés à la fonction, abonnés à la portion congrue.
Je disais, il y a quelques jours seulement , que le salaire (900.000 f/cfa) des ministres du Mali n’a pas évolué depuis 2002 où cela fût opéré par le Président Alpha Oumar konaré, la veille ou l’avant-veille de son départ définitif de la présidence de la République du Mali.
Sachons donc raison garder à leur propos, car derrière la fonction, se trouvent aussi des chefs de famille et donc des responsabilités souvent insoupçonnées à assumer. Même si servir l’État du Mali quoique l’opinion publique puisse en penser relève et relèvera toujours du sacerdoce. Attention donc, monsieur le Premier ministre, à ne pas les pousser dans leurs derniers retranchements.
Non tè ba dégoun né bè kin ni kè deh .
On évitera ainsi des déconvenues et bien de mauvaises surprises à la fin de cette transition que vous voulez vertueuse et de rupture.
Bon courage et pleine réussite.
BKC
Source: Info-Matin
La présidente des femmes du RPM quant à elle, ne se résigne pas sur cette question de quota. Selon elle, la transition est en train de piétiner cette loi qui donne toute la latitude à la Malienne de participer au développement du pays.
« Il faut respecter cette loi, quelle que soit la situation qui prévaut. Car, même dans le gouvernement précédent, le constat était le même. Nous nous sentons vraiment marginalisées par le président de la transition qui n’exige pas le respect strict de cette loi. Pourtant, la loi pour le quota donne la garantie même aux partis politiques d’être légitimes. Par exemple, les partis politiques qui bénéficient de la plus grande somme d’aide sont ceux-là qui ont le plus grand nombre d’élues dans les collectivités et dans l’hémicycle. Donc, il s’y attèle dans les autres instances de nomination », a-t-elle dit
Comme pour enfoncer le clou, elle affirme qu’au Mali, il faut s’imposer d’une manière pas douce, pour se faire écouter.
« Pour être écouté, il faut soit prendre des armes ou sortir dans la rue. Là n’est pas le problème, même s’ils ont gain de cause, ils jettent tous les textes de la république dans les poubelles. Dommage pour mon beau pays ; pays des grands guerriers et empereurs de l’Afrique ».
Elle se dit déçue de l’attitude du M5, plus particulièrement de celle du nouveau Premier ministre qui a toujours promis aux femmes de les mettre dans tous leurs droits.
« Depuis le 18 Août 2020, nous assistons à des coups de théâtre. A la mise en place du 1er gouvernement de Mr Moctar OUANE, le M5 a dénoncé la non-inclusivité et surtout la militarisation de l’Administration malienne. Toutefois, aujourd’hui, l’histoire a tranché, le gouvernement que le Premier ministre du M5 nous a présenté est tout sauf inclusif ; on ne constate que des ministres stagiaires, des ministres traqués par la justice, etc. Nous constatons juste un partage de gâteau », a-t-elle déploré.
Pour en venir à l’application stricte de la Loi 052/du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, elle clame que le Dr Choguel a berné la gent féminine.
« Il a toujours promis dans ces messages politiques que le droit des femmes sera respecté si toutefois, il était aux commandes et c’est toujours 20%. Nous les femmes, nous allons désormais appliquer les méthodes fortes pour que cette loi que vous nous avez donnée soit appliquée », a-t-elle menacé.
Pour finir, la présidente des femmes du RPM invite les plus hautes autorités à trouver une solution à cette vie chère. « Cerise sur le gâteau, c’est la vie chère. Depuis la nuit des temps, au Mali, la vie n’a jamais été aussi chère que ces derniers temps. La viande est à 3 000 FCFA le kilo ; 3 200 FCFA sans os dans un pays d’élevage par excellence, le prix de l’huile dans certains marchés a grimpé jusqu’à 1 100 FCFA le litre. N’avons-nous pas d’huilerie qu’on peut réhabiliter ? », a-t-elle interpellé.
PAR CHRISTELLE KONE
Source: Info-Matin
Courant cette semaine, apprend-on, BRAMALI doit avoir un nouveau Directeur général en la personne de l’Italien CASTAGNERO. Ce dernier vient à un moment où la société traverse l’une des périodes les plus difficiles de son existence sur le plan social. D’ailleurs beaucoup de travailleurs se demandent si le nouveau patron de la boîte pourra sortir l’entreprise du trou dans lequel il a été plongé par Benjamin BRONNE, le Directeur général sortant.
Car, depuis un certain temps une série de licenciements a été engagée contre les membres du bureau syndical rapporte un délégué du personnel. Ainsi le secrétaire général adjoint, le secrétaire à l’information et le jeune frère du secrétaire aux finances ont été remerciés du service. Trois autres syndicalistes ont reçu mardi dernier huit jours de mise à pied. Bien avant, 84 temporises ont été licenciés.
Quant au secrétaire général Kaly SIDIBE et le trésorier Bandiougou SOUMOUNOU, ils traversent des moments difficiles, nous fait-on savoir.
« La Direction a introduit par procuration à travers des employés de la société une plainte contre les deux syndicalistes qui ont passé un mois de prison. Ils ne sont pas encore tirés d’affaire, d’autant plus qu’une demande de licenciement a été introduite à l’inspection du travail » a affirmé notre source qui a ajouté que les parties étaient en début de semaine à Koulikoro devant l’inspecteur du travail.
En tout cas pour notre source l’UNTM ne veut pas lâcher ses camarades syndicalistes pour la simple raison qu’elle a envoyé une mission lors de la comparution de ses camarades à Koulikoro. Ce n’est pas tout, le Secrétaire général Yacouba KATILE a écrit a exprimé dans un courrier en date du 8 juin adressé au Directeur de BRAMALI Benjamin BRONNE ses vives préoccupations quant à l’entrave de la liberté syndicale dans sa société et dénoncé en même temps les « actes ignobles » du Directeur des ressources humaines de BRAMALI Mamadou H. Diallo connu pour ces licenciements à la pelle à BRAMALI, comme partout où il est passé, notamment à la Manutention africaine et dans une société minière de la place.
M. KATILE a, en effet, écrit : ‘’le Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) vous adresse cette lettre pour déplorer encore une fois de plus toute l’opposition de certains responsables au respect de la liberté syndicale. Ils se singularisent par des manœuvres dont la moralité n’est nullement honorable pour le Mali.
En effet, à BRAMALI, le Directeur des ressources humaines déjà habitué de longue date à des intrigues contre les travailleurs vient de récidiver.
Que le bureau syndical ait initié un programme d’attribution des lots à usage d’habitation aux travailleuses et travailleurs ayant enregistré des insatisfactions dans la gestion du fait d’un propriétaire foncier, d’un géomètre ou notaire, est une chose qui a frappé de nombreuses entreprises’’.
PAR BERTIN DAKOUO
Source: Info-Matin